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29/11/2022

Rupture probabiliste

Chapitre 4

Rupture probabiliste des matériaux fragiles

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Rupture probabiliste

Introduction

La ténacité KC des céramiques et des polymères rigides était très faibles comparée à
celle des métaux et des composites.
Ces faibles ténacités rendent ces matériaux très vulnérables à la présence de défauts
de type fissures. La rupture brutale peut se produire à partir de ces défauts, et cela bien
avant qu’il aient pu plastifier.

Beaucoup de ces matériaux sont précisément remplis de défauts de faibles tailles


semblables à des fissures/
les céramiques manufacturées contiennent presque toujours des fissures et des
pailles résultant du procédé de fabrication.
les défauts sont encore pires dans le ciment à cause de la nature plus grossière
des procédés de mélange et de prise.
le glace contient en général des petites bulles d’air
les composants moulés en polymères contiennent très souvent des petites
cavités
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Rupture probabiliste

Introduction

Tous ces matériaux, hormis les plus durs, accumulent des défauts de surface
consécutifs à leur manipulation ou à leur exposition à des situations abrasives.

La résistance à la rupture des matériaux fragiles qui doit entrer en jeu dans les
critères de conception, est déterminée par:
- leur faible ténacité et par
- la taille des défauts semblables à des fissures qu’ils peuvent contenir.

Si la plus grande de ces microfissures est de taille 2am alors la résistance mécanique
en traction est donnée par l’équation de la rupture:

KC
σt =
πa m
Ordre de grandeur:
Certaines céramiques ont une contrainte à la rupture de 200MPa, la moitié
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environ de celle d’un acier standard.

Rupture probabiliste

Introduction
cas des céramiques
Si on considère une ténacité typique de 2 MPa.m1/2, on en déduit que le plus grand
des défauts a une longueur de l’ordre de 60µm, ce qui est comparable à la taille des
particules utilisées pour fabriquer la céramique

La poterie, la brique, la pierre, ont des résistances en traiton beaucoup plus faible
(≅20 MPa):
Pour une ténacité typique de 1MPa.m1/2 cela suggère des défauts critiques de
l’ordre de 2mm.

La résistance à la rupture en traction du ciment ou du béton est encore plus faible:


pour des composants de grande taille, on observe couramment des résistances de
2MPa:
Avec une ténacité d’environ 0.2 MPa.m, on est conduit à postuler l’existence des
défauts de longueur de 6 mm.

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Rupture probabiliste

Mesure de la contrainte à rupture des matériaux fragiles

Il est toutefois difficile de réaliser des essais de traction avec des matériaux fragiles

Il est beaucoup plus commode de mesurer la contrainte


nécessaire pour rompre une éprouvette en flexion.

Essais pour mesurer la résistance à rupture des métaux fragiles:


(a) traction simple, (b) flexion et (c) compression.
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Rupture probabiliste

Mesure de la contrainte à rupture des matériaux fragiles

La contrainte maximale de traction rencontrée à la surface de la poutre sollicitée en


flexion jusqu’à rupture s’appelle le module de rupture σr .

Pour une poutre chargée élastiquement, le module de rupture est relié au moment
fléchissant maximal Mr dans la poutre par:

6M r
σr =
bd 2
d est la hauteur et b la largeur de la poutre

On pourrait penser σr que serait égale à la contrainte de rupture en traction

Mais, les aspects statistiques de la rupture montrent que

σ r = 1.7σ ts
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Rupture probabiliste

Mesure de la contrainte à rupture des matériaux fragiles

• Essai de compression
Pour les matériaux présentant de la plasticité (ex. Métaux) , les résistances
mécaniques mesurées en traction ou en compression sont essentiellement les mêmes

Ce n’est pas le cas pour les matériaux fragiles: la contrainte de rupture en


compression vaut 15 fois la contrainte de rupture.

Explication:

les fissures en compression se propagent de façon stable et dévient de leur


orientation initiale pour courir parallèles à l’axe de compression. La rupture en ce cas
n’est pas causée par la propagation brutale d’une fissure unique devenue instable
mais par la croissance de nombreuses fissures qui forment une région multi-
fragmentée.

Ce n’est pas la plus longue fissure qui importe, mais


la longueur moyenne a* 60

Rupture probabiliste

Mesure de la contrainte à rupture des matériaux fragiles

En traction, la fissure la plus longue


devient instable et se propage brutalement

En compression, de nombreuses fissures


se propagent de façon stable jusqu’à
l’effondrement final.

La contrainte à rupture est toujours donnée


par:
K
σ ts = C C
πa∗ 61

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Rupture probabiliste

La statistique de la rupture et la distribution de Weibull

Quand on utilise un matériau fragile sous contrainte, on ne peut pas jamais être
absolument certain que le composant ne rompra pas.
Par contre, si on peut définir un risque acceptable ou de façon équivalente une
valeur maximale de la probabilité de rupture de composant suivant sa fonction, alors
on peut concevoir de telle façon que cette probabilité maximale soit réalisée.

Cela permet d’expliquer pour quelle raison les contraintes de rupture des céramiques
sont autant dispersées, et donne des règles de dimensionnement pour qu’un
composant ait une probabilité requise de survie.

La méthode proposée dépasse largement le cas des


céramiques, et concerne aussi le dysfonctionnement de
n’importe quel système complexe condamné à ne plus remplir
sa fonction dés lors qu’un de ses composants est défaillant.
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Rupture probabiliste

La statistique de la rupture et la distribution de Weibull

Exemples:
La craie est une céramique poreuse, elle a une ténacité de 0.9MPa, comme sa
compaction est assez grossière, elle est remplie de fissures et de cavités plus ou
moins anguleuse.
La résistance en traction d’une craie est de l’ordre de 15MPa.

La taille du défaut critique est de 1 mm environ.

Problématique
Prenons le cas de deux bâtonnets de craie en principe identiques peuvent avoir des
contraintes à ruptures très différentes d’un facteur trois ou plus par exemple.

Par le simple hasard de la découpe, l’un des deux craies ne


contient que de fissures de petites taille alors que
le 2ème peut contenir une des plus longues fissures. 63

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Rupture probabiliste

La statistique de la rupture et la distribution de Weibull

Dans des échantillons de


faible taille découpés dans un
bloc de matériau fragile, on
observe une dispersion de
contrainte à rupture à cause
de la dispersion des tailles
des défauts.

La résistance mécanique moyenne des petits échantillons


est plus importante que celle des grands
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Rupture probabiliste

La statistique de la rupture et la distribution de Weibull

Il est inhérent aux matériaux fragiles de présenter une distribution de contrainte à


rupture.

Probabilité qu’a un échantillon d’avoir une


résistance mécanique donnée.

Remarques:
- un spécimen de plus grand volume rompra à une contrainte moins élevée car la
probabilité d’y trouver une fissure plus longue est élevée
- une barre fragile est plus résistante en flexion qu’en traction simple:
(en traction, tout le volume en surface du matériau est soumis à la contrainte de
traction maximal, alors qu’en flexion seul un petit volume en surface est soumis à la
contrainte de traction maximale.). C’est la raison pour laquelle le module de rupture
est plus élevé que la contrainte de rupture en traction
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Rupture probabiliste

La statistique de la rupture et la distribution de Weibull

L’ingénieur suédois Weibull inventa la façon suivante de décrire les statistiques de


rupture. Il définit une probabilité de survie Ps(V0) comme la proportion
d’échantillons identiques, tous le volume V0 et qui survivent un chargement en
traction sous la contrainte σ.

Il propose alors l’expression:


 σ 
Ps (V0 ) = exp − ( ) m  où m et σ sont des constantes
 σ0 

Les matériaux fragiles apparaissent plus


résistants en flexion qu’en traction car
la fissure la plus longue n’est pas
nécessairement à la surface

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Rupture probabiliste

La statistique de la rupture et la distribution de Weibull

Cette équation est tracée dans la figure suivante:

La distribution de Weibull Quand le module de Weibull m


change, la probabilité de survie
change également
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Rupture probabiliste

La statistique de la rupture et la distribution de Weibull

• Quelques ordres de grandeur


Si on impose une contrainte égale σ0, la probabilité de survie donnée par l’expression
de Weibull vaut 1/e≅0.37.
σ0 est donc la contrainte de traction qui assure la survie de 37% des échantillons
testés.

L’exposant m indique la rapidité de la chute de la probabilité de survie; on l’appelle


module de Weibull.

Matériaux/module de Weibull craie Céramiques aciers


industriels
(SiC, Al203, Si3N4)
m 5 10 100

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Rupture probabiliste

La statistique de la rupture et la distribution de Weibull

Mesure expérimentale

On peut mesurer expérimentalement m et σ0.


- un nombre conséquent d’échantillons, tous de volume V0 est testé à une contrainte
σ1 et on détermine la proportion d’entre eux Ps(V0) qui n’ont pas rompu.
- on poursuit l’expérience sur autre lot, à la contrainte σ2 et ainsi de suite.
- on reporte les résultats expérimentaux sur une graphe, puis en détermine
facilement σ0
- le module m doit être obtenue par ajustement paramétrique.

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Rupture probabiliste

La statistique de la rupture et la distribution de Weibull

Effet du volume

On a vu que la probabilité de survie d’un échantillon de taille V0 sous une contrainte σ


est Ps(V0).
La probabilité de tous les échantillons d’un ensemble de n est Ps(V0)n, et ce serait la
même probabilité si tous étaient assemblés de façon à faire un échantillon de volume
V=nV0. il en résulte que :

P s (V ) = [Ps (V0 )]
V / V0
⇒ ln P s (V ) = (V /V 0). ln[Ps (V0 )]

L’équation donnant la distribution de Weibull peut être réécrite:

V σ 
m
 V  σ m 
ln P s (V ) = −   ⇒ P s (V ) = exp − .  
V0  σ 0   V0  σ 0  
m
V σ 
⇒ ln P s (V ) = − . 70
V0  σ 0 

Rupture probabiliste

La statistique de la rupture et la distribution de Weibull

Effet du volume m
V σ 
ln P s (V ) = − . 
V0  σ 0 
• Elle exprime la dépendance de la probabilité de rupture en fonction de la contrainte
et du volume.

• Pour l’utiliser en pratique, il faut définir une probabilité de rupture admissible, Pr


:
Exemple:
0.3 pour la craie, 10-2 pour un outil de coupe, 10-6 pour le hublot d’un vaisseau sous
pression

La probabilité de survie minimale requise est donc:

Ps = 1 −Pr
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La statistique de la rupture et la distribution de Weibull

Effet du volume

Il est utile de noter que pour les faibles valeurs de Pr : ⇒ ln P s ≅ − P r

Par substitution des valeurs connues de V/V0, m et σ0 on déduit la contrainte


maximale qu’on peut imposer au composant.

Remarque:
Dans de nombreuses applications σ n’est pas constant mais dépend de la position
dans le chargement. L’équation généralisée est donnée par:

 1 
P s (V ) = exp − m .∫ σ m .dV 
 σ 0 .V0 

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Rupture brutale

Etude de cas:
Fissuration d’une couverture en polyuréthane
expansé d’un réservoir de méthane liquide

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La statistique de la rupture et la distribution de Weibull

Soit un réservoir de stockage de méthane liquide à la pression atmosphérique.

Schéma d’une demi-section d’un réservoir


de méthane liquide utilisant une mousse de
PU à cellule fermée comme isolant et
protection de la seconde enceinte.
Dimensions en mm.

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La statistique de la rupture et la distribution de Weibull

• Comme le méthane bout à -162°C, pour éviter tout risque de rupture fragile, le
réservoir est en alliage d’aluminium.
• il est recommandé de disposer d’une seconde barrière protectrice en cas de fuite.
On réalise cela en plaçant le réservoir dans une enveloppe protectrice en acier doux,
en disposant entre le réservoir et sa protection une couche thermiquement
isolante.

L’acier ne subit pas le refroidissement dû au méthane liquide et reste au dessus de sa


température de transition ductile/fragile.

Effet schématique de la température sur l’allure


de la courbe de traction d’un acier doux.

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La statistique de la rupture et la distribution de Weibull

Que se passerait t-il si d’aventure le réservoir venait à fuir?


• si l’isolant est poreaux le méthane liquide s’échappant par la fuite traversant jusqu'à
atteindre l’enveloppe de protection, et à ce moment, entrera en ébullition, la chemise de
protection sera donc refroidie à -162°C, et devient fragile et potentiellement rompra.

Pour éviter ce scénario, la face interne de l’enveloppe de protection est revêtue d’une
couche de mousse de polyuréthane rigide à cellules fermées.

Le réservoir est alors positionné dans son enveloppe de protection en acier, et


l’interstice est rempli par un matelas de laine de verre.

L’idée de ce dispositif est en cas de fuite, l’écoulement de méthane liquide sera


arrêté par la mousse PU, et que l’enveloppe de protection ne sera pas atteinte
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Caractéristiques typiques d’une mousse de PU utilisée dans les applications


cryogéniques:

-Taille des cellules: 0.5 mm


- coefficient de dilatation thermique: 10-4 /°C
- coefficient de poisson: 0.3
- module de Young: 34 MPa à -100°C
- contrainte à la rupture: 1.4 MPa à -100°C
Panneau isolant thermique et
- Ténacité: 0.05 MPa.m1/2 acoustique flexible en polyuréthane

La contrainte attendue est de 0.5 MPa, qui notablement inférieure à la contrainte à


rupture du matériau 1.4 MPa à -100°C.

Appel à la mécanique de la rupture 77

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La statistique de la rupture et la distribution de Weibull

• Etude de cas
L’étude d’un chemisage d’un réservoir de méthane liquide par une mouse de
polyuréthane a mis en évidence sa fissuration suite à des contraintes d’origine
thermique.

La rupture a été expliquée par le critère de


rupture brutale:
K C = σ πa
Cela permet de quantifier la taille critique a des
défauts.

Même ordre de grandeur des


défauts introduits par le procédé
Un élément de volume soumis à une contrainte
de fabrication de la mousse 78
uniforme dans le chemisage de mouse

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• Etude de cas
La contrainte maximale dans l’enveloppe de mousse est de 0.5 MPa, pour une
épaisseur t de 0.15m.

Des essais de laboratoire sur des échantillons de volume V0 = 5.10-5 m3 donnent une
contrainte à rupture médiane σf = 1.4 MPa et m= 8.

Pour décrire l’influence de la contrainte, on a:


 σ f 
m

0.5 = exp −   
  σ 0  

La contrainte dans l’enveloppe de mousse varie avec la profondeur:


- Zéro au niveau de l’interface avec l’acier, et
- Maximale à la surface libre. 79

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• Etude de cas
Pour une contrainte variable dans l’espace, on utilise l’équation généralisée de
Weibull. Soit aussi une expression approchée de la contrainte locale:
 x
σ = σ max . 
t

L’équation peut être écrite:


 1
t
m  x
m

0.5 = exp − m .∫ σ max   a dx 
2
( dV = a 2 .dx)
 σ 0 .V0 0 t 

Par identification des deux expressions, on obtient:

m m m
σ  σ  a2 t m 1  σ max  at 2
m ∫
  =  max  . x dx =  
σ0   σ0  V0t 0 m + 1  σ 0  V0
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• Etude de cas
m
σ 
at 2 = (m + 1) max  V0
 σ0 
8
 1.4  −5
at 2 = 9  5.10 = 1.7 m
3

 0. 5 

Pour t = 0.15
les fissures apparaissent avec une probabilité de 0.5 avec un espacement

a = 1.7 / 0.15 = 3.4 m

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• Etude de cas
On peut augmenter la probabilité de survie en réduisant l’épaisseur de mousse au
profit de l’épaisseur de laine de verre pour garder des épaisseurs totales d’isolant
constantes.

Réduction des contraintes thermiques et le


volume V du matériau fragile

Renforcement de la mousse par des fibres de verres ou d’aramide.

Pontage des fissures et prévenir leur propagation


vers les zones externes de la mousse

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Rupture probabiliste

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Conclusion:

Des pertes financières énormes résultent de la rupture des couches protectrices


de polyuréthane expansé dans les systèmes de stockage et de transport du
méthane liquide.
Cette avarie résulte de l’effet combiné:
• d’une très faible ténacité à basse température, et
• d’un procédé du dépôt intrinsèquement défectueux. Ce procédé conduit à
immanquablement à des grandes variations de la tailles de cellules et à la
génération des défauts multiples.

Une simple analyse de mécanique de la rupture aurait pu rapidement suggérer


que l’utilisation du polyuréthane non renforcé pour cette application était
fondamentalement aventureux.

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