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1)
Comparaison de l'impact d'une hausse de la taxe carbone sur le coût de l'énergie et les émissions de
CO2
D'après les données présentées dans le tableau, on constate que pour les entreprises de la branche
"Boissons", une hausse de la taxe carbone aurait un impact plus important sur les émissions de CO2
que sur le coût de l'énergie. En effet, l'évolution du coût de l'énergie pour cette branche serait de
4,38 %, tandis que l'évolution des émissions de CO2 serait de -110,16 %. Cela signifie que
l'augmentation de la taxe carbone aurait un effet dissuasif sur les émissions de CO2, mais serait
moins efficace pour réduire les coûts de l'énergie.
En revanche, pour les entreprises de la branche "Matières plastiques", on observe une tendance
inverse. Une hausse de la taxe carbone aurait un impact plus important sur le coût de l'énergie que
sur les émissions de CO2. En effet, l'évolution du coût de l'énergie serait de 2,81 %, tandis que
l'évolution des émissions de CO2 serait de -16,00 %. Cela signifie que l'augmentation de la taxe
carbone aurait un effet plus important sur les coûts de l'énergie que sur les émissions de CO2 pour
cette branche.
2. Comment la taxation peut permettre de faire face aux externalités négatives sur
l'environnement
La taxation est un outil économique utilisé pour internaliser les externalités négatives, c'est-à-dire
les coûts environnementaux qui ne sont pas pris en compte dans le prix des biens et services. Dans
le cas de la taxe carbone, il s'agit de faire payer les émetteurs de CO2 en fonction de leur niveau
d'émissions.
La taxe carbone peut ainsi permettre de faire face aux externalités négatives sur l'environnement de
plusieurs façons :
• Elle incite les entreprises à réduire leurs émissions de CO2 en augmentant le coût de leur
production. Les entreprises qui émettent moins de CO2 paient donc moins de taxe, ce qui
crée une incitation économique à réduire leurs émissions.
• Elle encourage les entreprises à investir dans des technologies plus propres, en créant une
demande pour ces technologies. Les entreprises qui investissent dans des technologies plus
propres peuvent réduire leurs émissions de CO2 et payer moins de taxe.
• Elle peut générer des revenus pour l'État, qui peuvent être réinvestis dans des mesures visant
à réduire les émissions de CO2 ou à atténuer les effets du changement climatique.
En somme, la taxation peut être un outil efficace pour réduire les émissions de CO2 et faire face aux
externalités négatives sur l'environnement, en créant des incitations économiques pour les
entreprises et en générant des revenus pour financer des mesures environnementales.
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1 : Pour présenter les données de l'année 2009 et de l'année 2017, il faudrait connaître les valeurs du
PIB en volume et du taux de chômage pour ces années. Supposons que le PIB en volume ait
diminué de 2,8 % en 2009 et augmenté de 1,9 % en 2017, et que le taux de chômage ait augmenté
de 1,1 point de pourcentage en 2009 et diminué de 0,7 point de pourcentage en 2017. Alors, on
pourrait présenter les données ainsi :
PIB en volume -2,8 % +1,9 %
Taux de chômage 1,1 % (en pts) -0,7 % (en pts)

2) Les fluctuations de l'activité économique ont des conséquences sur le chômage conjoncturel.
Lorsque l'activité économique est en expansion, les entreprises ont tendance à embaucher pour
répondre à une demande accrue de biens et de services, ce qui réduit le chômage. À l'inverse,
lorsque l'activité économique ralentit, les entreprises ont tendance à licencier pour ajuster leur
production à une demande plus faible, ce qui augmente le chômage. Par conséquent, les fluctuations
de l'activité économique ont des conséquences directes sur le niveau de chômage dans l'économie.
C'est pourquoi la politique économique cherche à maintenir une croissance économique stable et à
éviter les fluctuations excessives qui pourraient causer des déséquilibres économiques et sociaux
importants.

3)
1= Selon les données du document, entre 1990 et 2019, le PIB dans l'Union européenne a augmenté
de 61 % alors que les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 24 %. Cela suggère que la
croissance économique de l'UE a été décorrélée de la croissance des émissions de GES, ce qui est
un signe encourageant pour la transition vers une économie bas-carbone.
2=L'innovation peut jouer un rôle clé dans la transition vers une économie plus durable. Par
exemple, de nouveaux procédés de production plus propres peuvent réduire les émissions de GES
associées à la production de biens et de services. Les nouvelles technologies et les pratiques
commerciales innovantes peuvent également contribuer à l'efficacité énergétique, en permettant une
utilisation plus efficace des ressources naturelles. De plus, l'innovation peut également stimuler la
création de nouveaux emplois dans des secteurs tels que les énergies renouvelables, ce qui peut
contribuer à réduire le taux de chômage. En résumé, l'innovation peut contribuer à la création d'une
économie plus durable en permettant une croissance économique tout en réduisant les émissions de
gaz à effet de serre et en créant de nouveaux emplois.
4)

3)Selon les données du document, la mobilité verticale des femmes est légèrement supérieure à
celle des hommes, avec 35% des femmes ayant connu une mobilité sociale ascendante par rapport à
leur père, contre 33% des hommes.
4) Les données du document montrent que les femmes ont globalement une mobilité sociale
légèrement supérieure à celle des hommes, bien que l'écart ne soit pas très important. Cependant,
les spécificités de la mobilité sociale varient en fonction du genre. Par exemple, les femmes sont
plus souvent concentrées dans les emplois précaires et les secteurs moins bien rémunérés, ce qui
peut limiter leur mobilité sociale. De plus, les stéréotypes de genre peuvent également jouer un rôle
dans la mobilité sociale, avec des obstacles à l'accès à certains emplois pour les femmes. Enfin, les
femmes ont souvent une charge de travail domestique et de soins plus importante que les hommes,
ce qui peut limiter leur capacité à se former et à travailler à temps plein, limitant ainsi leur mobilité
sociale.

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