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Introduction
Conclusion
Bibliographie
Annexes
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Introduction
Toutes ces questions nous amènent à nous demander : Faut-il avoir peur
des véhicules autonomes ?
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1) La situation actuelle autour des véhicules autonomes
Maintenant que nous en savons plus sur les différents acteurs, intéressons-nous
aux différents degrés d’autonomisation (cf. annexe 1). En effet, la SAE pour
Society of Automotive Engineers, qui est un organisme basé aux états-unis, à
créé un standard reconnu à l’international, qui est composé de 5 niveaux
d’autonomisation.
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distances ou l’aide au freinage. Le niveau 2 vient unifier toutes ces aides, qui
peuvent désormais fonctionner toutes en même temps, c’est les véhicules que
nous connaissons aujourd’hui. Le niveau 3 marque l’entrée dans l’ère du
véhicule autonome, avec le fait que le conducteur puisse lâcher le volant sur
certaines routes, tout en supervisant ce que fait son véhicule. Au niveau 4, le
conducteur est autorisé à faire autre chose comme regarder un film, mais
seulement sur certaines routes. Enfin, le niveau 5 représente la voiture autonome
comme nous l’imaginons : c'est-à-dire autonome partout et en tout temps.
Nous avons ici surtout abordé les voitures autonomes. En effet, l’avancée sur les
avions autonomes ne permet pas encore d’en faire quelque chose d'actuel et les
transports en communs tels que les métros autonomes fonctionnent déjà sans
encombres.
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2) Pour quelles raisons vouloir autonomiser nos véhicules ?
Ces machines intelligentes permettent de rendre les routes plus sûres. Des
études ont montré qu’entre 2014 et 2018, sur 88 incidents impliquant des
véhicules autonomes, seulement 2 % des accidents ont été dus à une
défaillance technique d’une voiture autonome. Un chiffre très faible, qui montre
l’efficacité de ce genre de voiture. En effet, elles suivent les règles qui leurs sont
imposées, ne se déconcentrent pas, enregistrent toutes les informations
disponibles sur leur passage pour prendre les meilleures décisions. Chaque
année les accidents de la route tuent 1,2 million de personnes dans le monde,
c’est la raison pour laquelle mettre l’intelligence artificielle au service de la
sécurité de l’homme sur la route est une motivation de plus pour autonomiser
les véhicules.
L’une des grandes raisons qui poussent l’Homme à développer ces véhicules
autonomes concerne l’efficacité de nos déplacements, qui, plus rapides,
seraient les bienvenus. Des véhicules autonomes permettent, en se basant sur
de nouveaux algorithmes, de garantir la fluidité sur les routes, et de limiter
l’encombrement des grands axes. On peut imaginer que ces véhicules choisiront
l’itinéraire le plus efficace, ou rouleront à des vitesses plus adaptées afin de ne
pas créer de zones trop denses qui conduiraient les routes à saturation.
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Sur le plan écologique, il est clair que les voitures autonomes seraient la porte
ouverte à une solution moins polluante que nos véhicules actuels. En effet, de
nombreux constructeurs tentent de concilier autonomisation et véhicules
électriques, ou à hydrogène, ce qui est moins polluant par rapport à l’essence
que nous utilisons actuellement. De plus, nous pourrions imaginer des
stations de véhicules en libre service, qui fonctionneraient comme le système
des vélos en libre service. Cette solution permettrait de réduire le nombre de
véhicules sur les routes, étant donné que les personnes ayant besoin d’un
véhicule occasionnellement n’auraient pas à en acheter un de manière
personnelle. Ainsi, cette réduction du nombre de voitures aura forcément un
impact écologique.
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3) Les conséquences de cette autonomisation
L’un des grands problèmes créés par cette autonomisation est celui de l’emploi :
tout d’abord, tous les chauffeurs de taxi ou de camion par exemple, vont perdre
leur travail. De plus, l’existence de garages traditionnels est remise en question.
La réparation des véhicules autonomes totalement informatisés nécessite un
savoir-faire différent de celui d’un mécanicien automobile actuel. Ces
mécaniciens vont donc devoir se spécialiser.
Finalement, la mise en circulation des véhicules autonomes va provoquer des
changements dans le monde de l’emploi : des métiers vont disparaître, mais en
contrepartie, d’autres vont voir le jour. Les personnes qui éventuellement
perdraient leurs emplois pourraient se reconvertir sans pour autant changer de
secteur. Il reste donc à savoir comment va s’organiser cette révolution pour
qu’elle se déroule de la meilleure des manières.
D’un autre point de vue, l’automatisation de nos véhicules pourrait créer une
période de transition entre le moment où certains véhicules sont autonomes et le
moment où tous les véhicules le sont. En effet, il est facile d’imaginer que dans
un monde où tous les véhicules seraient autonomes, ces derniers pourraient
communiquer entre eux d'une manière assez facile. Cependant imaginons la
situation suivante : certains véhicules sont autonomes et d’autres ne le sont pas.
Vous pourriez alors prendre la route et vous retrouver au milieu de véhicules
autonomes, tout en étant à bord d’un véhicule que vous contrôlez. Vient alors la
question de la cohabitation. En effet, il est parfaitement impossible pour vous de
prédire le comportement d’un des véhicules autonomes qui vous entourent.
Prenons un exemple concret, lors du CES 2019, l'équipementier Valeo à fait
venir son modèle Drive4U afin d’effectuer des démonstrations au grand public.
Lors d’une de ces démonstrations, le véhicule a effectué un freinage d’urgence
alors qu’il s’approchait d’un passage piéton où les piétons étaient arrêtés sur le
trottoir. Cette manœuvre de freinage d’urgence est donc dangereuse dans la
mesure où un conducteur humain n’aurait jamais eu cette réaction, et que donc
pour un humain qui conduirait derrière cette voiture, le risque d’accident serait
très élevé. Nous voyons donc que la possible existence d’une période de
transition entre voitures classiques et autonomes pourrait poser problème.
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Un autre problème est celui de l’expérimentation. En effet, avant de pouvoir
proposer des démonstrations comme nous l’avons évoqué précédemment, il
faut effectuer de nombreux tests pour s’assurer que la technologie qui dirige la
voiture fonctionne correctement. Nous pouvons alors nous poser la question de
comment effectuer ces tests. Il sera toujours possible d'effectuer des tests sur
une route fermée mais il faudra forcément arriver à tester le véhicule sur des
routes ouvertes à la circulation, et le fait d’effectuer des tests sur ce type de
routes peut être source de peur pour certaines personnes. Cependant, la
quantité de tests effectués est tellement grande que si ces tests sur routes
ouvertes n'étaient pas concluants, le véhicule ne serait pas commercialisé. Par
exemple, avant de commercialiser un véhicule autonome de niveau 3, Honda
avait effectué des tests très complets comprenant 10 millions de situations
possibles et parcourant 1,3 million de kilomètres. Dans le cas des avions, c’est
encore plus compliqué, car il faut faire de très nombreux tests avant de pouvoir
faire embarquer des passagers pour un vol sans pilote, car la plupart des
accidents peuvent s’avérer mortels.
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programme . Ainsi en cas de situation inhabituelle auquel le programme n’a pas
de réponse, le véhicule peut mal réagir. En effet, en cas de forte intempéries par
exemple, le véhicule peut réagir de la mauvaise manière et provoquer un
accident. Prenons aussi l’exemple d’un animal qui traverse la route. Le véhicule
doit-il freiner au risque de provoquer un accident ? Dévier sa trajectoire ? On
peut imaginer beaucoup de situations qui pourraient être problématiques. Bien
évidemment, les constructeurs ont réfléchi à de nombreuses situations.
Cependant on ne peut pas toutes les prévoir. En effet, prenons le dilemme du
tramway adapté à la voiture autonome (cf. annexe 3). Dans cette situation, le
véhicule doit choisir la voie de gauche ou celle de droite. Doit-il sacrifier la
famille qui traverse ou bien sacrifier les passagers ? C’est ici une question
d’éthique à laquelle doit répondre le constructeur. Il est alors nécessaire de
réfléchir à ce genre de situation.
f. Le risque de cyber-attaques
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En ce qui concerne les véhicules sur route, dans beaucoup de pays, les décrets
prévoient que le conducteur à bord est exonéré de la responsabilité en cas
d’accident si le véhicule est en mode automatique à ce moment-là, et si le
véhicule circulait dans les conditions légales (pas en excès de vitesse par
exemple), ou que le conducteur à bord n’était pas distrait par autre chose.
On peut dégager deux cas de figure, le premier en l’accident d’un seul, ou de
deux véhicules autonomes entre eux. Dans cette situation, c'est le constructeur
du ou des véhicules qui sera jugé responsable selon les circonstances de
l’accident. Cela reste tout de même compliqué : les constructeurs de ces
véhicules réunissent différents acteurs. On peut donc, à juste titre, se demander
qui doit assumer la responsabilité de l’accident, et qui doit donc financer les
dédommagements.
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Conclusion
Pour conclure, nous avons vu quels étaient les aspects positifs et négatifs de
ces véhicules autonomes. En effet, il existe un certains nombres de points
positifs qui nous poussent à vouloir autonomiser, tels que la sécurité à terme,
l’écologie et la fluidité du transport. Cependant, il existe des points négatifs tels
que le risque de cyberattaque, le problème de l’infrastructure et savoir qui est
responsable en cas d’accident. Ces points négatifs viennent contraster avec les
points positifs et peuvent nous amener à nous demander s' il faut avoir peur de
ces véhicules autonomes. Pour répondre à cette question, il est important de
préciser que la peur est subjective, elle est propre à chacun. Ainsi, oui il est
légitime d’avoir peur de ces véhicules autonomes car ils comportent encore de
nombreux points négatifs. Cependant, étant donné les avancées technologiques
en cours, on pourrait être amené à observer de grandes améliorations dans le
futur. Les véhicules autonomes constituent un enjeu pour les constructeurs
automobiles.
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Bibliographie
HOD, Lipson. Les voitures autonomes : comment les voitures sans chauffeur
transforment nos modes de déplacements et créent une nouvelle industrie. Fyp
éditions, 2018, 357p. 978-2-36405-166-9
MEILLAUD, Laurent. Voiture autonome : tout savoir sur les différents niveaux
d’autonomisation. In : Auto news [en ligne]. 25 Novembre 2020. Disponible sur :
https://www.autonews.fr/hi-tech/voiture-autonome-tout-savoir-sur-les-differents
-niveaux-d-automatisation-93508 (consulté le 12/10/2022)
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https://www.vie-publique.fr/en-bref/19929-vehicules-autonomes-definition-dune
-strategie-nationale (consulté le 13/10/2022)
MISSIKA, Jean-Louis. Des robots dans la ville : comment les voitures autonomes
vont changer nos vies. Tallandier, 2018, 206p. 979-10-210-3606-2
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Annexes
Annexe 2 : Schéma d'une voiture autonome avec ses différents capteurs et radar
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