Zebenigus et coll.

Le Journal des maux de tête et de la douleur (2017) 18:58 Le journal des maux de
DOI 10.1186 / s10194-017-0765-7
tête et
de la
douleur

ARTICLE DE RECHERCHE Accès libre

Le fardeau des maux de tête en

Éthiopie: estimations nationales
issues d'une enquête porte-à-porte
auprès de la population
Mehila Zebenigus 1 , Redda Tekle-Haimanot 2 , Dawit K Worku 3 , Hallie Thomas 4 et Timothy J Steiner 4,5 *

Abstrait
Contexte: Les maux de tête sont la troisième cause d'invalidité dans le monde, les migraines et les céphalées
dues à la surutilisation de médicaments (MOH) étant les principaux contributeurs. En Ethiopie, nous avons montré que ces
troubles étaient très répandus: migraine 17,7%, TTH 20,6%, MOH probable (pMOH) 0,7%, tout mal de tête hier (HY) 6,4%. Pour
éclairer la politique de santé locale, nous estimons maintenant le handicap et les autres fardeaux attribuables aux maux de
tête dans ce pays.
Méthodes: Dans une enquête transversale utilisant un échantillonnage aléatoire en grappes , nous avons
visité des ménages à l'improviste dans quatre régions (urbaines et rurales) diverses de l'Éthiopie. Nous
avons interrogé un membre (18 à 65 ans) de chaque ménage à l'aide du questionnaire structuré HARDSHIP.
Les questions de dépistage et de diagnostic basées sur l' ICHD-II ont été suivies d'une enquête sur la
charge dans plusieurs domaines. Nous avons estimé l'incapacité à l'aide des poids de l'incapacité (DW) de
l'étude Global Burden of Disease 2013.
Résultats: Nous avons interviewé 2385 participants (1064 hommes [44,7%], 596 [25,0%] urbains; proportion de
participants 99,8%). L'intensité moyenne signalée de la migraine était de 2,6 (échelle 1 à 3). Les personnes souffrant
de migraine ont passé 11,7% de leur temps à l'état critique (DW: 0,441); ils étaient donc globalement handicapés à
5,2%. La douleur et l'incapacité de TTH étaient beaucoup plus faibles. L'intensité moyenne du pMOH était de 2,95. Les
personnes atteintes de pMOH ont passé 60,2% de leur temps à souffrir de maux de tête (DW: 0,223) et étaient
handicapées à 13,4%. Les proportions moyennes de temps productif perdu par personne étaient, pour la migraine,
4,5% du travail rémunéré, 5,3% du travail domestique; pour le pMOH, ils étaient de 29,2% et 16,0%. Il y avait des
minorités très handicapées et de grandes différences entre les sexes, les hommes perdant plus de jours de travail
payés, les femmes plus de jours de travail à la maison. Tous les types de maux de tête étaient associés à des
altérations de la qualité de vie. Dans la population âgée de 18 à 65 ans (effectivement la population active),
l'incapacité due aux maux de tête était de 1,4%, avec 1,6% des journées de travail perdues (la moitié à cause de la
migraine). Les estimations de HY, éliminant l'erreur de rappel, étaient hautement compatibles.
Conclusions: L'Éthiopie est un pays à faible revenu et ne peut pas se permettre ces pertes - y compris, peut-
être, 1,6% du PIB. Une action politique est nécessaire, visant à atténuer à la fois le fardeau économique et
les problèmes de santé associés. L'OMS a recommandé des services structurés contre les maux de tête,
fondés sur les soins primaires, comme la solution la plus efficace, la plus efficace, la plus abordable et la
plus équitable, potentiellement rentable. Nous pensons qu'ils peuvent être mis en œuvre dans les
infrastructures de soins de santé existantes en Éthiopie .
Mots clés: Epidémiologie, Fardeau de la maladie, Céphalée, Migraine, Céphalée de tension , Céphalée
due à la surutilisation de médicaments , Éthiopie, Afrique subsaharienne , Campagne mondiale contre
les maux de tête

* Correspondance: t.steiner@imperial.ac.uk
4 Département de neuromédecine et des sciences du mouvement, Faculté de
médecine et des sciences de la santé, NTNU Université norvégienne des
sciences et de la technologie, Edvard Griegs Gate, NO-7491 Trondheim,
Norvège
5 Division of Brain Sciences, Imperial College London, Londres, Royaume-

Uni La liste complète des informations sur les auteurs est disponible à la
fin de l'article
 © Le (s) auteur (s). 2017 Open Access Cet article est distribué sous les termes de la licence internationale Creative Commons
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Contexte politique de santé, nous présentons les données

La Campagne mondiale contre les maux de tête est de la même enquête sur les fardeaux attribuables
menée par Lifting The Burden (LTB), une aux maux de tête en Éthiopie. Peu d'études sur le
organisation non gouvernementale enregistrée au Royaum fardeau des céphalées sont encore disponibles en
en relations officielles avec l'Organisation mondiale Afrique subsaharienne (ASS), mais cette enquête
de la santé (OMS) [1]. Son but ultime est de réduire le suit, et reflète, une enquête similaire menée par
fardeau des maux de tête dans le monde [2 - 4]. Lors LTB en Zambie [10].
de son lancement en 2004, notre connaissance de
l'étendue et de l'ampleur des charges attribuables aux Méthodes
maux de tête était extraordinairement imprécise; de Conception et procédures de l'étude
très grandes régions du monde, il n'y avait presque Les méthodes ont déjà été publiées en détail [13]; ici, ils
pas de données fiables [5]. Au cours des 13 années qui sont résumés. En avril et mai 2014, nous avons mené
ont suivi, la LTB s'est efforcée de combler ces lacunes une enquête transversale basée sur un questionnaire
en matière de connaissances, en entreprenant ou en auprès de ressortissants éthiopiens adultes. Nous lors
soutenant une série d' études basées sur la population de quatre diverses régions de l' Ethiopie, en tout
dans des pays du monde entier [6 - 13] à l' aide d'une occupé par environ 80% du pays « de la population: la
méthodologie et d'instruments d'enquête standard plupart du temps urbain d' Addis - Abeba et ses
[14, 15]. Les résultats de ces études ont éclairé environs, et choisis districts ruraux de Oromia, d'
diverses itérations de l'étude sur la charge mondiale Amhara et des Nations du Sud Nationalités et des
de la maladie (GBD) [16 - 18], tout en fournissant peuples » Etats s Régions (SNNPRS). Nous avons utilisé
aux décideurs des pays des connaissances locales pour randomisé par grappes d' échantillonnage pour
guider l'établissement des priorités en matière de sélectionner les ménages, appelé à ces ménages sans
soins de santé. préavis et choisis au hasard un membre âgé de 18 - 65
Dans ce processus, les troubles de la céphalée ans de chaque biologiquement sans rapport avec la
ont été révélés comme la troisième cause famille au sein de chaque ménage.
d'invalidité dans le monde [17, 19]. Les migraines
et les céphalées Nous avons utilisé une version modifiée en culture
dues à une surconsommation de médicaments de la structure de tête-Attribuée cap restriction,
(MOH) sont les principaux contributeurs [18, 19], invalidité, HANDICAPÉS sociale et la participation avec
étant très invalidantes au niveau individuel; la facultés affaiblies (DIFFICULTÉS) questionnaire [15],
céphalée de tension (TTH), bien que moins traduit selon LTB ' protocole de traduction s pour les
invalidante à ce niveau, est le deuxième trouble le documents laïcs [25] dans Oromo pour le Oromia
plus répandu au monde [17]. Ces trois troubles Région et amharique pour les trois autres régions.
sont donc des causes importantes de mauvaise HARDSHIP comprenait une enquête personnelle et
santé publique dans le monde. Ils imposent de démographique, ainsi que des questions de dépistage
lourdes demandes aux services de santé et et de diagnostic des céphalées basées sur ICHD-II [26].
demandent aux responsables politiques qui Elle comprenait également une enquête sur divers
contrôlent l' allocation des ressources de santé de domaines de charge: charge des symptômes
leur accorder l'attention voulue [19 - 21]. Dans le (fréquence, intensité, durée), perte de temps de
monde entier, cependant, les décideurs politiques production (à partir du questionnaire HALT [27],
ont notoirement échoué sur ce dernier point, une inséré sous forme de module dans HARDSHIP), volonté
situation à laquelle l'OMS a non seulement attiré de payer (CAP) pour une efficacité soins de santé pour
l'attention, mais aussi appelé à prendre des les maux de tête, s'ils étaient disponibles, et qualité de
mesures pour remédier [21]. vie (QdV) (d'après WHOQoL-8 [28], également inséré
Il est incontestablement difficile de mettre en œuvre sous forme de module). La question de dépistage des
des solutions de soins de santé pour le très grand maux de tête était: « Au cours de la dernière année,
nombre de personnes touchées par ces troubles. D'un avez-vous eu des maux de tête? » On a demandé aux
autre côté, tout aussi incontestablement, il n'est pas participants qui ont répondu « oui » si tous leurs maux
humain d'ignorer les fardeaux de la mauvaise santé et de tête étaient d'un ou plusieurs types et, s'il y en avait
du handicap qu'ils imposent. Ce n'est pas non plus plusieurs, de se concentrer dans les questions
économiquement raisonnable: des traitements suivantes sur celui qui était le plus gênant aux fins du
efficaces existent [22] et, correctement utilisés, ils sont diagnostic et de l'enquête sur le fardeau. Les délais
susceptibles de permettre des économies dans la pour l'enquête sur la charge étaient les 3 mois
plupart des économies [21, 23]. Pourquoi rien ne se précédents et le jour précédent, ce dernier s'adressant
passe [19, 24]? à ceux qui ont répondu positivement à « Avez-vous eu
Il n'y a pas de réponse claire à cette question, mais mal à la tête hier? "
des données plus convaincantes semblent nécessaires
au niveau national; Par conséquent, la campagne
mondiale « Les séries de base pays des études de tinue Statistiques et analyse
tions. Pour l'Éthiopie, nous avons déjà publié des
données de prévalence: 44,9% des participants à notre
enquête en population (hommes 37,7%, femmes
49,9%) ont décrit des maux de tête au cours de la
dernière année, et 7,1% (hommes 4,1%, femmes 9,2%)
- douleur pendant la veille de l'enquête (mal de tête
hier [HY]) [13]. Ajustée en fonction du sexe, de l'âge et
de l'habitat urbain ou rural, la prévalence à 1 an de la
migraine était de 17,7%, de TTH 20,6%, de pMOH 0,7%
et des autres céphalées ≥ 15 jours / mois 2,5%. La
prévalence ajustée à 1 jour de tout mal de tête était de
6,4%.
Les maux de tête sont donc très courants dans
ce pays. Ici, expressément en tant
qu'évaluation des besoins pour informer les
Zebenigus et coll. Le Journal des maux de tête et de la douleur (2017) 18:58
semaine ont été considérés comme ayant un MOH
probable (pMOH). Pour tous les autres,
l'algorithme a appliqué les critères ICHD-II dans
l'ordre: migraine, TTH, migraine probable, TTH
probable [14, 26]. Les cas de migraine et de
migraine probable, ainsi que de TTH et de TTH
probable, ont été combinés pour l'estimation de la
prévalence et les analyses de la charge.
Nous avons enregistré l'intensité habituelle des
maux de tête sur une échelle de notation verbale en
termes signifiant « léger » , « modéré » ou « sévère » ( «
pas mal » , « assez mauvais » et « très mauvais » ).
Nous avons transformé ces données en une échelle
numérique 1 - 3 (0 étant aucune douleur) et les avons
traitées comme continues. Nous avons enregistré la
fréquence des maux de tête en jours touchés par mois
et la durée habituelle des maux de tête en heures. Les
deux ont produit des données continues, que nous
avons résumées comme des moyennes pour chaque
type de mal de tête. Nous avons supposé que la
fréquence des céphalées en jours par mois était égale
à la fréquence des crises par mois, sauf si la durée
rapportée des céphalées était> 24 h; lorsque c'était le
cas, nous avons appliqué un facteur de correction
pour éviter le sur-comptage. Nous avons calculé le
temps moyen par mois passé dans l'état critique de
chaque type de céphalée comme le produit de la
fréquence et de la durée de l'attaque, et l'avons
exprimé en proportion de tous les temps (en divisant
par [30 * 24]). Nous avons calculé l' incapacité
attribuable aux céphalées au niveau individuel
comme le produit du temps en état critique et du
poids de l'incapacité (DW) de GBD2013 [29] pour le
trouble en question.
Nous avons mesuré la perte de productivité due à
HALT en jours entiers au cours des 3 mois précédents,
assimilant, selon la méthodologie acceptée [15, 27], «
moins de la moitié atteint » à « rien réalisé » et
contrebalançant cela en assimilant « plus de la moitié
» à « tout » . Nous avons calculé ces pertes comme des
proportions du temps productif total disponible. Pour
HY, nous avons estimé la productivité hier comme
nulle (moins de la moitié ou rien atteint) ou 100%
(plus de la moitié ou tout ce qui est atteint). Nous
avons enregistré le revenu et le CAP en birr éthiopien
(ETB) par mois, que nous avons convertis en dollars
américains [USD] à 1,00 USD = 18,93 ETB. Nous avons
Nous avions besoin d'un échantillon minimal de
2000 [13, 14]. Anticipant une proportion de
non-participation de 20% , nous visions à visiter
2400 ménages.
Les données des questionnaires ont été saisies dans
une base de données sécurisée par double saisie [13].
Les diagnostics ont été calculés par algorithme lors de
l'analyse [15]. Nous avons d'abord séparé les
participants rapportant des maux de tête ≥ 15 jours /
mois, les décrivant comme un groupe séparé. Ceux de
ce groupe qui ont également signalé une utilisation
régulière de médicaments contre les maux de tête
pendant plus de 3 jours /
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Les analyses ont été effectuées à l'aide des
progiciels SPSS / PC version 20.0 pour l'analyse
statistique (SPSS, INC, Chicago, IL) et Excel
Professional Plus 2010 Version 14.0.7166.5000.
Nous avons utilisé le test de Student, les tests du
chi carré et de Wilcoxon pour comparer les
distributions et les proportions. Nous avons
considéré p <0,05 comme significatif.
Résultats
Sur 2 528 ménages approchés, 2 461 participants
sans lien biologique ont été interviewés avec
succès; 2385 ont été inclus dans l'analyse (les
exclusions étaient âgées de plus de 65 ans). Les 61
refus des ménages n'ont pas été comptés comme
des non-participants puisque nous n'avions établi
la présence d'aucune personne éligible [14]. Il y a
eu six refus de la part des répondants sélectionnés
(proportion de participants de 99,8%).
Charge individuelle
Nous avons calculé le fardeau des symptômes
individuels découlant de chaque type de céphalée
(tableau 1) .
Pour la migraine, des céphalées ont été signalées en
moyenne
3,3 ± 2,6 jours / mois, avec une intensité moyenne
de 2,6 ± 0,5 (douleur modérée à sévère). La durée
était très variable (moyenne 42,2 ± 84,5 h), avec
certains rapports d'attaques durant plusieurs
jours (effectivement status migrainosus). Comme
elle était> 24 h, cela impliquait une fréquence
d'attaque moyenne de 2 / mois, chaque attaque
s'étendant sur 2 jours (tableau 1). La proportion
de tout le temps passé à l'état critique (calculé
comme 100 * [2 * 42,2] / [30 * 24]%) était donc de
11,7%. Le niveau d'incapacité (le handicap moyen
attribué à la migraine par adulte atteint de la
maladie), estimé en appliquant le GBD2013 DW de
0,441 pour l'état critique de migraine [29], était de
5,2% (0,441 * 11,7%).
Le calcul correspondant pour TTH est également indiqué
dans
Tableau 1. Des céphalées ont été signalées en moyenne
2,4 ± 2,1 jours / mois, avec une intensité moyenne
de 2,4 ± 0,5 (également douleur modérée à
sévère). La durée était à nouveau très variable
(moyenne 34,9 ± 48,2 h) et> 24 h, mais comme les
évalué la qualité de vie comme somme des scores
obtenus pour les 8 questions de QOL-8 (chacun 1 - 5,
des scores plus élevés indiquant une meilleure qualité
de vie) [28]. Il s'agissait de données continues et nous
les avons résumées sous forme de moyennes ± écarts-
types (ET), médianes et quartiles.
jours affectés n'étaient que de 2,4 / mois, nous
avons pris cela pour impliquer une fréquence
moyenne d'attaque de 1,5 / mois. La proportion
moyenne du temps total passé à l'état critique
était de 7,3% (100 * [1,5 * 34,9] /

Tableau 1 Fardeaux des symptômes et des incapacités par type de céphalée, aux niveaux individuel et de la population
Variable de charge Migraine Céphalée de tension MOH probable Autres maux de tête
  (N = 452) (N = 493) (N = 21) ≥ 15 j / m (N = 67)
         
Intensité moyenne des céphalées (sur une échelle de 0 à 3) 2.6 2,4 2,95 2.6
Fréquence moyenne des maux de tête (crises / mois) 2 1,5 23,3 24,9
Durée moyenne d'attaque (hr) 42,2 34,9 18,6 17,9
Temps moyen en état critique (% du temps total) 11,7 7,3 60,2 61,9
Poids d'invalidité (à partir du GBD2013 [ 29 ]) 0,441 0,037 0,223 0,197 un
Handicap moyen par personne touchée (%) 5.2 0,27 13,4 12.2
Prévalence (adultes âgés de 18 à 65 ans) (%) (de [ 13 ]) 17,7 20,6 0,7 2,5
Incapacité dans l'ensemble de la population âgée de 18 à 65 ans (%) 0,92 0,06 0,09 0,30
Maux de tête par surconsommation de médicaments MOH , j / m jours / mois, a calculé à partir de DW pour une MOH probable en ajustant en fonction de l'intensité relative des
maux de tête (voir texte)

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[30 * 24]%) et le niveau d'incapacité (incapacité
moyenne attribuée au TTH par adulte atteint de la
maladie) était de 0,27% (0,037 * 7,3%).
Pour le pMOH (tableau 1), la fréquence moyenne
des céphalées était
23,3 ± 6,8 jours / mois et intensité moyenne 2,95
± 0,2 (douleur intense; tous les participants sauf
un ont signalé 3). La durée moyenne était de 18,6
± 1,5 h (tous les participants sauf cinq rapportant
24 h). Le temps moyen en état critique était de
60,2% (100 * [23,3 * 18,6] / [30 * 24]%) du temps
total. Le niveau d'incapacité (incapacité moyenne
attribuée au pMOH par adulte atteint du trouble)
était de 13,4%
(0,223 * 60,2%).
Pour les autres céphalées ≥ 15 jours / mois
(tableau 1), la fréquence moyenne des céphalées
rapportées était de 24,9 ± 6,8 jours / mois et
l'intensité moyenne de 2,6 ± 0,6 (modérée à
sévère). La durée moyenne était de 17,9 ± 8,6 h. Le
temps moyen en état critique était de 61,9% (100 *
[24,9 * 17,9] / [30 * 24]%) du temps total. Afin de
calculer l'incapacité pour ce groupe, pour lequel
nous n'avions pas de diagnostics définitifs, nous
avons supposé un DW pour l'état critique de
0,197, en prenant le DW pour pMOH et en
l'ajustant en fonction des intensités relatives des
céphalées ( soit 0,223 * 2,6 / 2,95). Ainsi, le niveau
d'incapacité était de 12,2% (0,197 * 61,9%).
Les estimations du temps de production perdu
(tableau 2), avec des médianes de 0 partout,
indiquent que> 50% des personnes souffrant de
tous les types de maux de tête ne perdent aucun
temps productif. Les minorités hautement
handicapées sont à l'origine de la plupart de ces
pertes.
En moyenne, les personnes souffrant de
migraine ont perdu 2,9 jours de travail rémunéré
au cours des 3 mois précédents, et plus, 4,8 jours,
du travail ménager. En supposant qu'une période
de 13 semaines comptait 65 jours de travail, nous
travail et 3,0 ± 7,3 jours de travail domestique, les
femmes ( n = 15) ont perdu respectivement 12,1 ±
24,4 ( p = 0,246) et 19,0 ± 26,4 ( p = 0,0482).
Les pertes dues à d'autres maux de tête ≥ 15
jours / mois étaient également assez importantes:
8,2% du travail rémunéré, 10,8% du travail
ménager (tableau 2) .
Qualité de vie
Des données sur la qualité de vie ont été
recueillies auprès de tous les participants, qu'ils
aient signalé des maux de tête ou non (tableau 3).
Score global moyen était de 30,5 (gamme possible,
8 - 40) sans maux de tête. Tous les types de
céphalées étaient associés à des réductions
significatives, la plus importante étant le pMOH et
d'autres céphalées ≥ 15 jours / mois.
Volonté de payer
Niveaux de revenu - <1,00 USD par jour pour 40% des
participants
[13] - reflétait le statut de l' Éthiopie en tant que pays à
faible revenu et le CAP en était à son tour le reflet. En
termes absolus, le CAP variait peu entre les types de
céphalées: de 1,57 USD par mois pour la migraine à
1,32 USD pour le TTH (tableau 3), dans tous les cas
légèrement plus chez les hommes que chez les femmes
( p <0,0001 [Wilcoxon]; données non présentées ). En
pourcentage du revenu, le CAP moyen variait plus
largement, mais, comme les distributions de revenu
étaient très biaisées, les médianes étaient plus
indicatives (tableau 3). La différence entre la migraine
(3,0%) et la TTH (2,5%) était significative ( p = 0,0061
[Wilcoxon]). Les participants avec pMOH paieraient la
plus faible proportion du revenu, selon la moyenne et
la médiane, mais ces estimations étaient basées sur 11
participants seulement (tableau 3).
Niveau de la population charge
avons calculé une perte de 4,5% des jours de Revenant aux tableaux 1 et 2, nous avons fait des
travail rémunérés. Pour les travaux ménagers, estimations de la charge au niveau de la
nous avons pris un dénominateur de 90 jours, soit population et de la société. Chaque personne avec
une perte de 5,3%. Ces chiffres masquaient la migraine était, en moyenne, 5,2% désactivé,
d'importantes différences entre les sexes alors que la prévalence de la migraine chez les
associées aux pratiques de travail en Éthiopie: les 18 - 65 ans était de 17,7%. Il y avait donc 0,92%
hommes souffrant de migraine ont perdu 4,9 ± 7,0
(5,2 * 0,177) d'incapacité attribuable à la migraine
jours de travail rémunéré et 2,2 ± 6,1 jours de
dans l'ensemble de la population de cet âge. Les
travail domestique, les femmes 1,9 ± 5,0 ( p
personnes souffrant de migraine ont perdu 4,5%
<0,0001; test t, bilatéral) et 6,1 ± 8,9 ( p <0,0001)
des journées de travail rémunérées, ce qui s'est
respectivement. dilué à 0,80% parmi cette population.
Les personnes atteintes de THT ont perdu Pour le TTH, avec un handicap individuel de
relativement peu de temps ( ≤ 2,0%) (tableau 2) . 0,27% et une prévalence de 20,6%, le handicap de
Ceux avec pMOH ont perdu beaucoup: du travail la population était de 0,06% (tableau 1).
rémunéré, 19,0 jours (29,2%) et des travaux ménagers
14,4 (16,0%) (tableau 2). Ici encore, nous avons
observé de grandes différences entre les sexes mais,
avec de petits nombres, seule la différence dans le
travail ménager était significative: les hommes ( n = 6)
ont perdu 36,3 ± 43,6 jours de salaire

Tableau 2 Perte de temps productif au cours des 3 mois précédents, par personne et, pour le travail rémunéré, au niveau de la
population, par type de céphalée
Type de mal de tête Jours perdus du travail rémunéré Jours perdus de Loisirs p
   
             travaux ménagers   occasio
                          
n %a n %a n
           
par personne niveau de population
                        
Migraine (N = 452) 2,9 ± 5,9 [0; 0; 4] 4,5 0,80 4,8 ± 8,3 [0, 0, 8] 5,3 0,8 ± 1,7 [
Céphalée de tension (N = 493) 1.3 ± 3,0 [0; 0; 2] 2.0 0,41 1.1 ± 3,4 [0; 0; 0] 1.2 0,2 ± 0,5 [
Céphalée probable due à une surconsommation de médicaments (N = 21) 19,0 ± 31,9 [0; 0; 30] 29,2 0,20 14,4 ± 23,6 [0; 0; 20] 16,0 4.1 ± 9,1 [

Autres maux de tête ≥ 15 jours / mois (N = 67) 5,3 ± 11,7 [0; 0; 4] 8,2 0,22 9.7 ± 21,0 [0; 0; 6] 10,8 2,5 ± 11,5

Les valeurs de n sont des moyennes ± SD [quartile 1; médian; quartile 3]. a Pourcentage du nombre total de jours disponibles pour un travail
rémunéré (dénominateur 65) ou des travaux ménagers (dénominateur 90).

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Tableau 3 Qualité de vie et volonté de payer pour des soins efficaces contre les maux de tête, par type de maux de tête
Type de mal de tête Qualité de vie Volonté de payer
            
  (Score additionné WHOQoL-8 )   N a Absolu (USD / mois) % de revenu
  moyenne ± ET     moyenne ± ET [médiane] moyenne ± ET [médiane]
                     
Aucun mal de tête (N = 1314 30,5 ± 3,1 -
     
Migraine (N = 452) 29,5 ± 3,0 (p <0,0001) 406 1,57 ± 1,91 [0,79] 8,5 ± 18,5 [3,0]
Céphalée de tension (N = 493) 29,3 ± 3,0 (p <0,0001) 473 1,32 ± 1,74 [0,79] 3,9 ± 6,2 [2,5]
MOH probable (N = 21) 26,3 ± 4,6 (p = 0,0005) 11 1,54 ± 1,97 [1,06] 2,1 ± 1,8 [1,3]
Autres maux de tête à ≥ 15 j / m (N = 67) 27,0 ± 3,4 (p <0,0001) 64 1,46 ± 1,34 [1,06] 4.6 ± 5,1 [2,4]
a Tous les participants n'ont pas répondu aux questions sur le CAP ou sur les niveaux de revenu. Maux de tête par surconsommation de médicaments du MOH

, j / m jours / mois. Les valeurs de p sont pour des comparaisons sans maux de tête ( test t de Student , bilatéral)

Perdu payé jours de travail de 2,0% (tableau 2)
dilué à 0,41% dans la population de 18 - 65
ans. Pour le pMOH, une incapacité individuelle de
13,4% et une prévalence de 0,7% ont donné lieu à
une incapacité au niveau de la population de
0,09% (tableau 1). Jours de travail perdus et payés
de 29,2% (tableau 2) dilués à un niveau de
population de 0,20%. Pour les autres céphalées ≥
15 jours / mois, une incapacité individuelle de
12,2% et une prévalence de 2,5% [13] ont entraîné
une incapacité au niveau de la population de
0,30% (tableau 1), tandis que la perte de journées
de travail rémunérées de 8,2% s'est diluée à
0,22%.
Au total, l' invalidité au niveau de la population
était de 1,4% et les journées de travail
rémunérées perdues étaient de 1,6%.
maux de tête décrite comme modérée à sévère
(2,6 sur l'échelle de 1 - 3). Le fardeau des
incapacités qui en résulte en moyenne au fil du
temps était de 5,2%. Les personnes atteintes de
pMOH ne représentent que 0,7% de la population
adulte mais, comme on pouvait s'y attendre, sont
beaucoup plus porteuses de handicap individuel:
60,2% de leur temps a été passé à l'état critique,
une énorme perte de temps de santé, avec des
maux de tête jugés sévères (2,95 sur l'échelle 1 - 3)
et une charge d'invalidité de 13,4%. Le handicap
de TTH était beaucoup plus faible. Les pertes
consécutives de temps productif dues à la
migraine étaient de 4,5% du travail rémunéré et
de 5,3% du travail ménager, et, encore une fois
comme prévu, beaucoup plus élevées à 29,2 et
16,0% du pMOH. Au niveau de la population (chez
les 18 - 65 ans), nous avons estimé l' incapacité de
Maux de tête hier
La fréquence globale des céphalées (y compris les
céphalées non classifiées) était de 4,6 ± 2,7 jours /
mois. Ainsi, pour les 44,9% de participants ayant
des maux de tête, la probabilité moyenne de
maux de tête un jour donné était de 0,15 (4,6 / 30).
La prévalence estimée à 1 jour des céphalées était
donc de 6,9% (0,15 * 0,449 * 100), ce qui
correspond à la prévalence observée de 7,1%
d'HY rapportée dans l'échantillon [13].
Nous nous sommes renseignés sur l'effet de HY sur
les activités hier. Sur 169 répondants à la question,
seulement 17 (10,1%) ont indiqué qu'ils avaient pu
tout faire normalement; 79 (46,7%) ont déclaré qu'ils
pouvaient faire moins de la moitié ou rien du tout (60
femmes sur 124 [48,4%], 19 hommes sur 45 [42,2%];
chi au carré = 0,5041; p = 0,478). Nous avons pris
46,7% comme « production » perdue moyenne par
personne avec HY; ce déficit, réparti au sein de la
population en fonction de la prévalence ajustée du
sexe et de l'habitat de l'HY de 6,4%, serait de 3,0%.
Discussion
Notre manuscrit précédent montrait que les
maux de tête étaient aussi répandus en Éthiopie
qu'ailleurs dans le monde [13]: la migraine était
en fait plus fréquente ( prévalence à un an de
17,7%) que l'estimation mondiale de GBD2010
(14,7%), et TTH comme commun (20,6% contre
GBD ' 20,8% s) [16]. Ici, en estimant les niveaux de
charge résultant des principaux troubles de la
céphalée, nous trouvons que ceux-ci sont
proportionnellement élevés.
En résumé, le fardeau des symptômes affecte,
en particulier, les personnes souffrant de
migraine ou de pMOH. Les premiers, selon nos
estimations, ont passé en moyenne 11,7% de tout
leur temps à l'état critique, avec
Zebenigus et coll. Le Journal des maux de tête et de la douleur (2017) 18:58
de 1,6%, étant donné que les premières incluaient
toutes les activités planifiées (en plus les travaux
ménagers, qui entraînaient des pertes similaires
en travail rémunéré, et les événements sociaux).
La comparaison évidente à faire est celle de la
Zambie, où LTB a mené une étude similaire avec
la même méthodologie et le même questionnaire
[10, 30]. L'Éthiopie et la Zambie sont toutes deux
sans littoral, mais elles sont ethniquement et
écologiquement différentes des pays africains.
L'Éthiopie, en Afrique de l'Est, est urbanisée à
<20%, l'agriculture représentant environ 85% de
la main-d'œuvre [31], mais sa capitale, Addis-
Abeba, se situe à 2400 m. C'est un pays à
faible revenu : malgré une économie en
croissance rapide, son PIB par habitant reste l'un
des plus bas du monde, et seulement 4,7% de
celui-ci est consacré à la santé (dernière
estimation de 2011 [32]). Une grande partie de la
population rurale en particulier vit dans la
pauvreté. Son histoire récente est troublée,
notamment l'occupation étrangère, la guerre
(civile et avec l'Érythrée voisine), le génocide et la
la migraine à 0,92%, avec 0,80% des jours de
travail payés a perdu, de pMOH à 0,09%, avec
0,20% des journées de travail payés a perdu, et
d'autres maux BANDEAUX sur ≥ 15 jours / mois à
0,30%, avec 0,22% des journées de travail perdues
payés. L' invalidité totale au
niveau de la population était de 1,4% et les
journées de travail rémunérées perdues étaient
légèrement plus élevées à 1,6%.
Ces estimations n'étaient pas toutes reflétées
exactement dans d'autres mesures de la charge.
Les pertes de temps productif dues à la migraine
(4,5% du travail rémunéré et 5,3% du travail
domestique) étaient cohérentes avec le niveau
d'incapacité sous-jacent estimé de 5,2%. Les pertes
de temps productif pour TTH, bien que plus
faibles (2,0% et 1,2% respectivement), ont
néanmoins largement dépassé l'invalidité estimée
à 0,27%. Cela pourrait s'expliquer par les
distributions biaisées et une minorité
relativement handicapée avec des maux de tête
fréquents; alternativement, il suggère que le DW
de 0,037 attribué au TTH dans GBD2013 [29] est
trop faible. Les pertes pour les personnes atteintes
de pMOH (29,2 et 16,0%) étaient également
supérieures au niveau d'incapacité estimé de
13,4% (le premier plus du double).
La corroboration de ces estimations est venue
d'une enquête sur HY. Cette enquête évite le
problème potentiel d'un rappel défectueux sur
des périodes de 3 mois [14]. En fait, la prévalence
prévue des céphalées à 1 jour sur la base de la
fréquence rapportée au cours des 3 mois
précédents était de 6,9%.
- très proche des 7,1% de prévalence déclarée de
HY [13]. Quant à l'effet de HY sur les activités
d'hier, la « production » perdue par personne
dans l'ensemble de la population de 3,0% était
entièrement compatible avec la moyenne des
journées de travail rémunérées perdues
Page 6 de 8
dans l'ensemble de la population active était de
0,98%, en Ethiopie très similaire (0,92%); mais en
Zambie, 1,4% de toutes les journées de travail ont
été perdues à cause de la migraine, en Éthiopie
seulement 0,80%. Les personnes atteintes de
pMOH en Zambie étaient handicapées à 8,3% et
perdaient 7,4% des journées de travail rémunérées
et 5,0% des journées de travail ménagères [10]. Ces
estimations sont différentes de celles de l'Éthiopie
(13,4%, 29,2% et 16,0%), mais, avec des
prévalences aussi différentes (7,1% [30] contre
0,7% [13]) et des chiffres très faibles en Éthiopie,
rien ne doit être fait de cela. En d'autres termes,
avec des prévalences similaires de tous sauf
pMOH, les différences modestes dans la charge
attribuée aux maux de tête peuvent être
expliquées par des différences géographiques,
culturelles et environnementales entre ces deux
pays. Cela suggère qu'en l'absence de données
fiables provenant d'ailleurs, les résultats dans ces
deux pays peuvent raisonnablement être
sécheresse. La Zambie, beaucoup plus au sud, est
l'un des pays les plus urbanisés de l'Afrique
subsaharienne (> 40%), avec des zones rurales
peu peuplées [33]. Néanmoins, l 'agriculture
fournit la plupart des emplois, bien que l '
économie du pays dépende de l '
extraction du cuivre et soit vulnérable aux
fluctuations des prix du cuivre. Il est un
revenu moyen inférieur pays: son par habitant le
PIB est de 50% plus élevé que l' Ethiopie ' s, avec
6,1% consacré à la santé (dernière estimation de
2011 [34]); néanmoins,> 60% des Zambiens vivent
en dessous du seuil de pauvreté (dernière
estimation de 2010 [35]). C'est politiquement
stable.
Les deux pays présentent donc de nombreuses
différences qui pourraient affecter la prévalence et
l'impact des maux de tête. En fait, en termes de
prévalence, il y a un peu moins de migraines (17,7%)
en Ethiopie qu'en Zambie (22,9%; chi- carré = 12,7602;
p = 0,0004), un niveau similaire de TTH (20,6% contre
22,8%) ; chi carré = 2,1126; p = 0,1460), mais beaucoup
moins de pMOH (0,7% contre 7,1%; chi carré =
115,319; p <0,0001) [13, 30]. GBD2015 a réfuté toute
notion selon laquelle les troubles de la tête sont
associés à la pauvreté [18, 36]. Au contraire, dans ces
deux pays, le pMOH est associé à des revenus plus
élevés (OR de 2,1 en Ethiopie [13] et 6,0 en Zambie
[30]). La pauvreté relative de l'Ethiopie pourrait donc
être une explication de la différence de prévalence de
ce trouble - tout simplement, les Ethiopiens ne
peuvent pas se permettre d'abuser des médicaments.
Un deuxième facteur, probablement plus influent, est
la plus grande urbanisation de la Zambie: encore une
fois dans les deux pays, le pMOH est très fortement
associé à l'habitat urbain (OR de 6,1 [13] et 8,6 [30]).
Cela s'expliquerait probablement par un faible accès
rural aux médicaments.
En ce qui concerne le fardeau, les personnes
souffrant de migraine en Zambie [10] étaient
globalement handicapées à 4,3% (Éthiopie 5,4%),
perdant 6,3% des journées de travail rémunérées
(Éthiopie 4,5%) et 4,2% des journées de travail
ménagères (Éthiopie 5,3%). Ce ne sont pas des
résultats très différents. En Zambie, mais pas en
Éthiopie, la perte de temps de travail rémunéré a
dépassé le niveau d'invalidité sous-jacent estimé, ce
qui, là encore, peut refléter la pauvreté de l'Éthiopie
(les gens ne peuvent pas se permettre de manquer un
travail rémunéré). En Zambie, invalidité estimée due à
la migraine
Zebenigus et coll. Le Journal des maux de tête et de la douleur
(2017) 18:58
néanmoins contribuent également de manière
substantielle à la morbidité, les maladies
cardiovasculaires étant notamment en hausse [39].
Dans le même temps, les médecins sont relativement
peu nombreux [40]. Néanmoins, les céphalées sont
non seulement traitables [22], mais aussi rentables
[23]. Comme en Zambie [10], la WTP contribuerait peu
extrapolés à d'autres en ASS - au moins dans l'est et
le sud.
Une partie importante de notre objectif était
d'éclairer les politiques, ce que les résultats au
niveau de la population font très bien.
Considérant d'abord les limites de l'étude, dans
notre article précédent, nous avons enregistré
notre incapacité à effectuer une validation
diagnostique.
[13]. Le questionnaire de diagnostic avait
cependant été utilisé avec succès dans plusieurs
autres pays et cultures [15]. En outre, les messages
essentiels ici à des fins de politique concernent les
maux de tête en général plutôt que tout type de
maux de tête, et ils ne sont pas significativement
affectés par cette limitation. L'étude avait
plusieurs points forts, également notés
précédemment [13]. Nous avons utilisé un
échantillonnage basé sur la population , inclus
diverses régions avec un large échantillon de>
2400, appliqué les critères de diagnostic
ICHD-II [26] et utilisé une méthodologie établie
également testée dans de nombreux autres pays
[14].
Les messages de politique sont ceux-ci. Les
céphalées sont non seulement courantes en
Ethiopie, mais également très lourdes. Incapacités
individuelles attribuables à tous les types de
maux de tête constituent une incapacité totale de
1,4% chez l'ensemble de la population âgée de
18 - 65 ans ( par rapport, soit dit en passant, avec
1,6% en Zambie [10]). Il est important de
reconnaître que cette population est
effectivement la population active. Les journées
de travail perdues dans cette population en raison
de maux de tête totalisent 1,6%, légèrement moins
que 1,9% en Zambie [10] mais nettement plus que
les 1,1% estimés dans une étude similaire sur la
LTB en Inde [37]. Il s'agit d'un énorme fardeau
économique dans un pays à faible revenu ,
susceptible de se refléter dans la productivité
nationale et le produit intérieur brut (PIB).
Conclusions: que faire?
Au niveau de la population, l'Éthiopie risque de perdre
1,6% de son PIB à cause des maux de tête, mais le pays
connaît de nombreux autres problèmes de santé . Les
maladies transmissibles (y compris le VIH) et la
malnutrition, ainsi que le manque d'accès à l'eau
potable pour près de la moitié de la population [38],
sont parmi les principales causes de la mauvaise santé.
Les principales maladies non transmissibles (maladies
cardiovasculaires [MCV], cancer, diabète et maladies
pulmonaires obstructives chroniques) sont moins bien
documentées mais
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Détails de l'auteur
1
Département de neurologie, École de médecine, Collège des sciences de la
santé, Université d'Addis-Abeba, Addis-Abeba, Éthiopie. 2 Département de
médecine interne, École de médecine, Collège des sciences de la santé,
Université d'Addis-Abeba, Addis-Abeba, Éthiopie. 3 Département de
médecine interne, Université Bahir Dar, Bahir Dar, Éthiopie. 4 Département de
neuromédecine et des sciences du mouvement, Faculté de médecine et des
sciences de la santé, NTNU Université norvégienne des sciences et de la
technologie, Edvard Griegs Gate, NO-7491 Trondheim, Norvège. 5 Division
des sciences du cerveau, Imperial College London, Londres, Royaume-Uni.
au coût des soins, mais cela ne devrait pas être un
frein à la recherche de la solution. Les politiciens de la
santé doivent s'asseoir avec des experts et discuter de
ce qui doit être fait pour alléger le fardeau des maux
de tête, et comment, non seulement parce que les
Éthiopiens perdent une grande partie de leur santé et
de leur qualité de vie à cause des maux de tête, mais
aussi dans l'espoir de
réaliser des économies au niveau national. [21]. L'OMS
a recommandé des services de céphalées structurés
fondés sur les soins primaires comme la solution la
plus efficace, la plus efficace, la plus abordable et la
plus équitable [21], et le modèle proposé par LTB pour
l'Europe [41], qui est hautement adaptable, pourrait
être retravaillé pour correspondre à la infrastructure
de soins de santé de l’Éthiopie.
Abréviations
IC: intervalle de confiance; j / m: jours / mois; DW: poids du handicap;
ETB: birr éthiopien; GBD: charge mondiale de la maladie; PIB: intérieur brut
produit; HALT: temps perdu attribuable aux maux de tête ; HARDSHIP: Questionnaire
sur les restrictions attribuées aux maux de tête, au handicap, au handicap social et à
la participation avec facultés affaiblies; ICHD: Classification internationale des maux
de tête; LTB: Lever le fardeau; MOH: céphalée due à l'abus de médicaments ; OU:
rapport de cotes; pMOH: MOH probable; SD: écart type; SNNPRS: États des
nationalités des nations du sud et des régions populaires; ASS: Afrique subsaharienne
; fardeau des maux de tête primaires en Zambie: estimations nationales
TTH: céphalée de tension ; USD: dollar des États-Unis; OMS: Santé mondiale
Organisation; WTP: Volonté de payer; YLD: Année de vie perdue en raison d'un
handicap
Remerciements
Nous remercions les Bureaux régionaux de la santé, le Département de
neurologie de l'Université d'Addis-Abeba, les collecteurs de données et les
commis à la saisie des données , ainsi que toutes les personnes interrogées
pour cette étude.
Financement
L'étude a été soutenue par Lifting The Burden, une
organisation non gouvernementale enregistrée au Royaume-Uni qui mène la
Campagne mondiale contre les maux de tête en relations officielles avec
l'Organisation mondiale de la santé.
Contributions des auteurs
TJS a conçu l'étude et rédigé le protocole et le questionnaire de l'étude, qui ont
ensuite été affinés par TJS, MZ et RT-H lors de discussions. RT-H a assuré la
supervision en Ethiopie. MZ et DKW étaient responsables de la réalisation de l'étude,
MZ agissant en tant que chercheur principal sur le terrain. HT et TJS ont réalisé
l'analyse statistique. TJS a rédigé le manuscrit. Tous les auteurs ont examiné et
approuvé la version finale.
Intérêts concurrents
TJS est administrateur et administrateur de Lifting The Burden. Les
auteurs déclarent ne pas avoir d'intérêts concurrents.
Approbation éthique et consentement à participer
Les approbations ont été obtenues du Comité d'examen éthique du
Département de neurologie et du Comité d'examen institutionnel et du
Comité de recherche et de publication du Collège des sciences de la santé,
tous deux de l'Université d'Addis-Abeba, et du Bureau régional de la santé de
chaque région où l'enquête a été menée. .
Le consentement éclairé a été obtenu des participants avant l'inscription. Les
données personnelles ont été anonymisées lors de l'analyse et de la diffusion.
Note de l'éditeur
Springer Nature reste neutre en ce qui concerne les
revendications juridictionnelles dans les cartes publiées et les
affiliations institutionnelles.
Zebenigus et coll. Le Journal des maux de tête et de la douleur (2017) 18:58
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Reçu: 7 mai 2017 Accepté: 9 mai 2017
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