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1.1. Définition
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1.1. Définition
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1.2. Principe général
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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation
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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation
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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation
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Diagramme du point triple de l’eau pure
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Les solutés induisent un abaissement
cryoscopique qui correspond à une diminution de
la température de congélation commençante ce
qui déplace les coordonnées du point triple (P, T)
par rapport à celle du solvant pur (eau pure).
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……………………………………… Eq.1
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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation
1.3.1. Diagrammes d’états de l’eau
Pendant la lyophilisation, l’eau passe donc par les
changements d’états suivants :
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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation
1.3.2. Les différentes phases de la lyophilisation
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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation
1.3.2. Les différentes phases de la lyophilisation
La congélation (suite):
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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation
1.3.2. Les différentes phases de la lyophilisation
La sublimation : après abaissement de la
pression dans l’enceinte de l’appareil, l’eau
solide va passer à l’état gazeux et s’éliminer
progressivement du produit. Au cours de
cette phase, on élimine l’eau «libre », c'est-à-
dire l’eau de mouillage du produit. On l’appelle
« dessiccation primaire ».
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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation
1.3.2. Les différentes phases de la lyophilisation
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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation
1.3.2. Les différentes phases de la lyophilisation
La dessiccation secondaire (suite):
Cette eau ne représente en général que 5%
environ de l’eau à éliminer, mais cette
dessiccation secondaire nécessite en général la
recherche d’un vide plus poussé que dans la
phase de dessiccation primaire.
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1.3.3. Echanges énergétiques mis en œuvre
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1.3.3. Echanges énergétiques mis en œuvre
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1.3.3. Echanges énergétiques mis en œuvre
Pour l’eau :
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1.3.3. Echanges énergétiques mis en œuvre
Si l’on veut lyophiliser 1Kg d’eau initialement à 20°C, l’énergie
mise en jeu sera :
710 Cal
(≈0.9 kWh)
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1.3.3. Echanges énergétiques mis en œuvre
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Ce phénomène est
appelé surfusion et le
degré de surfusion est L’eau reste
défini comme l’écart liquide jusqu’à -
entre la température de 15°C
fusion à l’équilibre
thermodynamique (Tf)
et la température à
laquelle il y a apparition
spontanée des premiers
cristaux de glace
(nucléis), notée TsN
(figure 1).
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La formation des premiers cristaux de glace
induit la cryoconcentration des solutés
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2.1.2. Etat cristallin ou amorphe.
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Lorsque la solution concentrée atteint des viscosités
de l’ordre de 1012 à 1014 Pa.s, elle est alors à l’état
vitreux. Cette transition progressive intervient
autour d’une température dite ‘’température de
transition vitreuse’’ notée T’g.
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La structure amorphe obtenue appelée verre se situe
sur le plan microscopique entre l’état liquide et l’état
cristallin car elle correspond à la prise en masse d’un
liquide, sans changement d’état au sens
thermodynamique du terme ou au niveau de
l’organisation moléculaire (sans formation de
cristaux).
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Le transfert de la vapeur d’eau à partir du front de
sublimation jusqu’au condenseur appelé aussi transfert de
masse est limité par plusieurs résistances en séries qui
sont :
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:
Eq.3
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La théorie cinétique des gaz permet d’estimer la
diffusivité de la vapeur d’eau à travers la couche
sèche de la matrice, diffusivité dite de Knudsen et
noté DK (m2/s) :
Eq.4
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La diffusivité effective en milieu poreux notée DK,e
s’obtient à l’aide d’un facteur de forme correspondant
au rapport de la porosité (ε) sur la tortuosité (τ) de la
matrice poreuse :
Eq.5
Avec
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On peut exprimer la résistance Rp en fonction du débit
massique de la vapeur d’eau par l’équation :
Eq.6
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En combinant les équations n°4, 5 et 6, il est possible d’exprimer la
valeur de Rp en fonction de la diffusivité effective du solvant
dans les pores, notée DK,e, par l’équation n°7
Eq.7
Eq. 8
Eq. 9
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Et Rc la résistance due au passage des vapeurs de la chambre au
condenseur exprimé par la relation :
Eq. 10
Eq. 11
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Dans la majorité des cas, les résistances Rs et Rc
peuvent être négligées devant Rp. D’où:
RT = Rp
De plus,
Pc = Pcd
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Eq. 12
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Les transferts thermiques sont utilisés dans le but de:
refroidir la formulation dans les flacons pour former
les cristaux de glace,
puis dans celui de créer un gradient de température
entre le produit congelé dans le flacon et l’étagère
située au-dessus pour favoriser la sublimation.
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Les transferts de chaleur entre l’étagère et le produit
peuvent être perturbés par différentes causes, telles
que :
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De ce fait, une différence de 30°C peut exister
entre le plateau et le produit.
Le flux de chaleur des étagères au produit
s’exprime par l’équation suivante :
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Le coefficient Kfl est la somme de trois coefficients
résultant de trois mécanismes différents
correspondant à :
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Le flux de chaleur par conduction dans la couche sèche
suit la loi de Fourrier et s’écrit en fonction du gradient
de température :
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En conclusion :
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Au cours de la sublimation, le front de sublimation
progresse de la surface du produit vers le bas. Les
molécules de vapeur d’eau qui s’échappent traversent donc
une couche de produit déjà sèche sur laquelle un certain
nombre d’entre elles vont se fixer par adsorption.
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C’est à ce moment que va débuter la phase de
dessiccation secondaire (ou désorption) qui va consister à
soumettre le produit à la température la plus élevée
possible (compatible avec sa stabilité) et a la pression la
plus basse possible (on arrête donc l’injection du gaz dans
la cuve) pour « arracher » ces molécules d’eau adsorbées.
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Nous pouvons à présent détailler un graphe
caractéristique d’un cycle de lyophilisation :
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Cycle de la lyophilisation
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(1) zone de surfusion des produits
(2) refroidissement des produits lors de la mise sous vide
(l'évaporation débute, la sublimation commence par utiliser
l'énergie du produit lui-même)
(3) phase de sublimation (la température du piège remonte
car même si la puissance frigorifique du piège est
maximale, la condensation de la vapeur d'eau nécessite de
l'énergie)
(4) la température des produits augmente rapidement car
tous les cristaux de glace ont disparus (c'est le
décrochage)
(5) dessiccation secondaire (température la plus élevée
possible, pression basse)
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Une installation de lyophilisation doit donc :
faire du vide.
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Schématiquement, un lyophilisateur se compose des
éléments suivants:
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Schéma d’un lyophilisateur
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Lyophilisateur (site industriel du groupe MERCK)
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Les principaux organes sont :
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- Les étagères ont une double fonction,
supporter les produits et apporter l'énergie
nécessaire par l'intermédiaire d'un fluide
caloporteur. Elles sont en acier inoxydable,
creuses et indéformables.
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- Le piège est un condenseur, la vapeur d'eau
vient à nouveau se transformer en glace à son
contact. Il s'agit de tubes en serpentin dans
lesquels circule un fluide frigorigène ou un fluide
caloporteur refroidi ou de l'azote liquide. Il se
situe dans la cuve de lyophilisation ou dans une
cuve séparée.
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- La production de froid est assurée par des machines
frigorifiques : à la sortie du compresseur le fluide
frigorigène gazeux est envoyé sous haute pression à un
échangeur alimenté en eau froide, il se liquéfie puis arrive
au détendeur puis à l'évaporateur où à basse pression il se
transforme en gaz en utilisant l'énergie du milieu où il se
trouve en le refroidissant. Le gaz est aspiré par le
compresseur et un nouveau cycle recommence. L'azote
liquide peut également produire du froid (-196°C) avec
comme avantage la disparition du compresseur, l'absence
de CFC, une réserve de froid importante.
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- Le groupe de pompage permet d'évacuer les
molécules d'air de la chambre de lyophilisation
afin de permettre le transfert des molécules
d'eau du produit vers le piège.
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Les appareils destinés à la lyophilisation de
produits stériles doivent pouvoir être
stérilisés avant chaque démarrage de cycle.
On pratique une stérilisation à la vapeur sous
pression
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3.1. Le vrac :
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3.1. Le vrac :
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3.2. La lyophilisation après répartition en doses :
Cette opération est la plus répandue dans l’industrie pharmaceutique.
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a. Lyophilisation en flacons
La solution est répartie en flacons stérilisés sur
lesquels on pose ensuite un bouchon spécial en
élastomère.
b. Lyophilisation en ampoules
Le produit est réparti en ampoules bouteilles,
lyophilisé en ampoules ouvertes bien sûre, puis celles
celles-ci sont scellées à la flamme.
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c. Lyophilisation en blisters
Le produit appelé « Lyoc », se présente sous forme
d’un « comprimé » à durée de désagrégation très
rapide permettant une adsorption sublinguale par
exemple.
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c. Lyophilisation en blisters
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3.3. Qualité finale du lyophilisat
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3.3. Qualité finale du lyophilisat
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3.3. Qualité finale du lyophilisat
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3.4. Application de la lyophilisation
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3.4. Application de la lyophilisation
◦ Dérivés du sang ;
◦ Extraits d’origine animale ou végétale.
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3.4. Application de la lyophilisation
Anti-inflammatoires corticoïdes ;
Hormones ;
Antibiotiques ;
Produits instables en solution : esters–chlorhydrates ;
Certains vaccins.
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La lyophilisation est une technique chère, en
raison :
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