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Cas pratique

5 Monsieur Delmons, directeur de la société Avolo décide de supprimer un certain


nombre de dépenses et envisage notamment de diminuer le montant des primes de vacances.
Ces mesures provoquent l'indignation du M. Poitury, délégué du personnel élu au second tour
des élections sur une liste sans étiquette. Le délégué du personnel, afin de persuader
l'ensemble des salariés de rejoindre le petit groupe de grévistes rassemblés pour cette cause,
tourne pendant les heures de travail dans les services et dépose des tracts sur les bureaux des
personnels.

Monsieur Poitury justifie le dépassement de son crédit d'heures de délégation par les
circonstances exceptionnelles. En effet, il justifie sa demande en s'appuyant sur la grève, d'une
durée de quelques heures et ne mobilisant que quelques salariés, et sur les préparatifs qu'elle
exigeait. Le directeur de la société envisage donc de ne pas payer les heures de délégation
pour circonstances exceptionnelles. Il projette également de sanctionner le représentant
refusant systématiquement d'utiliser les bons de délégation et de justifier l'utilisation de son
crédit d'heures.

Le directeur souhaiterait également interdire à l'élu de pénétrer dans l'entreprise pendant toute
la durée de la grève, alors que ce dernier prétend s'assurer simplement de la sécurité des non-
grévistes. Monsieur Delmons a l'intention de confisquer une partie des moyens matériels mis
à disposition du délégué du personnel : un bureau, un 4x4, un téléphone.

Les actions menées par un délégué du personnel au sein d'une société sont-elles
répréhensibles par le directeur de cette dernière ?

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