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Ouvrages en béton armé

Premier cours
Composantes de bâtiments

● Un batiment est un ensemble tridimensionnel qui est constitué:


– éléments non structuraux - (cloisons, finition)
– éléments structuraux
● L'ossature (structure) de résistance est l'semble des éléments structuraux
qui reprend et transfer les actions ( forces et déplacements imposés).
● La structure est constitué par trois composantes :
– Infrastructure - c’est la structure se trouvant en dessous du niveau
naturel du sol tel que :
● Semelles superficielles (semelles isolées, semelles filantes et radiers)
● Longrines ;
● Les semelles profondes (puits et pieux).
– Superstructure - c’est toute l’ossature de résistance qui se trouve au
dessus du niveau naturel du sol tel que :
● les murs porteurs, les poteaux, les poutres, les planchers et les escaliers
– Sol de fondation
Analyse structurale des ossatures

● L’analyse structurale permet de déterminer la distribution, soit


des sollicitations, soit des contraintes, déformations et
déplacements de l’ensemble ou d’une partie de la structure.
● Elle permet d’identifier les sollicitations aux divers états limites
dans les éléments ou les sections de la structure.
● La modélisation structurelle se réfère aux aspects suivants:
– Representation geometrique des structures – la geometrie est
habituellementmodélisée en considérant que la structure est constituée
d’éléments linéaires (poutres, poteaux) et d’éléments plans (dalles,
voiles)
– Representation physique -les loi de comportements pour les materiaux.
– Le schéma statique - est une représentation symbolique simplifiée de la
structure à étudier (géométrie, appuis, actions).
Les types d'analyse structurelle

● Les modèles de comportement couramment utilisés pour


l’analyse sont :
– comportement élastique linéaire; l’analyse linéaire
basée sur la théorie de l’élasticité est utilisable pour
les états limites ultimes et les états limites de service
en supposant des sections non fissurées, un
diagramme contrainte-déformation linéaire et des
valeurs moyennes des modules d’élasticité;
– comportement élastique linéaire avec distribution
limitée;
– comportement plastique, incluant notamment la
modélisation par bielles et tirants ;
– comportement non linéaire.
Bases du calcul des structures

● L’eurocode 0 – bases du calcul des structures – définit les


principes généraux du dimensionnement des structures et des
ouvrages aux états limites.
● Ce dimensionnement permet de satisfaire les exigences de
sécurité et de durabilité exprimées dans les codes.
● Il se fonde sur une analyse semi-probabiliste des actions et de
la résistance des éléments de la structure.
● Ce type de calcul permet de dimensionner une structure de
manière à offrir une probabilité acceptable ne pas atteindre un «
état limite », qui la rendrait impropre à sa destination.
L’analyse semi-probabiliste ou méthode des
coefficients partiels de sécurité – I –

● L’analyse semi-probabiliste se substitue à l’analyse probabiliste


par la vérification d’un critère simple (une inégalité) faisant
intervenir:
– les actions de calcul :

Sd=gsSk

– les résistances de calcul des matériaux :

Rd=Rk / gR

– Sd est la valeur de calcul de la sollicitation,

– Sk est la valeur caractéristique de la sollicitation,

– gs est le facteur partiel associé à la sollicitation,

– Rd est la résistance de calcul,

– Rk est la résistance caractéristique des éléments,

– gR est le facteur partiel associé au matériau.


L’analyse semi-probabiliste ou méthode des
coefficients partiels de sécurité – II –

● Le risque de ruine – pour une représentation des courbes de


Gauss pour une sollicitation S et une résistance R dans la zone
de sécurité partielle, le risque de ruine est probable
Calcul aux états limites
Les situations de projet

● Elles représentent les différentes phases de la vie de l’ouvrage


ou des situations particulières que pourrait supporter l’ouvrage.
● On distingue les différents cas courants suivants :
– situation durable : condition d’utilisation normale ;
– situation transitoire : phase de construction, de
réparation, limitées dans le temps ;
– situation accidentelle : incendie, explosion, choc,
séisme.
● Le bon comportement de l’ouvrage doit être vérifié pour chaque
situation recensée.
● Chaque situation donne lieu à une combinaison d’actions et à
une vérification que l’on dénomme par « vérification aux états
limites ».
Calcul aux états limites
Classification des états limites
● Dans cette méthode on se réfère à tout état (état limite) pour
lequel la construction ne répondrait plus à l’un des critères
prévus lors de sa conception
– Les états limites ultimes (ELU ou ULS en anglais) directement
liés à la sécurité des personnes, par exemple l’effondrement
d’une structure ;
● L’eurocode 0 classe les états limites ultimes selon 4
causes :
–EQU : perte d’équilibre statique ;
– STR : défaillance d’éléments structuraux ;
– GEO : défaillance du sol ;
– FAT : défaillance due à la fatigue
– Les états limites de service (ELS ou SLS en anglais) pour
lesquels les désordres constatés risquent de limiter l’aptitude à
l’usage du bâtiment pendant sa durée de vie escomptée (50 ans
par exemple pour un bâtimentcourant).
Calcul aux états limites
Les actions
● Les actions sont classées en fonction de leur variation dans le
temps, en quatre catégories :
– les actions permanentes (G), par exemple le poids propre des
structures, des éléments non structuraux (revêtements de sols, plafonds
suspendus…), équipements fixes (ascenseur, équipements
électriques…) et revêtements de chaussée, et les actions indirectes
(provoquées par un retrait et des tassements différentiels) et les actions
de la précontrainte;
– les actions variables (Q), par exemple les charges d’exploitation sur
planchers, poutres et toits des bâtiments, les actions du vent, les
charges de la neige, les charges de trafic routier;
– les actions accidentelles (Ad), par exemple les explosions ou les chocs
de véhicules ;
– les actions sismiques (Aed).

● Les actions sont également classées :


– selon leur origine, comme directes ou indirectes ;
– selon leur variation spatiale, comme fixes ou libres;
– ou, selon leur nature, comme statiques ou dynamiques.
Calcul aux états limites
Combinaisons d’actions pour les calculs
● Les actions sollicitant la structure sont combinées de manière à représenter
l’effet « probable » qu’elles auront sur la structure, selon l’état limite
considéré, la durée d’application du chargement, la représentativité du
chargement (cas courant de chargement ou cas rare par exemple)
● Combinaisons à l’ELU

action variable
d’accompagnement
Coefficient
partiel Coefficient Coefficient de
de l’action partiel pondération de
permanente de l’action l’action variable Coefficient partiel
variable d’accompagnement de l’action variable
principale d’accompagnement
Calcul aux états limites
Combinaisons à l’ELU

● Gk,sup et Gk,inf sont définis par rapport à la valeur moyenne du poids propre.

● Gk,sup représente 95 % des valeurs du poids propre, réparties selon une loi
statistique normale (Gauss) et Gk,inf 5 % de ces valeurs. En règle générale
pour les projets courants, on prend la valeur moyenne Gk pour ces deux
valeurs.
Calcul aux états limites
Combinaisons à l’ELU

Charge d’exploitation Q dominante


Combinaison d’action pour STR :
1,35 × G "+ "1,5 × Q "+ " 0,5 × (1,5 × QS ) "+ " 0,6 × (1,5 × QW)
Calcul aux états limites
Combinaisons à l’ELS

● Trois combinaisons types sont utilisées, selon leur fréquence


probable d’apparition et leur durée dans le temps

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