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Résumé de la communication n2:

Le dictionnaire amazigh : Outil d’apprentissage et support écrit de préservation du


patrimoine culturel amazigh
Le cas du conte amazigh rifain
I- Le dictionnaire amazigh comme support écrit de préservation du patrimoine
culturel amazigh

II- L’apprentissage et la préservation du patrimoine culturel amazigh au prisme


du conte amazigh

Tout au long de l’histoire, les différentes langues vivantes ont connu des changements et des
améliorations avec le temps. Le dictionnaire est l’outil principal qui a joué un rôle primordial
dans les épanouissements linguistiques des langues à travers le monde. Le dictionnaire,
comme instrument pratique, répond à une pratique de communication au niveau du décodage
et il satisfait un type bien défini d'usagers: des étudiants, des élèves et tous ceux qui se
trouvent en situation d'apprentissage d'une langue étrangère (Gouws 2000)

Le dictionnaire visé dans ce travail n’est pas seulement un ouvrage de référence accumulant
des mots et des expressions de la langue rifaine. Il est également un outil didactique et
pédagogique destiné au service des apprenants « rifanophone » qui souhaitent apprendre une
langue étrangère, en particulier la langue française. Le contenu bilingue est extrait des contes
rifains traduits en français. En se basant sur l’explication des mots et des expressions du
français en rifain, l’élève sera en mesure de raconter le conte en question en deux langue (le
français et le rifain). Le conte comme contexte et référence constitue un support solide pour
les élèves afin d’éviter des erreurs de langue lors d’utilisations des dictionnaires bilingues.

Lire un conte rifain en langue française par les apprenants qui en connaissent déjà le
contenu en leur langue maternelle (le rifain) est un enjeu. L’utilisation du français dans ce cas
ne pose pas problème et ne demande même pas un grand effort pour comprendre le texte cible
en français. L’apprenant serait juste en mesure de maitriser sa prononciation. Les
représentations mentales et « le signifié », qu’un lecteur devrait construire pour comprendre,
se forment aisément car ce processus serait déjà formé dans son cerveau au moment où il
aurait eu écouté le conte en rifain. La manière de traduire se fait d’une façon méthodique afin
d’éviter les erreurs de langue dans la langue cible (L2).
L’alternance codique entre la langue rifaine comme langue maternelle et le français comme
langue étrangère est un enjeu. Le processus qu’on a l’intention de mettre en jeu n’est pas un
simple processus de traduction entre les deux langues ; mais plutôt un scénario pédagogique
qui faciliterait l’apprentissage du français à l’école primaire.
L’apprenant « rifanophone » serait motivé quant à l’utilisation des contes rifains à l’école. Il
s’offre des occasions pour participer activement durant la séance consacrée au « conte
rifain ». Le grand problème qu’un apprenant peut affronter durant une séance de langue c’est
le manque de motivation. Et le fait que l’élève connait déjà l’histoire sujet du conte, il
trouverait un champ fertile pour exploiter ses capacités intellectuelles et linguistique durant la
lecture du conte en français.

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