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DEPARTEMENT
MEMOIRE DE CAPEN
CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE
L’ENSEIGNEMENT DE LA
GYMNASTIQUE AU SOL
Présenté par
ANNEE 2007
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE NORMALE SUPERIEURE
(CAPEN)
CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE
L’ENSEIGNEMENT DE LA
GYMNASTIQUE AU SOL
Président
Juge
Directeur Rapporteur
A tous, nous vous sommes très reconnaissants de nous avoir accordé beaucoup de
votre temps, malgré vos diverses occupations.
• à la promotion ONJA
A tous, merci de votre gratitude, nous vous sommes très reconnaissant, et que Dieu
vous bénisse.
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
2. Résultats ............................................................................................................................... 16
3. Résultats. .............................................................................................................................. 48
CONCLUSION ........................................................................................................................ 57
1
INTRODUCTION
A Madagascar, dès que l’on parle de gymnastique sportive, les gens ont toujours tendances
à penser que c’est essentiellement réservé au cadre scolaire. Parce que la gymnastique sportive est
une discipline de l’éducation physique et sportive. Elle figure dans les programmes scolaires qui
sont fixés par des arrêtés ministériels. Les programmes sont présentés sous trois formes :
Les objectifs à atteindre sont bien déterminés à chaque niveau, ainsi que les contenus et
exercices à faire. Or après avoir consulté certains travaux de mémoire qui ont déjà traité la
gymnastique dans les établissements scolaires, les observations et notre expérience personnelle, on
a pu constater que la gymnastique n’est pas encore entrée dans la culture malgache et dans les
écoles.
Il faut souligner que si la gymnastique n’est pas encore admise dans la société, c’est
probablement dû à l’inexistence de la Fédération Nationale de cette discipline. Le niveau de
développement du pays limite la pratique de certaines activités physiques et sportives. Ce qui
entraîne que, dans toutes les formes d’éducation physique et sportive, la gymnastique sportive est
parmi celles qui suscitent le moins d’enthousiasme chez les enseignants. Parce qu’on rencontre
rarement des infrastructure et matériels adaptées dans les établissements scolaires, ou qu’elle est
considérée comme affaire de spécialiste.
Arrivées au Lycée, les élèves sont sensés pratiquer les quatre familles d’activités sportives
fixées dans le programme à savoir : l’athlétisme, les sports collectifs, la gymnastique et danse et les
sports de combats et natation. Mais Notre stage pédagogique de cinquième année (2006 - 2007) où
nous avions eu la responsabilité d’une classe de première du Lycée Faravohitra, nous a révélé que :
les élèves de ce niveau semblaient encore n’avoir aucune notion en gymnastique sportive ( G .S ).
Comme s’ils n’avaient jamais abordé cette discipline et sont tous des débutants. Ainsi 24 élèves sur
les 27 de cette classe n’ont pas été capables de réaliser l’enchaînement gymnique du BEPC, voire
même d’exécuter un élément si simple soit-il, par exemple : chandelle, roulade avant ou arrière
simple
PRESENTATION GENERALE DE
L’ENSEIGNEMENT DE LA GYMNASTIQUE DANS
LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES
4
La gymnastique sportive est une discipline d’enseignement de l’EPS. Elle est dispensée dans
les collèges, mais avant de l’aborder, nous aimerions déterminer les points de référence qui
l’instaure en tant que telle. Et aussi apporter quelques précisions sur ce qu’est la gymnastique
sportive et l’éducation physique et sportive.
1. LE PROGRAMME SCOLAIRE
La gymnastique sportive figure dans le programme scolaire dès le niveau primaire jusqu’au
Lycée. Les contenus à chaque niveau sont fixés par des arrêtés. Et à partir de la sixième les objectifs
sont bien déterminés aussi bien sur le plan éducatif que technique. Elle est également programmée
aux examens de fin de chaque niveau, c’est-à-dire au BEPC et Baccalauréat.
Il faut alors savoir au moins une douzaine d’éléments techniques. On remarque pour la
première fois une certaine contradiction dans ce que disent le texte et la pratique réelle de
l’enseignement. Car dans l’analyse des épreuves au BEPC par exemple, on dit que les élèves
doivent reproduire un enchaînement imposé et composé de quelques éléments techniques :
• appui renversé
• équilibre fessier
• chandelle
[17]: "L'Arrêté N°3602/99 MINESEB fixant les programmes scolaires de la classe de huitième et troisième.
5
• saut vertical
• roue costale
• feinte d’équilibre
• équilibre fessier
• roulade arrière
• écrasement facial
• fente
Depuis l’année scolaire 2001 – 2002, une fiche de notation a été mise en œuvre par l’arrêté
N°01/013/MINESEB [18] relatif à l’analyse des épreuves à l’examen du BEPC. Les élèves seront
notés en fonction de :
- maîtrise gestuelle
- rythme d’exécution
- esthétique
Or dans le programme, il est écrit que l’élève doit être capable de bâtir ou créer son propre
enchaînement. Deuxième remarque, on constate que certains éléments émanant dans le programme
ne figurent pas dans l’enchaînement imposé. Pour éclaircir davantage notre analyse, il est nécessaire
d’apporter plus de précision sur le concept de gymnastique sportive.
2. LA GYMNASTIQUE SPORTIVE
2.1. Définitions
Pour les hommes : anneaux, barre fixe, barres parallèles, cheval d’Arçon, cheval sautoir, agilité
au sol.
Pour les dames : poutre, barres asymétriques, cheval sautoir, agilité au sol.
♦ Contrainte du règlement.
Centrée sur la notion d’enchaînement d’éléments gymniques appréciés selon trois facteurs
toujours présents : la difficulté de ces éléments, leur combinaison et leur exécution. L’enchaînement
gymnique démontre la maîtrise la plus parfaite possible de son corps, soit en mouvement sur les
agrès, soit dans des attitudes immobiles d’équilibre ou de force, ainsi que la facilité de passage de
l’un à l’autre.
• L’équilibre : c’est la position du corps tenu en appui sur les pieds ou sur les
mains. C’est aussi l’égalité de force entre deux autres forces qui s’opposent. L’équilibre
dans une figure acrobatique est le contrôle précis des variations de posture sans subir la
gravité ni être à la dérive de l’espace.
• Les forces motrices : Ce sont les muscles qui ont le rôle de vaincre la
pesanteur. Ils agissent en modifiant la position de l’articulation par contraction. Ils peuvent
être aidés ou gênés dans leurs actions par le balancement d’une partie ou de la totalité du
corps.
• Le rétablissement avant : le blocage des bras très bas favorise une montée de
la poitrine, des épaules et permet l’appui des bras et le rétablissement.
La succession de ces éléments gymniques simples ou complexes dans une structure spatio-
temporelle déterminée et qui constitue l’essentiel de la gymnastique est ce qu’on entend par
l’enchaînement. Ce développement de notion de liaison entre les éléments de rythme et de
continuité dans l’enchaînement donne un sens profondément esthétique à la gymnastique.
Mais que cet enchaînement soit crée ou imposé aux examens les objectifs visés par son
enseignement reste les mêmes. On peut noter d’abord ses objectifs spécifiques.
La gymnastique vise la maîtrise corporelle par des divers mouvements et gestes sur les
agrès ou avec des matériels appropriés dans des situations inhabituelles à toutes les positions
possibles ; dans toutes les directions ; en l’air ou au sol et en respectant des rythmes variés :
L’exécution de ces mouvements fait appel :
Ces objectifs spécifiques visent non seulement la maîtrise corporelle dans la réalisation des
mouvements et gestes, mais ils doivent traduire également les intentions éducatives du maître sur
lesquels devraient correspondre une ou plusieurs capacités et comportement de la part de l’élève
dont : l’intégration sociale où les enfants confrontés a un monde matériel nouveau se voient dans
l’obligation de s’entraider dans des situations complexes. Ainsi la gymnastique sportive vise le
développement de l’être humain : physique, mental et morale.
Ces objectifs émanent évidemment de ceux de l’éduction physique. Il nous est important
alors de cerner le rapport : éducation physique et gymnastique.
9
3. EDUCATION PHYSIQUE ET GYMNASTIQUE
Bien que la priorité de la gymnastique sportive est de préparer les jeunes à la compétition.
Elle offre aussi d’autres possibilités dans différents domaines concernant les aspects sociaux et
moraux tels que le développement de l’initiative, la création personnelle et la prise de
responsabilité.
Michel BOURGEOIS [1] soutient que la pratique gymnique, au-delà de l’activité motrice
déployée permet
de produire une œuvre belle, difficile, originale, qui sera vue et appréciée dans
l’enchaînement.
Ainsi la gymnastique sportive doit être enseignée non seulement par ce qu’elle est une discipline
de l’éducation physique et sportive mais aussi par ses objectifs spécifiques et ses valeurs éducatives.
La gymnastiques est l’une des disciplines permettant d’atteindre les finalités que visent l’éducation
physique et sportive.
La notion de conduite motrice représente les dénominateurs communs de toutes les activités
physiques et sportives quelles que soient le lieu et l’époque, chaque pratique d’éducation physique
met en œuvre une intervention visant à influencer les conduites motrices des participants.
Prendre connaissance de certains faits culturels : l’étude des disciplines sportives sous
l’angle historique, réglementaire, technique, tactique.
Utiliser les capacités intellectuelles pour le mettre au service de la motricité
Développer les facultés de création.
Claude PINEAU [11] résume que trois objectifs caractérisent les finalités de l’éducation
physique et sportive
♦ Développer chez tous les enfants et adolescents, les capacités organiques, foncières
et motrices
♦ Permettre l’accès à un domaine de la culture en assurant l’appropriation des
pratiques corporelles, notamment des pratiques sportives et d’expressions
♦ Offrir à chacun l’entretien de ses potentialités et l’organisation de sa vie physique
aux différents âges de son existence
La loi 97 - 014 du 08 Août 1997 [15] relative à l’organisation et à la promotion des activités
physique et sportive situe l’enseignement de l’EPS à Madagascar. Elle stipule dans :
- Article 8 : l’Etat est responsable de l’éducation physique et du sport scolaire, placé sous
l’autorité ou des Ministères chargés de l’Education Nationale
Pour l’application de ces lois ; le Ministère de l’éducation nationale doit faire l’objet des
arrêtés fixant le programme, les objectifs et les contenus de chacune des matières d’éducations.
C’est ainsi que l’arrêté N° 3602/99MINESEB [17] fixe les programmes scolaires de la classe de
sixième à la troisième et où on observe quatre cycles d’actions :
• un cycle d’athlétisme
Si telles sont les données théoriques relatives, aussi bien en gymnastique qu’en éducation
physique, nous pensons que l’application de ce programme ne doit plus faire l’objet d’une
contestation ou d’une réticence. Car les disciplines dans chacun des cycles contribuent au
développement de la conduite motrice, selon leur caractéristique et les exigences qu’elles imposent.
[16]: "La loi 2004-004 du 26/O7/O4 portant orientation générale du système d’ Education,d’Eseignement et de
Formation à Madagasca”
PARTIE II
METHODOLOGIE
14
L’analyse diagnostique de l’enseignement de la gymnastique sportive en milieu scolaire
permet de déterminer la nature de la gymnastique dispensée dans les collèges, ses contenus et sa
place. Cette analyse va permettre également de comprendre les grandes lacunes des élèves quand ils
arrivent au Lycée.
1.1.1 Observation
L’observation a été effectuée une fois par semaine pendant deux mois : Octobre et
Novembre 2006 et s’est déroulée comme suit :
Cela pour quatre fois par terrain, ce qui fait douze observations d’où 72 Heures
1.1.2. Enquête
Elle a été faite sous forme de questions. Certaines sont fermées et d’autres ouvertes,
destinées aux enseignants d’EPS au CEG et à des élèves de classe de troisième qui sont enseignés
par les enseignants questionnés ; les élèves ont été choisis parce qu’ils étaient au CEG depuis la
classe de sixième jusqu’en troisième avec les mêmes enseignants.
• 02 au CEG Ampohipo
• 04 au CEG Ampefiloha
• O4 au CEG Antanimbarinandriana
15
On a choisi ces CEG par leur situation géographique. Ils sont plus faciles d’accès. Par défaut
de moyen, ce sont les seuls qu’on a pu cerner. Le CEG Ampohipo se trouve à proximité de notre
lieu de travail à Ankatso et est différent des autres de par sa possession des infrastructures propres.
Les autres CEG pratiquent l’EPS en dehors de leurs établissements qui se trouvent dans des lieux
publics très fréquentés en ville.
• 20 au CEG Ampohipo
• 40 au CEG Ampefiloha
• 40 au CEG Antanimbarinandriana
Les questionnaires ont été distribués sur les lieux d’enseignements avant ou après les cours.
Certains répondaient tout de suite, tandis que d’autres attendent quelques jours pour les rendre.
1.1.3. Interview
1.2.1 Observations
- le nombre des établissements qui fréquentaient les lieux pour le cours d’EPS
Les programmes en EPS au collège sont déjà fixés par arrêté. Et comment ils organisent
par classe l’enseignement de quatre principales disciplines (Athlétisme, Sport collectif, Expression
et esthétique, Combat et natation), à savoir :
- Problèmes rencontrés
- Solutions proposées
1.2.3 Interview
2. RESULTATS
Nous allons dresser des tableaux qui vont permettre de classer les réponses obtenues. Ils seront
suivis par des explications.
2.1. Observations
Nous allons mettre en évidence le nombre d’établissements et des classes qui fréquentaient
les lieux pendant les heures d’observations. Et aussi le nombre de classes qui pratiquent la
gymnastique.
17
LIEUX D’OBSERVATIONS
POINTS A OBSERVER REPONSES CEG Stade de Stade de
Ambohipo l’ANS Mahamasina
Etablissements publics 01 02 04
Nombre d’établissements
Etablissements privés 00 03 08
CEG 01 01 01
Etablissements
LYCEE 00 01 03
publics
Primaire
00 00 02
Nature des établissements (Classe < à la 6è)
Etablissements Collège
00 01 02
privés (De la 6èà la 3è)
LYCEE
nd
00 02 04
(De la 2 au Terminale)
Etablissements publics 04 06 08
Nombre de classes qui
occupent les lieux Etablissements privés 00 06 08
6è 00 01 00
5è 00 00 00
4è 02 00 00
Etablissements
3è 02 02 04
publics
2nd 00 01 02
Première 00 00 00
Primaire 00 00 02
6è 00 00 00
5è 00 00 00
Etablissements
4è 00 00 01
privés
3è 00 02 02
2nd 00 02 01
Première 00 00 00
Terminale 00 02 02
18
Etablissements publics 00 02 00
Nombre de classes qui
Etablissements privés 00 00 00
pratiquent la gymnastique
Enchaînement du BEPC 00 02 00
Contenu à étudier
Eléments techniques en dehors de
00 00 00
l’enchaînement
- Sur les lieux d’enseignements, nous avons recensé 18 établissements scolaires dont :
- Les niveaux de ces classes se repartissent dès l’école primaires jusqu’en classe de
terminale
Nous avons au total : 02 classes primaire; 01 classes de 4è ; 01 classe de 6è, 03 classes de 4è.
12 classes de 3è ; 06 classes de 2nd, 08 classes de Terminale.
Nous avons eu 02 classes qui pratiquent la gymnastique sportive à l’ANS. Et ces deux
classes sont en 3è.
Sur les trois lieux d’enseignements, nous avons observé 18 établissements représentés par
32 classes de niveaux différents. 02 classes d’entre eux pratiquent la gymnastique et ces deux
classes sont représentées par le CEG à Ampefiloha
2.2. L’enquête
L’enquête a été effectuée sur seulement les classes de troisième.
ACTION
SPORT
DEVISEE
ETABLISSEMENT ENSEIGNANTS ATHLETISME PERIODE COLLECTIF PERIODE PERIODE
ESTHETIQUE
01 02 03
Athlétisme - Demi-fond 09 01 00 10
- Vitesse 00 08 02 10
- Lancé de poids 00 00 02 02
- Saut en longueur 00 01 03 04
- Foot-Ball 10 00 00 10
- Hand-Ball 00 04 00 04
- Volley-Ball 00 02 02 04
• Football : enseigné le plus souvent en première période (10/10) mais par tous
durant l’année.
ENSEIGNEMENT DE LA GYMNASTIQUE
- Classes enseignées 3è 3è 3è
- Infrastructure - Infrastructure
- Problèmes rencontrés Infrastructure
- incompréhension du - Progression d’exercice
contenu à enseigner
Explication du contenu à
- Solutions proposées Méthode à utiliser -
enseigner
Utilise le gazon
Enseigne la gymnastique en 3è
22
Enseigne l’enchaînement du BEPC
Evalue l’enchaînement
- La période d’enseignement est en 3è trimestre pour 01 et 05 et 1er trimestre pour 03
- La durée totale de l’enseignement varie entre 4 heures et 5 heures :
4 heures pour 03 et 05
5 heures pour 01
- Concernant les problèmes :
01 a un problème concernant le contenu à enseigner en dehors de
l’enchaînement
03 a un problème pour aborder les progressions d’exercices
01, 03, et 05 ont tout les trois des problèmes concernant les
infrastructures
- Pour les solutions, ils demandent à améliorer les infrastructures
01 propose qu’on lui explique les contenus à enseigner
03 propose de lui donner des méthodes d’enseignement à utiliser.
Terminale - Hand-ball 10 - 30 40
- Volley-ball - 30 10 40
- Gymnastique 10 20 - 30
Activités Enchaînement du
10 10 - 20
réalisées en BEPC
gymnastique
Eléments techniques - 10 - 10
2.3. Interview
Les disciplines enseignées par période en troisième par les 15 enseignants interviewés
Vitesse 05 10 15 05 08 02
Demi-fond 05 10 15 10 05
Lancer de poids 01 04 05 02 03
Saut en longueur 03 07 10 02 04 04
Basket-ball 05 10 15 5 08 02
Football 05 10 15 10 02 03
Hand-ball 02 05 07 01 03 03
Volley-ball 03 04 07 01 02 04
Gymnastique 02 04 06 01 01 04
6è - - - - - - 00
5è - - - - - - 00
Classes enseignées
en gymnastique
4è - - - - - - 00
3è X X X X X X 06
1 (Sept-Déc) X - - - - - 01
Période
2 (Jan-Mars) - - X - - - 01
d’enseignement
3 (Avr-Juin) - X - X X X 04
Enchaînement du
X - X X X X 05
Contenus enseignés BEPC
Eléments techniques - X - - - - 01
Enchaînement
X X X X X X 06
imposé
Evaluation
Enchaînement crée - - - - - - 00
25
Infrastructure - X X X - X 04
Tableau 7: Tableau de l’enseignement de la gymnastique par les six enseignants, les problèmes et les solutions
- 02/06 ont des problèmes concernant les contenus à enseigner et les méthodes à aborder
• d’ordre infrastructure
Du côté des élèves, il y a 30 sur 100 soit 30% qui étudient la gymnastique en classe
de 3è
Ainsi sur les 32 classes qui représentent 18 établissements, nous avons 12 classes de
troisième qui représentent les enseignants en tout. Nous avons enquêté aussi 10 enseignants d’EPS
de CEG et interviewé 15 enseignants de troisième. Ce qui nous fait en total 37 enseignants et sur le
37, nous avons
Comme nous l’avions mentionné au début de ce chapitre, notre objectif est de mettre en
évidence l’étude diagnostique de l’enseignement de la gymnastique au collège. D’après les
observations, interview et enquête, on a eu les résultats suivants
La gymnastique est enseignée au collège et pratiquée par des élèves. Le fait de savoir si
elle est beaucoup ou peu pratiquée n’est pas le point le plus important, mais plutôt la qualité de son
enseignement.
D’une part, nous savons que les élèves ne commencent à pratiquer la gymnastique qu’à la
classe de troisième. Ce qui veut dire que personne ne l’enseigne avant cette classe.
D’autre part, la durée et la période où elle est enseignée est indéterminée. D’ailleurs, tous
les enseignants mettent comme objectif la réalisation de l’enchaînement au BEPC. Alors
l’enseignement est accès sur cet effet. L’enseignant utilise deux sortes de méthodes : enseignement
globale de l’enchaînement et étude analytique des éléments techniques de l’enchaînement.
Par ailleurs, le programme scolaire n’a pas sa place en troisième il n’est pas nécessaire de
l’utiliser car on a déjà l’enchaînement. De toute façon, il est très difficile de le réaliser et il prend
beaucoup de temps.
En outre, le problème le plus fréquent qui empêche l’aboutissement de cette discipline est
d’ordre infrastructurel. La méthode d’approche ne survient qu’à la seconde place.
Ainsi la gymnastique est l’une des disciplines d’enseignement de l’EPS aux collèges. Et
principalement en classe de troisième, où le contenu à enseigner est l’enchaînement gymnique au
BEPC.
PARTIE III
DISCUSSION
29
A l’école, la pratique de la gymnastique doit exercer sur les élèves : une formation
rythmique et chorégraphique, lui développer le sens artistique, kinesthésique et l’envie de se
dépasser. La gymnastique sportive apparaît comme le meilleur moyen de développer : l’habileté,
l’adresse, la force, et coordination avec l’exécution d’exercices de plus en plus complexes et
élaborés. En tant que discipline sportive, la gymnastique a pour rôle de préparer les jeunes en une
démonstration individuelle où il s’agit d’être le plus brillant. Mais en sachant la réalité sur
l’enseignement de la gymnastique, notre principal souci serait de savoir : comment peut-on aborder
l’enseignement de cette discipline pour développer le degré de pratique des élèves pour qu’ils s’y
adhèrent un peu plus ? Tous cela dans les conditions qui existent dans les écoles. La gymnastique
sportive est un moyen privilégié pour atteindre les objectifs éducatifs : d’un côté de maîtrise du
milieu et d’un autre côté de maîtrise de corps.
C’est évident qu’elle est très complexe et difficile à enseigner, mais nous voudrions que
tous les élèves puissent la pratiquer au niveau qu’ils peuvent prétendre. Déjà, le programme scolaire
stipule les objectifs à atteindre à chaque niveau et précise les éléments techniques que les élèves se
doivent de connaître et maîtriser sa pratique. Notre ambition est de dépasser le stade de
l’inexistence des infrastructures ou encore l’ignorance du programme scolaire et la répétition
monotone de l’enchaînement destiné à être présenté aux examens. Alors, on a envisagé de proposer
une progression pédagogique adaptée à notre milieu et à notre niveau, afin d’améliorer le niveau de
performance des élèves en même temps, rendre la gymnastique plus facile à assimiler et attrayante.
30
1. LA METHODE D’ENSEIGNEMENT EN GYMNASTIQUE
SPORTIVE
Une méthode d’enseignement, c’est l’ensemble des techniques à utiliser qui met en
évidence les relations concernant : enseignant - matière, enseignant - élève, et élève - matière. La
méthode consiste à disposer, et à choisir la matière
RAZAFIARIVONY Soya Annick [14] affirme que toute méthode doit être basée sur :
Le premier devoir de celui qui enseigne est alors de connaître son métier, à commencer par
les procédures d’enseignement, sa bonne volonté, et ses années d’expérience.
L’utilisation des matériels qui constitue le problème le plus crucial tant au nombre
qu’à la qualité. Il faut s’adapter et savoir créer des engins éducatifs.
• Parades humains : insister sur le contact étroit et sur l’aide réelle des
pareurs qui ne doivent laisser aucune possibilité d’échec. Une aide
simple au moment opportun évite une parade acrobatique un instant
plus tard.
Les étapes de travail : il est important de mettre en évidence trois grandes étapes de
travail :
Rolland CARASCO [2] offre quelques injonctions pédagogiques que doit formuler un
enseignant d’éducation physique et sportive
- S’organiser
- Aimer ce qu’on fait, prendre plaisir, avoir conscience qu’enseigner est une chance
formidable qui s’offre.
Il y a plusieurs démarches qui s’offrent à l’enseignant, mais il est de son ressort de les
appliquer. Pourtant, il faut tenir en compte des contenus à enseigner. Lesquels seront-ils ?
Le problème fondamental qui se pose au début de toute apprentissage est de savoir: quel
mouvement à apprendre?
Le mouvement est le déplacement du centre de gravité dans une trajectoire. Il est produit par
les contractions musculaires d’où le moteur du corps.
Et l’on distingue :
C. PIARD et Roselyne PIARD [10] proposent qu’en gymnastique il faut étudier les
exercices à valeur d’éducation motrices qui vont apporter des automatismes et des
sensations fondamentales. Il faut donc apprendre :
Il faut donner priorité aux mouvements permettant le travail du plus grand nombre
d’éléments techniques. Etudier les mouvements donnant l’augmentation des possibilités motrices et
choisir les exercices entraînant un renforcement articulaire et musculaire.
RAMPARANY Saraela, [13] affirme que les fondamentaux sont des conduites
élémentaires qui servent de fondement à l’ensemble de l’activité gymnique. Les éléments suivants
sont définis comme fondamentaux, les plus généraux dans des exercices élémentaires qui
constituent un exemple de ce que peut et doit aborder un enfant débutant.
La rotation :
Regroupe les mouvements de rotation du corps, que ce soit vers l’avant, ou vers l’arrière. Il
y a aussi la rotation longitudinale qui consiste à tourner sur un axe qui passe de la tête jusqu’aux
pieds.
Les appuis :
Regroupe les mouvements de passage ou d’arrêt qui constitue à prendre appui, soit avec les
membres supérieurs (en positon normale du corps ou en position renversée), soit avec les membres
inférieurs ou encore avec l’alternance de ceux-ci. Il y a deux types d’appui.
Appuis internes : par blocage du bassin et par contraction musculaire du buste ou des
jambes qui vont permettre de prendre un appui sur ce bloc afin de mobiliser
l’autre bloc.
L’impulsion :
Une impulsion est l’action d’une force qui agit par poussée sur quelque chose et tend à lui
imprimer un mouvement. L’impulsion est le produit de l’intensité de cette force par son temps
d’application. Plus une force s’exerce longtemps, plus elle produit de mouvement. Mais il y a des
cas où la force développée par un muscle décroît lorsque sa vitesse de contraction augmente.
- Coordination et rythme :
[13]. " Contribution des Fondamentaux à l'amélioration de la Gymnastique sportive pour l'implantation de la
gymnastique sportive à Madagascar”
35
Ces fondamentaux caractérisent les éléments techniques à exécuter que ce soit sur les agrès
ou sur le sol.
Un élément est dit simple, lorsqu’une grande partie du corps touche le sol pendant
l’exécution : tête, dos, bras, fesses, jambes, pieds. Tels que : chandelles, roulades.
L’équilibre est le maintien inerte d’un élément pendant au moins trois secondes :
ATR, poirier
Un élément est dynamique, lorsqu’une petite partie du corps touche le sol pendant
l’exécution : main et tête : flics, roues, rondade
Ce sont des mouvements statiques ou non qui permettent la continuité entre deux
éléments : sauts, pas chassé.
Les exercices techniques sont des exercices réalisables au sol. La plupart d’entre eux ont
des variables et peuvent être différenciés selon le départ, l’exécution, l’arrivée, la réception et ce
sont :
36
Les roulades : avant, arrière
La roue
Le saut de main
La rondade
Le flic flac
Les saltos
Les vrilles.
Ainsi, en gymnastique, les élèves se doivent de connaître des mouvements, des éléments
techniques pour se prétendre d’avoir étudier la gymnastique sportive afin de les combiner, de
produire un enchaînement. Pour les transmettre, l’enseignant doit connaître quelques principes et
théories sur l’apprentissage de la gymnastique.
Hubert NOEL [6] affirme que l’apprentissage gymnique doit s’appuyer sur un ensemble
d’éléments qui tiennent à l’agrès, l’individu, la dynamique. L’apprentissage doit aussi se concevoir
en fonction de trois facteurs constituants du mouvement : espace, temps, intensité, sans en négliger
un et sans perdre de vue leur indispensable association, la base de l’apprentissage. C’est « La
sensation interne du mouvement »; voire le mouvement n’est pas suffisant, il faut le sentir.
- Le mouvement détermine l’élément et l’exercice. Il faut savoir que l’élément gymnique est
une fraction de l’exercice, possédant sa propre valeur fixée arbitrairement au cours de
l’évolution de la gymnastique.
- L’apprentissage par essai erreur : où l’enfant est seulement mis en face d’une
situation problème ou d’une tâche qu’il va essayer de résoudre par ses propres moyens et
selon ses possibilités.
Ces formes d’apprentissage nécessitent la création des situations pédagogiques décrites par
une action courante, simple, connue de l’enfant, limitée dans l’espace et dans le temps. La situation
pédagogique est un état à créer par l’enseignant et par lequel il doit faire appel à ses connaissances
personnelles ou à des expériences suivant les moyens existants à sa disposition.
- Préparer le travail.
Le premier rôle de l’éducateur sera de préparer le travail par une formation physique
appropriée et une présentation graduelle des exercices. Il le préparera aussi psychologiquement, en
mobilisant intelligence et volonté de l’exécutant au service de l’apprentissage et en lui donnant
envie d’apprendre la prise de conscience du but à atteindre, ce qui favorise grandement l’acquisition
- Eliminer l’appréhension.
En éliminant tout danger ; objectif par une aide efficace, et une simplification de la
situation, et en éliminant tout danger subjectif par des exécutions passives grâce à une aide intense,
l’exécution portant son attention sur un seul point. Donner si possible des repères visibles.
Par une aide efficace, responsable de l’exécution au début, l’exécutant se concentrant sur
un seul point, puis introduire progressivement les autres points, les sensations fortes accentuées par
l’aide qui ne doit jamais dénaturer le mouvement. Il s’agit de créer une impression sensible de
mouvement et une ébauche automatique. Ensuite, par un encouragement immédiat de toute réussite,
même très minime. Après, par l’introduction du rythme de l’exécution en l’adaptant à la
morphologie, au dynamisme du sujet. Le rythme ne doit jamais détériorer la forme.
Pour affiner des sensations, parfois procéder à des exécutions partielles, à rythme lent,
rapides, d’amplitude réduite ou exagérée, en annulant l’action d’un segment.
Ces remarques ne tiennent pas compte des âges ni des conditions de travail. Il faut noter
qu’il n’y a pas de miracle en gymnastique et que seule la répétition, contrôlée certes mène à
l’acquisition et au progrès.
39
CONCLUSION PARTIELLE
Pour enseigner une matière ou une discipline, un enseignant se doit toujours de connaître :
la notion et le concept de la discipline qu’il entreprend. Il se doit aussi de connaître les démarches
méthodologiques ou pédagogiques et les théories sur l’apprentissage de sa matière.
Certes, il y a de multiples méthodes et démarches qui s’offrent à lui, mais il est de son
ressort de les choisir selon sa capacité et ses possibilités. En ce qui nous concerne, il nous fallait
citer tous ces points afin d’aboutir à une méthode que l’on pense être adaptée dans les conditions
qui existent en milieu scolaire à Madagascar.
PARTIE IV
SUGGESTIONS
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Il est évident qu’il n’est pas offert à tous les enseignants la possibilité d’aborder cette
discipline. Nous avons cité ci-dessus les problèmes auxquels se trouvent confronter les enseignants,
pour les aider à surmonter ses difficultés, nous avons proposé un essai d’enseignement de la
gymnastique.
1. PRESENTATION DE L’ESSAI
1.1. But.
Notre objectif préconise qu’une progression pédagogique adaptée aux conditions existantes
(Infrastructure, niveaux) améliore et facilite l’enseignement de la G.S, la rend plus attrayante et
facile à assimiler si les élèves étudient vraiment la G.S. Tout d’abord, les mouvements, et les
exercices proposés vont favoriser chez eux le développement corporel, le développement
intellectuel, et l’intégration sociale. Ensuite, si les programmes scolaires sont appliqués, on pourrait
se permettre de dire que les élèves auront des niveaux plus élevés en matière de gymnastique. Leurs
niveaux vont augmenter et vont susciter chez eux l’envie d’aller encore plus loin, l’envie de
démontrer ce qu’ils savent faire, et va favoriser chez eux l’envie de créer de nouvelles choses.
Enfin, au fur et à mesure que leurs connaissances se développent, cela va produire chez
eux l’envie de se mesurer le meilleur et le plus fort. Des compétitions vont avoir lieu, de nouvelles
recherches de performances vont naître. Ainsi, on espère qu’après avoir étudié la G.S, les élèves
pourront acquérir ses vertus éducatives, artistiques et sportives. D’en profiter et de les utiliser ou les
transférer dans la vie de tous les jours.
D’après la constatation soulevée pendant l’état des lieux, nous avons choisi la classe de
3ème pour mener notre essai. On considère que c’est une population jeune, leur âge est compris entre
14 et 18 ans, et ils sont très favorables au développement de la coordination motrice. Ces élèves
n’ont aucune pratique antérieure de la gymnastique. L’essai s’est déroulé au CEG
Antanimbarinandriana, parce que là, aucun enseignant n’enseigne la G.S et les élèves sont donc
tous des débutants. La classe est mixte et est composée de 30 élèves, dont 12 filles et 18 garçons.
42
1.3. Durée du travail.
L’enseignement se déroule sur les lieux de travail qu’utilisent la plupart des établissements
scolaires (stade municipal de Mahamasina). Pendant une période similaire au programme, ce qui
nous fait en tout quatorze heures. Et on a une séance par semaine. Concernant l’approche
pédagogique ou la méthode à utiliser, nous avons opté pour un travail d’éléments techniques en
progression et ensuite, sur le travail de mini- enchaînements. Ces approches vont permettre aux
élèves de créer leur propre enchaînement et vont leur permettre de choisir librement les éléments
qu’ils veulent utiliser.
2. DEROULEMENT DE L’ESSAI.
Dans cette partie, nous allons présenter le contenu de notre expérience, et aussi la façon
dont nous avons procédé.
- Objectif général.
L’élève doit être capable à partir des éléments techniques données, de construire ou créer
un enchaînement.
- Le cycle d’enseignement.
On a réparti le travail en trois cycles distincts. Le premier cycle est composé de trois
séances, et les deux derniers, composés de deux séances chacun.
CYCLE I
- Prise en main.
- Mise en train.
- Corps de la leçon.
La préparation générale vise : l’assouplissement des épaules, des bras, des jambes,
des hanches, du tronc ; la musculation des bras, jambes.
- Retour au calme
45
C’est une période d’apaisement nécessaire à l’organisme qui ne doit pas être négligée. Il
est assuré par :
3/ -Poirier
FORCES -Equerre
-Tiroir
-Grand écart
SOUPLESSES
-Petit pont
-Grand pont
-Position en Y
EQUILIBRES
-ATR
-Planche faciale
4/ -Roue
-Rondade
DYNAMIQUES -Saut de nuque
-Saut de main
-Flic flac
Tableau 12: Les éléments techniques
46
2.5. Evaluation.
A: Départ
B: Arrivée
o Critères d’évaluation.
• Côté 1 : 3 éléments
• Côté 2 : 3 éléments
• Liaison : 2 éléments
• Diagonale : 2 éléments
Pénalisation.
• Chute = 1 point
• Arrêt = 1 point
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3. RESULTATS.
Ici, on attend de voir que l’essai mené ait des résultats. De voir ce qu’on a pu enseigner et
ce que les élèves ont reçu, nous allons procéder à la notation de la réalisation isolée des éléments
techniques et à la notation de l’enchaînement qu’ils ont présenté.
POURCENTAGE
GROUPES ELEMENTS FILLES GARCONS
FILLES GARCONS
Roulade avant 08 13 67 % 67 %
SIMPLES écarté
Roulade arrière 02 05 17 % 27 %
piquée
FORCE Poirier 04 15 33 % 83 %
Grand pont 00 10 0% 55 %
Grand écart 07 03 58 % 16 %
Position en Y 05 00 41 % 0%
Rondade 10 12 83 % 66 %
Saut de nuque 02 05 16 % 27 %
DYNAMIQUE
Saut de tête 00 00 0% 0%
Flic flac 00 02 0% 11 %
Tableau 13: Choix des éléments techniques
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Ce tableau représente le total des points qu’ont obtenus les élèves lors de la réalisation isolée
des éléments .Et les notes correspondantes
(1) représente le total des points obtenus sur la réalisation des 4 éléments simples.
(2) représente le total des points obtenus sur la réalisation des 4 éléments
d’équilibre, de force, de souplesse.
(3) représente le total des points obtenus sur la réalisation des 2 éléments
dynamiques.
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3.2. Résultat de l’enchaînement.
Ici, on va mettre les notes des élèves et de donner leur moyenne avec les notes de la
réalisation isolée.
Le caractère à étudier, ce sont les notes des élèves. Ce tableau comportera 10 colonnes.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
xi ni ci ni ni fi = ni/N nici fici ci2 nici2
7 0 30
1 7,5 0,03 7,5 0,225 56,25 56,25
8 1 29
3 8,5 0,1 25,5 0,85 72,25 206,75
9 4 26
12 13 17
13 20 10
14 22 8
15 25 5
- ni : effectif
a+b
- ci : centre de classe, ci =
2
ni
- fi : fréquence, f i =
N
Ici, on détermine :
Le mode ; qui est la valeur de la variable à laquelle correspond l’effectif le plus grand.
- La médiane : valeur de la variable statistique qui partage en deux effectifs égaux les
individus de la population.
N
= 15
2
N
La valeur se situe dans la classe (13,20) des effectifs cumulés croissants et correspond à
2
la classe [12 à 13]
Alors,
Me= 12,5
53
- Moyenne : X
∑nici 368
X= =
∑ni 30
X = 12,26 ≈ 12,3
X = ∑fici
X = 12,3
- Variance = V
∑nici²
V= - X²
∑ni
4733,45
= -151,29
30
V= 6,5
Ecart-type
V=σ2 d’où σ = V
σ= 6,5
σ = 2,55
54
4 .3. Détermination graphique de la moyenne
Mode
Moyenne
Médiane
Figure 2: Courbes de la detérmination de la moyenne
La distribution est symétrique et unimodale, alors les trois caractéristiques sont confondues.
55
5. INTERPRETATION DES RESULTATS.
La réalisation isolée des éléments a permis de déterminer les éléments les plus prisés des
élèves, ceux qu’ils maîtrisent ou pas. Les élèves ont réussi ce que l’on attendait d’eux, mais le choix
des éléments et le degré de difficulté qui différencient leurs notes et leurs points.
D’autre part, concernant leurs notes associées à celles de l’enchaînement, les traitements
du résultat a permis d’en tirer les points suivants :
D’après le mode où note à laquelle correspond le plus grand effectif est de 12,5. Et 7
élèves ont obtenu cette note d’où 23,33 % de la classe.
- Selon le médiane, ou variable statistique qui partage en 2effectifs égaux les individus de la
population, la note est de 12,5.
Le nombre des élèves qui ont eu des notes inférieures à 11 est de 12, soit 40 % de la
classe.
Les élèves qui ont eu des notes supérieures à 13 est au nombre de 10, soit 33,33 % de
la classe.
24 élèves ont eu des notes allant de 12 à 18, soit 80 % de la classe. Ces notes se
répartissent comme suit.
Note entre 10 et 12 est de 7, soit 29,16 % des élèves qui ont eu la moyenne
Note entre 12 et 13 est de 9, soit 37,9 % des élèves qui ont eu la moyenne
Note entre 14 et 18 est de 8, soit 33,4 % des élèves qui ont eu la moyenne
On peut en déduire que les notes des élèves tournent autour de 12 à 13. Il y a 37 % des
élèves qui ont eu ces notes. 20 % de la classe ont eu la moyenne contre 80 %.
7à9 : Insuffisant
10 à 12 : Moyenne ou passable
13 à 15 : Bien
16 à 18 : Très bien
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Alors, on peut dire que l’appréciation de notre essai se situe plus entre le moyen et Bien,
plutôt qu’entre Bien et Très bien. Cet essai a produit des résultats plus ou moins satisfaisants, mais
pour l’améliorer encore plus, il faudrait plus de temps, plus de persévérance, plus de patience, et si
possible, plus de matériels et outils.
Notre proposition nous a amenée à réaliser un programme scolaire qui est celui de la classe
de troisième. L’objectif est atteint, les élèves ont pu acquérir les aspects de la G.S, mais il faudrait
continuer son enseignement jusqu’en Terminale, pour bien déterminer les progressions et
améliorations.
Ainsi, à partir de la classe de 3ème, les élèves sont capables de démontrer isolément les
éléments techniques, de les combiner et de créer un enchaînement. Il reste à développer le degré de
difficulté, sortir de l’école, créer des clubs, ou organiser des compétitions et aller le plus loin
possible.
57
CONCLUSION
La G.S est l’une des disciplines de l’éducation physique et sportive pour réaliser ses
finalités. Elle est conçue comme un instrument d’éducation et à la fois une discipline sportive. La
gymnastique est composée de plusieurs branches.
D’ailleurs, sa place à l’école est des moindres, si on se réfère au niveau des élèves sortant
du collège ou si l’on observe les lieux d’enseignement, la trace de la G.S est quasi inexistante. Si les
niveaux des élèves sont tels ou si les enseignants ne l’enseignent pas, parce que on ne sait pas
comment enseigner cette discipline chez nous. Il est avancé dans cette recherche, un essai de
progression de l’enseignement de la gymnastique. Le résultat est fructueux et donne de l’espoir
pour vulgariser la gymnastique et arriver à l’aspect sportif. On ne parle ici que de la gymnastique au
sol. Il faudrait commencer l’enseignement dès le plus jeune âge et continuer jusqu’au moins la
classe de Terminale.
Cet ouvrage peut aider à enseigner la gymnastique et elle permet aussi d’élaborer des
cycles et réaliser les programmes scolaires.
[8] PIARD C. Agrès Masculin, Edition Amphora 136, Avenue Parmentier PARIS XIe.,
1968.
[9]. C. et R. PIARD. La gymnastique sportive Féminine, Edition Vigot. 23, rue de l'école
de Médecine, 75006 PARIS, 1978.
3. TEXTES
[15] "La loi N°97-014 " du 08/08/97 relative à l'organisation et à la promotion des
Activités Physiques et Sportives.
[16] "La loi N° 2004 -004 " du 26/07/04 portant orientation générale du système
d'Education, d'Enseignement et de Formation à Madagascar.