Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Année : 2009
Nom, prénom : SELLAMI Mohamed
Semestre : Automne
Responsable pédagogique UTT : Paul HONEINE
Titre du stage
Résumé
Ce stage s’est déroulé dans l’entreprise Faurecia Système d’Echappement Messei, au sein
du service Efficacité du Système de Production (ESP).
L’implication du personnel et le respect des standards sont des atouts de cette démarche.
4. Machines-Pièces
1
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Remerciements
Je tiens à remercier également les opérateurs au sein de l’entreprise pour leur agréable
accueil et pour des informations utiles qu’ils m’ont fournis afin que je mène à bien le stage.
Enfin, je voudrais remercier Monsieur Paul HONEINE, mon tuteur de stage universitaire pour
le suivi de mon travail et son aide à la rédaction de mon rapport.
2
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Sommaire
A. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE............................................................... 8
I. GROUPE FAURECIA...................................................................................... 8
1. Chiffres clés............................................................................................ 8
2. Partenaire des constructeurs automobiles dans le monde ..................... 8
3. Implantation .......................................................................................... 9
4. Concurrence et leadership.................................................................... 10
5. Produits ............................................................................................... 10
II. DIVISION FAURECIA SYSTEME D’ECHAPPEMENT................................................ 11
1. Marché du système d’échappement .................................................... 11
2. Produits ............................................................................................... 12
III. SITE FAURECIA SYSTEME D’ECHAPPEMENT MESSEI ........................................... 13
1. Historique de l’entreprise..................................................................... 13
2. Clients .................................................................................................. 13
IV. SERVICE EFFICACITE DU SYSTEME DE PRODUCTION (ESP) ................................... 14
B. STAGE ....................................................................................................... 15
I. SUJET DE STAGE ........................................................................................... 15
II. DESCRIPTION DU POSTE OCCUPE ...................................................................... 15
III. DEROULEMENT DU STAGE ........................................................................... 15
1. Contexte de ma mission ....................................................................... 15
1.1. Politique interne du groupe FAURECIA.............................................. 15
1.2. Problématique .................................................................................. 16
1.3. Nécessité d’effectuer le travail.......................................................... 17
2. Planning prévisionnel du travail........................................................... 18
3. Kaizen .................................................................................................. 19
4. Méthode 5S ......................................................................................... 20
4.1. Description de la méthode ................................................................ 20
4.2. Objectif visé ...................................................................................... 20
4.3. Application de la méthode ................................................................ 20
4.3.1. Action « Elimination ».................................................................... 21
4.3.2. Action « Rangement » ................................................................... 21
4.3.3. Action « Nettoyage » ..................................................................... 23
3
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
4
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
5
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Annexes
6
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Introduction
1
Juste à temps : usine située à quelques kilomètres du client pour diminuer le délai de livraison et les stocks.
7
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
A. Présentation de l’entreprise
I. Groupe FAURECIA
FAURECIA, un des leaders mondiaux de l’équipementier automobile, est un groupe
mondial d’origine française, créé en 1999 après la fusion de deux entreprises de l’industrie
automobile : ECIA et BERTRAND FAURE. Depuis sa création, le groupe renforce sans cesse
son leadership sur le marché de l’équipementier automobile.
1. Chiffres clés
8
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
3. Implantation
9
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
4. Concurrence et leadership
5. Produits
10
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Les principaux clients sont respectivement PSA Peugeot Citroën, puis VW et Renault.
Cette diversité de clients est une force majeure car il y a quelques années le principal client
était PSA Peugeot Citroën. Par conséquent la division « systèmes d’échappement » est
moins dépendante d’un seul client.
11
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
2. Produits
12
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
2. Clients
Ses clients principaux sont l’usine Juste à Temps (JAT) Poissy, PSA et Renault.
D’autres clients sont Opel, Toyota…
13
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Par contre, les superviseurs gèrent des performances de Qualité, Coûts, Délais (QCD)
pour les GAP concernés. Ils managent au quotidien le personnel de l'équipe concernée,
gèrent la performance de l'équipe et mènent des actions d’amélioration.
Les GAP Leader et opérateurs produisent des pièces en respectant des standards de
travail au poste, contrôlent qualité des produits et s’impliquent dans les démarches
d’amélioration.
14
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
B. Stage
I. Sujet de stage
Le sujet défini avant mon arrivée et le sujet réel sont identiques. Il consiste à
déployer des méthodes pour parvenir à l’excellence en améliorant continûment trois
indicateurs principaux de performances : coût, qualité et délai au sein de l’entreprise. Ces
méthodes se basent sur le système Lean Manufacturing : Kaizen, 5S, Kanban, Hoshin,
Standardized Work, SMED, TRS…
Faurecia doit, pour ses clients, non seulement concevoir des produits innovants, mais
aussi les produire partout dans le monde avec une fiabilité optimale. C’est pourquoi le
groupe a placé au cœur de ses préoccupations l’excellence de la fabrication. Cela suppose
une maîtrise industrielle comprise par l’ensemble des collaborateurs du groupe et passe
également par une amélioration permanente du système de production, centrée sur le
déploiement du Système Excellence Faurecia (FES). La pyramide suivante formalise le FES.
15
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Le FES est basé sur l’implication du personnel et le partenariat avec les fournisseurs.
En effet, la motivation de tout le personnel et le travail avec les fournisseurs qui nous livrent
des pièces de qualité, en temps et en heure, sont les deux fondements pour parvenir à
l’excellence. Pour arriver à cet objectif, Faurecia doit travailler sur quatre axes : le leadership
(c'est-à-dire devenir le premier sur le marché), le développement des produits, la production
et les clients. Au final, cette excellence garantit aux clients un produit peu coûteux, de
qualité et livré au bon moment.
1.2. Problématique
16
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
La démarche d’amélioration continue est déployée par le service ESP. Ce dernier doit
mettre en place des méthodes du Lean Manufacturing pour atteindre les objectifs
mentionné : Kaizen, 5S, Kanban, Smed, TRS, Hoshin, Standardized Work…
$ 0 ( / ,2 5 $ 7,2 1 ' ( 6
$ 0 ( / ,2 5 $ 7,2 1 ' ( / $ 3 5 2 ' 8 &7,9 ,7(
) / 8;
3 ( 7,7
) / 8 ; 7,5 ( 60 ( ' + 2 6 + ,1 6
&2 1 7( 1 $ 1 7
6 XSSULP HUGHV
/ LVVHUOD JDVSLOODJHV
SURGXFW LRQ / LYUHUP RLQV j * DJQHUGH
3 LORWHUOD OD IRLV P DLV 6XSSULP HUOHV O¶HVSDFH
5 pGXLUH O
HW HP SV
SURGXFW LRQ HQ SOXV VRXYHQW JDVSLOODJHV $ P pOLRUHU
GH FKDQJHP HQW
YLVXHO 2 SW LP LVHUO
H 7UDYDLOOHUDX O¶HQYLURQQHP HQW
G¶RXW LO
/ LYUHUOH MXVWH YROXP H GHV 7DNWWLP H ,P SOLFDWLRQ GX
QpFHVVDLUH DX VW RFNV SHUVRQQHO
FOLHQW
( / ,0 ,1 ( 5 / ( 6 * $ 6 3 ,/ / $ * ( 6
17
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Lead Time est le temps qui s’écoule entre la réception de la matière première et
l’expédition du produit fini, donc la réduction du Lead Time entraîne l’augmentation de
flexibilité et de capacité de répondre au changement de la demande du marché. Sa
réduction entraîne également la réduction du délai de livraison. Par contre, au niveau de
financier, la réduction du Lead Time conduite à une réduction du Besoin du Fond de
Roulement (BFR) car le BFR est le montant investi pour les activités durant le Lead Time.
La mise en place des principes ESP a démarré sur Messei au début de l’année 2003. A
cette époque, les notions de coûts, délais et qualités n’étaient pas une priorité pour
l’ensemble des opérateurs. Le démarrage du ESP a commencé par une période d’environ un
an qui fut prévue pour une « première approche » de la méthode. Le but de cette étape
était de présenter les outils et les principes à l’effectif du site, afin de pouvoir analyser leur
degré d’acceptation et de planifier ensuite les actions nécessaires pour une implantation
efficace du système. En décembre 2008, le groupe Faurecia a réalisé un audit sur le site de
Messei afin de mesurer le degré du déploiement du ESP. La valeur obtenue était de 38% de
toutes les exigences requises pour être au déploiement maximum du ESP.
Pendant deux premières semaines de mon stage, j’ai passé la formation générale de
l’entreprise en travaillant en tant qu’opérateur dans chaque GAP pour mieux comprendre
l’organisation de l’entreprise, ses produits et les flux de produits au sein de l’entreprise. Le
reste de temps, j’ai participé à la démarche d’amélioration continue et au déploiement des
méthodes du ESP.
18
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
3. Kaizen
L’outil de base du Kaizen, le cycle PDCA permet de suivre le déroulement des actions.
Durant mon stage, j’ai toujours défini le plan d’actions en basant sur le cycle PDCA avant
d’effectuer des projets. (Annexe 4 : Plan d’action PDCA)
L’esprit Kaizen est toujours la base pour le déploiement des méthodes d’amélioration
chez Faurecia. Le but de la démarche d’amélioration continue est d’éliminer tous les
gaspillages. On distingue généralement 7 types de gaspillages : surproduction, temps
d’attente, transports, non qualité, opérations inutiles, mouvements inutiles, stocks. La
surproduction est le pire des gaspillages car elle entraîne les autres.
19
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
4. Méthode 5S
4.1. Description de la méthode
Ses 5 principes simples commencent par S : Seiri (Eliminer), Seiton (Ranger), Seiso
(Nettoyer), Seiketsu (Standardiser), Shitsuke (Respecter).
Avant de mettre en place des chantiers 5S, un objectif fixé par mon maître de stage
est de déployer des chantiers 5S dans toute l’usine et d’élever toute l’usine jusqu’à la
deuxième S, c’est-à-dire Seiri et Seiton.
Pour atteindre cet objectif, j’ai divisé l’usine par des groupes de machines et chaque
semaine, j’ai concentré des actions 5S dans chaque groupe de machines.
20
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Dans cette action, j’ai séparé ce qui est utile de ce qui ne l’est pas et jeter ce qui est
inutile parce qu’un matériel inutile ou mal rangé entraîne blessures, fatigue, pollution, retard
de production, manque de précision, non-qualité, accès difficile aux machines.
Avant de commencer cette action, j’ai toujours fait des photos « avant » de la zone,
ce qui permet de comparer avec la zone après le chantier.
Pour éliminer un objet, j’ai posé au GAP Leader et à l’opérateur de la zone concernée
quelques questions concernant le but et la fréquence d’utilisation de l’objet. Cette action a
été effectuée partout dans la zone concernée, sur le poste de travail, sur les étagères,
derrière les machines. Des objets comme des poteaux, des barrières, des tableaux, des
panneaux, enlevés de la zone, sont peut-être utiles ailleurs. Donc ils ont été stockés dans un
bâtiment isolé de l’usine.
Cette étape concentre sur le rangement des objets utiles afin de trouver facilement
et immédiatement ce dont nous avons besoin. Cela se base sur un principe simple : une
place pour chaque chose et chaque chose à sa place. Le rangement doit tenir compte des
règles de sécurité et d’ergonomie. Le rangement doit tenir compte également la fréquence
d’utilisation. Pour un objet peu utilisé (1 fois par an), il faut le ranger à l’extérieur. Pour celui
fréquemment utilisé, nous devons le ranger dans la zone ou sur le poste de travail, ce qui
permet d’éviter des mouvements inutiles et de réduire le temps de les chercher. Dans cette
étape, j’ai concentré principalement sur deux grandes actions :
21
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Un des projets dans mon stage a consisté à réorganiser une zone de stockage des
approvisionnements pour le GAP PR Arrière. Il a existé un grand problème pour ces
approvisionnements. Cette zone de stockage a été mélangée des approvisionnements pour
le secteur des pièces de rechange et le secteur des séries. Cette zone contient environ 150
cartons. De plus, il y a eu beaucoup d’erreurs sur le tableau FIFO qui a été mise en place
précédemment parce que de nombreuses nouvelles références n’ont pas mises dans ce
tableau. Par contre, les opérateurs de temps en temps ont oublié d’ajouter un jeton
d’emplacement quand ils ont ajouté un bac ou de le retirer quand ils ont enlevé un carton.
Donc, ce tableaux n’a plus été adapté et propre par conséquent, nous avons perdu
beaucoup du temps lors de recherche d’une référence. J’ai décidé avec les GAP Leader et les
opérateurs de diviser la zone de stockage en deux parties : l’une pour le secteur des séries et
l’autre pour le secteur des pièces de rechange. Après avoir rangé les cartons dans les bonnes
destinations, j’ai marqué et numéroté des emplacements. Enfin j’ai créé et affecté un
tableau FIFO pour chaque groupe de machines et mis à jour toutes les références traversant
le groupe de machines sur le tableau. Plus de 120 références sont mises sur le tableau FIFO.
Ø Marquage
D’après le principe « une place pour chaque chose et chaque chose à sa place », dans
la zone concernée, j’ai rangé proprement des chariots, des chariots élévateurs, des
outillages, des pupitres, des bacs rouges, des poubelles… et marqué l’emplacement pour
chaque objet. Selon des standards du Faurecia, l’emplacement pour le bac rouge qui sert à
contenir des rebuts doit être peint en rouge, pourtant d’autres objets doivent être peints en
blanc.
22
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Après avoir éliminé ce qui est inutile et rangé ce qui est utile, le nettoyage est une
étape nécessaire pour rendre propre la zone. Le nettoyage a été effectué sur le sol et les
machines. Pour des endroits difficiles d’accès à cause de fils électriques qui traînent sur le
sol, ce qui entraîne la zone difficile à nettoyer, j’ai mis en place des bobines pour rendre plus
facile d’accès et nettoyer facilement. J’ai mis en place également des armoires dans la zone
pour contenir des balais et des pelles. Donc, l’opérateur peut les utiliser immédiatement
quand il en a besoin.
23
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
4.4. Résultats
La mise en place des tableaux FIFO nous a permis d’éviter des pertes de temps lors
de recherche d’une référence. Le résultat est très impressionnant : nous avons gagné 4
heures par jour, ce qui nous a permis d’augmenter beaucoup de productivité. Le nombre de
24
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
pièces de rechange en retard a été amélioré (2300 début Octobre à 45 pièces début
Novembre). Par contre, la mise en place des chantiers 5S dans toute l’usine nous donne une
meilleure ambiance de travail en termes de sécurité, d’environnement et d’ergonomie. Elle
permet aussi d’augmenter la productivité, la qualité en diminuant des micro-arrêts et des
pannes.
En général, j’ai atteint mon objectif qui a consisté à élever toute l’usine à la deuxième
S. Tout ce qui est inutile a été éliminé et tout ce qui est utile a été bien rangé. Pourtant, nous
devons toujours recommencer la démarche 5S et continuer à réaliser les 3S restants puisque
je n’ai pas encore terminé ces 3S restants dans mon stage. La démarche 5S est continue et
infinie.
25
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
26
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
- De mettre en évidence des organisations de flux ou des stocks pour permettre leur
optimisation en cohérence avec la démarche lean manufacturing.
• Elle utilise des symboles (pictogrammes) simples dont la connaissance permet une
lecture aisée, une compréhension du processus et l'identification immédiate des
points à améliorer.
• Suivant le besoin lors d’un diagnostic, cet outil permet de mettre en évidence de
façon graphique une problématique ou des propositions d’organisation de flux.
L'analyse lean manufacturing qui en découle optimise la circulation des pièces et des
informations
Le MIFA relève et visualise à l’aide du MIFD (Material and Information Flow Diagram) :
27
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
L’amélioration de cette situation passe par la mise en place d’un véritable système de
production en flux tiré qui remet en cause les processus de gestion de la production. Cela
concerne les flux physiques et les flux d’information des produits finis, semi-finis, des
matières premières et composantes.
Dans une logique de flux poussé, on organise la production à partir d’un programme
prévisionnel tenant compte de la demande du client et de niveaux de stock fixés.
La remise en cause des modes de gestion ne peut pas se faire sans une parfaite
compréhension des processus existants réellement sur le terrain. Etant donné la diversité
des circuits physiques et d‘information il est souvent difficile de disposer d‘une
représentation claire et détaillée.
J’ai effectué cette analyse pour étudier deux nouveaux projets qui sont le projet A51
et le projet T3, donc L’analyse part toujours des besoins du client, c’est à dire de la fin du
process.
28
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
A partir des besoins du client, l’analyse remonte le process jusqu’à la réception des
matières:
•quantité livrée par jour (ou par semaine), sans tenir compte des situations
exceptionnelles
29
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
•nombre de références
•temps d’écoulement (temps que met une pièce pour traverser l’étape de
production)
30
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
STOCK NON-CONTROLE
Prélèvements irréguliers: Le stock est soumis à des variations de niveau fortes et non
répétitives qui résultent des variations d’ordonnancement. Le niveau de stock pour une
référence donnée n’est pas sous contrôle.
L’ordonnancement est réalisé à partir des sorties de stocks, elles même lissées
(quantité et variété). Les entrées et les sorties de stock sont liées et sous contrôle (quantité
et fréquence) par référence. Le FIFO est respecté.
Le volume du stock par référence est sous contrôle et réglé par les Kanbans de
prélèvement et de production.
Calcul du temps d’écoulement pour un stock : c’est le temps pendant lequel une
pièce reste en stock.
31
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
•transports camion
•chargement
•processus de fabrication
•stocks intermédiaires
On relève :
32
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Ø Expéditions
On relève:
•Zone de préparation charge camion: zone géographique sur laquelle on trouve les
unités de manutention telles qu’elles vont être chargées dans le camion.
3 zones de préparation
33
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Ø Approvisionnement
On étudie la façon dont s’effectue le transfert des POE et de la matière première vers
Faurecia (organisation et quantification).
On relève :
Ø Transport
•fréquence du transport
34
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
L’analyse des flux d’information part des informations venant du client final
(prévisions, programme ferme, ....) et remonte jusqu‘aux informations que nous donnons a
nos fournisseurs.
Elle prend en compte tous les traitements (lissage, fractionnements, mixage, ...) à
travers les différentes étapes du process.
•Comment le cariste sait qu’il doit aller prélever des références (et lesquelles)?
Ø Expéditions
La logistique donne 1fois par équipe une information au cariste «b» pour préparer
sur une aire spéciale la charge d’un camion.
35
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Ø Approvisionnement du stock
L’opérateur de production met les produits finis dans les containers situés au pied de
la ligne.
Les manutentions sont effectuées par 2 containers par le cariste «a». Il apporte les
vides. La manutention est déclenchée sur la base d’une information visuelle par le cariste.
Ø Programmation de la production
J’ai dessiné l’image de la situation actuelle en MIFD pour les deux projets en utilisant
le logiciel Powerpoint (Microsoft), en tout il y a six MIFD, trois pour chaque projet.
36
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
pour vérifier ces données, je suis allé sur le terrain pour demander des GAP Leader et des
opérateurs.
C’est le temps le plus défavorable (process le plus long, fournisseur le plus lointain,…)
qui est pris en compte.
37
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Tout au long de l’analyse, on identifie également les problèmes qui nous empêchent
de produire en JAT, c‘est à dire ce qu’on a besoin, quand on en a besoin:
• Problèmes d’approvisionnement
• Travail non-standardisé
• Fiabilité machines
• Manque d’information
• etc,...
Moi et mon maitre de stage, on a identifié deux problèmes qu’on peut les résoudre
immédiatement: concernant le projet T3, il y a un problème de manque d’information et
pour le projet A51, il y a un problème de travail non-standardisé, donc on a élaboré un plan
d’action pour atteindre l’organisation cible.
Ces problèmes peuvent être traités en chantier avec la méthode adaptée au type de
problème (Hoshin, SMED, TPM, Standardized Work, chantier qualité).
38
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
6. Méthode Kanban
6.1. Description de la méthode
39
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
40
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
• Normalement, le Kanban PIK est retiré par le cariste et placé dans la BCL.
• Quand un lot de fabrication est constitué, il prend toutes ces cartes et les place
sur le lanceur pour relancer la fabrication.
• L’opérateur prend des cartes Kanban PIK qui constituent un lot de fabrication de
la référence en premier (car le lanceur est géré en FIFO donc, la référence qui est
placée en premier doit être prise en premier).
• Il produit le nombre exact de pièces demandées par le Kanban PIK.
• Une fois que l’UC est plein, le Kanban PIK doit être attaché à l’UC et ce dernier est
mis dans le shop stock.
41
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
6.2. Objectifs
Mon objectif est de mettre en place et de gérer le système Kanban au GAP PR Arrière
et GAP A86 pour améliorer le flux de matière et d’information dans le système de
production et livrer des produits au bon moment en réduisant le niveau de stocks.
Afin que le système Kanban bien fonctionne, il faut que les variations de
consommation soient faibles. Nous avons mis en place un PDP (Plan Directeur de
Production) pour lisser la demande en volume et en mix en aval de l’usine. Sans ce lissage,
ces variations dans l’usine risquent d’être très importantes, ce qui implique des shop stocks
trop gros pour être acceptables. Grâce au séquenceur et aux différentes boucles Kanban qui
s’enchaînent dans l’usine, le lissage est transmis vers l’amont.
Dans la mise en place du Kanban au GAP PR Arrière et GAP A86, j’ai travaillé
principalement dans la partie production, c'est-à-dire la mise en place du Kanban PIK, du
shop stock, de la BCL et du lanceur.
J’ai planifié deux semaines pour la mise en place du Kanban au GAP PR Arrière et GAP
A86. Après avoir mis en place du Kanban, j’ai expliqué les principes du fonctionnement du
système Kanban aux GAP Leader, caristes et opérateurs puisqu’ils sont des personnes qui
travailleraient sous le contrôle du système Kanban. Leur compréhension et leur respect des
principes du système Kanban permettent au système Kanban de bien fonctionner.
Afin de dimensionner une boucle Kanban, nous requérons des données nécessaires
comme la consommation journalière (cmj), la taille de l’UC (quantité/UC), le temps de cycle
(Tc : le temps pour produire une pièce) et le temps de changement d’outils (TCO). J’ai reçu
ces données grâce au PDP et au logiciel SAP (c’est un progiciel ERP « Enterprise Resource
Planning » qui permet de gérer toutes les ressources de l’entreprise). Par contre, pour
vérifier ces données, je suis allé sur le terrain pour demander des GAP Leader et des
opérateurs. Après la vérification, j’ai commencé à calculer le nombre de cartes Kanban dans
la boucle.
42
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
de changement d’outils, j’ai décidé de regrouper des références auxquelles un même outil
sert. Par exemple, dans le GAP A86, nous fabriquons des tubes cintrés et formés. S’il y a des
tubes qui ont le même diamètre, nous pouvons les regrouper. Grâce à ce regroupement, le
temps de changement d’outils pour des tubes de même diamètre vaut 10 minutes alors que
celui pour des tubes de diamètre différent vaut 45 minutes.
+ buffer technique
Le calcul du nombre total de cartes dans la boucle reste confidentiel, donc je ne peux
pas le détailler dans le rapport. Pourtant, je vais vous expliquer les composants dans ce
calcul.
Le temps de reconstitution d’un lot consommé est le délai qu’il faut pour
reconstituer un lot venant d’être consommé (du prélèvement de l’UC dans le shop stock
jusqu’au réapprovisionnement du shop stock). Ce temps est la somme de plusieurs temps :
temps de constitution du lot dans la BCL, temps d’attente dans le lanceur, temps de
production de la première UC.
Nous avons besoin d’un stock pour couvrir les aléas sur la ligne à cause de pannes et
de non-qualité.
Le client vient prélever des produits dont il a besoin avec une certaine fréquence et
peut donc parfois prélever plusieurs UC. Il faut rajouter dans la boucle la taille du lot de
prélèvement.
43
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Pour certains process, il est nécessaire que la pièce attende un temps donné avant
d’être utilisée par le process aval (ex : moussage). Donc il faut un stock pour couvrir ce
temps d’attente.
Dans le GAP PR Arrière et GAP A86, nous considérons qu’il n’y a pas de stock pour les
différences d’ouverture du client/fournisseur et buffer technique.
Après avoir calculé le nombre de cartes dans le lot et dans la boucle et construit des
cartes Kanban pour chaque référence en forme Kanban PIK ci-dessus, j’ai mis en place un
shop stock à côté de chaque ligne de fabrication.
Une chose important est de dimensionner la taille du shop stock. Dans le cas optimal,
le shop stock doit pouvoir contenir des UC en attente de prélèvement du client. La taille du
shop stock est donnée par la formule :
Dans la formule, Tt est Takt time. Takt time est le rythme de consommation du client.
Il est égal au temps productif (temps d’ouverture moins des arrêts programmés) sur la
demande du client.
44
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Quand des pièces sont stockées dans un grand bac, j’ai mis en place des rails
dynamiques pour déplacer des bacs facilement, ce qui permet de réduire le temps de
prélèvement des bacs.
Pour terminer la mise en place du système Kanban, j’ai mis en place une BCL et un
lanceur à côté du shop stock. Le nombre de cases d’une référence est égal à la taille de shop
stock moins 1. Chaque référence et son nombre de cases doivent être identifiés. J’ai affiché
une base de données d’une boucle Kanban concernant le calcul du nombre de cartes afin
que les superviseurs contrôlent le fonctionnement du système Kanban et interviennent dans
la ligne de fabrication si un problème y arrive.
45
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Lanceur
Base de données
BCL
46
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
6.3.4. Suivi
Kanban est un outil pour produire en fonction du flux tiré. D’autre part, Kanban est
aussi un outil pour détecter les irrégularités du processus et empêcher la surproduction qui
est le pire dans 7 types de gaspillages. De plus, le dimensionnement initial de la boucle
Kanban n’est jamais parfait, il arrive qu’elle ait été mal évaluée par rapport aux besoins
réels. Donc, il est nécessaire d’effectuer un suivi régulier pour vérifier si le système Kanban
marche bien et résoudre immédiatement des problèmes apparaissant dans ce système. J’ai
utilisé la méthode d’audit pour effectuer ce suivi. (Annexe 6 : Audit Kanban).
Après avoir mis en place le système Kanban, j’ai laissé deux mois afin que les
opérateurs se familiarisent au système Kanban. Donc, le suivi a été effectué à partir de la
semaine 42.
6.4. Résultats
47
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
7. Standardized work
7.1. Description de la méthode
Un bon SW exige une faible variabilité due au process, qui doit permettre la
répétitivité d’une même séquence de tâches élémentaires à chaque cycle de travail, et une
séparation homme-machine, c'est-à-dire le travail de l’opérateur ne doit pas être attaché à
une machine. Afin de construire un SW, il faut déterminer le Takt time et le temps de cycle,
le schéma des tâches standards et la table de combinaison des tâches.
Le Takt time (TT) est le rythme de consommation du client. Il est donné par la
formule :
TT =
Le temps de cycle (TC) est le temps dans lequel une pièce est fabriquée. Ce TC est
aussi le temps alloué pour chaque opérateur pour effectuer la séquence d’opérations
prévues par le SW. L’objectif est de rapprocher le plus possible le temps de cycle du takt
time.
Le schéma des tâches standards est une description du cycle de travail d’un
opérateur donnant chaque tâche élémentaire et la position de l’opérateur lorsqu’il exécute.
(Annexe 8 : Schéma des tâches standards). Il permet de visualiser facilement des
mouvements de l’opérateur et d’identifier les déplacements inutiles. Nous pouvons l’utiliser
aussi pour former des nouveaux opérateurs.
48
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
7.2. Problème
Comme j’ai dis au partie MIFA, on a constaté que le travail sur les machines qui
produisent les pièces de projet A51 n’est pas standardisé, c’est pour ca, j’ai décidé avec mon
maitre de stage de mettre des standards de travail sur ces postes.
• Chronométrer.
• Valider en pratique le meilleur cycle par les GL (à cette occasion les GL seront
formés) ;
49
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Le TT pour chaque produit et le TT moyen ont été calculés. Dans ces calculs, le temps
effectif est 2*7*3600 pour le LA107 et LA 150 puisqu’ils travaillent en deux équipes et il est
3*7*3600 pour le LA156 puisqu’il travail en trois équipes et chaque équipe travaille en 8 h.
Pourtant, il y a 1 h d’arrêts programmés, donc le temps effectif est 7 h pour chaque équipe.
Notre objectif dans la production est de suivre ce rythme de consommation du client.
Pour calculer le temps de cycle de chaque produit, j’ai chronométré le temps des
opérations lors du cycle de travail. J’ai chronométré également le temps de cycle des
machines dans lesquelles l’opérateur a travaillé. De plus, pour faire apparaître une variabilité
du temps de cycle, je l’ai chronométré dix fois. Le temps de cycle de chaque produit est la
moyenne de dix temps de cycle. Le tableau ci-dessus résume les temps de cycle
chronométrés :
50
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Après avoir chronométré le temps de chaque opération, j’ai réalisé des tables de
combinaison des tâches pour trois produits (Annexe 11 : table de combinaison des tâches du
LA107 ; Annexe 12 : table de combinaison des tâches du LA150 et Annexe 13 : table de
combinaison des tâches du LA156).
En observant l’opérateur lors de l’exécution du travail et discutant avec lui, j’ai réalisé
des schémas des tâches standards pour les trois produits. La fabrication des trois produits
est divisée en deux parties: partie 1 concernant un cintrage, une découpe et un brossage et
partie 2 concernant un calibrage sur l’EMS et vérification d’étanchéité. Donc j’ai effectué
trois schéma des tâches standards pour les trois produits (Annexe 14 : schéma des tâches
standards du LA107 ; Annexe 15 : schéma des tâches standards du LA150 et Annexe 16 :
schéma des tâches standards du LA156).
Pour réaliser l’instruction de travail, j’ai pris plein de photos à différentes situations
de l’opérateur lors de l’exécution du travail et j’ai décrit les instructions de travail avec la
manière la plus simple, la plus efficace et la plus sûre en respectant le même détail des
opérations que la table des combinaisons et le schéma des tâches standards (Annexe 17 :
instruction de travail du LA107).
• Mettre en place des actions déjà appliquées mais non standardisées (zoning,
aménagements, implantation...) ;
51
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
4) de définir des actions à mettre en oeuvre par le GAP Leader ou l’opérateur afin de
faciliter, d’assurer un bon apprentissage de la séquence ou de réduire la fluctuation.
5) L’audit doit s’effectué de manière coordonnée entre les équipes (entre GLs ou
superviseur) afin d’échanger sur les bonnes pratiques ...
Le GL vérifie au moins 1 opérateur par jour. Chaque équipe vérifiera le même poste
afin de pouvoir en discuter et y appliquer les pratiques, idées, améliorations, actions de
manière collégiale. Il s’assure que la séquence et la méthode (le comment faire bien) sont
connues et appliquées. Le résultat de ces chronos doit lui permettre d’identifier les écarts,
mesurer la performance, et prioriser les actions immédiates.
Le GAP leader utilise le formulaire ci-dessous pour effectuer son contrôle quotidien.
52
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Ø Audit Superviseurs
Le superviseur audite dans la semaine l’ensemble de ses GL. C’est l’occasion de les
accompagner afin soient:
- d’améliorer le SW.
Il est responsable de l’impact du SW sur l’amélioration du Fr0t, des ppm, pph, Idées
d’Amélioration... cela suppose que le SV participe et connaisse le SW.
Ø Audit RUAP
Au même titre que les SV, avec l’aide des réseaux ESP, ou QSE ou EE ou HSE.
7.6. Résultats
• maîtriser les coûts, la qualité et les délais en éliminant les causes de variabilité
53
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
54
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
8. SMED
8.1. La ligne DSE
La ligne DSE est une ligne de fabrication de silencieux à petite cadence (~200 pièces
par heure). Afin de mieux comprendre le fonctionnement de la ligne et son processus de
fabrication, voici un schéma qui reprend le processus de fabrication d’un silencieux :
Le flanc entre dans l’agrafeuse où il est enroulé autour d’un mandrin puis agrafé par
le chariot d’agrafage. On obtient ainsi une enveloppe. Elle se dirige ensuite vers la bordeuse.
En parallèles, les tubes et les coupelles sont assemblés sur les emmancheuses. On
obtient un faisceau. Il est ensuite dirigé vers la bordeuse.
L’ensemble arrive enfin au tour de sertissage où l’on vient sertir les coupelles
extérieures aux extrémités de l’enveloppe pour former un silencieux. Les faisceaux sont
fabriqués sur des emmancheuses.
55
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
SMED : Single Minute Exchange of Die, est une méthode permettant de réduire les
temps de changement d’outils, de matière ou de séries par la préparation du changement de
référence à l’avance, la synchronisation et la simplification des tâches.
Les temps de changement de série sont le temps qui s'écoule entre la dernière pièce
bonne de la série que l'on arrête et la première pièce bonne de la série que l'on démarre à la
bonne cadence.
56
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
La réduction des temps de changement de série permet non pas comme on pourrait
le croire produire plus, mais bien de changer plus souvent de série et ainsi diminuer les
tailles de lots.
Pendant la 1ère semaine de mon stage, j’ai été affecté comme opérateur à la ligne
DSE. J’ai donc pu découvrir le fonctionnement de celle ci et observer les changements de
série et d’y participer. Ensuite pendant toute la période de mon stage, j’ai demandé aux
opérateurs de chronométrer leur temps de changement d’outil. Le but était de dresser un
état des lieux avant le chantier SMED.
Changement Mise en
de section opération
mini 20 min 8 min
Moyenne 28 min 15 min
Maxi 50 min 30 min
57
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Ensuite, j’ai réalisé un film sur un changement de la série la plus fréquente qui servira
de support pour la première étape du chantier.
Enfin nous avons choisi les participants pour le chantier SMED avec les superviseurs
du secteur. Nous avons réuni :
• Les GAP leader de chaque équipe car ce sont eux qui connaissent le mieux la
ligne.
• Un superviseur du secteur.
• Moi-même
• opérations internes : ce sont celles qui ne peuvent être faites que machine à
l'arrêt.
A l’issu de cette première étape, nous avons dressé une check liste de préparation
pour les opérations externes :
58
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Cette check-list doit prendre en compte toutes les opérations qui peuvent être
réalisées par le GAP leader alors que l'équipement fonctionne encore de manière à déjà
réduire le temps de changement. (Annexe 19 : Chek list changement de référence).
L’étape suivante du chantier a été de définir un nouveau mode opératoire pour les
temps de changements de série (Annexe 20 : mode opératoire). Pour cela reprendre la liste
des opérations internes établie précédemment et les organiser en fonction des points
suivants :
Tout le personnel travaillant sur la ligne DSE n’a pas participé directement au chantier
SMED. J’ai donc du :
59
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
En ce qui concerne le plan d’action, j’ai mis en place le plus vite possible les solutions
immédiatement applicable par les opérateurs. Ensuite, j’ai lancé sur les actions nécessitant
des investissements (ou délais) et l'approbation de la hiérarchie.
8.3.3. Optimisation
J’ai donc suivi tout les changements de série depuis le chantier pour mettre en place
la nouvelle organisation. De cette façon j’ai pu recueillir les impressions des opérateurs,
déceler tous les points bloquants et trouver des améliorations sur :
J’ai donc décidé de Mettre en place panoplie de cales sur le grillage à l'intérieur de
la machine.
60
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
ch an g em en t d 'o u til D S E
25
19,83 agraphage
20 18,28
15,76
Temps (min)
agraphage(avec
15
12,01 vis s eus e)
em m anc hem ent
10
s ertis s age
5
0
Poste s
61
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Au niveau du plan d’action, j’ai réalisées 70% des actions, 15% des actions ont été
déclarées comme non applicable. Enfin il y a actuellement 3 actions en cours :
Toutes les propositions ne peuvent pas être mises en place, ceci dépendant de
critères tels la durée de vie du moule, la rentabilité de l'investissement...
Gain/jour en
heures Prix d’une heure
Nb de jours
62
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
C. Conclusion
I. Synthèse des résultats sur le travail
Mon stage a permis de progresser l’entreprise au niveau de sécurité, qualité, coût,
délai, productivité et environnement. Par contre, j’ai réussi à impliquer le personnel dans la
démarche d’amélioration continue. L’implication du personnel, la base la plus importante
pour une réussite de la démarche d’amélioration continue, nous permet d’atteindre nos
objectifs de performance. L’esprit Kaizen-esprit d’amélioration est déployé dans toute
l’usine.
Je n’ai rencontré aucune difficulté durant le stage. Mes connaissances acquises avant
le stage, l’aide de mon tuteur industriel et une collaboration avec des opérateurs ont permis
de mener à bien les projets de mon stage. En effet, j’ai réalisé les missions fixées pour mon
stage seulement en quatre mois. Dans deux mois derniers, mon tuteur industriel m’a
proposé un nouveau projet qui concerne le transfert et l’implantation des nouvelles
machines venant d’Allemagne qui arrivent à l’usine. Donc, je m’occupai l’implantation de ces
machines. Ce projet est beaucoup intéressant et me permettrais d’acquérir une nouvelle
expérience au niveau d’organisation et d’implantation des machines. Donc, j’ai accepté ce
projet et la proposition de prolongation du mon stage jusqu’à 12 Février.
II. Observations
Ce stage m’a permis de travailler en tant qu’ingénieur et d’acquérir une première
expérience de travailler sur le terrain au milieu industriel. En plus, il m’a permis d’acquérir
des compétences à la fois techniques et managériales.
63
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
64
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
Bibliographie
Livres
• www.faurecia.fr
Documents
65
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
ANNEXES
66
Rapport TN10- Mohamed SELLAMI
67