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LES FLUIDES

LA PHYSIQUE DU FROID, LA MECANIQUE DES FLUIDES

- Introduction
La notion de froid est établie par rapport à nos sensations. Celles-ci sont très subjectives.

RÉALISONS UNE EXPÉRIENCE

Prenons trois bacs contenant respectivement de l'eau froide, tiède et chaude. On plonge une main
dans chaque récipient extrême (froid et chaud), et on les regroupe rapidement dans le bac tiède.

La main froide éprouvera une impression de chaleur, la chaude éprouvera une sensation de fraîcheur,
alors que la température réelle du récipient tiède sera la même pour les deux mains.

Eau chaude Eau tiède Eau froide

Ces notions de chaud et de froid sont liées à nos sens, elles sont donc subjectives, imprécises et
peuvent nous induire en erreur.

Elles sont caractérisées par un premier repère : LA TEMPERATURE! TEMPÉRATURE.

Sommaire

page 1 - 2: les différentes échelles de température


page 3 - 4: les modes de transmission de chaleur, la calorie
page 5 - 9: chaleur latente - chaleur sensible
page 10 - 12: les pressions
page 13 - 25: les fluides frigorigènes ( R12 - R134a - R413A - R600a
LES FLUIDES

RAPPEL DES UNITES DE MESURE

0°C CELCIUS 0°F FAHRENHEIT 0°K KELVIN


Glace fondante Mélange neige sel Arrêt de l'agitation moléculaire
0°C -18°C -273°C
Froid ABSOLU
anglais

Un ralentissement de l'agitation moléculaire permet de faire du froid, à l'inverse, le chaud conduit à une agitation
excessive jusqu'a l'explosion de la matière.

CELCIUS FAHRENHEIT 0°K KELVIN


Eau Corps humain M e gfaduatKxl que
rectieiie CELCIUS

Vapeur

-----

Y/
Vapeur d'eau bouillante
100°C
Température
37°C = 100°F
L'eau boue à 373°K
100°C = 373°K

1
. /

LES FLUIDES

L' espace entre le FROID et le CHAUD de référence a été gradué en 100 parties égales.
Ainsi l'échelle CELSIUS est plus connue sous l'appellation Centigrade. Elle est utilisée particulière-
. - - ont opté pour l'échelle FAH -*
ment dans les pays utilisant le système métrique. Les pays anglo-saxons
FARENHEIT.

La conversion pour passer de l'échelle CELSIUS en échelle FAHRENHEIT et inversement


se fait à l'aide des formules ci-dessous

T°F = (1,8 x TOC) + 32

TOC = 5/9 (TOF 32)-


Le degré Kelvin est l'unité des scientifiques. 0°K correspond à un froid absolu c'est à dire qu'au des-
sus de cette température il existe une agitation moléculaire donc :

UNE PRESENCE DE CHALEUR

DEPLACEMENT DE LA CHALEUR

La réfrigération est l'étude de la chaleur. Comme disait Monsieur LAVOISIER "rien ne se perd....tout
se transforme"

COMME L'EAU, LA CHALEUR


RECHERCHE UN ÉQUILIBRE

~ ~

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La chaleur se transmet selon trois modes:


La conduction
La convection
Le rayonnement

la CONDUCTION est le mode de transmission utilisé par les solides.

Exemple:
Deux objets de même nature et de masse identique sont en contact à des températures différentes:

la chaleur cherche l'equilibre!

CONDUCTION

la CONVECTION est le mode de transmission utilisé par les fluides


Exemple:

L'air réchauffé par le convecteur mural monte le long de la


paroi car sa densité diminue.
Se refroidissant, sa densité augmente et retombe en créant
ainsi des courants de convection.

le RAYONNEMENT est le mode de transmission utilisé dans le vide


Exemple:

De la même façon, lorsque vous êtes devant un feu de cheminée,


les infrarouges émis par celui ci se propagent en ligne droite
comme la lumière et peuvent être déviés ou arrêtés par un écran.

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QUANTITE DE CHALEUR
On mesure avec un thermomètre une élévation ou une diminution de la température

Peut on mesurer cette quantité de chaleur?

Bien sur! Elle s'appelle la CALORIE

LA CALORIE
Définition: La calorie est la quantité de chaleur nécessaire pour
élever un gramme d'eau d'un degré.

La kilocalorie est la chaleur nécessaire pour élever d'un degré la température d'un kilogramme d'eau.
La quantité de chaleur ajoutée ou retirée à un corps est proportionnelle au poids du corps et à ses
-
propriétés d'absorption (chaleur massique Kcal/Kg/"C).

EAU 1 POMME DE TERRE 0,92


GLACE 095 CREME FRAICHE 0,75
ALCOOL 0,6 VIANDE MAIGRE 0,75

LE JOULE
Définition : 1 calorie = 4,18 joules

CHANGEMENT D'ETAT

La quantité de chaleur est-elle forcément- proportionnelle


- à la température ?
> Réalisons une expérience !
- En laissant en ambiance (25°C) un kilogramme de glace à -lO"C, il va se produire une remontée en
température de cette dernière.

La chaleur apportée permet, dans un premier temps, de remonter la température à 0°C (température
de fusion) à raison de 0,5 Kcal /Kg et par degré (chaleur sensible.)
- Dans un deuxième temps, la glace fond à une température restant fixe à 0°C (chaleur latente.)
Le mélange eau glace se maintient à cette température tant qu'il reste de la glace.

Pendant cette phase de transformation il se produit un apport de


calories sans variation de température.

Cette quantité de chaleur appelée CHALEUR LATENTE DE FUSION


est de 80 KcaVKg.
A l'inverse, si l'on voulait transformer 1 Kg d'eau en glace il faudrait lui enlever 80 KcaVKg.

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Une fois la glace transformée en eau,le thermomètre indique une élévation de température dûe à l'apport d'une certaine
quantité de chaleur prélevée sur l'ambiance qu'on appelle CHALEUR SENSIBLE.
Cette quantité de chaleur est particulière selon le corps considéré, on la dit spécifique.Elle représente
la chaleur fournie à 1 Kg de ce corps pour élever sa température de 1 °C et ce, sans changement d'état (eau : 1 Kc/Kg/°C).

Exemple: LA GLACIERE

Un bloc de glace à 0°C mélangé à un litre d'eau chaude à 80°C nous donnera DEUX litres d'eau à 0°C .

1Kg

Il faut donc 80 Kilocalories au bloc de glace à 0°C pour passer de l'état solide à l'état liquide. Ces 80 Kcal seront
cédées par le litre d'eau chaude.

Les deux récipients ayant la même capacité calorifique (1 Kcal/Kg/°C), l'équilibre s'effectue pour aboutir à une
température moyenne de 40°C.

A TEMPERATURE
OOC) IDENTIQUE, LA GLACE EST UN MEILLEUR AGENT DE REFROIDISSEMENT QUE L'EAU

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Comme un dessin vaux mieux qu'un grand discours!

Chauffons notre litre d'eau jusqu'à ébullition ...notre thermomètre indique 100°C

Cette situation va durer tant qu‘il y aura de l’eau à évaporer. Nous assistons à un deuxième palier de changement
d’état dû à la CHALEUR LATENTE DE VAPORISATION nécessitant un apport de 537 Kcal/Kg.

A l’inverse, si l’on prélève à la vapeur 537 Kcal/Kg nous avons un retour qu’on appelle CHALEUR LATENTE DE
CONDENSATION.

T°C

; Solidification ; Condensation
;*
l
I
1
1
; +
1
l
l Fusion
100°C
l
l
l I
I 1
l
l 537 Kcal/Kg
l
l
l I

1
l I
I I
I
I
I I
I I

I 1

l I
I I
l I

Phase I I Phase
solide 80
0°C
l I

; 0°C l
I
I
I
I I I Calories
I 1 I
I l 1

Chaleur Chaleur Chaleur 1 Chaleur


sensible ; latente ; sensible ; latente 1 sensible

Les notions d e To.C et d e chaleur ne d o i v e n t pas être


confondues. TOC et chaleur ne sont proportionnelles que
pendant les phases de chaleur sensible.

Chaleur sensible -----> On voit le thermomètre changer


Chaleur Iatente -----> On ne voit pas le thermomètre changer

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DIFFERENTS ETATS DE LE MATIERE:

- 1 œ - - - œ œ œ œ œ - 1 1 œ œ *

I
I
I 1 - - - - - - - - + GAZEUX ---------1
I 1 I
I I GAZEUX I
I I I
I 1 I
I I I
I I I
I I I

I
I f

I 1
I I
I I
I
I
I
I
Solidification
I ou Congélation
I
I
1
l
I
I
1

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OO'C.
Apportons des calories à l'eau de cette casserole
I l

et portons la à ébullition

Si nous plaçons un couvercle hermétique (avec soupape) sur le récipient, la


vapeur d'eau ne pouvant s'échapper, il y aura une augmentation de la pression
à l'intérieur de la casserole limitée par la soupape ( ex: 0,5 Kg/cm2)
CALORIES

A cette pression, le point d'ébullition s'élève à 11 2°C

L' augmentation de la pression exercée sur un fluide produit une augmentation de la température d'ébullition !
Un fluide qui bout en dessous de la température de son environnement peut délivrer les calories qu'il contient et
inversement.
Il absorbe ou restitue sa CHALEUR LATENTE de VAPORISATION. (soit 537 Kcal/Kg pour l'eau)

Quelque soit le fluide

Il y a donc une relation directe entre

PRESSION & TEMPERATURE

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TEMPÉRATURE DE VAPORISATION DE L'EAU EN FONCTION DE LA PRESSION

OU EN MM HG ENPASCAL PA

6,17 615 660 160


3/61 360 216 140
1,99 198 567 120
.................... ------------------

760 1,013 101 080 1O0

525 0,699 69 825 90


355 0,473 47 215 80

233 0,31 O 30.989 70


149 O, 198 19 817 60
55 0,073 7 315 40

mbar
35 46,655 4 655 30
18 23,994 2 394 21
10 13,33 1.330 12

415 5,998 598 O


215 3,332 332 -6
113 1,732 172 -14

0825 0,333 33 -30


0,12 0,159 15 -37
0,03 0,039 4 -51

11- =0,00133bar Pression Atmosphérique = 1,O 13 Bar


t 1,333mbor

= 733P0
= 1 mm Hg (mercure)
= 1000 microns

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Pressions et unités .*
En consultant le tableau précédent on constate différentes unités

* Le Bar (B) * Le Torr (T) * Le Pascal (Pa)

Définition de ces pressions


* Un Bar correspond à la pression de
AIR l'atmosphère au niveau de la mer.
1111 O Bar absolu
- 1 Bar relatif
* Un bar correspond aussi à une charge de
VIDE ABSOLU 1Kg/cm² qui s'obtient par l'équivalent d'une
colonne de 15Kms de haut et d'1cm².
(ESPACE)
* Cette colonne d'air peut être remplaçée par
une colonne de mercure (Hg) de 760mm de
haut: c'est la définition du Torr.

On utilise en général cette unité pour mesurer


des pressions inférieures à la pression
MERCURE atmosphérique.
1111111111
1 Torr = 1 mm de Hg/cm²

1,013 Bar = 101 080 Pa

Pression relative et pression absolue

Ces unités vont être utilisées avec deux zéros de références possibles.
* La première c'est le VIDE ABSOLU: l'espace. Au delà de l'atmosphère, il n'existe plus aucune pression.
On appelle PRESSION ABSOLUE la pression exprimée par rapport au vide absolu. Elle est toujours POSITIVE.
* La deuxième référence consiste à ne plus prendre en compte la pression atmosphérique mais la pression
environnante (niveau de la mer = 0). On appelle PRESSION RELATIVE ou EFFECTIVE la pression exprimée
par rapport à cette référence. Elle peut être NEGATIVE.

ATMOSPH~RIQUE
P ABSOLUE = P RELATIVE + P ATMOSPHERIQUE

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POURQUOI TOUTES CES NOTIONS ?

L'étude du froid c'est l'étude de la chaleur, chaleur sensible, mais surtout chaleur latente de
transformations de fluides spécifiques.

Il faudra toujours intégrer dans vos raisonnements autour du froid ces trois composantes
essentielles que sont

LA PRESSION
LA TEMPERATURE
LA CHALEUR

Le principe de production de froid repose sur la transformation d'un fluide de l'état liqui-

de à l'état gazeux . En froid ménager, il est nécessaire de faire bouillir ce fluide à des

températures de l'ordre de -30°C ce qui implique l'utilisation de réfrigérants adaptés.

LES CHALEURS LATENTES DE VAPORISATION ET DE CONDENSATION

Chaque fluide de part sa composition a un besoin calorifique différent pour changer d'état.
Compte tenu que 80% de la chaleur échangée est destinée à la transformation du fluide,
c'est à dire à la phase de CHALEUR LATENTE, il est possible de comparer les fluides par
rapport à ce paramètre

PLUS LA CHALEUR LATENTE EST ELEVEE


PLUS LE FLUIDE EST CONDUCTEUR DE

CHALEUR

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Paramètres du circuit hermétique


Quel que soit le fluide frigorigène utilisé, deux caractéristiques resteront pratiquement inchangées
dans le dimensionnement des circuits ménagers.

-
1 Températures internes d'un circuit hermétique

Étudions l’évolution des températures dans un circuit hermétique.

SYNOPTIQUE COMPLET D’UN CIRCUIT HERMETIQUE

Voici à titre d’exemple des valeurs qui peuvent être relevées sur tous types d’appareils

II
rcI

L L

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Lors de la condensation d'un fluide, on peut distinguer trois phases de températures correspondant aux trois états
de celui-ci. De 90°C à 45°C s'effectue la première étape de dé surchauffe. Le gaz surchauffé par la compression
atteint rapidement sa température de changement d'état.
Pratiquement 80% de l'échange est consacré à la transformation proprement dite à température fixe de 45°C.
Une dernière phase de sous refroidissement termine l'échange.

P = constante # 10 kg / cm2

“C
A L

95

45
42
i Kcal / Kg (R12)

CHALEUR SENSIBLE CHALEUR SENSIBLE


DE LIQUIDE O 1 DE
SURCHAUFFE SOUS-REFROIDISSEMENT

+------ 30 ------+ 0,7 4

Au niveau de l’évaporation, la température de transformation est d’environ -30°C. U ne fois revenue à


un état purement gazeux, la température remonte... Éventuellement jusqu’aux 15°C de notre
exemple.

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Ces températures de changement d’état sont liées aux pressions dans le circuit.
AlTENTION:
pressions dépendent de deux paramètres:
- LA COMPRESSION bien sur et,
- LA TEMPERATURE EXTERNE AU CIRCUIT.

LA PRESSION AUGMENTE ASSEZ SENSIBLEMENT


LORSQUE LA TEMPERATURE D’AMBIANCE AUGMENTE.

Circuit au R134

Température ambiante = 4- 20°C Température ambiante = t 30°C

CONDENSEUR

+ 40°C 9,1
r CONDENSEUR

+ 45oc 10,5 kg/cm2

A-

P I = 8,s kg/cm2 P1 = 9,9 kg/cm2


1
~

L
EVAPORATEUR EVAPORATEUR
-0,16
- 30°C -0,16 kg/cm2 - 28°C -0,05 kghm2

CES VALEURS SONT VÉRIFIABLES APRES 15 MINUTES


MINIMUM DE FONCTIONNEMENT COMPRESSEUR.

Pour les réfrigérateurs sans compartiment 3 ou 4 étoiles (simple froid dégivrage semi-auto automatique)
la température d’évaporation est plus haute: -25°C variable suivant les conditions de fonctionnement.

2 - L'échange en calories
Les fluides n'ont pas tous la même capacité à conduire la chaleur, mais pour un même appareil et quelque
soit le fluide frigorigène utilisé, l'échange calorifique reste sensiblement le même.

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LES FLUIDES

b
.

Exemples de familles de réfrigérants

Les C.F.C, H.C.F.C, H.F.C


Ils sont fabriqués à partir de méthane (CH4) ou de l'éthane (CH2H6) dans lequel l'hydrogène (H) a été
partiellement ou totalement remplacé par du Fluor (F) et ou du chlore (Cl)

* Si tous les atomes d'hydrogène ont été remplacés, le fluide est totalement HALOGENE
Ex: Les C.F.C. R11, R12.

* S'il reste des atomes d'hydrogène mélangés à un C.F.C, l'appellation H.C.F.C. est utilisée.
Ex: H.C.F.C. R22.

*Si le produit ne contient pas de chlore mais de l'hydrogène et du fluor, il est appelé H.F.C.
Ex: H.F.C. R134a

C.F.C ( ChloroFluoroCarbone)

Le R11 : C CL3 F TRICHLOROFLUOROMETHANE


Evaporation à la pression atmosphérique + 23,7°C

Le R11 est un agent à haut pouvoir solvant, il était utilisé pour le rinçage des circuits fonctionnant au R12.
Depuis son interdiction il est remplacé par un H.C.F.C le R141b

Arrêt de la fabrication des CFC pour 01/01/2015

Le R12: C Cl2 F2 DICHLOROFLUOROMETHANE

Evaporation à la pression atmosphérique -29,8°C

La pureté, la stabilité et les températures d'ébullition ont fait du R12 le fluide de référence du froid dans
beaucoup d'applications. Il est aujourd'hui remplacé par le R134a.

Le R502: C CL F2/C F3 MELANGE AZEOTROPE

Evaporation à la pression atmosphérique -45,6°C

Le R502 est un "ténor" du froid. Il est utilisé dans les gros systèmes. Il est remplacé soit par le R22,
soit par un substitut H.F.C.

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H.C.F.C (HydroChIoroFIuoroCarbone)
Le HCFC est une sous famille du CFC. Les fluides la composant ont aussi une influence sur l'effet de
serre et la couche d'ozone mais dans des proportions bien moindres c'est pourquoi ils sont encore
fabriqués. Les accords internationaux ont permis d'établir une date de fin de production au O1 Janvier 2005

Le R22 CH CL F2 MONOCHLORODIFLUOROMETHANE

Evaporation à la pression atmosphérique - 40,8°C

Le R22 est le maître du froid industriel et commercial et ne fait pas encore l'objet de remplacements..
Il est à la base d'un grand nombre de substituts tel que le R502 ou le 141b.

H.F.C. (HydroFluoroCarbone)

Famille de réfrigérants en plein essor, on y trouve la plupart des substituts aux C.F.C.

Le R134a: CH2 F/ CF3 TETRAFLUOROETHANE

Evaporation à la température ambiante - 26,4°C

Ayant des caractéristiques très proches du R12, le R134a est le fluide de remplacement par excellence.

H.C . ( Hydrocarbure)

Ayant une durée de vie très courte dans l'atmosphère ( moins d'un an ), ils n'ont pas de caractères polluants. Ce
sont des gaz propres et d'excellents conducteurs de chaleur, par contre, ils sont inflammables, voire explosifs.

Le R290: C3 H8 PROPANE

Evaporation à la pression atmosphérique - 0,7°C

Le R600a: C4 H10 ISOBUTANE

C'est le substitut du substitut. D'abord développé en Allemagne, ce fluide a rapidement remplacé le 134a dans
ce pays. Il doit faire l'objet de précautions particulières, compte-tenu de sa nature inflammable
-Jan

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LES FLUIDES

LEGISLATION

LA CONVENTION DE VIENNE
En 1985, 22 pays signent la convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone.

LE PROTOCOLE DE MONTREAL
Dans le cadre de la convention de Vienne, le protocole de Montréal, adopté le 16 septembre 1987 et
ratifié par 31 pays dont la France, réglemente la production, la vente, les échanges de C.F.C. et des
produits en contenant.

LES POUVOIRS PUBLICS


Décret no 92 1271 du 7 décembre 1992 relatif à certains fluides frigorigènes utilises dans les équipe-
ments frigorifiques et climatiques (C.F.C.; H.C.F.C.; H.F.C.).
ARTICLE 1 er
Dérogation pour les installations < à 2 Kg (froid domestique, appareils et installations individuelles
de climatisation, y compris les pompes à chaleur).

ARTICLE 2
Interdiction de dégazer à l’atmosphère, sauf cas de force majeure (sécurité des hommes, ou sûreté
du fonctionnement), ~

Récupération intégrale et obligatoire.


ARTICLE 3
Fiche d’intervention à remplir (archivée 3 ans).
ARTICLE 4
Inscription auprès des services de l’état pour une durée de 5 ans par le préfet du département.
ARTICLE 5 et 6
Conditions de capacités professionnelles:
Diplôme d‘état ou formation professionnelle.
Expérience professionnelle de 6 ans.
ARTICLE 7 d’infor-
Concerne les fournisseurs de fluides frigorigènes, obligation au 31 /03 de chaque année
mer le ministre de l’environnement des quantités collectées, détruites ou réutilisées.
ARTICLE 8
Sanctions prévues en cas de manquement à la réglementation (contravention de la 5 ème classe
:
de 3000 à 60 000 F Récidive 6000 à 120 O00F

Utilisation des C.F.C est strictement interdite à compter du


O1 janvier 1995
sauf les besoins du SAV

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LES FLUIDES

INDICE DE POLLUTION DES FLUIDES

Pour caractériser le degré de pollution des différents fluides, il a été créé deux indices prenant pour
référence le R11, l’un caractérisant l’incidence sur la couche d’ozone:

i’O.D.P.( Ozone Depletion Potential )

L'autre caractérisant l’influence sur l’effet de serre:


le G.W.P.( Greenhouse Warming Potential )

O.D.P. G.W.P.

R11 1 1

Ri2 0.95 3.1

R22 0.05 0.36

R134a O 0.3

R600a O O

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TABLEAU DE RELATION PRESSION-TEMPERATURE DU R I 2


1 calorie = 4,18 joules

TEMPÉRATU RE PRESSION PRESSION ENTHALPIE CHALEUR LATENTE


ABSOLUE RELATIVE DE VAPORISATION
tO C Pabs BAR Pe BAR Liquide h Kj/Kg Vapeur h" Kj/Kg IV Kj/Kg
-1 O0 0,011 -1,002 11 2/01 305,85 193,84
-90 0,028 -0,985 120,56 310,3 189,74
-80 0,061 -0,952 1 29/12 314/86 1 85/74
- 70 0,122 -0,891 137/73 319/49 181,76
-60 0,226 -0,787 1 46/39 324,16 177/77
-50 0,391 -0,622 155,ll 328,83 1 73/72
-45 0,504 -0,509 1595 331,17 1 71/67
-40 O,641 -0,372 163,9 333/49 169,59
-35 0,807 -0,206 168,33 335,81 167,48
-30 1,004 -0,009 1 72/78 338,ll 165,33
-29 1,048 0,035 173,67 338,57 1 64,9
-25 1,237 0,224 177,25 340,4 163,15
-20 1,509 0,496 181,74 342,66 160,92
-1 5 1,826 0,813 186,27 344,91 158,64
-1 O 2,191 1,178 190,81 347,12 156,31
-5 2,61 1,597 1 95/39 349,32 153/93
O 3,086 2,073 200 351,48 151,48
5 3,626 2/613 204,65 353,6 148/95
10 4,233 3/22 209,33 355,69 1 46/36
15 4/914 3,901 214/06 357/74 143,68
20 5,673 4/66 218/83 359/74 140,91
25 6/516 5,503 223,67 361,69 138,02
30 7,449 6,436 228,56 363,58 135,02
35 8,477 7,464 233,52 365,41 1 31/89
40 9,607 8,594 238,56 367,17 128,61
45 1 0,84 9/82 243,68 368,84 125,16
50 12/19 11/17 248,91 370,42 121,51
55 13/66 12/64 254,25 371,89 11 7/64
60 15/26 14/24 259,72 373,24 11 3/52
65 16/99 15/97 265,34 374/43 109/09
70 18/86 17/84 271,13 375,46 104,33
75 20,87 19/85 277,13 376,26 99/13
80 23/05 22/03 283,37 276,81 93/44
85 25/38 24/36 289,91 377,02 87/11
90 27/88 26/86 296,82 376/78 79/96
95 30,57 29/55 304,21 375,92 71/71
1 O0 33/44 32/42 312,3 374,l 61,8
110 39/78 38/76 333,53 361,98 28/45
112 41/15 40J3 347/4 347/4 oo/oo

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LES FLUIDES

TABLEAU RELATION PRESSION TEMPERATURE R134a

TEMPÉRATURE PRESSION PRESSION ENTHALPlE CHALEUR LATENTE


ABSOLUE RELATIVE DE VAPORISATION
t "C Pabs BAR Pe BAR Liquide h Kj/Kg Vapeur h" Kj/Kg IV Kj/Kg
-1 O0 0,006 -1,007 86,49 335,6 249,ll
-90 0,017 -0,996 96/15 341,58 245,43
-80 0,039 -0,974 1 06/16 347,71 241,55
-70 O,083 -0,93 11 6/53 353,94 237,41
-65 0,117 -0,895 121,86 357,08 235,22
-60 0,163 -0,85 127,29 360,23 232,95
-55 0,223 -0,79 132,81 363,4 230,58
-50 0,299 -0,714 138,44 366,56 228,12
-45 O,396 -0,617 144,14 369,72 225,56
-40 0,516 -0,497 149,99 372,87 222,88
-35 0,665 -0,347 155,91 376,Ol 220,l
-30 0,847 -0,166 161(92 379,13 21 7,2
-27 O,974 -0,039 165,58 380,99 215/41
-26 1 ,O2 O,O07 166,81 381,61 214,8
-25 1,067 0,054 1 68/04 382,22 214/19
-20 1/33 0,317 174,25 385,3 211 ,O5
-1 5 1,641 0,628 180,55 388,33 207,79
-1 O 2,007 0,994 186,94 391,34 204,4
-5 2,434 1,421 193,43 394,3 200,88
O 2,928 1/915 200 397,22 1 97/22
c
l 5 3,496 2,483 206,67 400,09 193,42
10 4,145 3,132 21 3/43 402,91 189,48
15 4,883 3/37 220,28 405,66 1 85/38
20 $71 6 4,703 227,23 408,35 181,12
25 6,653 5/54 234,28 410,96 176,68
30 7,701 6,688 241,44 413/49 172,05
35 8,868 7,855 248,72 415/92 167,21
40 10,164 9,151 256,ll 418/25 162,14
45 1 1,597 10,583 263,64 420,45 156,81
50 13,176 12,163 271,31 422,5 151,19
55 14/912 13,899 279,15 424,38 145,23
60 16/813 15,8 287,17 426,06 138,89
65 18,893 17/88 295,4 427,49 132,09
70 21,162 20,149 303,88 428,63 1 24/74
75 23,634 22,621 312/65 429,39 11 6,74
80 26,324 25/311 321,76 429,69 107,93
85 29/25 28,237 331,29 429,4 98/12
90 32,435 31,422 341,36 428,4 87/05

20
LES FLUIDES

SPEClFlClTES DES APPAREILS EQUIPES AU R I 3 4 A

LES LUBRIFIANTS
Les critères à retenir
La miscibilité : C’est la capacité du réfrigérant et de l’huile à se mélanger (facteur important pour
le retour de l’huile vers le compresseur)

L‘hygroscopie : C’est la capacité à absorber l’eau (le plus faible possible).

Le choix

Pour le R I2 l’huile utilisée est une huile minérale non miscible avec le R I34a. Seules les huiles poly-
olester et le R134a sont miscibles.

Bien que n’étant pas aussi hygroscopiques que les P.A.G (glycols poly alkylènes) retenues aupara-
vant, les huiles polyolester sont 100 fois plus hygroscopiques que les huiles minérales.

Les huiles polyolester sont compatibles avec les huiles minérales mais elles ne devront pas ê t r e s
mélangées aveuglément dans un système fonctionnant avec le R134a. Ceci pourrait affecter la Capa-
cité de l’huile a retourner au compresseur et / ou réduire la capacité d’échange thermique de l'évaporateur

Les avantages de l’huile ESTER

- Elle est miscible avec le R134a

- Elle a une viscosité plus stable en fonction de la température.

Les inconvénients

Elle absorbe plus d’eau que l’huile minérale.

Elle se décompose en acide et en alcool en présence d’humidité.

Elle craint très fortement le chlore. On ne devra donc pas utiliser de fluide chloré tel que le R11 ou R12

RI

21
LES FLUIDES

LE COMPRESSEUR
II est conçu pour le R134a en tenant compte de la compatibilité entre l’huile, le réfrigérant et les matériaux.

Suivant les marques, une information située soit sur une étiquette, soit sur la cloche indique qu’i estl
conçu pour le R134a.

LES THERMOSTATS

Les trains thermostatiques étaient jusqu’alors chargés au R12, ils sont maintenant chargés au propane R290

LES ECHANGEURS DE CHALEUR

Bien que souvent identiques, les évaporateurs et condenseurs utilisés pour les appareils au R134a
sont différents dans leur process de fabrication (pas de CFC pour la détection de fuite).

Utiliser en SAV des pièces spécifiques au R134a, exemptes de traces de chlore ou d’huile.

LE DESHYDRATEUR

Humidité
Le R134a est plus hygroscopique que le R I 2 et aura ainsi plus tendance à piéger l’humidité présente
dans l'atmosphère au cours du transfert boureille vers l'installation. De plus, nous avons vu que l'huile Ester est
100 fois plus hygroscopique que l’huile minérale.

Pour ces raisons, on utilisera des déshydrateurs ayant une plus grande capacité d'absorption. Ceux ci sont caractérisés par
leur poids en matière déshydratante ( différents grammages ) et absorbent en eau entre 15 et 20% de leur poids.
On utilisera donc des déshydrateurs d'eau moins 10 grs en R134a.

Les déshydrateurs adaptés au R 134a sont plus performants que leurs


prédécesseurs R I 2. Ils peuvent donc être montés indifféremment sur
les deux types de circuit en S.A.V. La réciproque n’est pas vraie.

22
LES FLUIDES

Tableau de relation pression - température du R413A

~~ ~

Température Pression Pression Enthalpie Chaleur


Re1ative Re1ative latente
~

TOC Evaporat i on Condensation Liquide Vapeur Lv Kj/Kg


Pe’ BAR Pe” BAR h’ Kj/Kg h” Kj/Kg
-40 -0,199 -0,454 149,07 363,37 214,3
-38 -0,124 -0,393 151,48 364,74 213,26
-36 -0,043 -0,326 153,89 366,12 212,23
-35 O -0,29 155,ll 366,8 21 1,69
-34 0,044 -0,254 156,32 367,49 211,17
-32 O, 136 -0,175 158,77 368,87 210,l
-30 0,235 -0,091 161,23 370,24 209,Ol
-28 0.341 0,001 163.7 371,62 207,92
-26 0,454 0,099 166,18 372,99 206,81
-25 0,513 0,151 167,43 373,68 206,25
-24 O, 574 0,205 168,69 374,36 205,67
-22 O, 702 0,318 171,2 375,73 204,53
-20 0,838 O ,44 173,73 377,l 203,37
-15 1,215 0,782 180,13 380,5 200,37
-10 1,65 1,184 186,64 383,87 197,23
-5 2,149 1.653 ~
193.26 387.2 193,94
O 2,717 2,195 200 390,49 190,49
5 3,362 2,819 206,86 393,73 186,87
10 4,09 3,53 213,84 396,9 183,06
15 4,907 4,337 220,96 399,99 179,03
20 5,819 5,248 228,22 403 174,78
25 6,835 6,27 235,64 405,91 170,27
30 7,961 7,412 243,23 408,7 165,47
35 9,203 8,682 251,O1 41 1.36 160,35
40 10,57 10,089 259 413,86 154,86
42 11,153 10,692 262,25 414,81 152,56
45 12,067 11,641 267,21 416,18 148,97
47 12,705 12,305 27037 417,06 146,49
49 13.365 12.994 273,97 417,9 143,93

23
LES FLUIDES

Substitut R413A
Depuis l e r Octobre 2000, il est interdit de s'approvisionner en C.F.C.

Depuis le 31 Décembre 2000, il est interdit d'utiliser des C.F.C. même pour la maintenance
d'installation anciennes.

COMPATIBLE AVEC LES DIFFERENTES HUILES EXISTANTES


Les nombreuses heures d'utilisation avec en particulier les huiles minérales ont permis de qualifier le
R413A dans un certain nombre d'applications dont le froid ménager.

- Composition chimique
Le R413A est un mélange zéotropique de trois fluides dont deux sont déjà utilisés en ménager:
du R134a (88%)
du R600a (3%)
du R218 (9%)

- Utilisation de ce fluide
* Méthode de charge

Comme tous les fluides composés, il est indispensable de CHARGER EN PHASE LIQUIDE.

* Quantité de fluide

Le R413A est un conducteur de chaleur un peu plus performant que le R12. A ce titre, on devra
diminuer la quantité de fluide de 10% par rapport à la charge initiale indiquée sur la plaque
signalétique des appareils.

Précaution de sécurité et d'emploi

Malgré la présence d'hydrocarbure (3% de R600a), le R413A est classé 'produit ininflammable' et n'est
pas classé comme produit dangereux. II nécessite les mêmes précautions d'emploi que le R12.

P Le déshydrateur

Les déshydrateurs R I 2 ne conviennent plus. L'utilisation d'un filtre destiné aux circuits R I 34A
(souvent appelé déshydrateur universel) est nécessaire.

24
LES FLUIDES

- Tableau relation pression température du R600a

Température Pression Pression Enthalpie Chaleur latente


absolue reIat ive de vaporisation
T" C Pabs BAR Pe BAR Liquide Kj/Kg Va peur Kj/Kg Lv Kj/Kg
-60 0,089 -0,924 184,63 592,69 408,07
-55 0,122 -0,891 194,89 598,99 404,l
-50 0,163 -0,85 205,26 605,35 400,08
-45 0,216 -0,797 215,76 61 1,77 396,02
-40 0,281 -0,732 226,37 618,26 391,89
-35 0,361 -0,652 237,l 624,80 387,7
-30 0,46 -0,553 247,96 631,40 383,44
-25 0,578 -0,435 258,95 638,05 379,l
-20 0.719 -0,294 270,06 644,74 374.67
-15 0,885 -0,128 281,31 651,46 370,15
-1O 1,O8 O, 067 292,68 658,21 365,53
-5 1,307 0,294 306,5 666,3 359,84
O 1,569 0,556 315,82 671,77 35595
5 1,87 0,857 327,6 678,57 350,98
10 2,212 1,199 339,5 685,36 345,86
15 25 1,587 351,56 692,15 340,59
20 3,036 2,023 363,76 698,92 335,16
25 3,525 2,512 376,ll 705,67 329,56
30 4.07 3,057 388,62 712,38 323,77
35 4,675 3,662 401,28 719,05 317,77
40 5,343 4,33 414,13 725,68 311,55
45 6,078 5,065 427,16 732,24 305,08
50 6,884 5,871 440,37 738,72 298,35
55 7,765 6,752 453,8 745,13 291,33
60 8,725 7,712 467,44 751,43 283,99
65 9,768 8,755 481,31 757,61 276,3
70 10,899 9,886 495,43 763,65 268,21
75 12,121 11,108 509,83 769,52 259,69
80 13,439 12,426 524,52 775,18 250.66
85 14,859 13,846 539,53 780,60 241,O7
90 16,387 15,374 554,9 785,72 230,82
95 18,028 17,015 570,68 790,48 219,8
1O0 19.791 8.778 586.92 794,78 207,86

Si l'on compare la chaleur latente du R600a par rapport à celle du R12, on constate des différences
RR600ademande pour sa transformation GAZ - LIQUIDE, LIQUIDE - GAZ une
assez considérables. Le R600
quantité de chaleur plus de 2,5 fois supérieure à celle du R12.

CONCLUSION L'isobutane est un très fort conducteur de chaleur. On en mettra d'autant moins dans
le circuit.

25
LES FLUIDES

- SYSTEME de REPRODUCTION DE FROID


Le principe de production du froid est basé sur le changement d'état
d'un fluide frigorifique.
COMPRESSION

Les 4 phases de ce changement d'état étant les suivantes:

-
1 Compression du fluide gazeux

2 - Refroidissement et condensation

-
3 Détente

-
4 Réchauffement et vaporisation

C'est cette dernière phase qui produit le froid du réfrigérateur.


DETENTE

* COMPRESSION

Cette phase est réalisée par le compresseur. Elle s'accompagne d'un dégagement de chaleur du fluide
qui va rechercher un nouvel équilibre en température dans la mesure où l'on a modifié sa pression.
Le fluide, au refoulement du compresseur se trouve à une température relativement élevée et une
pression de l'ordre de 1O Bars pour du R I 2 ou du RI 34 a et d'environ 6 Bars pour le R600a.

* REFROIDISSEMENT ET CONDENSATION

Pour condenser un gaz, il faut les actions conjuguées d'une remontée en pression (compression) et
d'un refroidissement. Cette étape se réalise dans le condenseur, où se refroidit le fluide chaud et
comprimé et où se produit sa liquéfaction.

* DÉTENTE

Après avoir transformé le gaz en liquide il faut faire chuter la pression pour aller vers une nouvelle
étape: l'évaporation. Pour cela on utilise un détendeur appelé capillaire permettant de ramener la
pression à une valeur beaucoup plus faible que dans le condenseur.

* L'ÉVAPORATION

Arrivé à une basse pression, le fluide va chercher un nouvel équilibre et va bouillir en absorbant les
calories qui l'entourent, c'est à dire la chaleur existante dans l'élément à réfrigérer.
Cette absorption de chaleur provoque une chute de température de l'évaporateur et de son
environnement.

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