Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Publicité
PubliéLaleministre déléguée
10/02/2023 au Commerce, Olivia Grégoire, a promis de défendre le
à 17h18 pouvoird’achat
des
er
consommateurs avec la création le 1 mars prochain d’un panier contenant 50 produits « vendus
consommateurs avec la création le 1er mars prochain d’un panier contenant 50 produits « vendus
Temps de lecture : 3 min au meilleur rapport qualité prix ».
© Cedric JACQUOT / MAXPPP / PHOTOPQR/L'EST REPUBLICAIN/MAXPP
Je m'abonne à 1€ le 1er mois
Q
uand elle va faire ses courses dans le supermarché du coin de sa rue, Marie,
24 ans, intermittente du spectacle, se tourne d'emblée vers les produits les moins
chers. « Le panier anti-inflation mis en place par les magasins U [qui contient 150 pro-
duits à prix coûtant, NDLR] m'aide beaucoup ! » explique-t-elle. Elle espère bien que
cette mesure, lancée le 1er février par Dominique Schelcher, PDG de l'enseigne, pour
une « durée indéterminée », va durer.
Le panier anti-inflation, voilà des mois que l'on en parle. À la mi-janvier, la ministre dé-
léguée au Commerce, Olivia Grégoire, a promis de défendre le pouvoir d'achat des
consommateurs avec la création le 1er mars prochain d'un panier contenant 50 produits
« vendus au meilleur rapport qualité prix », notamment cinq fruits et légumes, dont
trois bio, du poisson et de la viande rouge ou blanche. Une mesure sociale qui paraît
indispensable alors que la hausse des prix alimentaires a atteint en janvier 13 % sur un
an, selon l'Insee. Mais entre la théorie et la pratique, le chemin est long. Pour l'heure,
seules deux enseignes, Système U et Lidl, ont rejoint l'initiative.
Publicité
Publicité
À LIRE AUSSI
Publicité
Selon le secrétaire général du Secours populaire des Hauts-de-Seine, Sylvain Vallez,
« le système européen d'aide alimentaire (SEAA) dont nous bénéficions est très insuffi-
sant pour répondre à la demande croissante des personnes les plus modestes. Nous
avons en permanence besoin d'aide, quelle qu'en soit la forme, pour permettre à nos
familles en situation de précarité de se nourrir au quotidien ». « Les libres-services –
qui permettent aux personnes accueillies de faire leurs courses – du Secours populaire
vont avoir du mal à fonctionner encore si rien ne change, tonne Nicolas Champion. On
refuse de devoir faire le choix entre les personnes qu'on accueille. Mais on a bien peur
d'y arriver un jour », conclut-il.
À LIRE AUSSI
POLITIQUE ECONOMIE
2 Commentaires