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Un Peuple - Un But - Une Foi
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Ministère de l’Education Nationale
THEME :
Ainsi qu’à tous les apprentis footballeurs qui ont bien voulus
participer à ce travail.
Introduction et Problématique……………………………………….............5
I. 2.1. La souplesse…………………………………………………………..13
I. 2.2. La force……………………………………………………………….14
I. 2.3. La vitesse……………………………………………………………...15
1
Chapitre II : METHODOLOGIE
2
II. 3.2.2.1. Force de serrage des doigts……………………………………………..22
3
III. 2.4. Vitesse sur 10 m et sur 20 m…………………………………………...37
III. 4. Discussion…………………………………………………………………..52
Conclusion…………………………………………………………………………53
Références bibliographiques……………………………………………………..54
Annexes
4
INTRODUCTION ET PROBLEMATIQUE :
La préformation et la formation constituent des domaines inexplorés par les
instances dirigeantes du sport sénégalais et plus particulièrement par le football qui
constitue le sport roi. C’est ainsi qu’est noté une absence totale de structures de
préformation ou de formation nationale pour les joueurs aspirants mais aussi pour les
éducateurs en dehors de l’I.N.S.E.P.S et du C.N.E.P.S qui ont pour vocation première
de former des enseignants d’Education Physique. Cependant quelques efforts
sporadiques sont consentis dans la formation de formateurs (initiateur ,1er degré) par
les cadres fédéraux mais poussés en cela par des regroupements d’éducateurs qui
s’organisent en association, en union pour être formé.
Malgré cela, ayant constaté de plus en plus un foisonnement d’écoles de prise en
charge sportive des jeunes footballeurs, connaissant l’importance de la formation et
l’impact des charges d’entraînement sériées par âge qui doivent être connu par les
éducateurs, nous avons jugé utile de présenter ce profil du jeune footballeur afin de
faciliter la tache de l’éducateur dans son action de formation avec les enfants. Ceci
dans un contexte où règne une absence totale de repères allant dans ce sens étant
entendu que cette action éducative se doit d’être une éducation du corps et par le
corps.
Ainsi à travers ce mémoire nous allons faire une étude descriptive des qualités
physiques et anthropométriques des jeunes footballeurs âgés de 11 ans à 16 ans dans
la région de Dakar et par la même voir l’évolution de ces qualités durant cette
période. Ainsi donc cette étude va aider à avoir une plus grande rationalisation à but
utilitaire pour l’éducateur dans le processus de formation du footballeur et aussi de le
doter d’un outil pédagogique important dans sa tache de formateur.
Sur ce, nous allons tout d’abord faire un détour sur la revue de littérature, ensuite
présenter la méthodologie de l’étude et enfin faire la présentation des résultats avec
leurs commentaires et apporter quelques éléments de discussion avant de finir par la
conclusion.
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RESUME DU MEMOIRE
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I. 1. Les qualités physiques de base du footballeur :
Elles sont déterminées par les facteurs externes ou extrinsèques et les facteurs
internes ou intrinsèques qui sont en étroite interaction.
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I. 1.3 Les facteurs intrinsèques :
Ces trois phases nécessitent une bonne intégrité fonctionnelle des appareils
- récepteurs : vision, audition, proprioception, intéroception, extéroception ;
- organiques : surtout ventilatoire et cardio-vasculaire ;
- ostéo-articulaire : squelette, musculature.
– bio informatique:
• prise d’information
• vitesse de réaction
• justesse de la réponse
– bio énergétique:
Capacité :
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– bio mécanique:
• Force musculaire
• Puissance musculaire
• Amplitude articulo-musculaire
• Trajets moteurs
– la souplesse
– la force
– la vitesse
– la détente
– l’endurance
– la puissance maximale aérobie
– la capacité aérobie : lactique, alactique
– la puissance musculaire
– la résistance
– la coordination
Toutes ces composantes sont en interaction constante dans la réalisation d’une
performance future chez le jeune footballeur.
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Cependant l’apport bio énergétique dans la réalisation future de la performance chez
le jeune footballeur est très important voire même plus important car ce sont ces
composantes qui fournissent l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’organisme.
Mais qu’entend t-on par énergie ?
Toute l’énergie qui existe dans la biosphère provient du soleil. L’énergie solaire
provient elle-même d’une réaction nucléaire dont le soleil est le siège. Une partie de
cette énergie parvient à la terre sous forme de lumière qui est captée par les plantes
vertes.
L’homme se nourrit de plantes vertes et des animaux pour subvenir a ses besoins
alimentaires ; par conséquent , il dépend directement des plantes et par le fait
même du soleil pour assurer son apport en énergie . En effet le métabolisme des
aliments en présence d’02 produit du C02 et de l’eau. Il s’accompagne d une
libération d’énergie chimique par un processus appelé respiration cellulaire (Fox et
Mathews 1984).
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La respiration cellulaire fournit l’énergie nécessaire pour assurer les processus
biologiques comme travail chimique de la croissance et le travail mécanique de la
contraction musculaire.
Ainsi donc toute activité physique est réalisable grâce à la transformation d une
certaine quantité d’énergie chimique en énergie utilisable par l’organisme : l’ATP
(adénosine triphosphate).L’ATP est une protéine à laquelle s’attache trois
phosphates. C’est la dégradation d’une liaison phosphate qui permet la libération de
l’énergie utilisable. C’est ainsi que cette rupture du lien phosphate de l’adénosine
entraîne la libération d’une énergie comprise entre 7 et 12 kcals. Le restant de
l’adénosine rompu doit être resynthétisé en ATP subir une phosphorylation c’est à
dire gagner un lien phosphate. Ce lien est gagné grâce à l’intervention de la créatine
phosphate (CP) qui est un compose chimique se trouvant en quantité infime dans nos
muscles. Cette voie de resynthèse de l’ATP se fait sans production d acide lactique
on dit que c’est le processus anaérobie alactique. Elle est utilisée lors d’exercice sans
présence d’oxygène. C’est une filière qui peut aller jusqu’à 12 secondes ; les facteurs
limitant sont uniquement l’épuisement des stocks de créatine phosphate. Au delà de
12 secondes c’est le système anaérobie lactique qui entre en jeu. C’est un système
qui part de la dégradation d’une molécule de glucose ou de glycogène. Cette filière
se réalise à travers une dizaine de réactions chimique pour parvenir à la production
d’ATP et d’acide lactique. Ce système est limite par l’incapacité de l’organisme à
recycler l’acide lactique produit et accumulé au niveau du muscle. Au delà d une (01)
minute, l’organisme sollicite le système aérobie pour la production d’énergie. Ce
système est sollicite lors d’exercices d’intensité sous maximale et de longue durée (2
heures et plus). Ce système s’appui sur trois processus de réaction chimique : la
glycolyse aérobie, le cycle de Krebs et la chaîne respiratoire.
La glycolyse aérobie
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L’O2 permet ceci en détournant l’acide pyruvique (qui est le précurseur de l’acide
lactique) vers le cycle de Krebs. Ainsi au cours de la glycolyse aérobie, une mole de
glucose se scinde en deux (02) moles d’acide pyruvique. Cette réaction libère
suffisamment d’énergie pour permettre la resynthèse de trois (03) moles d’ATP ;
Le cycle de Krebs ;
L’acide pyruvique formé par la glycolyse aérobie est dégradé par une série de
réactions appelle le cycle de Krebs ou le cycle de l’acide citrique. Le cycle de Krebs
entraîne d’une part la production de CO2 par rupture des liens Carbone Carbone (C-
C) ; le CO2 produit diffuse dans le sang qui le transporte au poumon où il est
éliminé. D’autre part, dans le cycle de KREBS des produits qui proviennent du
métabolisme de l’acide pyruvique sont oxydés.
L’oxydation se définit comme la perte d’électrons d’un composé chimique .dans ces
molécules les électrons impliqués sont ceux des atomes d’hydrogènes ;
Au cours du transport des électrons dans la chaîne respiratoire une certaine quantité
d’énergie est libéré, et de l’ATP est resynthétisé par le biais des réaction couples.
Pour chaque paire d’électrons transportes le long de la chaîne se trouve libère une
quantité suffisante d’énergie pour assurer la resynthèse de 3 moles d’ATP en
moyenne.
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niveau de la chaîne de transport des électrons en même temps que de l’eau est
formée. Les facteurs limitants du système aérobie sont les pertes en électrolytes et
hydriques.
I. 2.1. La souplesse :
Notons enfin que la souplesse n'est pas seulement spécifique à chaque articulation,
mais aussi à chaque discipline sportive.
En effet, la souplesse du nageur est différente de celle du basketteur ou du judoka et
celle du gymnaste n'est pas la même que celle du footballeur ou de l’athlète. Il y a
donc nécessité d'identifier par activité sportive, voire même par spécialité ou au sein
d'une même discipline sportive, les articulations les plus fréquemment sollicitées.
I. 2.2. La force
En physique la force (F) est le produit de la masse (M) déplacée par l'accélération (a)
du déplacement. Ou F (Newton) = M (kg) a (m.s¯¹). C'est ainsi que A.KRAL (70)
disait « la force est la capacité de l'homme à surmonter des résistances extérieures
par un travail musculaire propre (tension musculaire).
Elle est caractérisée du point de vue physiologique par la tension développée par les
muscles suite à l'excitation ».
Donc la force musculaire est la tension exercée par le muscle pour mobiliser ou
immobiliser une articulation. Dans le premier cas elle peut entraîner un déplacement
ou mouvement, et est définie comme force dynamique (ou anisométrique). Le
deuxième cas, elle peut s’exercer sans qu’il y ait déplacement comme dans les
blocages articulaires. Elle est définie alors comme force statique isométrique (iso =
sans).
Dans la plupart des mouvements les deux types de force interviennent en même
temps de manière coordonnée.
Au niveau musculaire la force dépend de plusieurs facteurs :
- de l'orientation des fibres du muscle sollicité ;
- de la surface de section du muscle ;
- de la direction de la force vers le milieu extérieur ;
- de la vitesse de contraction ;
- de la nature des fibres qui constituent le muscle ;
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- du nombre d'unités motrices recrutées en même temps donc la nature de la
commande nerveuse.
La force peut revêtir plusieurs formes :
- La force maximale, c'est le maximum de tension qu’un muscle peut
développer dans les régimes concentriques, excentriques, isométriques.
Elle se développe souvent dans la période de préparation physique
générale (P.P.G) par un travail avec « charge » importante. Cependant
celui-ci ne concerne pas notre étude.
I. 2.3. La vitesse :
La vitesse est la capacité de l'homme à effectuer une activité définie dans le temps le
plus court possible à une fréquence de contraction et de relaxation musculaire élevée
(KRAL, A 70).
En tant que capacité motrice elle est caractérisée par :
- le temps de réaction du mouvement,
- la durée de chaque mouvement par unité de temps,
- le nombre de mouvements par unité de temps.
Selon les connaissances actuelles l'accroissement le plus intense de l'activité est
enregistré entre dix (10) et quatorze (14) ans.
Afin d'assurer une meilleure stabilité au niveau de l'exploitation des résultats des
tests et de la collecte des données un seul évaluateur et superviseur a été employé
pendant toute la durée de l'étude.
L'expérimentation s'est déroulée dans les différents terrains d'entraînement des
différentes écoles de Football concernées.
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II. 1. Caractéristiques de la population d’étude :
Cette étude a été faite sur une population âgée de 11 ans à 16 ans au niveau des
Ecoles de Football. Cette population est composée uniquement de jeunes apprentis
footballeur qui s’entraînent de façon régulière avec leurs Ecoles de Football. Ces
garçons ont cumulé entre six (6) mois à 4 ans de pratique au niveau de ces structures.
Les charges d’entraînement vont de deux (2) à trois (3) séances hebdomadaires avec
une (1) à deux (2) heures d’entraînement par séance.
Toutes les mesures sont recueillies selon des procédures standardisées : plis adipeux
mesurés sur le coté droit (biceps à gauche) alors que les circonférences retenues
correspondent à la valeur la plus élevée entre le segment de droite et de gauche.
- le test dynamométrique
• Force de serrage des doigts (en N)
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- Les tests ergométriques de terrain
• La détente verticale (en cm)
Sans élan,
• La vitesse sur 10 m (en s)
• La vitesse sur 20 m (en s)
Ces variables sont retenues notamment du fait de leur grande utilisation dans le cadre
de plusieurs recherches visant à décrire différentes populations d’athlètes.
Les mesures anthropométriques ont pour but principal de déterminer les dimensions
et les proportions corporelles. Parmi elles nous distinguons :
Pour la réalisation de ce test nous avons utilisé une toise (en bois ou métallique)
graduée en centimètres ou en millimètres.
II. 3.1.2. Le poids :
Le poids (P) d'une personne s'évalue par la pesée qui se fait à l’aide de la balance.
Le sujet se met debout, regarde devant soi, et son poids sera la valeur qu'indique
l’aiguille du cadran.
« Alors que chez l’adulte on peut déterminer grâce à la formule de LORENTZ
T (en cm) – 150
P (en kg) = T (en cm) – 100 –
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le poids idéal en fonction de le taille ; il n’en va pas de même chez l’adolescent.
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Dans le même ordre d’idée la moyenne de la masse graisseuse qui est chez l’adulte
égale à 11 % du poids peut atteindre chez l’adolescent au moment de la puberté 14 à
16%. Cela ne veut pas dire pour autant que l’adolescent est trop gros. »*
Il permet aussi de calculer l'indice de masse corporelle (IMC) (J.C.PINEAU, H.
ARABI, 1996)
IMC = Poids (kg) / stature² (m)
Taille debout
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Le corps humain est composé de tissus mous et d’os. Les tissus mous comprennent
d'une part la masse grasse (en % ou kg), d'autre part la masse maigre (en kg).
Cependant la masse non grasse du cors entier est la somme de la masse maigre
(masse musculaire et masse viscérale) et de la masse osseuse qui est évaluée à l'aide
du contenu minéral osseux du corps entier (D. COURTEIX, E. LESPESSAILLES,
ali, 1998).
Selon le Dr BENKH, le pourcentage de graisse de l'homme et de la femme de
référence est respectivement de 12% pour le premier et 15 % pour la seconde (F.I.
KATCH, W.D, 1985).
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3.2.2. Les qualités liées à la force, à l’endurance, et à la vitesse d’exécution :
NB : Dans un souci de clarté et d’objectivité des résultats obtenus sur les mesures
effectuées sur les sujets on s’est donné la peine de s’assurer que tous les sujets ont eu
à donner leur âge réel. Par conséquent nous osons croire en la bonne foi de nos sujets
et par la même en la crédibilité et en l’objectivité de ce profil qui a été dégagé.
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Tableau 2 : Tableau transversal des résultats des tests par âge
Ages 11 ans 12 ans 13 ans 14 ans 15 ans 16 ans
M N=9 N = 33 N = 35 N = 44 N = 32 N = 26
E Variables
S Moyenne 136,61 145,95 147,87 153,73 160,18 165
U Taille (en cm) n=9 n = 30 n = 31 n = 39 n = 20 n = 14
R Ecart-type ± 4,33 ± 4,82 ± 5,65 ± 5,98 ±10,57 ± 6,58
E
S Moyenne 27,28 31,41 33,63 37 ,04 42,32 45,47
Poids (en kgs) n=9 n = 30 n = 31 n = 40 n = 17 n = 17
Ecart-type ± 5,14 ± 3,68 ± 4,46 ± 5,38 ± 6,34 ± 5,32
A
Poignet (en cm) Moyenne 12,79 13,42 13,70 14,31 14,30 15,08
N
Ecart-type ± 0,27 ± 0,55 ± 0,67 ± 0,79 ± 2,15 ± 0,83
T n=7 n = 24 n = 32 n = 36 n = 32 n = 25
H Genou (en cm) Moyenne 28,21 29,79 30,58 31,30 32,27 33,08
R Ecart-type ± 1,22 ± 1,41 ± 1,42 ± 1,72 ± 2,02 ± 1,48
O n=7 n = 24 n = 32 n = 36 n = 32 n = 25
P Cheville (en cm) Moyenne 20,93 22,33 22,84 23,90 24,09 24,92
O Ecart-type ± 0,53 ± 1,02 ± 1,20 ± 1,37 ± 1,37 ± 1,24
M n=7 n = 24 n = 32 n = 36 n = 32 N = 25
E Bras (en cm) Moyenne 17,79 18,60 18,95 19,94 20,30 20,34
T Ecart-type ± 1,07 ± 0,98 ± 1,43 ± 1,82 ± 1,26 ± 1,67
R n=7 n = 24 n = 32 n = 36 n = 32 n = 25
Cuisse (en cm) Moyenne 36,14 38,08 39,81 41,28 42,13 42,54
I
Ecart-type ± 2,01 ± 2,17 ± 2,68 ± 4,05 ± 3,03 ± 3,14
Q
n=7 n = 24 n = 32 n = 36 n = 32 n = 25
U Mollet (en cm) Moyenne 24,5 26,15 27,33 28,26 28,61 29,52
E Ecart-type ± 1,29 ± 1,52 ± 1,66 ± 2,05 ± 2,53 ± 2,00
S n=7 n = 24 n = 32 n = 36 n = 32 n = 25
Moyenne 19,11 15,09 16,86 19,18 20,35 16
Somme des plis n=9 n = 28 n = 29 n = 40 n = 23 n = 23
Q cutanés (en mm) Ecart-type ± 8,58 ± 4,18 ± 5,76 ± 6,21 ± 7,97 ± 5,57
U
A Moyenne 6,84 8,05 8,27 7,99 8,83 8,01
L Flexibilité avant n=9 n = 29 n = 29 n = 38 n = 22 n = 19
I du tronc (en cm) Ecart-type ± 7,04 ± 5,05 ± 4,61 ± 5,80 ± 4,16 ± 4,03
T
Moyenne 15,83 17,14 18,94 20,22 24,68 24
E
Force de serrage n=9 n = 29 n = 31 n = 39 n = 25 n = 22
S desdoigts (en N) Ecart-type ± 2,36 ± 3,25 ± 4,19 ± 4,63 ± 5,96 ± 5,17
P
H Moyenne 27,17 31 31,28 33,82 34,25 36,60
Sargent-test n=6 n = 17 n = 25 n = 35 n = 24 n = 21
Y
(en cm) Ecart-type ± 4,92 ± 6,09 ± 4,52 ± 6,03 ± 5,99 ± 5,91
S
I Vitesse sur 10m Moyenne 2,11 2,15 2,05 1,96 1,90 1,91
Q (en sec) n=8 n = 25 n = 29 n = 35 n = 25 n = 17
U Ecart-type ± 0,26 ± 0,22 ± 0,18 ± 0,14 ± 0,11 ± 0,18
E
S
Vitesse sur 20m Moyenne 3,89 3,98 3,70 3,59 3,43 3,53
(en sec) n=8 n = 25 n = 29 n = 35 n = 25 n = 17
Ecart-type ± 0,25 ± 0,37 ± 0,30 ± 0,21 ± 0,18 ± 0,33
25
1.3. Le Poids :
MAXIMUM 34 40,5 44 50 59 53
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III. 1.3. Circonférences osseuses :
27
Tableau 6 : Le Genou : évolution de 11 ans à 16 ans
2) Le genou (en cm):
L’évolution de cet histogramme est analogue à celle des circonférences osseuses. Cependant on
peut noter une accélération de cette évolution entre 11 et 12 ans qui est de 1,58 cm. Il s’ensuit une
phase d’évolution constant. Ainsi, entre 12-13 ans elle est de 0,79 cm ; entre 13-14 ans elle est de
0,72 cm ; entre 14-15 ans elle est de 0,97 cm ; enfin entre 15-16 ans elle est de 0,81 cm.
28
Tableau 7 : La cheville : évolution de 11 ans à 16 ans
29
III. 1.4. Périmètres musculaires :
30
Tableau 9 : La cuisse : évolution de 11 ans à 16 ans
2) La cuisse (en cm):
C’est l’un des muscles les plus importants au football. L’évolution de son histogramme se fait
naturellement de façon très constante. Ainsi, entre 11-12 ans il y a la plus importante évolution qui
est de 1,94 cm ; cette évolution se poursuit et entre 12-13 ans le muscle évolue de 1,73 cm, entre
13-14 ans cette évolution est de 1,47 cm, elle est de 0, 85 cm entre 14-15 ans et enfin elle est de
0,41 cm dont la moins importante entre 15-16 ans.
MINIMUM 33 34 34,5 36 36 37
MAXIMUM 39 41 46 54 47 47,5
31
Tableau 10 : Le mollet : évolution de 11 ans à 16 ans
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III. 1.5. Somme des plis cutanés :
MINIMUM 11 8 9 12 9 9
MAXIMUM 35 23 33 41 36 30
33
III. 2. Qualités physiques (ou biomotrices) :
34
III. 2.2. Force de serrage des doigts :
Tableau 13 : Force de serrage des doigts : évolution de 11 ans à 16 ans
L’histogramme de ce test connaît trois (3) phases : la première avec une évolution constante entre
11 à 14ans ; la deuxième avec l’augmentation la plus importante entre 14 et 15 ans ; la troisième
phase avec une légère chute de l’histogramme entre
15 et 16 ans. Ainsi,
1. entre 11 à 12 ans l’évolution 1,31 N ; entre 12 et 13 ans de 1,8 N ; de 13 à 14 ans de 1,28 N
dont la première phase ;
2. pour la deuxième phase l’évolution est de 4,46 N d’où la plus importante entre 14 et 15 ans.
3. pour la troisième phase dont celle de la chute de l’histogramme la moyenne des 16 ans chute
de 0,68 N par rapport aux 16ans.
35
2.3. Détente verticale :
Tableau 14 : Détente verticale : évolution de 11 ans à 16 ans
L’évolution de l’histogramme de ce test connaît cinq (5) phases : trois (3) phases ascendantes et
deux (2) phases plus ou moins de stabilisation ;
1. Les 3 phases ascendantes se situent entre 11 à 12 ans, 13 à 14 ans et 15 à 16 ans. Leurs
évolutions sont respectivement de 3,83 cm dont la plus importante, de 2,54 cm entre 13-14
ans et de 2,35 cm entre 15-16 ans.
2. Pour les deux (2) phases plus ou moins de stabilisation elles se situent entre 12et 13 ans et
entre 14 et 15 ans. L’augmentation de leurs valeurs est importante et elles sont de 0,28 cm
entre 12 et 13 ans et de 0,43 cm entre 14 et 15 ans.
MINIMUM 20 19 22 21 26 23
MAXIMUM 35 41 40 48 47 45
36
3.4. Vitesse sur 10 m et sur 20 m :
Tableaux 15 et 16: La vitesse sur 10 m et sur 20 m : évolution de 11 ans à 16 ans
L’évolution des deux histogrammes est analogue ; elles sont constitues par trois (3) phases dont une
première ascendante, une deuxième phase descendante et une troisième et dernière phase
ascendante : la première phase se situe entre 11-12 ans ou on observe une perte de la vitesse de 0,04
sec aux 10 m et de 0,09 sec aux 20 m : la deuxième débute de 12 à 13 ans ou la vitesse s’améliore
de 0,28 sec aux 20 m et de 0,1 sec aux 10 m. Cette deuxième phase continue à s’améliorer entre 13
et 14 ans de 0,09 sec aux 10m et de 0,11 sec aux 20 m. Enfin cette deuxième phase poursuit sa
progression entre 14-15 ans et s’améliore de 0,16 sec aux 20 m et de 0,06 sec aux 10 m. Par ailleurs
entre 15-16 ans dont la troisième phase on note une légère perte de la vitesse des 16ans par rapport
aux 15 ans qui est de 0,01 sec aux 10 m et de 0,1 sec aux 20 m.
37
Tableau 16: Evolution de la vitesse sur 20m de 11 ans à 16 ans
38
III. 3. Caractéristiques physiques et morphologiques de 11 ans à 16 ans :
I.3.3. La cheville :
La moyenne des mesures de la cheville est de 22,33 cm avec un écart-type de ± 1,02, un minimum
de 21 cm et un maximum de 25,5 cm. La circonférence de la cheville évolue de 0,51 cm à 13 ans.
I.4. LES PERIMETRES MUSCULAIRES (en cm) :
I.4.1. Le bras (en cm) :
Concernant cette mesure, la moyenne est égale à 17,79 cm avec un écart-type de seulement ± 1,07
qui dénote une petite différence de mesure entre un minimum de 17 cm et un maximum de 19,5 cm
39
soit 2,5 cm. Par rapport à la moyenne des 12 ans celle des 11 ans est inférieure de 0,81 cm.
40
II.3. SARGENT-TEST (en cm) :
La hauteur moyenne de ce test est de 27,17 cm avec un écart-type de ± 4,92. Par rapport au
minimum elle a une valeur de 20 cm et le maximum est de 35 cm. Par ailleurs la moyenne de ce test
chez les 11 ans est inférieure aux autres. Elle évolue de 3,83 cm à
12 ans.
42
II.2. FORCE DE SERRAGE DES DOIGTS (en N) :
La moyenne des mesures de la force de serrage des doigts est égale à 17,14 N avec un écart-type de
± 3,25, un minimum de 11,5 N, un maximum de 22,5 N. Cette qualité à cet âge connaît une
évolution constante et par rapport à la moyenne des 13 ans il y a une différence de 1,8 N.
43
I.3. LES CIRCONFERENCES OSSEUSES (en cm) :
I.3.1. Le poignet (en cm):
La moyenne des mesures au niveau du poignet est égale à 13,70 cm chez les 13 ans avec un écart-
type ± 0,67, un minimum de 12,5 cm et un maximum de 15 cm. Sur l’histogramme des moyennes
du poignet, on note une évolution assez importante de 0,61 cm à 14 ans.
I.3.3. La cheville :
Sa moyenne est de 22,84 cm avec un écart-type de ± 1,20, un minimum de 21,5 cm et un maximum
de 25,5 cm. La moyenne des 13 ans évolue de 1,06 cm à 14 ans.
C’est l’âge qui compte le plus grand nombre de sujet au niveau des écoles de football donc ce qui a
fait qu’il y a eu plus de sujets à cet âge.
I.3.3. La cheville :
La moyenne de la cheville est égale à 23,90 cm avec un écart-type de ± 1,37 un minimum de 22 cm
et un maximum de 28,5 cm. On note une évolution de 0,19 cm de la moyenne de cette circonférence
d’où l’évolution la moins importante à 15 ans.
47
I.2. LE POIDS (en kgs):
La moyenne des poids est égale à 42,34 Kgs avec un écart – type de ± 6,34, un minimum de 29 kgs
et un maximum de 59 Kgs correspondant à une très grande instabilité pondérale à cet age. Par
rapport à la moyenne du poids de nos sujets à cet age le poids évolue de 3,15 Kgs à 16 ans.
I.3.3. La cheville :
La mesure moyenne de la cheville chez les 15 ans est égale à 24,09 cm, un écart-type de ± 1,37, un
minimum de 21 cm et un maximum de 26,5 cm. L’évolution est de 0,83 cm à 16 ans.
I.3.3. La cheville :
La moyenne des mesures de la cheville est égale à 24,94 cm avec un écart-type de ± 1,24, un
minimum de 22,5 cm et un maximum de 27,5 cm.
51
A l’inverse, la population des 14 ans (Minime) ou la dernière catégorie de préformation constitue le
plus grand nombre au niveau des Ecoles de Football d’où la population d’étude la plus importante
avec 44 sujets soit 24,58% de la population d’étude.
Par ailleurs avec les limites que connaît la procédure indirecte que nous avons eu à utiliser, nous
pouvons dire sans aucune prétention que ce mémoire constitue le 1er référentiel sur les qualités
physiques et morphologiques du jeune footballeur Sénégalais âgé de 11 à 16 ans.
Sur le même registre, ce profil peut permettre à l’Educateur de diagnostiquer les points forts
et les points faibles du jeune dont il a la responsabilité sportive de suivre ses progrès sur le plan
physique et anthropométrique afin éventuellement de l’orienter de façon efficace dans le choix du
poste où il devra jouer sur le terrain d’où l’essence même d’un travail de Préformation et de
Formation.
52
CONCLUSION :
Cette étude a été menée suivant 3 chapitres que sont la revue de littérature, la méthodologie, et
enfin la présentation, le commentaire et la discussion des résultats obtenus. Ces trois chapitres ont
servi à nous présenter le profil physique et morphologique du jeune footballeur âgé de 11 ans à 16
ans dans la région de Dakar au niveau des écoles de football. Parallèlement l’étude nous a aussi
permis de nous rendre compte de l’évolution de ces qualités durant cette période.
Ainsi donc ce travail peut servir de repère pour les Educateurs des structures de prise en
charge sportif de jeune footballeurs. . Le profil physique et morphologique qui a été dégagé dans ce
travail peut constituer à notre avis un référentiel fiable et une base de données sur dans le champ de
préformation et de formation mais aussi au niveau des écoles de football.
Par ailleurs il serait intéressant d’approfondir ce travail dans d’autres régions du pays afin de
le confronter à celui-ci pour voir s’il existe une différence significative par rapport à ce profil qui a
été dégagé et qui concerne la région de Dakar. Mieux encore cet élargissement permettrait d’avoir
un large éventail de ces qualités qui permettrait d’avoir une vue globale sur cette population dans
tout le Sénégal.
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BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages Généraux :
Fox, L.E et Mathews, K.D (1984). Bases physiologiques de l’activité physique. Paris :
Vigot, Montréal Decarie.
Katch, F.I., Mc Ardle, W.D., (1985). Nutrition, masse corporelle et activité physique.
Paris : édition vigot, PP. 71-87
Thill, E., Thomas, R., CAJA., (1999). Manuel de l’éducateur sportif 10eme édition, Paris:
édition vigot, PP. 182-183
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Mémoires et Dossiers :
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NOMS ET ÉCOLE DE TAILLE POIDS CIRCONF OSSEUSES CIRCONF MUSCULAIRES SOMME DES 4
FOOTBALL AGES (cm) (kgs) (en cm) (en cm) PLIS CUTANES (en mm) PLIS (en mm)
poignet genou cheville bras cuisse mollet biceps triceps Ss-scap sup-iliaque
poignet genou cheville bras cuisse mollet biceps triceps Ss-scap sup-iliaque