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DECEMBRE 2015
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
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Nous remercions chaleureusement tous ceux qui, de prêt ou de loin ont
participé à la conception et à la réalisation de ce précieux document
pédagogique, particulièrement M. Louis Thomas FAYE, formateur EPS à
l’académie de KOLDA.
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TABLE DES MATIERES
- AVANT-PROPOS …………………………………………………………………………................................ 4
- CONSIDERATIONS GENERALES ……………………………………………………………………………………… 5
- LOI D’ORIENTATION DE L’EDUCATION NATIONALEN° 71-036/PM.SGG/SI DU 3 JUIN 1971 .................... 8
- CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE N° 00042 DU 16 MAI 1973 (MEN-SEJS) RELATIVE A L’ENSEIGNEMENT
DES ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES DANS L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE, ELEMENTAIRE ET LES
CLASSESS DE TRANSITION ……………………………………………………………………………………………….................... 12
- ANNEXE DU DECRET RELATIF AUX ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES DANS L’ENSEIGNEMENT MOYEN
ET SECONDAIRE, GENERAL ET TECHNIQUE, AINSI QUE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ……………… 42
- CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE N° 00002 DU 20 JANVIER 1974 (MEN – SEJS) EN VUE DE
er
L’APPLICATION DU DECRET N° 73-896 DU 1 /10/73, RELATIF AUX ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES
DANS L’ENSEIGNEMENT MOYEN ET SECONDAIRE, GENERAL ET TECHNIQUE …………………………………. 80
- LETTRE CIRCULAIRE N° 75-020 DU 27 JANVIER 1975 DU SEJS CONCERNANT LES PRECISIONS APPORTEES
AUX FONCTIONS DE PROFESSEURS OU MAITRES D’EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE, CHARGES DE LA
COORDINATION ………………………………………………………………………………………………………………………………… 99
- EXTRAIT DE DECRET N° 79-1165 DU 20 DECEMBRE 1979, ABROGEANT LE DECRET N°72-861 DU 13
JUILLET 1972, PORTANT ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT ELEMENTAIRE (MEN) PRESENTATION DE
LA PARTIE QUI CONCERNE UNIQUEMENT LES ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES : ANNEXE 1 ….. 102
- LETTRE CIRCULAIRE N° 0363/SEJS/SEJS/DFC/DC DU 28 JANVIER 1980 PRECISANT LES FINALITES DE
L’INSPECTION PEDAGOGIQUE ……………………………………………………………………………………………………. 107
- COMMUNICATION SUR LA RENTREE SCOLAIRE 1983/1984 PORTANT RECOMMANDATIONS POUR
L’ORGANISATION ET LE SUIVI DE L’EPS …………………………………………………………………………………… 109
- ANNEXES………………………………………………………………………………………..………………………………………... 112
- LOI D’ORIENTATION 91 – 22 DU 16 FEVRIER 1991 ………………………………………………………………….. 113
- CHANGEMENTS APPORTES A LA GESTION DE L’EPS ………………………………………………………………. 115
- LA COORDINATION EN EPS …………………………………………………………………………………………………… 121
- PERSPECTIVES…………………………………………………………………………………………………………………………. 124
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AVANT PROPOS
Michel SERRES, faisant l’éloge du prof de gym, comme on appelle vulgairement les
enseignants d’EPS, nous sert de prétexte d’avant-propos.
Rien ne résiste à l’entrainement, dont l’ascèse répète des gestes peu naturels et rend
aisés les vertus de concentration (basket, saut en hauteur), de courage (rugby) ;
Il n’y a pas d’œuvre sans règle, quasi monastique, de l’emploi du temps, dont le
sportif de haut niveau tient compte (vie assujettie aux rythmes du corps, hygiène
stricte du sommeil et d’une alimentation sans drogue) ;
Le chercheur qui triche ou ment ne trouve ou n’invente, de même que le sauteur en
hauteur ne triche ni ne ment avec la pesanteur ;
Quelque activité à laquelle on se livre, le corps demeure le sujet de l’intuition, de la
mémoire, du savoir, du travail et, surtout de l’invention…
Dans un métier pourtant intellectuel nul ne m’a aidé comme l’ont fait mes profs de gym. A
eux, tout mon respect reconnaissant.
Le sport noble, celui des profs de gym, qui épanouit les corps et enseigne les vertus physiques
et morales, s’oppose à l’ignoble, celui de l’argent qui cultive les vices et diffuse le fascisme.
Les profs de gym deviennent alors les meilleurs éducateurs en politique et en évolution
humaine, à eux, notre respect reconnaissant ».
Michel SERRES
« Le Monde de l’Education » Numéro 570
27 juin 1998
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CONSIDERATIONS GENERALES
« Embrasser la carrière d’enseignant, c’est non seulement accepter d’accompagner des êtres
humains… » dans l’acquisition de savoirs, mais également instruire, former et éduquer des
jeunes que la société nous a confiés.
Instruire, c’est transmettre le capital de connaissances disponibles, alors qu’éduquer, c’est
éveiller aux valeurs, aux normes et à la culture de la société d’appartenance, conformément à
la loi d’orientation 91-22 du 16 février 1991 qui tend à «former des hommes et des femmes
capables de travailler efficacement à la construction du pays… à promouvoir le respect des
lois et des règles dans la vie sociale, en les améliorant dans le sens de la justice, de l’équité
et du respect mutuel… ».
Pour un tel sacerdoce, il est fondamental pour chaque pédagogue de se doter d’un instrument
de travail, une référence pédagogique, afin de ne pas verser dans le tâtonnement et
l’empirisme.
Ce référentiel est pour nous enseignants d’EPS le présent « recueil de textes réglementaires
relatifs à l’éducation physique et sportive», renfermant des Instructions Officielles
communément appelées (I.O.).
Ces I.O (publiées en 1973), même si elles semblent obsolètes, doivent être une sorte de
bréviaire car, « avant d’étudier un phénomène, il faut faire l’historique de ce dit
phénomène», selon le mot du professeur Cheikh Anta DIOP.
En tout cas, elles reconnaissent l’EPS comme discipline d’enseignement, en fixant notamment
son statut, le volume horaire hebdomadaire et les grandes orientations du sport scolaire.
En réalité, elles émanent des I.O de la France, qui elles-mêmes, depuis 1967 ont mis un terme
à la guerre des méthodes et marqué dès lors le cheminement du sport comme seul moyen de
l’EPS, implantant définitivement « la méthode sportive » de Maurice BAQUET.
Pour lui, « le sport a des vertus, mais des vertus qui s’enseignent… Ces vertus éducatives, le
sport le tient parce qu’il permet de développer par les actes et l’exemple une morale,
optique de socialisation ».
Le Sénégal, dans sa politique éducative a mis en place ce recueil de textes, comportant des
orientations et faisant office de programme, de l’élémentaire au moyen et secondaire, pour
mieux accompagner les enseignants du primaire et les enseignants d’EPS en particulier. Un
programme est justement « un énonce de contenus disciplinaires, en terme de connaissances
et des compétences à acquérir », selon la charte des programmes français de Novembre
1991.
Pour Jacqueline MERSENACH, dans évaluation formative en EPS dans les collèges, « les
contenus d’enseignement sont des conditions à intérioriser par l’élève, qui permettent
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l’élaboration d’actions nouvelles, elles-mêmes corrélatives des transformations de l’activité
corporelle », tandis que PERRENOUD définie la compétence comme « une capacité d’agir
efficacement dans un type de situation, capacité qui s’appuie sur des connaissances, mais ne
s’y réduit pas ».
De l’entrée par les contenus à l’approche par les compétences (APC), en passant par la
pédagogie par les objectifs (PPO), l’élève a toujours été la préoccupation des pédagogues, à
travers des programmes et des approches constamment renouvelés.
Ce souci de renouvellement n’a guère épargné nos IO et l’appartenance administrative des
enseignants d’EPS qui, du ministère de la jeunesse et des sports ont atterri finalement au
ministère de l’éducation nationale, par transfert budgétaire. Hélas, ces enseignants restent
toujours confinés dans le « cadre » du ministère des sports, baignant alors dans l’hybride.
D’ailleurs, la gestion de l’EPS dans les différents ordres d’enseignement pose un réel
problème :
- au préscolaire et à l’élémentaire, les cours sont à la charge des instituteurs qui, pour la
plus part, ne bénéficient pas de formation pour ce type d’activités, durant leur cursus,
- au moyen secondaire, un personnel spécialisé composé de vacataires, professeurs
contractuels, maitres et professeurs d’EPS assurent les enseignements apprentissages.
Ce personnel, sans formation initiale pour beaucoup d’entre eux, loin de couvrir les besoins
des établissements publics, est presque inexistant dans le privé.
Contrairement à la France, l’EPS a souvent changé de ministère de tutelle, certes, mais, avec
des options très claires :
Ministère Instruction publique, des beaux-arts et des Cultes (1880)
Ministère de la guerre (1910)
Ministère de l’hygiène et de la prévoyance sociale (1920)
Ministère de l’instruction publique (1922)
Ministère de la sante publique (1932)
Ministère de l’Education Nationale (?)
Ministère de la Jeunesse et des Sports (1963)
Ministère du Temps Libre (1974)
Ministère de la Qualité de la Vie (1976)
Ministère de la Jeunesse et des Sports (1978)
Ministère de l’Education Nationale (décret du 28 mai 1981).
Dans cette production, nous avons tenu à restituer les I.O dans leur version originelle avant de
proposer en annexe les différents changements qui sont intervenus dans le cadre de la
gestion de l’EPS.
En tout cas les collègues doivent revisiter ces écrits pour être mieux outillés et d’envisager des
perspectives pédagogiques.
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En réalité, l’enseignant doit se remettre perpétuellement en cause et se mettre en phase
avec les programmes, car l’enseignement est un métier, or un métier s’apprend pour
minimiser les errements.
D’ailleurs, Mariama BA, dans une si longue lettre nous le rappelle lorsqu’elle écrit : « notre
métier, tout comme celui du médecin n’admet pas l’erreur. On ne badine pas avec la vie… La
vie, c’est à la fois le corps et l’esprit ; déformer une âme est aussi sacrilège qu’un
assassinat ».
Tahibe DIAHAM
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REPUBLIQUE DU SENEGAL N° 71 – 036 / PM.S.GG.S
3 juin 1971
LOI D’ORIENTATION
DE L’EDUCATION NATIONALE
TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
L’égalité des citoyens dans la diversité des origines et des croyances fait, de
la liberté et de la tolérance, les traits essentiels de l’Education Nationale. Elle en
fonde aussi la laïcité.
Elle intègre les valeurs de civilisation universelle et s’inscrit dans les grands
courants du monde moderne. Par cela, elle développe l’esprit de coopération et de
paix entre les hommes.
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ARTICLE 4 : L’Education Nationale sénégalaise est permanente. Elle donne à tous
les citoyens la possibilité de s’informer et de se former dans tous les secteurs de la
vie active pour une amélioration des connaissances en vue de la promotion
sociale.
ARTICLE 5 : Les objectifs définis ci-dessus procèdent d’une double option pour
une éducation de masse et une formation de producteurs et de cadres qualifiés. A
tous les nouveaux, il s’agit de faire acquérir la capacité de transformer le milieu et
la société.
TITRE II
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TITRE III
ARTICLE 8 : L’enseignement est à des niveaux différents, fixés ainsi qu’il suit
selon l’âge et le niveau de connaissances recherché :
- Education préscolaire
- Enseignement élémentaire
- Enseignement moyen
- Enseignement secondaire
- Enseignement supérieur.
ARTICLE 9 : L’éducation préscolaire prépare à la vie scolaire, par des méthodes
d’éducation appropriées, les jeunes enfants qui n’ont pas encore atteint l’âge de la
scolarité élémentaire.
Abdou DIOUF
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REPUBLIQUE DU SENEGAL
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MINISTERE DE L’EDUCATION N° 00042
NATIONALE Dakar, le 16 mai 1973
-------------
SECRETARIAT D’ETAT A LA JEUNESSE
ET AUX SPORTS
Le Ministre de l’Education
Nationale
I- RAPPEL DU PROCEDE
Dans la classe, les élèves sont divisés, en équipes de six. Les équipes
groupées par trois, constituent des unités de travail (18 élèves).
Chaque sport est pratiqué sous forme de tournois entre les 3 équipes
d’une même unité.
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Un tournoi dure 45 minutes. Une période de 15 minutes est réservée
pour le déroulement de chaque rencontre.
- 12 minutes de jeu
- 3 minutes pour la mise en place des officiels, l’échauffement et le repos des
équipes avant la rencontre suivante.
Le décompte des points pour le classement se fait comme suit :
- 3 points à l’équipe vainqueur
- 2 points en cas d’égalité
- 1 point en cas d’abandon d’un ou plusieurs joueurs.
III- INSTRUCTIONS RELATIVES AU LIEU DE TRAVAIL
Le tout peut être regroupé sur une seule surface ayant la forme d’un
terrain rond (voir ci-après).
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AMENAGEMENT DE L’ESPACE
DESTINE AUX ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES
DANS L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
LE TERRAIN ROND
40 m
20 m
10 m 10 m
10 m
20 m
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Aménagement du rectangle pour le football
et le hand-ball à 6
(Un terrain mixte)
6m
6m
20 m
3m
40 m
(3 terrains)
12 m 12 m 12 m
20 m
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AMENAGEMENT DU TERRAIN POUR L’ATHLETISME
(5 ateliers – 7 spécialités)
Départ course
obstacle
ARRIVEE
30 m
Longueur
Triple saut
50 m
Fosse
HAUTEUR
ARRIVEE
Courses
Endurance
relais
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COMMENT UTILISE LE TERRAIN ROND ?
Si vous disposez……………………………………………………………………… Vous pouvez pratiquer simultanément :
- De la piste circulaire Endurance, vitesse, obstacles
- Du rectangle tracé Relais, vitesse, obstacles
Endurance, longueur, triple saut
- De la piste circulaire
Relais, longueur, triple saut
- Du rectangle tracé
Endurance, vitesse, obstacles, hauteur
- De la fosse centrale
Relais, vitesse, obstacles, hauteur
Endurance, longueur, longueur, triple saut
Endurance, longueur, triple saut, triple saut
- De la piste circulaire Relais, longueur, longueur, triple saut
- De buts de football – handball Endurance, vitesse, obstacles, hauteur, triple saut
- De la fosse centrale Relais, vitesse, obstacles, hauteur, longueur
- De la fosse latérale Endurance, vitesse, obstacles, hauteur, triple saut
Relais, vitesse, obstacles, hauteur, triple saut
Relais, longueur, triple saut, triple saut
Endurance, foot-ball, hauteur, longueur
Endurance, foot-ball, hauteur, triple saut
- De la piste circulaire Relais, foot-ball, hauteur, longueur
- D’un de deux ou de trois terrains de basket Endurance, hand ball, hauteur, saut
- De la fosse centrale Endurance, hand ball, hauteur, triple saut
- De la fosse latérale Relais, hand ball, hauteur, longueur
Relais, hand ball, hauteur, triple saut
Relais, foot ball, hauteur, triple saut
Endurance, hauteur, hauteur, basket
Endurance, hauteur, triple saut, basket
Relais, hauteur, longueur, basket
Relais, hauteur, triple saut, basket
- De la piste circulaire Endurance, hauteur, longueur, basket, basket
- D’un, de deux ou de trois terrains de basket Endurance, hauteur, triple saut, basket
- De la fosse centrale Relais, hauteur, longueur, basket, basket,
- De la fosse latérale Relais, hauteur, triple saut, basket, basket
Endurance, hauteur, triple saut, basket, basket, basket
Endurance, hauteur, triple saut, basket, basket, basket
Relais, hauteur, longueur, basket, basket, basket
Relais, hauteur, triple saut, basket, basket, basket
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FEUILLE DE RESULTAT DE TOURNOI
2ème match :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42
Rouge 0123
43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60
vert 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 0123
43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60
3ème match :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42
Jaune 0123
43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60
vert 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 0123
43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60
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TOURNOI DE COURSE D’ENDURANCE
N
V1
RRRRRR
V2
W V3 V6 V5 E
V4
JJJJJJ S
Matériel nécessaire :
- Dossards numérotés de 1 à 6 : 6 rouges, 6 jaunes, 6 verts ;
- Deux fanions ;
- Un claquoir ;
- Une planchette avec feuille de résultat ;
- Un crayon.
Déroulement du tournoi :
Un tournoi comprend trois rencontres.
Une rencontre oppose sur quatre tours de piste circulaire soit : 150 m X 4 = 600 mètres,
deux équipes pendant que la troisième remplit les fonctions d’officiels.
Exemple : l’équipe rouge joue contre l’équipe jaune, l’équipe verte est officielle.
Les deux équipes complètes de six élèves partent de deux points diamétralement opposés, les
rouges en N, les jaunes en S.
L’équipe vainqueur est celle qui franchit la première au complet sa ligne d’arrivée après les
quatre tours de piste (le jugement se fait sur le dernier arrivé.)
Attention : Après la course, demander aux élèves de se regrouper et de marcher lentement
pendant quatre tours afin de récupérer. La deuxième rencontre ne commence que 15 minutes
après le départ de la première.
Décompte des points de chaque rencontre
3 points à l’équipe vainqueur
2 points en cas d’égalité
1 point à l’équipe vaincue
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0 point en cas d’abandon d’un ou de plusieurs joueurs.
Résultat du tournoi
Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes au cours des
deux rencontres.
Rôle des officiels (dans l’exemple ci-dessus)
V1, le capitaine, organise la rencontre et tient la feuille de résultats (voir pages A5
et 25).s
V6, le capitaine adjoint, donne le départ (starter) et juge l’arrivée.
V2, V3, V4 et V5 sont respectivement jugés aux points N, W, S, E
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LE TOURNOI DE COURSE DE RELAIS
R1–J1–V1
R5–J5–V5
R2–J2–V2
R4–J4–V4
R3–J3–V3
Matériel nécessaire :
Déroulement du tournoi :
L’équipe vainqueur est celle qui franchit la première au complet sa ligne d’arrivée
après les quatre tours de piste (le jugement se fait sur le dernier arrivé).
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Attention : après la course, demander aux élèves de se regrouper et de marcher
lentement pendant quatre tours afin de récupérer. La deuxième rencontre ne
commence que 15 mn après le départ de la première.
Décompte des points de chaque rencontre
3 points à l’équipe vainqueur
2 points en cas d’égalité
1 point à l’équipe vaincue
0 point en cas d’abandon d’un ou de plusieurs joueurs.
Résultat du tournoi
Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes au cours des
deux rencontres.
Rôle des officiels
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LE TOURNOI DE COURSE DE VITESSE
V1
V2
V3
A
D
R R J
E J
R R
30 m P R J
I V6
A J R
V
E R R J
E T J R
N
V4 1ère 2ème
V5 S S
E E
R R
I I
E E
Matériel nécessaire
Déroulement du tournoi
L’ordre des courses est le suivant : 1ère série, 2ème série, finale des vainqueurs (elle
réunit les trois premiers de chaque série) ; finale des vaincus (elle réunit les trois
derniers de chaque série).
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Le 5ème marque 8 points le 5ème marque 2 points
Le 6ème marque 7 points le 6ème marque 1 point
L’équipe vainqueur est celle qui totalise le plus grand nombre de points. Elle
marque 3 points pour cette rencontre. En cas d’égalité au total des points, les
équipes marquent chacune 2 points.
Résultat du tournoi
Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes au cours
des deux rencontres.
Sur la ligne des rouges, V1 barre les douze premiers points (place de 1er), puis les
onze points suivants (place de 2è). Sur la ligne des jaunes, il barre les dix premiers
points (place de 3è) et ainsi de suite.
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LE TOURNOI DE COURSE D’OBSTACLE
2ème 1ère
S S
E E
R R
I I V5
E E
8 14 20 V4
A
D
R R R
E
J J R
P
R R I
A
J J V
R
R R
T E
J J
V1E
V2
V3
Matériel nécessaire
- Dossards numérotés de 1 à 6 : 6 rouges, 6 jaunes, 6 verts
- Un claquoir
- Une planchette avec feuille de résultat
- Un crayon
- Trois séries d’obstacles (bancs, haies, etc…)
Déroulement du tournoi
Un tournoi comprend trois rencontres.
Une rencontre oppose sur une distance de 30 m, avec trois obstacles distants
respectivement du départ de 8 m, 14 m, et 20 m deux équipes pendant que la
troisième remplit les fonctions d’officiels.
Les capitaines désignent les trois équipiers qui vont disputer chacune des deux
séries.
L’ordre des courses est le suivant : 1ère série, 2ème série, finale des vainqueurs (elle
réunit les trois premiers de chaque série), finale des vaincus (elle réunit les trois
derniers de chaque série).
Page 25
L’équipe vainqueur est celle qui totalise le plus grand nombre de points. Elle
marque 3 points pour cette rencontre. En cas d’égalité au total des points, les
équipes marquent chacune 2 points.
L’équipe vaincue marque 1 point.
Résultat du tournoi
Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes au cours de
chacune des deux rencontres.
Sur la ligne des rouges, V1 barre les douze premiers points (place de 1er), puis les
onze points suivants (place de 2ème). Sur la ligne des jaunes, il barre les dix
premiers points (place de 3ème) et ainsi de suite.
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LE TOURNOI DE SAUT EN HAUTEUR
JJJJJ
RRRRR
V2 V6 V1
V3 V4
V5
F G
A B
Matériel nécessaire :
- Dossards numérotés de 1 à 6 : 6 rouges, 6 jaunes, 6 verts ;
- Deux poteaux de saut
- Un élastique
- Une planchette avec une feuille de résultat
- Un crayon.
Déroulement du tournoi
Un tournoi comprend trois rencontres.
Une rencontre oppose, sur une montée progressive de l’élastique, deux équipes
pendant que la troisième remplit les fonctions d’officiels.
Exemple : équipe rouge contre équipe jaune, équipe verte “officielle“. Chaque
joueur a au maximum deux essais pour franchir sans le toucher, un élastique qui
est monté six fois au cours de la rencontre.
Nota : le maître peut, en fonction de la valeur des élèves et de leur progression,
intervenir sur le choix des hauteurs à franchir. Après chaque essai, le joueur va se
placer à droite ou à gauche, suivant le résultat de son saut.
Décompte des points de chaque rencontre
Chaque essai réussi donne un point à chacun des joueurs.
Le total des points obtenus par tous les équipiers, détermine le résultat de la
rencontre.
L’équipe vainqueur marque 3 points.
En cas d’égalité, chacune des équipes marque 2 points.
L’équipe vaincue marque 1 point.
Page 27
Résultat du tournoi
Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes au cours des
deux rencontres.
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LE TOURNOI DE SAUT EN LONGUEUR
N A B S
Saut manqué
Saut manqué
H
I V1 V3
RRRRRR Course d’élan
J J J J J J V6
Saut réussi V2 V5
Matériel nécessaire : W
Déroulement du tournoi
Page 29
Résultat du tournoi
Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes, au cours
des deux rencontres.
Page 30
LE TOURNOI DE TRIPLE SAUT
A B
N S
Saut
H
I V1
V3
RRRRRR
V6
JJJJJJ V1
Saut réussi V4 V5
V2
Matériel nécessaire
Déroulement du tournoi
Une rencontre oppose, sur un éloignement progressif d’un élastique ; deux camps,
pendant que le troisième remplit les fonctions d’officiels.
Page 31
Décompte des points de chaque rencontre
Chaque essai réussi donne un point à chacun des joueurs, le total des points
obtenus par tous les équipiers, détermine le résultat de la rencontre.
Résultat du tournoi
Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes, au cours
des deux rencontres.
V1, le capitaine, organise la rencontre, déplace l’élastique, juge la validité des sauts
Un essai est reconnu valable :
1- Si le sauteur n’a pas “mordu“,
2- Si le sauteur, prenant son appel d’un pied, retombe sur ce pied, fait un
troisième saut en retombant sur le pied opposé et effectue un troisième saut
en chutant au-delà de l’élastique sans le toucher.
V6, le capitaine-adjoint, donne le signal de départ de chaque saut
V2, remplit la feuille de résultat
V3, V4 maintiennent l’élastique
V5, aplanit la fosse
Page 32
LE TOURNOI DE FOOT BALL
F 6m D 6m G
J C H
Matériel nécessaire
Déroulement du tournoi
Une rencontre oppose en deux mi-temps de six minutes, deux équipes pendant que
la troisième remplit les fonctions d’officiels.
Exemple : l’équipe rouge joue contre l’équipe jaune, l’équipe verte est officielle.
Résultat du tournoi
Il est donné par l’addition des points obtenus par des équipes au cours des deux
rencontres.
Page 33
Rôle des officiels
V1, le capitaine, définit les tâches de chacun
V6, le capitaine adjoint, arbitre la rencontre
V2, tient la feuille de résultat
V3, tient le chronomètre et est responsable du temps de jeu
V4 et V5 remplissent les fonctions de juges de touches.
Notions d’arbitrage à faire acquérir progressivement
Indiquer les limites du terrain, la zone des 6 m, expliquer l’engagement au début
de chaque mi-temps et après un but marqué (le ballon est placé au centre du
terrain, les joueurs adverses se trouvent dans leur camp à 3 m de la ligne médiane,
le ballon est frappé vers l’avant).
Dire comment se font les remises en jeu de la ligne de touche (la balle est tenue à
deux mains au-dessus de la tête, les deux pieds restent en appui au sol).
Parler des rentrées en jeu après balle sortie en ligne de fond (le renvoi de la balle
par le gardien se fait toujours à la main).
Ne permettre aucun accrochage ni geste dangereux envers l’adversaire. Utiliser le
système de prison (lorsqu’un joueur est responsable de cette faute, l’arbitre le fait
sortir du terrain et ne lui permet pas d’y revenir avant qu’un autre joueur fautif
n’ait pris sa place).
La remise en jeu est faite par coup franc indirect à l’endroit où la faute a été
commise.
Le joueur qui tire le coup franc ne peut marquer un but directement (la balle doit
être obligatoirement touchée par un autre joueur partenaire ou adversaire). En cas
de faute grave dans la zone des 6 m, l’arbitre peut accorder un pénalty à 7 m.
respecter progressivement le code de jeu dans son ensemble.
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LE TOURNOI DE HAND BALL
F D G
I C
I C H
Matériel nécessaire :
Déroulement du tournoi
Résultat de tournoi
Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes, au cours
des deux rencontres.
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Rôle des officiels
V1, le capitaine, définit les tâches de chacun
V6, le capitaine-adjoint, et V5 dirigent la rencontre
V2, tient la feuille de résultat
V3, tient le chronomètre et est responsable du temps de jeu
V4, est responsable du tableau de marque et indique le score.
Notions d’arbitrage à faire acquérir progressivement
Indiquer les limites du terrain et les limites de la surface de but (zone interdite à
tout joueur, sauf au gardien de but).
Expliquer l’engagement du début de chaque mi-temps et après un but marqué. (il
se fait au niveau de la ligne médiane, les joueurs adverses se trouvent dans leur
camp à trois mètres).
Dire comment se font les remises en jeu après sortie en touche. (Le ballon est
remis en jeu de l’endroit où il est sorti. L’exécution se fait à deux mains, balle tenue
au-dessus de la tête, les deux pieds en appui au sol).
Montrer comment se font les renvois du gardien lorsque le ballon est sorti derrière
la ligne de fond. (Ils sont obligatoirement exécutés par le gardien à l’intérieur de la
surface de but).
Ne permettre aucun accrochage.
Utiliser le système de la prison. (Lorsqu’un joueur est responsable de cette faute,
l’arbitre le fait sortir du terrain et ne lui permet pas de revenir en jeu avant qu’un
autre joueur fautif n’ait pris sa place).
Siffler les grosses fautes de marcher.
Ne pas tolérer les reprises de dribble.
Respecter progressivement le code de jeu dans son ensemble.
Page 36
LE TOURNOI DE BASKET BALL
Matériel nécessaire
Déroulement du tournoi
Une rencontre oppose en deux mi-temps de six minutes deux équipes, pendant que
la troisième remplit les fonctions d’officiels.
Exemple : l’équipe rouge joue contre l’équipe jaune, l’équipe verte est officielle.
Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes au cours des
deux rencontres.
Page 37
Rôle des officiels
V1, le capitaine, définit les tâches de chacun
V6, le capitaine-adjoint, et V5 dirigent la rencontre
V2, tient la feuille de résultat
V3, tient le chronomètre et est responsable du temps de jeu
V4, est responsable du tableau de marque et indique le score.
Dire comment se font les remises en jeu. Lorsqu’il y a sortie. C’est l’arbitre lui-
même qui va chercher le ballon et le remet au joueur bénéficiaire de la remise en
jeu.
Ne permettre aucun contact.
Utiliser le système de la prison. (Lorsqu’un joueur est responsable d’un contact,
l’arbitre le fait sortir du terrain et ne lui permet pas de revenir en jeu avant qu’un
autre joueur fautif n’ait pris sa place.
Siffler les marcher les plus importants. (Eviter de courir avec le ballon en main)
Ne pas tolérer les reprises de dribble. (Recommencer à dribler après avoir déjà
dribblé)
Respecter progressivement le code du jeu dans son ensemble.
Page 38
REPUBLIQUE DU SENEGAL
-------------
SECRETARIAT D’ETAT A LA
JEUNESSE ET AUX SPORTS
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
DECRETE
Page 39
- La pratique et la préparation de la compétition afin de maintenir au plus haut
niveau l’élite sportive scolaire qui s’est dégagée au cours des années
précédentes.
- La pratique optionnelle des sports les plus courants facteurs de détente,
d’équilibre et de préparation aux loisirs futurs de la vie professionnelle.
Article 5 : l’enseignement des activités physiques et sportives dans ces trois
niveaux d’enseignement est assuré par les enseignants d’éducation physique et
sportive.
Page 40
des Sports sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent
décret qui sera publié avec ses annexes au journal officiel.
Abdou DIOUF
Le Ministre de l’Enseignement
Supérieur
Ousmane CAMARA
Ousmane CAMARA
Joseph MATHIAM
Page 41
Page 42
I- ORGANISATION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT
NIVEAUX HORAIRES
(1) Cette programmation ne sera adoptée qu’au cas où les quatre heures
hebdomadaires seront effectivement prévues à l’emploi du temps.
Cas particulier :
ETABLISSEMENTS HORAIRES
Page 43
C’est pourquoi, compte tenu du personnel enseignant disponible au sein des
établissements les priorités suivantes seront respectées pour la programmation des
séances :
- En premier lieu : 2 séances courtes
- En second lieu : une troisième séance courte sera ajoutée aux 2
précédentes
- En troisième lieu : 2 séances courtes et une séance longue regroupant les
élèves volontaires de plusieurs classes, si possible d’un même niveau.
Cette séance aura un caractère obligatoire pour les élèves qui auront choisi d’y
participer en début d’année scolaire.
Page 44
- Le professeur ou maître accompagne toujours les élèves dans leurs
établissements ;
- Toute programmation dérogeant aux règles habituelles est soumise pour
examen et accord préalable eu chef du service régional de la Jeunesse et des
Sports.
Page 45
Ainsi, le maître pourra prévoir un sport collectif étudié et pratiqué en priorité
et un deuxième de remplacement.
Pour les sports individuels et notamment l’athlétisme, toutes les épreuves de
base sont travaillées, mais une ou deux, feront l’objet d’une attention plus
particulière. Nous entendons par épreuve de base : le lancer de poids, le lancer de
balle à distance, le saut en hauteur, en longueur, le triple saut, la course de
vitesse, la course de résistance et d’endurance.
2-2- La composition de la séance : la séance comprend :
- Une mise en train,
- Une partie principale,
- Un retour au calme.
Chacune de ces parties concourt à servir le thème choisi dans la séance
- La mise en train : elle doit préparer réellement à la partie principale.
Tout en servant l’objectif technique principal, elle contribue à la formation
générale. C’est donc beaucoup plus qu’un simple « échauffement ».
Les buts poursuivis sont :
- La préparation psychologique : éveil de l’attention
- La préparation psychologique
- La préparation musculaire et motrice
Exemple : si le thème de la séance est le lancer de poids, la mise en train pourrait
comprendre : (séance de 50 minutes).
- Des exercices de dérouillement, course, assouplissements combinés avec
quelques exercices d’attention.
- Des exercices visant à solliciter et développer globalement les trois qualités
requises pour le lancer de poids : vitesse, détente, force.
- Quelques lancers sous forme globale
- Quelques exercices-clefs préparatoires aux gestes techniques.
La partie principale :
Les effets visés sont les suivants :
- Enrichissement technique : axé non pas sur un geste idéal, mais sur une
bonne exécution globale.
- Amélioration psychologique : par l’exécution d’une quantité de travail
bien dosée ;
- Action sur personnalité : par l’amélioration des qualités de caractère et
des rapports avec autrui.
Page 46
- Constatation d’une insuffisance psychologique : exercice de musculation et
de renforcement, selon la carence décelée (démonstration suivie de quelques
exécutions rapides)
- Exécution du nombre le plus élevé possible de lancers en un temps donné et
selon des normes fixées
Le retour au calme :
3- La séance longue :
Ces séances permettent plus particulièrement la mise en application des
acquisitions réalisées pendant les séances courtes. Dans la mesure où elles
permettent un regroupement différent des élèves, en fonction de leurs goûts, et
de leurs possibilités physiques, ces séances se doivent d’être particulièrement
efficaces.
Chaque fois que possible, plusieurs ateliers seront constitués et animés par
des maîtres choisis en fonction de leur spécialité.
Page 47
- Groupes de valeur homogène
- Groupes de valeur égale.
La période moderne et notamment l’utilisation de la compétition sportive,
comme motivation de l’enseignement doit inciter le professeur ou le maître à
constituer des groupes de force égale.
Ces groupes sont eux-mêmes subdivisés en « clubs » en « équipes ».
Cette formule est la seule qui permet l’organisation de confrontations
nombreuses au cours de l’année (championnat inter-club à l’intérieur du groupe-
championnat intergroupe – championnat des 2è, des 3è de chaque groupe etc…)
Dans chaque groupe, des « clubs » sont créés dont le nombre varie selon les
sports choisis. Chaque club possède un arbitre, un marqueur-chronométreur, un
chef ou représentant du groupe et son adjoint etc…
Il nous paraît souhaitable qu’en sport collectif, chaque club puisse pratiquer
dans l’année scolaire ; un sport de « main », un sport de « pied ».
Exemple :
- basket et football (à 5 ou 6)
- handball et rugby (à 7)
Page 48
Ces trois notions sont étroitement liées et doivent servir constamment de
critère pour l’évolution de l’enseignement dispensé.
Page 49
Cette conception s’oppose à celle très souvent dénoncée, qui consiste pour le
maître à multiplier les explications techniques alors que la quantité de travail
fournie par les élèves est insuffisante.
Elle se justifie également dans le cadre du choix qui a été effectué et qui
fait du sport la motivation de l’enseignement.
DANS LE CADRE D’UNE PERSPECTIVE PLUS LOINTAINE
Elle vise à établir une transition plus souple entre la vie sportive de
l’élève et celle de l’adulte.
L’enseignant n’oubliera pas que c’est à l’école que les jeunes gens
prennent goût à la pratique sportive. Il dépend de lui que celle-ci soit
poursuivie à l’occasion des loisirs et des activités extra-professionnelles de
l’âge adulte.
Page 50
4- Le programme d’établissement tient compte du calendrier de l’UASSU.
Il est en effet aussi important de former des futurs dirigeants que des
joueurs.
II- PROGRAMMES
PREMIERE PARTIE
CONSIDERATIONS PRELIMINAIRES
Page 51
CHAPITRE I
CLASSIFICATION DES EXERCICES PHYSIQUES SELON LEURS EFFETS ESSENTIELS
Page 52
Les moyens qui répondent le mieux à ces objectifs sont :
a) LES SPORTS INDIVIDUELS : athlétisme, natation.
Ici, une attention toute particulière est accordée à l’athlétisme où les
obstacles sont normalisés et permettent à l’élève de mesurer ses progrès par
rapport aux autres. Cette activité doit être considérée comme la matière de
base de l’enseignement.
La natation est également pratiquée, chaque fois que possible.
Ils mettent l’enfant dans une ambiance de compétition et le préparent ainsi à des
formes de jeux plus élaborés.
Le comportement de l’élève pendant le jeu permettra au maître une approche plus
vraie de son caractère.
Il pourra ainsi agir avec un maximum d’efficacité et corriger les erreurs et les
excès.
Page 53
- Devoirs envers le partenaire
- Acceptation de la décision du directeur de jeu
- Respect de la règle de jeu.
- L’application le plus rapidement possible des principes d’autodiscipline
- Participation aux tâches matérielles
- Arbitrage – marquage – chronométrage
- Organisation des rencontres etc…
A aucun moment l’élève ne devra perdre de vue, (le maître y veillera) que la
véritable pratique du sport collectif est impossible tant que l’on n’est pas capable de
dominer la défaite comme la victoire.
Les principaux sports collectifs pratiqués en milieu scolaire sont :
- Le football, le handball, le basketball, le rugby, le volley pour les jeunes
gens
- Le basketball, le handball le volleyball pour les jeunes filles
CHAPITRE II
REPARTITION DES ACTIVITES AUX COURS DE LA SCOLARITE
Page 54
IIème PARTIE
CHAPITRE 1
ACTIVITES VISANT PLUS PARTICULIEREMENT LA MAITRISE DU CORPS
SECTION 1
Enseignement moyen
A- Exercices préparatoires :
Ils regroupent les éléments de la gymnastique analytique que
l’expérience a retenus comme les plus efficaces pour assurer la construction
corporelle.
Ils comprennent :
Page 55
1°)- la gymnastique sportive :
Elle participe à l’éducation du sens esthétique et contribue à faire
acquérir le sens de la correction et l’aisance motrice.
Page 56
- Les appuis
- Les suspensions
- Les balances
- Les cheminements
- Les établissements simples
- Les élans avec et sans tremplin
- Les franchissements simples avec appui
- Les chutes stabilisées
- L’initiation au grimper de corde (bras et jambes)
2°) Danse et activités d’expression :
b) La danse
Elle ne peut être enseignée avec efficacité que si elle fait l’objet d’un
nombre suffisant de séances.
Elle doit être considérée sous son aspect éducatif davantage que sous
l’optique du spectacle.
Elle utilise :
- des exercices de positions et de déplacements simples, de forme globale et
spontanée.
- Des enchainements musicaux adaptés à l’âge des élèves
- L’initiation à l’étude du mouvement dans ses rapports avec la compréhension
musicale
- Les notions d’accents
- Les notions de structuration des rythmes
- Les notions de polyrythmie.
Page 57
A- EXERCICES PREPARATOIRES :
Exemples :
Appuis passagers :
- Roulade avant élevée
- Roulade relevée à la station écartée
- Initiation aux voltes latérales (roue, rondade).
Equilibres :
- Appuis tendu renversé passager etc…
Le choix des exercices se fait par référence aux niveaux définis pour :
- Les épreuves physiques du brevet d’études du 1er cycle ou les examens de fin
de l’enseignement moyen
- Les degrés correspondant aux brevets définis par l’UASSU et la fédération
sénégalaise de gymnastique.
b) Agrès :
compléter les exercices étudiés les années précédentes par :
Page 58
- Etablissements élémentaires
- Tours de l’appui à l’appui
- Exercices au siège dorsal
- Sorties simples.
2°) DANSE
Un travail plus systématique doit permettre aux élèves d’étudier plus finement les
rapports du mouvement et de l’expression.
Comme pour la période précédente, les danses folkloriques peuvent faire l’objet de
séances spéciales ou être incorporées judicieusement dans des séances à thème
principal différent. Elles peuvent alors servir soit de mise en train, soit de dérivatif,
soit même de retour au calme (selon leur caractère propres et la nature de la
séance).
SECTION 2
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET SUPERIEUR
Page 59
1ère année
A- EXERCICES PREPARATOIRES
Ils ne font pas l’objet de séances particulières mais sont systématiquement
adaptés aux différentes disciplines sportives enseignées. Pratiqués dans le
but de renforcer les éléments anatomophysiologiques nécessaires au meilleur
accomplissement d’un geste ou d’une activité sportive, ils sont de ce fait
motivés.
- Equilibre :
- Appui tendu renversé : position marquée.
- Appuis passagers :
- Initiation à la volte avant sur les mains (appel d’un pied)
- Initiation à la volte avant sur la tête (bascule)
b) Agrès :
Page 60
- Rebonds, fouettés etc…
- Sorties plus amples et plus élevées
- Chutes stabilisées.
- Poutre :
- entrées et sorties de forme plus précise et de difficultés plus grandes
- Incorporation des éléments de gymnastique au sol réalisable à la
poutre.
- Grimper à la corde :
A- EXERCICES PREPARATOIRES
Ils conservent le même caractère qu’au niveau précédent, toutefois les
exercices spécifiques croissant en difficulté et en intensité. Dans les exercices de
musculation apparaissent les poids additionnels (haltères – massues – appareils).
Page 61
Comme les autres spécialités, elles peuvent faire l’objet d’un libre choix de
la part des élèves.
Chapitre II
Page 62
ACTIVITES VISANT PLUS PARTICULIEREMENT LA MAITRISE DU MILIEU
SECTION 1
ENSEIGNEMENT MOYEN
A- ATHLETISME
1°)- COURSES
a) Course de vitesse
- Réaction à un signal
- Notion d’accélération progressive
- Notion d’accélération soudaine
- Notion d’accélération et de relâchement
- Notion de foulées
- Course suivant un déplacement “jusqu’au bout“
- Apprentissage sommaire du départ de vitesse
- Recherche de la vélocité, de l’effort organique
- Et foncier (séries de 20 ou 30 m).
b) Course de résistance
Page 63
- Notion de course en durée (jusqu’à 8 ou 10’) en fractionnant puis sans
fractionner l’effort
- notion de régularité : par l’étude du train et de la répartition de l’effort
- travail du rythme de la respiration
- travail des allures
- cross-country, footing et parcours variés en pleine nature, pratiqués dans
des formes strictement adaptées et contrôlées (résistance à la fatigue,
température etc…)
- courses en équipes…
c) Courses avec obstacle
- Passage global sur diverses séquences d’appui
- Liaison entre la course et le franchissement
- Enchaînement des foulées et rythmes de la course
d) Course de relais
- Principes de la course de relais
- La transmission du témoin
- Notion des vitesses relatives relayeur-relayé et l’ajustement de leur vitesse
respective
- Compétitions adaptées (du jeu à la forme réglementaire).
2°)- SAUTS
b) Saut en longueur
- Courir de façon régulière et chercher à sauter loin vers l’avant
- Notion d’appel, prise de conscience de la zone d’appel (adoption d’une zone
d’appel large 1 m minimum)
- Notion de saut en extension
- Utilisation de formes compétitives diverses.
c) Triple saut :
- Notions de rebond et de sauts multiples (4, 5, 6 rebonds successifs)
- Apprentissage de la forme réglementaire, départ arrêté
- Réalisation sans élan, puis avec élan de 3 à 5 foulées
- Utilisation de formes compétitives diverses.
Page 64
d) Saut à la perche
- Principe du saut
- Saut “de rivière“
- Notion d’évolution vers le haut
- Notion de suspension et de traction des bras.
3°)- LANCERS
B- NATATION
Page 65
8) La récupération d’objets à 2 m de profondeur
9) La nage prolongée, sans arrêt (15 m).
Ces activités sont abordées au cours des séances longues ou ; pour les
établissements situés en zone rurale, pendant n’importe quelle séance.
Malgré les amplifications dues aux progrès techniques l’homme est encore
astreint à l’exécution de gestes particuliers propres à certaines professions.
Elle comprend :
Page 66
3) Les levers d’objets lourds, les transports de charges, la manutention
manuelle, en utilisant les techniques propres à éviter les accidents
articulaires et musculaires.
4) Les porter d’entraide avec ou sans matériel
5) Les exercices élémentaires de self défense
6) Les premiers soins aux blessés, asphyxiés etc…
- Travail en groupe
- Concours et compétitions
- Parcours d’épreuves utilitaires
- Tests et brevets.
Page 67
ENSEIGNEMENT MOYEN
Troisième et quatrième année
A- ATHLETISME
C’est la période où l’on s’attache plus particulièrement au
perfectionnement des gestes déjà appris. A ce niveau l’étude technique doit
apparaître, comme moyen de progrès, sans toutefois prendre importance
telle qu’elle puisse nuire au rendement ou à l’intérêt.
1- COURSES :
a) Course de vitesse :
- Perfectionnement de la foulée : exercice globaux portant sur les points
essentiels (pieds, genoux, poussée complète de la jambe arrière, amplitude,
relâchement)
- Le départ : mise en action le plus rapidement possible, choix de la position
de pieds, initiation à l’emploi des starting-blocks
- Travail en “fractionné“ sur 20, 30, 40 m.
b) Course de résistance :
- Course en durée (jusqu’à 12 à 15 minutes pour les garçons) en fractionnant,
puis sans fractionner l’effort :
- Course de régularité
- Travail des allures (ex : 2 x 300 m ou 3 x 200 m).
- Notion d’intervalle-training (nécessité du contrôle cardio-pulmonaire) ;
- Footing, parcours variés en pleine nature,
- Cross-country, courses par équipes, challenges du nombre etc…
c) Course avec obstacles :
- Initiation aux courses de haies
- Le style de franchissement
- Travail du rythme sur diverses séquences d’appuis
- Adaptation progressive aux hauteurs et distances réglementaires.
d) Courses de relais :
- Perfectionnement des passages
- Marques et signaux d’ajustement des vitesses
- Différents relais.
2- SAUTS
a) Saut en hauteur
- Etalonnage de la course d’élan
Page 68
- Travail de course – impulsion – sur élan réduit (2 à 5 foulées) puis sur élan
long (7 à 9 foulées
- Etude sur élan long (7 à 9 foulées)
- Etude systématique du saut en “rouleau ventral“ pour les garçons
- Choix d’un style de saut, pour les jeunes filles.
b) Saut en longueur
- Travail du renforcement musculaire, notamment en ce qui concerne le train
inférieur (bondissements etc…)
- Etalonnage de la course d’élan
- Etude de l’impulsion (différence avec celle du saut en hauteur)
- Recherche du style de franchissement (extension ou ciseaux)
c) Triple saut (garçons)
- Etalonnage de la course (cf. longueur)
- Recherche de l’équilibre en temps et en distance des différents rebonds
- Recherche de la conservation de la vitesse d’élan
d) Saut à la perche
- Familiarisation avec le butoir, coordination entre la course d’élan et le piqué
et de l’appel
- Recherche de la suspension
- Etude du groupé et du retournement
3- LANCERS
a) Lancers légers
- Poursuite de la réalisation globale avec recherches d’accélération en utilisant
des engins divers (balles, pierres, bâtons)
- Initiation à la tenue des engins (disques, 1 kg, javelots 600 g)
- Travail du lancer sans élan, recherche de trajectoire correcte,
- Initiation à la prise d’élan
- Réalisation globale du geste complet.
b) Lancers lourds
- (poids 3 / 4 k). Travail du lancer sans élan avec recherche de l’accélération
finale et de l’extension du corps
- Lancer par élan latéral sur pas chassé,
- Etude de l’élan par sursaut
- Travail du lancer avec élan par sursaut, départ latéral,
- Initiation au départ de dos.
B- NATATION
- Perfectionnement de l’aisance sur l’eau, sous la surface et en profondeur.
- Initiation à la natation sportive
Page 69
a) Les nages sportives
- Apprentissage technique du crawl, de la brasse, du dos crawlé, du dauphin.
b) Les virages
- Etude de 1 ou virages simples
c) Le sauvetage :
- Etude de la natation sur le dos sans l’aide des mains ;
Page 70
SECTION 2
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
Première année
A- ATHLETISME
1) COURSES
a) Course de vitesse :
- Recherche d’amélioration de la vitesse en course, par le développement de la
vélocité,
- Etude approfondie du départ
- Initiation aux méthodes d’entrainement, à l’entraînement personnel
- Tests sur les différentes distances olympiques (100 m, 200 m, 400 m) choix
des distances les plus favorables.
b) Course de résistance :
- Travail de la course en durée (15 à 17’ pour les garçons)
- Etude des allures
- Initiation aux distances réglementaires (de 800 à 3 000 m)
- Intervalle-training
- Choix des distances les plus favorables
- Cross-country.
c) Course avec obstacles (course de haies)
- Recherche de vitesse
- Travail du rythme sur distances réglementaires
- Perfectionnement de la technique de franchissement.
d) Course de relais :
-perfectionnement de la technique du passage
Recherche de l’ajustement des vitesses
Choix d’un relais.
2) SAUTS
a) Hauteur :
perfectionnement du saut par rouleau ventral
Page 71
- Appel et impulsion
- Franchissement (action du corps en suspension)
- Action des bras et de la jambe libre
- La chute et la réception
b) Longueur :
- Perfectionnement de l’élan, étalonnage, marques
- Etude de l’extension – groupé
- Etude des ciseaux
- Perfectionnement de l’appel
- Travail sous forme de compétition.
c) Triple saut : (garçons)
- Perfectionnement de la course d’élan (cf. longueur)
- Travail de coordination et de rythme
- Travail sous forme de compétition.
d) Perche : (garçons)
- Perfectionnement de la course d’élan
- Travail du groupé et du retournement
- Initiation à la compétition.
3) LANCERS
a) Lancers légers :
- Perfectionnement de la coordination entre l’élan et la propulsion
- Réalisation du lancer complet sous sa forme achevée
- Recherche de la performance – compétition.
b) Lancers lourds :
- Travail avec poids de 4 à 6 kgs
- Perfectionnement du lancer avec élan départ de dos
- Recherche de la performance – compétition.
B- NATATION
Perfectionnement sportif du jeune nageur
Préparation physique spécifique visant :
- L’affinement des sensations propulsives
- L’adaptation cardio-pulmonaire
- La recherche de l’efficacité
a) Nage :
- Travail systématique des 4 nages
- Initiation aux distances olympiques
b) Plongeon :
- Travail du plongeon de départ
- Initiation du tremplin (1 à 3 m)
c) Virages :
- Perfectionnement des virages simples
Page 72
- Initiation aux virages par culbutes
d) Sauvetages :
- Entraînement à la nage sous la surface et en profondeur
- Travail du plongeon “en canard“
- Initiation à la recherche et au transport d’un objet léger
- (assiettes métalliques è croisillon).
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
2ème et 3ème année
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
A- ATHLETISME
Le programme comprend :
a) Des séances d’entrainement général :
- Courses
- Sauts épreuves aux examens et concours
- Lancers
Page 73
- courses
- Sauts réalisés sous forme et selon les règlements officiels des compétions.
- Lancers
B- NATATION : mêmes exercices que la période précédente
Page 74
CHAPITRE III
ACTIVITES VISANT PLUS PARTICULIEREMENT
LA MAITRISE DU COMPORTEMENT :
Ce sont :
SECTION 1
ENSEIGNEMENT MOYEN
1ère et 2ème année
Ils sont en général incorporés dans les séances de travail sans toutefois faire
l’objet de séances spéciales.
Page 75
B- LES SPORTS COLLECTIFS
1- LA PRATIQUE DES SPORTS COLLECTIFS SUPPOSE A TOUS LES
NIVEAUX :
- Notion d’équipe
- Organisation du jeu
- Défense spontanée,
- Repli défensif
- Défense de zone élémentaire
- Défense par marquage individuel
- La contre-attaque contre une défense spontanée
- L’attaque d’une défense organisée.
Page 76
- Notions d’attaquants et de défenseurs, de passeur et réceptionneur
- Démarquage
- Passe et suivre-passe et va…
Page 77
concurrence
l’enfant.
C- LES SPORTS DE COMBAT :
SECTION 2 :
Première année
A- JEUX PRESPORTIFS :
Sont éventuellement utilisés suivant les mêmes principes que dans les 3ème
et 4ème année de l’enseignement moyen.
B- SPORTS COLLECTIFS
Page 78
C- SPORTS DE COMBAT
Initiation à la compétition
Page 79
REPUBLIQUE DU SENEGAL N° 00002
---------
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE Dakar, le 30 janvier 1974
--------
SECRETARIAT D’ETAT A LA JEUNESSE
ET AUX SPORTS
--------
Le ministère de l’Education
Nationale
Page 80
- Coordination des activités physiques et sportives dans les grands
établissements
- Contrôle pédagogique du personnel
- Service hebdomadaire du personnel
CHAPITRE I
Section I
Les activités physiques et sportives moyen privilégié d’éducation de
l’enfant
Page 81
l’être humain tout entier les activités physiques et sportives constituent la
plus riche des disciplines d’action.
Egalement, le sens du collectif qui n’est pas forcément naturel est ici
particulièrement recherché.
Section II
Les activités physiques et sportives et l’enseignement
Page 82
Il importe donc, que dans l’enseignement moyen, secondaire et
supérieur, malgré des conditions souvent difficiles, nous apportions, malgré
tout notre contribution à la sauvegarde de l’équilibre de nos enfants.
Section III
Les activités physiques et sportives et la culture
Section IV
Activités physique et sportives et développement
Nul doute, compte tenu des considérations qui précèdent, que le sport et
les activités physiques constituent un levier puissant au service du développement
économique, culturel et social, et qu’ainsi, nous puissions faire nôtre, cette pensée
d’un écrivain français : “qui néglige l’entrainement de son corps, néglige la santé de
son pays“.
Page 83
La construction nationale exige une sensibilisation. Cette sensibilisation
à l’œuvre commune, résultera d’un appel à toutes nos facultés :
- A notre intelligence – condition du savoir
- A notre compétence gage du pouvoir
- A notre volonté, instrument de l’efficacité.
Le rôle qui revient aux activités physiques et à ceux qui les enseignent
est déterminent en l’espèce.
Si l’éducation intellectuelle de type classique ne fait entrer dans son ressort
que les préoccupations concernant le savoir, au travers desquelles elle vise
l’intégration future dans la vie professionnelle, l’éducateur physique par sa
contribution au développement du vouloir et du pouvoir complète les acquisitions.
Aussi, par l’influence qu’elle aura sur les 2 plans que nous venons de
définir, l’activité physique apparaît donc comme un instrument fondamental du
développement.
Page 84
CHAPITRE II
Quels que soient les exercices, les procédés, les techniques employés,
l’enseignant d’EPS aura toujours présent à l’esprit les objectifs suivants qui lui
serviront de modèle et de guide et lui permettront d’effectuer un enseignement
efficace.
Section 1
LA RECHERCHE DU DEVELOPPEMENT ORGANIQUE ET FONCIER
Page 85
Section 2
Cet objectif longtemps mal connu, souvent négligé dans les anciens systèmes
reconnus, est actuellement l’objet d’une attention toute spéciale de la part des
pédagogues et des techniciens. C’est pourquoi, nous en préciserons les limites
d’une façon plus détaillée :
Or, les perceptions qui déterminent la réponse sont de deux ordres. Ce sont :
Page 86
Précisons également que le schéma d’action dépend des expériences
antérieurs ayant amené la création d’automatismes.
C) LA COORDINATION MOTRICE
C’est l’aspect ultime de la réponse motrice. Elle dépend des deux facteurs
précédents. Dans le temps, elle succède à la phase de perception et implique
la mise en jeu d’automatisme ou schémas de coordination préexistants.
Section 3
LE DEVELOPPEMENT DES QUALITES DE CARACTERE
Page 87
CHAPITRE III
C’est la raison pour laquelle les formes de travail varieront selon les niveaux.
SECTION 1
ENSEIGNEMENT MOYEN
L’INITIATION SYSTEMATIQUE
Première et 2ème année
Page 88
La quantité de travail est toujours le souci du maître. Elle est dans les
conditions d’enseignement habituelles (35 élèves par classe) la condition essentielle
de progrès.
SECTION 2
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
Première année
Pratique orientée
Pratique optionnelle
Page 89
CHAPITRE IV
L’ASSOCIATION SPORTIVE
1) CONSIDERATIONS GENERALES
C’est trois heures doivent être comprises dans le sens d’une rémunération
forfaitaire annuelle consentie pour l’animation globale des activités de l’association
et dont le terme ne saurait être marqué par la fin de la compétition officielle ou par
l’élimination de l’équipe en début d’année scolaire.
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3) RESSOURCES DE L’AS – CONCOURS PECUNIAIRE DES ELEVES
Le sport dispense aux élèves des bienfaits indiscutables mais son essence
conduit quelquefois à des excès qui font douter alors du caractère formateur de
l’activité sportive.
D’une part, le goût trop prononcé pour la victoire ouvre la voie aux
brutalités, aux tricheries, au chauvinisme, en fait, à la disparition de l’esprit sportif
garant de la valeur éducative de l’enseignement.
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Chaque équipe ou groupe d’équipes qui quitte l’établissement doit être
encadré par un accompagnateur qui assure la responsabilité du déplacement.
Le secrétaire de l’A.S est un enseignant qui peut être aidé dans sa tâche, à
titre bénévole, par des élèves portant le titre de secrétaires adjoints ou secrétaires
des différentes sections sportives.
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CHAPITRE V
1) Attributions du coordinateur
Le coordonnateur assiste le chef d’établissement en ce qui concerne
l’enseignement des activités physiques et sportives :
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2) Service hebdomadaire du coordinateur
La coordination des activités physiques et sportives donne lieu pour celui qui
en est chargé à une réduction des heures hebdomadaires réservées à
l’enseignement.
Une décision du Ministre chargé des Sports fixe pour chaque année scolaire
l’importance de la décharge horaire, sur proposition du conseiller pédagogique
régional et du directeur de l’éducation physique et sportive.
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CHAPITRE VI
Il est assuré :
Sur le plan individuel : par des visites fréquentes à chaque agent, dans
l’exercice de ses fonctions, l’observation des insuffisances ou des erreurs,
l’indication des correctifs à apporter.
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C- Une action de conseil auprès des autorités administratives régionales
Il assiste aux inspections pédagogiques des agents placés sous son contrôle.
- Des inspecteurs sont choisis parmi ceux ayant appartenu au corps des
professeurs d’EPS
- Les professeurs d’EPS, sont nommés en fonction de leur compétence et de
leurs qualités professionnelles.
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CHAPITRE VII
Services hebdomadaires du personnel enseignant
SEANCES
COURTES ASSOCIATION
TITULAIRES TOTAL
SPORTIVE
ET LONGUES
- Professeurs d’éducation 17 H 3H 20 H
physique et sportive
- Professeurs adjoints
d’éducation physique et
sportive 19 H 3H 22 H
- Instructeurs d’Education
sportive
22 H 3H 25 H
22 H 3H 25 H
DELEGUES
22 H 3H 25 H
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2) Cas particuliers
a) Compléments de services
Les maxima de service de ces enseignants sont abaissés d’une heure. Cette
disposition n’est pas applicable aux autres catégories d’enseignants d’EPS.
A l’inverse, leurs maxima de service peuvent être majorés d’une heure s’ils
donnent plus de 10 H d’enseignement dans des classes de moins de 20 élèves.
Page 98
REPUBLIQUE SENEGAL N° 75-020
/SEJS/DEPS/DSSU
------------
SECRETARIAT D’ETAT A LA
JEUNESSE ET AUX SPORTS
Dakar, le 27 janvier 1975
Page 99
Il doit, par un rapport écrit, prévenir l’administration de toute irrégularité. Ce
rapport signale toute absence ou tout retard, sans en analyser les motifs.
2- Réunions de coordination
Créer au sein de l’établissement une “équipe“ d’enseignants en EPS constitue
un des buts primordiaux à atteindre. La “réunion de coordination“, instrument
privilégié de concertation, contribue dans une importante mesure à réaliser ce
dessein. Les enseignants en EPS peuvent y débattre des problèmes relatifs à leur
enseignement. Ils y prennent ensemble les décisions concernant l’organisation et
les programmes.
Toute réunion prévue doit se tenir, même si le corps enseignant n’est pas
complet. Ce sont les enseignants présents qui prennent les décisions.
Il est recommandé que l’emploi du temps d’EPS soit préparé par les
enseignants d’EPS en fonction des besoins pédagogiques clairement exprimés, qu’il
soit ensuite proposé à l’administration avant la fin de l’année scolaire en cours,
pour la rentrée scolaire à venir (l’avis du conseiller pédagogique régional étant de
préférence requis).
Dans cet emploi du temps, il sera tenu compte de toutes les activités
comptabilisables dans les services d’un enseignant en EPS à savoir : les heures
d’enseignement, les 3 heures forfaitaires réservées à l’UASSU, les heures
consacrées à l’entraînement des équipes de l’Association sportive de l’établissement
et enfin les heures consacrées à l’animation “d’écoles de sports“ au sein des
établissements.
Page 100
II- ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT
A- Constitution de groupes
La constitution éventuelle de groupes d’enseignement différents des classes
traditionnelles soulève deux problèmes :
Dans tous les cas, la notation des élèves (composition) trouve sa place dans
le cycle normal d’enseignement.
B- Planification du travail
Le coordonnateur, en collaboration avec ses collègues, doit mettre au point,
dès le début de l’année scolaire, en fonction du nombre d’enseignants et des
installations dont il dispose, le programme d’enseignement de l’établissement et la
détermination éventuelle du nombre et de la durée des cycles. Il doit procéder à la
détermination des ateliers, à la répartition des groupes et à leur rotation. Il doit
définir les objectifs à atteindre dans chaque classe et mettre au point les
progressions d’exercices.
Page 101
A titre, le montant total des cotisations “encaissées“ et “à encaisser“ doit
figurer dans le rapport financier et le projet de budget présentés à l’assemblée
générale de l’association sportive de l’établissement tenue en début d’année.
2- Le petit matériel
Le coordonnateur contrôle le petit matériel de sport. A cet effet, il tient à jour
un cahier de matériel où doivent apparaître l’inventaire de début d’année, le
matériel acquis, les mouvements de matériel, et l’inventaire de fin d’année.
Joseph MATTHIAM
- SEJS/DEPS.DSSU
- SRJS toutes régions 16
- Etablissements intéressés 90
Page 102
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
-------------------
EXTRAIT DU
DECRET N° 79-1165 DU 20 DECEMBRE 1979
PORTANT ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT ELEMENTAIRE
RAPPORT DE PRESENTATION
(Ce document ne comporte que les passages se rapportant à l’éducation
physique et sportive)
HORAIRES :
PROGRAMME
Cours d’initiation et cours préparatoire :
a) Objectifs pédagogiques
Page 103
- D’autre part, les possibilités physiques et physiologiques sont encore mal
définies, les liaisons psychomotrices peu efficaces.
b) Moyens pédagogiques :
Ce seront des procédés et des petits jeux dont l’énumération n’est pas limitative ;
l’instituteur pourra en effet adapter après un travail de recherche les jeux
traditionnels sénégalais.
- L’attention
- L’imagination
- Les réflexes
- L’adresse
- L’agilité
- La précision
- La coordination
- L’esprit d’équipe.
Les formes chantées, dansées ou mimées y trouveront leur place.
Il s’agira de jeux sportifs adaptés à l’âge des élèves, tant dans la forme que
dans les règles et la durée.
Page 104
b) Les moyens pédagogiques :
Dans la classe, les élèves seront divisés en équipes de six, les équipes groupées par
trois, constitueront des unités de travail (18 élèves).
Ce nombre de 18 permet :
Chaque sport sera pratiqué sous forme de tournoi, entre les trois équipes
d’une même unité, chaque équipe assurant successivement le contrôle ou
l’arbitrage du match apposant les deux autres.
Page 105
COURS ELEMENTAIRE 2ème ANNEE
(C.E.2)
ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES
COURS MOYEN
EDUCATION PHYSIQUE :
Page 106
REPUBLIQUE DU SENEGAL N° 0363/SEJS/DFC/DC
----------
SECRETARIAT D’ETAT A LA
JEUNESSE ET AUX SPORTS Dakar, le 28 janvier 1980
CIRCULAIRE
Cet aspect certes important, ne doit cependant pas faire oublier l’objectif principal
de l’inspection pédagogique qui est de participer à l’amélioration de la qualité de
l’enseignement de l’éducation physique dispensée dans les écoles, et de veiller à
l’application et à la vérification des normes fixées par le Secrétariat d’Etat à la
Jeunesse et aux Sports.
Il s’agit donc d’amener les enseignants à une meilleure prise de conscience vis-à-
vis de la profession, se traduisant par la constitution effective d’équipes
pédagogiques d’établissement et par l’élaboration des programmes d’enseignement
tenant compte de la spécificité de chaque établissement.
Page 107
2.1- Entretien
2.2- Documents
Le travail précédent doit s’appuyer sur des documents de travail bien élaborés ou
bien étudiés sinon on ne tarderait pas à y découvrir les marques de l’improvisation
ou de d’indifférence. Il est donc indispensable que chaque établissement, que
chaque enseignant ait à sa disposition :
Mademba DIOP
Page 108
REPUBLIQUE DU SENEGAL
--------------
MINISTERE DE LA JEUNESSE
ET DES SPORTS
-------------
DIRECTION DE LA FORMATION
ET DU CONTROLE
-------------
DIVISION DU CONTRÔLE
------------
C’est la raison pour laquelle, les inspecteurs régionaux, départementaux, les CPR et
les directeurs des CDEPS, doivent suivre, de façon régulière et permanente, le
cheminement des activités physiques et sportives à l’école.
Page 109
Pour accomplir cette mission, il est nécessaire que les recommandations ci-dessous
soient judicieusement suivies :
Ils veilleront à :
2.6- Les CPR organiseront des stages de formation continue à l’intention des
instituteurs et des enseignants d’EPS, en y associant ceux du secteur privé.
2.7- Ils organiseront aussi les journées pédagogiques régionales de l’EPS avant le
30 novembre 1983.
2.9- Deux assemblées générales d’AS pourraient se tenir en début et en fin d’année
pour la programmation et l’évaluation du sport scolaire et universitaire.
3- Toutes ces actions seront menées sous l’autorité du chef de service régional
de la Jeunesse et des sports, principal responsable et coordonnateur de la
mise en œuvre de la politique de développement du sport et de l’éducation
physique et sportive. A ce titre, il devra effectuer des visites dans chaque
établissement, tout au long de l’année scolaire.
Page 110
4- Les inspecteurs régionaux de la jeunesse et des sports veilleront
scrupuleusement à la stricte application des instructions officielles relatives à
l’organisation de l’enseignement de l’EPS et à la gestion du personnel
enseignant de cette discipline.
5- Ils soutiendront les CPR de manière plus concrète dans leurs actions, et
rechercheront par ailleurs une collaboration efficace avec les services
centraux de tutelle d’une part et de l’autre avec les partenaires locaux ; tant
il est vrai que les actions menées, s’inscrivent toutes, pleinement dans le
cadre d’une stratégie globale interdisciplinaire de développement et de
promotion de l’école.
6- De même l’esprit d’initiative, les sens de l’organisation et de la méthode, des
responsabilités et des relations humaines devront être recherchés, pour
assurer un plein essor de l’EPS scolaire.
7- En fin d’année scolaire, le bilan de toutes les actions devront parvenir au MJS
en même temps que le programme annuel 1984/1985, avant le départ en
vacances des CPR.
A l’heure où la nécessité du développement et de la promotion de notre
système éducatif se pose avec acuité, il est plus que jamais nécessaire que
les responsables de la jeunesse, de l’éducation populaire et des sports
redoublent d’effort pour asseoir, efficacement, et avec bonheur, une politique
judicieuse d’intégration et d’impulsion des activités physiques et sportives
scolaires ; et cela qu’enfin vive l’école dans toute sa réalité.
Page 111
Page 112
LOI D’ORIENTATION 91-22 DU 16 FEVRIER 1991
Elle est déclinée en 6 titres et 23 articles que nous synthétiserons comme suit.
L’éducation nationale est placée sous la responsabilité de l’Etat. Elle est laïque,
démocratique, permanente et est au service du peuple sénégalais.
Le système scolaire et universitaire est organisé en différents cycles fixes ainsi qu’il
suit, selon l’âge et le type de formation recherchée :
Page 113
- De veiller aux intérêts et activités artistiques, culturels, physiques et sportifs,
pour le plein épanouissement de la personnalité de l’enfant
- De renforcer la pensée logique et mathématique de l’élève,
- D’approfondir l’intérêt et les dispositions de l’élève pour les activités
artistiques, culturelles physiques et sportives ;
Un cycle secondaire et professionnel comportant un enseignement secondaire
et une formation professionnelle entre lesquelles existent des passerelles de
réorientations éventuelles.
Il a pour objet de donner aux élèves une maitrise des méthodes de la
recherche scientifique et technique et d’approfondir leurs connaissances.
Un enseignement supérieur qui a pour missions
- De former les personnels de haut niveau, scientifiquement et théoriquement
qualifiés, adapté au contexte africain et du monde contemporain,
- De développer la recherche dans toutes les disciplines de la science, de la
technique et de la culture,
- De mobiliser l’ensemble des ressources intellectuelles au service du
développement économique et culturel du Sénégal et de l’Afrique.
Cette coordination, accompagnée d’une évaluation régulière dans tous les secteurs
et à tous les niveaux du système éducatif, vise à garder la souplesse pour s’adapter
constamment aux exigences du développement.
A cet effet, des organes consultatifs sont institués pour que soient associes, dans
les domaines dont ils ont à connaitre, les partenaires de l’éducation nationale :
parents d’élèves, enseignants, étudiants et élèves.
Page 114
I - CHANGEMENTS APPORTES DANS LA GESTION DE L’EPS
Horaire
Niveau Coefficient Observation
hebdomadaire
2
Moyen Cf. décret 2014- 632 du 7 mai 2014
2 heures
Page 115
2- Service Hebdomadaire du personnel
Le personnel qui gère la discipline EPS au moyen secondaire est composé de:
L’article 1 du dit arrêté stipule : « les enseignants dont les noms suivent
précédemment en service au ministère de la Jeunesse et des Sports (chapitre 521 –
article 8150) sont affectés au ministère de l’Education Nationale par transfert
budgétaire, pour compter du 1er mars 1999 ».
Par cet acte administratif, trois cent dix-sept (317) enseignants, MEPS et PEPS
confondus venaient de changer de tutelle ministérielle.
Le décret 2000 – 890 / MFPTE / DFT / B12 du 31 octobre 2000 portant intégration
de fonctionnaires, est venu régler l’équivalence CAES / CAPEPS, en reclassant les
Professeurs d’Education Physiques et Sportive (PEPS) dans le corps des Professeurs
d’Education Physique et du Sport (PEPS).
Le décret, en son article 1 stipule : « les fonctionnaires dont les noms suivent sont
intégrés et reclassés dans le corps des Professeurs d’Education Physique et du
Sport (hiérarchie A1) conformément aux dispositions de l’article 2 du décret 1997 –
487 /MME / DFT / BE du 16 mai 1997, modifiant le décret 77 – 1177 du 30
décembre 1997 ».
Page 116
3- Les décharges horaires
Décharge pour Nombre d’heures enseignées : au Ne s’applique pas aux CE, PCEM,
moins 8 h quels que soient le niveau, PETT, INST.
classes l’option, la série.
nombreuses
4- Les programmes
Page 117
Les contenus :
La commission nationale, depuis son installation, sous la présidence de Papa
NDOUR, IEMS à l’Inspection d’Académie de DAKAR a visité et mené une
politique de refonte des contenus d’enseignement, en mettant le focus sur la
Préparation Physique Générale (PPG), l’athlétisme et la gymnastique au sol.
- En athlétisme, des barèmes de cotation ont été conçus pour toutes les
classes du moyen secondaire. Ceux du BAC, du BFEM, du Concours Général,
des examens professionnels du CAP… ont été révisés, dans l’intérêt des
apprenants.
- Pour mieux outiller les enseignants, un module de progression pédagogique
sur la préparation physique généralisée (PPG) est vulgarisé et est en cours
d’application dans nos lycées et collèges.
- Dans le cadre de la gymnastique au sol, le code de pointage scolaire (CPS)
est venu donner une autre orientation aux enseignements apprentissages
dans ce domaine.
En effet, à la place « des imposés » du BAC et du BFEM, les exercices libres
sont devenus réalité, confirmant ainsi la centralité de l’élève, pour se
mouvoir dans une approche par les compétences (APC).
D’ailleurs, en rapport avec le Doyen des Inspecteurs Généraux de l’Education
(IGEN), la circulaire 00776 / MEN / CAB / SEPA / SMT / vcn du 17 Février
2014, relative à la mise en place du programme EPS est venue confirmée
leur « … entrée en vigueur pour compter de l’année scolaire 2013 –
2014 ».
L’évaluation :
Page 118
Le CPS marque véritablement la nette différence entre la gymnastique
féminine et celle masculine.
Dans le cadre de son évaluation, les conditions et la démarche sont
bien définies.
Replaçant l’apprenant au centre de la relation pédagogique, le CPS lui
donne une large liberté de manœuvre dans le choix et la réalisation de
son exercice gymnique. Cette liberté lui permet de déterminer sa note
de départ et de s’auto évaluer approximativement.
5- La coordination
Page 119
- L’analyse des résultats scolaires particulièrement les résultats aux examens
nationaux (BFEM et BACCALAUREAT) et les performances des apprenants
dans chaque discipline ;
- la régulation des apprentissages et le soutien apporte aux apprenants en
difficultés.
Art. 7 : Une partie des fonds issu des inscriptions est destinée au fonctionnement
des cellules pédagogiques.
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II - LA COORDINATION EN EPS
1- Nomination du coordonnateur
L’organisation des APS dans les établissements du moyen secondaires exige qu’un
enseignant soit plus spécialement chargé de la distribution des taches, de
l’harmonisation des enseignements- apprentissages et des rapports avec
l’administration.
2- Attributions du coordonnateur
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3- Service hebdomadaire du coordonnateur
La coordination des APS donne lieu à celui qui en est chargé à une réduction des
heures hebdomadaires réservées à l’enseignant.
4- Réunions de coordination
Toute réunion prévue doit se tenir même si le collectif n’est pas au complet ; dans
ce cas, toutes décisions prises par les enseignants présents engagent la
coordination.
Il est recommandé que l’emploi du temps d’EPS soit préparé par les enseignants
d’EPS en fonction des besoins pédagogiques clairement exprimés et proposés à
l’administration avant la fin de l’année scolaire en cours, pour la rentrée scolaire à
venir (l’avis du formateur ou de l’inspecteur étant de préférence requis).
Dans cet emploi du temps, il sera tenu compte de toutes les activités
comptabilisables dans les services d’un enseignant d’EPS (heures d’enseignement,
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les 4 heures réservées à l’AS, les heures consacrées à l’entrainement des équipes
et aux compétitions du sport du scolaire).
Ces taches nécessitent la collaboration de tout le collectif EPS qui est dans
l’obligation de travailler en équipe, pour l’intérêt des apprenants.
Page 123
III- PERSPECTIVES
Faisant de cette assertion une référence, nous avons tenu à restituer les
Instructions officielles dans leur version originelle, avant de proposer les
changements apportés dans la gestion de l’EPS.
Il faut donc aiguiser la réflexion car, selon Birame Khary NDOYE « réfléchir sur
l’EPS dans toute sa réalité ou sa globalité agissante, est loin d’être une
rupture par rapport à une continuité, mais plutôt l’étape nécessaire, le
passage obligé pour marquer une pause stratégique d’évaluation, afin de
mieux nous inscrire dans un processus dynamique de progrès ». Il nous faut
donc dépasser le passé plein de nostalgie, car la tradition, plus qu’un passé figé,
est, de l’avis de Pierre FOUGEROLLAS « la substance inaperçue de la vie
quotidienne ».
Une discipline aussi importante ne doit guère être négligée, car l’éducation
physique et le sport constituent le meilleur investissement possible pour la santé.
C’est pourquoi, nous invitons tous ceux qui souhaitent que notre discipline soit
entretenue et enrichie à réfléchir d’avantage et faire des propositions concrètes à
notre commission nationale pour que vive l’EPS, qui ne sera du reste, que ce que
nous en ferons.
Page 124
Cette hérésie doit être corrigée, car l’EPS doit commencer au même titre
que toutes les disciplines d’enseignement ;
La redynamisation des activités des Associations Sportives (AS)
d’établissement mérite une réflexion plus accrue pour que les compétitions
inter établissements et les festivals nationaux des sports scolaires
connaissent leur lustre d’antan ;
Réfléchir sur les voies et moyens nous permettant de revivre les journées
pédagogiques nationales de l’EPS;
Des productions documentées, sous forme de progressions pédagogiques
doivent être de mise, pour mieux outiller les collègues et penser à la
postérité : « les hommes et les institutions passent, les écrits demeurent ».
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