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Encadré par :
Remerciements..................................................................................................... 3
SIGLES ET ABREVIATIONS .......................................................................... 4
INTRODUCTION ............................................................................................... 5
1. PRINCIPES DU LA FACILITATION DES ECHANGES ........................ 7
1.1 Définition de la facilitation des échanges : ...................................................................... 7
1.2 Importance de la facilitation des échanges : .................................................................... 7
1.3 Coûts et avantages de la facilitation des échanges : ........................................................ 8
1.4 Les entraves de la facilitation des échanges (cas général et cas de Maroc) : ............... 10
1.4.1 Cas général ............................................................................................................... 10
1.4.2 Cas de Maroc ........................................................................................................... 11
1.5 Les procédures et les objectives de la facilitation des échanges : ................................ 14
1.5.1 Les procédures ......................................................................................................... 14
1.5.2 Objective de la facilitation des échanges : ........................................................... 19
CONCLUSION : 1............................................................................................. 20
2. LES MESURES DE L’ETAT MAROCAIN POUR LA FACILITATION
DES ECHANGES .............................................................................................. 21
2.1 Les mesures de la facilitation des échanges :................................................................. 21
2.2 L’incidence de la libre d’échange sur l’économie marocain : ....................................... 26
2.3 Le commerce international et le développement : ......................................................... 28
2.4 Le classement marocain selon FEM en matière de la facilitation échangés : ............... 30
2.4.1 Présentation de la méthodologie de classement ...................................................... 30
2.5 La contribution et importance d’organisation mondiale de douane(OMC) dans le
développement : .................................................................................................................... 31
2.5.1 La compréhension de l’OMC .................................................................................. 31
2.5.2 La Mission de l’OMC.............................................................................................. 31
2.5.3 Le MAROC et l’OMC.............................................................................................. 32
2.5.4 L’avantage et l’importance de l’OMC ................................................................... 32
CONCLUSION : 2............................................................................................. 33
CONCLUSION GENERALE : ........................................................................ 34
BIBLIOGRAPHIE : .......................................................................................... 35
2
Remerciements
En premier lieu, je souhaite remercier vivement toutes les personnes qui ont
contribué à la réalisation de ce mémoire ainsi que celles qui m'ont encouragé tout au long
de mon cursus universitaire au sein de l'université sultan Moulay Slimane.
J'exprime aussi ma gratitude et tout mon respect à mes parents, qui m'ont toujours
encouragé dans la poursuite de mes études, pour leur aide et leur soutien moral qui m'a été
très précieux.
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SIGLES ET ABREVIATIONS
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INTRODUCTION
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1. PRINCIPES DU LA FACILITATION DES ECHANGES
1.1 Définition de la facilitation des échanges :
La facilitation des échanges couvre toutes les mesures qui peuvent être prises pour
faciliter les opérations de commerce extérieur. Cette expression est souvent utilisée dans un
sens large comprenant toutes sortes d’obstacles non tarifaires, y compris les essais de produits
et les entraves à la mobilité des travailleurs. Mais à l’OMC la facilitation des échanges est
définie comme « la simplification et l’harmonisation des procédures de commerce
international » c’est-à-dire les « activités, pratiques et formalités liées à la collecte, à la
présentation, à la communication et au traitement des informations requises pour les échanges
internationaux de marchandises ».
La facilitation du commerce est définit par CNUCDE comme une affaire complexe
et difficile porteuse d’avantages potentiels pour les entreprises comme pour les
gouvernements aux niveaux national, régional et international. Elle comporte des aspects
politiques, économiques, commerciaux, administratifs, techniques et technologiques, ainsi que
des aspects financiers qui convergent tous, à la frontière, avec les problèmes de douane et
doivent être pris en considération lorsqu’un pays ou une région met au point sa stratégie de
facilitation des échanges. La teneur souvent hautement technique des mesures de facilitation
du commerce nécessite la participation de professionnels et d’administrateurs éclairés.
En outre, les nouvelles pratiques des entreprises ont mis l’accent sur la rapidité de la
livraison avec la production « juste à temps », qui suppose par exemple la livraison
ininterrompue des pièces détachées nécessaires dans le cas d’un constructeur automobile, les
entreprises ne peuvent pas se permettre de voir longtemps immobilisées aux frontières des
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marchandises importées ou exportées, et ce, en raison de procédures et de formalités de
commerce international inutiles ou excessivement tatillonnes.
L’un des principaux problèmes réside dans le fait qu’il est difficile de savoir combien
coûtera une facilitation des échanges efficace ?
En général, la facilitation des échanges s’inscrit dans un effort de réforme plus large,
souvent motivé par des éléments comme le passage à l’économie de marché, l’adhésion à un
groupement régional ou à un accord commercial. La facilitation des échanges ne bénéficie
donc pas forcément d’un financement qui lui est spécifiquement affecté, de sorte qu’il est
d’autant plus difficile d’évaluer son coût. Pourtant, si les réformes douanières sont plus
complexes dans les pays qui ont les systèmes les moins efficaces, une amélioration, fût-elle
modeste, débouchera sur des gains relatifs très importants.
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Les coûts liés à la mise en place de mesures de facilitation des échanges concernent
essentiellement les aspects suivants : nouvelles réglementations, changements institutionnels,
formation, équipements, infrastructures.
Les coûts institutionnels : sont dus au fait que certaines mesures de facilitation des
échanges nécessitent la création de nouveaux services – une équipe de gestion des risques ou
un point central d’information et parfois des effectifs supplémentaires. Même quand on peut
redéployer le personnel en place, cela représente un coût car celui-ci doit être formé.
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1.4 Les entraves de la facilitation des échanges (cas général et cas de Maroc) :
Ces barrières concernent les échanges de marchandises. Les barrières tarifaires sont
essentiellement les droits de douane imposés à l'entrée des marchandises. Les barrières non
tarifaires sont toutes les autres barrières (normes par exemple). Pour le cas des échanges
internationaux de marchandises : chaque Etat peut décider de mettre, ou de ne pas mettre, des
obstacles à l'entrée des marchandises (biens et services) étrangères sur son territoire. Ces
obstacles sont appelées "barrières". Ces barrières peuvent être de deux sortes :
des "barrières tarifaires" : il s'agit des droits de douane que les produits étrangers
devront supporter à leur entrée sur le territoire national. Les droits de douane ne sont pas
les mêmes pour tous les produits, il y a donc un "tarif" des droits de douane, d'où
l'expression "tarifaire". Si le droit de douane est de 25%, par exemple, cela signifie qu'un
produit étranger payé par un importateur (120 dirhams) devra supporter une taxe de (30
dirhams), ce qui fait que le produit importé reviendra à (150 dirhams) ;
des "barrières non tarifaires" : il s'agit de tous les autres obstacles mis à l'entrée de
marchandises étrangères. Ce peut être des limitations quantitatives (contingentements ou
quotas) : l'importation de tel ou tel produit est fixée à une quantité maximum, pour une
période donnée. Ce peut être aussi des barrières plus insidieuses, moins visibles : on
impose des normes sanitaires spécifiques pour les produits importés, ou des normes
techniques, on peut aussi imposer des formalités administratives complexes et coûteuses
qui ont pour effet de décourager les importations.
Obstacle technique
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pollution de l'air pourront vouloir imposer des seuils d'émissions plus bas pour les véhicules
automobiles. Des niveaux élevés de revenu par habitant dans les pays relativement riches se
traduisent généralement par une demande plus forte en produits sûrs et de haute qualité.
Le délai/la variabilité
Mais malgré ses avancés à grands pas, le Maroc n'est pas encore arrivé à exploiter
cette révolution numérique en faveur de l'e-commerce., on peut mettre en reliefs certains
freins d'ordre infrastructurel :
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Le Maroc souffre d'un écart considérable entre les zones urbaines et les zones
rurales, celles-ci sont complètement déconnectées de toutes les toiles d'information et de
communication. La population rurale qui représente une très grande partie de l'ensemble de la
population marocaine, semble donc isolée des avantages qu'offre cette nouvelle technologie
Ce qui implique que l'e-commerce reste pour une grande partie des consommateurs marocains
un luxe auquel ils ne peuvent pas accéder.
Envisager des mesures de liaisons s'avère donc indispensable afin de parvenir à une
véritable insertion du réseau informatique dans toutes les régions du pays.
En effet, les marocains restent méfiants à l'égard du paiement en ligne par carte
bancaire. Ils redoutent les arnaques et rechignent à communiquer des informations
personnelles via Internet. La confiance numérique a du mal à s'installer et les internautes
marocains ont encore du mal à franchir le pas. Ce faible recours à l'e-commerce trouve aussi
son explication dans les habitudes de consommations des marocains. Toucher avant d'acheter
reste l'aspect privilégié des consommateurs marocains : Ils aiment se rendre sur le lieu de
vente, manipuler et négocier ce qu'ils achètent. Les convertir au e-commerce revient donc à
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parier sur le changement de toute une habitude de consommation. Ainsi semble t'il que le
consommateur marocain est un consommateur de proximité prudent qui aime garder un
contact physique avec le commerçant. Cette méfiance se traduit ainsi naturellement en
hésitation face au phénomène du e-commerce.
Freins juridiques :
Bien que le Maroc s'est doté d'un ensemble de textes juridiques pour assurer la
confiance numérique et promouvoir le commerce en ligne, ces textes de lois restent
insuffisants et n'intègrent pas de manière suffisante la réalité du e-commerce.
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A cela s'ajoute la tendance du législateur marocain à copier le droit français, ce qui se
révèle critiquable lorsqu'elle n'apporte pas certains réajustements nécessaires à l'application
du droit étranger au champ économique ou social marocain.
Avantages
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Une diminution de la corruption grâce à la transparence et à l’automatisation des
procédures ;
Un dédouanement plus rapide ;
Des procédures et des documents plus simples basés sur des normes internationales
Un contrôle matériel réduit des marchandises ;
Un paiement des droits et taxes indépendant du dédouanement des marchandises (selon un
système de paiement différé, par exemple hebdomadaire ou mensuel) ;
Un dépôt plus rapide par voie électronique des déclarations en douane, grâce à un
dispositif d’entrée directe ou à d’autres connections en ligne ;
Une vérification réduite des documents et des dossiers après la mainlevée ;
Le fait que tout est prêt pour l’introduction du commerce et de la gouvernance
électroniques ;
Le renforcement des capacités des douanes et du secteur privé en matière de personnel et
de gestion (par exemple au moyen de stages de formation sur les procédures et les
documents simplifiés basés sur les normes internationales, les recommandations des
Nations Unies (NU) et les normes de (OMD).
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du système renforce également la confiance du public dans l’action des gouvernements et
dans les performances du système réglementaire. Parmi les mesures de transparence, la
publication des textes sur Internet, la mise en place de points d’information et l’établissement
d’un système de décisions anticipées entraîneront certains coûts de mise en place et de
formation, mais ces coûts sont pour la plupart contrebalancés par des économies dans d’autres
domaines.
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nombre des inspections à réaliser, mais aussi en accélérant le traitement des documents
transmis à l’avance.
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Les différents modules de guichet unique :
Le Guichet Unique des Affaires : Il consiste à la mise en place d’une plateforme pour
l’accomplissement de transactions commerciales liées au commerce international. Certaines
de ces transactions peuvent avoir un caractère obligatoire dans certain pays tandis que la
plupart sont libres.
Le Guichet unique des affaires est plus souvent un complément des deux modèles
précédents qu’un modèle à part entière. En effet, son existence peut difficilement être
envisagée dans un contexte où il n’existe aucune plate-forme de service fédératrice des
acteurs du commerce.
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1.5.2 Objective de la facilitation des échanges :
Simplification
Consultation
Normalisation Harmonisation
a) Simplification
La simplification consiste à éliminer tous les éléments inutiles et tout ce qui fait
double emploi dans les formalités, les opérations et les procédures.
b) Harmonisation
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On peut citer comme exemples-type d’harmonisation l’adhésion d’un pays à la
Convention de l’Organisation maritime internationale visant à faciliter le trafic maritime
international pour éviter les retards indus touchant les navires, les personnes et marchandises
à bord
c) Normalisation
CONCLUSION : 1
L'objet de cette (partie1) était de donner un aperçu sur les différents éléments
retenant les définitions de la FE et son importance, son objectives et ses coûts de croissance
dans le monde ainsi que les procédures et les entraves au Maroc.
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Après avoir présenté les multiples avantages liés à la FE, ainsi que la réglementation
disponible en matière de transport, nous verrons au (partie 2) l'importance de l'aménagement
des infrastructures de transport pour faciliter les échanges et leur incidences sur le
commerce Marocain.
S’il est vrai que notre pays a encore du chemin à faire pour améliorer son
positionnement au niveau mondial pour certains indicateurs, il devrait par contre être mieux
positionné pour d’autres en raison des efforts entrepris par les autorités publiques depuis des
années, salués d’ailleurs au niveau international, en particulier en matière de politique
commerciale.
Les deux dernières décennies ont été marquées par de multiples efforts pour la
libéralisation de l’économie marocaine. Ces efforts ont reposés sur trois axes importants en
matière de politique économique à savoir : l’adoption du programme d’ajustement structurel,
l’adhésion à l’OMC et la conclusion d’une série d'accords de libre-échange avec un nombre
de partenaires.
en 1993 s’est traduite par l’élimination des restrictions quantitatives et le recours aux
tarifs douaniers comme principal moyen de protéger la production intérieure.
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Tarification douanière
Une réforme qui a débuté en 2009 est à même de consolider la voie vers
l’abaissement des droits de douane. Ainsi, à compter du 1er janvier 2010, les quotités du droit
d’importation applicables aux produits industriels seront remplacées et réduites à quatre à
compter de 2012 (voir tableau ci-dessus). Cette réforme sous-tend également la réduction de
l’écart entre les droits de douane préférentiels et ceux de droit commun pour aboutir en 2012 à
un droit de douane maximum de 25%, ce qui aura pour conséquence de prévenir les
détournements entre les origines préférentielles et entre ces dernières et l’origine de droit
commun. Cette réforme renferme également la réduction des pics tarifaires sur les produits
industriels, limitant ainsi la fraude et atténuant la concentration du commerce extérieur avec
l’UE. Elle sous-tend aussi la réduction des tarifs appliqués aux intrants qui grèvent le coût de
production (textile, chimie et parachimie, agroalimentaire, mécanique et électrique).
Tableau 1 : Quotités et tarifs des droits de douane applicables aux produits non agricoles
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raisons de développement durable du secteur de la tannerie et de protection de
l'environnement.
Il est évident que le classement négatif attribué au Maroc ne reflète pas les efforts
entrepris par notre pays en matière de réduction des droits de douane sur les importations. On
voit mal aussi comment le Maroc qui est classé à la 26ème place en termes de préférences sur
les marchés de destination alors que ces accords de libre échange conclus par notre pays
obéissent au principe de la réciprocité de la baisse des barrières tarifaires suivant un calendrier
déterminé qui, seul avec l’UE, arrive en maturité pour atteindre 0% l’an 2012. Il est aussi
étonnant, voire antinomique de s’adjuger un résultat remarquable en matière d’importations
autorisées en franchise de droits de douane (14ème) et d’avoir un niveau élevé de barrières
tarifaires (104ème).
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’instauration en 2009 du système BADR (Base Automatisée des Douanes en
Réseau), devenu opérationnel le 5 janvier 2009, en remplacement du SADOC (Système
informatique de l'Administration des douanes et de l’Office es changes). Sa mise en place vise
la dématérialisation de l'ensemble des procédures de dédouanement ;
la simplification continue des procédures du commerce extérieur dans le cadre
du plan national de simplification des procédures du commerce extérieur et de généralisation
de l'échange des données informatisé (EDI) à l'ensemble des opérateurs du commerce. Un
diagnostic du système des procédures du commerce extérieur a permis d'élaborer un projet de
guichet unique virtuel pour les formalités du commerce extérieur. On souligne dans ce cadre
la mise en place du guichet unique portuaire « PortNet » dont l’adoption est dévolue à
l’Agence Nationale des Ports (ANP), organe de régulation du secteur. Ce projet consiste à
mettre en place :
une plate-forme mettant en partage les données, règles de gestion et contrôles
communs à tous les acteurs ;
une interface permettant d’échanger et de synchroniser les flux entre les
Par ailleurs, les exportateurs de biens et services ont vu leur part de recettes en
devises augmenter de 20% à 50%. Cette disposition faciliterait ainsi le règlement de
l'ensemble de leurs dépenses professionnelles en devises et d'éviter les risques de change et
d'autres frais liés aux transactions avec l'étranger.
Réforme portuaire
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Cette réforme, s’est traduite de prime à bord par la mise en place de l’ANP, la
création de « Marsa Maroc » qui a repris les activités commerciales de l’ancien ODEP et
l’introduction de la concurrence au niveau du port de Casablanca par une convention de
concession à SOMAPORT, manutentionnaire privé relevant du Groupe CMA-CGM.
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2013 », qui vise notamment à favoriser l’accès aux échanges et à la connaissance,
rapprocher l’administration des besoins des opérateurs à travers un ambitieux programme d’e-
gouvernement, inciter à l’informatisation des PME pour accroître leur productivité,
développer la filière locale TI en soutenant la création et la croissance des acteurs locaux ainsi
qu’en favorisant l’émergence de pôles d’excellence à fort potentiel à l’export ;
Logistique
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mi-1980, consacrant l’insertion du Maroc dans les courants d’échanges et d’investissements
internationaux comme choix stratégique irrévocable.
Dans certains cas, le déficit de la balance commerciale s'est aggravé avec les accords
de libre-échange.
En cause, les barrières non tarifaires, la compétitivité, l'absence de produits exportables et la
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faiblesse des moyens de promotion. Les chevauchements entre accords posent problème
comme s’apparait dans ce schéma ce dessous : (23/05/2013)
Les accords conclus par le Royaume profitent davantage aux pays partenaires,
comme en témoigne l’aggravation continue du déficit commercial du pays avec la plupart de
ces partenaires, y compris ceux à niveau de développement comparable. En dehors des
fragilités liées au niveau de la compétitivité du pays, les impacts limités de ces accords
s’expliquent par des facteurs liés à leur mode de négociation et à leur gouvernance ainsi qu’au
degré de préparation du Maroc à la libéralisation commerciale.
Dans le passé, les pays en développement ne prenaient pas toujours une part très
active aux négociations multilatérales, laissant les pays développés libres de réduire les
obstacles au commerce pour les produits dont l’importation les intéressait, tout en maintenant
des droits de douane plus élevés sur certains produits dont l’exportation intéressait les pays en
développement. Divers accords préférentiels résolvent maintenant ce problème, en partie du
moins, et de nombreux pays moins avancés bénéficient d’un accès en franchise (ou
quasiment) aux marchés de certains pays développés.
Aujourd’hui, les pays en développement participent beaucoup plus au processus de réforme
des échanges multilatéraux, dans lequel ils ont davantage de poids. Les négociations en
cours à l’OMC prévoient des dispositions « spéciales et différenciées » pour les pays en
développement qui permettent à ces derniers de réduire les droits de douane plus légèrement
ou plus lentement que pour les pays plus avancés, ou d’exonérer certains secteurs.
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Mais dans des conditions idéales, le commerce est un facteur déterminant de la
croissance et du développement. Il offre au pays ayant démarchés intérieurs étroits les
moyens de surmonter les difficultés et leur permet d’avoir accès à des marchés extérieurs plus
vastes ainsi qu’aux compétences, à la technologie et au capital nécessaires pour mieux utiliser
les ressources productives et pour favoriser la transformation structurelle. Ces dernières
décennies, le volume, la structure et les modes opérationnels du commerce international ont
subi des transformations, et la manière dont le commerce contribue à l’économie a changé en
conséquence. Ces changements ont engendré des possibilités, mais aussi des difficultés,
s’agissant de trouver une nouvelle voie de croissance vers la réalisation des objectifs de
développement durable.
Évolution du commerce international :
Tendances récentes
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2.4 Le classement marocain selon FEM en matière de la facilitation échangés :
Quelque statistique fait par FEM : Le Maroc a été classé à la 55ème place gagnant
19 places par rapport à l’année 2008.Ce progrès est dû principalement à l’amélioration du
positionnement de notre pays au niveau de l’indicateur « Accès au marché » passant du
100ème au 51ème rang et d’une manière moindre, pour ce qui est des « Infrastructures de
transport et de communications »,passant du 68ème au 65ème rang. En revanche, notre
pays a perdu 6 et 23 places respectivement au niveau des indicateurs « Administration des
douanes » et « Environnement des affaires » (voir tableau suivant).
Mais l’année précédente (2014), le Maroc se voit encore attribuer une bonne note
dans le classement de l’indice de facilitation des échanges commerciaux cette année. En se
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hissant a la 43e place sur 138 pays dans le rapport « The Globale Enabling Trade Report
2014 » du Forum économique mondial(WEF), le Royaume fait plus que se défendre dans le
classement mondial du commerce. Le Maroc fait mieux que ses voisines maghrébines sous
tensions géopolitique. En effet, il devance la Tunisie et l’Algérie qui arrivent respectivement
aux 76e et 120e rangs .Les Emirats Arabes Unis se placent a la 16e place et se positionnement
ainsi parmi les premiers de la région Mena.
Pour les gouvernements, la coopération entre les douanes et les autres organismes
concernés, notamment les autorités sanitaires, agricoles ou policières, représente un autre
enjeu. Dans de nombreux pays, bien qu’il n’y ait pas de dispositif officiel pour exécuter des
inspections simultanées de la part de plusieurs organismes, de telles inspections sont réalisées
dans la pratique.
Parvenir à un accord sur la facilitation des échanges dans le cadre de l’OMC aurait
de grands avantages : relancer l’impulsion politique pour des contrôles aux frontières plus
efficaces et renforcer la cohérence de l’action internationale dans ce domaine. L’amélioration
nécessaire de l’efficacité face à un environnement commercial international de plus en plus
complexe a été l’un des moteurs essentiels des réformes douanières nationales qui ont été
mises en œuvre ces dernières années dans le monde entier. Mais, souvent, elle s’est révélée
insuffisante pour assurer l’élimination d’anciennes structures institutionnelles périmées et de
procédures trop lourdes. Pour être couronné de succès, un programme de facilitation des
échanges a besoin d’un large appui politique et d’un engagement constant des responsables
chargés de la formulation et de l’application de la politique commerciale. La mise au point de
règles de facilitation des échanges dans le cadre de l’OMC pourrait donner cette impulsion
qui fait défaut au niveau multilatéral, en instaurant une discipline externe qui serait le gage
d’un engagement politique durable sur le plan intérieur et empêcherait toute tentation d’un
retour en arrière.
La cohérence est également impérative. Les efforts de facilitation des échanges,
nationaux ou internationaux, doivent être cohérents dans les différents domaines d’action des
pouvoirs publics. Un cadre multilatéral cohérent établirait des bases solides pour concevoir
des projets bien ciblés d’assistance technique et de renforcement des capacités, pour
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surmonter les cloisonnements régionaux. Ce cadre permettrait aussi de faire en sorte que les
composantes des projets soient synergiques et de mieux déterminer les divers aspects de la
coopération entre les organismes aux frontières des pays concernés.
Il faut garder à l’esprit que d’éventuels engagements de facilitation des échanges
œuvrent principalement à la réalisation d’un objectif commun : une plus grande efficacité et
une meilleure gouvernance sur le plan national et international. Il ne s’agit pas pour les pays
de faire des concessions, comme c’est le cas pour un grand nombre de négociations de
l’OMC. Par conséquent, les éléments essentiels pour susciter un élan seraient l’évaluation
comparative, le renforcement des capacités et la pression des pairs, ce qui réduirait la
probabilité de contentieux dans le cadre du mécanisme de règlement des différends.
Pour jouer un rôle moteur, cet effort multilatéral doit être ambitieux, mais aussi
réaliste. Aucune discipline ou pression externes ne peuvent donner de résultats tangibles si les
engagements vont au-delà de ce qu’est en mesure de respecter un pays donné. Faire concorder
engagements et capacité signifie qu’il faut concevoir des disciplines conformes à la situation
des pays participants, et en particulier des pays en développement. Cela signifie aussi qu’il
faut fournir l’assistance technique correspondante là où besoin est.
Des disciplines multilatérales en matière de facilitation des échanges assureront un
degré élevé de prévisibilité pour les contrôles aux frontières de tous les pays participants, en
simplifiant ainsi leurs échanges. Cette perspective devrait inciter davantage les organismes
donateurs et le secteur privé à fournir l’assistance technique garante de la mise en œuvre des
engagements dans ce domaine.
CONCLUSION : 2
33
CONCLUSION GENERALE :
Au cours de ce travail, il a été démontré que le rôle du commerce extérieur n'est pas
seulement de compenser les limbes du marché intérieur, ni d'offrir les possibilités plus
grandes de production, d'emploi et d'équilibre budgétaire, mais de permettre aux pays
l'importation d'équipements nécessaires à leur industrialisation et donc à leur développement
socio-économique.
Les échanges jouent un rôle dans une stratégie plus large de renforcement de la
capacité productive d’un pays et d’amélioration de la prospérité de ses habitants. Ils facilitent
l’accès à la technologie, au savoir faire, aux produits et aux services. Ils accroissent le choix à
meilleur prix. Cependant, des marchés ouverts requièrent des investissements parallèles en
capital humain (éducation, santé et nutrition) et en infrastructure physique, l’accès au crédit et
à l’assistance technique, ainsi que des filets de sécurité sociale et des politiques qui favorisent
la stabilité.
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BIBLIOGRAPHIE :
-Les ouvrages:
http://www.leconomiste.com/
http://www.finances.gov.ma.
http:// www.oecd.org/ech/tradepolicy/facilitation.
http://www.ires.ma
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