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COURS M2

Année Universitaire: 2021 - 2022

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1.1. Définition

 La lyophilisation est une méthode de


dessiccation. Elle consiste à extraire l'eau
contenue dans des produits liquides
préalablement congelés par interaction des
techniques du vide (sous vide) et du froid (à
basse température).

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1.1. Définition

 Un produit lyophilisé se dissout très facilement.


On lui préfère parfois le terme plus technique
de cryo-dessiccation (Freeze-drying en anglais).
C'est-à-dire séchage par le froid.

 Dans la majorité des cas, les produits à


lyophiliser dans le domaine pharmaceutique sont
en solution aqueuse.

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1.2. Principe général

 La lyophilisation consiste en l’élimination


progressive de l’eau du produit préalablement
congelé (donc en phase solide) par passage à la
vapeur, sans passer par la phase liquide. Ce
changement d’état s’appelle la sublimation.

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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation

 Diagrammes d’états de l’eau

 Les corps purs peuvent exister sous trois


états :
 - solide
 - Liquide
 - Gazeux

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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation

 Diagrammes d’états de l’eau

 Le passage d’un état à l’autre est fonction de la


température et de la pression. Si l’on examine
le diagramme pression température des états
de l’eau, on constate que le point triple se situe
à une température T=0°C et une pression
P= 4.58 Torr (6mbars).

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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation

 Diagrammes d’états de l’eau

 Autour de ce point triple, l’eau peut exister soit


à l’état liquide ou gazeux et, en faisant varier
les conditions de température et de pression,
on pourra faire passer l’eau d’un état à l’autre
comme le montre le schéma suivant :

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Diagramme du point triple de l’eau pure

8
 Les solutés induisent un abaissement
cryoscopique qui correspond à une diminution de
la température de congélation commençante ce
qui déplace les coordonnées du point triple (P, T)
par rapport à celle du solvant pur (eau pure).

 L’abaissement cryoscopique pour une solution très


diluée est défini selon la loi de Raoult :

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……………………………………… Eq.1

ΔT : abaissement cryoscopique (K)


Kw : constante cryoscopique de l’eau (K.kg de solvant/kmol)
C : concentration (kg de soluté/kg de solvant).
Ms : masse molaire du soluté (kg/kmol).

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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation
1.3.1. Diagrammes d’états de l’eau
Pendant la lyophilisation, l’eau passe donc par les
changements d’états suivants :

Liquide Solide Vapeur Solide

Congélation Sublimation Piégeage

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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation
1.3.2. Les différentes phases de la lyophilisation

 La congélation : consiste donc à faire


passer le produit en solution de l’état
liquide à l’état solide. Cette opération
s’effectue à pression atmosphérique et la
température de congélation dépend des
substances dissoutes dans le produit.

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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation
1.3.2. Les différentes phases de la lyophilisation
 La congélation (suite):

 En effet, l’eau pure se solidifie à 0°C mais,


par exemple, une solution saturée de NaCl
se solidifie à - 21.3°C.

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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation
1.3.2. Les différentes phases de la lyophilisation
 La sublimation : après abaissement de la
pression dans l’enceinte de l’appareil, l’eau
solide va passer à l’état gazeux et s’éliminer
progressivement du produit. Au cours de
cette phase, on élimine l’eau «libre », c'est-à-
dire l’eau de mouillage du produit. On l’appelle
« dessiccation primaire ».

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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation
1.3.2. Les différentes phases de la lyophilisation

 La dessiccation secondaire : permet


d’éliminer l’eau « liée », c'est-à-dire l’eau
combinée à la surface des substances par
adsorption en particulier lors de la
sublimation, et également l’eau de
cristallisation de certaines molécules.

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1.3. Bases théoriques de la lyophilisation
1.3.2. Les différentes phases de la lyophilisation
La dessiccation secondaire (suite):
Cette eau ne représente en général que 5%
environ de l’eau à éliminer, mais cette
dessiccation secondaire nécessite en général la
recherche d’un vide plus poussé que dans la
phase de dessiccation primaire.

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1.3.3. Echanges énergétiques mis en œuvre

Quelques rappels thermodynamiques :

 Chaleur massique : quantité d’énergie nécessaire


pour faire varier la température d’un corps pur de
1 kg de 1°C. Elle varie selon que le corps se trouve
à l’état liquide, solide ou gazeux.

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1.3.3. Echanges énergétiques mis en œuvre

 Chaleur latente : quantité d’énergie nécessaire


pour faire passer 1kg d’un corps pur d’un état à un
autre sans faire varier sa température. Elle varie
selon le changement d’état concerné.

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1.3.3. Echanges énergétiques mis en œuvre

 Pour l’eau :

◦ Chaleur massique de l’eau : 1 Cal/kg


◦ Chaleur latente de fusion de la glace : 80 Cal/kg
◦ Chaleur massique de la glace : 0.5 Cal/kg
◦ Chaleur latente de sublimation de la glace : 600
Cal/kg

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1.3.3. Echanges énergétiques mis en œuvre
Si l’on veut lyophiliser 1Kg d’eau initialement à 20°C, l’énergie
mise en jeu sera :

 Refroidissement de +20°C à 0°C : 20Cal


 Changement d’état : eau liquide à 0°C glace à 0°C :
80 Cal
 Refroidissement de la glace de 0°C à – 20°C : 10 Cal
 Sublimation de la glace à – 20°C : 600 Cal

710 Cal
(≈0.9 kWh)

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1.3.3. Echanges énergétiques mis en œuvre

 En pratique, il faut ajouter l’énergie nécessaire pour


refroidir le piège, ainsi que celle nécessaire au
fonctionnement de l’appareil, aux déperditions et, au
dégivrage du piège en fin de cycle (puisque celui-ci va
capter toute l’eau éliminée du produit).

 On peut considérer en fait que l’énergie dépensée


pour lyophiliser 1 kg d’eau est d’environ 5 kWh.

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Ce phénomène est
appelé surfusion et le
degré de surfusion est L’eau reste
défini comme l’écart liquide jusqu’à -
entre la température de 15°C
fusion à l’équilibre
thermodynamique (Tf)
et la température à
laquelle il y a apparition
spontanée des premiers
cristaux de glace
(nucléis), notée TsN
(figure 1).

Figure 1: Mise en évidence du phénomène de surfusion

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La formation des premiers cristaux de glace
induit la cryoconcentration des solutés

Le degré de surfusion est très important car


il détermine la morphologie des cristaux de
glace (forme, taille, nombre) et, par
conséquent, la texture (taille, forme) des
pores du lyophilisat.

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2.1.2. Etat cristallin ou amorphe.

 Lors de l’étape de congélation, la croissance des cristaux de


glace épuise le liquide (cryoconcentrat) qui devient de plus en
plus concentrée en soluté et pauvre en eau.

 L’ de la concentration des solutés une rapide de


la viscosité

 Freinant ainsi le phénomène de cristallisation de la glace jusqu’à


l’empêcher complètement.

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Lorsque la solution concentrée atteint des viscosités
de l’ordre de 1012 à 1014 Pa.s, elle est alors à l’état
vitreux. Cette transition progressive intervient
autour d’une température dite ‘’température de
transition vitreuse’’ notée T’g.

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La structure amorphe obtenue appelée verre se situe
sur le plan microscopique entre l’état liquide et l’état
cristallin car elle correspond à la prise en masse d’un
liquide, sans changement d’état au sens
thermodynamique du terme ou au niveau de
l’organisation moléculaire (sans formation de
cristaux).

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Le transfert de la vapeur d’eau à partir du front de
sublimation jusqu’au condenseur appelé aussi transfert de
masse est limité par plusieurs résistances en séries qui
sont :

a. la résistance de la couche sèche, notée (Rp)


b. la résistance du goulot du flacon et du bouchon
partiellement fermé, notée (Rs)
c. La résistance liée à la distance parcourue par les
molécules d’eau ou de solvant à travers, la chambre de
lyophilisation, le tube de connexion et la chambre de
condensation, notée Rc.

28
:

Le régime d’écoulement de la vapeur d’eau à travers la couche


sèche du produit est caractérisé par le nombre de Knudsen, noté
Kn. Ce nombre traduit l’importance relative du choc des
molécules entre elles devant les chocs molécules-paroi des
pores. Kn peut être déterminé par la relation suivante :

Eq.3

: Le libre parcours moyen d’une molécule de gaz ;

: Le diamètre équivalent moyen des pores.

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La théorie cinétique des gaz permet d’estimer la
diffusivité de la vapeur d’eau à travers la couche
sèche de la matrice, diffusivité dite de Knudsen et
noté DK (m2/s) :

Eq.4

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La diffusivité effective en milieu poreux notée DK,e
s’obtient à l’aide d’un facteur de forme correspondant
au rapport de la porosité (ε) sur la tortuosité (τ) de la
matrice poreuse :

Eq.5

Avec

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On peut exprimer la résistance Rp en fonction du débit
massique de la vapeur d’eau par l’équation :

Eq.6

 Rp : résistance de la couche sèche (Pa.s/kg)


 Pv : pression total dans le flacon (Pa)
 : : Débit massique de sublimation (kg/s)
 P0 : pression de vapeur d’équilibre de la glace à l’interface de
sublimation (Pa)
 : Fraction molaire de vapeur d’eau dans le flacon. Généralement l’eau
étant le solvant majoritaire, on le considère = 1.

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En combinant les équations n°4, 5 et 6, il est possible d’exprimer la
valeur de Rp en fonction de la diffusivité effective du solvant
dans les pores, notée DK,e, par l’équation n°7

Eq.7

 RP : résistance de la couche sèche (Pa.s/kg)


 AS : surface de sublimation d’un flacon égale à la surface de la
section droite interne de ce dernier (m2)
 ec,s : épaisseur de la couche sèche (m)
 MH2O : masse molaire de l’eau (kg/mol)
 T : température du produit (K)
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b. Résistance globale au transfert de matière, RT :
La résistance globale au transfert de matière (RT) est exprimée
comme la somme des trois résistances en série allant du front de
sublimation jusqu’au condenseur.

Eq. 8

Avec Rs (Pa.s/kg) la résistance du bouchon définie par l’équation


n°9 :

Eq. 9

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Et Rc la résistance due au passage des vapeurs de la chambre au
condenseur exprimé par la relation :

Eq. 10

Pc: pression totale de la chambre de lyophilisation (Pa)


Pcd : pression de la vapeur d’équilibre de la glace au niveau du
condenseur (Pa)
Ainsi le transfert de matière est relié à la résistance globale par
l’équation n°11 :

Eq. 11

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Dans la majorité des cas, les résistances Rs et Rc
peuvent être négligées devant Rp. D’où:

RT = Rp

De plus,
Pc = Pcd

le débit massique de sublimation est exprimé par


l’équation n°12 :

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Eq. 12

: Débit massique de sublimation (kg/s)


P0 : pression de la vapeur d’équilibre de la glace à l’interface
de sublimation (Pa)
Pc : la pression totale dans chambre de lyophilisation (Pa)
RP : résistance de la couche sèche (Pa.s/kg).

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Les transferts thermiques sont utilisés dans le but de:
 refroidir la formulation dans les flacons pour former
les cristaux de glace,
 puis dans celui de créer un gradient de température
entre le produit congelé dans le flacon et l’étagère
située au-dessus pour favoriser la sublimation.

Durant cette dernière opération, une quantité de


chaleur d’environ 650 cal/g (ΔHS) est nécessaire pour
transformer la glace en vapeur d’eau

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Les transferts de chaleur entre l’étagère et le produit
peuvent être perturbés par différentes causes, telles
que :

 L’inhomogénéité de température dans l’étagère ;


 Le défaut de contact entre l’étagère et le plateau ;
 Le mauvais contact thermique entre le fond du flacon
et le plateau.

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De ce fait, une différence de 30°C peut exister
entre le plateau et le produit.
Le flux de chaleur des étagères au produit
s’exprime par l’équation suivante :

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Le coefficient Kfl est la somme de trois coefficients
résultant de trois mécanismes différents
correspondant à :

o la conduction directe entre le flacon et le plateau


aux points de contact ;
o la radiation de chaleur provenant des étagères
situées en haut et en bas, ainsi que des côtés du
flacon ;
o le phénomène de convection provenant du gaz
circulant dans l’espace entre le plateau et la base du
flacon.

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Le flux de chaleur par conduction dans la couche sèche
suit la loi de Fourrier et s’écrit en fonction du gradient
de température :

43
En conclusion :

La sublimation permet de transformer l’eau directement


de l’état solide à l’état gazeux sans passer par l’état
liquide. Pour que cela soit possible, il faut arriver au-
dessous du point triple. Dans le cas de l’eau (voir
diagramme changement d’état de l’eau), il faut atteindre
une pression de 6,11 mbar et une température de -0,01°C.

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Au cours de la sublimation, le front de sublimation
progresse de la surface du produit vers le bas. Les
molécules de vapeur d’eau qui s’échappent traversent donc
une couche de produit déjà sèche sur laquelle un certain
nombre d’entre elles vont se fixer par adsorption.

Lorsque les derniers cristaux de glace auront été


sublimés, on observera un « décrochage » de la
température des produits. Sans apporter d’énergie
supplémentaire, cette température va tendre à se
rapprocher de celle des étagères.

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C’est à ce moment que va débuter la phase de
dessiccation secondaire (ou désorption) qui va consister à
soumettre le produit à la température la plus élevée
possible (compatible avec sa stabilité) et a la pression la
plus basse possible (on arrête donc l’injection du gaz dans
la cuve) pour « arracher » ces molécules d’eau adsorbées.

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48
Nous pouvons à présent détailler un graphe
caractéristique d’un cycle de lyophilisation :

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Cycle de la lyophilisation

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 (1) zone de surfusion des produits
 (2) refroidissement des produits lors de la mise sous vide
(l'évaporation débute, la sublimation commence par utiliser
l'énergie du produit lui-même)
 (3) phase de sublimation (la température du piège remonte
car même si la puissance frigorifique du piège est
maximale, la condensation de la vapeur d'eau nécessite de
l'énergie)
 (4) la température des produits augmente rapidement car
tous les cristaux de glace ont disparus (c'est le
décrochage)
 (5) dessiccation secondaire (température la plus élevée
possible, pression basse)

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Une installation de lyophilisation doit donc :

 produire du froid pour congeler l'eau puis la piéger,

 produire du chaud pour la sublimation et la


dessiccation secondaire,

 amener cette énergie au produit,

 faire du vide.

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 Schématiquement, un lyophilisateur se compose des
éléments suivants:

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Schéma d’un lyophilisateur
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Lyophilisateur (site industriel du groupe MERCK)
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Les principaux organes sont :

- La cuve de lyophilisation en acier


inoxydable doit résister à des dépressions
importantes ou des fortes pressions. Les
températures doivent passer de –50 à -80°C
en lyophilisation et de +121°C à +123°C en
stérilisation.

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- Les étagères ont une double fonction,
supporter les produits et apporter l'énergie
nécessaire par l'intermédiaire d'un fluide
caloporteur. Elles sont en acier inoxydable,
creuses et indéformables.

- Les portes doivent permettre une parfaite


étanchéité en dépression et surpression.

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- Le piège est un condenseur, la vapeur d'eau
vient à nouveau se transformer en glace à son
contact. Il s'agit de tubes en serpentin dans
lesquels circule un fluide frigorigène ou un fluide
caloporteur refroidi ou de l'azote liquide. Il se
situe dans la cuve de lyophilisation ou dans une
cuve séparée.

- Le fluide caloporteur apporte l'énergie sous


forme de froid ou de chaud. Il s'agit souvent
d'huile siliconée.

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- La production de froid est assurée par des machines
frigorifiques : à la sortie du compresseur le fluide
frigorigène gazeux est envoyé sous haute pression à un
échangeur alimenté en eau froide, il se liquéfie puis arrive
au détendeur puis à l'évaporateur où à basse pression il se
transforme en gaz en utilisant l'énergie du milieu où il se
trouve en le refroidissant. Le gaz est aspiré par le
compresseur et un nouveau cycle recommence. L'azote
liquide peut également produire du froid (-196°C) avec
comme avantage la disparition du compresseur, l'absence
de CFC, une réserve de froid importante.

 CFC : Les chlorofluorocarbures

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- Le groupe de pompage permet d'évacuer les
molécules d'air de la chambre de lyophilisation
afin de permettre le transfert des molécules
d'eau du produit vers le piège.

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 Les appareils destinés à la lyophilisation de
produits stériles doivent pouvoir être
stérilisés avant chaque démarrage de cycle.
On pratique une stérilisation à la vapeur sous
pression

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3.1. Le vrac :

La solution à lyophiliser est répartie dans des


boites en inox placées sur les étagères du
lyophilisateur.

Lorsque le produit est sec, il est conditionné en


récipients étanches (futs par exemple) pour mise
en forme galénique ultérieure : fabrication de
comprimés, remplissage de flacons ou de
sachets…).

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3.1. Le vrac :

Cette lyophilisation en vrac peut être réalisée


avec ou sans stérilisation selon l’usage qui sera
fait du produit.

Elle permet, par exemple, de sécher des matières


premières (antibiotiques) issues d’une
fermentation, et trop fragiles pour être séchées
par des moyens classiques faisant appel à la
chaleur.

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3.2. La lyophilisation après répartition en doses :
Cette opération est la plus répandue dans l’industrie pharmaceutique.

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a. Lyophilisation en flacons
La solution est répartie en flacons stérilisés sur
lesquels on pose ensuite un bouchon spécial en
élastomère.

b. Lyophilisation en ampoules
Le produit est réparti en ampoules bouteilles,
lyophilisé en ampoules ouvertes bien sûre, puis celles
celles-ci sont scellées à la flamme.

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c. Lyophilisation en blisters
Le produit appelé « Lyoc », se présente sous forme
d’un « comprimé » à durée de désagrégation très
rapide permettant une adsorption sublinguale par
exemple.

Les appareils à lyophiliser les « Lyocs » sont en


général un peu différents des appareils classiques,
car il n’y a pas contact du produit avec les étagères.

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c. Lyophilisation en blisters

Le produit, sous forme de pâte en général, est


réparti dans les alvéoles d’un blister, puis
lyophilisé.

L’étanchéité du blister est ensuite assurée par


scellage d’un complexe aluminium-polyéthylène.

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3.3. Qualité finale du lyophilisat

En fin d’opération, le lyophilisat sec, sous forme de


poudre microporeuse, doit être facilement
réhydratable. La porosité et la texture du lyophilisat
conditionnent donc cette dissolution lors de la
reconstitution de la solution.

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3.3. Qualité finale du lyophilisat

Il est donc important de parvenir à certains critères


de qualité du lyophilisat et de rappeler les
caractéristiques physiques et chimiques principales
pour sa bonne conservation tout au long du stockage.

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3.3. Qualité finale du lyophilisat

De plus d’autres paramètres importants qui suivent la


lyophilisation sont aussi contrôler comme la
température de stockage, l’humidité finale du
lyophilisat, la nature de la solution de reconstitution
(tamponnée ou non, temps de reconstitution, etc.).

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3.4. Application de la lyophilisation

Nous ne parlerons ici que des applications


« pharmaceutiques ».

La lyophilisation est une méthode de dessiccation :


Elle permet donc de dessécher des produits qui ne se
conservent pas en solution (ou augmenter la durée de leur
conservation).

Cette dessiccation se déroule à « froid » :


Elle permet donc de traiter des produits thermolabiles

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3.4. Application de la lyophilisation

La lyophilisation a commencé par de nombreux


produits d’origine biologique tels que :

◦ Dérivés du sang ;
◦ Extraits d’origine animale ou végétale.

Puis elle s’est étendue à diverses classes


thérapeutiques :

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3.4. Application de la lyophilisation

 Anti-inflammatoires corticoïdes ;
 Hormones ;
 Antibiotiques ;
 Produits instables en solution : esters–chlorhydrates ;
 Certains vaccins.

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La lyophilisation est une technique chère, en
raison :

o Du cout des investissements ;


o Des couts de fonctionnement (environ 5kWh
par kg d’eau évaporé) ;
o De la durée des cycles : entre 20 h et 72 h.

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