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Introduction :

L’heure du sommeil est un moment souvent repoussé par différents facteurs qui nous
poussent à rester éveillé.Parmi ces facteurs on y retrouve les écrans comme la télévision,
les téléphones portables, tablettes, ordinateurs, consoles de jeux, etc...
Notre problématique aujourd’hui est de trouver des façons de solutionner ce problème pour
se coucher plus tôt et offrir à notre corps de plus longues nuits.

Études des documents :


Le sommeil se découpe en différentes parties qu’on appelle des cycles de sommeil. Un
cycle complet de sommeil se compose de différentes étapes : l'endormissement au cours
duquel les sons de notre environnement sont encore perceptibles, la seconde étape est
celle du sommeil dit «lent léger» où plus aucun son n’est perçu. La troisième étape est celle
du sommeil lent profond au cours duquel on dort très profondément, cette étape est suivie
du sommeil paradoxal qui représente l’étape des rêves. C’est durant ces deux étapes que
s’opère la consolidation de la mémoire. La dernière étape est celle du micro-réveil qui est
suivi du vrai réveil s’il s’agit du dernier cycle de sommeil. Une bonne nuit est composée de 4
à 6 cycles d’environ 1h30 par cycle, 9 heures de sommeil, soit 6 cycles sont recommandés
aux adolescents par les spécialistes.

Les messages nerveux sont le résultat de l’encodage d’une expérience vécue ou


apprentissage, ces messages nerveux transitent le long d’un réseau précis de neurones.
Après l’acquisition des apprentissages, l’encodage, se passe l’étape du stockage où le
cerveau trie les informations et consolide les apprentissages. Cette étape est suivie par la
récupération au cours de laquelle le cerveau va avoir accès au souvenir pour le réinvestir.
La récupération représente la dernière étape de la consolidation de la mémoire.

Le manque de sommeil mène à un manque d’attention et un temps de réaction plus long


que d’habitude. On le constate avec une nuit complète (22h-7h), le temps de réaction est
d’environ 400 UA et environ 450 pour le niveau d’attention. Comparé à une courte nuit de
sommeil (22h-3h) où le temps de réaction est de 550 UA et le niveau d’attention d’environ
14 UA ; On constate donc une forte dégradation du temps de réaction et du niveau
d’attention plus la nuit est courte.

Le processus de traitement des informations est appelé le circuit nerveux. Pour cela,
plusieurs interacteurs entrent en jeu lors de l’action et de la réaction. Prenons l’exemple d’un
gardien de but et de la manière dont son corps traite une information, on constate que
l’organe qui commence le circuit nerveux est l’organe dit récepteur, dans notre cas il s’agit
de l’œil qui va voir la balle arriver. Cette information est ensuite traitée par le cerveau qui est
le centre du traitement de tout ce qu’il se passe. Le circuit nerveux passe ensuite par la
moelle épinière et transmet un message nerveux moteur au nerf moteur qui est lui relié à
l’organe effecteur qui va effectuer l’action, ici l’arrêt de la balle par le mouvement des bras.

Les écrans ont pris une place dominante chez les jeunes qui utilisent leur téléphone de plus
en plus. 11% des collégiens se connectent au réseau la nuit et 74% profitent d’un moment
de réveil spontané pour utiliser textos ou réseaux sociaux. On constate donc que les écrans
ont une place que les jeunes considèrent indispensable dans leur vie. L’impact négatif de
ces écrans se constate notamment dans le sommeil de ces jeunes, dans notre cas des
élèves de 4e qui ont un temps de sommeil d’environ 8,3 heures après avoir utilisé un
téléphone portable avant de se coucher comparé à un sommeil de 8,7 heures dans le cas
d’une lecture avant le sommeil. On en déduit donc que le téléphone portable dégrade et
diminue le temps de sommeil des jeunes qui vont rester éveillés plus longtemps avant de
s’endormir comparé à un jeune qui ne va pas toucher à un tel appareil.

Au travers du texte de la biologiste et spécialiste du sommeil Géraldine Rauchs, on


découvre qu’une régularité entre les heures de coucher et les heures de lever est importante
pour notre et qu’une lutte contre la fatigue peut être néfaste car c’est lors de ces moments
que le corps a besoin de sommeil et ne doit pas rester éveillé. Pour faciliter
l’endormissement, Géraldine nous recommande une phase de transition calme avant
l’endormissement qui se compose d’activités comme la lecture par exemple. Et pour
s’assurer un endormissement optimal sans éveil long avant le sommeil il faut éviter un
maximum les excitants avant d’aller dormir, des exemples d’excitants sont les jus, le café, le
thé, etc… Ces excitants vont repousser notre endormissement et ainsi le temps de sommeil
sera diminué. Elle nous informe également que l’exposition à la lumière du soleil et la
pratique d’une activité physique améliore le sommeil.

Conclusion :
Au travers de tous les documents rigoureusement étudiés on remarque à quel point le
sommeil est précieux et indispensable pour notre corps et que sa durée doit être optimisée
autant que possible. On nous apprend que des habitudes dont les risques sont souvent
négligés peuvent fortement impacter notre qualité de sommeil notamment par le temps de
celui ci qui sera considérablement réduit, parmi ces habitudes on retrouve l’utilisation du
smartphone, les excitants, etc…
Le résultat d’une bonne nuit de sommeil complète avec le nombre idéal de cycles n’est autre
que pleins de bénéfices pour notre corps comme un temps de réaction plus rapide et un
meilleur niveau d’attention au quotidien. Tout cela nous montre à quel point le manque de
sommeil n’est pas un sujet auquel nous devons être indifférents et que les problèmes qui le
cause sont à remédier au plus vite.

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