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Chapitre I 

: Principe du séchage

I- Généralités
I- Objet du séchage

On peut définir le séchage comme étant l’opération unitaire qui consiste à éliminer tout
ou partie d’un solvant (en générale de l’eau) contenu à l’intérieur d’un produit humide.
Le produit à traiter peut-être solide (bois, céréales, aliment…etc.) : liquide (graisse
fondue, savons liquides, solution saline…etc.) ou gazeux (air humide, fumée de
combustion, gaz naturel…etc.).
C’est un procédé qui intervient en fin de chaine de fabrication avant emballage du produit
final ou autre opération.
Le séchage est donc un sujet très vaste qui concerne de nombreuses industries et il serait
pratiquement impossible d’aborder tous les cas.
Nous nous limiterons dans ce qui suit au séchage des produits solides. Malgré cette
limitation, l’étude de séchage des solides concerne la plupart des secteurs industriels.

 Bois : pièces brutes de scieries, produits finis, panneaux…etc.


 Chimie : produits pharmaceutiques, plastiques, réactifs…etc.
 Textiles : tissus, tapies, fibre en mousse…etc.
 Agriculture : récolte céréales, fourrages, aliments pour bétail…etc.
 Papèterie : élimination de l’eau résiduelle.
 Produits alimentaires : lait, farine, biscuit et pâtes, fruits et légumes…etc.
 Fabrication métalliques : isolants électriques, pièces à la sortie de bain de
traitement.
 Matériaux de construction : plaque de plâtre, tuiles, céramiques…etc.

Dans la majorité des cas de séchage, deux moyens énormément utilisés : moyens
mécaniques (décantation, filtration, centrifugation, pressage…etc.). Ces procédés sont
meilleurs marchée que les moyens thermiques, mais moins performants. Ainsi, le séchage
des pulpes de betterave s’effectue d’abord à l’aide de presse à vis qui amène le taux d’eau
en poids de 94% à 80%, on passe ensuite la solution des pulpes dans un séchoir à
tambour rotatif qui les amène à 12%.

II- Classifications du séchage

En raison de la diversité de matériaux d’une part et des procédés rencontrés d’autre part,
toute classification est difficile et arbitraire.
Les principaux critères de classification que l’on peut retrouver sont :

 Forme, nature, propriétés du matériau :

 Granuleux, pâteux, liquide,

 Poreux ou non poreux,

 Hygroscopique ou non hygroscopique,

 Surface spécifique, taille, épaisseur,


 Comportement thermique du matériau,

 La nature continue ou discontinue de l’opération.


 Le mode d’apport de la chaleur ; on distingue :

 Le séchage par entrainement : le produit est mis en contact avec un courant


d’air chaud qui sert à apporter les calories et à évacuer la vapeur d’eau
(transfert par convection).
 Le séchage par ébullition : on porte le produit à la température d’évaporation
de l’eau, le mode d’apport de la chaleur se fait alors principalement par
conduction ou rayonnement.

 La pression utilisée

 Vide poussé (lyophilisation).


 Vide simple.
 Pression atmosphérique.

 Type de séchoir :

 Séchoir rotatif,
 Séchoir à bandes,
 Séchoir à plateaux,
 Séchoir pneumatique,
 Séchoir à atomisation,
 Séchoir à lit fluidisé,
 Séchoir à cylindre…etc.

On conçoit ainsi qu’il n’existe aucune théorie unifiée du séchage, et que le calcul d’un
type déterminé résulte de la résolution plus au moins simplifiée des équations de bilan de
matière, de bilan thermique et de bilan de quantité de mouvement propre au système
considéré.

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