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Chardin Philippe. La jalousie ou les déplaisirs de l'exagération. In: Littératures 35, automne 1996. pp. 149-165;
doi : https://doi.org/10.3406/litts.1996.1728
https://www.persee.fr/doc/litts_0563-9751_1996_num_35_1_1728
Selon le sculpteur Stefano Balli, qui joue dans Senilità auprès d'Emilio
Brentani un rôle de sage conseiller en même temps que de rival, la jalousie
constitue une dangereuse « exagération sentimentale1 » qu'on doit fortement
déconseiller à des êtres « faits comme2 » son ami, une de ces «
» - son terme de prédilection quand elle souhaite blâmer telle ou telle
incongruité sociale - que la princesse des Laumes ajustement en horreur, elle
qui s'afflige et s'indigne de ce que Swann manque désormais si souvent aux
convenances pour aller épier les faits et gestes d'une personne aussi vulgaire
qu'Odette de Crécy ; et l'on sait que la mort elle-même, qu'ils tentent de
conjurer à l'aide de leurs fameux « On exagère ! » lorsque son annonce risque
de mettre en péril un de leurs divertissements, peut faire l'objet de la part des
Guermantes d'un désaveu assez comparable - la mort, cette ultime «
» dont la jalousie exacerbée fait précisément toujours planer la menace
sur ceux qui en sont les victimes - objectives ou subjectives -, l'épouse de
Pozdnychev, la sur d'Emilio Brentani et même, de manière différée, à
les premières manifestations de cette tumeur cancéreuse hautement
dont il mourra4, Charles Swann. Enfin le tollé qui accueillit la
Utalo SVEVO, Senilità, trad. de l'italien par Paul-Henri Michel, Seuil, 1996,
p. 151.
l.Ibid. p. 56.
3. Marcel PROUST, Un amour de Swann, Folio, 1996, p. 190.
4. Voir ibid. p. 173.
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Nous nous demanderons tout de même si ces légers déplaisirs ne sont pas le
prix à payer pour que s'opèrent ces formes nouvelles et modernes de
sur lesquelles pourrait en fait déboucher le traditionnel récit de jalousie
chez Tolstoï, chez Italo Svevo et chez Marcel Proust.
La « guerre des sexes » - qui sévit à la même époque dans l'uvre de
Strindberg - n'est jamais bien loin dans les fables qui ont pour sujet des
jalousies exacerbées. On peut dire que La Sonate à Kreutzer en fait la théorie
dans ses chapitres les plus abstraits qui dénoncent tour à tour avec
à travers une dialectique sommaire du maître et de l'esclave,
l'effroyable condition d'esclave qui serait celle de la femme dans la société
contemporaine mais aussi « cette domination des femmes8 » qui serait l'un
des principaux fléaux dont souffrirait le monde et que d'autre part elle
montre cette guerre à l'uvre en évoquant sous un jour cauchemardesque
« l'enfer9 » que fut la vie conjugale des Pozdnychev. Le stéréotype fin-de-
siècle de la « femme- tigresse10 » auquel se conformait l'héroïne du premier
livre d'Emilio n'a pas non plus complètement disparu de Senilità puisque se
montrer plus brutal qu'Angiolina est encore censé relever de l'exploit, tour
de force que son amant se déclare fier un jour d'avoir pour une fois
accompli11 ; qu'Emilio ait été durant un temps à genoux devant Angiolina l'a
en revanche exposé à recevoir de sa part des coups de pied12, conclusion
laconiquement présentée en fin de chapitre comme une sorte de fatalité
Et dans la sombre vision proustienne de l'amour comme rapport de
forces implicite et sournois, c'est toujours inévitablement celui qui aime
moins ou celle qui n'aime plus - Odette en l'occurrence durant la majeure
partie d'Un amour de Swann - qui aura l'avantage; le « tout est permis »
dostoïevskien trouvera même là un nouveau champ d'application ; Swann
n'en demeurera que plus attaché à Odette par les liens tout-puissants de la
jalousie. Il est d'ailleurs significatif que ce soit le personnage féminin qui
dans le roman de Proust se livre à cette gesticulation belliqueuse (casser un
vase de rage en l'occurrence13) qui dans les autres romans est le fait du
jaloux lui-même (poignée de graviers qu'Emilio lance dans la direction
d' Angiolina qui s'enfuit14, presse-papiers que Poznychev prend soin de jeter
à peu de distance de l'endroit où se trouve sa femme15).
8. Ibid. p. 140.
9. Ibid. p. 168.
10. Senilità, p. 152.
11. Ibid. p. 177.
12. Ibid. p. 89.
13. Un amour de Swann, p. 243.
14. Senilità, p. 230.
15. La Sonate à Kreutzer, p. 186.
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ronge les corps avant le mariage41; et c'est ajuste titre que certains
célibataires se vantent de n'avoir pas besoin de fréquenter les maisons de tolérance
puisqu'il est bien connu qu'on peut toujours compter sur la disponibilité des
« femmes honnêtes »42... Bien entendu dans une telle vision du monde
l'épouse de Pozdnychev n'échappera pas miraculeusement aux lois de
l'universelle impudicité : bien avant l'apparition du violoniste mondain dont le
rôle est d'ailleurs minimisé par Pozdnychev lui-même, sa beauté, sa
sensualité, son désir, encouragé par ses médecins, de ne plus avoir d'autres enfants,
auront éveillé les soupçons de son époux. Et jusqu'au moment où l'injure
« traînée43 » accompagnera les coups mortels, l'obsession sexuelle se sera
donné libre cours dans la souffrance et dans la haine.
La dimension possessive du sentiment de jalousie et les différentes
formes de légitimation sociale invoquées pour excuser les violences
commises en vue de venger son honneur ont désigné cette même jalousie à la
vindicte de la plupart des grandes utopies sociales de l'époque moderne,
depuis Rousseau jusqu'à la « pensée soixante-huit » en passant par le
fouriérisme ou par l'existentialisme. De fait le souci exacerbé de la « possession »,
la rhétorique du bon droit, la crainte du ridicule, représentent, dans La sonate
à Kreutzer et dans Senilità, quelques-unes des composantes
traditionnellement les plus « déplaisantes » de la jalousie. Emilio enrage à l'idée que tous
aient possédé Angiolina sauf lui44; il est convaincu durant un temps que cette
« possession », simple et brutale à l'inverse de ses éternelles chimères, le
guérirait45 mais, une fois la « conquête » obtenue il doit reconnaître son
erreur46 (« l'acte de la possession physique - où d'ailleurs l'on ne possède
rien47 » -, s'empresse de préciser à propos des catleyas d'Odette le narrateur
de La Recherche qui ne semble jamais avoir cru pour sa part à pareille
illusion). Ce serait à une conception plus totalitaire encore de la possession qui
ferait plus songer au Proust de La Prisonnière qu'à Un amour de Swann que
renverraient la colère et la tristesse de Pozdnychev au moment où celui-ci
s'avise soudain, lors d'une crise de jalousie, que le corps de sa femme est
distinct du sien, qu'elle a malheureusement tout loisir d'en disposer à sa
guise et qu'il ne pourra jamais s'en rendre maître48.
Le juridisme fruste du jaloux qui fait la morale à la femme présumée
coupable en arguant de son bon droit a toujours aussi quelque chose d'un peu
en lien étroit avec la jalousie la plus vive que le thème homosexuel fait
irruption de manière inattendue et fracassante dans les dernières pages d'Un
amour de Swann...
Les deux autres grandes thèses freudiennes relatives au sujet qui nous
intéresse, celle de la projection et celle du plaisir masochiste, brouillent
presque tout autant les repères réconfortants que fournissent les visions
benoîtement normales des tourments de la jalousie. Elles ne peuvent pas être
négligées si l'on veut - ce qui est notre propos ici - rendre compte du
sentiment de déplaisir, c'est-à-dire souvent de non conformité avec le lieu
commun mais de conformité diffuse avec un certain savoir de l'inconscient, que
donne la psychologie du jaloux dans ces œuvres. Projection sur « l'accusée »
de son propre désir de multiplier les conquêtes ?. . . Assurément une certaine
forme de « donjuanisme » hante le passé de tous ces personnages de jaloux :
Pozdnychev se blâme d'avoir mené dans sa jeunesse la vie de tous ces jeunes
gens de bonne famille qui, dit-il, comme Don Juan se marient dix fois ou
cent fois ou mille fois56. Les premières pages du roman de Proust détaillent
de manière humoristique les innombrables stratégies que Swann mettait
auparavant en œuvre afin de mener à bien la séduction de femmes qui
appartenaient aux milieux les plus divers de la société (l'un de ces importants
personnages muets que contient de La Recherche, surnommé la « petite
ouvrière », continue du reste à meubler le début de ses soirées dans toute la
première partie du roman et c'est justement parce qu'il s'est trop attardé
auprès d'elle que Swann est arrivé chez les Verdurin après le départ d'Odette
ce fameux soir qui a vu naître son amour et sa jalousie). Dans Senilità Emilio
envie l'assurance que donnent au sculpteur Balli, pourtant lui aussi
malheureux dans son art, ses multiples succès auprès des femmes. La référence à ce
« beau destin57 » de séducteur est d'ailleurs présente durant tous les épisodes
de sa liaison avec Angiolina : l'idée qu'il marche sur les traces de Balli grise
d'abord Emilio mais la suite fera ressortir toute la différence qui sépare le
tranquille savoir-faire d'un Dom Juan expérimenté et la maladresse, la
vulnérabilité - « Si ce n'était pas si triste, ce serait lisible58 » comme dit Balli - du
Dom Juan raté qui a voulu l'imiter. Plaisir masochiste pervers, comme le
suggère encore Freud?... On est en tout cas frappé par le contraste qui
oppose dans ces textes le caractère expéditif des évocations de l'union
« réelle » avec la femme qui inspire de la jalousie au héros (vive déception
du voyage de noces avouée par Pozdnychev à travers l'étrange comparaison
de la lune de miel avec l' attrape-nigauds d'une baraque de foires : on est
déçu mais on se tait pour ne pas enlever à ceux qui ne sont pas encore entrés
leurs illusions59; signes d'insatisfaction manifeste que donne Angiolina et
qui mortifient son amant lorsqu' arrive enfin pour Emilio le moment de la
« possession » ; et même chez Proust faible importance ostensiblement
accordée par Swann à la dimension « catleyenne » de ses rapports avec
Odette dont celle-ci s'est d'ailleurs étonnée qu'ils aient tant tardé à venir...)
et l'intensité extraordinaire des scénarios fantasmatiques qui donnent à voir
au jaloux l'union de l'être aimé et détesté avec les rivaux heureux
(« tableaux enflammés60 » qui précipitent Pozdnychev sur le chemin du
retour ; évocation, « saisissante par son relief, sa couleur, son
mouvement61 », constate Emilio, d'Angiolina dans les bras de Leardi qui, pour sa
part, songe encore Emilio - et pour une fois on ne sait pas trop s'il s'agit à
ses yeux d'une marque d'infériorité ou de supériorité -, aurait sûrement été
incapable de se représenter aussi intensément le tableau inverse ; surgisse-
ment instantané dans l'esprit de Swann des détails visuels et auditifs
essentiels de la scène gomorrhéenne du Bois de Boulogne dont Odette vient de lui
faire le semi-aveu :
Swann, haletant, voyait tout : le bâillement d'Odette, le petit rocher. Il
l'entendait répondre - gaiement, hélas ! - : « Cette blague ! » 62).
Une certaine dose de jubilation masochiste est assurément aussi une
composante paradoxalement essentielle de l'état de jalousie dans ces textes :
plaisir de mener des investigations, de tendre des pièges, de montrer que l'on
sait, d'inspirer de l'effroi ou tout simplement, même chez Pozdnychev
invitant aimablement son hôte pour le dimanche suivant (ce dont il s'étonne lui-
même), de « voir ce qui va se passer ». D'étranges oxymores révèlent dans
les trois cas cette intrusion, qui peut apparaître à la lecture plus déplaisante -
parce que d'ordre plus pervers que la seule douleur attendue dans le récit de
jalousie -, du plaisir dans la souffrance :
Je me rappelle l'expression de leurs visages. Si je m'en souviens, c'est parce
qu'elle me procura une joie torturante. C'était une expression d'effroi. C'était
précisément ce qu'il me fallait [...] J'éprouvais de nouveau ce besoin de
destruction, de violence, d'exaltation au sein de ma furie.63
Tout prétexte lui était bon pour [...] consacrer un instant de plus à bercer, à
caresser sa douleur. Son esprit ne semblait plus avoir que cette fonction. Dès
qu'il le pouvait, il abandonnait toute autre pensée pour revenir à sa douleur
chérie. Il la répandait en lui comme sur une terre ardente; [...] Et quand enfin
sonnait l'heure de partir, il se sentait réellement heureux.64
Et peut-être, ce qu'il ressentait en ce moment de presque agréable, c'était autre
chose aussi que l'apaisement d'un doute et d'une douleur : un plaisir de l'intel-
ligence.65 [...] Parfois le nom, aperçu dans un journal, d'un des hommes qu'il
supposait avoir pu être les amants d'Odette, lui redonnait de la jalousie. Mais
elle était bien légère et comme elle lui prouvait qu'il n'était pas encore
complètement sorti de ce temps où il avait tant souffert - mais aussi où il avait connu
une manière de sentir si voluptueuse - [...] cette jalousie lui procurait plutôt
une excitation agréable66
Quelques-uns des principaux procédés qui impliquent une sorte de
solidarité presque forcée d'un texte narratif avec la pensée du personnage
principal de l'histoire narrée tiennent une grande place dans ces trois récits de
jalousie : technique du champ restreint par exemple (le point de vue de la
femme qui inspire de la jalousie au héros étant à l'inverse remarquablement
absent) ou monologue narrativisé (et narrativisé dans La Sonate à Kreutzer
par le meurtrier lui-même). A ces grands choix narratifs s'ajoutent ces effets
de mise en abîme qui peuvent laisser penser que le personnage principal (du
reste écrivain dans Senilità, critique d'art dans Un amour de Swann et
apparemment quelque peu philosophe et théoricien dans La Sonate à Kreutzer) a
en quelque sorte contresigné le texte qui raconte l'histoire d'un « épisode »
marquant de sa vie (un mot qui est malencontreusement employé, comme on
le sait, par un des voyageurs du compartiment de Pozdnychev et dans lequel
celui-ci ne peut voir qu'un trait involontaire d'humour noir étant donné la
nature de « l'épisode » en question... 67). L'intrigue du premier roman
d'Emilio Brentani ressemble de fort près à celle du premier livre de Svevo
Une vie ; et la trame du second roman d'inspiration plus autobiographique et
plus réaliste auquel Emilio tente de s'atteler au cours de Senilità fait
étonnamment songer à celle du roman que l'on est en train de lire68. Comme on
l'a souvent remarqué les laborieuses justifications que donne le Narrateur de
La Recherche à la fin de Combray pour expliquer comment il a pu avoir
connaissance dans ses moindres détails du déroulement de la liaison de
Swann et d'Odette manquent de vraisemblance mais l'ambiguïté se dissipe
dès lors qu'on admet ou bien que Swann a très bien pu raconter l'histoire de
sa vie au Narrateur - à l'instar en somme du héros de Tolstoï qui prend pour
confident durant toute une nuit dans un wagon de chemin de fer le narrateur
de La Sonate à Kreutzer - ou bien que l'empathie est telle entre Swann et
son double fraternel (« quand je commençai à m'intéresser à son caractère à
cause des ressemblances [...] qu'il offrait avec le mien69 ») que le Narrateur
peut intuitivement deviner comment tout s'est passé et raconter les amours
de Swann comme si c'était Swann lui-même qui tenait la plume. Enfin, cas
de figure encore différent, chez Tolstoï l'auteur ajoute à son texte quelque
soit ici l'amour lui-même qui semble le mieux correspondre à ces définitions
et avoir le plus besoin d'être « châtié » ! - qui sont visés plus encore que des
personnes et, même en matière de jalousie frénétique, c'est à des lois et non
à des « études de cas » - bien que le Tolstoï de La Puissance des ténèbres ou
le Svevo d'Une vie aient pu donner l'impression peu auparavant de flirter
avec la psycho-pathologie naturaliste - que s'efforce d'aboutir la sagesse de
ces récits. Ce n'est donc pas Swann qui est un « névropathe », ce sont
l'amour ou la jalousie - les deux mots peuvent presque être employés
indifféremment chez Proust - qui sont un mal aussi absurde que l'est une grave
maladie causée par un microbe insignifiant83; ce n'est pas Pozdnychev qui
est un dangereux paranoïaque, c'est le prétendu amour dès qu'il a une
dimension sexuelle qui constitue un fléau pour 999 pour 1 000 des hommes
(la fameuse formule de la généralisation statistique qu'affectionne tant le
héros de Tolstoï) ; existe-t-il vraiment des êtres humains moins «
incapables » - le premier titre que Svevo avait songé à donner à son roman -
qu'Emilio Brentani si ce sont la cruauté de la nature, l'injustice de la société,
l'absurdité du vouloir-vivre (on a étudié le rôle d'alibi que jouaient chez
Svevo ces habituelles généralisations éclectiques, au cours desquelles sont
convoqués indifféremment Schopenhauer, Darwin ou Marx84) qui font de
tout liaison un piège? Rarement dans l'histoire de la littérature, l'amour,
réduit à la « fornication », à « quelque chose de sordide85 » chez Tolstoï, aux
illusions de l'imagination et à l'anxiété chez Proust, au « divertissement »
chez Svevo (« Certes Angiolina gardait de l'importance à ses yeux. Du
moins en comparaison de ce qui n'était pas elle. Tout était si insignifiant
qu'elle dominait tout86 ») aura été soumis à aussi rude épreuve, dans des
romans qui à cet égard, malgré l'aversion que Proust avait pour ce genre
d'écrit, apparaissent bel et bien comme des espèces de « romans à thèse »
excessifs et provocants. On sait qu'en outre chez Tolstoï la musique elle-
même, à son tour réduite à la sensualité, est entraînée dans le même discrédit
au lieu de permettie, comme elle le fait à la fin d' Un amour de Swann et plus
brièvement pour Amélie dans Senilità, l'apaisement et déjà une certaine
forme de dépassement de la douleur amoureuse et de la jalousie.
Mais, comme tout grand texte littéraire, les romans de la jalousie de
Tolstoï, de Svevo et de Proust laissent sans doute plus de « jeu » au lecteur
que leur didactisme parfois ostensible pourrait le laisser croire ; et contester
le bien-fondé des « thèses » de ces romanciers, comme on l'a parfois fait trop
volontiers, n'a sans doute pas grand sens. Il serait peut-être judicieux de
s'interroger en revanche plus souvent sur les liens complexes qui se tissent