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Pourquoi un croquis sur un coin de table permet-il de dénouer une discussion qui
était bloquée ? Pourquoi est-ce si compliqué de trouver sa route en demandant
« Un livre référence indispensable pour quiconque souhaite
insuffler une dynamique d’animation pour embarquer
NICOLAS GROS
LE GRAND LIVRE
son chemin, et si simple à l’aide d’une carte ? Pourquoi un affichage facilite-t-il un collectif vers plus d’alignement, d’engagement,
de fun et d’efficacité dans la co-construction.
l’apprentissage et la mémorisation ?
L’effet est immédiat et l’expérience mémorable ! »
Ce livre décode l’impact des visuels sur la pensée, leur rôle dans la compréhen- Maja Merz
Facilitatrice et consultante interne en créativité et innovation collaborative
sion du monde et leur intérêt pour la communication.
chez Malakoff Humanis, Coach professionnelle certifiée
• Maîtrisez l’impact des visuels sur la pensée et les interactions. DE LA
FACILITATION
« La facilitation graphique est un état d’esprit qui transcende
• Découvrez comment rendre les interactions plus vivantes et productives. nos modes de travail individuels et collectifs. Elle a transformé
mon mode de management et me permet d’accompagner
FACILITATION GRAPHIQUE
• Accédez à un éventail de techniques et d’outils pour mettre les effets des mes équipiers dans la compréhension de la complexité
visuels au service de vos besoins. et dans sa gestion. »
Yoann Le Roux
GRAPHIQUE
• Déployez la méthode VOIR® pour rendre la complexité accessible.
Automotive Original Equipment VP Marketing – Michelin
• Adoptez les bons réflexes pour construire en temps réel des visuels qui
LE GRAND LIVRE
« Dans cet ouvrage, Nicolas nous donne toutes les clés
soutiendront et accompagneront une discussion.
pour nous saisir de ces techniques puissantes
et les mettre au service de nos projets. »
Noemi Brousmiche
Facilitatrice interne à l’Agence spatiale européenne
DE LA
Pionnier de la facilitation graphique en France, Nicolas Gros œuvre pour le
développement, la transmission et la reconnaissance de ces techniques
au sein des entreprises. Convaincu que les compétences de facilitation
graphique sont nécessaires à la communication au sein d’un groupe, il sait
les rendre accessibles. À l’origine des premières formations en France à
ces techniques visuelles, il a formé plusieurs milliers de personnes et
facilité autant de rencontres professionnelles et d’ateliers collaboratifs à
travers le monde.
39 €
ISBN : 978-2-416-00888-7
Code éditeur : G0100888
Couverture : Studio Eyrolles © Éditions Eyrolles
Illustrations : © Nicolas Gros
Pourquoi un croquis sur un coin de table permet-il de dénouer une discussion qui « Un livre référence indispensable pour quiconque souhaite
était bloquée ? Pourquoi est-ce si compliqué de trouver sa route en demandant insuffler une dynamique d’animation pour embarquer
son chemin, et si simple à l’aide d’une carte ? Pourquoi un affichage facilite-t-il un collectif vers plus d’alignement, d’engagement,
de fun et d’efficacité dans la co-construction.
l’apprentissage et la mémorisation ?
L’effet est immédiat et l’expérience mémorable ! »
Ce livre décode l’impact des visuels sur la pensée, leur rôle dans la compréhen- Maja Merz
Facilitatrice et consultante interne en créativité et innovation collaborative
sion du monde et leur intérêt pour la communication.
chez Malakoff Humanis, Coach professionnelle certifiée
• Maîtrisez l’impact des visuels sur la pensée et les interactions.
« La facilitation graphique est un état d’esprit qui transcende
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mon mode de management et me permet d’accompagner
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visuels au service de vos besoins. et dans sa gestion. »
Yoann Le Roux
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• Adoptez les bons réflexes pour construire en temps réel des visuels qui
« Dans cet ouvrage, Nicolas nous donne toutes les clés
soutiendront et accompagneront une discussion.
pour nous saisir de ces techniques puissantes
et les mettre au service de nos projets. »
Noemi Brousmiche
Facilitatrice interne à l’Agence spatiale européenne
FACILITATION
GRAPHIQUE
LE GRAND LIVRE DE LA
FACILITATION
GRAPHIQUE
Postures, outils, techniques et méthodes de pensée visuelle pour collaborer
En préambule 9
En préambule 11
Compréhension
Facilitation
En revanche, le fait d’utiliser les visuels pour aider un groupe
dans sa compréhension, dans son avancée vers la résolution d’un
objectif de travail, s’est structuré dans les années 1970, à Palo
et facilitation
Alto.
C’est en effet dans cette ville de la péninsule de San Francisco,
et à cette époque, que des courants de recherches et de pen-
graphique
sées se sont croisés pour donner naissance à l’école de Palo Alto.
Influencée par l’anthropologie, la psychologie, la cybernétique,
l’antipsychiatrie, la notion d’interaction et de comportement inter
personnel, la théorie des groupes, cette école développe une ap-
proche systémique par opposition à une approche analytique.
De ce bouillonnement intellectuel émergeront le design thinking
pour la conception de produits et de services, l’approche agile
dans le monde informatique et la facilitation pour l’accompagne-
ment des organisations. Toutes ces approches ont en commun
d’appréhender le travail sous l’angle de la collaboration.
C’est à cette époque que David Sibbet pose les prémices de la
facilitation graphique en utilisant des visuels pour cartographier
et rendre compte de sujets complexes. Matt et Gail Taylor (res-
pectivement architecte et pédagogue à l’école Montessori) com-
mencent à explorer, formaliser et répertorier différents moyens
1. Je vous renvoie sur ce point au Vantage point model théorisé par MG Taylor et
formalisé par Bryan Coffman (voir chapitre 3, Sélection de modèles pertinents en
facilitation).
Le plaisir dans la seule réalisation est souvent source d’une re- « Faciliter c’est créer un contexte pour permettre un nouveau
type d’interactions. »
lation égotique à sa production. Or, cette relation a tendance à
Source : définition partagée par Philipe Coullomb, auteur de
enfermer la conscience. Alors que le déploiement de cette même l’ouvrage Collaboration by Design, Mané Huily, 2021.
conscience, en facilitation, doit se situer dans les interactions en
cours, dans leur accompagnement et nulle part ailleurs.
6. Je ne vous cache pas que, pour ces raisons, l’exercice d’écriture de ce livre est
pour moi une épreuve !
Pour des
Ces cartes nous servent chaque jour pour décrire des lieux, des
itinéraires. Elles nous permettent de nous repérer, de nous orien-
ter, de prendre du recul, de considérer des options, de décider,
visuels qui
de nous engager et de faire demi-tour si nécessaire.
facilitent
visuels
Lorsqu’on considère la capacité des visuels à rendre compte et
la possibilité d’interprétation des informations qu’ils offrent, on
comprend l’intérêt qu’ils représentent pour toute personne cher-
chant à comprendre. Au sens large, les visuels permettent de
faire un état des lieux.
Différents visuels donnent l’occasion de mettre en jeu plusieurs
entrées et variables, de montrer des proportions, des relations
entre divers éléments. Ils peuvent aller du simple graphique de
type camembert, histogramme, nuage de points, etc., à des re-
présentations plus complexes comme des cartographies de sys-
tèmes (humains, informatiques, mécaniques…).
Les graphiques et les cartographies aident à comprendre et in-
terpréter une masse de données. Simplement écrites ou listées
© Slavomir Valigursky/AdobeStock
voire incompréhensibles, dans leur globalité. Traduites en un vi-
suel, elles se révèlent, notamment parce qu’elles s’appuient sur
une représentation qui n’est plus une succession d’informations
mais une version agrégée, compréhensible et interprétable.
Les visuels permettent de comprendre des ensembles, des rela-
tions, des influences, des variations…
© 88 studio/AdobeStock
Concevoir avec des visuels
La compréhension induite par les visuels est une base pour faire
des hypothèses, orienter des choix, prendre des décisions.
© corepics/AdobeStock
Les visuels sont des prototypes pour rendre tangibles des pos-
sibles, pour anticiper, tester, comprendre, arbitrer, choisir.
Dans la conception de produits ou d’interfaces, il est courant
de passer par des phases de prototypage, qui démarrent dès
les brouillons dessinés à main levée, les croquis, se prolongent
par d’autres formalisations allant du découpage-collage aux
© Atstock Productions/AdobeStock
On retrouve ces principes d’usage (de prototype dessiné ou ma-
quetté) dans des métiers comme l’architecture, l’automobile, le
génie civil, l’ingénierie…
Dans ces situations, le visuel est également un support pour
toutes les parties prenantes du projet, jusqu’aux utilisateurs fi-
naux. En leur soumettant le prototype, on les engage, on les
incite à se projeter, réagir et interagir. Le résultat de ces interac-
tions vient influencer, préciser, orienter la suite de la conception.
© DC Studio/AdobeStock
nouveau prototype, afin de transmettre la vision de l’objet et de
son ingénierie aux différentes personnes qui auront à contribuer
à sa réalisation.
Le visuel est alors une référence commune, un support de
dialogue entre les différentes parties prenantes d’une organisa-
tion (de l’ingénierie à la production, en passant par la commer-
cialisation, le marketing…). Les visuels sont ensuite déclinés en
plans d’exécution puis présentés à des focus group. Ils servent
aussi d’illustration pour des supports de communication et de
commercialisation.
En termes de transmission, des outils visuels sont également uti-
© Ngampol/AdobeStock
lisés pour la gestion de projet, l’organisation et la coordination
des différents contributeurs. Je pense notamment aux visuels que
sont les diagrammes de Pert ou Gantt…
L’usage des visuels permet d’accompagner, de soutenir, de faci-
liter d’autres champs, comme celui de la collaboration : du par-
tage d’une intention et du cadre de réflexion, à la création d’une
Les participants resteront ainsi libres d’interpréter et de pour- J’ai proposé ici un cadre à remplir. L’usage de ce canevas visuel
suivre la divergence. En effet, une formalisation générique laisse (ou template) a un impact non négligeable sur la pensée.
la porte ouverte à diverses interprétations : un magasin de proxi- En voyant trois cases, le cerveau a en effet identifié qu’il fallait
mité, une grande surface en zone d’activité commerciale, un site fournir trois informations. Il s’est donc forcé à trouver une troi-
internet, un camion qui se déplace de ville en ville, un réseau de sième réponse s’il n’en avait identifié que deux et il a arrêté ses
vente à domicile… recherches lorsqu’il en a sélectionné trois. Pourtant, la consigne
Au contraire, lors d’une phase de convergence où il s’agit d’élimi- ne spécifie pas de limite, ni inférieure ni supérieure.
ner des options, de préciser la pensée, le choix d’une représen- En proposant trois espaces à remplir, j’ai donc fortement impacté
tation plus spécifique sera favorable, en accord avec la pensée votre réflexion.
du groupe.
Nous retiendrons donc que proposer une structure finie et délimi-
On constate bien dans cet exemple comment le mode de repré- tée sous forme de canevas va orienter fortement les réflexions et
sentation visuelle impacte la réflexion. Il convient donc de veiller les discussions. Encore une fois, ce type d’impact doit être connu
à avoir conscience de cet impact pour faire des choix de repré- et consciemment utilisé.
sentation qui facilitent le travail du groupe.
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Si rien n’apparaît, laissez-moi vous montrer quelque chose…
8. À ce sujet, voir David McCandless, The Visual Miscellaneum, Collins Design, 9. Je vous invite à observer cette expérience sur l’une des nombreuses vidéos dis-
2009, p. 104-105. ponibles sur Internet.
11. Vous pouvez aller plus loin dans ces notions d’influence en vous référant au mo-
dèle des trois chats de MG Taylor (Three Cat Model). 12. Proposé en 1968 par Stephen Karpman dans l’article « Fairy Tales and Script
https://legacy.mgtaylor.com/mgtaylor/glasbead/3catmod.htm Drama Analysis ».
Un pont suspendu va questionner ce que représentent les piles, leur Avec un pont à haubans, l’emplacement des piles, la forme des
nombre, leur positionnement mais aussi ce que représentent les suspentes et leur positionnement évoquent d’autres formes
suspentes principales, les suspentes verticales… d’organisation et d’architecture du projet réel.
Cet exemple souligne le lien et l’impact du modèle visuel sur les Il n’y a pas de limite dans le nombre de champs métaphoriques
modèles mentaux et observables. à explorer. Mais des limites réelles apparaissent dans ce que le
Avec les métaphores, le champ des possibles est vaste. Elles plan métaphorique choisi permet de comprendre, d’interpréter,
peuvent être choisies parmi les objets, les organisations et mé- d’explorer, de la réalité ou du sujet traité.
canismes, les êtres vivants, les organisations et systèmes vivants,
les croyances…
David Sibbet propose un classement de métaphores, des plus
inertes (un objet) aux plus complexes (les organisations et sys-
tèmes vivants et systèmes plus holistiques encore). Chacun de
ces groupes propose un autre niveau de complexité et d’appré-
hension du sujet. Les métaphores ne permettent donc pas les
mêmes considérations et réflexions.
USAGE APPROPRIÉ
BIAIS DE CONCEPTION
DE LA PRODUCTION
C HAP ITR E 3
facilitation
Intérêt et usage
Le modèle Creating the Problem peut être utilisé pour auditer
une situation : quelle est la vision ? Comment est-elle comprise et
partagée ? En quoi est-elle en rupture par rapport à la situation
présente ? En quoi les conditions actuelles constituent une vision
partagée ? Comment sont-elles vécues par toutes les parties
prenantes ?
Il peut servir de référence pour concevoir les différentes sé-
quences d’un atelier de travail en révélant la tension créative et en
mettant les participants dans une dynamique de transformation.
Il peut également être utilisé pour cartographier les informations
d’une discussion. Partagées de manière spontanée, on les orga-
nisera en regroupant d’un côté celles faisant référence à l’état
actuel et, d’un autre, celles décrivant la vision. Ces deux zones
Inspiré du modèle Creating the Problem de MG Taylor
distinctes laissent apparaître, en creux, la tension créative.
© 1984, MG TAYLOR CORPORATION
Implicitement, les questions deviennent alors : comment rejoindre
Description la vision depuis la situation actuelle ? Quelles décisions prendre ?
Quelles actions mener ? Quelles étapes créer ? etc.
Le partage d’une vision (objectif à atteindre) est nécessaire à la
mise en mouvement d’une organisation. Mais il n’est pas suffisant.
La compréhension de l’état présent d’une situation, ainsi que ses
conditions (son contexte) sont également essentielles à partager.
Ce sont les différences entre la vision et les conditions présentes
qui rendent le problème tangible. Plus l’écart entre les conditions
de la situation et la vision est important, plus le problème est
perçu comme difficile.
Intérêt et usage
Description Ce modèle est essentiel dans la conception d’une session de
travail. Connaître ses différentes phases donne des indications
Autre modèle important du corpus méthodologique MG Taylor,
sur la nature et la maturité des informations qui y sont parta-
formalisé en 1984, le modèle Scan-Focus-Act présente trois
gées. Lorsqu’on accompagne une séquence de travail avec des
phases clés, distinctes, d’un atelier de travail collaboratif. Ces
techniques visuelles, son appartenance à l’une de ces phases ap-
phases permettent aux membres d’un groupe d’interagir entre
porte des indications précieuses sur les informations à sélection-
eux et avec le sujet, de manière spécifique, afin que l’intelligence
ner et sur les choix de leur formalisation.
collective se déploie et œuvre à l’identification de solutions per-
tinentes et partagées.
La phase Scan ne se limite pas à une génération d’idées. Elle a
pour objectif de créer le groupe comme une entité supérieure
à l’ensemble des individus, d’établir l’état d’esprit, le niveau de
relation et de réflexion adéquat, de créer un terreau fertile
d’idées potentielles, conditions essentielles à l’émergence de
l’intelligence collective. On y retrouve les enjeux présentés par
le modèle Creating the Problem (partage d’une compréhension
commune de la vision et des conditions). Cette phase inclut éga-
lement des enjeux d’inspiration, d’exploration de sujets divers, de
pensées décalées, d’émergence de nouveaux modèles de pen-
sée. À ce stade, il n’est surtout pas question de répondre au pro-
blème ou de statuer sur des solutions.
Intérêt et usage
Lorsqu’on accompagne une séquence de travail, savoir que
celle-ci intervient pour alimenter une phase de divergence ou de
Description convergence est déterminant dans la manière de traiter l’infor-
mation. La formalisation (forme, attribut graphique et organisa-
Ce modèle, très connu des facilitateurs et designers d’ateliers de tion) ayant un impact sur la pensée, il est impératif de faire des
travail, met en exergue deux phases nécessaires à la créativité. choix qui accompagnent et soutiennent la phase en cours.
Pour qu’une solution soit « créative », c’est-à-dire qu’elle soit suffi-
samment décalée par rapport à ce que nous aurions pu imaginer Chapitre 2, Impact du visuel sur la pensée et le cerveau
sans ce processus de réflexion, on passera par une phase de di-
vergence puis une phase de convergence. Dans une phase de divergence de type brainstorming, nous cher-
Lors de la divergence, il n’y a pas de censure. Toutes les idées sont chons à créer des ouvertures. Noter uniquement des mots-clés
les bienvenues, même les plus farfelues, ce sont d’ailleurs elles qui peut aider parce qu’ils sont interprétables et créent donc des
vont permettre d’ouvrir des pans de réflexion inattendus. On ex- connexions avec des idées nouvelles.
plorera le sujet sous tous les angles possibles. Des techniques de Dans une phase de convergence, nous préférons éviter de réou-
créativité seront précieuses pour générer les idées (consultant vrir sur des pensées et interprétations. On notera l’information
virtuel, connexions forcées…). clé, à savoir le mot-clé et son contexte.
En phase de convergence, l’objectif n’est plus de générer des De même, lors de l’organisation des informations sur un visuel,
idées mais de les « discriminer », de les sélectionner, de les prio- il est intéressant de garder en tête qu’un classement soutient le
riser afin d’éliminer des options. Lors de cette phase, les critères processus de convergence alors qu’une organisation plus chao-
permettant d’affiner le champ des possibles sont primordiaux. tique favorise des connexions aléatoires. Ces dernières, propices
à de nouvelles idées, font l’objet d’une phase de divergence.
Description
Créé par Alexander Osterwalder, ce modèle met en relation les Enfin, le modèle invite à comparer la structure de coût de l’affaire
principaux éléments à considérer lors de la conception d’un nou- au flux de revenu généré par les achats des clients.
veau modèle d’affaire.
Intérêt et usage
Il invite à explorer le système d’organisation à concevoir en arti-
culant une partie « distribution » et une partie « production » au- Utiliser ce modèle évite d’oublier un composant clé d’une affaire.
tour d’une proposition de valeur. Sa structure en canevas permet de garder une vue d’ensemble
tout en travaillant sur chacun des éléments.
La première partie présente le marché et les segments de clients
à qui s’adresse la proposition de valeur. Elle est complétée par Cependant, la présentation apparemment simple de ce canevas
les canaux de distribution qui vont permettre d’apporter la pro- cache une réalité plus complexe. En effet, chaque partie du sys-
position aux clients ainsi que les moyens de communication et de tème présente des spécificités et des relations avec les autres.
construction de la relation avec ces derniers. Pour concevoir un système cohérent, une réelle démarche et une
réflexion sur l’organisation du travail, à partir de ce canevas, sont
Dans la deuxième partie, le modèle invite à définir les activités et nécessaires. Le visuel, aussi pertinent et complet soit-il, ne suffit
ressources clés ainsi que les partenaires permettant de produire, pas. Il n’est qu’un moyen d’accompagner et de soutenir un pro-
de rendre accessible la proposition de valeur, de créer et d’entre- cessus de travail.
tenir la relation avec les clients.
Description
Voici un autre modèle de la méthodologie MG Taylor qui invite
à revisiter les approches traditionnelles de formation. Bien en-
tendu, on y retrouve des éléments fondamentaux tels que des
explications théoriques (Explain), des exemples (Exemplify) et
des mises en application (Experience). Combinés entre eux, ces
éléments conduisent l’apprenant à atteindre le niveau attendu.
Ce qui va créer une différence et lui permettre de dépasser les
attentes (Expect), c’est la place laissée à son exploration libre
(Explore). © 1984, MG TALOR CORPORATION
Notons quelques précisions concernant ce modèle et ses
composants.
Bien entendu, les attentes (Expect) doivent être définies en Intérêt et usage
amont. Mais au-delà de cette étape, le modèle n’impose pas un
Ce modèle est relativement simple à comprendre et à utiliser. On
ordre précis dans l’organisation des éléments d’une formation.
veillera à ne pas le cantonner à des actions labélisées « forma-
L’essentiel est que tous ses composants soient présents.
tion », mais à l’employer dans la conception et l’accompagnement
La partie Exemplify fournit des exemples de la partie théorique, de tout processus et dans toute condition d’apprentissage.
Intérêt et usage
Dans ce modèle, l’intégrité des personnes est prise en compte et
respectée. Cela se ressent dans la qualité et l’organisation des
informations. Les participants prennent la parole en créant du
sens par rapport aux contributions précédentes. Ils complètent,
soutiennent la contribution qu’ils viennent d’écouter, soulignent
une opposition ou mettent en exergue un autre lien avec leur
Description contribution.
Bien souvent, les réunions, formations, ateliers commencent par Le modèle du tour de table, imposant l’ordre de passage de fa-
un tour de table de présentation, qui suit un modèle d’organisa- çon arbitraire, fractionne les informations.
tion par défaut : le tour physique de la table. Dans ce modèle, la
Le modèle du tour des participants laisse émerger un modèle
parole est donnée à une première personne, puis à la personne
d’information plus facile à intégrer par les participants et par le
située à côté d’elle, puis à la suivante, et ainsi de suite jusqu’à ce
facilitateur.
que le tour soit complet. L’objectif est que chacun puisse se pré-
senter et faire rapidement connaissance avec les autres partici- Rendre visibles ces contributions et ce modèle émergent donne
pants. Souvent, pour enrichir la présentation, on leur demande de la visibilité sur la position du groupe au regard du sujet auquel
de partager leurs attentes ou autres contributions personnelles. il lui a été demandé de contribuer.
Un petit moment personnel de réflexion est alors nécessaire.
Intérêt et usage
Être au clair avec soi-même (niveau 1) et au sein du groupe (ni-
veau 2) favorise la capacité de construire avec les autres (ni-
veau 3). C’est ce que permet un moment d’inclusion. Ce dernier
crée un cadre de confiance propice à l’expression et à la recon-
naissance individuelle.
Une activation des participants sur le niveau 1 peut se faire par
des moments de reconnexion individuelle, qui favorisent la réso-
nance avec ce qui se construit collectivement. Une implication
consciente dans la suite de la construction collective est alors plus
simple. Institutionnalisez ces moments de réflexivité et d’ancrage,
Description facilitez-les en proposant un prisme d’observation et de conscien-
tisation de l’expérience vécue. Par exemple, le prisme « tête-cœur-
Lors d’une session de travail collaborative, l’engagement de cha-
corps » invite à prendre conscience de ce que dit le mental, du
cun se situe, se construit et fluctue sur trois niveaux : individuel,
ressenti émotionnel et de ce que dit le corps.
individuel au travers des autres et collectif. À ce dernier niveau se
trouve l’intelligence collective, où ce qui est produit est supérieur Les moments de sous-groupes sont par nature favorables à l’ac-
à la somme des contributions de chaque individu. Pour l’atteindre tivation du niveau 2. L’enjeu n’est pas de produire pour le groupe
collectivement, il est intéressant de considérer et travailler les mais d’échanger de personne à personne. Les groupes sont alors
deux niveaux précédents. composés sur des critères autres que professionnels et favorisant
la rencontre (par ville ou région d’origine, par pratiques sportives…).
1. Moi avec moi : c’est un recentrage, une intégration et conscien-
tisation par un dialogue intime. Une session construite suivant les principes Scan-Focus-Act (voir
précédemment dans ce chapitre) favorise l’engagement au ni-
2. Moi au travers des autres : je construis une expérience person-
veau 3. Des modules expérientiels suivis de moments de réflexivité
nelle et consciente de la session, en miroir et en réaction à mes
permettent à l’entité « groupe » de se questionner au niveau 1 en
interactions avec autrui.
prenant conscience de ses modes de fonctionnement.
3. Moi avec les autres : j’interagis et nous produisons de l’intelli-
Ces réflexions collectives peuvent être stimulées par une fresque
gence collective.
et accompagnées par une capture en temps réel.
Une réflexion individuelle (niveau 1) alimente le niveau 2, puis
nourrit les niveaux 1 et 3 par exposition aux autres et par interac- Chapitre 8, Techniques de cartographie en temps réel ;
tion avec les autres. Chapitre 10, La fresque de synthèse
Intérêt et usage
Connaître ces distinctions permet d’organiser les informations
que nous communiquons lors d’un atelier au moment du par-
tage des consignes de travail aux participants. N’énoncer que ce
qu’ils ont à faire, c’est leur demander de nous faire confiance et
d’exécuter. On posera d’abord l’intention de cette séquence, son
propos, avant d’en décrire la mécanique et le contenu. Présenter
la raison pour laquelle cette séquence de travail existe donne
le sens et l’énergie première pour mobiliser les participants.
L’énergie créée est radicalement différente et la production des
participants en est impactée.
Connaître l’importance de ce Why permet de l’identifier, s’il est
partagé lors d’une introduction d’atelier, lors d’une conférence ou
dans un texte de présentation. Cela permet également de don-
ner à ces informations l’emphase visuelle qu’elles méritent.
Intérêt et usage
Description
Lors d’un échange, il arrive souvent que des personnes aient du
Les valeurs et la culture d’une organisation peuvent être obser- mal à se comprendre. Elles ne raisonnent pas depuis le même
vées dans la manière dont un collaborateur mène ses activités point de vue. La plupart du temps, chacune des perceptions est
et la façon dont il a appris à le faire. Une exécution continue et valable et concerne le même sujet mais sur des niveaux diffé-
routinière de ces activités peut faire perdre de vue les valeurs et rents. Avoir ce modèle en référence permet de comprendre la
les raisons qui les sous-tendent. Comme tous les modèles de MG compatibilité des points de vue et de faire passer la conversation
Taylor, celui-ci peut être utilisé comme guide de réflexion pour la à un autre niveau. Savoir naviguer entre ces différents niveaux
gestion comme pour l’audit d’une situation. Il présente l’intrication permet également d’assurer la cohérence du sujet de discussion.
de sept niveaux différents reliant les valeurs et les tâches menées
Par ailleurs, changer les valeurs d’une organisation par une
dans une entreprise.
déclaration ne suffit pas. Les valeurs doivent trouver leur écho
1. Le niveau Philosophy est l’ensemble des croyances fonda- dans chacun des niveaux jusqu’à s’incarner dans la tâche la plus
mentales, des valeurs qui unissent toutes les parties d’une opérationnelle.
Intérêt et usage
Ce processus affecte toute prise de décision. Les choix faits en
facilitation graphique n’y échappent pas. Lors de la conception
d’un visuel, en temps réel comme en différé, on restera au plus
proche des faits, des informations qui nous sont accessibles.
Chaque interprétation nous éloigne de la réalité et biaise l’im-
pact du visuel.
J’ai sélectionné ces modèles avec plaisir. Ils ont été, et restent
encore, importants et utiles pour moi. Leurs descriptions sont suc-
cinctes, j’espère néanmoins qu’elles vous donneront envie de les
explorer plus en détail. Mais laissez-moi vous prévenir… tous ces
modèles sont faux !
Explorer de nouveaux modèles et enrichir sa bibliothèque est es-
sentiel pour pouvoir choisir le modèle adéquat dans la lecture
d’une situation, dans le traitement des informations, dans leur
représentation et leur transmission.
L’instant où notre cerveau « bugge », où l’information que nous
recevons ne rentre pas dans les cases, correspond aux limites de
nos modèles de pensée. Restons à l’affût et en posture d’accueil,
car ces moments sont une invitation à s’ouvrir à d’autres modèles,
voire à en inventer de nouveaux…
Mise(s) en œuvre
Principes
d’application
SÉQUENCES
INTRODUCTION ET CADRAGE SESSION AU NIVEAU
INTRODUCTION PRÉSENTATIONS PRÉSENTATIONS PRÉSENTATIONS
DE LA SESSION (RÈGLE DU JEU ÉTAT D’ESPRIT ET PRO- RÉPARTITION EN
INCLUSION DE LA CONSIGNE INSPIRANTES INSPIRANTES INSPIRANTES
SUR LES SUJETS) PAR LE COM- CESSUS (RÈGLES DU JEU SOUS-GROUPES
DE TRAVAIL ROUND 1 ROUND 2 ROUND 3
MANDITAIRE STRATÉGIQUE COLLABORATIF) PAR LE
FACILITATEUR
Créer le groupe par une
mise en action. Elle n’a
INTENTION ET OBJECTIF
Partager le cadre de
pas de lien direct avec le réflexion : éclairage Donner de la visibilité
S’assurer d’une
contenu de l’atelier. sur ce que vont vivre
contextuel, pourquoi nous compréhension
les participants. Orienter les participants Proposer des contenus différents et inspirants pour
Dans le meilleur des sommes là, les objectifs, les commune de
Partager l’état d’esprit vers leur sous-groupe de créer des décalages de pensée ou des clarifications
cas, cette séquence contraintes à respecter, ce l’objectif et de
pour aborder, vivre travail. de sujets.
met en jeu des notions qui est entre les mains des la modalité de
sereinement la session et
et comportements qui participants et ce qui est travail.
y contribuer.
peuvent alimenter la intangible…
session.
D’« ORGANISATION »
MODALITÉ
INFORMATIONS
ANALYSE DES
MODALITÉS
C’est au facilitateur Le commanditaire Les grands blocs de La consigne et La liste des sous-groupes S’il est nécessaire de garder une trace du contenu,
de décider s’il est stratégique donne un cadre l’agenda peuvent être la modalité de indiquant les participants on réalisera des captures en temps réel des
nécessaire de rendre qu’il a défini et conçu en modélisés en amont et travail peuvent et leur lieu de travail est présentations. (Les porteurs du sujet ont préparé leur
CONSEILS POUR SOUTENIR CES MODALITÉS
conscients les amont. Ce n’est pas une rester affichés comme être formalisées préparée en amont et intervention mais ne sont pas forcément accessibles
apprentissages de cette improvisation. repère tout au long de la en amont affichée en plénière. avant la session pour modéliser leur contenu.)
PAR LA FACILITATION GRAPHIQUE
séquence ou de les Ce sont les informations session. et affichées Une signalétique visible Attention, les présentations ayant lieu en parallèle,
laisser « infuser » dans le les plus essentielles pour Il en est de même pour en plénière de loin et indiquant le il faudra être attentif à pouvoir couvrir tous les sujets
groupe. l’ensemble de la session. Il est l’état d’esprit et les règles comme support nom des lieux de travail à capturer.
Dans le cas où des donc primordial que, à tout du jeu. d’explication. est préparée en amont
apprentissages sont moment, chaque participant On affichera, et affichée juste avant la
exprimés par les puisse y avoir accès et y faire dans chacun des séquence.
participants, il peut référence. ÉMERGENCE sous-groupes, le Au sein de chaque
être intéressant de les On préparera une même support sous-groupe, une liste
prendre en note en modélisation en différé. pour créer des participants est
temps réel et de les une continuité affichée pour permettre
laisser affichés pour Cependant, ces personnes Il peut arriver que les cognitive.
stratégiques sont rarement règles de fonctionnement aux personnes de
la suite de la session s’assurer de leur bonne
comme un petit rappel, accessibles et disponibles soient définies par
avant la session. les participants. Dans orientation. Elle permet
une présence. également au sous-
Par réalisme et pragmatisme, ce cas, elles seront groupe d’identifier les
on capturera donc ces cartographiées en temps
réel. personnes manquantes.
informations en temps réel.
Groupe entier en
Salle plénière Salle plénière Sous-groupes Sous-groupes Salle plénière Salle plénière Salle plénière
cercle
FINALISATION D’UNE
ÉMERGENCE D’UNE PARTAGE D’UNE PARTAGE DE DIFFÉ- PARTAGE D’UNE
ÉMERGENCE VISION EN VUE DE ÉMERGENCE ÉMERGENCE
VISION VISION RENTES VISIONS VISION
Voir les précisions SON PARTAGE
sur la répartition
en sous-groupes
de la séquence
précédente.
Ce moment est La consigne et Il faudrait C’est une phase de Afficher la Ces réactions Préparer des Il s’agit d’officialiser
capital. C’est une la modalité de accompagner cette convergence du production des sont une nouvelle supports en amont la fin du collectif
construction de travail peuvent émergence en sous-groupe qui sous-groupes phase. C’est une pour bien ancrer sur cet espace-
groupe que l’on être formalisées en temps réel. peut être facilitée permet d’avoir une prise de recul, les messages clés, temps de travail.
accompagnera par amont et affichées Cependant, par un canevas vision globale pour un assemblage notamment les Cartographier
une cartographie en plénière la pensée des préparé en amont l’ensemble des des différentes étapes à venir. en temps réel ne
en temps réel. comme support groupes évoluant et rempli par le participants. perspectives Cependant, le remplirait pas
d’explication. en parallèle, il n’est sous-groupe en Les questions apportées par les contenu de la l’objectif, qui est
On affichera dans pas possible pour temps réel. d’approfondissement sous-groupes. C’est conclusion est de rendre son
chacun des sous- une seule personne peuvent venir un réel moment souvent très individualité à
groupes le même d’accompagner tous compléter les d’appropriation. dépendant du chacun.
support pour créer les groupes. supports en temps Une capture en travail accompli.
une continuité réel. temps réel soutient Il ne peut pas
cognitive. ce moment clé et forcément être
permet d’ancrer les préparé dans
décisions. son intégralité en
amont.
Une capture en
temps réel est donc
envisageable.
RETOURS SUR LE
EXPLICATION DU VOTE POUR EXPOSITION DE
INTRODUCTION DE LA CODÉVELOPPEMENT RECUEIL DES
PROCESSUS DE SÉLECTIONNER LE SUJET LA PROBLÉMATIQUE
SÉANCE PRÉCÉDENT (REVUE PROBLÉMATIQUES
LA SESSION DU JOUR PAR LE CLIENT
DU PLAN D’ACTION)
À ce stade, rien de C’est un partage Ce processus peut être Utiliser des Post-it Utiliser des Bien que ce soit
structurant en termes qui peut s’appuyer modélisé en amont. Il individuels de taille gommettes ou le partage d’une
de processus, c’est sur le visuel de la contient des éléments A5 pour favoriser des points faits au connaissance du
plutôt un accueil et problématique (voir de cadrage et de la lisibilité des marqueur par les porteur, il n’aura
une inclusion. plus loin pour la repère. La réalisation contenus. Chaque participants. pas eu le temps et
problématique du peut être faite sur un participant note sa n’a pas forcément
jour) et sur le plan support réutilisable à problématique puis les compétences
d’action formalisé chaque session. Le fait vient la présenter au pour formaliser un
en fin de session de réutiliser le même groupe et afficher son visuel en amont.
précédente. support permet au Post-it. L’animateur
groupe de s’approprier peut capturer
plus rapidement et en temps réel,
plus facilement ce avec la technique
processus. Laisser du scribing, les
ce support affiché informations
permet à chacun de partagées.
retrouver un repère de
la séquence actuelle et
de celles à venir, ainsi
que le rôle qu’il doit y
jouer.
Tout au long de la
session, l’animateur
peut s’appuyer sur ce
visuel pour rappeler
la séquence qui vient
de se passer et celles
à venir.
Le visuel réalisé Ces Ces échanges Le client, après Les actions sont Capture en La date et
sert d’ancrage reformulations entre consultants, avoir écouté la présentées à temps réel sur le lieu de la
pour l’assimilation peuvent être sont à capturer conversation et l’aide du support Post-it A5. La session suivante
et les réflexions notées sur en temps réel en s’appuyant choisi (Post-it A5 formulation des peuvent avoir
des consultants. des Post-it A5 sur un nouveau sur le visuel ou canevas). apprentissages été préparés
Les réponses à et placées à support. Le des échanges, peut être en amont sur
leurs questions proximité du premier visuel identifie les faite par les des supports
pourront venir visuel. Elles décrivant la actions qu’il participants. de type Post-it
compléter le peuvent être problématique souhaite retenir L’animateur peut A5. L’animateur
visuel. écrites par les est donc et mettre en structurer les peut s’appuyer
participants préservé. place. contributions au sur le visuel
eux-mêmes ou Les actions cours de la mise du processus
être collectées retenues sont en commun. pour rappeler
et notées par formalisées sur l’action que
l’animateur. La Post-it A5 ou sur devra prendre le
reformulation un canevas « plan porteur auprès
retenue est mise d’action ». du groupe lors de
en exergue. cette prochaine
session.
On numérisera les visuels produits afin de pouvoir les envoyer Section IV, Post-production et usages
aux participants et les réutiliser lors de la session suivante.
Comme nous l’avons vu, chacun de nous a une vision subjective En jouant sur le modèle visuel, nous jouons sur les représenta-
d’une même situation. Pour en avoir une compréhension plus ex- tions mentales et donc sur notre façon de concevoir, vivre et agir
haustive, on collectera et agrégera ces différentes perceptions. sur la situation.
Formaliser et intégrer ces contributions et perceptions en un seul La nature du contexte et la complexité de la transformation sou-
visuel permet la création d’une vision commune. haitée mènent à différents types d’évolution. Dans le cas d’une
En fonction du contexte de l’organisation, la collecte peut prendre évolution dite « incrémentale », le modèle correspondant à la si-
différentes formes. tuation souhaitée sera une évolution « simple » du modèle de la
• Une « simple » discussion rassemblant les parties prenantes situation actuelle.
sera accompagnée par une technique de cartographie en
temps réel.
• Une démarche, plus lourde et longue, d’interviews et de concer-
tations est parfois nécessaire. La structuration des retours et
leur restitution seront facilitées par une cartographie d’infor-
mation en différé.
et contre-
préparer le badge des participants. Quelles informations y faire
figurer et de quelle manière ?
Le badge est considéré comme nécessaire par tout organisateur
exemples
de session de travail parce qu’il permet à chacun de savoir à
qui il s’adresse. L’objectif est donc de permettre aux participants
de rentrer facilement en contact avec leurs pairs. Or, vous re-
d’application
marquerez que bien souvent le prénom et le nom des personnes
sont écrits en tout petit. Les informations sont bien présentes
sur le badge mais, quasi illisibles, elles n’aident pas à la mise en
contact. Il faut en effet s’approcher très près de la personne pour
accéder à son identité. Ce n’est ni très pratique, ni très facile,
pour entrer en relation.
Pour faciliter cette mise en contact, les informations du badge
doivent être lisibles à trois mètres afin de pouvoir « connaître »
l’identité de la personne avant même de s’adresser à elle.
En fonction du contexte et du travail à réaliser, on cherche à
créer des interactions particulières. Un exemple frappant a
été vécu lors d’une session de travail organisée par le Forum
économique mondial sur un sommet régional en Afrique. Le
Attention à l’attention
Je fus également contacté pour accompagner le séminaire d’une
équipe internationale. Pendant la préparation avec le facilita-
teur, nous avions identifié les moments et les techniques visuelles
à utiliser pour soutenir l’intention des séquences.
Le jour J, il m’informa du contexte et mit l’accent sur la difficul-
té du manager à faire passer des messages clairs à son équipe.
Pour cette raison, il me demanda de ne pas me positionner à
proximité du manager mais de manière à ce que l’équipe ne voie
pas la capture des messages de cadrage. Ne comprenant pas
les raisons qui sous-tendaient cette demande, je l’interrogeai. Il
18. J’en profite pour partager la référence du très bon livre de Corine Waroquiers
et Sylvain Bureau, Free your pitch, Pearson, 2018.
L’effet retour
J’ai eu la chance d’intervenir pour accompagner une série d’in-
terventions d’entrepreneurs, invités pour partager leurs par-
cours et la richesse de leurs apprentissages. Dans ce type de
« Comment passez-vous de votre état actuel à ce que vous avez contexte, je cartographie en temps réel les interventions. Je
appelé l’hibernation ? » m’arrange donc toujours pour avoir un échange en amont avec
chaque intervenant. Comprendre un peu de quoi ils vont parler
Elle hésite, puis répond : « Peut-être quelque chose comme ça… ? »
est en effet fort utile. Ce fut aussi le cas avec un entrepreneur,
champion olympique de ping-pong handisport. Au moment de
son passage, embarqué par le contexte et parce qu’il n’avait
pas l’habitude de ce type d’intervention, il a digressé et n’a pas
parlé du sujet pour lequel il avait été invité, évoqué lors de notre
discussion préalable.
« Je dois d’abord passer de ce sentiment de brisure à un état de Je me suis retrouvé alors dans une situation délicate : ma cap-
calme, en acceptant cette brisure, en lâchant prise… ture était quasiment vide alors qu’il partageait de l’information.
Que pouvais-je faire ? Noter ce qu’il disait pour avoir un visuel
– Et maintenant que vous avez décrit visuellement votre trans-
fourni ? Ne pas capturer sa présentation parce qu’elle ne cor-
formation, qu’est-ce que cela signifie précisément pour les
respondait pas à l’objet prévu de son intervention ?
Me vient alors une idée que je transforme en un instant : « La sim- Ils ont littéralement marché dessus ! Je suis certain qu’ils l’ont
plicité est déjà là, mais on ne la voit pas. » J’inscris cette phrase tous lu mais n’ai aucune certitude sur ce qu’ils en ont fait.
sur un carton plume de la taille d’une carte de visite que je pose Les retours visuels proposés par le facilitateur graphique ne sont
en plein milieu de l’espace. pas toujours imposants d’un point de vue physique et graphique.
Moins d’une minute plus tard, le premier ingénieur trébuche, jure, Ils ne restent qu’une proposition dont les participants peuvent se
se baisse pour ramasser, lit le message, remet le carton plume où saisir ou non. Cette expérience questionne également la résis-
il devait être, puis passe son chemin et retourne au travail… Puis tance des modèles de pensée.
un autre, puis une autre et encore quelques-uns, jusqu’à ce que
la dernière « victime » décide de mettre cet « obstacle » hors du
passage.
Techniques
Le modèle de l’iceberg
aux
comme un moyen pour soutenir, stimuler, alimenter, structurer les dis-
cussions nécessaires à l’atteinte de l’objectif recherché (Chapitre 1,
« Objectif de travail ») : c’est la raison pour laquelle nous opérons.
techniques Sur l’axe vertical, les actions et processus sont les moyens à mettre
en œuvre pour produire le visuel.
Le visuel est la partie émergée et accessible, résultant de ces ac-
Compétences
Le vocabulaire graphique correspond à tous les attributs gra-
phiques qui permettent de créer une différence visuelle et donc
de différencier les informations. Ce vocabulaire peut être re-
de
groupé en huit familles : les typographies, les couleurs, les tracés,
les formes, les espaces, les pictogrammes, les personnages et les
dessins.
formalisation
La grammaire visuelle est l’usage cohérent et récurrent d’un
même vocabulaire graphique pour formaliser les mêmes notions.
Elle crée une hiérarchie, des niveaux de valeur visuelle qui aident
à la compréhension générale des informations présentées.
Cette cohérence est à développer au sein du même visuel. D’un
visuel à l’autre, la grammaire peut changer. Au sein d’une famille
de visuels, qui ont été conçus comme tels, on devrait retrouver
une grammaire similaire.
Pour retenir la différence et le lien entre ces deux notions clés,
vous pouvez vous référer au vocabulaire et à la grammaire à
l’écrit. Plus vous maîtrisez de vocabulaire, plus vous pouvez être
précis dans vos descriptions. Mais le simple fait de juxtaposer du
vocabulaire, sans l’application des règles de grammaire, n’aide
pas à transmettre des informations de manière intelligible.
Les tracés
Vous pouvez jouer sur l’épaisseur et la continuité des tracés pour
différencier des informations. Donner une épaisseur plus impor-
Des couleurs Des couleurs Des couleurs tante au tracé d’un cadre lui confère une présence visuelle plus
analogues donnent opposées créent complémentaires
forte. Un tracé continu est clair, affirmé et non ambigu alors qu’un
un sentiment d’unité une opposition adjacentes créent
à l’ensemble du tranchée. une opposition tracé discontinu est suggéré, potentiel, indicatif.
visuel. entre deux principes Il y a un lien très fort entre le matériel que vous utilisez et les
tout en permettant tracés. Par exemple, un marqueur avec une pointe ogive ne per-
d’apporter des
nuances au sein de met de faire qu’une seule épaisseur de trait lorsqu’un marqueur à
l’un d’eux. pointe biseautée en permet trois.
L’alphabet visuel
L’alphabet visuel est l’ensemble des formes basiques à partir de
l’assemblage desquelles vous serez en mesure de créer du voca-
bulaire graphique.
Il est composé du point, de la ligne, du triangle, du carré et du rond.
Dès que vous tracez quelque chose, que ce soit une lettre, un
cadre, une flèche, un pictogramme, un personnage ou un des-
sin, c’est toujours un assemblage, plus ou moins complexe, de ces
formes de base ou de parties de ces formes. En jouant avec, et en
les déformant, vous pouvez tout formaliser.
Peu importe l’angle que vous donnez à votre marqueur,
le tracé est toujours de la même épaisseur.
Vous pouvez appliquer ces effets sur les lettres, les liens, les cadres,
les pictogrammes, les dessins. Jouer sur les tracés permet de
mettre en exergue des éléments graphiques par rapport à d’autres.
Ici les bords sont joints mais ils Pour éviter les angles arrondis,
se croisent. Cela donne un effet soulevez le marqueur entre le
Lors du tracé d’un cadre, on doit prendre en compte d’autres « pas fini », non ajusté, pas clair. tracé d’un bord et le tracé du
aspects : la rectitude de la forme, éviter les bords obliques, les suivant.
bords qui ne se joignent pas ou qui forment une intersection, ou
encore les coins arrondis.
Pour le tracé des nuages, une fois le contenu écrit, on tracera de
manière successive un grand arc de cercle puis un ou deux plus
petits, etc. Pour donner un effet plus naturel au nuage, la taille
et l’orientation des arcs doivent être aléatoires. Sinon le nuage
prend une forme spécifique manquant de naturel. Ici, les arcs sont tous de taille Ici, la forme générale du nuage
similaire. n’est pas assez aléatoire,
un rythme est visible dans
l’agencement des arcs de
cercle.
Ici, les rayons sont tous de taille similaire. Ici, la forme ovale n’est pas respectée. Ici, la forme paraît plus naturelle.
Le tracé d’une forme à piques suit le même principe que celui des
nuages. Une fois le contenu écrit, on tracera de manière succes-
sive une grande pique puis une ou deux plus petites, etc. Pour
donner un effet plus aléatoire, faites varier la taille des piques.
L’effet du halo provient d’une mise en œuvre de la loi de la bonne
forme (Chapitre 2, Image globale et Gestalt). Pour faire appa-
raître la forme ovale perçue à l’intérieur du halo : une fois le
contenu écrit, tracez les rayons à partir du centre vers l’extérieur
et placez le départ du rayon sur cette forme ovale. Vous pouvez
également faire varier la taille des rayons.
Attention, dans ces deux dernières formes, les piques et le halo
prennent de la place. Elles sont donc à utiliser avec parcimonie.
Pour appuyer la mise en exergue, on utilise les ombrages ou des
cadres plus spécifiques. Ils sont décrits et détaillés en fin de cha-
pitre (Pour aller plus loin dans la formalisation).
Lien simple Lien unidirectionnel Lien bidirectionnel simple Lien bidirectionnel spécifique
Il rend explicite Il montre un sens précis, un lien Il rend compte d’une Il rend compte d’une
l’interdépendance des deux de conséquence, la transmission interconnexion, d’une information interconnexion de nature
informations liées. d’une information. qui circule dans un sens comme différente. Les informations
dans l’autre. qui circulent dans un sens sont
différentes de celles qui circulent
dans l’autre sens, par leur nature
ou par leur temporalité.
La lettre A est composée La lettre B est composée Le C est composé d’un Le D est composé de Le E est composé de
de trois traits distincts. de trois formes seul arrondi. deux traits distincts : quatre traits distincts.
distinctes : un trait un trait vertical et un
vertical et deux arrondis. arrondi.
L’inter-mots
L’inter-mots est l’espace situé entre les mots. Avant même que le
cerveau ne lise les lettres et ne les recode en sons et sens, ces
espaces rendent perceptibles les mots, unités qui composent une
phrase. Ces espaces donnent un rythme et séquencent la phrase.
Il est donc primordial de les rendre distincts. Habituellement, on
respecte ces espaces. Mentionnons tout de même que, pour être
perceptibles, leur taille doit être supérieure à l’interlettrage. Si
vous réduisez l’interlettrage au maximum, l’espace entre les mots
n’a pas besoin d’être important.
Justification du texte
Ne cherchez pas à justifier le texte. Cela reviendrait à jouer sur
les interlettrages et inter-mots pour que chaque ligne de texte
commence et s’arrête au même niveau. C’est un effort trop impor-
tant à faire manuellement et qui n’apporte aucune valeur réelle.
Ce serait également modifier les « réglages » du cerveau pour
décoder le contenu de votre bloc de texte.
En revanche, aligner toutes les lignes d’un même bloc sur la
gauche (fer à gauche) renforce l’indication que les lignes appar-
tiennent au même bloc d’information.
Lorsque vous cartographiez des informations, votre enjeu pre-
mier est d’en faciliter l’accès et la lecture. Optimiser et gérer ces
quatre types d’espaces vous assure une flexibilité dans l’organi-
L’inter-blocs sation de votre visuel mais surtout permet de favoriser l’identi-
fication des lettres, des mots et des informations, pour les per-
L’inter-blocs est l’espace qui sépare deux blocs d’information.
sonnes à qui le visuel s’adresse.
Cet espace permet de distinguer visuellement les informations,
comme l’espace entre les mots est nécessaire pour aider le cer-
veau à lire en les distinguant. Ne pas créer ces espaces revient
Accédez à des vidéos explicatives
à obliger le cerveau à faire cette séparation par lui-même après
et exercices d’entraînement pour
avoir lu et compris le contenu du texte. Veiller à l’existence de cet
développer vos compétences.
espace, c’est préserver l’intégrité des informations que vous pré-
sentez et assurer leur facilité de traitement pour un autre niveau
de réflexion.
Conseils pratiques :
• décalez bien le tracé du second trait ;
• les deux traits doivent se toucher ;
• le second trait ne doit pas repasser sur le premier ;
• faites cette opération au moment du traçage de la lettre, et non
une fois que le mot est écrit – vous perdriez alors en lisibilité ;
• pour les lettres courbes, faites un trait droit à l’intérieur de la
courbe.
Accédez à des
vidéos explicatives
et exercices
d’entraînement
pour développer
vos compétences.
Exemple 1
D’abord à partir du centre, qui est le sujet principal auquel Ensuite, au bout de chaque branche se trouve un sujet qui,
appartiennent les branches qui en partent. de façon radiale, se déploie en informations lui appartenant.
D’autre part, le principe de verticalité indique ce que produit Ce dernier principe est aussi utilisé pour présenter la conver-
chacune des notions. gence : ce que produisent les deux notions (vocabulaire &
grammaire) pour « créer du sens ».
Le principe d’appartenance a
Un principe de symétrie été utilisé pour montrer que la
montre la complémentarité et première phase va se faire par
la spécificité des équipes des lots ou périmètres d’activités.
deux entreprises.
Du point de vue illustratif : Du point de vue pictogramme : Du point de vue dessin qui crée du lien :
Schématisation de la pensée : qu’est-ce qui me Schématisation de la pensée : mettre en Schématisation de la pensée : mise en
fait penser à une perspective ? perspective, c’est permettre de voir loin. perspective de quoi ?
Réponse : une jetée. Je fais le choix de dessiner une longue-vue. Réponse : des projets. Nos projets nous
(Biais de conception) permettent de voir plus loin.
On retrouve la notion de perspective mais le Le pictogramme tel quel illustre la notion mais On comprend ici que la mise en perspective
contexte ne correspond pas au sujet abordé. ne met rien en lien. est un moyen d’observer les projets. Ils sont
représentés et on a donc la possibilité de
les développer. Il est également possible de
placer au bout de la flèche « ce à quoi sert
cette mise en perspective ».
Ce que ça produit pour l’observateur : une Ce que ça produit pour l’observateur : une icône Ce que ça produit pour l’observateur : une
sortie du contexte. qui appelle l’œil mais qui n’en dit pas beaucoup possibilité d’appréhender les différentes
plus que l’information écrite. notions et de les intégrer dans une vision
globale.
Les pictogrammes sont des visuels mais ils ne produisent pas Pour rappel, les pictogrammes ne sont qu’une famille de vocabu-
à eux seuls l’effet nécessaire pour faciliter la compréhension. laire graphique. Or, il ne vous viendrait pas à l’idée de n’apprendre
Surdévelopper vos compétences en pictogrammes risque de vous que des adverbes pour pratiquer une langue étrangère. Il vous
faire oublier que l’essentiel est l’information et non le dessin. faut donc développer d’autres éléments de vocabulaire graphique.
Tracez un ovale pour la Pour le corps, faites un Tracez les jambes en Ajoutez les pieds en Tracez les bras à partir des
tête du personnage. rectangle au moins deux partant des angles formant un angle avec la angles supérieurs du corps.
Commencez assez haut fois plus haut que large. inférieurs du corps. jambe. Tracez des bras courbes
puisque c’est la partie du Vous n’êtes pas obligé de Les jambes doivent être pour ne pas avoir à faire
personnage positionnée le coller le corps à la tête. plus longues que le corps. le coude. Ils doivent être
plus haut. plus longs que la hauteur
du corps.
Tracez un trait pour le Pour les yeux, placez deux Tracez la bouche. La forme Jusqu’alors, votre
pouce et un trait au moins petits traits verticaux au de la bouche renseignera personnage « flottait »
deux fois plus long pour la milieu du visage. beaucoup sur l’émotion du dans la page. Rajoutez une
paume et les doigts de la Ils apportent de la vie au personnage. ligne fine et horizontale qui
main. personnage. coupe les jambes. Elle crée
Vous pouvez faire un un espace dans lequel est
petit angle entre le trait positionné le personnage.
de « paume-et-doigts » et
le bras pour montrer le
poignet.
1 2 3 4
Commencez par tracer des arches Rajoutez une forme ovale au- Pour donner un effet plus dense, Plus vous en rajoutez, plus vous
représentant le haut du corps des dessus de chaque corps pour ajoutez des arcs de cercle faites apparaître une foule.
personnages. représenter les têtes. entre les têtes existantes : ils
À ce stade, vous avez un groupe symbolisent le haut des têtes des
de cinq personnes. personnes placées au deuxième
rang.
Objet lancé vers le Les deux positions La trajectoire du Objet qui s’envole Les deux positions La trajectoire
haut dans sa position précédentes de mouvement est ici dans sa position précédentes de du mouvement
dessinée. l’objet. une parabole. dessinée. l’objet. correspond au
déplacement de
l’objet.
EXERCEZ-VO US !
Jouez avec les personnages, leurs positions et leur mise en situation (objets, mouvements, émotions, paroles…).
Le personnage
rectangle
donne les
proportions.
Donnez-lui la
posture souhaitée.
Ajoutez des
vêtements adaptés
au contexte ou à la
situation
à illustrer.
Épaississez
les membres
simplement.
Pensée constructive :
Lorsque je m’adresse à quelqu’un, je ne me dis pas : « Il va me juger parce que je ne
construis pas mes phrases comme le ferait un romancier. »
Alors, soyez convaincus par vos dessins !
J’ai observé qu’à partir du moment où je suis convaincu par ce que je dessine, les
personnes ne perçoivent pas mon dessin de la même manière.
Pensée constructive :
Je n’ai pas encore les compétences que j’aimerais avoir.
Pensée constructive :
Je m’y suis peut-être mal pris ou je m’y suis pris comme les autres fois, alors j’obtiens
le même résultat.
Pensée constructive :
Je recopie maintenant pour acquérir les gestes et l’observation nécessaires qui me
permettront plus tard de dessiner ce que j’ai en tête.
Pensée constructive :
Je peux commencer avec le matériel que j’ai déjà à disposition.
Principe d’intention
Il y a des jours « avec » et des jours « sans », mais l’important est
de toujours faire de son mieux. Ce qui compte, c’est l’intention et
l’attention que vous avez ou que vous allez développer pour le
faire. Ce couple « intention et attention » est la pierre angulaire
de vos progrès.
Principe d’incrémentation
De temps en temps, mesurez le chemin parcouru. Comparez vos
productions à celles que vous réalisiez avant. Identifiez les pro-
grès accomplis. Évitez de comparer vos productions à celles des
autres.
Principe de réalisme
Avoir une ambition forte vous donne la motivation pour vous
mettre en mouvement et pratiquer. En revanche, pour chaque
moment de pratique, donnez-vous le bon niveau d’ambition. C’est
en premier lieu celui qui va vous apporter du plaisir. Il est soit dans
votre zone de compétence actuelle, soit légèrement au-delà.
EXERCEZ-VOUS !
C’est cette mise à jour qui permet, lorsque vous n’avez pas le mo-
dèle en face de vous, de le dessiner de tête.
Cette pratique est très efficace. Mais bien entendu, elle peut né-
cessiter une gradation dans la difficulté. Commencer par copier
la réalité (une plante par exemple) peut s’avérer trop compliqué
et donc décourageant. En effet, ce que nous voyons est en trois
dimensions, avec des surfaces courbes, des ombrages, de la pro-
fondeur, des couleurs complexes qui progressent en fonction de
l’éclairage… Il faut simplifier cette réalité pour la mettre en deux
dimensions. Pour contourner temporairement cette difficulté, vous
pouvez trouver une image (par définition plate) de la plante. Là en-
core, une gradation est possible pour trouver le niveau de difficulté
qui convient aux compétences que vous avez à cet instant. Cette
image peut aller d’une photo de la plante à un schéma en passant
par plusieurs niveaux de simplification (en perspective, avec om-
brage, en noir et blanc, au trait, en esquisse…).
Principes d’assemblage
Les principes que nous allons explorer ici jouent avec les conte-
nants et les liens. Ils permettent, par assemblage, de donner une Une forme est au-dessus de Une forme entre dans l’autre.
forme qui rend explicite le contenu des informations, une forme l’autre. Il y a une prévalence de L’importance est donnée à la
qui « parle » du fond. la forme au premier plan. C’est forme pleine mais la forme de
d’ailleurs celle-ci qu’il faut tracer l’autre reste présente en pointillé.
Assemblage en rayon en premier.
Ici, c’est l’ensemble de la notion En faisant partir la flèche de En créant un effet de profondeur, En faisant passer la flèche à
(le nuage) qui est en mouvement, l’intérieur de la forme, c’est plutôt c’est l’intérieur qui est en travers la forme, le contenu de la
indiqué par la flèche. le contenu de la forme qui est en mouvement. forme marque une sorte de point
mouvement. d’étape dans le mouvement.
Tracez le cadre. Tracez le même Remplissez l’ombre Tracez le Tracez la Tracez le bord Remplissez
cadre en décalé. pleinement ou avec cadre. diagonale. horizontal. l’ombre.
des hachures.
CON S EI L S P O U R A M É L I O RE R SA P RO DU CT IO N CO NSEIL S P O U R AMÉL IO RER SA PR OD UC TION
Respectez la taille du cadre Dessinez l’ombre strictement Tracez un angle à 45° en Le bord horizontal de l’ombre
pour la taille de l’ombre : les parallèle aux bords du cadre. diagonale. Il donne un effet de doit être parallèle au bord
bords doivent avoir une longueur Une déformation de l’ombre pancarte redressée sur une horizontal du cadre. Ces bords
proportionnelle. Seuls les donne un effet moins impactant. surface. se correspondent puisque l’un
décalages à gauche et en bas est la projection de l’autre.
doivent être visibles.
D’autres styles d’ombrages sont possibles à l’aide de hachures Les principes de superposition et d’ombrage sont cumulables. Ils
régulières. Elles donnent l’impression d’une zone plus sombre. sont très intéressants pour créer de la profondeur tout en ren-
Placées sous une forme, elles créent un effet de lévitation. dant explicite le décalage entre les objets superposés.
Attention à la zone hachurée : elle donne une indication sur la
profondeur de la forme en lévitation.
EXERCEZ-VOUS !
Techniques de
Une capture en temps réel sert le groupe en discussion et a pos-
teriori les personnes qui ont contribué aux échanges. En aucun
cas elle n’est suffisante, sans accompagnement ni explications
complémentaires, pour une personne qui n’aurait pas assisté aux
cartographie échanges.
Quelle que soit la technique de cartographie employée, elle né-
cessite de développer et d’adopter une posture spécifique.
Un sujet dont la formalisation présente de nombreuses informa- Fonctionnant à partir de modèles (Chapitre 2, Les modèles : na-
tions donne le sentiment d’avoir été bien abordé. Au contraire, tures et importance pour la pensée), le cerveau s’occupe de traiter
un sujet isolé dans le visuel est une invitation à le considérer, le les informations : les filtrer, les comparer, les classer, les analyser.
creuser, le développer. Lors d’une capture en temps réel, on ne En ce sens, il est précieux et capital. Mais, parce qu’il utilise des
traite pas les informations de manière exhaustive. On sait que le modèles, il interprète et déforme ces informations. Souvenez-vous
miroir que nous proposons aux participants, pour observer leur de cette citation d’Abraham Maslow : « Si le seul outil que vous avez
discussion, est un miroir déformant. Il nous appartient donc de est un marteau, vous verrez tout problème comme un clou. »
faire en sorte que la déformation soit la plus bénéfique possible On développera une culture des modèles afin d’éviter de les ap-
au groupe. Cette déformation est fonction de notre capacité à pliquer de manière répétitive, par défaut. Cette culture permet
écouter et à sélectionner les bonnes informations, à les « com- de nourrir le cerveau, de le maintenir actif, à jour sur sa capacité
prendre » et à les traiter de manière sensée, puis à les restituer à lire le monde dans sa complexité.
visuellement.
Notre mental est également déterminant. « Notre mental », c’est
Les influences de notre mental la petite voix qui nous susurre qu’on ne va pas y arriver, qu’on s’y
prend mal, qu’on a perdu de l’information, qu’on aurait dû faire
Notre cerveau est l’organe qui nous permet de procéder aux
ceci ou cela… Cette petite voix est toujours présente, sournoise
choix et aux actions que nous avons à mettre en œuvre. Il est
et handicapante. Vous remarquerez qu’elle a tendance à vous
donc extrêmement précieux, dans ce contexte de temps réel.
emmener ailleurs, à faire ressurgir des expériences passées, à
Précieux, mais aussi dangereusement pernicieux.
Le rôle d’animation
Ce rôle se concentre essentiellement sur les questions « Où en sont
le groupe et la discussion ? » et « Où et comment doivent-ils s’orien-
ter ? ». L’animateur doit aider le groupe à mener à bien la discus-
sion en la ravivant, en la cadrant, en reformulant, en questionnant,
en s’assurant que tout le monde a pu parler, en étant conscient du
processus de travail dans lequel s’intègre cet échange.
Écoute spatiale
Ce type d’écoute permet essentiellement de s’assurer de la pré-
sence de tous les sujets de la discussion. Il requiert une prise de
recul sur les informations elles-mêmes, pour comprendre à quel
sujet elles font référence. L’écoute spatiale s’attache à les distin-
guer, à analyser si le sujet a déjà été abordé ou non. Elle cor-
respond à un éclairage de scène dont chaque spot éclaire un
sujet, le reste demeurant dans l’ombre. L’écoute spatiale est utile
lorsqu’il s’agit de collecter des idées.
Écoute complète
Ce type d’écoute permet de prendre conscience des sujets de la
discussion et de comprendre les relations qui existent entre eux.
Elle correspond à un éclairage de l’ensemble de la scène, révé-
lant tout ce qui s’y déroule. Les relations et les sujets sont donc
accessibles et il nous appartient de les choisir ou de les suivre
pour les mettre en exergue avec un éclairage plus puissant. C’est
l’écoute qui permet de comprendre le système abordé. Elle est
souvent nécessaire pour répondre aux objectifs des discussions.
C’est également celle qui demande le plus d’attention, d’entraîne-
ment et de pratique.
Identifier les boucles au sein des échanges Rester en contact avec le modèle émergent
Pour sortir du modèle d’organisation des informations telles que Poursuivons l’analogie avec la bibliothèque. Lors d’une capture
nous les recevons (format linéaire et séquentiel) et commencer à en temps réel, c’est comme si une ou plusieurs personnes vous
déceler le modèle naturel du sujet (Chapitre 6, Structures et or- tendaient des livres de manière continue. Vous êtes en charge de
ganisation des informations), on peut identifier les boucles et les les ranger de façon ordonnée dans une bibliothèque. Ne connais-
répétitions. Décrire un sujet multidimensionnel dans un format li- sant pas à l’avance les livres, leur contenu, leurs thèmes, vous êtes
néaire impose de repasser par des points de jonction. Comme si, obligé d’évaluer s’ils ont une place dans votre bibliothèque et, le
à une intersection, vous décidiez d’explorer d’abord une première cas échéant, d’analyser leur titre et leur contenu pour leur choisir
rue puis reveniez au carrefour pour explorer une seconde rue. De une place spécifique, commençant ainsi votre organisation.
façon linéaire, vous revenez deux fois à l’intersection. De façon Cette organisation est un modèle émergent. À chaque instant
spatiale, il n’y a qu’un seul carrefour. vous devez être conscient des livres que vous avez déjà placés et
Identifier ces boucles dans un discours ou une discussion permet de la manière dont vous les avez organisés. C’est le seul moyen
de mieux comprendre la façon dont les informations sont réelle- de pouvoir accueillir et ranger correctement un nouvel ouvrage.
ment liées. Chaque nouveau livre va venir interroger l’organisation que vous
avez mise en place pour la conforter ou la modifier.
Regrouper les informations pour créer du sens C’est la même chose lorsque vous cartographiez en temps réel.
Faciliter graphiquement un groupe c’est lui proposer une organi- Rester conscient de la manière dont vous avez organisé les infor-
sation de l’information qui fait sens pour lui et lui permet de mieux mations dans votre visuel vous permet de conforter la modélisa-
appréhender et comprendre le sujet qu’il traite. Cette organisa- tion que vous êtes en train de produire et de la faire évoluer en
tion commence par le regroupement, dans un même espace, des fonction de la réalité des informations partagées.
informations qui font référence au même thème. En effet, pour Dans un contexte en temps réel, le visuel que vous produisez est
être efficace dans la recherche d’un ouvrage, il ne vous viendrait en mouvement. Il s’ajuste, se transforme au gré de la réalité des
pas à l’idée de ranger votre bibliothèque en vrac, sans organisa- échanges. Il est à la fois le résultat de votre analyse, de votre
tion précise. Vous n’y retrouveriez pas un livre au moment où vous compréhension, et la base à partir de laquelle vous développez
en avez besoin. Vous optez donc pour une organisation qui va fa- et adaptez cette dernière.
ciliter votre recherche ou un usage particulier de vos livres. Vous
devez alors opérer un choix, car plusieurs modes d’organisation
Si la discussion commence Si les échanges Si vous entendez « Tout Si la première chose qui Si aucune indication
par aborder la notion commencent par « La base commence par… », il vous est dite est « Le sujet se spécifique, telles que
d’objectif, c’est une de tout ça c’est… », il sera est clairement indiqué que résume par… », cela signifie décrites ci-dessus, n’est
invitation à noter les cohérent de commencer à les informations qui suivent qu’on vous livre la synthèse partagée, il vous faut tout
informations liées à cette noter des informations sur s’inscrivent au départ générale du sujet, dès le de même commencer
notion sur la partie droite le bas du visuel, comme d’une ligne temporelle début. Vous pouvez noter quelque part. Vous
du visuel. une « base » sur laquelle ou comme socle d’une ces informations sur la veillerez à ne pas prendre
va se développer la suite construction. Dans ce cas, partie haute (= tout ce qui une option trop forte :
du sujet. vous pouvez commencer va être dit vient construire elle pourrait vous gêner
sur la gauche du support ce résumé) ou la partie ensuite. Sans indication
ou sur la partie basse. basse (= le résumé découle précise, les zones les moins
de tout ce qui va être dit risquées restent les zones
sur le sujet). des tiers. Elles permettent
de déployer la capture
dans toutes les directions.
• Écoute « sélective » afin d’identifier les informations pertinentes pour remplir le canevas.
USAGE DE • Placement des informations.
CANEVAS • Écriture lisible des informations.
CHAPITRE 10
• Cet outil permet de travailler la structure visuelle • Ne correspond pas à toutes les discussions car les réflexions sont extrêmement
générale avant le moment de prise de notes. guidées par les sujets/espaces du canevas.
• Le canevas est figé et ne permet pas de s’adapter à la réalité de la discussion.
• L’espace limité permet de travailler la synthèse des • Difficulté à formaliser d’autres natures de liens que celui d’appartenance à un
messages. même groupe.
• Les informations peuvent facilement être • L’usage des attributs graphiques est limité.
réorganisées. • Visuellement, un Post-it ressemble à un autre Post-it. Il faut entrer dans leur
contenu respectif pour différencier l’information.
• La forme et la structure du visuel ne représentent pas la nature du contenu.
• Attention : il y a un enjeu fort de lisibilité des informations !
• Permet de sortir plus facilement de la prise de notes • Difficulté à représenter des liens transverses.
linéaire. • La forme et la structure du visuel ne représentent pas la nature du contenu.
• Permet de mettre en œuvre l’ensemble des processus
liés à la capture en temps réel : écoute et sélection
des informations, analyse et tri, formalisation.
• La structure visuelle est très limitée et prédéfinie dans
ses principes.
• Le sketchnoting n’est pas une technique de facilitation • Les biais personnels sont très présents et plus difficilement canalisables.
graphique mais peut servir dans la progression • Le sketchnoting ne permet pas de faciliter une discussion puisque les personnes ne
des compétences. En effet, ces dernières peuvent voient pas la cartographie en train de se faire.
se rapprocher de celles nécessaires au scribing
et s’exercer sans subir la pression du regard des • Il ne permet pas de travailler la pertinence des choix des informations, de
participants. leur compréhension et de leur formalisation car ces choix sont personnels et
n’influencent pas la discussion.
• Permet de travailler les principes de structuration • Son niveau de technicité rend son usage compliqué lorsque l’on doit également
dans l’espace. tenir le rôle d’animateur de la discussion.
• La structure du visuel qui en découle est en lien direct
avec la nature des informations qui y figurent.
La session de travail (deux jours) regroupait 500 managers stra- Cette fresque de 9 m x 2 m, réalisée à quatre mains avec Renaud
tégiques d’une organisation. Réunis pour élaborer la stratégie du Combes, symbolise la liberté donnée par la direction du groupe :
groupe et réfléchir à son influence, ils ont travaillé uniquement en prendre la main sur l’avenir. Une fois la session de travail termi-
sous-groupes, avec des missions et des orientations différentes. née, la fresque a été accrochée dans un espace commun à l’en-
Leurs réflexions étaient enrichies par une série de conférences, semble de l’organisation.
de recherches et d’inspirations.
Limites de la technique
Comme pour tout visuel issu d’une capture en temps réel, le
contenu reste pertinent sur une durée limitée. Il peut en effet de-
venir obsolète, l’organisation évoluant en même temps que son
environnement. La fresque reste la cristallisation en temps réel
d’un chemin de réflexion collective.
La production d’une fresque se caractérise par un visuel aux Articulez la récolte des informations
dimensions importantes. Il est alors nécessaire d’anticiper les et leur formalisation
aspects logistiques sur l’ensemble de son cycle de vie : appro- Lors d’une discussion scribée, l’attention du facilitateur et sa pro-
visionnement et stockage du matériel, montage des supports, duction sont concentrées sur un temps court (15 minutes à 1 h 30).
installation et flexibilité sur place, numérisation de la production, Dans ce contexte, nous l’avons vu, les processus de sélection,
dépose des supports, emballage et protection, acheminement de d’analyse et tri, et de formalisation sont à articuler de manière
la fresque vers son lieu d’exposition, réinstallation… rapide et continue. Il n’y a pas de réels « temps morts » pendant
lesquels prendre du recul et restructurer le contenu capturé. De
plus, la pression du temps contraint fortement le scriber dans la
mise en œuvre de ses compétences de formalisation.
Lors de l’accompagnement d’un atelier par une fresque, la pé-
riode de travail peut s’étaler de 4 heures à 3 jours. L’attention et
les modes de travail du facilitateur graphique sont donc à adap-
ter à ce contexte temporel.
Discussion et capture
Commencez par expliquer l’objectif de la réflexion et la structu-
ration du canevas puis lancez la discussion. Au fil des échanges,
sélectionnez les informations qui alimenteront les différentes ca-
tégories du visuel et placez-les dans les zones prédéfinies.
La discussion peut être libre et couvrir l’ensemble des sujets pro-
posés par le canevas ou être orientée en suivant un ordre, par-
mi les sujets. Dans ce cas, le cheminement parmi les catégories
influence la discussion et doit donc être un choix conscient de
facilitation.
À l’issue des échanges, la vision globale est construite. Il convient
Exemple d’un canevas avec les contributions de participants donc de proposer une prise de recul, en essayant d’identifier les
incohérences, les points de vigilance, les risques, les manques ou
encore les priorités…
La schématisation
symbolique
montre les liens
mais ne crée
pas les espaces
pour accueillir
le contenu des Cette configuration semble plus appropriée et remplit tous les
réflexions. critères.
Ressources
complémentaires disponibles
en ligne
Merci,
À Armelle Chambris pour son aide et son accompagnement précieux à l’écriture… et pour « la maison
que Pierre a bâtie ».
À mon éditrice Julie Berquez pour son accueil et sa confiance et à toute l’équipe chez Eyrolles pour la
finalisation de ce livre.
À tous mes partenaires d’aventure professionnelle : mes compagnons des premières heures à l’ASE, les
membres du ValueWeb, de Wild is the Game® et de Marker Power®, pour nos échanges, nos soutiens
et challenges mutuels, ces moments partagés qui m’ont apporté matière à réflexion, développements
et apprentissages.
À tous ceux qui ont ouvert la voie et qui ont posé des repères : Matt Taylor, Gail Taylor, David Sibbet,
Brian Coffman, Kelvy Bird, Dan Newman, Martin Hausman et les autres.
À toutes les personnes qui ont contribué à ce livre par leurs témoignages ou leurs relectures, conseils
et retours : Matt Taylor, Philippe Labat, Martin Hausman, Philine Bellenoue, Anne-Laure Prévost, Julien
Goby, Alfredo Carlo, Esther Loubradou, Olivier Sampson, Guillaume Lagane, Renaud Combes, Yann
Chapus, Caroline Isidore Weibel, Philippe Coulomb, Maxime Legal.
À tous les clients et participants que j’ai croisés et accompagnés, pour la matière première qu’ils m’ont
offerte afin d’œuvrer à leur bénéfice et au développement de mes expériences.
À vous, lecteur, pour l’intérêt que vous portez à l’impact des visuels. Puisse ce livre vous avoir apporté
des éclairages, des repères, des conseils, des prises de conscience et des pistes pour développer vos
compétences.
Enfin, à ma femme et à mes filles pour leur présence chaleureuse quotidienne et pour le temps offert
pour accoucher de ce livre.
Remerciements 299