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Romantisme

Le Célibataire français. L'historien et le célibataire. À propos de :


Jean Borie
M. Maurice Agulhon

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Agulhon Maurice. Le Célibataire français. L'historien et le célibataire. À propos de : Jean Borie. In: Romantisme, 1977, n°16.
Autour de l'âge d'or. pp. 95-100;

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Débats

L'historien et le célibataire
A propos de Jean Borie : Le Célibataire jrançais *

II y a toujours une différence d'extension entre le contenu réel d'un


ouvrage savant et son titre. Celui-ci promet beaucoup, et celui-là donne
infiniment moins. C'est la loi du genre. Un titre d'ouvrage, à la devanture
du libraire, doit être percutant, donc bref, donc synthétique et peu
circonstancié. Pour avoir nous-même intitulé la République au Village l'histoire
de quelques villages d'un département français unique sous la plus
éphémère de nos république (quatre ans !), nous aurions d'avance perdu le
droit — si l'envie nous en était venue — de reprocher à M. Jean Borie
d'annoncer le Célibataire français^ en tête d'une étude essentiellement
fondée sur la réflexion de quatre d'entre eux, hommes de lettres du siècle
dernier, Flaubert, les Goncourt et Huysmans.
Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit. En la matière, « l'abus de confiance »
est entré dans les mœurs et, nous le répétons, nous en avons aussi été
« coupable » en notre temps. Le problème est moins celui de la dimension
que celui du genre du livre de M. Borie. A en juger par maint compte rendu
élogieux, il semblerait que le public ait reçu comme une sorte de recherche
d'histoire sociale un essai très libre, et d'ailleurs très brillant, sur quelques
thèmes et débats d'idées tournant autour de l'amour et de la famille dans
la France du siècle dernier.
Il y a là pour le moins un malentendu. Et c'est pourquoi il nous a semblé
commode et peut-être même utile de saisir l'occasion de cet ouvrage pour
essayer de faire réfléchir « historiens » et « littéraires » sur les difficultés
de leur dialogue. Romantisme qui, dans sa nouvelle formule, se propose
précisément de rendre leur coopération plus fréquente et plus
systématique, nous paraît tout désigné pour accueillir l'énoncé de notre réaction.

# **

On voit bien ce qu'un historien social aurait fait (ou ferait, qui sait ?)
d'un pareil sujet. Soit à étudier les Célibataires français (ajoutons : du
xixe siècle) ; l'on se proposerait d'abord de les compter ! La chose est

• Paris, Le Sagittaire, 1976


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en principe aisée puisque depuis 1836, de cinq ans en cinq ans, les
recensements de population donnent lieu à la rédaction dans chaque commune
d'une liste nominative d'habitants, dressée rue par rue, maison par maison,
ménage par ménage, et donnant pour chaque personnage le sexe, l'âge,
Yétat civil, la profession, et la parenté avec les autres membres du foyer.
Comme la mise en fiche de ces dizaines de millions d'êtres serait —
gravement et tristement — reconnue comme impossible, on ne manquerait pas
de choisir (après minutieuse réflexion, bien entendu) quelques
recensements échelonnés dans le siècle, et quelques communes réparties dans le
territoire. Au bout du compte (passons sur les détails, les méthodes ... et
les années) on pourrait en principe répondre aux questions du genre : le
célibat, au cours du siècle (ou plutôt le célibat total, le célibat masculin,
le célibat féminin) a-t-il (ont-ils) progressé, reculé, ou subi telle ou telle
courbe plus complexe ? dans quelles classes sociales, voire dans quelles
professions, ont-ils été le plus caractéristiques ? dans quelle région ont-ils
été le plus répandus, et avec quelles corrélations ?
Ces conclusions partielles tirées du « quantitatif » constitueraient une
sorte de squelette sur lequel l'information « qualitative » apporterait la
chair (ou le dessin sur lequel la couleur ..., si l'on préfère). C'est en effet
après avoir établi ces données, présumées « réelles » parce que massives et
collectives, que l'on aborderait l'étude des lois sur le célibat, des idées
sur le célibat, des débats sur le célibat en enfin (quintessence de qualitatif)
les témoignages sur le célibat.
Comme on voit, les matériaux qui forment la totalité du livre de M. Borie
constitueraient une assez faible fraction de celui de l'historien, son
hypothétique émule. Il est vrai qu'en revanche — essayons d'être juste ! —
l'historien épuisé par ses plongées dans les archives (j'ai dit les
recensements, je n'ai pas encore parlé des minutes notariales, et pourtant Dieu
sait si les investigations sur les fortunes pourraient être décisives !) n'aurait
peut-être pas fouillé avec autant d'insistance et autant de bonheur que
M. Borie la littérature romanesque, la littérature médicale, et les diverses
sortes d'ouvrages qui vulgarisent les idées reçues. Le « littéraire » aussi
peut être un gros travailleur, et ses journées à la Bibliothèque Nationale
peuvent être aussi rébarbatives et presque aussi nombreuses que celles de
l'historien « classique » dans les Archives des départements. Nous inclinons
cependant à penser que l'historien moyen songe plus souvent à chercher
(même s'il le fait mal, ou hâtivement) des données dans le domaine du
littéraire, que le littéraire moyen à se soucier de chercher des données
d'histoire sociale.
Or, elles ne sont pas négligeables, ne serait-ce que pour nous aider à
savoir
vroir que quoi l'on parle.
#
* *
Trêve de généralités ! On admettra sans peine que Flaubert, même, ou
surtout, accompagné de Bouvard et de Pécuchet, est plus intéressant que
ses contemporains, les vieux garçons anonymes, notaire à Périgueux, ou
rond de cuir à Châlons-sur-Marne.
Mais de quelle sorte d'intérêt, et de quelle représentativité ? Tout est là.
Par son point de départ (jamais perdu de vue d'ailleurs), constitué par
quatre célibataires qui ont choisi la vie d'artiste, qui l'ont pensée, et qui
ont écrit sur elle, M. Borie est amené à confondre constamment le tout
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et la partie, le Célibat en général d'une part, et le Célibat assumé comme


une condition nécessaire à une certaine conception élitiste de l'Art, d'autre
part.
Ce dernier sujet — Célibat et vie d'artiste — , assez passionnant par lui-
même, et fort excitant en tous cas par la manière dont M. Borie l'a traité,
a fourni quelques conclusions ; mais — ici vient en un mot l'essentiel de
notre critique — ces conclusions ont était abusivement étendues à ce qu'eût
été l'étude du Célibat en général.
Un thème court tout au long du livre : le Célibataire est un réprouvé ;
la société, la morale, l'idéologie du xixe siècle bien pensant (nous
reviendrons sur cette notion) ont considéré le célibataire comme un suspect.
Je crains bien qu'une étude complète, comme celle dont j'ai esquissé
la caricature tout à l'heure, eût montré le contraire. — Comment le savez-
vous, dira-t-on, puisque vous, ni quelqu'un des vôtres, ne l'avez faite ?
J'avoue en effet n'avoir que des soupçons. Donnons-les cependant. Réprouvé,
ou au moins suspect, le célibataire du siècle dernier ? Nous aurions plutôt
tendance à penser que c'est aujourd'hui que la suspicion règne, ou que
l'interrogation sévit. Lorsque, dans les milieux aisés (classes moyennes et
peut-être aussi supérieures, encore que nous les connaissions moins —
laissons de côté une fois pour toutes, comme le fait sans le dire M. Borie,
les classes populaires — ), lorsqu'un homme donc, pourvu ď « une
situation », et d'une apparence point trop repoussante, glisse vers la quarantaine
sans être marié, n'est-il pas vrai que l'opinion est très aisément, trop
aisément encline à s'interroger sur l'intégrité de sa santé ou sur la normalité
de ses goûts ? C'est aujourd'hui que le mariage paraît profondément normal
et le célibat (masculin bourgeois — répétons les précisions) une minorité
un peu surprenante.
Rien de tel au siècle dernier ! L'opinion bourgeoise moyenne au xixe siècle
connaissait un célibat (masculin bourgeois) assez répandu, et ne s'en
étonnait nullement, parce qu'elle connaissait et admettait, bien plus
qu'aujourd'hui, les moyens de vie sexuelle non-matrimoniale qui le rendaient
possible. On ne peut évidemment savoir combien d'homme célibataires
étaient chastes (sans compter les ecclésiastiques) ; sans doute beaucoup
plus qu'on ne croit, la continence, plus discrète que son contraire,
atteignant moins la chronique. Mais tenons-nous-en à ceux qui « sacrifiaient
à Vénus » (pour parler xixe siècle). Trois « solutions » majeures : le
libertinage à base d'adultère mondain — la fréquentation des prostituées — le
concubinage ancillaire. Or il n'est pas besoin d'être très érudit, ni très
cultivé, ni très statisticien pour savoir que dans chacun de ces cas la
pratique sociale et la tolérance sociale étaient plus étendues il y a cent ans que
de nos jours. « Coucher avec sa cuisinière » ? banal, parce qu'il était
beaucoup plus usuel (et économiquement, beaucoup plus facile) que de
nos jours d'avoir des domestiques, même en milieu petit-bourgeois, et que
d'autre part la distance sociale, culturelle, morale était encore grande entre
maître et serviteur (servante), ce qui facilitait évidemment les séductions ;
même le vertueux Michelet (Borie insiste avec raison sur son moralisme et
son familialisme) a vécu ainsi entre son veuvage et son remariage. —
« Aller au bordel » ? oui, parce qu'il y avait des bordels, et que, on
commence à le savoir et même à l'écrire, la réprobation qui les entourait était
moindre qu'aujourd'hui, qu'ils étaient même parfois reçus comme des
lieux de sociabilité, que la spécialisation sociale raffinée du monde de la
prostitution, et sa « tolérance » officielle, le rendaient moins qu'aujourd'hui
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suspect de contact direct avec la pègre, donc moins dangereux, etc.. —


« Séduire des femmes du monde » ? oui, parce qu'il y avait tout un cycle
de l'adultère dans le mariage bourgeois. Rappelons ce schéma bien connu,
banalisé par cent romans : le célibataire mûrissant « fait une fin », « enterre
sa vie de garçon », épouse une femme nettement plus jeune qui, dans
quelques années, le trompera avec des amants de son âge à elle, qui sont
encore célibataires, en attendant de devenir à leur tour ... — on devine
la suite.
Ajoutons encore cette autre condition typique du xixe siècle français,
avant 1884 du moins, qu'était l'absence du divorce. Un certain nombre
de célibataires du siècle dernier le sont nécessairement restés parce qu'ils
ne pouvaient pas épouser la femme de leur choix, qui était déjà mariée,
et avec laquelle ils pouvaient tout au plus nouer une « liaison », parfois
d'ailleurs fort stable, mais indéfiniment « romanesque » par son
insurmontable irrégularité. A-t-on jamais songé à ce que l'existence du divorce et
— par suite — des remariages eût enlevé de ce romanesque superficiel
au monde de l'amour romantique ? Qui sait si, pourvus de nos lois actuelles,
Liszt n'aurait pas épousé Marie d'Agoult, et Victor Hugo Juliette, et George
Sand deux ou trois de ceux qu'on continue à appeler « ses amants » en
fronçant le soucil ? Mais laissons cela, et n'ayons surtout pas l'air de badiner
sur un sujet grave !
Nous voulions seulement rendre sensible ceci : il est inconcevable qu'un
ouvrage qui s'intitule le Célibataire français et que la presse à grand tirage
a déjà salué comme l'ouvrage neuf et pertinent sur le problème n'aborde
pas — ou si peu — ces considérations et n'ait pas tracé au moins l'esquisse
de ce contexte.
Mais il fallait pour cela négliger un peu moins l'histoire sociale.
M. Borie étaye encore sa thèse du Célibat réprouvé par la
démonstration de ce qui lui paraît pouvoir servir de contre-épreuve : la constance et
la quasi-unanimité du « discours » sur la Famille. Vaste problème que
celui-ci ! Objectons cependant : du fait que la famille ait été louée par
presque tous (et contestée seulement par les célibataires — artistes lucides)
s'ensuit-il que le Célibat en général ait toujours été conçu comme ennemi
de la Famille (et — ipso facto — de la Société) ? ou encore, du fait qu'un
« discours de gauche » ait contesté certains types voyants et répulsifs de
célibataires ( l'ecclésiastique évidemment d'abord, et puis certains riches
viveurs du type « grand seigneur méchant homme »), s'ensuit-il que
l'ensemble du célibat en ait été atteint ? Je ne sais pas. Mais les glissements
déductifs de M. Borie me paraissent un peu rapides. Et je suggérerais
plutôt que l'on se demande jusqu'à quel point le système idéologique le
plus usuel ne considérait pas la famille et le célibat comme complémentaires,
peut-être comme des moyens de constituer des échanges de services, ou
d'éviter les dispersions de patrimoine. C'est assez évident pour le célibat
féminin (que de « vieilles filles » le sont restées pour aider à élever les enfants
d'un frère, ou pour servir les dernières années de leurs vieux parents !).
Mais il n'est pas exclu qu'il y ait à chercher des « intégrations » de ce type
du côté du célibat masculin. La catégorie des « oncles à héritage » était
bien plus vaste que celle — restreinte — des « oncles d'Amérique ».
Encore une fois, histoire sociale à faire ! ou à consulter !
Un point précis, pour terminer cette série d'observations. Frappé par
l'étendue de ce discours favorable à la famille M. Borie veut prendre
l'idéologie libérale du xixe siècle en flagrant délit de contradiction : le siècle,
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dit-il, qui exalte en principe l'individu loue si fort la famille qu'il vise en
fait à enfermer moralement en elle cet individu par excellence qu'est le
célibataire. D'entrée (p. 8) il nous est dit que tout se passe comme si « la
seule forme de sociabilité concrète qui ait jamais été conçue, construite et
consolidée [à l'époque étudiée] ... se soit trouvée restreinte au foyer,
enfermée dans une « cellule » familiale de plus en plus étroite et isolée ». — Or
la contradiction prétendue n'existe pas, parce que l'assertion qu'on vient
de citer est tout simplement fausse ! C'est le xixe siècle libéral qui a (sinon
tout à fait inventé, du moins) diffusé et généralisé les formes et les
institutions de « sociabilité concrète » qui ont précisément rendu possible au
bourgeois épris de ses aises la vie hors de la famille : le restaurant (voir
J.-P. Aron, que Borie connaît et cite, pourtant), le café, le cercle, le club,
— institutions d'hommes bourgeois, que peut certes fréquenter le père de
famille, mais dont l'homme sans famille propre est évidemment le
principal usager. Cela est si vrai d'ailleurs que le discours conservateur sur la
famille s'accompagnait généralement de propos réprobateurs sur les cafés,
cercles, clubs et autres lieux, considérés comme concurrents du foyer, et
comme susceptibles d'attirer à nouveau les maris vers les charmes du
célibat. Ces institutions n'en prospéraient pas moins, et un historien de la
sociabilité pourrait presque en conclure, s'il était aussi catégorique que
M. Borie, mais en sens contraire, que le xixe siècle libéral a été l'âge d'or
du célibataire. Nous n'irons pas juque là — mais nous proposons
néanmoins ces quelques idées en contre-poids.
#

Reste évidemment ce qui est — pour M. Borie — l'essentiel, et ce vers


quoi glisse insensiblement son livre, comme vers son sujet principal : c'est
la Famille, et les débats philosophiques menés autour d'elle. Nous
n'entamerons pas à ce sujet une deuxième discussion. Nous y sommes moins
préparé, nous ne voulons pas abuser des pages de Romantisme, et
l'occasion se retrouvera quelque jour. Indiquons ce qui nous paraît être la
tendance : M. Borie ne veut pas voir en la matière d'opposition majeure entçe
une pensée de Droite qui serait familialiste et une pensée de Gauche qui
serait individualiste ; il voit plutôt l'opposition entre Г Anarchisme a-poli-
tique des écrivains-célibataires et l'idéologie Travail-Famille-Patrie avant
la lettre des « prophètes progressistes » tels que Michelet, Hugo et Zola ;
en somme, l'opposition serait entre une extrême-gauche « célibataire »
(souvent d'ailleurs inconsciente de sa qualité d'extrême-gauche, bien sûr)
et une gauche bien-pensante. A cette façon de déceler (ou de croire déceler)
chez les grands libéraux, philanthropes et démocrates du siècle dernier
les ancêtres les plus authentiques du conservatisme actuel, M. Borie fait
irrésistiblement penser au Michel Foucault de Surveiller et punir, et je
soupçonne qu'il ne désavouerait pas cette apparentement.
La thèse cependant ne me paraît pas convaincante. Entre le discours
de droite sur la famille (où le Père est le principe et le modèle de l'Autorité,
valeur suprême, et où la Mère est l'interprète privilégiée de la Religion
catholique) et le discours de Michelet sur la famille (où la relation du couple
se veut davantage affective et bilatérale, et où, surtout, c'est l'homme libre-
penseur qui doit gagner à lui la femme initialement dévote, et non l'inverse),
je persiste à voir plus d'opposition que d'analogie. Plus généralement, en
matière de débat sur la Famille comme de bien d'autres débats au cœur
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du XIXe siècle, nous mettrions bien davantage l'accent sur les


contradictions et les malentendus que sur les rencontres.
Encore une fois, cela serait à reprendre.

# #*

Nous croira-t-on maintenant si nous disons que nous avons trouvé, en


dépit de nos objections vivement ressenties, le livre de M. Borie plein
d'analyses littéraires et intellectuelles qui sont riches, et séduisantes (et
d'autant plus séduisantes qu'écrites avec entrain) ? C'est pourtant la vérité,
il ne s'agit nullement ici de politesse terminale, et compensatrice ; nous
admirons sincèrement l'historien du langage et de l'idée, et, au-delà de
sa personne, la perfection croissante de cette discipline. Nous ne voudrions
pas cependant que le progrès éclatant qui s'accomplit sous nos yeux dans
l'histoire intellectuelle soit compensé par une régression en matière
d'histoire sociale (car ce serait une régression que d'étudier une catégorie d'après
des types empruntés à la littérature ; ce serait comme étudier le
Capitalisme d'après le Nucingen de Balzac et le Saccart de Zola en négligeant
les archives des Rothschild ou celles du Crédit Lyonnais).
En somme, nous voudrions seulement revendiquer la place de la sociologie
dans le traitement d'un sujet qui est pour une bonne part social.
Nous supplions qu'on voie là une aspiration positive à la pluridiscipli-
narité, et non une version moderne du trop fameux « Sutor, ne supra cre-
Pidam » !

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