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EC – 2 / ETUDE DE DOCUMENT
Entre 2005 et 2010, aux États-Unis, la PGF n’a progressé que d’environ 0,4 % en
moyenne par an. Cette hausse s’explique essentiellement par la contribution de
l’éducation (environ 0,25 point de % de cette hausse), des TIC (environ 0,2 point
de %) et du résidu (environ 0,1 point de %).
Au contraire, l’âge du capital et, marginalement, l’électricité, contribuent
négativement à la hausse de la PGF (-0,15 point de %). Cela signifie que le non-
renouvellement du capital ou son obsolescence ont des effets néfastes sur la
hausse de la PGF aux États-Unis.
2. Comparez l’évolution de la productivité du travail dans les pays de
l’OCDE entre 1995 et 2018
3.
1. Les emplois très qualifiés ont vu leur nombre augmenter entre 1982 et 2014
dans tous les secteurs.
Exemple : le nombre d’emplois très qualifiés a augmenté de 24 600 dans les
fonctions intellectuelles supérieures.
Les emplois peu qualifiés ont peu augmenté, voire diminué selon les secteurs entre
1982 et 2014.
Exemple : le nombre d’emplois peu qualifiés a baissé de 106 600 dans les
productions matérielles. Les emplois intermédiaires ont connu des évolutions très
contrastées selon les secteurs : leur nombre a fortement augmenté dans
l’administration/santé (+ 74 400), mais il a fortement diminué dans les
productions matérielles : 86 700.
2. Le progrès technique détruit des emplois peu qualifiés qui vont être remplacés
par des machines alors qu’il va créer des emplois intermédiaires (comme la
maintenance) et très qualifiés (comme les ingénieurs).
Il y a donc des gagnants et des perdants avec le progrès technique. C’est le
processus de « destruction créatrice ». On parle également de « progrès technique
biaisé ».
Le PIB est l’indicateur utilisé pour mesurer la croissance économique. Une hausse
(baisse) du PIB peut être synonyme d’une augmentation (baisse) de la richesse
produite sur un territoire au cours de l’année écoulée. Toutefois, pour savoir si la
hausse du PIB est réellement due à une augmentation des richesses et pas
seulement à une hausse des prix, il est nécessaire de calculer le PIB réel. Il s’agit
du PIB déflaté, c’est-à-dire corrigé des éventuels effets de l’inflation. On le
calcule en prenant le PIB courant et que l’on divise par l’indice des prix de la
même année. De fait, une croissance du
PIB réel, encore appelé PIB en volume ou PIB constant, permet donc de mettre
en évidence une hausse du volume de production, donc des quantités de biens et
de services produits d’une période à une autre. Il permet donc de neutraliser les
effets éventuels de l’inflation. Par exemple, si le PIB nominal augmente de 2 %,
on ne peut pas savoir quelle est la part qui est due à une hausse des quantités de
biens et services produits et quelle est la part due à l’augmentation des prix. Si le
taux d’inflation est de 1 %, le PIB réel est donc de 1 %, ce qui signifie que les
quantités produites se sont accrues de 1 % au cours de l’année.
3. À l’aide du document, vous comparerez l’évolution du commerce
mondial de marchandises et celle du PIB mondial.
5.
Étude d’un document
4.
1. On constate qu’entre 1982 et 2017, la part des employés dans la structure des
emplois par PCS est passée de 25,3 % à 27,2 %, soit une hausse de 1,9 point de
pourcentage. Dans le même temps, la part des ouvriers dans la structure des
emplois par PCS est passée de 30,3 % à 20,7 %, soit une baisse de 9,6 points de
pourcentage.
5.