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Spécialité Mécatronique
Mots clés : PGI (Progiciel de gestion Intégré) ; GPAO (gestion de production Assistée par
Ordinateur)
Traduction:
A 110 employees industry, designs more than 290 new products every year, for a
production of small and medium-size series (10 to 1 000 products). In 1999, the managers
have decided to set up an ERP (Enterprise Resource Planning), software program allowing
making work every department in synergy. The installation was successful for the
Commercial department, but a failure in the Manufacturing department. 13 years after,
the firm has decided to set up again the Computer Aided Management and Manufacturing
(CAMM) software program missing. The goals of this internship have been to study the
reasons of the first failure, understand the needs and expectations of everyone, and lastly
set up the CAMM and every necessary improvement.
Je voudrais tout d’abord remercier M. Philippe GAUD qui m’a proposé ce stage au sein de son
entreprise, ainsi que M. Renaud SEILLER qui m’a conseillé et encadré tout au long de mon séjour.
De plus, je tiens à remercier l’ensemble du personnel pour sa patience et son aide dans le
déroulement de ce projet.
A. Description Générale
1) Statut
Le Présentoir SEILLER est une Société Anonyme à directoire et conseil de surveillance.
Le capital de la société est découpé en actions, toutes détenues par la famille de M. Pierre Seiller,
créateur de l’entreprise.
2) Historique
1955 : Pierre SEILLER crée une fabrique de ressorts métalliques « SEILLER ET FILS » à Lagnieu (01).
1969 : La société Présentoir Seiller est créée, société de conception et réalisation de présentoirs
et mobilier commercial.
Une deuxième société est créée au sein de l’usine de Lagnieu : LE PRESENTOIR SEILLER.
2006 : Réaménagement et extension du site pour porter la superficie de l'usine à 24000 m2.
3) Environnement géographique
(cf. Figure 1: Emplacement du Présentoir SEILLER)
L’entreprise est basée à Tenay, village situé dans une vallée encaissée du département de l’Ain.
Le relief du secteur limite l’implantation d’autres entreprises, et fait du Présentoir SEILLER la plus
grosse entreprise de la vallée.
Elle est située à 30 minutes de Lyon et 2h30 de Paris par TGV, ainsi qu’à 30 minutes de l’autoroute
Lyon-Genève.
Le Présentoir SEILLER fabrique toute sorte de présentoirs publicitaires, présents dans tous les
secteurs :
- Alimentation : Ducros, Vahiné,…
- Cosmétique: Peggy Sage, Objectif Coiffure, Loréal,...
- Presse : Lidéa
- Véhicules : Honda, Ford, Yamaha,…
- Lunettes : Optic 2000, Bollé, Vuarnet, Dragon, Quechua …
- Outillage : Diager, Metland, PSP, …
- Gadgets : Roda, Dani,…
-…
L’entreprise a des clients dans toute la France (principalement Ducros et Peggy Sage), mais aussi
partout dans le monde, pour des groupes tels que Von Zipper, Electric, Quiksilver,…
1) Aspect administratif
(cf. Annexe A: Organigramme de l’entreprise)
Le présentoir SEILLER étant une entreprise familiale, la structure de l’entreprise est de forme
fonctionnelle, avec quatre directeurs : les membres de la famille Seiller (Mme Frédérique, Mrs
Laurent et Renaud Seiller) dirigent respectivement la partie administrative, commerciale et
logistique. Se rajoute à cela un quatrième directeur (Mr Philippe Gaud) chargé de diriger le pôle
Bureau d’étude/productique.
Le personnel des bureaux travaille du lundi au vendredi midi de 8h a 12h et de 12h45 à 16h30.
Les ouvriers travaillent de 7h30 à 12h00 et 12h45 à 17h00, une semaine du lundi au jeudi, et la
semaine suivante du mardi au vendredi.
Cette partie productique est dirigée par trois chefs d’ateliers, gérant chacun une partie de la
conception (Tôlerie, Soudure/Conditionnement, Sérigraphie/Découpe plastique).
Deux chauffeurs se chargent de réaliser des approvisionnements et des livraisons dans la région
Rhône Alpes. Pour les autres livraisons, l’entreprise ou le client fait appel à des transporteurs
extérieurs.
S’ajoute à cela les achats auprès d’entreprises extérieures de toutes les matières nécessaires à la
conception de présentoirs : tôles, fils, tubes, cartons pour le conditionnement, poudre époxy pour
la peinture, plaques de plastiques, et palettes de transport, qui représentent près de 30% du
chiffre d’affaires.
a. Prototypage
(cf. Annexe B - Diagramme de la procédure de création d’un prototype)
Chaque présentoir créé est différent des précédents, et le chef du bureau d’étude a pour premier
objectif de réaliser sur le papier une ébauche de ce que sera le présentoir en fonction du cahier
des charges donné par le client.
Cette première idée sera dessinée sur ordinateur par le designer, un devis sera effectué par
l’assistant au chef de projet et envoyé au client pour qu’il puisse faire part de toutes les
remarques nécessaires.
Une fois le dessin et le devis approuvé par le client, il faut passer à la conception du prototype :
- Les différents éléments de tôlerie seront dessinés par un technicien sur ordinateur, puis
envoyés sur la découpe LASER. De là, l’opérateur du LASER lance le programme lui
permettant d’obtenir les pièces.
- Les différentes pièces en fil seront programmées sur des robots de cambrage de fil
MACSOFT par l’opérateur s’occupant de ces machines.
Le reste du travail se fera dans l’atelier de prototypage. Cet atelier est composé de toutes les
machines existantes dans l’usine (plieuse, cisailles, soudeuses,…) afin de travailler dans les mêmes
conditions que pour le travail en grande série. C’est ici que sera monté le prototype final, expédié
au client, avec son prix définitif.
Si le client accepte, il passe ensuite une commande qui sera réalisée dans l’usine.
Pour cela, une réunion est organisée avant la réalisation du dossier. Cette réunion regroupe le
responsable du dossier et les trois chefs d’ateliers, pour étudier les possibilités d’améliorations du
procédé de la fabrication en série.
A la suite de cette réunion est créé le dossier de fabrication comprenant le descriptif de toutes les
opérations à effectuer sur chaque poste pour fabriquer le présentoir. Chaque dossier est
référencé par un code G, correspondant au numéro de la gamme : ex : G5685,…
Une fois le dossier créé, il est imprimé et distribué aux trois chefs d’ateliers, pour que chaque
poste de travail puisse avoir un accès et une explication détaillée du travail qu’il a à effectuer.
Atelier de tôlerie
Découpe
L’atelier est composé d’une cisaille mécanique, deux centres de découpe LASER et d’une
poinçonneuse. La cisaille est une machine permettant la découpe de formes simples (rectangles,
…) et ne sont donc plus adaptées au travail des présentoirs actuels. Elles ont donc été détrônées il
y a quelques années par des machines à découpe LASER et une poinçonneuse. Les programmes
sont créés en bureau d’étude, et envoyés sur le réseau pour être téléchargés sur ces machines. La
cisaille est néanmoins toujours utilisée pour les débits simples.
Pliage
Le pliage consiste à former des tôles selon des angles précis compris entre 180° et 30°. Pour ces
opérations, un régleur prépare la machine avec les outils les mieux adaptés à l’opération ainsi que
les cotes imposées.
Traitement du fil
L’atelier est équipé de deux machines MACSOFT permettant de travailler des fils d’un diamètre
allant jusqu’à 8 mm.
Ces machines permettent une mise en forme complète du fil (plis, cercles, angles,…), qui seront
ensuite prêts à être soudés ou traités à la peinture.
Traitements du tube
Les tubes sont utilisés pour créer des structures résistantes, en fonction du design désiré. Ils sont
disponibles en section circulaire, carrée, rectangulaire, ou oblongue.
Il existe tout un ensemble de machines permettant de travailler ces tubes : découpage, cambrage,
fabrication de coudes américains, réduction de section,…
Atelier de soudure
Les tôles, les fils et les tubes arrivent ensuite à l’atelier de soudure pour y être assemblés.
L’atelier est équipé pour la soudure à l’arc (soudure par fusion d’un métal extérieur protégé de
l’oxydation par projection d’un gaz inerte), et pour la soudure à induction (coller deux pièces en
faisant fondre certains points grâce à deux électrodes situées de part et d’autre du point à
souder).
Chaine de peinture
Une fois les sous ensembles créés et soudés, il est nécessaire de les faire passer en chaine de
peinture pour leur donner leur apparence finale.
Pour cela, des opérateurs accrochent sur le rail d’un covoyeur les pièces qui seront lavées,
recouvertes de poudre époxy themostatique (peinture en poudre qui s’accroche au métal), puis
cuites à 180° pendant 20 minutes et refroidies à l’air. Une fois les pièces prêtes, elle seront
décrochées et stockées en attente de montage.
Certaines pièces en tôle nécessitent une sérigraphie particulière. C’est dans cet atelier que les
dessins seront effectués sur les tôles, conformément aux modèles créés dans l’atelier principal.
Les pièces plastiques sérigraphiées, quant à elles, seront directement imprimées dans l’atelier
principal à l’aide d’une imprimante numérique accueillant des formats de plaque jusqu’à
2000*1000mm, puis seront découpés à l’atelier de découpe plastique.
Conditionnement
C’est la dernière étape, où seront assemblés tous les éléments constitutifs des présentoirs.
Chaque assemblage peut prendre entre 5 et 180 minutes suivant la complexité du présentoir.
Une fois assemblés, les présentoirs sont emballés, stockés et expédiés selon la demande du client.
A. Situation
Le PRESENTOIR SEILLER dispose de plus de 7000 références, pour une production de petite à
moyenne série (de 10 à 10000 unités environ), avec 290 nouveaux produits par an.
Afin d’améliorer la qualité de ses services, l’entreprise a envisagé en 1999 d’installer un Progiciel
de Gestion Intégré, afin de relier sous un logiciel unique tous ses secteurs :
- Service commercial pour la gestion des commandes,
- Service achat pour la gestion des stocks,
- Gestion de production pour le planning des lancements de fabrication,
- Suivi de production,
- Gestion des expéditions.
Fin 2000, le logiciel SILVER a été implanté avec succès dans l’entreprise pour le service
commercial et le service expédition. Le service achat n’utilise que partiellement le logiciel (gestion
des stocks de quelques références récurrentes: visseries, etc.).
Le module de Gestion et de Suivi de la Production a rapidement été évincé au profit d’une gestion
sous EXCEL pour deux raisons : la complexité des démarches, liée au paramétrage du logiciel, et le
départ du responsable du projet.
Comprenant la nécessité pour une entreprise de rester compétitive et efficace face à la
concurrence, tout en améliorant la satisfaction du client, le Présentoir Seiller a décidé de
réévaluer la possibilité de mise en place du module de gestion de Production Assisté Par
Ordinateur.
La durée du stage a été prévue du lundi 30 janvier au vendredi 15 juin. Le projet s’est découpé en
trois grandes parties :
A. Analyse de l’existant
1) Fonctionnement de l’entreprise
Afin d’organiser l’ensemble de l’usine, deux réunions se déroulent les lundis afin de donner les
objectifs de la semaine :
- Réunion des prototypes : Bilan des études et des prototypes réalisés durant la semaine
passée, élaboration du planning pour la semaine à venir.
- Réunion de production : En se basant sur le récapitulatif des commandes et des charges
de travail de chaque atelier, définition du planning pour les cinq semaines à venir.
Comme l’entreprise ne dispose pas d’un moyen efficace de suivi de la production, elle
définit son planning de production en se basant sur la date de livraison.
A partir de cette date butoir, l’ordre de fabrication est défini 5 semaines plus tôt, avec
comme objectif de production :
Semaine 1 : Atelier Tôlerie, débit de fil et tubes,
Semaine 2 : Atelier Soudure, sérigraphie plastique,
Semaine 3 : Chaine de peinture,
Semaine 4 : Conditionnement,
Semaine 5 : Livraison
Suivant les urgences ou la surcharge de travail, le plan de charge de travail de chaque
atelier est modifié dans la journée par les chefs d’atelier.
La communication entre les ateliers se fait principalement par téléphone pour se mettre
au courant de l’avancement de la fabrication.
Des exemples de ces documents sont disponibles en Annexe D – Documents utilisés au sein de
l’entreprise.
Lancement cartonné
A chaque commande d’un client, le service d’administration des ventes réalise une feuille où sont
précisés les renseignements suivants :
- référence du produit (code Gxxxx),
- quantité de présentoirs commandée,
- délais de livraison et mode d’expédition,
- Numéro de commande et de lancement,
- Adresse du client et de la livraison.
Dossier de fabrication
Une fois qu’il reçoit le lancement cartonné, le bureau des méthodes se lance dans la création du
dossier de fabrication, comprenant:
- Une liste des temps nécessaires par passage dans chaque atelier,
- Une nomenclature, avec liste des sous ensembles, quantité, couleur, et pages où se
situent les dessins de définition,
- Un récapitulatif pour le débit de tôles, avec programmes pour découpe laser ou LVD,
- Un récapitulatif pour le débit de tubes,
- Un récapitulatif pour le débit de fils,
- Un récapitulatif pour la sérigraphie,
- Une liste des fournitures extérieures nécessaires (à chercher au magasin),
- Les dessins de définitions de chacune des pièces, sous ensembles, à la sortie de
chacune des opérations : découpe tôlerie, pliage, soudure, etc.
- Un récapitulatif des éléments servant au conditionnement.
Se rajoute pour l’atelier tôlerie un « Relevé Journalier », où chaque opérateur note sa production
de la journée.
La liste des informations disponibles pour chacun des documents est présenté dans le tableau
figure 5.
L’objectif a été d’étudier le logiciel déjà mis en place, afin de comprendre son fonctionnement, de
noter ses atouts et faiblesses, comprendre les raisons de l’échec survenu lors de sa première
implantation en 1999 et enfin voir si ce logiciel est adapté aux besoins de l’entreprise.
Création de fiche
Produits, fiches Clients
- Gammes :
Une gamme sous SILVER correspond à la liste des opérations à faire pour réaliser un
présentoir. Les informations essentielles sont :
Désignation de la pièce
Section/Sous-section (=atelier/Poste) où se déroule
l’opération,
Quantité de pièces à fabriquer,
Temps d’exécution de l’opération.
- Nomenclature :
Il s’agit de la liste des matières premières et des fournitures utilisées lors de la
fabrication du présentoir. La nomenclature est reliée à la gamme (on indique la liste
des fournitures nécessaires pour chaque opération), et permet de gérer les stocks
automatiquement, étant déduits à chaque validation d’Opération.
Menu Fabrication
- Ordres de Fabrication :
Création des ordres de fabrication,
Edition des documents utiles :
Fiche suiveuse : Fiche récapitulant la liste de toutes les opérations à
effectuer.
Bon de travail : Fiche récapitulant une ou plusieurs opérations. Elle
permet à l’opérateur concerné de remplir les informations sur la
production réalisée : nombre de pièces bonnes /mauvaises, temps
passé, remarques, date.
- Suivi de production :
Remplissage des informations de production (bon de travail).
Visualisation de l’avancement d’une fabrication, de la charge de travail d’un
atelier.
A partir de l’étude du logiciel, il a fallu résumer la procédure, les besoins et les liens apparaissant
entre les différents services tout au long de la gestion et du suivi de production. On peut suivre
ci-dessous les étapes du processus, en lien avec l’ANNEXE E - Procédure sous SILVER du suivi de
production.
La mise en place de la GPAO se situe entre les étapes 5 et 11. Toutes les parties en gras sont à
développer pour assurer le bon déroulement de la production et de son suivi via SILVER, et sont le
principal objectif du stage.
3. Création d’une fiche d’un produit fabriqué correspondant à un code G (Service commercial)
Création de : fiche produit.
Besoin de : fiche client, numéro de devis, code client, type de présentoir créé,
code G de la gamme.
1) les dossiers de fabrication, sous leurs formes actuelles, ne sont pas du tout adaptés à la
saisie des informations sur SILVER. Il manque les temps nécessaires à effectuer chaque
opération, une désignation unique de chaque pièce, et toutes les étapes de fabrication du
présentoir (notamment un récapitulatif des opérations dans l’ atelier soudure). Une
modification de la mise en page du dossier de fabrication devait s’imposer, avec
cependant deux impératifs : garder les informations essentielles existantes, et que les
informations rajoutées soient utiles dans les ateliers, même sans l’utilisation de SILVER.
2) SILVER possède un gabarit des fiches suiveuses et des bons de travaux qui n’est pas du
tout adapté aux besoins des ateliers ( cf. figures 10 et 11). Outre le fait que ces deux
documents sont illisibles dans le cas d’une utilisation en atelier, il manque beaucoup
d’informations essentielles et d’autres inutiles apparaissent. On peut faire le lien entre
l’existant en atelier et le modèle SILVER via le tableau ci-dessous :
L’objectif a été de cibler ces besoins afin de voir pourquoi ils sont mis en place, qui doit le faire,
comment, et combien de temps cela prend.
Pourquoi ?
Ce besoin est revenu à plusieurs reprises lors de mes premiers contacts avec les chefs d’ateliers.
Pour le moment, quand le dossier de fabrication est créé, il est imprimé et photocopié à plusieurs
reprises :
- Un exemplaire des fournitures et débit de tôle, de fils et de tube pour le service achat.
- Un dossier complet pour les chefs des ateliers tôlerie, soudure, sérigraphie,
conditionnement, chaine de peinture.
- Un dossier complet pour le directeur de production chargé de remplir les plans de
charge de travail.
- Un exemplaire pour les archives, conservé au bureau de méthodes.
Soit plus de 7 exemplaires éparpillés dans toute l’usine.
Les bénéfices que l’entreprise peut tirer d’une consultation des dossiers de fabrication sur le
serveur sont multiples :
- Chaque chef d’atelier peut consulter le dossier de fabrication sur son ordinateur sans
rechercher les feuilles utilisées par les opérateurs dispersés dans l’atelier.
- Souvent, des modifications sont apportées par les chefs d’atelier ou les clients, et lors
d’une nouvelle commande, quelques mois plus tard, les chefs d’ateliers pourront
automatiquement vérifier s’ils possèdent bien la dernière version du dossier ayant subi
les modifications.
- En cas de perte du dossier, possibilité de les imprimer directement sans avoir à se
déplacer jusqu’au bureau des méthodes pour sortir le dossier archivé et le photocopier.
- Pour l’atelier sérigraphie, possibilité de reprendre directement les plans sur le fichier
PDF pour créer ses impressions numériques, sans passer par le bureau des méthodes.
- Consultation directe des dossiers de fabrication par le service commercial, devant
souvent répondre aux questions des clients, qui pourra fournir des plans ou des visuels
facilement.
- A terme, économiser du papier en évitant les impressions inutiles.
Combien de temps ? 15 secondes par page, plus 3 minutes pour fusionner tous les fichiers.
Pourquoi ?
Les Bons à tirer sont les visuels imprimés ou sérigraphiés sur les présentoirs. Cet enregistrement
au format PDF permet, outre le fait de les sauvegarder, de faciliter les rapports entre l’atelier de
sérigraphie et le service commercial (validation des Bons à Tirer par le client), ainsi que d’être
présents à titre consultatif pour l’ensemble des ateliers (notamment atelier conditionnement).
Pourquoi ?
Pour mieux s’adapter à SILVER (inscription des Gammes + nomenclature).
Améliorer la visibilité des informations, et améliorer le temps d’adaptation du nouveau personnel
(les dossiers de fabrication sont difficiles à comprendre pour un non initié).
Améliorer la transparence des informations (notamment rajout du temps de chaque opération)
pour avoir des retours plus efficace depuis les ateliers au bureau des méthodes.
Prendre en compte l’atelier soudure, qui n’a actuellement aucune feuille récapitulant ce qui doit
être fait.
Qui ? Bureau des méthodes, ainsi que le responsable des devis pour inscrire les
temps théoriques de chaque opération, basés sur le devis.
Comment ? Utiliser une nouvelle mise en page (sera développée partie III.C.2), avec
notamment :
- rajout pour chaque pièce d’une référence et d’un code de sous
ensemble.
- Inscription des temps théorique de chaque opération, au lieu d’une
croix.
- Préciser d’où vient la pièce et où elle va.
- Rajout d’une page pour l’atelier soudure récapitulant les différents
sous ensemble à souder, ainsi que les temps nécessaires.
- Sur chaque plan, rajouter la référence du sous ensemble de chaque
pièce
Suivi de production
Besoins en matériel
Mise à jour de SILVER dans les ateliers (prévue avec le remplacement des postes
informatiques dans les ateliers fin juin).
Création de documents spécifiques sous SILVER (Bon de travail, fiche suiveuse) : environ
3000 euros, délai de 4 semaines.
De plus, il fallait en profiter pour rendre les informations plus lisibles et rajouter les informations
manquantes au dossier existant.
- Date d’impression du dossier, pour qu’en cas de modification d’une ou plusieurs page,
on sache quelle est la bonne version
- Sur la page de soudure, rajout d’une casepermettant d’inscrire la référence des
gabarits utilisés.
Nomenclature de sous-ensembles
Nomenclature générale
La lecture de cette page seule permet de comprendre de quoi est composé le présentoir
Ajout de :
- Désignation complète
- Regroupement fil
automatique / fil manuel
/ débit de tubes
- Direction de la pièce
- Temps en secondes de
l’opération
Au sein des ateliers, la fiche suiveuse aura pour but d’assurer le suivi de la production : chaque
opérateur viendra saisir la production qu’il a effectuée quand celle-ci sera terminée.
Le bon de travail, lui, sera distribué en double : le premier suivra la pièce ou le sous ensemble
fabriqué dans les stocks d’en cours, et le deuxième sera rendu au chef d’atelier pour asurer le
suivi de production.
Voici ci-dessous le nouveau modèle de fiche suiveuse et de bon de travail validé par les chefs
d’atelier :
Dans un premier temps, il faudra se concentrer sur les modifications à apporter à la procédure si
des cas particuliers se présentent et s’assurer que la personne chargée de la saisie arrive à devenir
autonome rapidement.
Parallèlement à cela, il faudra faire développer le nouveau bon de travail et la nouvelle fiche
suiveuse par les employés de SILVERPROD pour fin septembre.
Début octobre, des premiers essais de lancements devront être effectués pour montrer et
discuter avec les chefs d’ateliers des documents qui seront utilisés (bon de travail et fiche
suiveuse). Suivant les retours, des modifications dans la procédure de saisie des gammes devront
être envisagées.
Durant le mois de juillet, le bureau des méthodes devra mettre ces quelques dossiers de
fabrication (moins de 10) restant à la nouvelle mise en page pour qu’ils puissent être implantés
dans SILVER.
7. Suite du projet
A partir de novembre/ décembre, une fois que tout le personnel se sera habitué à l’utilisation de
la GPAO sous SILVER, le service achat pourra envisager de gérer ses stocks en faisant le lien entre
la liste des fournitures (matériel électrique, visserie, etc.) d’un dossier et les gammes rentrées
sous SILVER. Grâce à cela, les stocks seront automatiquement déduis au fur et à mesure de la
validation des opérations nécessitant ces fournitures, et n’auront plus à être gérés manuellement
à la sortie du magasin.
L’installation d’un logiciel de Gestion de Production au sein de cette entreprise s’est révélée
complexe dans sa mise en place, notamment sur deux points :
- Il s’agit de remplacer un système existant qui arrive à ses limites, mis en place depuis
dix ans et auquel tout le monde s’est accommodé. Le système aurait été plus simple à
installer dans une nouvelle entreprise car il faut beaucoup de temps pour réussir à
changer les habitudes acquises.
- L’entreprise dispose d’énormément de références (plus de 7000 actuellement), avec
une production de petites quantités. L’objectif a été de réduire au maximum le temps
de saisie sur la GPAO pour ne pas pénaliser le personnel vis-à-vis de la quantité de
nouveaux dossiers à traiter, de l’ordre de 290 par an.
Le projet est lancé, avec les premiers changements début mai, et même si le développement de la
GPAO se fait sur une longue échéance, il permettra à tout le monde de s’adapter au fur et à
mesure des modifications, et ainsi avoir une transition la plus sereine possible.
Au final, ce séjour aura été enrichissant car il m’aura permis de mieux me rendre compte des
contraintes et de l’inertie de l’entreprise, ainsi qu’en tant que chef de projet du temps nécessaire
pour changer les habitudes d’un groupe.
De plus, le poste particulier que j’occupais durant mon stage m’a permis d’avoir une vision globale
au sein de l’entreprise, me montrant les enjeux et les problèmes de chaque poste, et la nécessité
de savoir rester à l’écoute et tolérant envers l’ensemble de nos collègues.