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1. Méthodes d’identification
1.1 Examen des caractères organoleptiques
1.1.1 L’aspect extérieur :
1.1.2 La saveur :
1.1.3 L’odeur :
1.1.4 La solubilité :
1.1.5 Hygroscopicité :
2 Détermination d’une constante physique ou propriété chimique
2.1 Température de fusion
2.2 Température de solidification
2.3 Température d’ébullition
2.4 Le pouvoir rotatoire
2.5 L’indice de réfraction nd20
1.2 La saveur :
Elle n'est pas à prendre en considération (produits toxiques)
1.3 L’odeur :
Il n'est pas fait référence à l'odeur en règle générale, et en particulier pour les substances qui
présentent un risque à l'inhalation. Utilisée surtout pour des préparations naturelles
1.4 La solubilité :
Elle décrit une méthode recommandée pour l'estimation de la solubilité. Toute indication de
solubilité est à exprimer dans les termes définis dans les Prescriptions Générales. Les solvants
cités se limitent normalement à l'eau, un alcool et un solvant lipophile. La solubilité dans le
chloroforme et dans l'éther n'est pas mentionnée.
Les indications de solubilité figurant sous la section caractères sont exprimées en termes ayant
la signification suivante pour une température de 15°C à 25°C.
Tableau Solubilité des solvants.
Le terme pratiquement insoluble est utilisé dans le cas d’un mélange dont seuls certains
constituants se dissolvent (Ph. Eu 2017).
Fusiomètre.
D
20
LC
α : valeur lue sur l’appareil en milli degré
L : épaisseur du film en cm
C : concentration de la substance (g/100 ml)
Le pouvoir rotatoire est lié à la présence d’un ou plusieurs carbones asymétriques au sein de la
molécule. On distingue deux types de substances optiquement actives :
Celle qui dévie le plan de polarisation d’un angle α vers la droite. Elle est dite dextrogyre.
Celle qui dévie le plan de polarisation d’un angle α vers la gauche. Elle est dite est lévogyre.
Iodométrie en milieu non aqueux (rappel de cours) : Dosage de l’eau par la méthode de KARL
FISHER
Principe : L’équilibre de Bunsen
I2 + SO2 + 2 H2O → 2 HI + H2SO4
Si on neutralise les deux acides HI et H2SO4 par une base neutralisante, la réaction est totale.
I2 + SO2 + 3B + CH3OH + H2O → 2 BH+, I- + BH+, CH3S
B : pyridine C5H5N
CH3OH : méthanol qui permet d’augmenter la sensibilité du dosage.
Réactif de KARL FISHER : constitue d’un excès de pyridine, d’anhydride sulfureux et de
méthanol, de manière à ce que le facteur limitant soit l’iode.
(𝑃𝑣 + 𝑃𝑒 ) − 𝑃𝑓
𝑃% = × 100
𝑝𝑒
P(%) : Perte à la dessiccation.
Pv : Poids vide du creuset (g).
Pe : Prise d’essai (g).
Pf : Poids final du creuset (g).
Norme : Perte à la dessiccation au maximum 0.5%.
1g de d’échantillon est introduit dans le creuset tare puis placé dans un four pour calcination à
105°C pendant 90min. Puis refroidi pendant 1h dans un dessiccateur.
Le creuset est séché dans un four à cendre à 600 ± 50°C pendant 30min, puis refroidi dans un
dessiccateur sur du pentoxyde de diphosphore R. l’échantillon est ensuite introduit dans le
creuset tare et pesé est humecté par 1ml d’acide sulfurique R et chauffé doucement à une
température aussi faible que possible, jusqu’à carbonisation complète de l’échantillon. Après
refroidissement, le résidu est humecté encore avec 1ml d’acide sulfurique R et Chauffé
doucement jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de dégagement de fumées blanches, puis calciné à 600
± 50 °C jusqu’à incinération complète du résidu.
Veillez à ce qu’il n’y ait aucune émission de flammes lors du procédé. Le creuset est ensuite
refroidi dans un dessiccateur sur du pentoxyde de diphosphore R.
Four à cendre.
2.10 Analyse thermique
L’analyse thermique différentielle consiste à mesurer une différence de température entre
l’échantillon étudié et un échantillon de référence, ne présentant pas de phénomènes thermiques
dans l’intervalle de température étudié. Le profil thermique ainsi obtenu reflète les changements
d’état du produit analysé et les variations d’énergie associées à ces changements. Les mesures
sont réalisées à l’aide d’un calorimètre différentiel.
Une micro-capsule en aluminium contenant environ 8 à 10 mg d’échantillon, exactement pesés,
est placée dans le calorimètre, en parallèle avec une capsule identique vide placée dans le
compartiment voisin. Le passé thermique de l’échantillon est effacé par une exposition à 60°C
Chapitre III Méthodes d'Analyses et de contrôle qualité physiques
pendant 3 minutes. Puis, le programme consiste en une descente rapide à -60°C, suivie d’un
maintien à cette température pendant 3 min et d’un réchauffement progressif (5°C / min) jusqu’à
+60°C. Les températures correspondant aux maxima des pics et les enthalpies de fusion (J / g)
sont calculées.
2.10 Friabilité
Cet essai est destiné à déterminer dans des conditions
définies la friabilité des comprimés non enrobés, c'est-à-
dire le phénomène par lequel la surface des comprimés est
endommagée ou présente des signes d’abrasion sous
l’effet de chocs mécaniques. Cet essai peut estimer la
résistance des comprimés lors des opérations de
conditionnement, d’éventuel enrobage et pendant le
transport. Ce test consiste à faire subir au 20 comprimés
des frottements et des chutes à 100 rotations pendant 4min
dans un Friabilimètre les comprimés sont pesés avant et
après ce traitement.
La friabilité est exprimée en pourcentage de perte de poids
par rapport à leur masse initiale.
P 0 Pf
Friabilité 100 1%
P0