LIVRE BLANC 2021

JEU DE FORMATION
PHYSIQUE OU NUMÉRIQUE :
COMMENT CHOISIR ?
 Pour mieux vous repérer

SOMMAIRE
dans notre livre blanc,
nous vous proposons un
sommaire, sans grande
originalité mais avec une
géniale faculté : vous
indiquer la page que vous
cherchez !

03 Introduction

04 Rappels ludopédagogiques

06 L’avenir de la formation, le multicanal ?

08 Que pensent les neurosciences du

numérique ?

11 Game-based learning et gamification

13 Jeu digital VS. jeu physique

15 Sécuriser un jeu sérieux : l’enjeu

cybersécurité

17 CAS CLIENT 1 : « 30 jours pour

télétravailler », ou comment digitaliser un
jeu de formation pour s’adapter au
contexte sanitaire

20 CAS CLIENT 2 : « 30 jours pour mieux

connaître APRIL », ou comment le jeu
digital peut répondre aux nouveaux
enjeux d’intégration des entreprises

22 CAS CLIENT 3 : « Let’s Practice! », ou

comment passer d’un jeu physique à un
jeu digital ?

23 Conclusion
 LIVRE BLANC | Jeu de formation physique ou numérique : comment choisir ?

INTRODUCTION
Notre premier livre blanc, en 2019, vous livrait les secrets
de la ludopédagogie, le second en 2020 vous expliquait
comment bien intégrer le jeu dans vos formations (et oui,
il n’est pas seulement question de joli plateau et de belles
cartes, il y a de vraies bonnes pratiques !).

Il est maintenant temps de vous livrer notre expérience en

matière de numérique !

Comme pour beaucoup d’entre vous, cette dernière année

2020 a quelque peu bouleversé nos plans. La crise
sanitaire étant synonyme de confinement, de
distanciation sociale et spatiale et de la mise en
parenthèse du travail en présentiel, le jeu de formation
physique a été quelque peu mis au placard. Et cette
période voyait aussi un emballement frénétique autour du
numérique déjà bien installé dans nos vies.

Il n’y avait donc pas de meilleur moment pour, nous aussi

nous réinventer, réfléchir à un nouveau positionnement et
digitaliser notre offre afin d’accompagner à distance et
par le jeu les entreprises dans cette phase de transition.

A propos de

Felix : heureux, prospère, fécond (en latin)

Ludo : jeu (en latin)
Felix & Ludo : heureux celui qui joue

Entreprise lyonnaise, nous sommes passionnés par la

pédagogie active et notamment ludique.
Notre cœur de métier, la ludopédagogie, nous amène à
travailler pour des structures de toutes tailles et de toutes
formes, de secteurs d’activités très variés. Nous sommes
heureux aujourd’hui de partager notre expertise avec
vous.

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 LIVRE BLANC | Jeu de formation physique ou numérique : comment choisir ?

RAPPELS LUDOPÉDAGOGIQUES
QU’EST-CE QU’UN JEU PÉDAGOGIQUE ?
Vous l’avez peut-être déjà rencontré, le jeu, dans les parcours de formation, est de plus en plus
utilisé ! Pourquoi ? Parce qu’il permet un apprentissage par l’expérimentation. Vous avez un
objectif à atteindre (atteindre le premier la case arrivée), des moyens d’actions déterminés (lancer
un dé, tirer des cartes…) et des contraintes (reculer de trois cases) !

Une stratégie de jeu se met alors en place.

Vous agissez et vous déduisez l’information à retenir par votre expérimentation. Et comme vous
dénichez l’information, vous retenez plus facilement !

En plus, c’est beaucoup moins soporifique qu’une écoute passive…

LES AVANTAGES
• Le jeu fait de vous un ACTEUR, eh oui ! Vous jouez, vous êtes impliqués et donc vous assimilez
beaucoup mieux le contenu enseigné en toile de fond.

• Vous ne prenez pas de risques puisqu’il s’agit d’un jeu, c’est un espace d’expérimentation
sécurisé où l’erreur n’a pas d’importance. Vous êtes avant tout là pour apprendre en vous
amusant.

• Puisque vous vous amusez, vous êtes généralement plus engagés ! Le jeu permet de créer de
véritables espaces d’échanges et de faciliter la prise de parole.

Si la ludopédagogie n’a plus de secrets pour vous car ce

n’est ni le premier, ni le deuxième mais bien le troisième
livre blanc de Felix et Ludo que vous parcourez, alors pas
de souci, la suite vous attend ! Pour les néophytes, hop
hop hop, on se met à la page en téléchargeant nos
Ludopédagogie, nom féminin, du
précédents livres blancs sur www.felixetludo.com !
latin ludus signifiant jeu et du grec
paidagogia, signifiant pédagogie :
méthode d’apprentissage basée sur
le jeu.

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« Le jeu est l’occupation
la plus sérieuse
de l’enfant ;
la plus frivole étant l’
éducation. »
ALBERT BRIE
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L’AVENIR DE LA FORMATION,
LE MULTICANAL ?
Face aux bouleversements entraînés par la pandémie, la nécessité de passer à un apprentissage
multicanal est apparue comme une nécessité. L’usage du numérique s’est imposé afin de pallier
l’absence des individus au sein des organismes de formation. « On ne bouge plus » n’est donc pas
devenue synonyme de « on n’apprend plus ». Le basculement vers une formation à distance a
simplement démocratisé l’apprentissage aidé des outils numériques.
 
Alors quand on parle d’un apprentissage en multicanal, on parle de quoi exactement ?
 
Il s’agit d’accéder à un contenu pédagogique sous d’autres formes que le classique « assis en cours
devant son pupitre ». Soit, utiliser d’autres canaux afin d’apporter l’information à l’apprenant.

On distingue trois modes d’apprentissages différents :

LE PRÉSENTIEL :
Dans le cadre d’une formation partiellement ou
entièrement à distance, une bonne
L’apprenant est en salle de formation avec scénarisation pédagogique devient
l’animateur ou le formateur. indispensable pour garantir une qualité
d’enseignement.

Les étapes de la formation devront d’autant

LE DISTANCIEL :
.
L’apprenant n’est pas présent physiquement
et utilise généralement les nouvelles
technologies pour se former.
plus être préparées à l’avance et séquencées
compte tenu des spécificités d’une séance
réalisée en « synchrone » ou en
« asynchrone ». Dans le premier cas,
l’apprenant est connecté en ligne et fait face en
simultané à un intervenant. Dans le second
cas, l’apprenant consulte en autonomie des

L’HYBRIDE :
ressources préparées par l’intervenant,
l’apprentissage se fait donc à son rythme,
quand il le souhaite.
Il s’agit d’un mix entre présentiel et
 
distanciel.
Ainsi, on n’anime pas de la même façon une
formation en présentiel qu’en distanciel, en
synchrone ou en asynchrone. Et on n’utilisera
pas forcément les mêmes supports
pédagogiques, ni les mêmes jeux !

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 LIVRE BLANC | Jeu de formation physique ou numérique : comment choisir ?

L’AVENIR DE LA FORMATION,
LE MULTICANAL ? (suite)
PRÉSENTIEL SYNCHRONE
En présentiel on valorise l’interaction et l’ En synchrone : des outils comme Kahoot, Genially
échange entre les participants. On privilégie ou Wooclap peuvent aider à animer votre séance
l’utilisation d’un jeu sérieux physique, d’un jeu et fluidifier les échanges. Ils permettent aux
d’animation ou d’une « jolt »*. apprenants de réagir en direct sous forme de
sondage, de quiz ou de nuage de mots.

DISTANCIEL
En distanciel, on s’oriente plus sur des jeux
digitaux et des outils gamifiés qui interagissent
facilement avec des écrans. Les print and
play** peuvent aussi être de mise !
* Jolt : activité brève et dynamique qui déclenche
la réflexion des participants sur un sujet donné.
** C’est une version imprimable du jeu ! Vous
imprimez vos cartes, votre plateau, découpez le
tout et jouez où vous voulez.
ASYNCHRONE
En asynchrone : les applications gamifiées comme
Teach on Mars ou InTeach sont des supports
facilement utilisables en autonomie. Elles sont
particulièrement utiles pour consolider ou
approfondir des connaissances par exemple.
A noter que le multicanal porte aussi son nom du
fait des différents outils qui viendront soutenir les
séances : quiz, vidéos, documents à consulter en
amont du cours, serious games… Et c’est bien
l’alternance de tous ces supports pédagogiques
qui maintiendra l’engagement, la curiosité et
l’investissement des apprenants.

L’apprentissage « en ligne » n’est pas une nouveauté !

 
 
Il existe déjà des formations en ligne comme le MOOC créé en 2012 et ses dérivés (COOC, SPOC…).
 
MOOC : Massive Online Open Course
Il s’agit d’un cours en ligne gratuit, ouvert à tous et généralement proposé par les établissements
d’enseignement. Il se compose de plusieurs séances cadencées dans le temps comme ceux en
université. Il faut prévoir 1 à 2h par semaine durant environ 4 semaines pour faire un MOOC en entier.
Un certificat peut être obtenu pour valider cette formation.

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QUE PENSENT LES NEUROSCIENCES
DU NUMÉRIQUE ?
Pour commencer, les neurosciences, qu’est-ce
que c’est ?
 
Le Larousse nous indique qu’il s’agit de
l’ensemble des disciplines étudiant le système
nerveux. Vaste donc ! Nous nous
intéresserons ici plus particulièrement aux
neurosciences cognitives (qui apparaissent à
la fin du XXème siècle). Celles-ci s’efforcent à
comprendre les mécanismes de la pensée, soit
notre capacité à acquérir, conserver et
transmettre des connaissances. Une science
de l’apprentissage en somme !
 
Les neurosciences distinguent quatre piliers
de l’apprentissage, que l’on peut considérer
comme les facteurs de réussite pour bien
apprendre :
1. L’attention : il faut être concentré.  l’apprentissage
2. L’engagement actif : être passif, ça ne
fonctionne pas.
3. Le retour d’information : on a besoin
de feedback (droit à l’erreur ou retour
de l’animateur).
4. La consolidation : on a besoin de
répétition pour que l’effort
d’apprentissage devienne
progressivement un automatisme.
UN APPRENTISSAGE POUR TOUS !
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Les neurosciences font donc un lien entre
l’apprentissage et l’environnement social et
affectif dans lequel évolue l’apprenant.
 
Or, des méthodes se servant du numérique
comme outil d’apprentissage se sont basées
sur ces études. Et ce à tel point qu’il est
entièrement pris en compte dans les
réflexions portées sur l’apprentissage de
demain.
 
En ce sens, apprendre avec le numérique est
un objectif de l’UNESCO. Dans son
« Consensus de Beijing sur l’intelligence
artificielle (IA) et l’éducation » elle donne déjà
des directives pour réaliser l’Agenda
Éducation 2030.
 
Si tout le monde s’y met, c’est qu’il y a des
bienfaits. Alors, quels sont les avantages de
par le biais d’outils
numériques ?
Le numérique permet un apprentissage :
• Partout : tant que vous avez un écran et
une bonne connexion.
• À tout moment : c’est le cas d’une
formation en asynchrone, vous avancez à
votre rythme !
• Personnalisé : le numérique permet de se
recentrer sur l’individu en lui proposant une
formation adaptée à ses besoins.
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LES NEUROSCIENCES (suite)

Avec le numérique, on peut donc mettre en place un système d’« adaptive learning » ou apprentissage
adaptatif.

Cette méthode d’apprentissage personnalisée se présente généralement sous forme de tests dont la
difficulté s’adapte au niveau de chaque élève. En cas d’erreur, l’algorithme va proposer d’autres
exercices à l’apprenant jusqu’à l’acquisition de la compétence. Elle est particulièrement utile pour des
séances de tutorat ou au contraire pour aller plus loin dans l’approfondissement d’une matière.

Schéma de l’adaptive learning :

Quelques idées reçues sur l’apprentissage via

le numérique : Mais il ne faut pas oublier que le numérique
reste lui aussi un outil au même titre qu’un
Le numérique permet l’amélioration de la livre. Ce n’est pas en mettant une tablette
motivation : c’est FAUX. entre les mains de l’apprenant qu’il
La motivation viendrait en fait beaucoup comprendra mieux ou plus vite. C’est bien la
plus de la tâche à effectuer que de l’outil formation pensée autour et avec cet outil qui
sur lequel elle est faite. change la donne.

Le numérique permet une autonomie

complète de l’apprenant : là encore, On pourrait considérer le serious game comme
FAUX. une manière d’apprendre en s’amusant. On
Comme dans tout apprentissage, le cache la pédagogie derrière le jeu. Or, il faut
débriefing, c’est-à-dire le retour comprendre que l’on est en train d’apprendre
d’information, est nécessaire pour asseoir pour retenir ce qu’on nous enseigne. Le temps
l’apprentissage. d’échanges après le jeu est donc primordial
  pour saisir pleinement les objectifs
C’est d’autant plus le cas si l’apprentissage pédagogiques cachés derrière le jeu.
passe par un serious game physique ou
numérique.

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« Éduquer quelqu'un,
c'est lui apprendre
à penser par lui-même
et à n'effectuer
que les actes qu'il aura
librement décidés. »
BUM PHILLIPS
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GAME-BASED LEARNING
ET GAMIFICATION
Revenons un peu sur ces termes anglais « serious game », « game-based learning », « gamification ».
Elle est où la différence dans tout ça ?
GAME-BASED LEARNING
«  Le game-based learning, c’est lorsque le jeu
se met au service de l’apprentissage,
notamment via la simulation, le feedback
immédiat… », met en avant Adrien Giraldo,
International Business Development Manager
chez Gamelearn, le leader mondial des serious
games.
 
Le game-based learning signifie littéralement
l’apprentissage fondé sur le jeu… la
ludopédagogie !
Ici, c’est bien l’apprentissage qui est le cœur
du sujet. Le jeu en lui-même est capable de
former mais il prend les codes du jeu pour
exister. On construit en ayant pour phare les
quatre piliers de l’apprentissage (attention,
engagement actif, retour d’information,
consolidation) et le jeu vient enrober cette
scénarisation pédagogique pour apporter à
l’apprenant l’immersion qui favorise la
rétention de l’information.
Exemples de serious game
Kipal : C’est un jeu sérieux pour former le personnel
hospitalier confronté aux soins palliatifs. Apprendre à
analyser une situation, favoriser le dialogue et
encourager le rôle du soignant, tels sont ses objectifs.
Le tout sous forme de jeu donc sans mettre en danger
des patients en cas d’erreur.
DragonBox Elements : Quand le parcours pour sauver
une île d’un méchant dragon devient un moyen
d’apprendre la géométrie, là c’est du jeu sérieux !
D’ailleurs le sous-titre du jeu est assez parlant : « The
Game that secretly teaches geometry » le jeu qui
enseigne secrètement la géométrie.
SERIOUS GAME
Le Centre de Ressources et d’Information sur
les Multimédias pour l’Enseignement
Supérieur (CERIMES) donne la définition
suivante du serious game :
 
« Véritable outil de formation, communication,
simulation, {le jeu sérieux est} en quelque
sorte une déclinaison utile du jeu vidéo au
service des professionnels ».
 
Le serious game est donc un jeu capable par
lui-même de former l’apprenant, c’est lui le
« game » du game-based learning.
 
Dans le cadre d’un jeu digital, il utilise souvent
les mêmes codes et design que le jeu vidéo ce
qui le rend plus attrayant. Il est pensé avec un
scénario, il a un début et une fin. Cependant, il
dépasse la seule dimension ludique pour
introduire un objectif pédagogique.
Pour être considéré comme un jeu sérieux, un
jeu doit contenir trois éléments :
• Un objectif au sein du jeu (comment je
gagne, comment je perds)
• Des moyens d’action (tirer une carte,
avancer de trois cases…)
• Des contraintes qui viennent perturber les
actions des joueurs (cartes chance par
exemple)
Ces éléments viennent bien sûr s’ajouter aux
objectifs pédagogiques de la formation.
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 LIVRE BLANC | Jeu de formation physique ou numérique : comment choisir ?

GAME-BASED LEARNING ET
GAMIFICATION (suite)
GAMIFICATION
La gamification, ou ludification, quant à elle n’est pas
une technique de formation. Elle utilise les
mécanismes du jeu pour rendre des actions plus
agréables, moins studieuses, plus informelles.
 
Une application ludifiée comportera des éléments de
compétition, de la scénarisation, des défis, des
niveaux, des badges, des prix…
 
Elle peut s’intégrer dans un parcours de formation
comme icebreaker* ou pour accroître la motivation
des apprenants, mais elle ne comprend pas de
contenu pédagogique à proprement parlé.

Cependant, la gamification n’est pas réservée au

champ de l’apprentissage. Une marque peut très
bien gamifier une application dans le but de vendre
un produit.
 
* Ce sont des jeux qui viennent « briser la glace » entre les
différents participants. Ils sont utiles dans les formations
pour se présenter, en apprendre plus sur les autres ou
instaurer un climat de confiance.
 

Des exemples pour y voir plus clair

Pour la gamification en formation :
 
● Utiliser le jeu de société Dixit pour se présenter lors d’une formation, c’est du
photolangage et de la gamification.
 
● Apprendre une langue via l’application Duolingo qui propose des badges, des quiz, des
niveaux pour justement nous motiver, là aussi, on parle de gamification.
 
Pour la gamification à visée lucrative :
 
● L’application de running Nike + : elle permet de suivre ses courses en se mettant en
compétition avec ses amis, propose des challenges individuels, provoque une émulation
et de l’engagement. Mais ici, l’objectif final est bien de développer une communauté
d’acheteurs !

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JEU DIGITAL VS. JEU PHYSIQUE
Quelle sont les différences entre le jeu physique et le jeu digital ?
Nous vous proposons un tableau récapitulatif pour vous présenter les avantages et inconvénients de
chacun !
JEU
PHYSIQUE
- Perçu comme plus convivial -
et plus collaboratif
- Sensation venant de la
manipulation du matériel
AVANTAGES - Connotation plus éducative
- Peu de contraintes juridiques
(attention tout de même aux
droits d’auteur du concepteur
et du graphiste)
- Pas de mise à jour possible
- Détérioration du matériel
au fur et à mesure de son
INCONVÉNIENTS utilisation
- Stockage, notamment si
beaucoup d’exemplaires
imprimés
Alors, quel sera votre choix ?
JEU
DIGITAL
Omniprésence des écrans
donc facilité de mise en
place
- Facile à stocker
- Pas de problème de
détérioration physique
- Utilisation synchrone
et asynchrone
- Adaptable facilement en
différentes langues (et donc
moins cher)
- Présence de l’écran peut être
considéré comme un frein
sur le plan éducatif
- La nécessité de mettre à jour
le contenu peut créer des
bugs
- Dépendant du matériel
informatique, du réseau
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 « La plus grande
difficulté de la
transformation numérique,
c’est de changer
la roue de la voiture
sans s’arrêter. »
ERIC BLOT
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SÉCURISER UN JEU SÉRIEUX :
L’ENJEU CYBERSÉCURITÉ
Si aucun jeu ne peut se jouer sans règles, en
tant que concepteur et éditeur de jeux
digitaux, nous avons été amenés à revoir les
nôtres, surtout en matière de cybersécurité !
Pour commencer, un SaaS, qu’est-ce que
c’est ?
 
Le SaaS, de l’anglais Software as Service ou
Logiciel en tant que Service dans la langue de
Molière, est un modèle de Cloud. Il permet à
un utilisateur d’accéder à des applications
logicielles en ligne. Pour permettre son
implémentation, on doit souscrire un
abonnement auprès d’un fournisseur
spécialisé comprenant l’accès au logiciel pour
un certain nombre de terminaux connectés.
 
C’est une méthode qui possède de nombreux
avantages. Sachant qu’il est hébergé dans le
Cloud, l’accès au site est possible depuis
n’importe quel appareil connecté, depuis
n’importe quelle région géographique, par une
simple recherche sur le web. Pour l’utilisateur,
fini les coûts d’acquisition du matériel,
d’installation, de maintenance… Les mises à
jour se font automatiquement par le
fournisseur !
Et c’est ce modèle que nous avons choisi pour
nos jeux digitaux !
Mais se tourner vers le digital, c’est faire face à
de nouvelles contraintes. Contraintes que
nous n’avons pas pour le développement de
jeux physiques : le RGPD et la cybersécurité !
 
Développer une solution de jeux digitaux,
c’est vraiment cool… mais se mettre à la page
en matière de RGPD et de cybersécurité, eh
bien ça, ça l’est beaucoup moins !
 
Pour le RGPD, nous avons réfléchi avec notre
développeur à une solution qui limite au
maximum la collecte et le traitement des
données personnelles. “Pas de données
personnelles, pas de problèmes” a été notre
leitmotiv !
 
Pour la cybersécurité, ce fut une autre histoire,
notamment quand nos clients Grands
Comptes nous ont demandé de montrer patte
blanche. Pour nous aider à y voir plus clair et à
passer tous les barrages, nous sommes
actuellement accompagnés par une entreprise
spécialisée en cybersécurité. Son rôle : traquer
les failles de notre solution et les corriger !
Et forcément, ce sont des coûts de
développement que nous n’avions pas
forcément envisagés, lorsque nous avons
décidé de nous lancer dans le jeu digital !
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 « L’image du jeu
est sans doute la moins
mauvaise pour évoquer
les choses sociales. »
PIERRE BOURDIEU
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CAS CLIENT 1
« 30 jours pour télétravailler », ou comment digitaliser
un jeu de formation pour s’adapter au contexte sanitaire

« 30 jours pour télétravailler », le jeu digital au

service d’un enjeu sociétal !

Si en mai 2020, 83% des Français étaient

favorables au déploiement massif du
télétravail, 6 mois plus tard, on observait un
désengagement des collaborateurs, une
surproductivité, une cohésion d’équipe parfois
dégradée, des difficultés à manager à
distance…
 
Felix et Ludo a donc conçu « 30 jours pour
télétravailler » en ayant deux objectifs en tête :
 
• Accompagner les équipes dans la mise en
place du télétravail, notamment dans les
entreprises qui découvraient, de manière
forcée, cette organisation du travail.
  Avec la crise sanitaire, « 30 jours pour télétravailler » a dû se
• Aider les équipes à faire le point sur les réinventer tant par le fond que par la forme. Le jeu devait
bonnes pratiques en matière de répondre à de nouveaux enjeux. Le confinement apportait
collaboration et de management à distance avec lui un télétravail forcé, souvent mis en place à la hâte.
et co-construire un plan d’actions L’objectif était alors d’aider les travailleurs, collaborateurs et
correctrices. managers, à mieux vivre ce changement.
 
Créé en 2018, « 30 jours pour télétravailler » Pour suivre cette transition, la digitalisation de notre offre
est, à l’origine, un jeu physique. Son but premier nous semblait évidente. La version digitale de « 30 jours
était d’accompagner le déploiement du pour télétravailler » était née. Le mécanisme du jeu prenait
télétravail au sein des entreprises qui ne alors en compte la distanciation sociale, les gestes barrières
l’avaient pas encore mis en place. et s’était adapté à notre nouveau mode de vie.

Aujourd’hui, « 30 jours pour télétravailler » continue de se

réinventer en prenant en compte les nouvelles directives
gouvernementales sur le télétravail. Le jeu permet
Découvrez aujourd’hui aux entreprises d’accompagner la mise en place
de leurs nouveaux accords télétravail : il leur permet de
notre jeu dresser un bilan de leurs pratiques actuelles et de mettre en
digital ! exergue, par la discussion, les points à améliorer pour un
télétravail durable et pérenne.

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 LIVRE BLANC | Jeu de formation physique ou numérique : comment choisir ?

CAS CLIENT 1 (suite)

L’accessibilité du digital facilite les différentes mises à
jour du jeu notamment au niveau du contenu,
susceptible d’évoluer rapidement. Pour notre version
2021, 100% du contenu a été retravaillé tant le
contexte dans les entreprises a évolué, même si nous
avons conservé le même type de cartes !

Les règles du jeu ont été, elles aussi, adaptées car on

ne joue pas en ligne comme on joue en présentiel. Le
numérique nous a permis de rendre la partie plus
fluide et facilite grandement le rôle de l’animateur, qui
jusqu’alors, devait prendre en charge le comptage
des points et le timing des échanges. Des comptes à
rebours dynamisent le jeu, les pions avancent grâce à
l’algorithme, un tutoriel explique les règles du jeu...
L’animateur peut véritablement se concentrer sur les
échanges et moins sur les règles du jeu !
 
Pour garder une forme de continuité dans le jeu, « 30
jours pour télétravailler » a conservé son identité en
reprenant le graphisme du jeu physique, un
graphisme épuré et efficace qui ne prend pas le
dessus sur le contenu !
 
Digitaliser « 30 jours pour télétravailler » a finalement
été assez simple : le mécanisme du jeu pouvait être
rapidement adapté ainsi que le graphisme. C’est
réellement au niveau du contenu et du
développement technique que nous avons dû investir
pour avoir un jeu pertinent.

Pour répondre au mieux aux besoins de nos clients, nous leur demandons souvent de
suivre la méthode QQOQCP : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?

Qui ? Qui va faire le jeu ? A qui est-il destiné ? Qui va l'animer ?

Quoi ? Que va aborder le jeu ? Quel sera le contenu ?
Où ? Où va-t-il être utilisé ? Dans une salle, à distance, en extérieur... ?
Quand ? A quel moment du parcours de formation ? A quel moment du cycle de vie du salarié ?
Combien de temps doit durer la partie ?
Comment ? Comment le jeu va être déployé ? Sur 6 mois, sur 1 an… ? Combien de personnes ?

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 « Aucun jeu ne peut
se jouer sans règles. »

VACLAV HAVEL
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CAS CLIENT 2
« 30 jours pour mieux connaître April », ou comment le jeu
digital peut répondre aux nouveaux enjeux d’intégration
des entreprises
Cycle de vie du salarié qu’est-ce que c’est ?

C’est le cycle qui regroupe toutes les étapes par lesquelles va passer un salarié, de son recrutement à son
départ de l’entreprise.
 
Et le onboarding ?
En anglais, « boarding » signifie embarquement, si on lui rajoute son préfixe « on », on parle alors de
l’intégration. Hop ! Fraîchement embarqué dans une nouvelle entreprise, on monte à bord, on s’engage, c’est
la deuxième étape du cycle, juste après le recrutement.
 
C’est une phase extrêmement importante puisque c’est lors de celle-ci que le nouvel employé va découvrir
la culture de l’entreprise, son histoire, son fonctionnement, ses valeurs, son organisation…
 
Transmettre les informations nécessaires à sa bonne intégration et préserver la marque employeur de
l’entreprise, voilà tout simplement l’objectif d’un bon onboarding !
 
Un onboarding raté représenterait une perte de 7 000€ pour l’entreprise ! Et 80% des nouveaux arrivants
prennent la décision de rester ou non dans l’entreprise dans les tous premiers mois (source : Workelo).
 
Lors d’un onboarding il faut donc générer :

• Un sentiment d’appartenance pour que le salarié soit rapidement intégré, rassuré et qu’il ait des repères.
 
• Une prise en main rapide du poste pour que le salarié soit rapidement autonome.
 

En somme, un accueil structuré, bienveillant et humain !

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 LIVRE BLANC | Jeu de formation physique ou numérique : comment choisir ?

CAS CLIENT 2 (suite)

Mais au vu de la crise sanitaire, du télétravail et de la mise à distance des collaborateurs pour proposer un
onboarding de qualité, les entreprises se sont tournées vers le numérique.

30 JOURS POUR MIEUX CONNAÎTRE APRIL

Après le changement de son actionnaire
majoritaire en 2019, APRIL spécialiste des
solutions d’assurance pour les particuliers,
les professionnels et les entreprises, a
travaillé la refonte de son processus
d’onboarding afin qu’il reflète pleinement
son identité.
En repensant son séminaire d’intégration, le
groupe APRIL a voulu mettre le jeu au
service de son onboarding pour ses atouts
collaboratifs et participatifs.

Produit en 4 semaines, nous avons tout

simplement décliné notre mécanisme de jeu
« 30 jours » pour l’adapter aux enjeux
d’APRIL :
• La charte graphique a été entièrement
personnalisée.
• Le contenu a été retravaillé autour de
questions collectives en lien avec l’ADN,
la vision de l’entreprise et autour de défis
de rapidité pour challenger les
connaissances sur la stratégie, les métiers
et l’organisation du groupe...
 
Et pour rendre le processus d’onboarding efficace, le jeu permet de :
• Jouer avec des cartes personnalisées qui diffusent la culture d’entreprise.
• Créer un lien entre les participants qui partagent un temps ludique ensemble et peuvent même jouer
en équipe.
• Rendre les participants actifs ! Cela favorise leur attention, leur motivation et leur engagement.

La marque employeur
 
La marque employeur, c’est un peu l’image que l’entreprise veut se donner d’elle-même : sa culture,
son histoire, sa réputation, ses valeurs. Le but d’une marque employeur est d’attirer les nouveaux
talents, de fidéliser ses employés, afin que, lors de leur départ, ils deviennent ambassadeurs de
l’entreprise et diffusent une image positive de celle-ci.
 
D’après une enquête de StepStone de 2011 sur la marque employeur, 95% des candidats se
renseignent sur l’entreprise avant de répondre à une offre. Si l’e-réputation est mauvaise, seulement
10,4% d’entre eux postuleront. Bref, cultiver sa marque employeur, c’est important !

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 LIVRE BLANC | Jeu de formation physique ou numérique : comment choisir ?
CAS CLIENT 3
« Let’s Practice! », ou comment passer d’un jeu physique
à un jeu digital ?
« Let’s Practice! » est un jeu sur-mesure
développé pour Hager Group en 2018, ayant
pour sujet l’éthique des affaires.
 
A l’origine, « Let’s practice! » est un jeu de plateau
physique, dont le mécanisme est basé sur la
prise de décision éthique. Le jeu était utilisé à
l’issue de deux modules d’e-learning. Déployé au
Le 1er enjeu de
niveau mondial, il a été traduit en 4 langues
(anglais, français, allemand et chinois) pour
permettre une meilleure compréhension de son
contenu par les joueurs. Alors que le jeu devait
être mis en place lors d’événements en
présentiel, il a fallu aborder un virage vers le
digital pour poursuivre son exploitation.
 
La digitalisation de « Let’s Practice! » a nécessité
quelques ajustements mais on peut déjà noter
que :
• L’objectif du jeu est identique à la version
Le 2nd enjeu de
physique.
• Le mécanisme du jeu a très peu évolué : c’est
toujours autour de dilemmes éthiques que les
joueurs vont affronter leurs points de vue. Ils
vont devoir élire la meilleure décision pour
leur équipe… ou la moins pire !
• Le déploiement du jeu est international et sera
grandement facilité demain par cette version
numérique.
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Plusieurs changements ont été apportés pour
fluidifier au maximum la partie en distanciel mais
également faciliter le travail de la responsable
pédagogique :
• Un sablier digital est intégré pour dynamiser les
échanges et éviter les longs monologues.
• Le contenu du jeu est retravaillé : les textes des
cartes sont raccourcis pour une meilleure lisibilité
et pour éviter l’effet « pavé » sur écran. Certains
dilemmes ont également été mis à jour.
• Un back office complet a été créé : le contenu du
jeu (notamment des cartes) pourra ainsi être
modifié en totale autonomie par le responsable
pédagogique !
• Le tout a été rendu plus dynamique, le joueur
interagit avec son téléphone ce qui maintient son
engagement et sa motivation. L’animateur est
plus actif, le support digital rend sa présence
d’autant plus indispensable.
cette nouvelle version reste la
formation des animateurs, qui viennent de pays et de
cultures différents ! Prendre en main le sujet de l’
éthique mais également prendre en main l’animation
d’un jeu à distance n’est pas chose aisée. C’est la
raison pour laquelle nous travaillons pour élaborer et
construire des outils d’aide à l’animation (vidéo de
teasing, supports de préparation de l’atelier, d’accès
au back office…).
cette version numérique est le
respect du RGPD et la cybersécurité, un enjeu
inexistant lorsque vous êtes sur une version
physique ! N’étant pas spécialistes du sujet, nous
avons donc fait appel à un cabinet de conseil
spécialisé pour la rédaction de notre futur PAS (Plan
Assurance Sécurité) !
 
Transformer un jeu physique dans sa version
numérique ne peut pas se faire à l’identique !
Anticiper les coûts, notamment en matière de RGPD
et de cybersécurité, est primordial.
 
 LIVRE BLANC | Jeu de formation physique ou numérique : comment choisir ?

CONCLUSION
Jeu physique, jeu numérique comment choisir ?
Nous voilà arrivés à la fin de ce troisième livre blanc. Mais ne nous quittons pas comme ça !
Revoyons ensemble les points à retenir.
 
L’essor du jeu de formation digital est une des conséquences de la numérisation de notre société.
Et sa croissance s’est clairement intensifiée avec la crise sanitaire.
 
Jouer donne lieu à une réelle acquisition des connaissances et le support numérique permet un
apprentissage plus individualisé. Les différents canaux de diffusion possibles (physique, distanciel,
en synchrone, asynchrone ou hybride) élargissent ses potentiels d’utilisation.
 
Ainsi pour créer un jeu digital de qualité, il faut selon nous :
 
1. Comprendre les rouages de l’apprentissage afin d’élaborer autour du jeu une scénarisation
pédagogique efficace.
 
2. Identifier vos attentes et objectifs afin de choisir le moyen l’outil adéquat :
• Pour un apprentissage par le jeu : un jeu sérieux.
• Pour plus de légèreté dans une formation ou la fluidifier : de la gamification.
 
3. Peser le pour et le contre du jeu physique ou digital et choisir en fonction de ses besoins et de
son cahier des charges. Difficile de ne pas privilégier le digital si vous voulez jouer avec vos
collaborateurs expatriés par exemple.
 
4. Sécuriser son outil, pour qu’il puisse vous former en toute sérénité !  

Si le jeu digital semble attractif par sa forme, il ne faut pas se jeter dans l’aventure en pensant que
ça va forcément marcher. Pour construire son jeu, la forme est aussi importante que le fond Pour
choisir au mieux et vu que concevoir un jeu physique ou digital est un investissement financier et
humain, il faut établir un cahier des charges précis et complet. Et c’est seulement en posant vos
objectifs, vos enjeux et vos contraintes que vous pourrez, en toute conscience, sélectionner le
support de jeu le plus adapté !

C’est à vous
de jouer
maintenant !

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