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Introduction
La protection des investisseurs joue un rôle crucial dans le
développement et l'intégrité des marchés de capitaux. La présente
norme porte sur la protection des investisseurs contre les manquements
imputables aux intermédiaires financiers, les allégations trompeuses sur
la conformité avec la Charia et l'utilisation abusive des actifs des clients,
sur le renforcement de la transparence et l'amélioration des informations
fournies aux investisseurs, sur la protection des actionnaires minoritaires
et la mise en place de moyens efficaces de recours ou de résolution des
litiges en cas de manquement. La confiance des investisseurs dans un
marché des services financiers qui fonctionne bien est essentielle pour
assurer la stabilité financière, la croissance, l'efficience et l'innovation à
long terme. En sus de la stabilité financière, les cadres réglementaires et
les dispositifs de surveillance adoptés par les organisations de contrôle
contribuent à la protection des investisseurs, qui a été souvent, et de
plus en plus, identifiée comme un objectif majeur de ces organisations.
Avec la montée de la mondialisation, les entreprises ont obtenu des États un certain
nombre de droits en vertu du droit international des investissements. Les investisseurs
étrangers ont, notamment, acquis ces droits grâce aux dispositions relatives au
règlement des différends entre investisseurs et États, contenues dans les traités
bilatéraux d’investissement (TBI) et dans les traités multilatéraux d’investissement
conclus entre États. Ces traités d’investissement entre États ont privatisé la protection
internationale des investisseurs, leur accordant un droit d’action directe contre les États
devant les tribunaux arbitraux5.
Si les entreprises et les investisseurs privés ont accumulé un certain nombre de droits
en vertu de ces traités, on note néanmoins une certaine asymétrie en ce qui concerne
leur responsabilité envers les pays et les populations touchés par les répercussions
négatives générées par leurs activités. Plusieurs abus commis par des sociétés
transnationales, bénéficiant de cadres réglementaires laxistes, notamment en matière
de droit du travail et de protection de l’environnement, ont été révélés au grand public
au cours des dernières années. L’une des plus grandes tragédies causées par ces abus
est l’effondrement de l’immeuble du Rana Plazza, qui abritait plusieurs usines de
fabrication de vêtements au Bangladesh. Cet accident, survenu le 24 avril 2013, a fait
plus de 1 100 morts et 3 000 blessés6.
C’est pourquoi dans le présent document, nous discuterons de l’assemblage, des liens
se trouvant entre les Droites de l’Homme et l’arbitrage International sur le Fondement
d’un traité bilatéral d’investissement. Dans un premier temps, nous nous intéresserons
à la prise en compte de la violation des droites de l’Homme dans la procédure arbitrale
relative à l’investissement et dans un second temps, nous nous pencherons sur
l’irruption des droits de l’Homme dans le contentieux arbitral transnational relatif à
l’investissement.
2. L’objet de la propriété
La propriété s’applique sur la chose elle-même, c’est-à-dire sur le bien corporel, qui
peut être un meuble ou un immeuble. C’est l’objet principal de la propriété.
Le droit porte aussi sur les accessoires de la propriété, c’est-à-dire les éléments qui
proviennent de la chose ou s’y ajoutent. Ainsi, les fruits proviennent régulièrement de
la chose (loyers, récoltes…) alors que les produits ne se renouvellent pas (carrières,
mines…).
Enfin, concernant la propriété du sol, le droit porte aussi bien sur le dessus que sur le
dessous d’un terrain. C’est grâce à cette règle qu’une construction est possible.
B. Les caractères du droit de propriété
Une entreprise qui souhaite commercialiser sa marque nationale dans un nombre limité
de pays a la possibilité de s'adresser aux organismes similaires à l'INPI dans chaque
pays qui l'intéresse. La procédure, autonome dans chaque État, débouche sur la
délivrance d'un certificat d'enregistrement national de marque. Les certificats ainsi
délivrés par les États restent totalement indépendants. Chaque procédure peut être
longue et coûteuse car la traduction dans la langue des pays visés est une exigence
préalable. Le dépôt de marque nationale, au compte-goutte, État après État, n'est donc
à envisager que si l'on souhaite commercialiser ses produits dans peu de pays.
Cependant, au niveau communautaire, il existe une procédure unique, simple et peu
coûteuse, qui se traduit par un seul dépôt permettant de protéger les marques, dessins
et modèles sur tout le territoire de l'Union européenne. L'entreprise peut contacter
directement l'OHMI (Office de l'Harmonisation dans le Marché Intérieur), à
Alicante(Espagne). La marque communautaire est protégée pendant dix ans
renouvelables sur l'ensemble de l'Union européenne“.
Pour une protection internationale au sein des pays signataires de l'Arrangement (ou
protocole) de Madrid, il faut faire sa demande par l'intermédiaire de l'INPI auprès de
l'OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle) à Genève. La protection
de la marque est alors accordée pour dix ans renouvelables. Une marque internationale
ainsi enregistrée produit les mêmes effets dans les pays désignés que ceux d'une
demande ou d'un enregistrement effectué dans chaque pays. Ce système simplifie par
ailleurs la gestion ultérieure de la marque car les changements et les renouvellements
de l'enregistrement peuvent être inscrits par une simple et unique procédure auprès du
bureau international de l'OMPI.
Monopole d’exploitation
Le fait d'être titulaire d'un brevet vous donne des droits très importants contre les
auteurs de contrefaçons : si vous estimez qu'on porte atteinte à vos droits, par
fabrication ou commercialisation frauduleuse de vos produits, vous pouvez saisir les
tribunaux. Les auteurs de contrefaçons s'exposent à des sanctions très sévères :
confiscation ou destruction des produits contrefaits, interdiction sous astreinte de
poursuivre leur activité, condamnation à des dommages et intérêts, peines d'amende ou
d'emprisonnement.
Dans bien des cas, toutefois, l'existence du brevet suffit à faire renoncer les contre-
facteurs, et donc à éviter une procédure.
Le Maroc est une plateforme de plus en plus attractive pour les investissements
étrangers.
En effet, depuis des décennies les différents gouvernements ont donné une importance
à l’investissement étranger. Dans les différents programmes, on considère les
investissements étrangers comme facteur pour soutenir la croissance du pays.
Différentes adaptations du cadre juridique et fiscal du pays ont été
opérées. Le but affiché est de garantir un climat d’affaires modernes et
aux normes internationales pour les investisseurs de divers horizons.
Nombre
de 1 (Sarl à associé unique) à 50
d’associés
Elle est régie par la loi n° 17-95 du 30 août 1996 relative aux sociétés
anonymes, telle qu’elle a été modifiée et complétée.
Le tableau suivant ne présente pas les dispositions applicables aux sa à
directoire et conseil de surveillance.
Nombre
au moins 5
d’actionnaires
V. Relations de travail
Les relations individuelles et collectives de travail sont régies par la loi
n°65-99 formant code du travail et les textes d’application. Outre la
relation de travail, le code du travail réglemente les négociations au sein
de l’entreprise, les institutions représentatives des salariés et le
règlement des conflits collectifs.
Le droit de grève, garanti dans la nouvelle constitution de 2011, fait
l’objet d’un projet de loi organique en cours de négociation. Ce vide
n’empêche pas les salariés d’user du droit grève.
Les salariés peuvent être embauchés sous la forme de contrats à durée
indéterminée ou déterminée dans les cas prévus par le code du travail.
Ils bénéficient d’un salaire minimum légal.
Les salariés licenciés pour faute bénéficient d’un préavis, sauf en cas de
faute grave, dont la durée dépend de l’ancienneté et du versement d’une
indemnité de licenciement dont le montant est fixé en fonction de
l’ancienneté dans l’entreprise et après 6 mois de travail.
En cas de licenciement abusif, les salariés ont droit à des dommages-
intérêts dont le montant est fixé sur la base du salaire d’un mois et demi
par année ou fraction d’année d’ancienneté sans toutefois dépasser
le plafond de 36 mois.
Les salariés licenciés pour des raisons économiques bénéficient d’une
indemnité pour perte d’emploi dont le financement est pris en charge par
l’employé et l’employeur.
L’âge de la retraite est fixé à 60 ans. Toutefois le ministère du travail
peut autoriser une entreprise à garder un salarié au-delà de l’âge légal si
le salarié en est d’accord.
Embauche de salariés étrangers
L’embauche de salariés étrangers est soumise à l’accord préalable de
l’agence nationale de la promotion de l’emploi et des compétences
(anapec), sauf dans certains cas limités tels que les personnes
associées d’une société de droit marocain, puis à l’accord du ministère
du travail sous la forme d’un visa apposé sur le contrat de travail
étranger (cte) qui fait l’objet d’un modèle type.
Depuis le 1er juin 2017, les demandes de visas de contrat de travail pour
les salariés étrangers sont désormais instruites via le
site www.taechir.travail.gov.ma
Attention les visas sont donnés pour une durée limitée, ce qui fait que le
cte a la nature d’un contrat de travail à durée déterminée même si
plusieurs cte se succèdent entre les parties, et même si l’employeur et
l’employé ont signé en parallèle un contrat de travail à durée
indéterminée. Cette situation conduit à de nombreux litiges devant les
tribunaux lors de la terminaison du contrat de travail ou du licenciement
du salarié. Toutefois, il semblerait que la cour de cassation qualifie le cte
renouvelé comme un contrat de travail à durée indéterminée pour
accorder au salarié dont le cte n’est pas renouvelé des indemnités pour
licenciement abusif.
I- Le déni de Justice
L'une des définitions les plus anciennes et les plus souvent citées du déni de justice est
celle qui figure dans le L. Fay, H. Neer et Pauline Neer (Etats-Unis) v. États-Unis
mexicains Cas. Tel que défini par le tribunal dans Vers le bas:
[J]Le traitement d'un étranger, afin de constituer une délinquance internationale,
devrait s'élever à un outrage, à la mauvaise foi, à la négligence volontaire du devoir, ou
à une insuffisance de l'action gouvernementale si loin des normes internationales que
tout homme raisonnable et impartial reconnaîtrait facilement son insuffisance.[1]
Le contenu du principe de déni de justice se trouve dans le Ambatielos[2] Cas. Là, le
tribunal a déclaré que:
[J]l'étranger doit jouir de la pleine liberté de comparaître devant les tribunaux pour la
protection ou la défense de ses droits, que ce soit en tant que demandeur ou défendeur;
à intenter toute action prévue ou autorisée par la loi, à remettre tout acte de défense à
titre de défense, compensation ou demande reconventionnelle, d'engager un avocat,
pour apporter des preuves, documentaire ou oral ou de toute autre nature; faire une
demande de caution, interjeter appel et, en bref, utiliser pleinement les tribunaux et se
prévaloir des recours ou garanties procéduraux prévus par la loi du pays afin que
justice soit rendue sur un pied d'égalité avec les ressortissants du pays.(accents ajoutés)
[3]
Le déni de justice peut concerner une procédure pénale. Le tribunal de Tokios Tokelés
a souligné les violations des principes de conduite fondamentaux dans les procédures
pénales comme une manifestation de déni de justice.[8]
Le déni de justice dans l'arbitrage international concerne des actes ou des omissions du
pouvoir judiciaire d'un État pour lesquels un État peut être internationalement
responsable. Bien que le pouvoir judiciaire soit un organe fonctionnellement
indépendant de l'exécutif et du gouvernement d'un État, c'est toujours un organe de
l'Etat. Par conséquent, Les États peuvent être tenus internationalement responsables
des actes et omissions de leurs tribunaux.[1]
D'après J. Paulsson, le déni de justice peut être reconnu dans les circonstances
suivantes: “refus d'accès à un tribunal pour défendre des droits légaux, refus de
décider, retard déraisonnable, discrimination manifeste, la corruption, ou la soumission
à la pression de l'exécutif.” [2]
Les critères ci-dessus n'ont pas toujours été suivis par les tribunaux arbitraux
investisseur-État, toutefois. Différents niveaux de responsabilité internationale ont été
trouvés par les tribunaux arbitraux, donnant lieu à de multiples appréciations de déni
de justice.
Comment les individus peu- Épuisement des recours internes Il est rare que l’épuisement des recours
vent-ils porter plainte pour exigé au préalable. internes soit exigé. Le traité peut prescrire
violation des dispositions un délai d’attente (3-6 mois) avant que
d’un traité ? l’investisseur puisse faire appel à l’ar
bitrage international, mais les arbitres
annulent souvent cette condition.
Qui entend ces causes ? Des juges à temps plein siégeant Des arbitres désignés pour régler un
selon un calendrier précis. seul et unique différend; membres de
firmes d’avocats, universitaires ou juges
à la retraite.
Les plaintes doivent-elles Oui. Non. Les arbitrages CIRDI sont rendus
être rendues publiques ? publics, mais rien n’exige que les
arbitrages empruntant d’autres règles
le soient.
Les auditions sont-elles Oui, sauf si les circonstances exigent Non. Seulement dans les rares cas où les
ouvertes au public? le huis clos. procédures sont publiques (à la demande
des deux parties).
Le Maroc a vraiment connu des progrès majeurs sur le dossier des droits
des femmes. C’est ainsi que la Moudawana – ou code du statut personnel
– a été révisée en janvier 2004, l'une des réformes emblématiques du
règne de Mohammed VI. Le statut juridique de la femme marocaine est
amélioré. Cette réforme a été appuyée par l’élaboration de la loi sur la
nationalité et l'instauration d’un quota de femmes au Parlement.
Conclusion
Tous ces acquis témoignent de l'existence au Maroc d'une forte volonté de
consolider un Etat de droit qui garantit le respect des droits de l'homme,
mais cela exige davantage d’efforts et de progrès au niveau des réformes
législatives, de la mise en application des lois et des droits, ainsi que de la
diffusion de la culture des droits de l’homme.
La voie du respect et de la promotion des droits de l’homme est longue ;
elle exige plus de combat et de mobilisation et également la contribution
de la société civile dans le développement des mécanismes de protection
et dans le règlement du dossier des violations graves perpétrées dans le
passé.
Il reste encore à traiter des problématiques nouvellement surgies qui
réclament un réel courage politique et un consensus entre les différentes
composantes de la société marocaine, notamment celles à caractère
religieux : la question du viol, l’égalité en matière d’héritage, le droit à
l’avortement. Il faudrait aussi mener des réformes touchant les libertés
collectives, les droits de la femme et la justice sociale.
Depuis l’avènement du PAS, dans le cadre de sa stratégie d’ouverture et
d’intégration dans le jeu économique mondial, le Maroc a entamé un
processus de réformes touchant les domaines économique, juridique et
institutionnel. Au sein de ces réformes, un intérêt particulier a été
consacré à l’amélioration du climat d’investissement et à l’attractivité de
l’économie marocaine pour l’IDE. Les réformes introduites ont donné
leurs fruits. Très peu attractif et n’intéressant pas les investisseurs
internationaux jusqu’à la fin des années 1980, le Maroc est devenu
attractif pour l’IDE. De grandes multinationales, issues des quatre coins
du globe, développement leurs investissements aujourd’hui dans le
pays. Cependant, le climat d’investissement du Maroc continue de
présenter des faiblesses et le grand potentiel d'investissements
étrangers dont dispose le pays est loin d’être pleinement exploité. Dans
la perspective de dépasser les insuffisances du climat d’investissement
et d’accroître l’attractivité de l’économie marocaine, des efforts restent
ainsi à accomplir par les pouvoirs publics. A ce sujet, nous pouvons
proposer les pistes de réformes suivantes : - poursuivre la modernisation
du cadre réglementaire et renforcer le cadre institutionnel de
l’investissement étranger ;
- transformer les Conseils régionaux d’investissement en délégations
régionales de l’Agence Marocaine de Développement des
Investissements, afin de mettre fin à l’intervention du ministère de
l’intérieur dans l’acte d’investissement ; -mener une réforme en
profondeur du système de l’enseignement afin d’arrêter l’hémorragie de
la chute flagrante du niveau des apprenants ; -faire aboutir le projet de
réforme du code de travail, en réglementant le droit de grève ; -mener,
de façon urgente, une réforme en profondeur du système judicaire et
assainir ledit système de ceux qui nuisent à sa crédibilité et son image ; -
intensifier les efforts d’investissements dans les infrastructures en ciblant
les régions pauvres et déshéritées, afin de lutter contre les inégalités
régionales ; -élaborer une stratégie d'investissement proactive pour
améliorer la perception que les opérateurs privés internationaux ont du
climat d'investissement du pays.