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C’est une mesure de gestion des risques pouvant indiquer l'acceptabilité d'un
d’approvisionnement alimentaire.
Selon Jean-Louis Jouve, 1996, la définition de critère microbiologique est «Un
microbiologiques essentielles attendues d’un produit donné qu’il est possible d’atteindre
Le critère microbiologique doit être concret et réalisable et doit être établi uniquement
lorsqu’il est nécessaire.
Principes généraux:
Le but de l'établissement et de l'application du critère microbiologique doit être
clairement défini :
i) L'évaluation d'un lot précis d'aliment dans le but de déterminer l'acceptation ou le rejet de cet aliment.
ii) La vérification de la performance des systèmes de contrôle de salubrité des aliments ou de leurs
éléments le long de la chaîne alimentaire, par exemple programmes préalables et/ou plans HACCP.
iii) La vérification de l'état microbiologique des aliments par rapport aux critères d'acceptation spécifiés
entre les exploitants du secteur alimentaire.
iv) La vérification de l'aptitude des mesures de maîtrise choisies à respecter les Objectifs de performance
et/ou les Objectif pour la sécurité alimentaire.
v) Fournir des directives aux entreprises du secteur alimentaire au sujet des teneurs microbiologiques qui
devraient être atteintes en appliquant les meilleures pratiques
La mise en place du critère microbiologique devrait reposer sur des données
scientifiques et sur une analyse et devrait suivre une démarche structurée et
transparente.
Le critère microbiologique devrait être établi d'après la connaissance des
microorganismes ainsi que leur prévalence et leur comportement le long de la
chaîne alimentaire.
L’utilisation prévue et l’utilisation effective du produit final par les consommateurs
doivent être prises en considération lors de l’établissement du critère
microbiologique.
La rigueur exigée pour le critère microbiologique utilisé doit être adaptée à la
finalité prévue du critère.
m= est le critère fixé au présent arrêté, tous les résultats égaux ou inférieurs sont
considérés satisfaisants,
M= Seuil limite d’acceptabilité, au-delà duquel les résultats ne sont plus considérés
comme satisfaisants, sans que pour autant le produit soit considéré comme toxique.
Plan d’échantillonnage à deux classes :
Absence ou Présence, mais dans d’autres cas, un nombre limité d’organismes peut être
satisfaisant. Pour ces derniers, une seule limite est établie et est indiquée par « m ». Elle
distingue un compte satisfaisant d’un compte insatisfaisant.
Un plan d’échantillonnage à trois classes est utilisé s’il est acceptable que certains
échantillons dépassent la limite inférieure (m) dans la mesure où un niveau de
contamination à risque (M) n’est pas dépassé :
Les unités d’échantillonnage présentant un résultat de moins de « m » sont
satisfaisants ou de bonne qualité bactériologique.
Les unités révélant un résultat entre « m » et « M » sont jugées comme étant
acceptables (médiocres),
Les unités renfermant des comptes supérieurs à « M » sont Non satisfaisants (non
conformes).
Plans d’échantillonnage à trois classes :
m M
Mais
Extrait de l’arrêté 624-2004 du 08 Avril 2004 abrogé
Conserves de poissons;
Les normes microbiologiques relatives aux produits de la pêche sont les suivantes :
MICRO °-
PLAN
MATRICE ORGANISMES /TOXINES, LIMITES STADE D’APPLICATION
D’ECHANTILLONNAGE TYPE DE CRITERE
METABOLITES
Produits de la pêche
fabriqués à partir
Produit mis sur le marché
d'espèces de m =100 mg/kg
Histamine n =9, c=2 pendant sa durée de
poissons associées à M=200 mg/kg Critère de sécurité
conservation
une
grande quantité
d'histidine
Produits de la pêche
ayant subi un
traitement de
maturation aux
enzymes Produit mis sur le marché
m =200 mg/kg
dans la saumure, Histamine n =9, c=2 pendant sa durée de
M=400 mg/kg Critère de sécurité
fabriqués à partir conservation
d’espèces de
poissons associées à
une
grande quantité
d’histidine
Sauce de poisson
Produit mis sur le marché
produite par
Histamine n =1, c=0 400 mg/kg pendant sa durée de
fermentation de Critère de sécurité
conservation
produits de la pêche
MICRO ACTION EN CAS DE
PLAN STADE
MATRICE ORGANISMES /TOXINES, LIMITES RESULTATS
D’ECHANTILLONNAGE D’APPLICATION TYPE DE CRITERE
METABOLITES INSATISFAISANTS
xxxxx
Critère de sécurité
Salmonella n =5, c=0 Absence/25g
Amélioration de
et Critère d’hygiène l’hygiène de
production
xxxxx
Anaérobies sulfito m=10 ufc/g Critère de sécurité
n =5, c=2 Produit mis sur le
réducteurs M= 100 ufc/g Amélioration de
marché pendant et Critère d’hygiène l’hygiène de
sa durée de production
m=100 ufc/g conservation
Listeria n =5, c=0 xxxxx
M=100 ufc/g Critère de sécurité
xxxxx
Poissons marinés Listeria monocytogenes
m=100 ufc/g Critère de sécurité
(semi conserves) (produit à pH ≤ 4,4 ou aw ≤ n =5, c=0
M=100 ufc/g Amélioration de
0,92, ou produit à pH ≤ 5,0
et Critère d’hygiène l’hygiène de
et aw ≤ 0,94)
production
Flore aérobie
m=100000 ufc/g
Poissons salés mésophile (FAM) n =5, c=2
M=1000000 ufc/g
(semi conserves)
m=1000 ufc/g
Entérobactéries
n =5, c=2 M= 10000 ufc/g
MICRO PLAN STADE ACTION EN CAS
MATRICE LIMITES
ORGANISMES /TOXINES, D’ECHANTILLONNAGE D’APPLICATION TYPE DE CRITERE DE RESULTATS
METABOLITES INSATISFAISANTS
m=1000 ufc/g
Entérobactéries n =5, c=2
M=10000 ufc/g
Critère de sécurité xxxxx
A l’issue de ce test, aucun bombage ou fuite ne doit être constaté. La variation de pH entre les unités
étuvées et les unités témoins laissées à la température du laboratoire pendant l’étuvage ne doit pas
dépasser 0.5 unité de pH.
Un défaut de stabilité biologique à 37°C doit entrainer la consignation du lot correspondant et faire l’objet
d’un contrôle renforcé.
Critères d’hygiène
Contrôle de la stabilité des conserves de poissons :
- Incubation de 7 jours à 55°C des échantillons (2 individus) et à température ambiante (1 individu),
A l’issue de ce test, aucun bombage, ou fuite ne doit être constaté. La variation de pH entre les unités étuvées
et les unités témoins laissées à la température du laboratoire pendant l’étuvage ne doit pas dépasser 0.5 unité
de pH.
Le test d’incubation à 55°C doit être considéré comme un indicateur de la qualité hygiénique du produit. Un
défaut de stabilité biologique à 55°C doit conduire le professionnel à prendre les mesures correctives
nécessaires pour améliorer l’hygiène des fabrications.