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REPUBLIQUE DU SENEGAL

MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS

DECEMBRE 2015
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS

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Nous remercions chaleureusement tous ceux qui, de prêt ou de loin ont
participé à la conception et à la réalisation de ce précieux document
pédagogique, particulièrement M. Louis Thomas FAYE, formateur EPS à
l’académie de KOLDA.

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TABLE DES MATIERES

- AVANT-PROPOS …………………………………………………………………………................................ 4
- CONSIDERATIONS GENERALES ……………………………………………………………………………………… 5
- LOI D’ORIENTATION DE L’EDUCATION NATIONALEN° 71-036/PM.SGG/SI DU 3 JUIN 1971 .................... 8
- CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE N° 00042 DU 16 MAI 1973 (MEN-SEJS) RELATIVE A L’ENSEIGNEMENT
DES ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES DANS L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE, ELEMENTAIRE ET LES
CLASSESS DE TRANSITION ……………………………………………………………………………………………….................... 12

- AMENAGEMENT DE L’ESPACE DESTINE AUX APS DANS L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ……………………… 14


- LES TOURNOIS ……………………………………………………………………………………………………………………………………. 19
er
- DECRET N°73-896 DU 1 OCTOBRE 1973 RELATIF AUX ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES DANS
L’ENSEIGNEMENT MOYEN ET SECONDAIRE, GENERAL ET TECHNIQUE, DANS L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ………………………………………………………………………………………………………………………………………….. 39

- ANNEXE DU DECRET RELATIF AUX ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES DANS L’ENSEIGNEMENT MOYEN
ET SECONDAIRE, GENERAL ET TECHNIQUE, AINSI QUE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ……………… 42
- CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE N° 00002 DU 20 JANVIER 1974 (MEN – SEJS) EN VUE DE
er
L’APPLICATION DU DECRET N° 73-896 DU 1 /10/73, RELATIF AUX ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES
DANS L’ENSEIGNEMENT MOYEN ET SECONDAIRE, GENERAL ET TECHNIQUE …………………………………. 80
- LETTRE CIRCULAIRE N° 75-020 DU 27 JANVIER 1975 DU SEJS CONCERNANT LES PRECISIONS APPORTEES
AUX FONCTIONS DE PROFESSEURS OU MAITRES D’EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE, CHARGES DE LA
COORDINATION ………………………………………………………………………………………………………………………………… 99
- EXTRAIT DE DECRET N° 79-1165 DU 20 DECEMBRE 1979, ABROGEANT LE DECRET N°72-861 DU 13
JUILLET 1972, PORTANT ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT ELEMENTAIRE (MEN) PRESENTATION DE
LA PARTIE QUI CONCERNE UNIQUEMENT LES ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES : ANNEXE 1 ….. 102
- LETTRE CIRCULAIRE N° 0363/SEJS/SEJS/DFC/DC DU 28 JANVIER 1980 PRECISANT LES FINALITES DE
L’INSPECTION PEDAGOGIQUE ……………………………………………………………………………………………………. 107
- COMMUNICATION SUR LA RENTREE SCOLAIRE 1983/1984 PORTANT RECOMMANDATIONS POUR
L’ORGANISATION ET LE SUIVI DE L’EPS …………………………………………………………………………………… 109
- ANNEXES………………………………………………………………………………………..………………………………………... 112
- LOI D’ORIENTATION 91 – 22 DU 16 FEVRIER 1991 ………………………………………………………………….. 113
- CHANGEMENTS APPORTES A LA GESTION DE L’EPS ………………………………………………………………. 115
- LA COORDINATION EN EPS …………………………………………………………………………………………………… 121
- PERSPECTIVES…………………………………………………………………………………………………………………………. 124

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AVANT PROPOS

Michel SERRES, faisant l’éloge du prof de gym, comme on appelle vulgairement les
enseignants d’EPS, nous sert de prétexte d’avant-propos.

Il écrit : « aucun enseignant ne m’apprit les conditions corporelles et morales du travail


productif, le seul qui vaille, alors que les ont inscrites dans ma chair mes professeurs de gym…
Voulez-vous écrire, chercher, entrer dans une vie d’œuvre ?

Suivez leur conseil et leur exemple que voici.

 Rien ne résiste à l’entrainement, dont l’ascèse répète des gestes peu naturels et rend
aisés les vertus de concentration (basket, saut en hauteur), de courage (rugby) ;
 Il n’y a pas d’œuvre sans règle, quasi monastique, de l’emploi du temps, dont le
sportif de haut niveau tient compte (vie assujettie aux rythmes du corps, hygiène
stricte du sommeil et d’une alimentation sans drogue) ;
 Le chercheur qui triche ou ment ne trouve ou n’invente, de même que le sauteur en
hauteur ne triche ni ne ment avec la pesanteur ;
 Quelque activité à laquelle on se livre, le corps demeure le sujet de l’intuition, de la
mémoire, du savoir, du travail et, surtout de l’invention…

Dans un métier pourtant intellectuel nul ne m’a aidé comme l’ont fait mes profs de gym. A
eux, tout mon respect reconnaissant.

L’esprit d’équipe se construit en maitrisant le feu de la compétition et se pliant aux décisions


de l’arbitre ; les sports collectifs nous apprennent à lutter ensemble et juridiquement, avec
nos adversaires, contre la violence, la nôtre et celle des adversaires.

Le sport noble, celui des profs de gym, qui épanouit les corps et enseigne les vertus physiques
et morales, s’oppose à l’ignoble, celui de l’argent qui cultive les vices et diffuse le fascisme.

Les profs de gym deviennent alors les meilleurs éducateurs en politique et en évolution
humaine, à eux, notre respect reconnaissant ».

Michel SERRES
« Le Monde de l’Education » Numéro 570

27 juin 1998

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CONSIDERATIONS GENERALES

« Embrasser la carrière d’enseignant, c’est non seulement accepter d’accompagner des êtres
humains… » dans l’acquisition de savoirs, mais également instruire, former et éduquer des
jeunes que la société nous a confiés.
Instruire, c’est transmettre le capital de connaissances disponibles, alors qu’éduquer, c’est
éveiller aux valeurs, aux normes et à la culture de la société d’appartenance, conformément à
la loi d’orientation 91-22 du 16 février 1991 qui tend à «former des hommes et des femmes
capables de travailler efficacement à la construction du pays… à promouvoir le respect des
lois et des règles dans la vie sociale, en les améliorant dans le sens de la justice, de l’équité
et du respect mutuel… ».
Pour un tel sacerdoce, il est fondamental pour chaque pédagogue de se doter d’un instrument
de travail, une référence pédagogique, afin de ne pas verser dans le tâtonnement et
l’empirisme.
Ce référentiel est pour nous enseignants d’EPS le présent « recueil de textes réglementaires
relatifs à l’éducation physique et sportive», renfermant des Instructions Officielles
communément appelées (I.O.).
Ces I.O (publiées en 1973), même si elles semblent obsolètes, doivent être une sorte de
bréviaire car, « avant d’étudier un phénomène, il faut faire l’historique de ce dit
phénomène», selon le mot du professeur Cheikh Anta DIOP.
En tout cas, elles reconnaissent l’EPS comme discipline d’enseignement, en fixant notamment
son statut, le volume horaire hebdomadaire et les grandes orientations du sport scolaire.
En réalité, elles émanent des I.O de la France, qui elles-mêmes, depuis 1967 ont mis un terme
à la guerre des méthodes et marqué dès lors le cheminement du sport comme seul moyen de
l’EPS, implantant définitivement « la méthode sportive » de Maurice BAQUET.
Pour lui, « le sport a des vertus, mais des vertus qui s’enseignent… Ces vertus éducatives, le
sport le tient parce qu’il permet de développer par les actes et l’exemple une morale,
optique de socialisation ».
Le Sénégal, dans sa politique éducative a mis en place ce recueil de textes, comportant des
orientations et faisant office de programme, de l’élémentaire au moyen et secondaire, pour
mieux accompagner les enseignants du primaire et les enseignants d’EPS en particulier. Un
programme est justement « un énonce de contenus disciplinaires, en terme de connaissances
et des compétences à acquérir », selon la charte des programmes français de Novembre
1991.
Pour Jacqueline MERSENACH, dans évaluation formative en EPS dans les collèges, « les
contenus d’enseignement sont des conditions à intérioriser par l’élève, qui permettent

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l’élaboration d’actions nouvelles, elles-mêmes corrélatives des transformations de l’activité
corporelle », tandis que PERRENOUD définie la compétence comme « une capacité d’agir
efficacement dans un type de situation, capacité qui s’appuie sur des connaissances, mais ne
s’y réduit pas ».
De l’entrée par les contenus à l’approche par les compétences (APC), en passant par la
pédagogie par les objectifs (PPO), l’élève a toujours été la préoccupation des pédagogues, à
travers des programmes et des approches constamment renouvelés.
Ce souci de renouvellement n’a guère épargné nos IO et l’appartenance administrative des
enseignants d’EPS qui, du ministère de la jeunesse et des sports ont atterri finalement au
ministère de l’éducation nationale, par transfert budgétaire. Hélas, ces enseignants restent
toujours confinés dans le « cadre » du ministère des sports, baignant alors dans l’hybride.
D’ailleurs, la gestion de l’EPS dans les différents ordres d’enseignement pose un réel
problème :
- au préscolaire et à l’élémentaire, les cours sont à la charge des instituteurs qui, pour la
plus part, ne bénéficient pas de formation pour ce type d’activités, durant leur cursus,
- au moyen secondaire, un personnel spécialisé composé de vacataires, professeurs
contractuels, maitres et professeurs d’EPS assurent les enseignements apprentissages.
Ce personnel, sans formation initiale pour beaucoup d’entre eux, loin de couvrir les besoins
des établissements publics, est presque inexistant dans le privé.
Contrairement à la France, l’EPS a souvent changé de ministère de tutelle, certes, mais, avec
des options très claires :
 Ministère Instruction publique, des beaux-arts et des Cultes (1880)
 Ministère de la guerre (1910)
 Ministère de l’hygiène et de la prévoyance sociale (1920)
 Ministère de l’instruction publique (1922)
 Ministère de la sante publique (1932)
 Ministère de l’Education Nationale (?)
 Ministère de la Jeunesse et des Sports (1963)
 Ministère du Temps Libre (1974)
 Ministère de la Qualité de la Vie (1976)
 Ministère de la Jeunesse et des Sports (1978)
 Ministère de l’Education Nationale (décret du 28 mai 1981).
Dans cette production, nous avons tenu à restituer les I.O dans leur version originelle avant de
proposer en annexe les différents changements qui sont intervenus dans le cadre de la
gestion de l’EPS.
En tout cas les collègues doivent revisiter ces écrits pour être mieux outillés et d’envisager des
perspectives pédagogiques.

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En réalité, l’enseignant doit se remettre perpétuellement en cause et se mettre en phase
avec les programmes, car l’enseignement est un métier, or un métier s’apprend pour
minimiser les errements.
D’ailleurs, Mariama BA, dans une si longue lettre nous le rappelle lorsqu’elle écrit : « notre
métier, tout comme celui du médecin n’admet pas l’erreur. On ne badine pas avec la vie… La
vie, c’est à la fois le corps et l’esprit ; déformer une âme est aussi sacrilège qu’un
assassinat ».

Tahibe DIAHAM

Inspecteur de l’Enseignement Moyen Secondaire


Inspection d’Académie de Saint LOUIS

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REPUBLIQUE DU SENEGAL N° 71 – 036 / PM.S.GG.S

3 juin 1971

LOI D’ORIENTATION
DE L’EDUCATION NATIONALE

L’ASSEMBLEE NATIONALE a délibéré et adopté,


LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE promulgue la loi dont la teneur suit :

TITRE PREMIER

DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE PREMIER : L’éducation nationale, au sens de la présente loi, tend :


1°- à élever le niveau culturel de la population ;
2°- à former des hommes et des femmes libres, capables de créer les
conditions de leur épanouissement à tous les niveaux, de contribuer au
développement de la science et de la Technique et d’apporter des solutions
efficaces aux problèmes du développement national.
Elle vise à préparer les conditions d’un développement intégral, assumé par
la nation toute entière. Sa mission constante est de maintenir l’ensemble de la
nation dans le courant du progrès contemporain.

ARTICLE 2 : L’Education Nationale sénégalaise est démocratique. Elle s’inspire,


dans son principe, du droit reconnu à tous les êtres humains de recevoir
l’instruction et la formation correspondant à leurs aptitudes et, dans son objet, de
la nécessité pour chacun de participer à la production, sous toutes ses formes,
selon ses propres capacités.

L’initiative privée, individuelle ou collective, peut dans les conditions définies


par la loi, concourir à la réalisation de cette œuvre.

L’égalité des citoyens dans la diversité des origines et des croyances fait, de
la liberté et de la tolérance, les traits essentiels de l’Education Nationale. Elle en
fonde aussi la laïcité.

ARTICLE 3 : L’Education Nationale sénégalaise est une éducation africaine,


prenant sa source dans les réalités africaines et aspirant à l’épanouissement des
valeurs culturelles africaines. Partant de ces réalités, elle les domine et les
dépasse en vue de leur transformation.

Elle intègre les valeurs de civilisation universelle et s’inscrit dans les grands
courants du monde moderne. Par cela, elle développe l’esprit de coopération et de
paix entre les hommes.

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ARTICLE 4 : L’Education Nationale sénégalaise est permanente. Elle donne à tous
les citoyens la possibilité de s’informer et de se former dans tous les secteurs de la
vie active pour une amélioration des connaissances en vue de la promotion
sociale.

ARTICLE 5 : Les objectifs définis ci-dessus procèdent d’une double option pour
une éducation de masse et une formation de producteurs et de cadres qualifiés. A
tous les nouveaux, il s’agit de faire acquérir la capacité de transformer le milieu et
la société.

TITRE II

CONTENU ET FORMES DE L’EDUCATION

ARTICLE 6 : Le contenu général de l’éducation nationale se définit d’une part, par


la connaissance du milieu et la formation du jugement d’autre part, par
l’acquisition de la science et de la technique dans ce qu’elles ont d’universel.

Quelles qu’en soient les formes et les structures, l’éducation nationale


doit refléter, dans son contenu, cette vision moderne du monde, c’est-à-dire une
science et une technique enracinées dans le milieu aussi naturelle qu’humain et
appuyées sur la connaissance du passé ;
Les langues nationales, les langues anciennes, les langues de grande
communication et les techniques modernes d’éducation en sont les instruments.
ARTICLE 7 : Selon les individus auxquels elle s’adresse et les objectifs qu’elle
poursuit, l’éducation nationale revêt trois formes principales :
1°) – L’éducation donnée aux jeunes d’âge scolaire et universitaire
dans le cadre des structures scolaires et universitaires : enseignement général,
enseignement technique ou formation professionnelle, dont le but est de faire
acquérir un certain niveau de connaissances théoriques et pratiques ou d’aptitudes
professionnelles.
2°) – L’éducation donnée aux jeunes et aux adultes exerçant déjà une
activité professionnelle après une scolarité plus ou moins longue : éducation
visant à consolider les connaissances, à perfectionner la qualification
professionnelle et à accroître la capacité de production en vue de
l’épanouissement socio-culturel.
3°) – L’éducation donnée aux jeunes et aux adultes non scolarisés, dont
le but est, par l’alphabétisation fonctionnelle et d’autres actions de promotion,
l’accroissement de la productivité du travail et l’accession des hommes à d’autres
mode de penser.
A travers des formes et structures diversifiées, l’unité de l’éducation doit
être assurée sur la base du contenu et des objectifs définis par la présente loi. Le
passage d’une forme d’éducation à une autre doit être constamment recherché.

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TITRE III

NIVEAUX ET STRUCTURES DE L’ENSEIGNEMENT

ARTICLE 8 : L’enseignement est à des niveaux différents, fixés ainsi qu’il suit
selon l’âge et le niveau de connaissances recherché :
- Education préscolaire
- Enseignement élémentaire
- Enseignement moyen
- Enseignement secondaire
- Enseignement supérieur.
ARTICLE 9 : L’éducation préscolaire prépare à la vie scolaire, par des méthodes
d’éducation appropriées, les jeunes enfants qui n’ont pas encore atteint l’âge de la
scolarité élémentaire.

ARTICLE 10 : L’objet de l’enseignement primaire élémentaire est :


- d’éveiller l’esprit de l’enfant par des exercices, en vue de permettre
l’émergence et l’épanouissement de ses aptitudes ;
- d’assurer sa formation physique, intellectuelle, morale, civique et d’éveiller
son esprit d’initiative ainsi que son sens critique ;
- de faire acquérir les connaissances et mécanismes de base indispensables
pour les acquisitions ultérieures ;
- de réhabiliter le travail manuel comme facteur de développement de
l’intelligence et comme base d’une future insertion dans le milieu
économique et socio-culturel, grâce à une liaison étroite entre l’école et la
vie.
L’enseignement primaire élémentaire est adapté au milieu. A cette fin,
les programmes portent essentiellement sur l’enseignement de la
mathématique, l’étude de la langue et du milieu.
Il est dispensé soit dans les structures scolaires traditionnelles, soit
dans les structures nouvelles.

ARTICLE 11 : L’enseignement moyen comprend : l’enseignement moyen général,


l’enseignement moyen technique, l’enseignement moyen pratique. Il fait suite à
l’enseignement primaire élémentaire et prépare soit à l’enseignement secondaire,
général, technique ou professionnel, soit à l’insertion dans la vie active.

ARTICLE 12 : La vocation de l’enseignement secondaire est, d’une part, de


former les agents de niveau moyen des secteurs économiques et administratifs,
publics et privés et, d’autre part, de préparer à l’enseignement supérieur.
Il comporte un enseignement général, un enseignement technique et
une formation professionnelle.

ARTICLE 13 : La mission de l’enseignement supérieur est l’élaboration et la


transmission du savoir à un haut niveau ainsi que le développement de la
recherche, en vue de la formation des cadres moyens et supérieurs techniquement
qualifiés et adaptés au contexte africain, conscients de leurs responsabilités vis-à-
vis de leurs peuples et capables de les servir avec dévouement.
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Parallèlement à cette mission, les établissements d’enseignement
supérieur doivent, à l’instar des autres structures scolaires, participer à l’action
d’éducation permanente.
La recherche scientifique, et technique dévolue à l’enseignement
supérieur s’applique aussi bien aux sciences exactes et naturelles qu’à l’étude du
contexte historique et psychosociologique africain. Elle doit s’insérer dans une
stratégie globale du développement et s’orienter notamment vers des objectifs
nationaux et régionaux.

ARTICLE 14 : Les compétences en matière d’éducation nationale peuvent être


réparties entre différents départements ministériels selon la forme de l’éducation
nationale envisagées.

ARTICLE 15 : Les modalités d’application de la présente loi sont fixées par


décret.

La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat.

Fait à Dakar le 3/6/1971

Par le Président de la République


Le Premier Ministre Léopold Sédar SENGHOR

Abdou DIOUF

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REPUBLIQUE DU SENEGAL
----------------
MINISTERE DE L’EDUCATION N° 00042
NATIONALE Dakar, le 16 mai 1973
-------------
SECRETARIAT D’ETAT A LA JEUNESSE
ET AUX SPORTS

Le Ministre de l’Education
Nationale

A Messieurs les inspecteurs primaires


les Directeurs d’écoles
les enseignants de l’enseignement
primaire, élémentaire
et des classes de transition

OBJET : Circulaire interministérielle


relative à l’enseignement des activités
physiques et sportives dans l’enseignement
primaire, élémentaire et les classes de transition.

En application des dispositions contenues dans le décret n° 72-861 du 13-7-72,


notamment en son annexe II, chapitre VII relatif aux activités physiques et
sportives, il est donné ci-après des instructions sur la nouvelle méthode
préconisée intitulée :
Procédé de la compétition multiple par équipes.

I- RAPPEL DU PROCEDE
Dans la classe, les élèves sont divisés, en équipes de six. Les équipes
groupées par trois, constituent des unités de travail (18 élèves).

Chaque sport est pratiqué sous forme de tournois entre les 3 équipes
d’une même unité.

Tous les élèves pratiquent successivement tous les sports inscrits au


programme.

II- INSTRUCTIONS COMMUNES AUX DIFFERENTS TOURNOIS


Un tournoi comprend 3 rencontres se déroulant successivement sur un
même atelier de travail. Deux équipes jouent pendant que les joueurs de
la troisième remplissent les fonctions d’officiels.

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Un tournoi dure 45 minutes. Une période de 15 minutes est réservée
pour le déroulement de chaque rencontre.
- 12 minutes de jeu
- 3 minutes pour la mise en place des officiels, l’échauffement et le repos des
équipes avant la rencontre suivante.
Le décompte des points pour le classement se fait comme suit :
- 3 points à l’équipe vainqueur
- 2 points en cas d’égalité
- 1 point en cas d’abandon d’un ou plusieurs joueurs.
III- INSTRUCTIONS RELATIVES AU LIEU DE TRAVAIL

Le lieu de travail doit être un terrain plat, situé de préférence à


l’intérieur de l’école ou à proximité immédiate, afin d’éviter toute perte de
temps en déplacement.

Il peut être aménagé sommairement par les élèves et les maîtres


eux-mêmes, de façon à comporter :

- Un tracé de 150 m, de préférence circulaire, qui sera dénommé piste.


- Un rectangle de 40 m par 20 m
- Deux fosses de sable de 5 m par 3 m par 0,40 m.
La piste circulaire permettra de pratiquer la course d’endurance et la
course de relais.

Le rectangle permettra de pratiquer : la course de vitesse (sur 30 m),


la course d’obstacles (sur 30 m), le football et le hand ball dans le sens
longitudinal, et le mini-basket dans le sens transversal sur trois terrains de
20 m sur 12 m.

Les fosses de sable permettront la pratique du saut en hauteur, du


saut en longueur et du triple saut.

Le tout peut être regroupé sur une seule surface ayant la forme d’un
terrain rond (voir ci-après).

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AMENAGEMENT DE L’ESPACE
DESTINE AUX ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES
DANS L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

LE TERRAIN ROND

40 m

20 m

10 m 10 m

10 m

20 m

- Un cercle de 23,88 m de rayon soit 150 m de circonférence C = 150 m


- Un rectangle de 40 m sur 20 m inscrit dans ce cercle. m

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Aménagement du rectangle pour le football
et le hand-ball à 6
(Un terrain mixte)
6m

6m

20 m
3m

40 m

Aménagement du rectangle pour le mini-basket

(3 terrains)

12 m 12 m 12 m

20 m

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AMENAGEMENT DU TERRAIN POUR L’ATHLETISME

(5 ateliers – 7 spécialités)

Départ course
obstacle

ARRIVEE

30 m
Longueur
Triple saut

50 m

Fosse
HAUTEUR

ARRIVEE

Fosse Départ course


vitesse

Courses
Endurance
relais

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COMMENT UTILISE LE TERRAIN ROND ?
Si vous disposez……………………………………………………………………… Vous pouvez pratiquer simultanément :
- De la piste circulaire Endurance, vitesse, obstacles
- Du rectangle tracé Relais, vitesse, obstacles
Endurance, longueur, triple saut
- De la piste circulaire
Relais, longueur, triple saut
- Du rectangle tracé
Endurance, vitesse, obstacles, hauteur
- De la fosse centrale
Relais, vitesse, obstacles, hauteur
Endurance, longueur, longueur, triple saut
Endurance, longueur, triple saut, triple saut
- De la piste circulaire Relais, longueur, longueur, triple saut
- De buts de football – handball Endurance, vitesse, obstacles, hauteur, triple saut
- De la fosse centrale Relais, vitesse, obstacles, hauteur, longueur
- De la fosse latérale Endurance, vitesse, obstacles, hauteur, triple saut
Relais, vitesse, obstacles, hauteur, triple saut
Relais, longueur, triple saut, triple saut
Endurance, foot-ball, hauteur, longueur
Endurance, foot-ball, hauteur, triple saut
- De la piste circulaire Relais, foot-ball, hauteur, longueur
- D’un de deux ou de trois terrains de basket Endurance, hand ball, hauteur, saut
- De la fosse centrale Endurance, hand ball, hauteur, triple saut
- De la fosse latérale Relais, hand ball, hauteur, longueur
Relais, hand ball, hauteur, triple saut
Relais, foot ball, hauteur, triple saut
Endurance, hauteur, hauteur, basket
Endurance, hauteur, triple saut, basket
Relais, hauteur, longueur, basket
Relais, hauteur, triple saut, basket
- De la piste circulaire Endurance, hauteur, longueur, basket, basket
- D’un, de deux ou de trois terrains de basket Endurance, hauteur, triple saut, basket
- De la fosse centrale Relais, hauteur, longueur, basket, basket,
- De la fosse latérale Relais, hauteur, triple saut, basket, basket
Endurance, hauteur, triple saut, basket, basket, basket
Endurance, hauteur, triple saut, basket, basket, basket
Relais, hauteur, longueur, basket, basket, basket
Relais, hauteur, triple saut, basket, basket, basket

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FEUILLE DE RESULTAT DE TOURNOI

CLASSE :………………….. UNITE : …………………


FEUILLE DE RESULTATS
Date : TOURNOI DE
TOTAL
Rouge : BASKET HAND FOOT
Jaune : VITESSE ENDURANCE RELAIS
Vert : HAUTEUR LONGUEUR TRIPLE SAUT
OBSTACLES (Rayer les noms inutiles)
MARQUES COURANTE en cours de match Résultats des matches
EQUIPES
ou points (voir N.B.)
(cocher les points marqués au fur et à mesure)
1er match :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42
Rouge 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 0123
jaune 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42
0123
43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60

2ème match :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42
Rouge 0123
43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60

vert 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 0123
43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60

3ème match :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42
Jaune 0123
43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60

vert 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 0123
43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60

NB : 3 points à l’équipe vainqueur – 0 point en cas d’abandon d’un ou plusieurs joueurs.


2 points en cas d’égalité – 1 point à l’équipe vaincu

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TOURNOI DE COURSE D’ENDURANCE

N
V1
RRRRRR

V2

W V3 V6 V5 E

V4
JJJJJJ S
Matériel nécessaire :
- Dossards numérotés de 1 à 6 : 6 rouges, 6 jaunes, 6 verts ;
- Deux fanions ;
- Un claquoir ;
- Une planchette avec feuille de résultat ;
- Un crayon.
Déroulement du tournoi :
Un tournoi comprend trois rencontres.
Une rencontre oppose sur quatre tours de piste circulaire soit : 150 m X 4 = 600 mètres,
deux équipes pendant que la troisième remplit les fonctions d’officiels.
Exemple : l’équipe rouge joue contre l’équipe jaune, l’équipe verte est officielle.
Les deux équipes complètes de six élèves partent de deux points diamétralement opposés, les
rouges en N, les jaunes en S.
L’équipe vainqueur est celle qui franchit la première au complet sa ligne d’arrivée après les
quatre tours de piste (le jugement se fait sur le dernier arrivé.)
Attention : Après la course, demander aux élèves de se regrouper et de marcher lentement
pendant quatre tours afin de récupérer. La deuxième rencontre ne commence que 15 minutes
après le départ de la première.
Décompte des points de chaque rencontre
 3 points à l’équipe vainqueur
 2 points en cas d’égalité
 1 point à l’équipe vaincue

Page 19
 0 point en cas d’abandon d’un ou de plusieurs joueurs.
Résultat du tournoi
Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes au cours des
deux rencontres.
Rôle des officiels (dans l’exemple ci-dessus)
V1, le capitaine, organise la rencontre et tient la feuille de résultats (voir pages A5
et 25).s
V6, le capitaine adjoint, donne le départ (starter) et juge l’arrivée.
V2, V3, V4 et V5 sont respectivement jugés aux points N, W, S, E

Page 20
LE TOURNOI DE COURSE DE RELAIS

R1–J1–V1

R5–J5–V5

R2–J2–V2

R4–J4–V4

R3–J3–V3

Matériel nécessaire :

- Dossards numérotés de 1 à 6 : 6 rouges, 6 jaunes, 6 verts ;


- Deux fanions
- Un claquoir
- Une planchette avec feuille de résultat
- Un crayon.

Déroulement du tournoi :

Un tournoi comprend trois rencontres.


Une rencontre oppose sur quatre tours de piste circulaire soit :
150 m x 4 = 600 mètres, deux équipes pendant que la troisième remplit les
fonctions d’officiels.
Exemple : l’équipe rouge joue contre l’équipe jaune, l’équipe verte est officielle.
Les deux équipes complètes de six élèves partent de deux points diamétralement
opposés, les rouges en N, les jaunes en S.

L’équipe vainqueur est celle qui franchit la première au complet sa ligne d’arrivée
après les quatre tours de piste (le jugement se fait sur le dernier arrivé).

Page 21
Attention : après la course, demander aux élèves de se regrouper et de marcher
lentement pendant quatre tours afin de récupérer. La deuxième rencontre ne
commence que 15 mn après le départ de la première.
Décompte des points de chaque rencontre
3 points à l’équipe vainqueur
2 points en cas d’égalité
1 point à l’équipe vaincue
0 point en cas d’abandon d’un ou de plusieurs joueurs.
Résultat du tournoi
Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes au cours des
deux rencontres.
Rôle des officiels

V1, le capitaine, organise la rencontre et tient la feuille de résultats


(Voir pages A5 25).
V6, le capitaine-adjoint, donne le départ (starter) et juge l’arrivée
V2, V3, V4 et V5 sont respectivement juges aux points.

Page 22
LE TOURNOI DE COURSE DE VITESSE
V1
V2
V3
A
D
R R J
E J
R R
30 m P R J
I V6
A J R
V
E R R J
E T J R
N
V4 1ère 2ème

V5 S S
E E
R R
I I
E E

Matériel nécessaire

- Dossards numérotés de 1 à 6 : 6 rouges, 6 jaunes, 6 verts


- Un claquoir
- Une planchette avec feuille de résultat
- Un crayon

Déroulement du tournoi

Un tournoi comprend trois rencontres


Une rencontre oppose sur une distance de 30 m deux équipes pendant que la
troisième remplit les fonctions d’officiels.
Exemple : l’équipe rouge contre l’équipe jaune, l’équipe verte officielle. Les
capitaines désignent les trois équipiers qui vont disputer chacune des deux séries.

L’ordre des courses est le suivant : 1ère série, 2ème série, finale des vainqueurs (elle
réunit les trois premiers de chaque série) ; finale des vaincus (elle réunit les trois
derniers de chaque série).

Décompte des points


Finale des vainqueurs Finale des vaincus :

Le 1er marque 12 points le 1er marque 6 points


Le 2ème marque 11 points le 2ème marque 5 points
Le 3ème marque 10 points le 3ème marque 4 points
Le 4ème marque 9 points le 4ème marque 3 points

Page 23
Le 5ème marque 8 points le 5ème marque 2 points
Le 6ème marque 7 points le 6ème marque 1 point

L’équipe vainqueur est celle qui totalise le plus grand nombre de points. Elle
marque 3 points pour cette rencontre. En cas d’égalité au total des points, les
équipes marquent chacune 2 points.

L’équipe vaincue marque 1 point.

Résultat du tournoi
Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes au cours
des deux rencontres.

Rôle des officiels


V1 le capitaine, organise, juge le premier arrivant et remplit la feuille de résultat
après chaque finale.

Exemple finale des vainqueurs : 1er : rouge


2è : rouge
3è : jaune etc…

Sur la ligne des rouges, V1 barre les douze premiers points (place de 1er), puis les
onze points suivants (place de 2è). Sur la ligne des jaunes, il barre les dix premiers
points (place de 3è) et ainsi de suite.

V6, le capitaine-adjoint, est starter


V2, juge le 2è arrivant
V3, juge le 3è arrivant
V4, juge le 4è arrivant
V5, juge le 5è arrivant.

Page 24
LE TOURNOI DE COURSE D’OBSTACLE

2ème 1ère
S S
E E
R R
I I V5
E E
8 14 20 V4
A
D
R R R
E
J J R
P
R R I
A
J J V
R
R R
T E
J J
V1E
V2
V3
Matériel nécessaire
- Dossards numérotés de 1 à 6 : 6 rouges, 6 jaunes, 6 verts
- Un claquoir
- Une planchette avec feuille de résultat
- Un crayon
- Trois séries d’obstacles (bancs, haies, etc…)
Déroulement du tournoi
Un tournoi comprend trois rencontres.
Une rencontre oppose sur une distance de 30 m, avec trois obstacles distants
respectivement du départ de 8 m, 14 m, et 20 m deux équipes pendant que la
troisième remplit les fonctions d’officiels.
Les capitaines désignent les trois équipiers qui vont disputer chacune des deux
séries.
L’ordre des courses est le suivant : 1ère série, 2ème série, finale des vainqueurs (elle
réunit les trois premiers de chaque série), finale des vaincus (elle réunit les trois
derniers de chaque série).

Décompte des points de chaque rencontre

Finale des vainqueurs Finale des vaincus

Le 1er marque 12 points le 1er marque 6 points


Le 2ème marque 11 points le 2ème marque 5 points
Le 3ème marque 10 points le 3ème marque 4 points
Le 4ème marque 9 points le 4ème marque 3 points
Le 5ème marque 8 points Abandon 10 points le 5ème marque 2 points
Le 6ème marque 7 points le 6ème marque 1 point

Page 25
L’équipe vainqueur est celle qui totalise le plus grand nombre de points. Elle
marque 3 points pour cette rencontre. En cas d’égalité au total des points, les
équipes marquent chacune 2 points.
L’équipe vaincue marque 1 point.

Résultat du tournoi
Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes au cours de
chacune des deux rencontres.

Rôle des officiels


V1, le capitaine, organise la rencontre, juge le 1er arrivant et remplit la feuille de
résultat après chaque finale.
Exemple : finale des vainqueurs : 1er : rouge
2ème : rouge
3ème : jaune, etc…

Sur la ligne des rouges, V1 barre les douze premiers points (place de 1er), puis les
onze points suivants (place de 2ème). Sur la ligne des jaunes, il barre les dix
premiers points (place de 3ème) et ainsi de suite.

V6, le capitaine-adjoint, est starter


V2, juge le 2ème arrivant
V3, juge le 3ème arrivant
V4, juge le 4ème arrivant
V5, juge le 5ème arrivant.

Page 26
LE TOURNOI DE SAUT EN HAUTEUR

JJJJJ
RRRRR
V2 V6 V1

V3 V4

V5

Saut réussi Saut manqué

F G

A B

Matériel nécessaire :
- Dossards numérotés de 1 à 6 : 6 rouges, 6 jaunes, 6 verts ;
- Deux poteaux de saut
- Un élastique
- Une planchette avec une feuille de résultat
- Un crayon.
Déroulement du tournoi
Un tournoi comprend trois rencontres.
Une rencontre oppose, sur une montée progressive de l’élastique, deux équipes
pendant que la troisième remplit les fonctions d’officiels.
Exemple : équipe rouge contre équipe jaune, équipe verte “officielle“. Chaque
joueur a au maximum deux essais pour franchir sans le toucher, un élastique qui
est monté six fois au cours de la rencontre.
Nota : le maître peut, en fonction de la valeur des élèves et de leur progression,
intervenir sur le choix des hauteurs à franchir. Après chaque essai, le joueur va se
placer à droite ou à gauche, suivant le résultat de son saut.
Décompte des points de chaque rencontre
Chaque essai réussi donne un point à chacun des joueurs.
Le total des points obtenus par tous les équipiers, détermine le résultat de la
rencontre.
L’équipe vainqueur marque 3 points.
En cas d’égalité, chacune des équipes marque 2 points.
L’équipe vaincue marque 1 point.

Page 27
Résultat du tournoi
Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes au cours des
deux rencontres.

Rôle des officiels


V1, le capitaine, organise la rencontre, monte l’élastique, juge de la validité des
sauts (appel d’un pied, élastique immobile).
V6, le capitaine adjoint, donne le signal de départ de chaque saut,
V2, remplit la feuille de résultat,
V3, V4 maintiennent l’élastique
V5, aplanit la fosse.

Page 28
LE TOURNOI DE SAUT EN LONGUEUR
N A B S

Saut manqué
Saut manqué
H

I V1 V3
RRRRRR Course d’élan

J J J J J J V6
Saut réussi V2 V5

Matériel nécessaire : W

- Dossards, numérotés de 1 à 6 : 6 rouges, 6 jaunes, 6 verts.


- Un élastique
- Une planchette avec feuille de résultat
- Un crayon

Déroulement du tournoi

Un tournoi comprend trois rencontres.


Une rencontre oppose, sur un éloignement progressif d’un élastique, deux équipes,
pendant que la troisième remplit les fonctions d’officiels.
Exemple : équipe rouge contre équipe jaune, équipe verte officielle.
Chaque joueur a au maximum deux essais pour dépasser, sans le toucher, un
élastique tendu au ras du sol, en travers de la fosse. Cet élastique est éloigné de la
zone d’appel six fois au cours de la rencontre. (La zone d’appel a une largeur de 3
pieds et est placée à deux grands pas du bord de la fosse).
Nota : le maître peut, en fonction de la valeur des élèves et de leur progression,
intervenir sur le choix des distances à sauter. Après chaque essai, le joueur va se
placer à droite ou à gauche, suivant le résultat de son saut.
Décompte des points de chaque rencontre
Chaque essai réussi donne un point à chacun des joueurs. Le total des points
obtenus par tous les équipiers, détermine le résultat de la rencontre.
L’équipe vainqueur marque 3 points.
En cas d’égalité, chacune des équipes marque 2 points.
L’équipe vaincue marque 1 point.

Page 29
Résultat du tournoi

Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes, au cours
des deux rencontres.

Rôle des officiels

V1, le capitaine, organise la rencontre, déplace l’élastique, juge la validité des


sauts.
Un essai est reconnu valable si le sauteur a pris son appel d’un pied, s’il n’a pas
“mordu“ (placé son pied en avant de la zone d’appel), s’il a dépassé l’élastique sans
le toucher.
V6, le capitaine-adjoint, donne le signal de départ de chaque saut
V2, remplit la feuille de résultat,
V3, V4 maintiennent l’élastique
V5, aplanit la fosse.

Page 30
LE TOURNOI DE TRIPLE SAUT

A B
N S

Saut
H
I V1
V3
RRRRRR

V6
JJJJJJ V1
Saut réussi V4 V5
V2

Matériel nécessaire

- Dossards numérotés de 1 à 6 : 6 rouges, 6 jaunes, 6 verts.


- Un élastique
- Une planchette avec feuille de résultat ;
- Un crayon.

Déroulement du tournoi

Un tournoi comprend trois rencontres

Une rencontre oppose, sur un éloignement progressif d’un élastique ; deux camps,
pendant que le troisième remplit les fonctions d’officiels.

Exemple : équipe rouge contre équipe jaune, équipe verte officielle.

Chaque joueur a au maximum deux essais pour dépasser, sans le toucher un


élastique tendu au ras du sol en travers de la fosse. Cet élastique est éloigné de la
zone d’appel six fois au cours de la rencontre. (La zone d’appel a une largeur de 3
pieds et est placée à 5 grands pas du bord de la fosse).

Nota : Le maître peut, en fonction de la valeur des élèves et de leur progression,


intervenir sur le choix des distances à sauter. Après chaque essai, le joueur va se
placer à droite ou à gauche, suivant le résultat de son saut.

Page 31
Décompte des points de chaque rencontre

Chaque essai réussi donne un point à chacun des joueurs, le total des points
obtenus par tous les équipiers, détermine le résultat de la rencontre.

L’équipe vainqueur marque 3 points.

En cas d’égalité, chacune des équipes marque 2 points.

L’équipe vaincue marque 1 point.

Résultat du tournoi

Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes, au cours
des deux rencontres.

Rôle des officiels

V1, le capitaine, organise la rencontre, déplace l’élastique, juge la validité des sauts
Un essai est reconnu valable :
1- Si le sauteur n’a pas “mordu“,
2- Si le sauteur, prenant son appel d’un pied, retombe sur ce pied, fait un
troisième saut en retombant sur le pied opposé et effectue un troisième saut
en chutant au-delà de l’élastique sans le toucher.
V6, le capitaine-adjoint, donne le signal de départ de chaque saut
V2, remplit la feuille de résultat
V3, V4 maintiennent l’élastique
V5, aplanit la fosse

Page 32
LE TOURNOI DE FOOT BALL

F 6m D 6m G

J C H

Matériel nécessaire

- Dossards numérotés de 1 à 6 : 6 rouges, 6 jaunes, 6 verts


- Deux buts, un ballon
- Une planchette avec feuille de résultats
- Un crayon
- Un sifflet.

Déroulement du tournoi

Un tournoi comprend trois rencontres.

Une rencontre oppose en deux mi-temps de six minutes, deux équipes pendant que
la troisième remplit les fonctions d’officiels.

Exemple : l’équipe rouge joue contre l’équipe jaune, l’équipe verte est officielle.

Décompte des points de chaque rencontre

3 points à l’équipe vainqueur ;


2 points en cas d’égalité
1 point à l’équipe vaincue
0 point en cas d’abandon.

Résultat du tournoi

Il est donné par l’addition des points obtenus par des équipes au cours des deux
rencontres.

Page 33
Rôle des officiels
V1, le capitaine, définit les tâches de chacun
V6, le capitaine adjoint, arbitre la rencontre
V2, tient la feuille de résultat
V3, tient le chronomètre et est responsable du temps de jeu
V4 et V5 remplissent les fonctions de juges de touches.
Notions d’arbitrage à faire acquérir progressivement
Indiquer les limites du terrain, la zone des 6 m, expliquer l’engagement au début
de chaque mi-temps et après un but marqué (le ballon est placé au centre du
terrain, les joueurs adverses se trouvent dans leur camp à 3 m de la ligne médiane,
le ballon est frappé vers l’avant).
Dire comment se font les remises en jeu de la ligne de touche (la balle est tenue à
deux mains au-dessus de la tête, les deux pieds restent en appui au sol).
Parler des rentrées en jeu après balle sortie en ligne de fond (le renvoi de la balle
par le gardien se fait toujours à la main).
Ne permettre aucun accrochage ni geste dangereux envers l’adversaire. Utiliser le
système de prison (lorsqu’un joueur est responsable de cette faute, l’arbitre le fait
sortir du terrain et ne lui permet pas d’y revenir avant qu’un autre joueur fautif
n’ait pris sa place).
La remise en jeu est faite par coup franc indirect à l’endroit où la faute a été
commise.
Le joueur qui tire le coup franc ne peut marquer un but directement (la balle doit
être obligatoirement touchée par un autre joueur partenaire ou adversaire). En cas
de faute grave dans la zone des 6 m, l’arbitre peut accorder un pénalty à 7 m.
respecter progressivement le code de jeu dans son ensemble.

Page 34
LE TOURNOI DE HAND BALL

F D G

I C

I C H

Matériel nécessaire :

- Dossards numérotés de 1 à 6 : 6 rouges, 6 jaunes, 6 verts


- Deux buts
- Un ballon
- Une planchette avec feuille de résultat
- Un crayon
- Deux sifflets

Déroulement du tournoi

Un tournoi comprend trois rencontres.


Une rencontre, oppose en deux mi-temps de six minutes deux équipes, pendant
que la troisième remplit les fonctions d’officiels.
Exemple : l’équipe rouge joue contre jaune, l’équipe verte est officielle.
Décompte des points de chaque rencontre

3 points à l’équipe vainqueur


2 points en cas d’égalité
1 point à l’équipe vaincue
0 point en cas d’abandon

Résultat de tournoi
Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes, au cours
des deux rencontres.

Page 35
Rôle des officiels
V1, le capitaine, définit les tâches de chacun
V6, le capitaine-adjoint, et V5 dirigent la rencontre
V2, tient la feuille de résultat
V3, tient le chronomètre et est responsable du temps de jeu
V4, est responsable du tableau de marque et indique le score.
Notions d’arbitrage à faire acquérir progressivement

Indiquer les limites du terrain et les limites de la surface de but (zone interdite à
tout joueur, sauf au gardien de but).
Expliquer l’engagement du début de chaque mi-temps et après un but marqué. (il
se fait au niveau de la ligne médiane, les joueurs adverses se trouvent dans leur
camp à trois mètres).
Dire comment se font les remises en jeu après sortie en touche. (Le ballon est
remis en jeu de l’endroit où il est sorti. L’exécution se fait à deux mains, balle tenue
au-dessus de la tête, les deux pieds en appui au sol).
Montrer comment se font les renvois du gardien lorsque le ballon est sorti derrière
la ligne de fond. (Ils sont obligatoirement exécutés par le gardien à l’intérieur de la
surface de but).
Ne permettre aucun accrochage.
Utiliser le système de la prison. (Lorsqu’un joueur est responsable de cette faute,
l’arbitre le fait sortir du terrain et ne lui permet pas de revenir en jeu avant qu’un
autre joueur fautif n’ait pris sa place).
Siffler les grosses fautes de marcher.
Ne pas tolérer les reprises de dribble.
Respecter progressivement le code de jeu dans son ensemble.

Page 36
LE TOURNOI DE BASKET BALL

Matériel nécessaire

- Dossards numérotés de 1 à 6 : 6 rouges, 6 jaunes, 6 verts


- Deux poteaux
- Un ballon
- Une planchette avec feuille de résultat
- Un crayon
- Deux sifflets

Déroulement du tournoi

Un tournoi comprend trois rencontres.

Une rencontre oppose en deux mi-temps de six minutes deux équipes, pendant que
la troisième remplit les fonctions d’officiels.

Exemple : l’équipe rouge joue contre l’équipe jaune, l’équipe verte est officielle.

Décompte des points de chaque rencontre


3 points à l’équipe vainqueur
2 points en cas d’égalité
1 point à l’équipe vaincue
0 point en cas d’abandon
Résultat du tournoi

Il est donné par l’addition des points obtenus par chacune des équipes au cours des
deux rencontres.

Page 37
Rôle des officiels
V1, le capitaine, définit les tâches de chacun
V6, le capitaine-adjoint, et V5 dirigent la rencontre
V2, tient la feuille de résultat
V3, tient le chronomètre et est responsable du temps de jeu
V4, est responsable du tableau de marque et indique le score.

Dire comment se font les remises en jeu. Lorsqu’il y a sortie. C’est l’arbitre lui-
même qui va chercher le ballon et le remet au joueur bénéficiaire de la remise en
jeu.
Ne permettre aucun contact.
Utiliser le système de la prison. (Lorsqu’un joueur est responsable d’un contact,
l’arbitre le fait sortir du terrain et ne lui permet pas de revenir en jeu avant qu’un
autre joueur fautif n’ait pris sa place.
Siffler les marcher les plus importants. (Eviter de courir avec le ballon en main)
Ne pas tolérer les reprises de dribble. (Recommencer à dribler après avoir déjà
dribblé)
Respecter progressivement le code du jeu dans son ensemble.

Les compétitions sportives inter-écoles

Ces compétitions seront organisées :

- Soit dans la forme traditionnelle des compétitions sportives si les terrains


nécessaires existent sur place.
- Soit sous forme de tournois tels qu’ils sont préconisés dans les présentes
instructions. La rencontre peut alors prendre l’aspect d’une rencontre multi-
sports.

Le ministre de l’Education le Secrétaire d’Etat auprès


Nationale du Premier Ministre chargé de
La Jeunesse et des Sports

Doudou NGOM Joseph MATHIAM

Page 38
REPUBLIQUE DU SENEGAL
-------------
SECRETARIAT D’ETAT A LA
JEUNESSE ET AUX SPORTS

DECRET N° 73-896 DU 1er OCTOBRE 1973


RELATIF AUX ACTIVITES PHYSIQUES ET
SPORTIVES DANS L’ENSEIGNEMENT MOYEN
ET SECONDAIRE GENERAL ET TECHNIQUE
ET DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

VU la constitution, notamment en ses articles 37 et 65


VU la loi d’orientation de l’Education nationale n° 71-36 du 3 juin 1971
VU le décret n° 71-444 du 21 avril 1971 organisant le ministère de l’Education
nationale
VU le décret n° 71-765 du 12 juillet 1971 portant réglementation des activités
sportives, scolaires et universitaires
VU le décret n° 72-569 du 15 mai 1972 portant organisation du Secrétariat d’Etat à
la Jeunesse et aux Sports

La Cour Suprême entendue en sa séance du 8 décembre 1972

Sur le rapport conjoint du ministre de l’Education nationale et du Secrétariat d’Etat


auprès du Premier Ministre chargé de la Jeunesse et des Sports.

DECRETE

Article premier : l’enseignement des activités physiques et sportives est


obligatoire dans toutes les classes de l’enseignement moyen et secondaire générale
et technique, ainsi que dans l’enseignement supérieur.

Article 2 : au niveau de l’enseignement moyen général et technique,


l’enseignement des activités physiques et sportives a pour but, par l’initiation
systématique et la pratique élémentaire, l’ouverture sur l’enseignement des
disciplines afin de communiquer à l’enfant le goût du sport et le désir de se
perfectionner.

Article 3 : Au niveau de l’enseignement secondaire, générale et technique,


l’enseignement des activités physique et sportives a pour but, par la pratique
organisée, puis optionnelle, le perfectionnement des acquisitions précédentes et la
spécialisation.

Article 4 : au niveau de l’enseignement supérieur, l’enseignement des activités


physiques et sportives a pour but :

Page 39
- La pratique et la préparation de la compétition afin de maintenir au plus haut
niveau l’élite sportive scolaire qui s’est dégagée au cours des années
précédentes.
- La pratique optionnelle des sports les plus courants facteurs de détente,
d’équilibre et de préparation aux loisirs futurs de la vie professionnelle.
Article 5 : l’enseignement des activités physiques et sportives dans ces trois
niveaux d’enseignement est assuré par les enseignants d’éducation physique et
sportive.

A titre exceptionnel, des cadres sportifs du secteur extra-scolaire, titulaires des


diplômes d’Etat des fédérations sportives pourront, soit enseigner à temps complet,
soit compléter leur service dans les établissements scolaires.

Ils seront de préférence chargés de l’animation d’écoles de sport dans leur


spécialité.

Article 6 : Des agents faisant fonction de conseillers pédagogiques régionaux en


éducation physique et sportive, sont désignés au début de chaque année scolaire
par arrêté du Ministre chargé des Sports, pour assister et contrôler les enseignants
d’éducation physique et sportive.

Article 7 : L’inspection générale du personnel de l’EPS est assurée par les


inspecteurs de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports chargés de ces
fonctions par arrêté du Ministre chargé des sports.

Article 8 : Les examens sanctionnant la fin de chaque niveau d’enseignement


comportent obligatoirement une série d’épreuves permettant d’apprécier la valeur
athlétique des élèves.

La nature et les modalités d’organisation de ces épreuves ainsi que la pondération


de la note obtenue seront fixées par décret.
Seuls peuvent être dispensés de ces épreuves, les élèves reconnus inaptes
temporairement ou définitivement par un médecin agrée par l’administration.

Article 9 : au niveau de l’enseignement moyen et secondaire, général et


technique, ainsi que dans l’enseignement supérieur, l’après-midi du mercredi est
réservé aux activités de compétition organisées par l’Union des Associations
Sportives Scolaires et Universitaires.

Article 10 : au niveau de l’enseignement supérieur, une demi-journée


supplémentaire est réservé par le doyen de chaque faculté aux activités physique et
sportives afin qu’elles puissent être pratiquées par les étudiants qui ne sont pas
concernés par les compétitions du mercredi après-midi.

Article 11 : les horaires détaillés, les objectifs et les programmes correspondants à


ces trois niveaux de l’enseignement font l’objet de l’annexe au présent décret.

Article 12 : le présent décret entrera en vigueur à la rentrée scolaire 1973.

Article 13 : Le Ministre de l’Education nationale, le Ministre de l’enseignement


supérieur, le Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre chargé de la Jeunesse et

Page 40
des Sports sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent
décret qui sera publié avec ses annexes au journal officiel.

Fait à Dakar, le 1er octobre 1973

Léopold Sédar SENGHOR

Par le Président de la république


Le Premier Ministre

Abdou DIOUF

Le Ministre de l’Enseignement
Supérieur

Ousmane CAMARA

P. le Ministre de l’Education nationale


Le Ministre intérimaire

Ousmane CAMARA

Le Secrétaire d’Etat auprès


du
Premier Ministre chargé de
La Jeunesse et des Sports

Joseph MATHIAM

Page 41
Page 42
I- ORGANISATION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT

Les séances de travail :

2 types de séances sont programmés dans l’emploi du temps hebdomadaire :


- Les séances courtes (1 h)
- Les séances longues (2 h

1- Les horaires hebdomadaires :


Chaque classe ou groupe de travail bénéficie des horaires d’activités
physiques et sportives suivantes :

NIVEAUX HORAIRES

2 séances courtes +/1 séance longue


Enseignement moyen + 1 séance d’association sportive facultative

2 séances longues (1) + 1 séance d’association sportive


Enseignement secondaire facultative

1 après-midi par faculté ou par établissement + 1 séance


Enseignement supérieur d’association sportive facultative le mercredi après-midi

(1) Cette programmation ne sera adoptée qu’au cas où les quatre heures
hebdomadaires seront effectivement prévues à l’emploi du temps.

Cas particulier :

ETABLISSEMENTS HORAIRES

Etablissements de formation 1 après-midi par semaine + 1 séance d’association


de cadres moyens sportive facultative le mercredi après-midi.

Etablissements de formation 3 séances courtes (1) + 1 séance longue + 1 séance


des instituteurs d’association sportive le mercredi après-midi.

2 séances longues + 1 séance d’association sportive le


Ecole normale supérieure
mercredi après-midi

Mise en place progressive des horaires :


En ce qui concerne les enseignements moyen et secondaire, les horaires fixés ci-
dessus, ne pourront, dans certaines circonstances être mis en place que
progressivement.

Page 43
C’est pourquoi, compte tenu du personnel enseignant disponible au sein des
établissements les priorités suivantes seront respectées pour la programmation des
séances :
- En premier lieu : 2 séances courtes
- En second lieu : une troisième séance courte sera ajoutée aux 2
précédentes
- En troisième lieu : 2 séances courtes et une séance longue regroupant les
élèves volontaires de plusieurs classes, si possible d’un même niveau.

Cette séance aura un caractère obligatoire pour les élèves qui auront choisi d’y
participer en début d’année scolaire.

- En quatrième lieu : 2 séances courtes et une séance longue obligatoires.


(1) Selon les années, une ou deux de ces séances seront réservées à
l’acquisition de connaissances théoriques relatives aux A.P.S. et à
la pédagogie pratique.

2- Aménagements pédagogiques des horaires :


a) Règle de l’espacement minimum d’un jour plein entre les séances
d’une même classe :
Pour que l’enseignement soit dispensé dans les meilleures conditions, il
est nécessaire que les séances soient normalement espacées. L’espacement
minimum est d’un jour plein. Il a pour but de permettre aux élèves de
récupérer et de tirer profit de l’effet de détente visé par les activités
physiques au sein de l’enseignement général.

b) Placement des séances dans la journée :


Les conditions climatiques sont telles que les séances de travail se
situeront obligatoirement le matin de 8 h à 11 h et complémentairement
l’après-midi à partir de 16 h.

Il est également déconseillé de programmer des activités le mercredi


matin dans la mesure où l’après-midi est réservée aux rencontres inter-
établissement de l’UASSU.

c) Elaboration de l’emploi du temps :


L’emploi du temps des A.P.S. doit être élaboré en tenant compte des
dispositions figurant au paragraphe précédent et de façon à permettre
une utilisation judicieuse des installations sportives disponibles.
d) Cas exceptionnels :
Il peut arriver, qu’en l’absence de toute installation à l’intérieur de
l’établissement, un regroupement des 2 séances courtes d’une même classe
puisse se justifier dans le but de faire profiter les élèves d’un terrain
aménagé se trouvant à l’extérieur, à une distance raisonnable. Le temps qui
sera consacré aux déplacements aller et retour peut donc justifier une
conception exceptionnelle de la programmation. Néanmoins, quand cette
solution n’a pas été jugée opportune par le Chef d’établissement, deux règles
impératives doivent être strictement respectées :

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- Le professeur ou maître accompagne toujours les élèves dans leurs
établissements ;
- Toute programmation dérogeant aux règles habituelles est soumise pour
examen et accord préalable eu chef du service régional de la Jeunesse et des
Sports.

De toute façon, il est toujours préférable de faire bénéficier les élèves de 2


séances d’une heure sur un terrain sommairement aménagé, plutôt que d’une
séance où les deux heures groupées se réduisent à une heure effective de travail.

Les séances courtes :


Chaque séance est consacrée à des activités prévues par le programme
d’établissement, lui-même établi après le programme général qui fait l’objet de
l’annexe II au présent décret.
Dans cette séance les objectifs poursuivis par le maître doivent apparaître
nettement.
La séance courte qui s’insère obligatoirement dans un cycle de travail est
généralement l’occasion de corriger les insuffisances constatées en début de cycle à
l’occasion d’une compétition ou d’une prise de performances.
Le cycle de travail :
Par cycle de travail, il faut entendre le groupement des séances longues et
courtes autour de centres d’intérêts.
Le cycle se divise en trois périodes :
1°)- Organisation d’une compétition, prise de performance ou présentation d’un
type d’activités ayant pour objet l’observation des insuffisances d’un type d’activité
ayant pour objet l’observation des séances (1 séance)
2°)- Entrainement et perfectionnement en vue d’améliorer les insuffisances
constatées à la phase précédente (2 ou 3 séances)
3°)- Contrôle des acquisitions individuelles et collectives
4°) Le cycle comprendra au maximum 6 séances.
2-1- Le choix des activités :
Il est dicté par les conditions matérielles, (installations, petit et gros
matériel). Aussi quand le maître a fait l’inventaire des possibilités offertes par
l’établissement, il établit un programme de travail.
Le choix des activités se fait parmi celles qui figurent au programme
« type » officiel, mais la règle qui consiste à éviter l’éparpillement de
l’enseignement sera toujours respectée : il vaut mieux pour sauvegarder l’intérêt,
se consacrer à un ou deux sports collectifs dans l’année, plutôt que de les faire
pratiquer tous un peu.

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Ainsi, le maître pourra prévoir un sport collectif étudié et pratiqué en priorité
et un deuxième de remplacement.
Pour les sports individuels et notamment l’athlétisme, toutes les épreuves de
base sont travaillées, mais une ou deux, feront l’objet d’une attention plus
particulière. Nous entendons par épreuve de base : le lancer de poids, le lancer de
balle à distance, le saut en hauteur, en longueur, le triple saut, la course de
vitesse, la course de résistance et d’endurance.
2-2- La composition de la séance : la séance comprend :
- Une mise en train,
- Une partie principale,
- Un retour au calme.
Chacune de ces parties concourt à servir le thème choisi dans la séance
- La mise en train : elle doit préparer réellement à la partie principale.
Tout en servant l’objectif technique principal, elle contribue à la formation
générale. C’est donc beaucoup plus qu’un simple « échauffement ».
Les buts poursuivis sont :
- La préparation psychologique : éveil de l’attention
- La préparation psychologique
- La préparation musculaire et motrice
Exemple : si le thème de la séance est le lancer de poids, la mise en train pourrait
comprendre : (séance de 50 minutes).
- Des exercices de dérouillement, course, assouplissements combinés avec
quelques exercices d’attention.
- Des exercices visant à solliciter et développer globalement les trois qualités
requises pour le lancer de poids : vitesse, détente, force.
- Quelques lancers sous forme globale
- Quelques exercices-clefs préparatoires aux gestes techniques.
La partie principale :
Les effets visés sont les suivants :
- Enrichissement technique : axé non pas sur un geste idéal, mais sur une
bonne exécution globale.
- Amélioration psychologique : par l’exécution d’une quantité de travail
bien dosée ;
- Action sur personnalité : par l’amélioration des qualités de caractère et
des rapports avec autrui.

Exemple : dans le cadre de l’exemple précédent, cette partie pourrait


contenir :
- Une partie compétition : recherche chez un groupe d’élèves, soit un résultat
en distance, soit de la bonne exécution du geste global ou d’une partie du
geste (travail sur une aire de lancer collectif).
- Un travail d’un ou deux problèmes techniques

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- Constatation d’une insuffisance psychologique : exercice de musculation et
de renforcement, selon la carence décelée (démonstration suivie de quelques
exécutions rapides)
- Exécution du nombre le plus élevé possible de lancers en un temps donné et
selon des normes fixées
Le retour au calme :

Il s’impose tout particulièrement quand l’enfant doit reprendre le travail


scolaire.
- Les ablutions prennent une valeur très importante compte tenu de nos
conditions climatiques.

3- La séance longue :
Ces séances permettent plus particulièrement la mise en application des
acquisitions réalisées pendant les séances courtes. Dans la mesure où elles
permettent un regroupement différent des élèves, en fonction de leurs goûts, et
de leurs possibilités physiques, ces séances se doivent d’être particulièrement
efficaces.

Chaque fois que possible, plusieurs ateliers seront constitués et animés par
des maîtres choisis en fonction de leur spécialité.

Au cours des séances longues, les activités suivantes peuvent être


pratiquées :
- Organisation de tournois et rencontres intergroupes, interclasses, inter-
établissements : confrontation avec des équipes de fédérations civiles etc…
- Initiation sportive : sous forme collective ou individuelle
- Applications sportives : jeux – compétions – entrainements
- Préparation aux épreuves physiques des examens.
Le professeur chargé de la coordination organise ces activités au mieux des
intérêts de l’établissement.
4- Les groupes de travail
La classe traditionnelle, telle qu’elle est constituée en vue de l’enseignement
des disciplines intellectuelles ne permet pas un enseignement efficace des activités
physiques et sportives. Les élèves qui la composent sont de valeur physique
inégale, et l’intérêt particulier qu’ils ont pour telle ou telle spécialité peut
difficilement être pris en considération.

Il est donc difficile d’intéresser les élèves si certains aménagements ne sont


pas apportés.

Des expériences réalisées dans certains établissements depuis très longtemps


ont mis en évidence les avantages indiscutables qui sont à retirer d’une
organisation des activités, basée sur la constitution de groupes de travail
spécifiques des activités physiques et sportives.
Ces aménagements peuvent être faits sous la forme suivante :

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- Groupes de valeur homogène
- Groupes de valeur égale.
La période moderne et notamment l’utilisation de la compétition sportive,
comme motivation de l’enseignement doit inciter le professeur ou le maître à
constituer des groupes de force égale.
Ces groupes sont eux-mêmes subdivisés en « clubs » en « équipes ».
Cette formule est la seule qui permet l’organisation de confrontations
nombreuses au cours de l’année (championnat inter-club à l’intérieur du groupe-
championnat intergroupe – championnat des 2è, des 3è de chaque groupe etc…)

Elle permet également aux élèves de constater leurs insuffisances et leurs


progrès.
Exemple : le niveau 3è d’un grand lycée comprend 6 classes (classiques et
modernes). Les groupes sont constitués sans tenir compte des classes
traditionnelles en autant de groupes qu’il y a d’enseignants. Le nombre d’élèves
idéal se situe entre 30 et 40 élèves.

Dans chaque groupe, des « clubs » sont créés dont le nombre varie selon les
sports choisis. Chaque club possède un arbitre, un marqueur-chronométreur, un
chef ou représentant du groupe et son adjoint etc…

Les effectifs de chaque « club » sont donc approximativement les suivants :


- Basket………………………………………………………………………………………10
- Hand…………………………………………………………………………………………12
- Volley…........................................................................11
- Football………………………………………………………………………………….. 15
Une première compétition inter-club a lieu en début d’année, à laquelle
succède une période d’entrainement et de perfectionnement.

Un deuxième tournoi permet de constater les progrès accomplis et déterminer


un ordre de valeur qui prépare aux compétitions intergroupe .

Il nous paraît souhaitable qu’en sport collectif, chaque club puisse pratiquer
dans l’année scolaire ; un sport de « main », un sport de « pied ».

Exemple :
- basket et football (à 5 ou 6)
- handball et rugby (à 7)

5- Principes pédagogiques fondamentaux


Quels que soient les objectifs du maître, et les moyens qu’il utilise une bonne
séance d’activité physique et sportive s’apprécie toujours en fonction :
a)- de l’intérêt porté par les élèves à l’enseignement
b)- de la quantité minimum de travail qu’ils ont fournis
c)- des acquisitions qu’ils ont réalisées.

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Ces trois notions sont étroitement liées et doivent servir constamment de
critère pour l’évolution de l’enseignement dispensé.

1° Intérêt des activités


Dans le choix de ses activités le maître s’efforcera de ne pas laisser s’installer
l’ennui et la monotonie avec leurs conséquences : la passivité et le faible
rendement.

La leçon abstraite ou statique, où l’élève exécute en les subissant, une


succession d’exercices dont les buts lui échappent, l’éparpillement des centres
d’intérêt, ne correspondent plus aux critères d’une pédagogie moderne.

Au contraire, le maître doit essayer de créer dans sa classe une atmosphère de


joie, propre à éveiller et à fixer l’attention des enfants. Leurs aspirations, leurs
tempéraments, les goûts, les portent spontanément vers les sports.
Il n’est donc plus convenable de justifier la pratique de certains exercices
abstraits par la préparation lointaine à des formes sportives qui viendraient en
application.
Il est nécessaire que l’élève sache pourquoi il exécute des exercices, quel
objectif il poursuit.
Le sport étant la motivation unique de l’enseignement, c’est parce qu’il a
pour but de se perfectionner dans telle ou telle discipline sportive que l’élève
effectue un travail de renforcement physique, ou de perfectionnement technique ou
tactique.
Dans la pratique, l’intérêt de l’enseignement sera obtenu :
- Par une motivation précise du maître
- Par l’utilisation de la compétition classique
- Par l’introduction dans les séances de perfectionnement de procédés
judicieux, de formes jouées ou faisant intervenir la notion de compétition
sous toutes ses formes
- Par la variété dans le choix des exercices
- Par un dosage en quantité et en difficulté etc…

2° Recherche de la quantité de travail


Le sport servant de motivation aux activités physiques ; il convient de ne pas
tomber dans les travers qui consiste à donner à l’enseignement un caractère trop
technique au détriment de la quantité de travail.

Il s’agit, au cours de la scolarité et dans l’enseignement collectif d’initier aux


gestes essentiels et non de former des champions.

C’est pourquoi, l’exécution globale et collective prévaudra toujours sur


l’exécution analytique et individuelle, ceci demandant d’ailleurs, de la part du
maître, d’excellentes qualités de démonstrateur.

L’apprentissage se fera de préférence grâce à des répétitions nombreuses,


les procédés choisis permettant un travail suffisant de tous les élèves du groupe, la
perfection du geste n’étant recherchée qu’en second lieu.

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Cette conception s’oppose à celle très souvent dénoncée, qui consiste pour le
maître à multiplier les explications techniques alors que la quantité de travail
fournie par les élèves est insuffisante.

Les explications doivent être simples, rapides et précises, le


perfectionnement sera obtenu grâce à des exécutions globales du geste plusieurs
fois répétées.

La quantité de travail imposée sera évidemment fonction des conditions de


température et du niveau physique des exécutants.

Chaque fois que les installations ou le matériel ne permettront pas un travail


collectif profitable dans une spécialité donnée, l’éducateur se tournera de
préférence vers d’autres activités.

3° Recherche « climat sportif » au sein de l’établissement :


Son but est d’obtenir une certaine unité dans la vie sportive des élèves,
d’atténuer la séparation arbitraire qui dans l’esprit de certains maîtres est
souvent établie entre les activités sportives, scolaires et extra-scolaires.

Elle se justifie également dans le cadre du choix qui a été effectué et qui
fait du sport la motivation de l’enseignement.
DANS LE CADRE D’UNE PERSPECTIVE PLUS LOINTAINE

Elle vise à établir une transition plus souple entre la vie sportive de
l’élève et celle de l’adulte.

En effet, la nécessité de préparer l’adolescent à ses loisirs de demain


renforce la place de choix que doit avoir le sport au sein des activités
physiques.

L’enseignant n’oubliera pas que c’est à l’école que les jeunes gens
prennent goût à la pratique sportive. Il dépend de lui que celle-ci soit
poursuivie à l’occasion des loisirs et des activités extra-professionnelles de
l’âge adulte.

Cette recherche sera effective dans la mesure où :

1- L’établissement possède une association sportive bien organisée


(participation des enseignants ; des administratifs, des élèves)
2- Les compétitions du mercredi sont soigneusement préparées :
3- La mise en place de groupes de valeur égale, équipes et « clubs »
permet au plus grand nombre d’élèves possible de participer à des rencontres
inter « clubs », inter-groupe, inter-établissement.
Des rencontres avec des équipes relevant des fédérations sportives
nationales peuvent être organisées sous le contrôle du maître.

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4- Le programme d’établissement tient compte du calendrier de l’UASSU.

Chaque fois que possible, chaque « club » ou « équipe » possèdera son


capitaine, son arbitre, ses juges, ses responsables du matériel qui seront
associés à l’organisation des rencontres.

Il est en effet aussi important de former des futurs dirigeants que des
joueurs.
II- PROGRAMMES

PREMIERE PARTIE
CONSIDERATIONS PRELIMINAIRES

1°- du programme officiel type


2°- du programme d’établissement.
Le programme officiel type fixe, pour chaque niveau, la nature des
activités, la forme d’enseignement, la répartition des différentes disciplines qui
peuvent être enseignées.
Le programme d’établissement est, en fait, l’adaptation du programme
officiel aux conditions propres à l’établissement.
L’élaboration en est confiée à l’enseignant coordonnateur ou mieux, à
l’équipe d’enseignants d’éducation physique et sportive de chaque établissement.
Une assez grande liberté dans la conception est nécessaire. Elle est la
conséquence logique des conditions matérielles fort diverses dans lesquelles se
trouvent actuellement les différents lycées et collèges au Sénégal.
Cette œuvre collective est dans tous les cas obligatoire ; elle témoigne d’une
préparation sérieuse du travail et d’une volonté concertée d’obtenir des résultats
bien déterminés.
A partir du programme officiel type ; des objectifs pédagogiques pour chaque
classe et pour chaque année sont établis qui permettent de mettre sur pied le plan
de répartition des aires de travail et du matériel.
A la fin de chaque année scolaire, une réunion du personnel d’éducation
physique se donne comme sujet de réflexion, l’opportunité qui s’est fait jour, de
remettre en question ou non, le programme de l’année écoulée.
Le programme de l’établissement, ainsi que les procès-verbaux de fin
d’année, font l’objet de documents déposés auprès du chef d’établissement. Ils
peuvent à tout moment être consultés par les responsables du contrôle
pédagogique (conseillers pédagogiques régionaux, chef du service régional,
inspecteurs pédagogiques).

Page 51
CHAPITRE I
CLASSIFICATION DES EXERCICES PHYSIQUES SELON LEURS EFFETS ESSENTIELS

Section I : But de cette classification :


Il est nécessaire à tout pédagogue de se donner un instrument de travail. La
classification ci-après a pour objet de répondre à cette nécessité. En
regroupant sous 3 grandes catégories tous les exercices, elle recouvre la
gamme des activités physiques et sportives essentielles et dresse son
inventaire pratique des principaux moyens pouvant être utilisés par le maître
pour l’élaboration de ses séances de travail.
Néanmoins si les différentes activités ainsi classifiées l’ont été compte
tenu des effets plus particuliers qu’elles sont susceptibles de produire, il est
bien évident qu’un grand nombre d’exercices ont de multiples effets, en sus
de ceux qui ont déterminé leur classement dans une catégorie donnée.

Section II : Classification proprement dite :

1°) ACTIVITES VISANT PLUS PARTICULIEREMENT LA MAITRISE DU


CORPS :

Faire accéder à la maîtrise du corps suppose :


- Le développement du « pouvoir »
- L’encouragement au « pouvoir mieux ».
- Pour développer le pouvoir, il faut :
- D’abord amener l’élève à prendre conscience de son propre corps
- Ensuite corriger les insuffisances morphologiques et fonctionnelles
- Pour encourager l’élève à s’exprimer mieux, il est nécessaire de solliciter le goût du
beau et le sens de l’harmonie gestuelle.
Les moyens qui répondent le mieux à ces objectifs sont :
a) Les exercices préparatoires
- Eléments de gymnastiques de maintien
- Exercices d’assouplissement et de musculation
b) Les formes élaborées de la gymnastique
- La gymnastique sportive
- Agilité au sol
- Plinthe, mouton, cheval de voltige
- Agrès
- La danse et les activités d’expression.

2°)- EXERCICE VISANT PLUS PARTICULIEREMENT LA MAITRISE DU MILIEU

Certains types d’activités physiques peuvent être considérés comme


essentiels lorsqu’il s’’agit d’adapter aux obstacles naturels ou normalisés.
Le but est de donner le goût de l’effort, l’aptitude au dépassement de soi,
l’ambition de s’imposer dans la vie active.

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Les moyens qui répondent le mieux à ces objectifs sont :
a) LES SPORTS INDIVIDUELS : athlétisme, natation.
Ici, une attention toute particulière est accordée à l’athlétisme où les
obstacles sont normalisés et permettent à l’élève de mesurer ses progrès par
rapport aux autres. Cette activité doit être considérée comme la matière de
base de l’enseignement.
La natation est également pratiquée, chaque fois que possible.

b) LA CONFRONTATION AVEC LES OBSTACLES NATURELS :


Ces obstacles sont ceux qui en dehors de toute codification d’intérêt
sportif se trouvent à notre disposition dans la nature, à proximité des lieux
de travail, (reliefs ou accidents du terrain, itinéraires en terrain varié,
obstacle artificiels ou naturels etc…
Cette confrontation met les élèves dans des situations diverses qui
exigent une adaptation libre et spontanée.
c) LES ACTIVITES DIRECTEMENT PREPARATOIRES A LA PROFESSION :
Dans l’enseignement technique, le programme des classes préparant à
une profession comprend l’étude de ces gestes, dans le but de prévenir la
fatigue, les déformations et les accidents du travail.

3°) EXERCICES VISANT PLUS PARTICULIEREMENT LA MAITRISE DU


COMPORTEMENT

Les effets recherchés sont :


- La maîtrise des relations d’opposition et de coopération
Les moyens qui permettent d’atteindre ces objectifs sont :

a)- LES JEUX PRESPORTIFS :

Ils mettent l’enfant dans une ambiance de compétition et le préparent ainsi à des
formes de jeux plus élaborés.
Le comportement de l’élève pendant le jeu permettra au maître une approche plus
vraie de son caractère.
Il pourra ainsi agir avec un maximum d’efficacité et corriger les erreurs et les
excès.

b)- LES JEUX ET SPORTS DE COMBATS


Dont l’utilité est évidente dans ce domaine.
c)- LES JEUX COLLECTIFS :
Ils constituent certainement le moyen d’éducation le plus riche, dans la
mesure où l’opposition à un adversaire se double d’une coopération avec le
partenaire
A travers leur pratique, le maître visera :
- La coordination des rapports d’individu à individu
- Le respect de l’adversaire

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- Devoirs envers le partenaire
- Acceptation de la décision du directeur de jeu
- Respect de la règle de jeu.
- L’application le plus rapidement possible des principes d’autodiscipline
- Participation aux tâches matérielles
- Arbitrage – marquage – chronométrage
- Organisation des rencontres etc…
A aucun moment l’élève ne devra perdre de vue, (le maître y veillera) que la
véritable pratique du sport collectif est impossible tant que l’on n’est pas capable de
dominer la défaite comme la victoire.
Les principaux sports collectifs pratiqués en milieu scolaire sont :
- Le football, le handball, le basketball, le rugby, le volley pour les jeunes
gens
- Le basketball, le handball le volleyball pour les jeunes filles

CHAPITRE II
REPARTITION DES ACTIVITES AUX COURS DE LA SCOLARITE

UTILISATION DU TABLEAU DE REPARTITION

A chaque niveau d’études considéré correspond une répartition des 3


grands groupes d’activités, par rapport au temps total réservé dans une année
scolaire aux activités physique et sportives.
Il apparaît que dans les enseignements moyens, secondaires et supérieurs :
- Les exercices visant plus particulièrement la maîtrise du corps prennent place
de plus en plus réduite (de 20 % à 10 %).
- Les exercices visant plus particulièrement : la maîtrise du milieu occupent
une place sensiblement égale, du début à la fin de la scolarité (40 %).

- Les exercices visant plus particulièrement ; la maîtrise du comportement


occupant une place de plus en plus grande du début à la fin de la scolarité
(de 40 à 50 %).

Par ailleurs, certaines activités particulières telles que les gestes


utilitaires et les jeux moteurs n’apparaissent qu’en début de scolarité
comme prolongement du programme prévu pour l’enseignement élémentaire
dont elles constituent la transition avec le présent programme.

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IIème PARTIE

PROGRAMME PAR TYPES D’ACTIVITES ET PAR NIVEAUX :

CHAPITRE 1
ACTIVITES VISANT PLUS PARTICULIEREMENT LA MAITRISE DU CORPS

Les activités visant plus particulièrement la maîtrise du corps sont :


- Les exercices préparatoires
- Les formes élaborées de la gymnastique.

SECTION 1
Enseignement moyen

1ère et 2ème année

A- Exercices préparatoires :
Ils regroupent les éléments de la gymnastique analytique que
l’expérience a retenus comme les plus efficaces pour assurer la construction
corporelle.
Ils comprennent :

- Les éléments de la gymnastique de maintien ayant un effet sur la


recherche de :
- La rectitude de la colonne vertébrale
- La mise en place des ceintures scapulaires et pelvienne
- Le développement de la cage thoracique.
- Les éléments de la gymnastique préparatoire, qui utilise les exercices
d’assouplissement et de musculation cherchant à développer :
- L’amplitude de la souplesse articulaire
- Le développement musculaire.

Les exercices suivants sont retenus :

- Rappel des positions fondamentales


- Rappel des positions dérivées
- Exercices respiratoires
- Exercices d’assouplissement de la tête, des bras, des jambes du tronc.
- Exercices analytiques du train porteur et sautillements
- Exercices vertébro-thoraciques (flexion extension dorsale – inclinaison
latérale – rotation du tronc)
- Exercices de musculation dorsale et abdominale.

B- FORMES ELABOREEES DE LA GYMNASTIQUE :

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1°)- la gymnastique sportive :
Elle participe à l’éducation du sens esthétique et contribue à faire
acquérir le sens de la correction et l’aisance motrice.

Elle regroupe les éléments tirés de :


- L’agilité au sol
- La pratique des principaux agrès (barres parallèles, cheval, mouton,
barre fixe).
a) Agilité au sol :
Sont abordés :
1- Déplacements simples et rythmés
- Déplacements marchés, courus, chassés, avants, arrières et latéraux.
- Tours et pivots
- Pas de danse (filles)
2- Sauts et sautillements :
- Sautillements sur place ou en déplacement
- Sauts gymniques sur place ou en déplacement
3- Relâchement et oscillations :
4- Appuis stables et transferts d’appuis :
- Fentes et passage de fentes
- Appuis manuels et pédestres, facial, dorsal, costal
- Changement d’appuis
5- Equilibre :
- En position basse
- En position haute
- En position oblique
- sur la nuque et les épaules (chandelle)

6- Appuis passagers : (roulades – voltes etc…)


- Roulade avant
- Roulade arrière simple

7- Initiation au travail des liaisons et enchaînements de plusieurs


éléments simples.

8- Initiation aux aides et parades


b) Agrès : Les conditions climatiques, matérielles et psychologiques font que
cette discipline, aux vertus certaines ne peut être que rarement enseignée. Il
convient toutefois de ne pas l’écarter du programme, et d’en faire étudier les
éléments chaque fois que les conditions le permettent.

Seront abordés à ce stade :

- Familiarisation avec les agrès simples (barres de suspension–échelles,


escaliers, plinthe, barre fixe, barres parallèles, barres asymétriques (F)
poutre (F) sur lesquels seront étudiés :

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- Les appuis
- Les suspensions
- Les balances
- Les cheminements
- Les établissements simples
- Les élans avec et sans tremplin
- Les franchissements simples avec appui
- Les chutes stabilisées
- L’initiation au grimper de corde (bras et jambes)
2°) Danse et activités d’expression :

a) - Les danses folkloriques et traditionnelles


- Présentées aux élèves en fonctions du contexte géographique et humain
avec le souci constant de respecter leur originalité culturelle et leur
authenticité.
- Choisies en fonction des intentions éducatives du professeur suivant leur
caractère dominant
- Danse à l’évolution permettant une reconnaissance des groupes dans
l’espace
- Danse à difficultés rythmiques ou musicales
- Danse à valeur expressive (prédominante).
Elles peuvent faire l’objet de séances spéciales ou être incorporées dans des
séances d’autre type. Elles servent alors de dérivatif ou de retour au calme.

b) La danse
Elle ne peut être enseignée avec efficacité que si elle fait l’objet d’un
nombre suffisant de séances.
Elle doit être considérée sous son aspect éducatif davantage que sous
l’optique du spectacle.

Elle utilise :
- des exercices de positions et de déplacements simples, de forme globale et
spontanée.
- Des enchainements musicaux adaptés à l’âge des élèves
- L’initiation à l’étude du mouvement dans ses rapports avec la compréhension
musicale
- Les notions d’accents
- Les notions de structuration des rythmes
- Les notions de polyrythmie.

2ème et 3ème années

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A- EXERCICES PREPARATOIRES :

Au cours de cette période les éléments de gymnastique de maintien


disparaissent progressivement pour laisser la place aux seuls éléments de la
gymnastique préparatoire.

Les exercices d’assouplissements et de musculation tout en continuant à


rechercher des effets généraux, s’orientent progressivement vers l’adaptation aux
différentes disciplines sportives enseignées.

B- FORMES ELABOREES DE LA GYMNASTIQUES :


1- GYMNASTIQUE SPORTIVE
a) Agilité au sol
Les éléments sont sensiblement les mêmes qu’en 1ère et 2ème année, mais
les exercices sont abordées à un niveau supérieur de difficultés.

Exemples :

Appuis passagers :
- Roulade avant élevée
- Roulade relevée à la station écartée
- Initiation aux voltes latérales (roue, rondade).
Equilibres :
- Appuis tendu renversé passager etc…
Le choix des exercices se fait par référence aux niveaux définis pour :
- Les épreuves physiques du brevet d’études du 1er cycle ou les examens de fin
de l’enseignement moyen
- Les degrés correspondant aux brevets définis par l’UASSU et la fédération
sénégalaise de gymnastique.
b) Agrès :
compléter les exercices étudiés les années précédentes par :

1°) Plinth – mouton (garçons – filles)


- Etude du « plombé »
- Franchissement en long
- Recherche de l’extension dorsale

2°) Barres parallèles (garçons)


- Introduction progressive des balances à l’appui tendu
- Rouleaux sur les barres (avant – arrière)
- Première initiation à l’appui tendu renversé
- Entrées et sorties simples

3°) Barre fixe (garçons)


- Barre basse et initiation à la barre haute
- Sauts à l’appui facial

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- Etablissements élémentaires
- Tours de l’appui à l’appui
- Exercices au siège dorsal
- Sorties simples.

4°) Barres asymétriques (filles)


- Educatifs de suspension et d’appui
- Entrées et sorties élémentaires
- Franchissements simples des barres et passage de l’une à l’autre
- Appuis et attitudes gymniques
- Initiation aux élancers-balancers.
5°) Poutre
- Educatif du sens de l’équilibre devant aboutir en fin de 4ème année
aisance de déplacements, appuis et stations simples sur la poutre.
- Utilisation du tremplin souple pour les entrées
- Sorties – réchappes de chutes – chutes stabilisées.

2°) DANSE

Un travail plus systématique doit permettre aux élèves d’étudier plus finement les
rapports du mouvement et de l’expression.

Comme pour la période précédente, les danses folkloriques peuvent faire l’objet de
séances spéciales ou être incorporées judicieusement dans des séances à thème
principal différent. Elles peuvent alors servir soit de mise en train, soit de dérivatif,
soit même de retour au calme (selon leur caractère propres et la nature de la
séance).

SECTION 2
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET SUPERIEUR

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1ère année

A- EXERCICES PREPARATOIRES
Ils ne font pas l’objet de séances particulières mais sont systématiquement
adaptés aux différentes disciplines sportives enseignées. Pratiqués dans le
but de renforcer les éléments anatomophysiologiques nécessaires au meilleur
accomplissement d’un geste ou d’une activité sportive, ils sont de ce fait
motivés.

B- FORMES ELABOREES DE LA GYMNASTIQUE


1) Gymnastique sportive
a) Agilité au sol
Compléter le programme de l’enseignement moyen par les éléments
suivants :

- Equilibre :
- Appui tendu renversé : position marquée.
- Appuis passagers :
- Initiation à la volte avant sur les mains (appel d’un pied)
- Initiation à la volte avant sur la tête (bascule)
b) Agrès :

Compléter les acquisitions de l’enseignement moyen par :

- Plinthe – cheval de saut (garçons)


- Etude des sauts en long, mains en tête
- Saut en travers, jambes à l’écart, jambes entres les bras.

- Barre parallèles (garçons)


- Balancers à l’appui tendu
- Travail de l’appui tendu renversé
- Entrées et sorties plus techniques
- Eléments d’enchaînements simples
- Barre fixe (barre haute, garçons)
- Elancers – balancers
- Etablissement par temps de bascule (allemande)
- Tours de l’appui à l’appui
- Sortie élevées
- Eléments simples d’enchainement.

- Barres asymétriques (filles)


- Rotations et tours d’appui
- Pivots – tours et demi-tours avec changements de prises

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- Rebonds, fouettés etc…
- Sorties plus amples et plus élevées
- Chutes stabilisées.
- Poutre :
- entrées et sorties de forme plus précise et de difficultés plus grandes
- Incorporation des éléments de gymnastique au sol réalisable à la
poutre.
- Grimper à la corde :

- Garçons et filles : préparation à l’épreuve prévue aux examens


sanctionnant l’enseignement secondaire.

2) Danses et activités d’expression :

A ce niveau, il convient de rechercher le développement progressif de


l’imagination créatrice du mouvement, lié à une meilleure compréhension de la
musique et du rythme.

Deuxième et troisième année


Enseignement supérieur

A- EXERCICES PREPARATOIRES
Ils conservent le même caractère qu’au niveau précédent, toutefois les
exercices spécifiques croissant en difficulté et en intensité. Dans les exercices de
musculation apparaissent les poids additionnels (haltères – massues – appareils).

B- FORMES ELABOREES DE LA GYMNASTIQUE :


1°)- Gymnastique sportive :

La pratique de la gymnastique sportive dans ces classes est surtout réservée


aux gens et jeunes filles qui auront choisi cette option. De ce fait elle prend un
caractère d’entrainement systématique, qui permet d’atteindre un niveau
correspondant à l’épreuve gymnique du baccalauréat, et éventuellement de
participer aux compétitions.

Le choix des exercices se fait par référence :

- Au programme des épreuves gymniques du baccalauréat


- Aux degrés, brevets et niveaux définis par les fédérations ou organismes
intéressés : (UASSU – fédérations de gymnastique).

2°)- Danse et activités d’expression

Page 61
Comme les autres spécialités, elles peuvent faire l’objet d’un libre choix de
la part des élèves.

Elles comprennent en particulier :


- Un approfondissement du travail précédent : la notion de rythme
- Des différents styles de mouvements, de musique et de rythmes peuvent
alors être abordés.

A ce niveau, la danse individuelle ou collective, classique, folklorique ou


traditionnelle, peut faire l’objet de présentation de style spectaculaire, de
rencontres entre groupes ou équipes ou de toutes autres formes de compétition.

Chapitre II

Page 62
ACTIVITES VISANT PLUS PARTICULIEREMENT LA MAITRISE DU MILIEU

Les activités visant plus particulièrement la maîtrise du milieu sont :

- Les sports individuels (athlétisme, natation)


- Les exercices de confrontation avec les obstacles naturels
- Les activités préparatoires à la profession.

SECTION 1

ENSEIGNEMENT MOYEN

1ère et 2ème année

A- ATHLETISME

C’est la période de l’apprentissage des pratiques motrices essentielles


(courir, lancer, sauter), exécutées sous forme globale, en recherchant la
reconnaissance des sensations dans le mouvement. A ce niveau, la contrainte de
l’étude technique doit être évitée.

L’effort sera porté sur un nombre limité de geste, en utilisant largement


des formes attrayantes et compétitives et de nombreuses répétitions.

1°)- COURSES

- Etudes précises des allures


- Apprentissage de la foulée
- Déplacements rythmés : avec recherche de l’appui et de l’équilibre
- Avec variation d’allure et d’orientation
- Avec l’utilisation d’obstacles divers

Thèmes successivement étudiés au cours des séances :

a) Course de vitesse
- Réaction à un signal
- Notion d’accélération progressive
- Notion d’accélération soudaine
- Notion d’accélération et de relâchement
- Notion de foulées
- Course suivant un déplacement “jusqu’au bout“
- Apprentissage sommaire du départ de vitesse
- Recherche de la vélocité, de l’effort organique
- Et foncier (séries de 20 ou 30 m).

b) Course de résistance

Page 63
- Notion de course en durée (jusqu’à 8 ou 10’) en fractionnant puis sans
fractionner l’effort
- notion de régularité : par l’étude du train et de la répartition de l’effort
- travail du rythme de la respiration
- travail des allures
- cross-country, footing et parcours variés en pleine nature, pratiqués dans
des formes strictement adaptées et contrôlées (résistance à la fatigue,
température etc…)
- courses en équipes…
c) Courses avec obstacle
- Passage global sur diverses séquences d’appui
- Liaison entre la course et le franchissement
- Enchaînement des foulées et rythmes de la course
d) Course de relais
- Principes de la course de relais
- La transmission du témoin
- Notion des vitesses relatives relayeur-relayé et l’ajustement de leur vitesse
respective
- Compétitions adaptées (du jeu à la forme réglementaire).

2°)- SAUTS

- Notions de course régulière


- Conscience des appuis
- Notions d’accélération
- Coordination course impulsions
- Sensation au moment de l’appel.

- Thèmes successivement étudiés au cours des séances :


a) Saut en hauteur :
- Ciseau simple sur 3 à 5 foulées
- Initiation au rouleau ventral (garçons)
- Sensation d’élévation verticale (“vers le haut“)

b) Saut en longueur
- Courir de façon régulière et chercher à sauter loin vers l’avant
- Notion d’appel, prise de conscience de la zone d’appel (adoption d’une zone
d’appel large 1 m minimum)
- Notion de saut en extension
- Utilisation de formes compétitives diverses.
c) Triple saut :
- Notions de rebond et de sauts multiples (4, 5, 6 rebonds successifs)
- Apprentissage de la forme réglementaire, départ arrêté
- Réalisation sans élan, puis avec élan de 3 à 5 foulées
- Utilisation de formes compétitives diverses.

Page 64
d) Saut à la perche
- Principe du saut
- Saut “de rivière“
- Notion d’évolution vers le haut
- Notion de suspension et de traction des bras.

3°)- LANCERS

- Prise de conscience des sensations au cours de lancers divers


- Tenu de l’engin, placement de la main, du bras et des ceintures (scapulaire
et pelvienne)
- Réaction sur les appuis, déplacements rythmés, bondissements et sauts
divers
- Notions de flexion (ou rotation) préparatoire puis d’extensions finale
- Notion du rythme d’exécution (“lent“…“vite“)
a)- lancers légers

- réalisation de nombreux lancers de pied ferme en variant les engins (balles –


pierres – bâtons)
- les formes de lancers : bras cassé, de l’épaule etc…
- les objectifs : en distance, par-dessus un obstacle, sur une cible etc…
- familiarisation avec le javelot et le disque

b)- lancers lourds (poids)

- notion de lancer – pousser depuis l’épaule


- forme globale sans élan, en position latérale
- notion de flexion – extension
- notion de flexion – rotation (torsion) extension
- apprentissage du pas chassé latéral
- lancers avec élan en pas chassé latéral

B- NATATION

La pratique de la natation dépend étroitement de conditions matérielles dont


nous disposons rarement.
Néanmoins chaque fois que possible, il y a lieu de ne pas perdre de vue que
cette discipline entre dans le programme des activités physiques et sportives
scolaires.
- Seront abordés à ce stade et dans l’ordre :
1) Les immersions volontaires avec expiration dans l’eau
2) Les positions de flottaison et coulées
3) La prise de conscience de l’action propulsive des bras et des jambes
4) L’association de la respiration à tous ces mouvements
5) Des répétitions de petits parcours en tenant compte de corrections
simples
6) Des exercices sous l’eau.
7) Le travail de plongeon de 1 m

Page 65
8) La récupération d’objets à 2 m de profondeur
9) La nage prolongée, sans arrêt (15 m).

C- EXERCICES DE CONFRONTATIONS AVEC LES OBSTACLES NATURELS

Ces activités sont étroitement subordonnées aux conditions géographiques,


locales ou régionales ;

Mais, dans tous les cas, les buts recherchés sont :

- L’accoutumance à la vie rustique et les compensations des effets nuisibles de


la vie sédentaires.
- L’endurcissement aux variations climatiques et le développement des
résistances organiques
- La connaissance et le respect de la nature
- L’éducation du sens du danger.

Ces activités sont abordées au cours des séances longues ou ; pour les
établissements situés en zone rurale, pendant n’importe quelle séance.

Elles prennent un intérêt tout particulier en l’absence d’installations sportives


classiques.

Seront abordés à ce niveau :

- Pratique d’exercices naturels en pleine nature : marches, courses, levers


porters, équilibres, lancers, escalades, franchissements d’obstacles, sauts…
- Parcours
- Grands jeux.

D- ACTIVITES PREPARATOIRES A LA PROFESSION


a) L’éducation physique utilitaire

Malgré les amplifications dues aux progrès techniques l’homme est encore
astreint à l’exécution de gestes particuliers propres à certaines professions.

Dans certains cas, il se trouve dans l’obligation d’employer soudainement et


avec à propos certains gestes utilitaires présentant un maximum d’efficacité et un
minimum de risques.

Il est donc nécessaire de prévoir une éducation physique à caractère


utilitaire capable de préparer les jeunes à ces éventualités. Elle est largement
associée à l’idée de secourisme et d’entraide pratique.

Elle comprend :

1) Les déplacements en situation élevée, et en équilibre, les franchissements


utilitaires, les chutes, les réchappes
2) Les grimpers, suspensions, etc… envisagés sous l’angle de sauvetage

Page 66
3) Les levers d’objets lourds, les transports de charges, la manutention
manuelle, en utilisant les techniques propres à éviter les accidents
articulaires et musculaires.
4) Les porter d’entraide avec ou sans matériel
5) Les exercices élémentaires de self défense
6) Les premiers soins aux blessés, asphyxiés etc…

Les formes pédagogiques varient selon l’âge des élèves et peuvent


comprendre des exercices d’étude et des exercices “en situation“ et utiliser des
procédés tels que :

- Travail en groupe
- Concours et compétitions
- Parcours d’épreuves utilitaires
- Tests et brevets.

b- L’EDUCATION PHYSIQUE PROFESSIONNELLE

Elle est dispensée plus spécialement dans les établissements d’enseignement


qui assurent la préparation directe des jeunes à un métier.

Elle suppose l’association et la collaboration constante des enseignants


d’éducation physique et des professeurs spécialisés.

L’enseignement est orienté vers :

1) L’acquisition d’une aisance motrice particulière et d’une disponibilité gestuelle


favorisant l’apprentissage plus rapide et meilleur des gestes de la
profession ;
2) La vigilance générale qui instaure une attitude, cultive des réflexes et habitue
à une conduite propice à la prévention des accidents professionnels.

3) La compensation des contraintes physiques, psychologiques et


psychologiques à la pratique de chaque métier et aux servitudes de chaque
poste de travail (lutte contre les diverses formes de fatigue, contre les
déformations etc…)

Page 67
ENSEIGNEMENT MOYEN
Troisième et quatrième année

A- ATHLETISME
C’est la période où l’on s’attache plus particulièrement au
perfectionnement des gestes déjà appris. A ce niveau l’étude technique doit
apparaître, comme moyen de progrès, sans toutefois prendre importance
telle qu’elle puisse nuire au rendement ou à l’intérêt.

Les thèmes suivants seront successivement étudiés :

1- COURSES :
a) Course de vitesse :
- Perfectionnement de la foulée : exercice globaux portant sur les points
essentiels (pieds, genoux, poussée complète de la jambe arrière, amplitude,
relâchement)
- Le départ : mise en action le plus rapidement possible, choix de la position
de pieds, initiation à l’emploi des starting-blocks
- Travail en “fractionné“ sur 20, 30, 40 m.

b) Course de résistance :
- Course en durée (jusqu’à 12 à 15 minutes pour les garçons) en fractionnant,
puis sans fractionner l’effort :

- Course de régularité
- Travail des allures (ex : 2 x 300 m ou 3 x 200 m).
- Notion d’intervalle-training (nécessité du contrôle cardio-pulmonaire) ;
- Footing, parcours variés en pleine nature,
- Cross-country, courses par équipes, challenges du nombre etc…
c) Course avec obstacles :
- Initiation aux courses de haies
- Le style de franchissement
- Travail du rythme sur diverses séquences d’appuis
- Adaptation progressive aux hauteurs et distances réglementaires.
d) Courses de relais :
- Perfectionnement des passages
- Marques et signaux d’ajustement des vitesses
- Différents relais.
2- SAUTS

a) Saut en hauteur
- Etalonnage de la course d’élan

Page 68
- Travail de course – impulsion – sur élan réduit (2 à 5 foulées) puis sur élan
long (7 à 9 foulées
- Etude sur élan long (7 à 9 foulées)
- Etude systématique du saut en “rouleau ventral“ pour les garçons
- Choix d’un style de saut, pour les jeunes filles.
b) Saut en longueur
- Travail du renforcement musculaire, notamment en ce qui concerne le train
inférieur (bondissements etc…)
- Etalonnage de la course d’élan
- Etude de l’impulsion (différence avec celle du saut en hauteur)
- Recherche du style de franchissement (extension ou ciseaux)
c) Triple saut (garçons)
- Etalonnage de la course (cf. longueur)
- Recherche de l’équilibre en temps et en distance des différents rebonds
- Recherche de la conservation de la vitesse d’élan

d) Saut à la perche
- Familiarisation avec le butoir, coordination entre la course d’élan et le piqué
et de l’appel
- Recherche de la suspension
- Etude du groupé et du retournement
3- LANCERS
a) Lancers légers
- Poursuite de la réalisation globale avec recherches d’accélération en utilisant
des engins divers (balles, pierres, bâtons)
- Initiation à la tenue des engins (disques, 1 kg, javelots 600 g)
- Travail du lancer sans élan, recherche de trajectoire correcte,
- Initiation à la prise d’élan
- Réalisation globale du geste complet.
b) Lancers lourds
- (poids 3 / 4 k). Travail du lancer sans élan avec recherche de l’accélération
finale et de l’extension du corps
- Lancer par élan latéral sur pas chassé,
- Etude de l’élan par sursaut
- Travail du lancer avec élan par sursaut, départ latéral,
- Initiation au départ de dos.

B- NATATION
- Perfectionnement de l’aisance sur l’eau, sous la surface et en profondeur.
- Initiation à la natation sportive

Page 69
a) Les nages sportives
- Apprentissage technique du crawl, de la brasse, du dos crawlé, du dauphin.
b) Les virages
- Etude de 1 ou virages simples
c) Le sauvetage :
- Etude de la natation sur le dos sans l’aide des mains ;

C- EXERCICES DE CONFRONTATION AVEC LES OBSTACLES NATURELS

Les activités de la période précédente restent pratiquées en accentuant la


recherche du développement organique et foncier, le perfectionnement technique,
l’affrontement de difficultés plus grandes en liaison avec la prévision du danger et
sa parade.

D- ACTIVITES PREPARATOIRES DE LA PROFESSION (pour mémoire)

Page 70
SECTION 2

Enseignement secondaire et supérieur

A ce niveau, la pratique de base dans les principales disciplines étant en principe


acquise, l’enseignement tend à conduire l’élève vers une pratique orientée en
l’amenant progressivement à se consacrer plus particulièrement à son
perfectionnement dans les spécialités vers lesquelles il se sait le plus attiré en
fonction de ses aptitudes et de ses goûts.

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
Première année

A- ATHLETISME
1) COURSES
a) Course de vitesse :
- Recherche d’amélioration de la vitesse en course, par le développement de la
vélocité,
- Etude approfondie du départ
- Initiation aux méthodes d’entrainement, à l’entraînement personnel
- Tests sur les différentes distances olympiques (100 m, 200 m, 400 m) choix
des distances les plus favorables.
b) Course de résistance :
- Travail de la course en durée (15 à 17’ pour les garçons)
- Etude des allures
- Initiation aux distances réglementaires (de 800 à 3 000 m)
- Intervalle-training
- Choix des distances les plus favorables
- Cross-country.
c) Course avec obstacles (course de haies)
- Recherche de vitesse
- Travail du rythme sur distances réglementaires
- Perfectionnement de la technique de franchissement.
d) Course de relais :
-perfectionnement de la technique du passage
Recherche de l’ajustement des vitesses
Choix d’un relais.

2) SAUTS
a) Hauteur :
perfectionnement du saut par rouleau ventral

Page 71
- Appel et impulsion
- Franchissement (action du corps en suspension)
- Action des bras et de la jambe libre
- La chute et la réception
b) Longueur :
- Perfectionnement de l’élan, étalonnage, marques
- Etude de l’extension – groupé
- Etude des ciseaux
- Perfectionnement de l’appel
- Travail sous forme de compétition.
c) Triple saut : (garçons)
- Perfectionnement de la course d’élan (cf. longueur)
- Travail de coordination et de rythme
- Travail sous forme de compétition.
d) Perche : (garçons)
- Perfectionnement de la course d’élan
- Travail du groupé et du retournement
- Initiation à la compétition.
3) LANCERS
a) Lancers légers :
- Perfectionnement de la coordination entre l’élan et la propulsion
- Réalisation du lancer complet sous sa forme achevée
- Recherche de la performance – compétition.
b) Lancers lourds :
- Travail avec poids de 4 à 6 kgs
- Perfectionnement du lancer avec élan départ de dos
- Recherche de la performance – compétition.
B- NATATION
Perfectionnement sportif du jeune nageur
Préparation physique spécifique visant :
- L’affinement des sensations propulsives
- L’adaptation cardio-pulmonaire
- La recherche de l’efficacité
a) Nage :
- Travail systématique des 4 nages
- Initiation aux distances olympiques
b) Plongeon :
- Travail du plongeon de départ
- Initiation du tremplin (1 à 3 m)
c) Virages :
- Perfectionnement des virages simples

Page 72
- Initiation aux virages par culbutes
d) Sauvetages :
- Entraînement à la nage sous la surface et en profondeur
- Travail du plongeon “en canard“
- Initiation à la recherche et au transport d’un objet léger
- (assiettes métalliques è croisillon).

C- EXERCICES DE CONFRONTATION AVEC LES OBSTACLES NATURELS

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
2ème et 3ème année

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

A- ATHLETISME

L’enseignement est, dès lors, orienté vers la pratique optionnelle, la


préparation des épreuves poly-athlétiques des examens, la préparation des
compétitions.
Les séances regroupant les élèves ou étudiants par option permettent
d’obtenir une spécialisation plus poussée.
L’entraînement athlétique repose sur :
- Un travail technique approfondi
- La recherche du rendement par adoption d’un style personnel
- La culture systématique de la résistance et de l’endurance
- L’emploi d’exercices d’assouplissement articulaire et de renforcement
musculaire adaptés
- L’engagement plus complet dans la pratique en compétition
- Le sens de la responsabilité (organisation, effort d’entrainement personnel).

Le programme comprend :
a) Des séances d’entrainement général :
- Courses
- Sauts épreuves aux examens et concours
- Lancers

b) au cours des séances par option

Page 73
- courses
- Sauts réalisés sous forme et selon les règlements officiels des compétions.
- Lancers
B- NATATION : mêmes exercices que la période précédente

C- EXERCICES DE CONFRONTATION AVEC LES OBSTACLES NATURELS


(pour mémoire)

D- EXERCICES PREPARATOIRES A LA PROFESSION :


(pour mémoire)

Page 74
CHAPITRE III
ACTIVITES VISANT PLUS PARTICULIEREMENT
LA MAITRISE DU COMPORTEMENT :

Ce sont :

- Les jeux pré sportifs


- Les sports collectifs
- Les sports de combat

SECTION 1

ENSEIGNEMENT MOYEN
1ère et 2ème année

A- LES JEUX PRE-SPORTIFS

La pratique de ces activités est en général limitée à cette période de


l’enseignement moyen
Leur place se justifie par leur valeur récréative et éducative. Ils préparent à
la pratique des sports collectifs :
- Adresse, contrôle des ballons
- Notion de placement et de contrôle du champ de jeu
- Sens de l’équipe et organisation du jeu.
Sont pratiqués plus spécialement :
- Les jeux de relais (course, lancers, franchissements)
- Le ballon prisonnier
- La balle au chasseur
- L’esquive ballon
- Le ballon couloir
- La grande et la petite thèque
- Le ballon au but
- Le gagne terrain
- La passe à dix
- Les barres
- L’épervier etc…

Ils sont en général incorporés dans les séances de travail sans toutefois faire
l’objet de séances spéciales.

Page 75
B- LES SPORTS COLLECTIFS
1- LA PRATIQUE DES SPORTS COLLECTIFS SUPPOSE A TOUS LES
NIVEAUX :

a) La constitution à l’intérieur de la classe de groupe structurés et stables


ayant une vie collective, sportive, véritable : clubs homogènes
b) L’aménagement d’un programme permettant le développement et le
contrôle des progrès par l’alternance judicieuse des séances
d’entraînement et des rencontres (notions de cycles, de calendriers de
rencontres etc…)
c) La connaissance des niveaux de jeu par le professeur. Appuyée sur
l’observation mutuelle des équipes, elle doit permettre de constater les
insuffisances et de choisir les exercices techniques et tactiques
exactement adaptés aux possibilités motrices des élèves, aux progrès
qu’ils sont susceptibles d’accomplir et au niveau de jeu qu’ils peuvent
atteindre.
d) “l’utilisation pédagogique“ des règlements (respect de l’esprit des règles
en les adaptant aux niveaux des élèves).
e) L’effort de recherche de la pratique la plus authentique possible : maillots,
numéros, etc…
f) L’éducation du sens des responsabilités chez les élèves en leur confiant
les tâches matérielles d’organisation des rencontres.
2- SONT MIS AU PROGRAMME LES SPORTS SUIVANTS :
- Basket-ball (F et G)
- Hand-ball (F et G)
- Foot-ball (G)
- Volley-ball (F et G)
- Rugby (G)
3- POUR CHAQUE SPORT COLLECTF CONSIDERE, LES ELEMENTS
SUIVANTS SONT ETUDIES :
a) Apprentissage des règles fondamentales
b) Prise de conscience des éléments collectifs du jeu

- Notion d’équipe
- Organisation du jeu
- Défense spontanée,
- Repli défensif
- Défense de zone élémentaire
- Défense par marquage individuel
- La contre-attaque contre une défense spontanée
- L’attaque d’une défense organisée.

- ELEMENTS TACTIQUES SIMPLES

Page 76
- Notions d’attaquants et de défenseurs, de passeur et réceptionneur
- Démarquage
- Passe et suivre-passe et va…

a) Etude des éléments individuels simples du jeu :


- Réception du ballon
- Equilibre sur les appuis
- Maîtrise des déplacements
- Savoir-faire technique élémentaire (shoot- passe-dribble).
C- LES SPORTS DE COMBAT
Exercices d’attaque et de défense, d’opposition et d’esquive pratiqués
uniquement sous forme jouée à l’occasion de séances de jeu ou de sport.

3ème et 4ème année

A- LES JEUX PRE-SPORTIFS


N’apparaissent plus qu’accessoirement sous forme de dérivatifs ou comme
procédés simples d’entraînement (exemple : passe à dix).

B- LES SPORTS COLLECTIFS


(les mêmes sports qu’en 1ère et 2ème année)

1) Orientation : de plus en plus précise vers la pratique systématique


sous forme réglementaire.
2) Eléments étudiés :
a) - perfectionnement du savoir-faire technique
- Répétition en jeu des gestes essentiels
- Pratique d’exercices d’assouplissement et de musculation
adaptés, motivés par l’observation des insuffisances et
déterminés par la sélection des exercices susceptibles d’y pallier.
b) - Accès aux niveaux plus élaborés du jeu
- Interaction réciproque des niveaux de défense et d’attaque et
structure du jeu qui en découle.
c) - Développement de l’esprit de coopération, de collaboration et
d’organisation
- Participation de plus en plus importante des élèves à
l’organisation des compétitions (interclubs, intergroupes,
interclasses, inter-établissement) et formation aux fonctions
d’officiels (arbitrage, marquage, chronométrage, tenue de fiche
d’observation, etc…)
d) - Accès systématique à la prépondérance est toujours accordée aux
activités pratiquées dans le cadre du sport scolaire, s’il y a

Page 77
concurrence
l’enfant.
C- LES SPORTS DE COMBAT :

Initiation au : judo, à la boxe, à l’escrime et aux luttes classiques et


traditionnelles, suivant les conditions locales.
Cette initiation comprend l’apprentissage des techniques simples :
- Les gardes
- Les déplacements
- Les chutes contrôlées
- Les feintes, les tirades et déséquilibre
- Les prises, les coups
- Les parades et les ripostes qui peuvent être mis en pratique au cours d’assauts
très définis dans la forme et dans la durée.
- Cette discipline peut faire l’objet de séances spéciales ou être incorporée dans
des séances d’autre type.
- Toutefois, dans tous les cas la pratique devra en être spéciales ou être entourée
de strictes précautions concernant la sécurité.
- Un effet particulièrement éducatif sera recherché dans le contrôle de soi vis-à-
vis de l’adversaire et dans l’exercice de la force sans brutalité.

SECTION 2 :

Enseignement secondaire et enseignement supérieur

Première année

A- JEUX PRESPORTIFS :

Sont éventuellement utilisés suivant les mêmes principes que dans les 3ème
et 4ème année de l’enseignement moyen.

B- SPORTS COLLECTIFS

Période de transition permettant de parfaire le niveau atteint en fin de 4ème


année d’enseignement moyen.

L’orientation, à ce niveau, est la même que pour l’athlétisme, mais l’accent


est mis davantage encore sur la spécialisation dans un ou deux sports collectifs
choisis par chaque élève parmi ceux du programme.

Page 78
C- SPORTS DE COMBAT

Perfectionnement des techniques acquises en fin d’enseignement moyen et


orientation vers une ou plusieurs spécialités (exemples : luttes classiques et
traditionnelles, judo et karaté, escrime et judo, etc…)

Initiation à la compétition

Deuxième et troisième année


Enseignement supérieur

A- JEUX PRESPORTIFS (pour mémoire)


B- SPORTS COLLECTIFS

Pratique optionnelle organisée suivant le libre choix de l’élève dans le cadre de


séances par options.

- Accès à la participation dans le secteur sportif extrascolaire.


- Utilisation systématique de la compétition pour vérifier les acquisitions
et le niveau de pratique collectif et individuel.
C- SPORTS DE COMBAT

- Même organisation que pour les sports collectifs


- Initiation à l’entrainement personnel.

Page 79
REPUBLIQUE DU SENEGAL N° 00002

---------
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE Dakar, le 30 janvier 1974
--------
SECRETARIAT D’ETAT A LA JEUNESSE
ET AUX SPORTS
--------

Le ministère de l’Education
Nationale

Le Secrétaire d’Etat auprès du


Premier ministre chargé de la
Jeunesse et des Sports

A Messieurs les Chefs de service régionaux


De la Jeunesse et des Sports
Les Inspecteurs primaires
Les Chefs d’établissements de
L’enseignement moyen secondaire et technique
Les enseignants d’éducation physique

OBJET : circulaire interministérielle en vue de


L’application du décret n° 73-896
du 1er octobre 1973 relatif aux activités physiques et sportives
dans l’enseignement moyen et secondaire,
général et technique.

A la suite du décret n° 73-896 du 1er octobre 1973 relatif aux activités


physiques et sportives dans l’enseignement moyen et secondaire, général et
technique, et dans l’enseignement supérieur, les instructions ci-après ont pour but
de préciser l’application de certains points dont le détail ne pouvait trouver place ni
dans le décret précité, ni dans son annexe.

- Place des activités physiques et sportives dans l’Education ;


- Objectifs généraux de l’enseignement des activités physiques et sportives ;
- Objectifs particuliers à chaque niveau d’enseignement ;
- L’association sportive

Page 80
- Coordination des activités physiques et sportives dans les grands
établissements
- Contrôle pédagogique du personnel
- Service hebdomadaire du personnel

CHAPITRE I

Place des activités physiques et sportives dans l’éducation

C’est pendant la jeunesse, âge d’or de la souplesse du corps et de


l’esprit, que s’éveillent et se cultivent les facultés physiques, intellectuelles et
morales, que se dessinent le tempérament, le caractère et la personnalité.

C’est aussi pendant la jeunesse que l’enfant prend le goût et


l’habitude de certaines activités dont il gardera, longtemps après l’école, le
désir et le besoin.

Les activités physiques et sportives spontanément et


immédiatement appréciées par les élèves n’échappent pas à la règle.

Elles n’entreront dans la vie de l’homme et de la nation et ne


deviendront garantes de leur dynamisme et de leur équilibre que si elles
entrent d’abord dans la vie de l’enfant.

Section I
Les activités physiques et sportives moyen privilégié d’éducation de
l’enfant

Le sport est un jeu pour l’enfant, mais il est aussi un remarquable


moyen d’éducation s’il est utilisé dans le cadre éducatif et adapté aux
impératifs pédagogiques et psychologiques.

En effet, les activités physiques sont pour les jeunes un facteur


précieux d’équilibre physique, psychique et psychologique.

Elles favorisent le développement intellectuel dans la mesure où le


meilleur équilibre augmente la réceptivité, rend les enfants plus vifs, plus
éveillés.

Elles favorisent le développement intellectuel dans la mesure où le


meilleur équilibre augmente la réceptivité, rend les enfants plus vifs, plus
éveillés

Elles préparent à l’action. L’intelligence ne doit pas déboucher sur


l’abstraction mais sur le contact avec le réel, avec le concret. Mettant en jeu

Page 81
l’être humain tout entier les activités physiques et sportives constituent la
plus riche des disciplines d’action.

Egalement, le sens du collectif qui n’est pas forcément naturel est ici
particulièrement recherché.

La nécessité de la règle, les bienfaits de l’effort gratuit et organisé


sont découverts : initiative, sens de la responsabilité, goût du risque,
favorisent l’adaptabilité dans toutes les circonstances de la vie.

D’ailleurs “être fair-play“ “être sportif“ sont autant d’expressions qui


ont été reprises par le langage courant et qui qualifient ceux qui, dans la vie,
refusent toute occasion de tricher, qui accueillent défaite et victoire avec
sérénité et simplicité. Le “fair-play“ en donnant le sens des choses qui
peuvent être faites et de celle qui doivent pas l’être, en donnant le goût de
l’acte chevaleresque et le sens de l’honneur est, par l’autodiscipline qu’il
exige, un important élément de formation.

En conclusion on peut affirmer que les activités physiques et


sportives participent à l’épanouissement de la cohésion et de la solidarité du
groupe, à l’adaptation des enfants de notre pays, à leur rôle futur d’hommes
et de citoyens.

Elles contribuent ainsi à forger une jeunesse forte, à créer une


société nouvelle avec un climat social nouveau. Elles s’affirment avec la
science, l’une des disciplines les plus fondamentales de l’Education moderne.

Section II
Les activités physiques et sportives et l’enseignement

Une réévaluation des programmes serait nécessaire s’il fallait donner


aux activités physiques et sportives la place à laquelle elles ont droit dans un
système d’enseignement qui tirerait toutes les conséquences de la notion
d’éducation et de formation complète de l’homme.

Une organisation de l’enseignement selon les principes dits du travail


à mi-temps ou à 1/3 temps serait indispensable.

Cela supposerait une révision difficile du contenu même de


l’enseignement qui s’orienterait vers l’acquisition de méthodes de travail plus
que vers celle d’une masse toujours plus grande de connaissances et
supposerait également que le sport soit enfin élevé au rang de discipline à
part entière, considéré par les éducateurs comme l’une des bases
essentielles de l’éducation moderne.

Or cette réévaluation n’est pas réalisable actuellement sans


bouleversements excessifs.

Page 82
Il importe donc, que dans l’enseignement moyen, secondaire et
supérieur, malgré des conditions souvent difficiles, nous apportions, malgré
tout notre contribution à la sauvegarde de l’équilibre de nos enfants.

Section III
Les activités physiques et sportives et la culture

L’augmentation des tâches et des contraintes sociales font qu’un retour


s’effectue actuellement vers les valeurs culturelles.

Or le sport est indissociable de la culture.

Aujourd’hui, les activités physiques et sportives ont envahi tous les


secteurs de notre vie sociale.

- La vie économique est concernée à travers la publicité, l’industrie,


l’urbanisme et le commerce international.
- La vie sociale à travers la mode, l’habillement, la langue, de nouveaux
rapports entre les sexes : un nouveau concept de la beauté masculine ou
féminine : l’homme d’affaires lui-même ne doit-il pas désormais être sportif
et dynamique ?
- La vie politique enfin, dans la mesure où la compétition internationale est
l’objet des soins attentifs des gouvernants.
Dans le secteur scientifique, et notamment dans les domaines de la
biologie, de la technique, de la psychologie et de la sociologie, le sport est
l’objet de recherches qui contribuent à la préparation de l’homme futur.

On peut, grâce au sport, dégager les caractères nationaux ou


régionaux des états ou groupe d’états.

En somme, le sport fait partie de notre vie intérieure et extérieure, en


un mot de notre culture.

L’ignorer, c’est renoncer au progrès de l’homme, à la recherche d’un


type humain, aux possibilités multipliées.

Section IV
Activités physique et sportives et développement

Nul doute, compte tenu des considérations qui précèdent, que le sport et
les activités physiques constituent un levier puissant au service du développement
économique, culturel et social, et qu’ainsi, nous puissions faire nôtre, cette pensée
d’un écrivain français : “qui néglige l’entrainement de son corps, néglige la santé de
son pays“.

Page 83
La construction nationale exige une sensibilisation. Cette sensibilisation
à l’œuvre commune, résultera d’un appel à toutes nos facultés :
- A notre intelligence – condition du savoir
- A notre compétence gage du pouvoir
- A notre volonté, instrument de l’efficacité.

Le rôle qui revient aux activités physiques et à ceux qui les enseignent
est déterminent en l’espèce.
Si l’éducation intellectuelle de type classique ne fait entrer dans son ressort
que les préoccupations concernant le savoir, au travers desquelles elle vise
l’intégration future dans la vie professionnelle, l’éducateur physique par sa
contribution au développement du vouloir et du pouvoir complète les acquisitions.
Aussi, par l’influence qu’elle aura sur les 2 plans que nous venons de
définir, l’activité physique apparaît donc comme un instrument fondamental du
développement.

Page 84
CHAPITRE II

LES OBJECTIFS GENERAUX DE L’ENSEIGNEMENT DES ACTIVITES PHYSIQUE


ET SPORTIVES

Quels que soient les exercices, les procédés, les techniques employés,
l’enseignant d’EPS aura toujours présent à l’esprit les objectifs suivants qui lui
serviront de modèle et de guide et lui permettront d’effectuer un enseignement
efficace.

Ces objectifs transparaitront dans la programmation et le plan de travail


du maître, qui les poursuit soit simultanément, soit alternativement, selon les
moyens matériels et les besoins des élèves.

Section 1
LA RECHERCHE DU DEVELOPPEMENT ORGANIQUE ET FONCIER

A travers son enseignement, l’éducateur physique tend à mener l’organisme


humain vers une plus grande efficacité et un meilleur équilibre.

Comme l’ont confirmé les résultats de recherches récentes, il est souhaitable


de préparer l’organisme d’abord à une activité générale, avant de l’adapter à une
activité spéciale.

Cette mise en condition générale en vue de la pratique sportive comporte


trois aspects différents :

1- LA PREPARATION CARDIAQUE : le but sera d’obtenir un cœur musclé et


robuste, capable d’assurer un bon débit minute sans fatigue.

2- LE PREPARATION RESPIRATOIRE : elle est indissociable de la


précédente. L’accélération du rythme respiratoire à l’effort permettra une
augmentation de l’amplitude des mouvements et par conséquent une
amélioration du coefficient de ventilation thoracique.

3- LA PREPARATION MUSCULAIRE : il s’agit de préparer les muscles au


travail intense, général ou localisé, en améliorant leur puissance et leur
souplesse.

Page 85
Section 2

L’EDUCATION MOTRICE FONDAMENTALE

La bonne coordination d’un mouvement peut se définir comme le réglage


minutieux de la coopération des différents groupes musculaires, permettant le bon
ajustement du mouvement au but proposé.

Quand l’exécution d’un geste est demandée à un élève les contractions


musculaires qui président à cette exécution, doivent être bien réglées dans leur
force, leur vitesse, leur rythmicité, afin de respecter l’intention présidant à
l’exécution du mouvement.

Cet objectif longtemps mal connu, souvent négligé dans les anciens systèmes
reconnus, est actuellement l’objet d’une attention toute spéciale de la part des
pédagogues et des techniciens. C’est pourquoi, nous en préciserons les limites
d’une façon plus détaillée :

L’éducation motrice repose sur 3 facteurs :

A) LES FACTEURS D’EXECUTION l’intégrité de la structure générale de


l’organisme et sa maturation permettent et limitent à la fois des possibilités
d’information, de réception, de commande et de réalisation de l’appareil
locomoteur.

Dans un geste, à haut rendement comme le geste sportif, chaque facteur


d’exécution a son importance.

Par facteur d’exécution, il faut entendre :

- Les facteurs morphologiques


- Le facteur de vitesse
- La force musculaire
- La souplesse articulaire
- La résistance

B) LE FACTEUR PERCEPTION – INFORMATION

Le premier temps de la commande motrice consiste dans la “programmation


de l’action de laquelle dépendra le schéma“ d’action qui, par anticipation, réglera la
succession des mouvements.

Le choix de ce schéma d’action dépendra des “informations“ qui parviennent à


l’individu et de la richesse de ses perceptions.

Or, les perceptions qui déterminent la réponse sont de deux ordres. Ce sont :

- Les perceptions du corps propre (schéma corporel)


- Les perceptions extérieures organisées dans l’espace et dans le temps.

Page 86
Précisons également que le schéma d’action dépend des expériences
antérieurs ayant amené la création d’automatismes.

C) LA COORDINATION MOTRICE

C’est l’aspect ultime de la réponse motrice. Elle dépend des deux facteurs
précédents. Dans le temps, elle succède à la phase de perception et implique
la mise en jeu d’automatisme ou schémas de coordination préexistants.

C’est cette partie de l’exécution qui représente à proprement parler la


coordination du mouvement.

Section 3
LE DEVELOPPEMENT DES QUALITES DE CARACTERE

Par développement des qualités de caractère, il faut entendre :

1- La prise de conscience, le développement et le contrôle des qualités


psychologiques individuelles ;
- Sens de l’initiative, maîtrise de l’émotivité, courage, volonté etc…
- Affinement du goût du beau, sens esthétique.

2- La prise de conscience, le développement, le contrôle du sens


communautaire et des qualités sociales :
- Sens de la responsabilité, de la coopération, respect de la règle du
jeu et de l’arbitre ;
- Sens de la retenue dans la victoire comme dans la défaite.

Page 87
CHAPITRE III

LES OBJECTIFS PARTICULIERS A CHAQUE NIVEAU D’ENSEIGNEMENT

Les différents niveaux de l’enseignement (moyen, secondaire et supérieur)


correspondent à des âges bien précis et constituent, dans le temps, une succession
d’étapes ou l’enseignement doit être dispensé progressivement des formes simples
vers les formes élaborées, des formes jouées vers les formes de compétitions.

C’est la raison pour laquelle les formes de travail varieront selon les niveaux.

SECTION 1

ENSEIGNEMENT MOYEN

L’INITIATION SYSTEMATIQUE
Première et 2ème année

C’est la période où l’éducateur entreprendra l’apprentissage des gestes


essentiels sous leur forme globale, par de nombreuses répétitions.

A ce niveau l’utilisation de termes techniques par le maître doit être évitée,


une pédagogie bien adaptée devant permettre la réalisation des acquisitions
souhaitées, à l’imitation, sans paroles inutiles après de courtes explications.

Pour faciliter l’approche ultérieure des différentes spécialités, le maître


mettra l’élève dans les conditions et les situations les plus variées en donnant
toujours la priorité à la réalisation globale plutôt que l’apprentissage technique
systématique.

3ème et 4ème année

C’est la période où l’on s’attache plus particulièrement au perfectionnement


des gestes appris au cours de la période précédente. L’accent est également mis
sur le développement des qualités de caractère à l’occasion des situations de jeu et
de compétition (puberté).

Cette période doit préparer l’élève à la conduite personnelle d’un


entrainement individualisé.

Page 88
La quantité de travail est toujours le souci du maître. Elle est dans les
conditions d’enseignement habituelles (35 élèves par classe) la condition essentielle
de progrès.

SECTION 2

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

PRATIQUE ORIENTEE ET OPTIONNELLE

Première année

Pratique orientée

C’est la période où l’enseignement tend à amener l’élève à opérer un


choix parmi les activités qui lui sont proposées et à rechercher plus
particulièrement son perfectionnement dans les spécialités vers lesquelles il se sent
le plus attiré.

A partir de ce stade, les possibilités de spécialisation doivent être


données par l’aménagement des horaires (2 séances longues de 2 heures par
semaines.)

2ème et 3ème année

Pratique optionnelle

C’est la période de la spécialisation poussée. A ce niveau la pratique des


sports est organisée en fonction du libre choix des élèves. Toutefois les éducateurs,
compte tenu des possibilités matérielles qui leur sont offertes, devront avoir
préalablement guidé les élèves vers des spécialités pouvant être valablement
pratiquées dans les meilleures conditions.

La compétition, sa préparation technique et physique prépareront


l’adolescent à sa vie sportive d’adulte (pratiquant et dirigeant).

Page 89
CHAPITRE IV

L’ASSOCIATION SPORTIVE

1) CONSIDERATIONS GENERALES

Le but de l’AS est d’organiser et de développement le sport dans son


expression la plus achevée : la compétition officielle.

L’activité du maître a donc pour but de former des sportifs et des


dirigeants, préparant ainsi leur passage dans le milieu sportif qui les
accueillera après leur scolarité.

Les compétitions sont organisées par “l’union des Associations


Sportives Scolaires et Universitaires“.

Les entraînements en vue de ces compétitions ont lieu le mercredi


après-midi, avant que ne commencent les rencontres. Par la suite, il sera
utile de les prévoir en début de semaine soit au cours des séances longues,
soit au cours des séances courtes réservées spécialement à cet effet.

2) CONCOURS DES ENSEIGNANTS ET DES ELEVES

L’association sportive bénéficie du concours des maîtres d’EP qui animent


plus qu’ils n’encadrent conformément aux principes ci-après :

Les services de chaque enseignant prévoient trois heures hebdomadaires


réservées à l’association sportives de l’établissement où il est en fonction.

C’est trois heures doivent être comprises dans le sens d’une rémunération
forfaitaire annuelle consentie pour l’animation globale des activités de l’association
et dont le terme ne saurait être marqué par la fin de la compétition officielle ou par
l’élimination de l’équipe en début d’année scolaire.

La présence de tous les enseignants d’EPS est obligatoire à toutes les


réunions d’athlétisme organisée par l’UASSU dans leur localité, même si leur
établissement n’est pas représenté, et ce, sans qu’il soit besoin d’une convocation
particulière.

Les professeurs de disciplines intellectuelles et les membres du personnel de


surveillance peuvent participer à l’encadrement des activités.

Il est recommandé de faire largement appel à la participation et à l’initiative


des élèves qui pourront se voir confier des tâches matérielles d’organisation.

Page 90
3) RESSOURCES DE L’AS – CONCOURS PECUNIAIRE DES ELEVES

Les moyens mis à la disposition des établissements par les


départements ministériels de tutelle ne couvrent qu’une faible part des
besoins globaux nécessaires aux activités physiques en général, et à
l’association sportive en particulier.
Dans ces conditions, il est fait appel au concours pécuniaire des
élèves. Celui-ci revêt la forme d’une contribution obligatoire annuelle de 100
francs minimum par élève, perçue en début d’année scolaire.

La perception et la gestion des fonds issus de cette cotisation sont


confiées à l’intendant ou au chef d’établissement.

L’ordonnateur des dépenses est l’enseignant d’EPS. Des élèves sont


associés au contrôle de la gestion.

Un rapport financier est adressé à la fin de chaque année scolaire


par l’enseignant d’EPS au chef d’établissement, président de l’association.

Des fonds supplémentaires peuvent être recueillis à l’organisation


des fêtes sportives ou récréatives au bénéfice de cette association.

4) ESPRIT SPORTIF SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE

Le sport dispense aux élèves des bienfaits indiscutables mais son essence
conduit quelquefois à des excès qui font douter alors du caractère formateur de
l’activité sportive.

L’idéal de dépassement, l’esprit de compétition qui anime la plupart des


jeunes et parfois certains enseignants, peuvent en effet faire apparaître dans
l’intention du pratiquant et dans l’intensité de son effort une démesure dont les
prolongements sont toujours désolants, souvent dramatiques pour les véritables
éducateurs.

D’une part, le goût trop prononcé pour la victoire ouvre la voie aux
brutalités, aux tricheries, au chauvinisme, en fait, à la disparition de l’esprit sportif
garant de la valeur éducative de l’enseignement.

En imposant la primauté de la loyauté et de la générosité, le “fair-play“


donne au sport toute sa valeur, toute sa noblesse, toute sa justification en tant que
discipline d’éducation.

Le “fair-play“ qui doit être de tradition lors des rencontres scolaires et


universitaires doit pouvoir jouer son rôle d’exemple par rapport aux autres secteurs
de la vie sportive nationale.

5) DEPLACEMENT DES ELEVES

Page 91
Chaque équipe ou groupe d’équipes qui quitte l’établissement doit être
encadré par un accompagnateur qui assure la responsabilité du déplacement.

Choisi de préférence parmi les enseignants d’EPS, cet accompagnateur


pourra également être, soit un enseignement des disciplines intellectuelles, soit un
membre du personnel administratif ou de surveillance.

6) LE SECRETAIRE DE L’ASSOCIATION SPORTIVE

Le Secrétariat de l’Association sportive donne lieu pour celui qui en est


chargé par le Chef de l’établissement, sur la proposition du coordinateur, et après
consultation des collègues, à une décharge de service fixée comme suit :

- Etablissements de 500 à 1 500 élèves ………………………………………………….. 1 H


- Etablissements de plus de 1 500 élèves ……………………………………………….. 2 H

Cette décharge se fait au détriment des heures réservées aux séances


réglementaires d’EP à l’exclusion des heures réservées à l’association sportive.

7) ENCADREMENT DE L’ASSOCIATION SPORTIVE

Le bureau de l’association sportive comprend un président qui est de droit, le


chef de l’établissement, un trésorier qui est de droit, l’intendant.

Le secrétaire de l’A.S est un enseignant qui peut être aidé dans sa tâche, à
titre bénévole, par des élèves portant le titre de secrétaires adjoints ou secrétaires
des différentes sections sportives.

Page 92
CHAPITRE V

Coordination des activités physiques et sportives


dans les grands établissements

L’organisation des activités physiques et sportives au sein des grands


établissements exige qu’un enseignant soit plus spécialement chargé de la
distribution des tâches, de l’harmonisation des enseignements et des rapports avec
l’administration.

Chaque année une décision du Ministre chargé des sports désigne le


professeur ou le maître chargé de la coordination dans chaque établissement où
sont en service plusieurs enseignants.

L’enseignant coordonnateur est choisi en fonction de son expérience et de


ses qualités pédagogiques.

1) Attributions du coordinateur
Le coordonnateur assiste le chef d’établissement en ce qui concerne
l’enseignement des activités physiques et sportives :

Il est plus spécialement chargé :

- De procéder, avec le censeur des études, le proviseur ou le directeur, à


l’élaboration de l’emploi du temps
- D’établir un plan de rotation sur les installations et de répartir le petit
matériel :
- D’animer et de contrôler les activités de l’association sportive
- De procéder aux achats de matériel dans le respect des dispositions qui ont
été énumérées plus haut
- De veiller au bon entretien des installations et du matériel
- D’encadrer et de conseiller le personnel non titulaire
- D’élaborer le programme d’établissement et le plan général de travail
- De proposer aux enseignants des améliorations des procédés et progressions
pédagogiques, à l’occasion de séances de travail regroupant le personnel
- De contrôler, en liaison avec l’administration, la ponctualité et l’assiduité du
personnel
- D’entretenir parmi ses collègues un esprit d’équipe

A ce sujet il y a lieu d’éviter l’écueil suivant : il arrive fréquemment que les


enseignants considèrent qu’il est normal de se décharger sur le coordonnateur de
toutes les taches qui ne concernent pas exclusivement leur service.

Cette conception est à proscrire dans la mesure où elle remet en cause la


notion même de coordination.

La coopération de tous aux tâches communes est indispensable. Outre qu’elle


installe chez les enseignants un esprit de corps, elle accroit l’efficacité de
l’enseignement de l’établissement.

Page 93
2) Service hebdomadaire du coordinateur

La coordination des activités physiques et sportives donne lieu pour celui qui
en est chargé à une réduction des heures hebdomadaires réservées à
l’enseignement.

Ces décharges hebdomadaires s’établissement de façon variable compte tenu


du volume des tâches reconnues pour chaque établissement considéré

Une décision du Ministre chargé des Sports fixe pour chaque année scolaire
l’importance de la décharge horaire, sur proposition du conseiller pédagogique
régional et du directeur de l’éducation physique et sportive.

Page 94
CHAPITRE VI

Le contrôle pédagogique du personnel

Il est assuré :

- Par les conseillers pédagogiques régionaux


- Par les inspecteurs d’éducation populaire et sportive chargés d’inspection
pédagogique.

1) Les conseillers pédagogiques régionaux

Des conseillers pédagogiques régionaux sont nommés pour chaque année


scolaire auprès des chefs de services régionaux de la jeunesse et des sports, par
une décision du Ministre chargé des Sports.

Ils sont choisis parmi les professeurs d’éducation physique et sportive


titulaires les plus expérimentés.

Leur compétence s’étend sur l’ensemble du personnel enseignant ou


encadrant les activités de l’UASSU.

Leurs fonctions se traduisent par plusieurs types d’action.

A- Une action de conseil et d’assistance pédagogique des enseignants

Sur le plan individuel : par des visites fréquentes à chaque agent, dans
l’exercice de ses fonctions, l’observation des insuffisances ou des erreurs,
l’indication des correctifs à apporter.

Sur le plan collectif : par l’organisation de regroupements d’enseignants, à


l’échelon de l’établissement ; de la localité ou de la région.

Par l’encadrement des stages de perfectionnement ou de recyclage organisés


à l’échelon régional ou national.

B- Une action de contrôle des enseignants :

- Sur le plan administratif, pour ce qui concerne les prises de service,


l’assiduité, la ponctualité, l’utilisation des reliquats de service, les
autorisations d’absence etc…
- Sur le plan pédagogique : par l’appréciation des connaissances techniques,
de l’aptitude pédagogique des enseignants ainsi que leurs qualités
d’animateur, tant au sein de leur service qu’à l’extérieur.

Ce contrôle donne lieu chaque année à un rapport individuel établi par le


conseiller pédagogique pour chacun des agents placés sous son contrôle et
comportant une appréciation générale ainsi qu’une proposition de notre chiffrée.

Page 95
C- Une action de conseil auprès des autorités administratives régionales

Le conseiller pédagogique assure par ailleurs un rôle de conseil auprès :

- des inspecteurs, chef du service régional de la jeunesse et des sports


- Des chefs d’établissements publics et privés de sa région :
- Des inspecteurs de l’enseignement primaire pour tout ce qui concerne les
problèmes relatifs aux activités physiques sportives scolaires.

Il assiste aux inspections pédagogiques des agents placés sous son contrôle.

2) Les inspecteurs de l’EPJS chargés d’inspection pédagogique

Des inspecteurs de l’Education Populaire et de la Jeunesse et des Sports ou


professeurs d’EPS peuvent être chargés d’inspection pédagogique par décision du
Ministre chargé des sports.

- Des inspecteurs sont choisis parmi ceux ayant appartenu au corps des
professeurs d’EPS
- Les professeurs d’EPS, sont nommés en fonction de leur compétence et de
leurs qualités professionnelles.

Ils sont placés sous l’autorité du Directeur de l’Education physique et sportive


et du responsable des activités physiques et sportives scolaires.

Ils sont chargés :

- D’assister à des séances d’activités physiques et sportives dirigées par les


enseignants, d’évaluer l’efficacité de l’enseignement dispensé et de faire des
remarques précises sur les carences observées et l’organisation générale du
travail pédagogique ;
- D’établir pour chaque enseignant examiné un rapport individuel comportant
une appréciation générale et une note chiffrée.

Ces notes et appréciations entrent en compte dans la détermination de


l’avancement.

Page 96
CHAPITRE VII
Services hebdomadaires du personnel enseignant

1) Horaires : les enseignants d’EPS sont tenus d’assurer les services


hebdomadaires suivants :

SEANCES
COURTES ASSOCIATION
TITULAIRES TOTAL
SPORTIVE
ET LONGUES

- Professeurs d’éducation 17 H 3H 20 H
physique et sportive

- Professeurs adjoints
d’éducation physique et
sportive 19 H 3H 22 H

- Instructeurs d’Education
sportive

- Maître d’Education physique et


sportive 22 H 3H 25 H

- Maître adjoints d’éducation


physique et sportive

22 H 3H 25 H

22 H 3H 25 H

DELEGUES

- Professeurs d’EPS délégués 19 H 3H 22 H

- Maîtres d’EPS délégués

22 H 3H 25 H

Page 97
2) Cas particuliers

a) Compléments de services

Au cas où l’enseignant ne trouve pas son plein emploi à l’intérieur de son


établissement d’affectation, il appartient au chef de service régional de la jeunesse
et des sports de proposer des compléments de service en fonction des priorités.

Ces aménagements sont définitifs après consultation des chefs


d’établissements des inspecteurs de l’enseignement primaire élémentaire et des
conseillers pédagogiques concernés ;

Ces compléments de service peuvent éventuellement être assurés dans le


secteur extra-scolaire.

L’enseignant est alors mis à la disposition d’un conseiller sportif régional.

Le Directeur de l’EPS est informé dans tous les cas.

b) Cas particulier de professeurs et professeurs adjoints qui donnent


plus de 10 H d’enseignement dans des classes de plus de 35 élèves.

Les maxima de service de ces enseignants sont abaissés d’une heure. Cette
disposition n’est pas applicable aux autres catégories d’enseignants d’EPS.

A l’inverse, leurs maxima de service peuvent être majorés d’une heure s’ils
donnent plus de 10 H d’enseignement dans des classes de moins de 20 élèves.

Le Ministre de l’Education Le Secrétaire d’Etat


Nationale auprès du Premier Ministre
Chargé de la Jeunesse et des Sports

Doudou NGOM Joseph MATTHIAM

Page 98
REPUBLIQUE SENEGAL N° 75-020
/SEJS/DEPS/DSSU
------------
SECRETARIAT D’ETAT A LA
JEUNESSE ET AUX SPORTS
Dakar, le 27 janvier 1975

Le Secrétaire d’Etat auprès du


Premier Ministre chargé de la
Jeunesse et des Sports

Messieurs les Chefs d’établissement


De l’enseignement moyen et secondaire,
Général et technique

OBJET : précisions apportées aux


Fonctions de professeurs ou
Maîtres d’éducation physique
Et sportive, chargés de la
Coordination.

En complément de la circulaire interministérielle n° 00002 du 30 janvier


1974 concernant l’application du décret
n° 73896 du 11 octobre 1973 relatif aux activités physiques et sportives dans
l’enseignement moyen et secondaire, général et technique, les précisions ci-après
sont apportées au chapitre V page 14 traitant de la coordination des activités
physiques et sportives dans les grands établissements.

I- RAPPORT DU COORDONNATEUR AVEC SON ENTOURAGE

1- Contrôle des présences


Le coordonnateur collabore avec l’administration de l’établissement en vue du
contrôle de l’assiduité et de la ponctualité des enseignants en EPS.

Il doit rappeler à ses collègues la réglementation définie par les textes en


vigueur.

Page 99
Il doit, par un rapport écrit, prévenir l’administration de toute irrégularité. Ce
rapport signale toute absence ou tout retard, sans en analyser les motifs.

2- Réunions de coordination
Créer au sein de l’établissement une “équipe“ d’enseignants en EPS constitue
un des buts primordiaux à atteindre. La “réunion de coordination“, instrument
privilégié de concertation, contribue dans une importante mesure à réaliser ce
dessein. Les enseignants en EPS peuvent y débattre des problèmes relatifs à leur
enseignement. Ils y prennent ensemble les décisions concernant l’organisation et
les programmes.

Le coordonnateur y joue un rôle d’animateur et de conseiller. Il incite ses


collègues à se partager les responsabilités. Il organise des séances d’études. Il rend
compte au chef d’établissement des différentes réalisations et des projets
envisagés.

Toute réunion prévue doit se tenir, même si le corps enseignant n’est pas
complet. Ce sont les enseignants présents qui prennent les décisions.

Le coordonnateur porte le calendrier des réunions à la connaissance du chef


du service régional de la Jeunesse et des sports qui peut s’y faire représenter par le
conseiller pédagogique. Il est recommandé que cette réunion soit hebdomadaire. Le
jour, l’heure et le lieu en sont fixés à l’avance, si possible par une note de service
du chef d’établissement.

La teneur des réunions peut faire l’objet d’un rapport au chef


d’établissement pour information (organisation de l’enseignement, programme) ou
pour émettre certains vœux (emplois du temps, répartition des services,
regroupement des classes, championnats interclasses etc…). Dans ce cas, copie est
obligatoirement adressée au Conseiller pédagogique régional.

3- Elaboration de l’emploi du temps

Le coordinateur peut formuler des souhaits auprès du chef d’établissement


quant à la conception et l’élaboration des emplois du temps.

Il est recommandé que l’emploi du temps d’EPS soit préparé par les
enseignants d’EPS en fonction des besoins pédagogiques clairement exprimés, qu’il
soit ensuite proposé à l’administration avant la fin de l’année scolaire en cours,
pour la rentrée scolaire à venir (l’avis du conseiller pédagogique régional étant de
préférence requis).

Dans cet emploi du temps, il sera tenu compte de toutes les activités
comptabilisables dans les services d’un enseignant en EPS à savoir : les heures
d’enseignement, les 3 heures forfaitaires réservées à l’UASSU, les heures
consacrées à l’entraînement des équipes de l’Association sportive de l’établissement
et enfin les heures consacrées à l’animation “d’écoles de sports“ au sein des
établissements.

Page 100
II- ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT

A- Constitution de groupes
La constitution éventuelle de groupes d’enseignement différents des classes
traditionnelles soulève deux problèmes :

1- Toute modification de la répartition initiale des élèves doit être approuvée


par le chef d’établissement. Pour cela, il convient de lui soumettre tout projet
de répartition nouvelle en présentant la liste attribuée à chaque enseignant.
Toute modification ultérieure de cette liste doit être soumise au responsable
de la coordination.
2- La représentation des élèves au sein des conseils de classes se trouve
modifiée. Il convient donc que les enseignants en EPS se répartissent les
classes, après avoir tenu une réunion préliminaire afin de mieux connaître les
élèves. Cette répartition sera faite aussi judicieusement que possible, de
sorte que chacun se voie attribuer de préférence les classes dont il possède
le plus d’élèves.

Il importe également que la notation soit harmonisée par l’utilisation de


barèmes et de critères communs.

Dans tous les cas, la notation des élèves (composition) trouve sa place dans
le cycle normal d’enseignement.

B- Planification du travail
Le coordonnateur, en collaboration avec ses collègues, doit mettre au point,
dès le début de l’année scolaire, en fonction du nombre d’enseignants et des
installations dont il dispose, le programme d’enseignement de l’établissement et la
détermination éventuelle du nombre et de la durée des cycles. Il doit procéder à la
détermination des ateliers, à la répartition des groupes et à leur rotation. Il doit
définir les objectifs à atteindre dans chaque classe et mettre au point les
progressions d’exercices.

III- ORGANISATION MATERIELLE


1- Les cotisations
La perception de cotisations est prévue au troisièmement du chapitre IV de
la circulaire interministérielle 00002 du 30/1/1974 : “ressources de l’association
sportive, concours pécuniaire des élèves“.

Page 101
A titre, le montant total des cotisations “encaissées“ et “à encaisser“ doit
figurer dans le rapport financier et le projet de budget présentés à l’assemblée
générale de l’association sportive de l’établissement tenue en début d’année.

La somme ainsi recueillie doit servir à acheter le matériel sportif nécessaire à


l’entrainement des équipes ou athlètes engagés dans les compétitions, à payer les
engagements, les photos et les licences nécessaires, et enfin à faire face aux
premiers besoins de déplacement en attendant les remboursements de l’UASSU.

Le coordonnateur, en collaboration avec le secrétaire de l’association sportive


élabore un budget annuel qui tient compte du nombre prévu de cotisants.

Les dépenses, engagées par le Président de l’Association sportive sur


proposition du coordonnateur ou du secrétaire, sont portées sur un cahier prévu à
cet effet. Il est notamment recommandé de réserver, en fin d’année, une somme
destinée à l’achat de matériel susceptible d’assurer le démarrage des activités
sportives de l’année scolaire suivante.

2- Le petit matériel
Le coordonnateur contrôle le petit matériel de sport. A cet effet, il tient à jour
un cahier de matériel où doivent apparaître l’inventaire de début d’année, le
matériel acquis, les mouvements de matériel, et l’inventaire de fin d’année.

Le Secrétaire d’Etat auprès du


Premier Ministre chargé de la
Jeunesse et des Sports

Joseph MATTHIAM

- SEJS/DEPS.DSSU
- SRJS toutes régions 16
- Etablissements intéressés 90

Page 102
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
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EXTRAIT DU
DECRET N° 79-1165 DU 20 DECEMBRE 1979
PORTANT ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT ELEMENTAIRE

RAPPORT DE PRESENTATION
(Ce document ne comporte que les passages se rapportant à l’éducation
physique et sportive)

L’objet du présent décret est de proposer des modifications compte tenu du


décret n° 72-861 du 13 juillet 1972, portant organisation de l’enseignement
primaire élémentaire, et ce, à la lumière de la réflexion menée par les cadres
de l’enseignement, les parents d’élèves, divers spécialistes de l’éducation lors
des séminaires et colloques tenu sur l’initiative de mon département de 1975
à 1977, compte tenu des résultats d’expériences obtenus depuis la mise en
application de la réforme de 1972.

COURS D’INITIATION ET COURS PREPARATOIRE

ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES

HORAIRES :

- Activités physiques et sportives :


C.I. 1er trimestre : 1 H 45 ;
C.I. 2ème et 3ème trimestres et C.P. : 1 H 45.

- Compétitions sportives inter-écoles :


La matinée de mercredi est réservée à ces activités qui ne regroupent que les
meilleurs élèves.

PROGRAMME
Cours d’initiation et cours préparatoire :

a) Objectifs pédagogiques

S’agissant d’enfants de 6 à 8 ans, il ne saurait être question d’initiation


sportive, au sens habituel du terme, ni même de grands jeux préparatoires aux
sports collectifs.

- D’une part la notion d’équipe de club, de groupe d’âge, ne représente pas à


cet âge une motivation valable.

Page 103
- D’autre part, les possibilités physiques et physiologiques sont encore mal
définies, les liaisons psychomotrices peu efficaces.

L’essentiel de l’activité d’éducation physique à cet âge, consistera en


exercices d’ordre et de débrouillardise, en petits jeux moteurs et sensoriels simples,
visant :

Premièrement : au plaisir immédiat des enfants,


Deuxièmement : à la pratique d’une activité fonctionnelle peu important, à
l’amélioration des possibilités de débrouillardise, d’attention et d’adresse, à la prise
de conscience, d’une posture.

b) Moyens pédagogiques :
Ce seront des procédés et des petits jeux dont l’énumération n’est pas limitative ;
l’instituteur pourra en effet adapter après un travail de recherche les jeux
traditionnels sénégalais.

Il sera fait appel à toutes les formes de petits jeux sollicitant :

- L’attention
- L’imagination
- Les réflexes
- L’adresse
- L’agilité
- La précision
- La coordination
- L’esprit d’équipe.
Les formes chantées, dansées ou mimées y trouveront leur place.

COURS ELEMENTAIRE PRMIERE ANNEE


(C.E.1.)

ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES

a) Les objectifs pédagogiques


A partir de 8 ans, l’éducation physique à l’école primaire prendra la forme
d’une initiation sportive.

Elle se fera exclusivement sous forme jouée, en utilisant la compétition par


équipe comme motivation essentielle.

Il s’agira de jeux sportifs adaptés à l’âge des élèves, tant dans la forme que
dans les règles et la durée.

Pour éviter toute spécialisation prématurée et assurer la formation générale,


tous les élèves pratiqueront successivement tous les sports inscrits au programme.

Page 104
b) Les moyens pédagogiques :
Dans la classe, les élèves seront divisés en équipes de six, les équipes groupées par
trois, constitueront des unités de travail (18 élèves).

Ce nombre de 18 permet :

a) Un entraînement rationnel sur chaque atelier ;


b) Un système de compétition où chaque équipier remplit à son tour le rôle de
joueur ou les fonctions d’officiel.
Il est recommandé de faire des équipes de valeur homogène dans une même
unité de travail.

Chaque sport sera pratiqué sous forme de tournoi, entre les trois équipes
d’une même unité, chaque équipe assurant successivement le contrôle ou
l’arbitrage du match apposant les deux autres.

Les différents tournois possibles sont :

- Les tournois de course d’endurance


- Les tournois de course de relais
- Les tournois de course de vitesse
- Les tournois de saut en hauteur et en longueur
- Les tournois de triple saut
- Les tournois de football
- Les tournois de handball
- Les tournois de basketball
Les instructions propres à chaque tournoi seront données dans une circulaire
d’application.

Compétitions sportives inter-écoles :

Les compétitions sportives inter-écoles se dérouleront le mercredi matin dans


le cadre des activités programmées et contrôlées par l’Union des Associations
Sportives Scolaires et Universitaires (UASSU) auxquelles les écoles devront être
affiliées.

Ces compétitions se dérouleront exclusivement entre écoles voisines,


constituant une zone d’activité sportive. La zone sera composée d’environ quatre à
huit écoles.

Une réunion des directeurs de la zone désignera l’enseignant “responsable


coordinateur“ de la zone d’activités sportive.

Page 105
COURS ELEMENTAIRE 2ème ANNEE
(C.E.2)
ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES

1- Horaire : 1 H 45 par semaine (en 2 séances de 60 minutes et 45 minutes).


2- Programme : voir C.E.1.

COURS MOYEN

EDUCATION PHYSIQUE :

1- Horaire : 2 heures par semaine en 2 séances


2- Programme : voir C.E.2

Page 106
REPUBLIQUE DU SENEGAL N° 0363/SEJS/DFC/DC

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SECRETARIAT D’ETAT A LA
JEUNESSE ET AUX SPORTS Dakar, le 28 janvier 1980

CIRCULAIRE

OBJET : Finalités de l’inspection pédagogique

L’inspection pédagogique, constituée par MM Babacar THIOUNE, Abdoulaye


DIAW et Michel DIOUF, assurera le contrôle pédagogique de tous les
enseignants d’Education physique et sportive.

Aussi importe-t-il de préciser la finalité et le mode de déroulement des


inspections pédagogiques.

I- OBJET DES INSPECTIONS PEDAGOGIQUES


Dans l’esprit de beaucoup d’enseignants l’objet des inspections pédagogiques se
résume en l’attribution de notes pour la titularisation ou l’avancement.

Cet aspect certes important, ne doit cependant pas faire oublier l’objectif principal
de l’inspection pédagogique qui est de participer à l’amélioration de la qualité de
l’enseignement de l’éducation physique dispensée dans les écoles, et de veiller à
l’application et à la vérification des normes fixées par le Secrétariat d’Etat à la
Jeunesse et aux Sports.
Il s’agit donc d’amener les enseignants à une meilleure prise de conscience vis-à-
vis de la profession, se traduisant par la constitution effective d’équipes
pédagogiques d’établissement et par l’élaboration des programmes d’enseignement
tenant compte de la spécificité de chaque établissement.

II- DEROULEMENT DE L’INSPECTION


L’inspection pédagogique doit comporter l’examen de trois facteurs, essentiels à la
compréhension des objectifs poursuivis par l’enseignant dans la classe et dans son
établissement.

2.1- Conduite de la classe

L’appréciation de chaque enseignant portera d’abord sur la conduite d’une séance


d’éducation physique. Une observation minutieuse de l’enseignant portera d’abord
sur la conduite d’une séance d’éducation physique. Une observation minutieuse de
l’enseignant permettra d’apprécier le contenu proposé, ainsi que les procédés
pédagogiques utilisés aux cours de la séance. Elle permettra de déterminer le degré
de réalisation des objectifs et des intentions pédagogiques et d’évaluer le
comportement de l’enseignant vis-à-vis de ses élèves, de son programme et du
matériel disponible.

Page 107
2.1- Entretien

Certaines intentions pédagogiques n’apparaissent pas dans l’observation de la


séance. Il appartient alors à l’enseignant, au cours de cette séance, de situer la
place de cette dernière dans son contexte et de faire le bilan de la leçon.

2.2- Documents

Le travail précédent doit s’appuyer sur des documents de travail bien élaborés ou
bien étudiés sinon on ne tarderait pas à y découvrir les marques de l’improvisation
ou de d’indifférence. Il est donc indispensable que chaque établissement, que
chaque enseignant ait à sa disposition :

Des documents de référence :

- Loi d’orientation de l’Education physique nationale n° 7136 du 8/6/71


- Décret N° 73-896 du 11/10/1976
- Annexes de ce décret
- La circulaire interministérielle N°0002 du 30/1/1974.
Des documents personnels

- un cahier de préparation des séances


- une programmation annuelle
- un cahier de présence des élèves
- un cahier pour les activités UASSU
- Un cahier de matériel
- Un cahier des comptes de l’UASSU
- Les procès-verbaux des réunions de coordination.
Le résultat d’une visite annuelle n’autorise pas à porter une évaluation objective du
travail de toute une année, mais il peut révéler certains indices susceptibles de
confirmer ou infirmer l’adéquation du travail fait avec celui qui devrait l’être.

Pour cette raison, il sera tenu compte de l’option du chef d’établissement, du


conseiller pédagogique régional et éventuellement du collectif pédagogique pour la
qualité du travail, l’assiduité, la ponctualité, la manière d’assumer les
responsabilités confiées et la participation à la vie de l’établissement.

Pour le Secrétaire d’Etat à la


Jeunesse et aux Sports
et par délégation
Le Directeur de Cabinet

Mademba DIOP

Page 108
REPUBLIQUE DU SENEGAL
--------------
MINISTERE DE LA JEUNESSE
ET DES SPORTS
-------------
DIRECTION DE LA FORMATION
ET DU CONTROLE
-------------
DIVISION DU CONTRÔLE
------------

COMMUNICATION SUR LA RENTREE SCOLAIRE


1983 / 1984 (D.F.C.)

(REUNION MENSUELLE DES CHEFS DE SERVICES


DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
INSEPS LE 21 OCTOBRE 1983)

OBJET : Recommandations pour l’organisation et le suivi de l’E.P.S.

Il a été donné de constater, au travers des différents rapports de l’Inspection


pédagogique, que l’enseignement de l’EPS, à certains endroits, était inorganisé et
non suivi.

Vu le rôle et la place importante de l’EPS dans le contexte global de notre système


éducatif, il est nécessaire que chacun, en ce qui le concerne, veille avec plus de
rigueur à l’administration et au contrôle effectifs de l’enseignement et des
enseignants d’EPS.

L’effort de redynamisation et restructuration de l’EPS, entrepris depuis quatre ans


par les services centraux serait vain, s’il ne trouvait de soutien et de prolongement
réels aux niveaux régional et départemental.

L’harmonisation des actions et l’implication effective des responsables s’avèrent


donc indispensables, si nous voulons participer à la formation d’hommes et de
femmes libres.

C’est la raison pour laquelle, les inspecteurs régionaux, départementaux, les CPR et
les directeurs des CDEPS, doivent suivre, de façon régulière et permanente, le
cheminement des activités physiques et sportives à l’école.

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Pour accomplir cette mission, il est nécessaire que les recommandations ci-dessous
soient judicieusement suivies :

1- Pour l’année scolaire 1983/1984 : chaque chef de service régional devra


envoyer au MJS avant le 30 novembre 1983, un rapport sur la rentrée
scolaire précisant surtout la situation du personnel, du matériel pédagogique,
des infrastructures et des emplois du temps des établissements.
2- Par ailleurs, les CPR, en tant qu’animateurs, organisateurs et gestionnaires,
devront efficacement contrôler et impulser, dans une dynamique de progrès,
l’EPS dans la région, sous la tutelle de l’IRJS.

Ils veilleront à :

2.1- l’attribution du matériel pédagogique qui devra être distribué en fonction de


critères précis :
- spécificité de l’établissement
- nombre d’élèves
- matériel déjà existant.

Ce matériel doit être remis aux autorités de l’établissement (proviseur – intendant).

2.2- la mise en place effective des cellules d’animation pédagogiques ;

2.3- l’organisation des stades et différents “ espaces de séances“ en vue d’une


utilisation concertée permanente ;

2.4- L’organisation des examens scolaires.

En outre ils assisteront :

2.5- les coordonnateurs d’établissement et les collectifs pédagogiques dans


l’élaboration des programmes d’enseignement, ainsi que le secrétariat régional de
l’UASSU dans l’animation du sport scolaire et périscolaire.

2.6- Les CPR organiseront des stages de formation continue à l’intention des
instituteurs et des enseignants d’EPS, en y associant ceux du secteur privé.

2.7- Ils organiseront aussi les journées pédagogiques régionales de l’EPS avant le
30 novembre 1983.

2.8- Des séances de travail pourraient se tenir en début et en fin d’année,


consacrées à la caisse de l’AS.

2.9- Deux assemblées générales d’AS pourraient se tenir en début et en fin d’année
pour la programmation et l’évaluation du sport scolaire et universitaire.

3- Toutes ces actions seront menées sous l’autorité du chef de service régional
de la Jeunesse et des sports, principal responsable et coordonnateur de la
mise en œuvre de la politique de développement du sport et de l’éducation
physique et sportive. A ce titre, il devra effectuer des visites dans chaque
établissement, tout au long de l’année scolaire.

Page 110
4- Les inspecteurs régionaux de la jeunesse et des sports veilleront
scrupuleusement à la stricte application des instructions officielles relatives à
l’organisation de l’enseignement de l’EPS et à la gestion du personnel
enseignant de cette discipline.
5- Ils soutiendront les CPR de manière plus concrète dans leurs actions, et
rechercheront par ailleurs une collaboration efficace avec les services
centraux de tutelle d’une part et de l’autre avec les partenaires locaux ; tant
il est vrai que les actions menées, s’inscrivent toutes, pleinement dans le
cadre d’une stratégie globale interdisciplinaire de développement et de
promotion de l’école.
6- De même l’esprit d’initiative, les sens de l’organisation et de la méthode, des
responsabilités et des relations humaines devront être recherchés, pour
assurer un plein essor de l’EPS scolaire.
7- En fin d’année scolaire, le bilan de toutes les actions devront parvenir au MJS
en même temps que le programme annuel 1984/1985, avant le départ en
vacances des CPR.
A l’heure où la nécessité du développement et de la promotion de notre
système éducatif se pose avec acuité, il est plus que jamais nécessaire que
les responsables de la jeunesse, de l’éducation populaire et des sports
redoublent d’effort pour asseoir, efficacement, et avec bonheur, une politique
judicieuse d’intégration et d’impulsion des activités physiques et sportives
scolaires ; et cela qu’enfin vive l’école dans toute sa réalité.

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Page 112
LOI D’ORIENTATION 91-22 DU 16 FEVRIER 1991

Elle est déclinée en 6 titres et 23 articles que nous synthétiserons comme suit.

Au sens de la présente loi, l’Education Nationale tend à :

- Préparer les conditions d’un développement intégral assuré par la nation


toute entière ;
- Promouvoir les valeurs dans lesquelles la nation se reconnait ;
- Elever le niveau culturel de la population en permettant aux hommes et aux
femmes qu’elle forme d’acquérir les connaissances nécessaires à leur
insertion harmonieuse dans communauté et à leur participation active dans
la vie de la nation.

Pour être en phase avec le Programme Décennal de l’Education et la Formation


(PDEF), qui ambitionnait de scolariser la totalité des enfants âgés de 7 à 12 ans
avant fin 2010, les autorités avaient modifié et complété la présente loi par la LOI
2004 – 37.

L’article premier de cette loi a ajouté à l’article 3 de la loi d’orientation 91 -22 du 16


février un article 3 bis qui stipule : « la scolarité est obligatoire pour tous les
enfants des deux sexes âgés de 6 à 16 ans ».

La scolarité obligatoire est assurée gratuitement au sein des établissements publics


d’enseignement. Il fait obligation aux parents, dont les enfants atteignent l’âge de 6
ans, de les inscrire dans une école publique ou privée. Les parents sont tenus de
s’assurer de l’assiduité de leurs enfants jusqu’à l’âge de 16 ans.

Tout enfant âgé de moins de 16 ans et n’ayant pu être maintenu dans


l’enseignement général, est orienté vers une structure de formation
professionnelle.»

L’éducation nationale est placée sous la responsabilité de l’Etat. Elle est laïque,
démocratique, permanente et est au service du peuple sénégalais.

Le système scolaire et universitaire est organisé en différents cycles fixes ainsi qu’il
suit, selon l’âge et le type de formation recherchée :

 Un cycle fondamental, subdivisé en une éducation préscolaire et un


enseignement polyvalent unique, comprenant successivement un
enseignement élémentaire et un enseignement moyen.
Il a principalement pour objet
- D’avancer les enfants dans les langues et valeurs culturelles nationales en
vue de consolider leur identité,
- De favoriser le développement de leurs aptitudes psychomotrices,

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- De veiller aux intérêts et activités artistiques, culturels, physiques et sportifs,
pour le plein épanouissement de la personnalité de l’enfant
- De renforcer la pensée logique et mathématique de l’élève,
- D’approfondir l’intérêt et les dispositions de l’élève pour les activités
artistiques, culturelles physiques et sportives ;
 Un cycle secondaire et professionnel comportant un enseignement secondaire
et une formation professionnelle entre lesquelles existent des passerelles de
réorientations éventuelles.
Il a pour objet de donner aux élèves une maitrise des méthodes de la
recherche scientifique et technique et d’approfondir leurs connaissances.
 Un enseignement supérieur qui a pour missions
- De former les personnels de haut niveau, scientifiquement et théoriquement
qualifiés, adapté au contexte africain et du monde contemporain,
- De développer la recherche dans toutes les disciplines de la science, de la
technique et de la culture,
- De mobiliser l’ensemble des ressources intellectuelles au service du
développement économique et culturel du Sénégal et de l’Afrique.

En matière d’administration et de gestion, les structures centrales chargées


d’impulser, d’élaborer, d’organiser et de suivre les actions d’éducation et de
formation sont coordonnées au niveau national.

Cette coordination, accompagnée d’une évaluation régulière dans tous les secteurs
et à tous les niveaux du système éducatif, vise à garder la souplesse pour s’adapter
constamment aux exigences du développement.

La gestion des infrastructures, des moyens et des personnels de l’éducation


nationale, est fondée sur le principe de la démocratie, d’objectivité et de la
compétence.

A cet effet, des organes consultatifs sont institués pour que soient associes, dans
les domaines dont ils ont à connaitre, les partenaires de l’éducation nationale :
parents d’élèves, enseignants, étudiants et élèves.

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I - CHANGEMENTS APPORTES DANS LA GESTION DE L’EPS

1- Crédit Horaire et Coefficient

Horaire
Niveau Coefficient Observation
hebdomadaire

2
Moyen Cf. décret 2014- 632 du 7 mai 2014
2 heures

Secondaire 2 heures 1 Cf. décret 2014- 632 du 7 mai 2014

Cf. décret 2014 – 570 du 6 mai 2014 portant


création et organisation du Brevet de Fins
BFEM 2 d’Etudes Moyennes (BFEM)
-

Cf. décret 95- 947 du 18 octobre 1995


portant réforme du baccalauréat de
BAC Bonus l’enseignement secondaire
-
Malus

NB : A propos de l’Association Sportive (AS)

Références : Lettre circulaire 359 MEESLN / DC / DSAJ du 31 janvier 2012

 La décharge de quatre heures (04 h) est accordée aux enseignants d’EPS


suivant l’effectivité de l’encadrement et de l’animation des activités
de l’AS, dans le cadre du sport scolaire;
 Une partie des fonds des frais d’inscription des élèves sert au financement
des activités de l’AS, à hauteur de 200 Francs par élève inscrit.
 Les mercredis soirs sont exclusivement réservés aux activités de l’AS, pour
les entrainements des équipes et les compétitions scolaires.

Page 115
2- Service Hebdomadaire du personnel

Le personnel qui gère la discipline EPS au moyen secondaire est composé de:

 Inspecteurs de l’Enseignement Moyen Secondaire (IEMS) ;


 Formateurs (ex CPI) ;
 Professeurs d’Education Physique et du Sport (PEPS) ;
 Professeurs adjoints ;
 Maitres d’Education Physique et Sportive (MEPS) ;
 Professeurs contractuels et les Vacataires (PC et VAC).

Le décret 2007 – 1587 du 31 décembre 2007 portant détermination des


maxima de service hebdomadaire du personnel enseignant et du personnel
de surveillance des établissements d’enseignement du second degré et
d’enseignement technique, modifié, établi le volume horaire des
enseignants d’EPS comme suit :

 Professeur d’EPS : 21 heures ;


 Professeur adjoint : 21 heures ;
 Maitre d’EPS : 25 heures ;
 Vacataire et PC : 25 heures.

Ce personnel, conformément a l’arrêté 002919 / MME / DFT / B12 en date du 1er


mars 1999, est affecté au ministère de l’Education National.

L’article 1 du dit arrêté stipule : « les enseignants dont les noms suivent
précédemment en service au ministère de la Jeunesse et des Sports (chapitre 521 –
article 8150) sont affectés au ministère de l’Education Nationale par transfert
budgétaire, pour compter du 1er mars 1999 ».

Par cet acte administratif, trois cent dix-sept (317) enseignants, MEPS et PEPS
confondus venaient de changer de tutelle ministérielle.

Le décret 2000 – 890 / MFPTE / DFT / B12 du 31 octobre 2000 portant intégration
de fonctionnaires, est venu régler l’équivalence CAES / CAPEPS, en reclassant les
Professeurs d’Education Physiques et Sportive (PEPS) dans le corps des Professeurs
d’Education Physique et du Sport (PEPS).

Le décret, en son article 1 stipule : « les fonctionnaires dont les noms suivent sont
intégrés et reclassés dans le corps des Professeurs d’Education Physique et du
Sport (hiérarchie A1) conformément aux dispositions de l’article 2 du décret 1997 –
487 /MME / DFT / BE du 16 mai 1997, modifiant le décret 77 – 1177 du 30
décembre 1997 ».

Page 116
3- Les décharges horaires

Décharges Conditions d’attribution Observations

Effectifs = 45 élèves et plus

Décharge pour Nombre d’heures enseignées : au Ne s’applique pas aux CE, PCEM,
moins 8 h quels que soient le niveau, PETT, INST.
classes l’option, la série.
nombreuses

Professeurs concernes : disciplines Ne prendre en compte que les


scientifiques et littéraires heures données a 2 divisions d’une
même classe ou section qu’une
Nombre d’heures enseignées : 6 h au seule fois.
Décharge pour moins
Heure de 1ère Ex : les heures données dans 2 ou
Classes concernées : 1eres et Tles plusieurs Tles L ne comptent
chaire
qu’une fois.

Décharge pour C P (encadreur) 2 heures


conseillers
pédagogiques Animateur pédagogique 3 h Lycée d’application
(C. P.) CPI (formateur) : décharge totale.

UASSU = 4 heures 1 heure de 1 à 500 élèves

Décharge pour Secrétariat = 1 heure 2 heures de 1 à 1500 élèves


professeur
d’EPS
Coordination = 2 ou 4 heures en 4 heures plus de 1500 élèves.
fonction du volume de la charge.

4- Les programmes

Page 117
 Les contenus :
La commission nationale, depuis son installation, sous la présidence de Papa
NDOUR, IEMS à l’Inspection d’Académie de DAKAR a visité et mené une
politique de refonte des contenus d’enseignement, en mettant le focus sur la
Préparation Physique Générale (PPG), l’athlétisme et la gymnastique au sol.
- En athlétisme, des barèmes de cotation ont été conçus pour toutes les
classes du moyen secondaire. Ceux du BAC, du BFEM, du Concours Général,
des examens professionnels du CAP… ont été révisés, dans l’intérêt des
apprenants.
- Pour mieux outiller les enseignants, un module de progression pédagogique
sur la préparation physique généralisée (PPG) est vulgarisé et est en cours
d’application dans nos lycées et collèges.
- Dans le cadre de la gymnastique au sol, le code de pointage scolaire (CPS)
est venu donner une autre orientation aux enseignements apprentissages
dans ce domaine.
En effet, à la place « des imposés » du BAC et du BFEM, les exercices libres
sont devenus réalité, confirmant ainsi la centralité de l’élève, pour se
mouvoir dans une approche par les compétences (APC).
D’ailleurs, en rapport avec le Doyen des Inspecteurs Généraux de l’Education
(IGEN), la circulaire 00776 / MEN / CAB / SEPA / SMT / vcn du 17 Février
2014, relative à la mise en place du programme EPS est venue confirmée
leur « … entrée en vigueur pour compter de l’année scolaire 2013 –
2014 ».

 L’évaluation :

L’évaluation sommative repose principalement sur deux (02) outils :

- Les barèmes athlétiques, conçus pour toutes les classes du moyen


secondaire et les examens certificatifs (BFEM, BAC…) servent de guide aux
enseignants de la discipline.
Toutes les APS, dans le domaine de l’enseignement des sports individuels (en
athlétisme et à la natation) ont des barèmes de cotation, permettant
d’uniformiser nos repères pédagogiques.
- En gymnastique au sol, le Code de Pointage scolaire (CPS) est un
véritable viatique à deux niveaux :
 Les contenus d’enseignement sont critèriés et normés avec des
éléments gymniques répertoriés en fonction du sexe et du cycle
(moyen ou secondaire), avec des valeurs bien distinctes (élément A
= 0,40 ; élément B = 0,60 ; élément C = 0,80 ; élément D = 1
point).
D’ailleurs, tout élément exécuté, ne figurant pas dans le présent CPS,
ne sera qu’un élément de liaison, sans valeur, mais avec des pénalités
éventuelles.

Page 118
Le CPS marque véritablement la nette différence entre la gymnastique
féminine et celle masculine.
 Dans le cadre de son évaluation, les conditions et la démarche sont
bien définies.
Replaçant l’apprenant au centre de la relation pédagogique, le CPS lui
donne une large liberté de manœuvre dans le choix et la réalisation de
son exercice gymnique. Cette liberté lui permet de déterminer sa note
de départ et de s’auto évaluer approximativement.

5- La coordination

Dans la gestion des cellules d’animations pédagogiques (CAP), le zonage, le


financement et le rôle du coordonnateur des cellules a été refait, conformément à
l’arrêté 3317 MEPEPSLN/ SG/ DEMSG du 15 septembre 2015.

Cet arrêté ministériel comporte 5 titres et 17 articles, parmi lesquels on retiendra :

Art. 1 : La cellule pédagogique regroupe l’ensemble des professeurs d’une même


discipline d’un ou de plusieurs établissements d’une zone donnée, en vue de
réaliser des projets pédagogiques reconnus d’intérêt général. Cadre de
concertation, d’échanges et de propositions, la cellule pédagogique est le premier
lieu de formation continuée des professeurs.

Art. 2 : La cellule pédagogique peut se présenter sous deux formes :

 La cellule pédagogique d’établissement qui regroupe les professeurs d’une


même discipline d’un établissement donné;
 La cellule mixte qui regroupe en un lieu choisi, les enseignants d’une même
discipline de différents établissements situés dans une même zone
géographique.

A l’occasion, et sur proposition des conseillers pédagogiques itinérants, en rapport


avec les Inspecteurs de Spécialité, les cellules pédagogique (mixtes ou
d’établissement), peuvent être regroupées ou scindées selon les nécessites et
notamment pour respecter les ratios d’encadrement appropriés.

Art. 5 : La cellule pédagogique est un lieu d’expérimentation, d’élaboration, de


production et de diffusion de documents et de matériel didactiques dans le respect
de la législation en vigueur. Our ce faire, elle définit des objectifs à atteindre à
partir des besoins identifies et propose des calendriers pour leur réalisation.

Art. 6 : … la cellule pédagogique doit assurer entre autres missions :

- La formation continue et l’encadrement des jeunes professeurs vacataires et


contractuels ;
- La mise à niveau régulière de tous les professeurs ;
- L’harmonisation des progressions et des évaluations sommatives ;

Page 119
- L’analyse des résultats scolaires particulièrement les résultats aux examens
nationaux (BFEM et BACCALAUREAT) et les performances des apprenants
dans chaque discipline ;
- la régulation des apprentissages et le soutien apporte aux apprenants en
difficultés.

Art. 7 : Une partie des fonds issu des inscriptions est destinée au fonctionnement
des cellules pédagogiques.

Art. 8 : Le responsable de la cellule est choisi par le chef d’établissement sur


proposition des membres de la cellule. Il est nommé par décision de l’inspecteur
d’académie.

Art. 9 : Les années passées en qualité de responsable de la cellule sont


considérées comme des années de responsabilité.

Art. 15 : Le chef d’établissement veille à la présence de tous les professeurs aux


activités de la cellule. Toute absence aux rencontres de la cellule doit faire l’objet
d’une justification écrite adressée au chef d’établissement.

Art. 16 : La participation régulière aux activités pédagogiques est un critère


d’appréciation professionnelle qui doit être pris en compte dans l’évaluation
annuelle des agents.

Page 120
II - LA COORDINATION EN EPS

1- Nomination du coordonnateur

L’organisation des APS dans les établissements du moyen secondaires exige qu’un
enseignant soit plus spécialement chargé de la distribution des taches, de
l’harmonisation des enseignements- apprentissages et des rapports avec
l’administration.

A cet effet dans chaque collectif ou « regroupement » de trois (03) enseignants


d’EPS au moins, un coordonnateur doit être nommé en fonction de son expérience
et de ses qualités pédagogiques. Il est choisi par le chef d’établissement sur
proposition de ses paires, enseignants EPS, pour une durée de deux (02) ans
renouvelables.

Toutes fois, le critère de grade et d’ancienneté ne sont pas à occulter.

2- Attributions du coordonnateur

Le coordonnateur assiste le chef d’établissement en ce qui concerne l’enseignement


des activités physiques et sportives ; il est son conseiller en EPS.

Il est plus spécialement chargé :

 De procéder, avec le censeur des études, le proviseur ou le principal, à


l’élaboration de l’emploi du temps ;
 D’établir un plan de rotation sur les installations sportives, de repartir le
matériel et de veiller à leur bon entretien;
 D’animer et de contrôler les activités de l’association sportive ;
 De procéder à l’achat du matériel sportif dans le respect des dispositions
règlementaires ;
 D’encadrer et de conseiller le personnel non titulaire;
 D’élaborer le programme d’établissement et le plan général de travail ;
 De proposer aux enseignants des améliorations de procédés et de
progressions pédagogiques, à l’occasion des réunions de coordination ;
 De contrôler, en relation avec l’administration, la ponctualité et l’assiduité du
personnel enseignant EPS ;
 De prévenir l’administration, par un rapport écrit de toute irrégularité. Ce
rapport signale toute absence ou tout retard des collègues, sans en analyser
les motifs ;
 De rappeler aux collègues la règlementation définie par les textes en vigueur
(législation scolaire …);
 D’entretenir parmi ses collègues un esprit d’équipe.

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3- Service hebdomadaire du coordonnateur

La coordination des APS donne lieu à celui qui en est chargé à une réduction des
heures hebdomadaires réservées à l’enseignant.

Ces décharges hebdomadaires s’établissent de façon variable compte tenu du


volume des taches reconnues et de la taille de l’établissement considéré : elles
vont de deux (02) à quatre (04) heures.

 Etablissement de 1 à 1500 élèves = 02 heures de décharge ;


 Etablissement de plus de 1500 élèves = 04 heures de décharge.

4- Réunions de coordination

Créer au sein de l’établissement un climat serein et apaisé constitue un objectif


fondamental pour la régulation des enseignements apprentissages.

La réunion de coordination, instrument privilégié de concertation et d’échanges,


contribue dans une importante mesure à réaliser ce dessein. Les enseignants d’EPS
peuvent y débattre des problèmes relatifs à leur enseignement, pour prendre des
décisions d’organisation des programmes.

Le coordonnateur y joue un rôle d’animateur et de conseiller. Il incite les collègues


à se partager les responsabilités ; il organise des séances d’études, sans jamais
oublier de rendre compte au chef d’établissement.

D’ailleurs, le calendrier et les procès-verbaux (PV) des réunions doivent parvenir


régulièrement au chef d’établissement, au formateur et à l’inspecteur.

Toute réunion prévue doit se tenir même si le collectif n’est pas au complet ; dans
ce cas, toutes décisions prises par les enseignants présents engagent la
coordination.

Il est fortement recommandé que ces réunions de coordination soient


hebdomadaires (une fois par semaine).

5- Elaboration de l’emploi du temps

Le coordonnateur peut formuler des souhaits auprès du chef d’établissement quant


à la conception et l’élaboration de l’emploi du temps.

Il est recommandé que l’emploi du temps d’EPS soit préparé par les enseignants
d’EPS en fonction des besoins pédagogiques clairement exprimés et proposés à
l’administration avant la fin de l’année scolaire en cours, pour la rentrée scolaire à
venir (l’avis du formateur ou de l’inspecteur étant de préférence requis).

Dans cet emploi du temps, il sera tenu compte de toutes les activités
comptabilisables dans les services d’un enseignant d’EPS (heures d’enseignement,

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les 4 heures réservées à l’AS, les heures consacrées à l’entrainement des équipes
et aux compétitions du sport du scolaire).

Ces taches nécessitent la collaboration de tout le collectif EPS qui est dans
l’obligation de travailler en équipe, pour l’intérêt des apprenants.

Il faut en outre éviter de se décharger exclusivement sur le coordonnateur qui, par


ailleurs doit partager certaines responsabilités pour une bonne marche de la
coordination.

La coopération de tous aux taches communes est indispensable. Outre qu’elle


installe chez les enseignants un esprit de corps, elle accroit l’efficacité de
l’enseignement au sein de l’établissement et renforce la dynamique de groupe.

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III- PERSPECTIVES

« Le passé sert à éclairer le présent pour se projeter vers le futur».

Faisant de cette assertion une référence, nous avons tenu à restituer les
Instructions officielles dans leur version originelle, avant de proposer les
changements apportés dans la gestion de l’EPS.

Evidemment, le chantier est très vaste et les perspectives prometteuses pour


enrichir notre métier et booster la discipline.

Il faut donc aiguiser la réflexion car, selon Birame Khary NDOYE « réfléchir sur
l’EPS dans toute sa réalité ou sa globalité agissante, est loin d’être une
rupture par rapport à une continuité, mais plutôt l’étape nécessaire, le
passage obligé pour marquer une pause stratégique d’évaluation, afin de
mieux nous inscrire dans un processus dynamique de progrès ». Il nous faut
donc dépasser le passé plein de nostalgie, car la tradition, plus qu’un passé figé,
est, de l’avis de Pierre FOUGEROLLAS « la substance inaperçue de la vie
quotidienne ».

Une discipline aussi importante ne doit guère être négligée, car l’éducation
physique et le sport constituent le meilleur investissement possible pour la santé.

Le comprenant, Louis PASTEUR le regretta lorsqu’il écrivit: « personne n’a plus


négligé que moi l’EPS dans sa jeunesse ; cette insouciance, je l’ai payée de
ma santé à jamais compromise ».

C’est pourquoi, nous invitons tous ceux qui souhaitent que notre discipline soit
entretenue et enrichie à réfléchir d’avantage et faire des propositions concrètes à
notre commission nationale pour que vive l’EPS, qui ne sera du reste, que ce que
nous en ferons.

 De profondes réflexions autour de l’évaluation des sports collectifs doivent


continuer ;
 Dans les sports individuels, il est vrai que l’évaluation métrique est une
réalité, mais des propositions concrètes pour l’évaluation motrice doivent
être faites, appliquées et vulgarisées;
 L’évaluation certificative du BFEM et du BAC hésite encore pour la prise en
compte des sports collectifs comme le football, le basket, le handball et le
volleyball ;
 En EPS, le temps est une denrée rare (2 heures hebdomadaires, pour tous
les niveaux d’enseignement). Il est vraiment temps que le volume horaire
suive l’augmentation du coefficient, pour permettre aux enseignants de
terminer enfin leur programme ;
 Il est également temps que les collègues se départissent de l’idée selon
laquelle l’EPS commence en Novembre ;

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 Cette hérésie doit être corrigée, car l’EPS doit commencer au même titre
que toutes les disciplines d’enseignement ;
 La redynamisation des activités des Associations Sportives (AS)
d’établissement mérite une réflexion plus accrue pour que les compétitions
inter établissements et les festivals nationaux des sports scolaires
connaissent leur lustre d’antan ;
 Réfléchir sur les voies et moyens nous permettant de revivre les journées
pédagogiques nationales de l’EPS;
 Des productions documentées, sous forme de progressions pédagogiques
doivent être de mise, pour mieux outiller les collègues et penser à la
postérité : « les hommes et les institutions passent, les écrits demeurent ».

DAKAR, DECEMBRE 2015

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