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- SOMMAIRE -

1. Introduction ........................................................................................ P.3

2. Astuce 1 : Débuter petit pour aller loin .............................................. P.4

3. Astuce 2 : Organiser son potager ....................................................... P.5

4. Astuce 3 : Etablir un plan................................................................... P.6

5. Astuce 4 : Couvrir correctement son sol ............................................ P.7

6. Astuce 5 : Optimiser ses arrosages .................................................... P.8

7. Astuce 6 : Prendre soin de son sol ..................................................... P.9

8. Astuce 7 : Délaisser les entretiens superflus ...................................... P.10

9. Astuce 8 : Soigner ses allées .............................................................. P.11

10. Astuce 9 : Acheter des plants ............................................................. P.12

11. Astuce 10 : Un pas après l’autre ........................................................ P.13

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Je te remercie de nouveau pour ta confiance, c’est pour moi un véritable plaisir de partager avec toi
mon expérience .

Nous avons tous en tête, l’image de nos grands-parents qui passait la plupart de leur temps au
potager. Et il est vrai qu’entre le travail du sol, l’entretien, le désherbage, l’arrosage, la récolte… les
heures passées au potager peuvent vite s’accumuler.
Hors de nos jours, le temps nous est de plus en plus compté. Il nous faut composer quotidiennement
avec le travail, l’école, la vie de famille et bien plus encore…

Trouver le temps d’entretenir un potager s’avère un véritable défi au quotidien.

La bonne nouvelle dans cette histoire, c’est que pour le commun des mortels, nous disposons tous
de 24h dans une journée avec certaines petites astuces et une bonne organisation tout devient
réalisable. Je t’en dis plus tout au long de cet e-book.

Aujourd’hui, tu aimerais certainement avoir un potager rien qu’à toi, histoire de prendre soin de toi,
de ton alimentation, de ta famille… sauf que tu manques de temps à consacrer à cet espace de
verdure qui pourtant peut t’apporter gros autant sur le plan physique que psychique.
Ce livret est là pour ça ; pour que tu puisses enfin posséder ton potager sans y passer des heures.
Car moi aussi, j’ai passé des nombreuses années à courir après le temps pour avoir un potager digne
de ce nom…
Sauf qu’allier le travail, les enfants, les tâches domestiques, les courses… Une vie à 100 à l’heure
où on arrive même à oublier l’essentiel « nous » et « notre famille ». Ajoutée à cela, la gestion d’un
potager, qui, lui, souffrait cruellement et pour en finir mes récoltes étaient anecdotiques.
Après des années d’expérience, d’échecs et de réussites, Je te partage avec plaisir mes petites
astuces pour allier vie de famille, vie professionnelle et vie sociale avec le potager.

Reconnecte-toi à la Terre, c’est se reconnecter


à l’essentiel

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Quand on a une parcelle potagère, on a très souvent tendance à vouloir rentabiliser le
moindre mètre carré, comme si, les récoltes devaient indemniser notre précieux temps passé
au potager

C’est une grande erreur que de vouloir en faire trop.

En effet, il est beaucoup plus simple d’avoir le contrôle sur une petite parcelle, sur un
petit nombre de plants.

Les travaux, les entretiens à mettre en place sont bien plus gérables et les erreurs qui sont
commises (parce que même après des années d’expérience, on continue à en faire) vont être minimes
et sans trop de conséquences sur le potager.

Démarrer sur une petite surface (de 10 à 50 m²) permet de s’habituer au maniement des
outils, de prendre conscience du temps à y consacrer (Plantation, désherbage, paillage, arrosage,
tuteurage, récoltes…) et de garder une dynamique positive

Je te conseille de te faire la main sur une année entière et par la suite d’envisager un éventuel
agrandissement du potager si tu le souhaites.

Ici, le but n’est pas d’atteindre à tout prix l’autonomie alimentaire, mais bel et bien de
trouver un équilibre et de prendre plaisir à s’occuper d’une parcelle potagère.

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Après, avoir défini la taille de ton potager, il va falloir l’organiser, si tu ne veux pas perdre
ton temps entre les aller et venu, pense cet espace de façon à ce qu’elle soit la plus
ergonomique possible.
Prenons comme exemple : le compost, on va avoir tendance à le mettre le plus loin possible
de l’habitation, de peur des mauvaises odeurs, de l’invasion d’insectes ou encore de
rongeurs… Ce que je peux comprendre après tout
Or en réfléchissant bien, nous prenons nos repas plusieurs fois par jour, et les allers et venu
au compost peuvent s’avérer nombreux dans une seule journée. Sans parler des va-et-vient
entre le compost et les différentes parcelles du potager et ceux dans le but de fertiliser les
sols.
Le temps perdu dans les déplacements peut vite devenir problématique surtout quand on
cherche à gérer son temps de façon optimale.
Après réflexion, il sera bien plus judicieux de placer le bac à compost à un endroit assez
stratégique, pas trop loin du potager mais assez proche de l’habitation.
Ceci dit en passant, si le compost est bien mené, il ne dégage pas d’odeur et n’attire pas
non plus pour les rongeurs. (Je te laisse lire mon article à ce sujet : le compost de A à Z)

Il en est de même pour l’arrivée d’eau. S’il se situe à l’autre bout du potager, les va et vient
vont être important afin de pouvoir ouvrir et fermer la vanne d’eau.
Selon moi, le plus judicieux sera d’installer une arrivée d’eau à l’entrée du potager.

J’ai imaginé un plan du potager pour te donner une idée

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Il est vrai que concevoir en amont, le plan de son potager peut dans un premier temps,
sembler futile et ennuyeux.

Sauf qu’en ayant un regard sur du moyen terme, le fait de planifier et de réfléchir à
l’emplacement de chaque plant, va par la suite te faire gagner un temps considérable.

Dans mes premières années, alors que le terrain était nouveau pour moi, je me suis attelé de
faire un potager sans même réfléchir à l’emplacement de chaque plantation et à leurs besoins
spécifiques. A vrai dire, je ne savais même pas quel type de légumes j’allais y planter.

La première saison au potager s’écoula, je me rendis vite compte que certains de mes plants
n’avaient pas du tout leur place, soit ils étaient devenu trop gros, soit ils manquaient
cruellement de soleil, soit l’exposition au vent était trop forte...

Cette erreur m’a fait perdre beaucoup de temps et d’énergie, au niveau de l’arrosage
notamment mais pas que… J’ai eu une grosse perte de production, des plants affaiblis voire
malades, enfin bref ce n’était pas une année au top.

Pour éviter que tu perdes du temps sur ce point. Prévois d’établir un plan qui te permettra
de t’organiser et de répartir les cultures suivant leurs besoins, leur taille adulte et en
tenant compte aussi des caractéristiques de ton potager (la nature du sol, l’exposition, les jeux
d’ombres…)

Prévois par la même occasion, les différentes associations de légumes ou bien fleurs/légumes
que tu pourras mettre en place ultérieurement.

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Le désherbage, le fléau de tout jardinier en plus d’être tout simplement pénible et
ennuyeux, cela prend énormément de temps. Alors voyons voir comment peut-on se délester
de cette tâche ingrate.

La première chose à faire est de couvrir son sol, autrement dit de ne pas le laisser nu.

En mettant en place ce principe tout simple dans votre potager, tu vas pouvoir gagner un
temps fou.

En période hivernale, bâches pendant plusieurs semaines tes futures parcelles et laisse mourir
les mauvaises herbes, une fois celles-ci disparues, intègres au sol les amendements
nécessaires aux futures plantations (fumier, compost, engrais organique..).

Par la suite, tu vas pouvoir mettre une bonne couche (environ 15 centimètres) de paillages,
c'est-à-dire : foin, paillage, feuilles mortes, broyat de
végétaux… à même le sol.

Cette action va avoir de multiples avantages.

Tout d’abord, elle limite les adventices (mauvaises herbes)


en limitant la germination des graines qui ont besoin de
lumière pour germer.

Mais quoi qu’il en soit, ce temps que tu auras pris pour


pailler ton potager sera amplement rentabilisé en temps de
désherbage.

De plus, le paillage espace la fréquence des arrosages, mais ça je t’en parle dans la
prochaine astuce.

Un autre avantage du paillage, c’est la protection du sol car il évite le lessivage et l’érosion.

Alors, pourquoi s’en passer ?


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L’arrosage est indispensable pour le bon développement des plants.

Si le paillage permet de réduire la fréquence des arrosages, il n’en reste pas moins essentiel.

Afin de pouvoir, optimiser ses arrosages et de gagner du temps, car il faut en prendre
conscience l’arrosage est l’une des tâches qui demandent beaucoup de temps au jardinier et
qui ne peut pas être délaissée.

Il existe quelques astuces pour arroser ses plantations correctement sans trop y laisser de
temps.
Le fait d’arroser abondamment tes plants tous les trois, quatre jours sur un sol paillé.

En effet, cela protège le sol de l’évaporation et donc diminue au moins par deux les apports
nécessaires

Pour la période estivale, le moment de la journée idéal pour l’arrosage est le soir car les nuits
vont permettre à l’eau de pénétrer assez profondément dans le sol sans avoir une trop grosse
déperdition d’eau due à l’évaporation.
En ce qui concerne l’automne et le printemps, il va être préférable d’arroser plutôt le matin.
Cela évite l’apparition de maladies, car l’humidité et la fraîcheur de la nuit sont des
conditions idéales pour le développement de certaines maladies.
Aujourd’hui, on trouve des systèmes variés pour automatiser
l’arrosage, ce qui permet au jardinier de réaliser d’autres
travaux durant ce temps.

Idéalement, l’arrosage se fait en douceur et au pied du plant.


On laisse tomber les jets trop forts, cela va avoir tendance à
compacter ton sol et l’eau va ruisseler, elle aura donc du
mal à pénétrer correctement dans le sol.

L’eau, c’est la vie

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Notre sol est vivant, il a besoin d’air, d’eau, de nourriture, il est un abri pour certaines
espèces, un support pour d’autres, et bien plus…

Il abrite notamment des organismes qui ont réalisent de nombreuses missions comme le
recyclage de la matière organique.

Ces petits organismes ont pour mission notamment de décomposer la matière organique
présente en surface et de l’intégrer au sol plus ou moins en profondeur afin de rendre cette
matière organique biodisponible pour nos plantations. De ce fait, ils permettent une
excellente aération du sol et créer une fertilité hors norme.

Et c’est tout l’intérêt de prendre soin de son sol, car pour quelqu’un qui veut s’acquitter des
tâches ingrates et énergivores en temps, le travail du sol arrive dans les premiers rangs.

Or, ces petits organismes vont faire le plus gros du travail à notre place.

Comment procède-t-on ?

Chaque fois que tu travailles ton sol de façon


intensive. Tu mets grandement en péril cette
biodiversité du sol mais aussi sa qualité et sa
porosité.

Cependant, selon le type de sol que tu possèdes, il va être nécessaire de le travailler mais
en douceur et sur une faible épaisseur (15 premiers centimètres sont suffisants)

Pour ce faire, la grelinette est un outil intéressant, elle respecte un maximum la biodiversité
mais aussi la qualité de ton sol.

Laisse la nature travailler pour toi.

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La réussite d’un potager passe également par un entretien régulier.

Sauf que certains entretiens peuvent vite devenir extrêmement gourmands en temps et
finalement très peu bénéfiques pour le potager.

Je vais commencer par le désherbage, très fréquemment les herbes sauvages sont perçues
comme des concurrentes directes face à nos plantations que ce soit au niveau de l’eau, du sol,
du soleil…

Effectivement, elles sont très bien acclimatées autant au niveau environnemental qu’au type
de sol. Un jeune semis en pleine croissance aura donc plus de difficulté à se frayer un chemin
parmi ces herbes. Cependant, une fois sa croissance bien entamée… La plante n’aura plus
rien à craindre de ses colocataires.

Afin d’éviter que ton potager ne devienne une véritable nurserie pour les herbes spontanées,
mon conseil serait de garder constamment un paillage assez épais, comme je t’en parlais
dans les pages du dessus. Cela évitera pour la plupart des mauvaises herbes de rentrer en
germinations à cause du manque de luminosité. Il va tout de même rester des herbes plus
coriaces qui vont se développer à partir de rhizomes comme le liseron ou de bulbilles telles
que l’oxalis, qui arriveront tôt ou tard à repercer le paillis. Leur nombre sera bien moins
important. Un véritable gain de temps.

Un autre entretien me paraît superflu, c’est la taille


des pieds de tomates. Si j’en crois la plupart des
jardiniers, il est indispensable de tailler ses pieds de
tomates afin d’accroitre leur production et leur vivacité.

Après, plusieurs tests, les plants de tomates non taillés


sont plus grands, produisent plus de fruits, mais arrive à
maturité un peu plus tardivement. Attention, toutefois pour les climats humides, les plants
risqueraient de ne pas être assez aérés et contracteraient davantage de maladies
cryptogamiques.

J’avoue que ce sujet est assez sensible et fait couler pas mal d’encre, je t’invite juste à tester
et à voir dans quels cas tu te sens le plus à l’aise et qui ne convient le plus au niveau du temps
disponible que tu peux allouer au potager.
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La gestion des allées d’un potager peut demander beaucoup d’entretien, imagine le moment
ou tu vas devoir passer avec une brouette pleine ou encore les bras chargés de légumes. Cela
peut vite devenir un véritable parcours du combattant, si tes allées ne sont pas entretenues.

Quelle perte de temps !

Le plus simple et le plus esthétique, selon moi, est de garder des allées recouvertes soit
d’herbes sauvages, de paillages ou même de pavés, de caillebotis…

Pour ce qui est des herbes sauvages, rien de plus simple il te suffira de laisser faire Mère
Nature. Si tu souhaites quelque chose de plus esthétiques, pourquoi ne pas semer tout
simplement du gazon. Un passage de tondeuse une fois tous les 15 jours demande très peu de
temps et te procurera de quoi pailler ton potager régulièrement. (Il en est de même pour les herbes
sauvages)

Un conseil supplémentaire, mélanges de l’achillée millefeuille à ton semis de gazon. Son


odeur éloigne les insectes nuisibles et permet l’amélioration du sol et du compost.

Si tu as une préférence pour les allées pavées ou pour les caillebotis, ils donneront un cachet
incomparable à ton potager et quasiment aucun entretien.

Une autre possibilité : est le paillage des allées (après un désherbage minutieux). Les adventices
finiront par revenir tôt ou tard mais tu auras gagné
énormément de temps.

L’avantage que tu vas en tirer c’est de pouvoir circuler


librement et sans gêne surtout quand on a les bras chargés
de légumes ou encore avec le passage d’une brouette.

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En début d’année, commence la période des semis. Le jardinier doit y fournir du temps, de la
patience et une régularité hors pair pour réussir ses semis.

En effet, ces jeunes plants doivent être chouchoutés : de l’eau


mais pas trop, une température et une période d’ensoleillement
adéquat au bon développement de chaque plant, une période de
semences pour chacun des semis…

J’avoue que faire ses propres semis est fascinant, mais cela
demande beaucoup de temps et de régularité.

Je conçois que tu n’es pas spécialement envie d’y accorder autant de temps et d’énergie que
ça.

Pour cela, ne te prive pas du service que te proposent les


jardineries, cela ne fera pas de toi un moins bon jardinier.
Si tu en as la possibilité, tu peux aussi acheter tes jeunes
plants chez les maraichers du coin, c’est une solution un
peu plus éthique et responsable

Moi la première, j’ai débuté avec des plants du commerce,


j’ai pris le temps de comprendre, de faire des erreurs et de
recommencer sans passer par l’étape de la réalisation des
semis, qui je l’avoue peut autant être enthousiasment quand tout fonctionne parfaitement
comme prise de temps quand tout va de travers.

Commençons petit pour finir grand !!!

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La dernière astuce que je peux te donner, c’est d’y aller un pas après l’autre.

Soit indulgent avec toi-même, nous sommes tous humains et nous avons besoin de faire des
erreurs pour comprendre et apprendre.

N’hésites pas à parler avec d’autres jardiniers, à comprendre leur point de vue et leur façon
de faire.

Le point fort de certains de jardinier est l’ouverture d’esprit, l’écoute et la tolérance.

On a souvent cette affreuse image du jardinier assez aigri, seul dans son potager la tête
baissé.

Or, je te rassure c’est juste une image. Le monde du jardinage est bien plus tourné vers le
partage que vers le repli.

On ne cueille jamais quelque chose avec les mains


fermées

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Ce livret vous a été offert par le blog « potager-d-
abondance.com » créée et administré par
Delphine GARCIA.

Il ne peut être vendu, vous pouvez tout de même le transmettre


à titre gratuit, à qui vous le souhaitez y compris par
l’intermédiaire de votre site internet, blog ou toute autre
plateforme numérique.
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A bientôt sur le blog


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