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I- Un adulte immature

A) Physiquement
Procédé 1 : champ lex de la faiblesse / procédé 2 métaphore « arrêté dans sa croissance. »
B) Psychologiquement et intellectuellement une ambition bête :
Procédé 1 : rythme ternaire fin du texte / Procédé 2 métaphore ligne 17 « sa science se borna aux 4
règles »

II- Un personnage divinisé par sa mère


A) Un Christ crucifié et ressuscité :
Procédé 1 : vocabulaire religieux « adorait » Procédé 2 : antithèse longue jeunesse de souffrance.
B) Une mère ridiculisée :
Procédé 1 : le registre épique, Procédé 2 : hyperbole donner la vie

D’autre part, le lecteur comprend très vite que ce personnage est littéralement divinisé par sa mère qui n’a
finalement aucune autre passion dans sa vie. Elle n’est pas mariée et n’a qu’un seul enfant, même si elle s’occupe
aussi de Thérèse, elle la considère comme un double de son fils. (Développement de la phrase du I)
Elle se comporte avec Camille comme s’il était une sorte de Christ crucifié et ressuscité (développement du titre du
A) Le narrateur le présente en effet comme un personnage qui vit en permanence dans la souffrance comme le
souligne l’antithèse de la ligne 7 « une longue jeunesse de souffrance ». Camille est vu comme Jésus pendant le
chemin de croix, comme si les maladies de son enfance l’avaient martyrisé (procédé 1 et analyse). Madame Raquin a
une véritable dévotion pour lui, et on trouve dans le texte du vocabulaire religieux, notamment aux lignes 10 et 7 le
verbe « adorer » qui est d’habitude utilisé pour parler d’un dieu. Camille apparaît au lecteur comme un petit être
pathétique dont sa mère s’occupe trop et qui ne sera jamais vraiment autonome. Cela explique également son
caractère égoïste. (procédé 2 et analyse).

Madame Raquin, dans ce texte est ridiculisée par le narrateur qui la présente comme une mère abusive. Elle se
donne de l’importance en conservant son fils près d’elle et en l’empêchant de grandir (développement du titre de B).
Elle est décrite à la manière d’une guerrière combattant les maladies infantiles d’une façon presque comique car le
lecteur voit bien que le registre épique n’a pas vraiment sa place ici : « vainquit, sauvé, mort, secousses » lignes 10 à
11 est un ensemble de termes qui désignent le combat mené contre une adversaire pourtant invincible  : la mort
(procédé 1 et analyse). Elle considère que son rôle de mère consiste à sauver son enfant et elle a l’impression qu’elle
lui redonne chaque fois la vie, comme en témoigne l’hyperbole « elle lui avait donné dix fois la vie » ligne 15. En fait,
Madame Raquin s’investit totalement dans l’éducation de Camille en oubliant qu’il grandit (procédé 2 et analyse.)
Dès la présentation du portrait de Camille au début du roman, il semble que son destin soit déjà scellé. Madame
Raquin croit le sauver de la mort, mais son éducation va plutôt le précipiter dans les bras de ses assassins (conclusion
qui reprend les idées du II).

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