Mbewe et coll.

Le journal des maux de tête et de la douleur (2015) 16:36

DOI 10.1186 / s10194-015-0513-9

ARTICLE DE RECHERCHE Accès libre

Le fardeau des céphalées primaires en

Zambie: estimations nationales d'une
enquête porte-à-porte auprès de la
population
Edward Mbewe 1 , Pachuau Zairemthiama 2 , Ravi Paul 3 , Gretchen L Birbeck 2,4,5 et Timothy J Steiner 6,7 *

Abstrait
Contexte: Trois troubles de la céphalée - la migraine, la céphalée de tension (TTH) et la céphalée
due à la surutilisation de médicaments (MOH) - sont les principaux contributeurs à la mauvaise santé de la
population . Les décideurs ont besoin de connaissances locales sur ces derniers pour guider l'établissement
des priorités. Plus tôt, nous avons signalé la prévalence de ces troubles en Zambie; nous décrivons ici les
charges qui leur sont imputables.
Méthodes: Il s'agissait d'une enquête transversale basée sur la population d'adultes âgés de 18 à 65 ans,
sélectionnés par échantillonnage aléatoire en grappes dans la province principalement urbaine de Lusaka et
la province principalement rurale du Sud. Les enquêteurs visitant les ménages ont utilisé un questionnaire
structuré. Diagnostics réalisés selon les critères ICHD-II . L'enquête sur la charge s'est concentrée sur les 3
mois précédents et la veille de l'entrevue. Le handicap a été estimé en appliquant les poids de l'incapacité
(DW) de l'enquête mondiale sur la charge de la maladie de 2010.
Résultats: Sur 1 134 ménages, 1 085 adultes non apparentés (450 hommes, 635 femmes) ont été interrogés (taux de refus
4,3%). La prévalence de la migraine à 1 an ajustée selon le sexe et l' habitation était de 22,9%, de TTH 22,8%, de céphalées ≥ 15
jours / mois 11,5%, de MOH probable (pMOH) 7,1%. L'intensité moyenne rapportée des crises de migraine était de 2,7,
représentant une douleur intense. Les personnes souffrant de migraine ont passé 10,0% de leur temps à l'état critique (DW:
0,433); ils étaient donc globalement handicapés à 4,3%. Le handicap de TTH était beaucoup plus faible. Les personnes atteintes
de pMOH (temps avec maux de tête: 37,5%; DW: 0,220) étaient globalement handicapées de 8,3%. Le temps de production
moyen perdu au cours des 3 mois précédents pour la migraine était de 4,1 jours de travail (6,3% de perte) et de 4,2 jours (4,7% de
perte) de travail domestique. Les pertes pour pMOH étaient de 4,8 jours (7,4% de perte) du travail et
4,5 jours (perte de 5,0%) des travaux ménagers. Dans la population âgée de 18 à 65 ans (effectivement la
population active), l'incapacité estimée due à la migraine était de 0,98%, avec 1,4% des journées de travail
perdues, et celle du pMOH était de 0,59%, avec 0,53% des journées de travail perdues. Le mal de tête hier
a été rapporté par 28,3% des participants, dont la productivité moyenne hier était de 55,9% des attentes.
Conclusions: la Zambie perd 1,93% de son PIB à cause de maux de tête, et des mesures sont nécessaires
pour atténuer cette perte et les souffrances associées. Les services structurés contre les maux de tête,
fondés sur les soins primaires, sont la solution la plus efficace, la plus efficace, la plus abordable et la plus
équitable. Ils pourraient être mis en œuvre au sein de l' infrastructure de soins de santé existante de la
Zambie. Ces questions nécessitent une attention politique urgente.
Mots clés: épidémiologie; Fardeau de la maladie; Mal de crâne; Migraine; Céphalée de tension ;
Céphalée due à une surconsommation de médicaments ; Afrique subsaharienne ; Campagne
mondiale contre les maux de tête

* Correspondance: t.steiner@imperial.ac.uk
6 Département de neurosciences, Université norvégienne des sciences et de

la technologie, Edvard Griegs Gate, NO-7491 Trondheim, Norvège

7 Division of Brain Sciences, Imperial College London, Londres, Royaume-

Uni La liste complète des informations sur les auteurs est disponible à la
fin de l'article

© 2015 Mbewe et al .; titulaire de licence Springer. Il s'agit d'un article en libre accès distribué sous les termes de la
licence d'attribution Creative Commons (http://creativecommons.org/licenses/by/4.0), qui permet une utilisation,
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correctement crédité.
Mbewe et coll. Le journal des maux de tête et de la douleur (2015) 16:36
Contexte
Trois troubles de la céphalée - la migraine, la
céphalée de tension (TTH) et la céphalée
due à la surutilisation de médicaments (MOH) -
sont les principaux contributeurs à la mauvaise
santé de la population. Dans le monde, la
migraine est la septième cause spécifique
d’années de vie perdues en raison d’une invalidité
(YLD), responsable de 2,9% de toutes les YLD et de
plus de la moitié de toutes les YLD attribuables à
des troubles neurologiques [1-3]. Cela représente
une charge de morbidité importante. La TTH est
plus répandue que la migraine [2], mais moins
invalidante au niveau individuel. Dans le Global
Burden of Disease Survey 2010 (GBD2010), il n'a
pas apporté une contribution supplémentaire
substantielle aux YLD attribuables aux maux de
tête [1,2]. La migraine et la THT sont des troubles
primaires de la céphalée, mais les deux peuvent
conduire, par le biais de mauvais traitements, au
MOH. Ce trouble secondaire, par définition,
survient ≥ 15 jours / mois et est un contributeur
majeur au fardeau de l'incapacité au niveau
individuel [4]. C'est presque certainement aussi
au niveau de la population [5,6].
Pour les responsables des politiques de santé ,
tout cela est une connaissance importante. Non
seulement les céphalées affectent un très grand
nombre de personnes en raison de leur forte
prévalence [1,2], imposant un fardeau
symptomatique de douleur, de souffrance et de
mauvaise qualité de vie, mais à travers ce fardeau
d'incapacité, ils entraînent des pertes de
productivité qui entraînent des pertes de
productivité très importantes. sanction
pécuniaire [4]. Bien que les solutions de
soins de santé puissent être difficiles à mettre en
œuvre pour un si grand nombre de personnes, il
n'est ni humain ni économiquement raisonnable
d'ignorer l' impératif de santé publique consistant
à fournir des soins aux personnes souffrant de
maux de tête [7]. Des traitements efficaces
existent [8] et, correctement utilisés, sont
susceptibles de permettre des économies dans la
plupart des économies [7].
Au niveau national, les décideurs ont besoin de
connaissances locales pour guider la
prise de décision et l'établissement des
priorités. Pour les troubles de la tête, cela n'était
pas disponible dans de nombreux pays du monde
[9]. Après son lancement en 2003, la Campagne
mondiale contre les maux de tête [10] s'est
efforcée de combler les principales lacunes dans
les connaissances comme premier objectif [11,12],
en développant une méthodologie standard et des
instruments d'enquête pour les études basées sur
la population [13,14] . En Afrique subsaharienne
(ASS), peu d'études avaient été menées sur la
prévalence ou le fardeau des céphalées primaires,
et la plupart d'entre elles concernaient des
sous-populations sélectionnées plutôt que des
populations, avec des résultats de prévalence très
variables [15 - 23] mais tous cohérents sur un
point: ils étaient considérablement inférieurs aux
moyennes mondiales [9]. Nous avons entrepris
une étude basée sur la population en Zambie,
dans le cadre de la Campagne mondiale contre les
maux de tête [10], expressément pour informer
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en ASS comme dans les pays à revenu élevé. En
outre, nous avons noté un problème particulier
en Zambie urbaine de céphalées ≥ 15 jours / mois,
dont une grande partie probablement MOH
(pMOH), qui était beaucoup plus répandue là-bas
que dans tout autre pays étudié [24].
Nous rapportons ici les fardeaux attribuables à
ces troubles courants. Nous nous concentrons sur
le fardeau des symptômes, l'incapacité et la perte
de temps productif. En outre, une étude basée sur
la population en Géorgie, un autre pays à revenu
intermédiaire de la tranche inférieure [25], a
établi que les personnes souffrant de maux de tête
étaient prêtes à payer pour un traitement à un
niveau qui pourrait compléter considérablement
les services publics [26]. La connaissance de la
volonté de payer (CAP) pour les soins de santé
dans le contexte de la capacité de payer dans les
contextes africains aux ressources limitées
pourrait aider à orienter
la politique sanitaire, l'établissement des priorités
et la prise de décision; par conséquent, nous
avons également enquêté sur WTP.
Méthodes
Éthique
Cette étude a été approuvée par l'Université de
Zambie " Comité d' éthique de la recherche de l'
art. Le consentement éclairé verbal a été obtenu
des informateurs clés et de tous les participants
avant de poser les questions du sondage.
Conception et procédures de l'étude
La conception a été décrite dans son intégralité
précédemment [24] et est résumée ici. L'étude
était une enquête transversale basée sur la
population d'adultes âgés de 18 à 65 ans,
sélectionnés par échantillonnage aléatoire en
grappes dans la province de Lusaka,
principalement urbaine, et la province du Sud,
principalement rurale. Dans chaque province, les
enquêteurs blocs lected sé- au hasard ou des
collections circonscrites de logements (clusters),
un ou plusieurs logements dans chacun de ceux -
ci, et un participant adulte au sein de chaque
foyer » de la famille.
Dans la province de Lusaka, les enquêteurs
étaient des étudiants intéressés et avancés du
Chainama College of Health Sciences. Dans la
province du Sud, des entretiens ont été menés par
l'équipe Chikankata Epilepsy Care, dont le
personnel menait des recherches
communautaires et hospitalières sur la santé
depuis plus d'une décennie. Tous ont reçu une
formation pour cette étude.
Les enquêteurs ont utilisé une version locale
culturellement adaptée du questionnaire
structuré développé pour ces enquêtes par Lifting
The Burden (LTB) [27], et utilisé précédemment en
Russie [28], en Chine [29] et en Inde [30] et par la
suite dans un total de 19 pays en 18 langues [14].
Cela a été traduit selon LTB ' protocole de
traduction s [31] de l' anglais en trois langues
locales: Jean - Pierre Bemba et Nyanja pour la
province de Lusaka, et Tonga pour la province du
Sud.
les décideurs en matière de santé [24]. C'était la
première étude de ce genre dans la Région
africaine. Il a révélé que les prévalences des
céphalées en général et de la migraine en
particulier étaient en ligne avec celles observées
dans les études de la Campagne mondiale menées
avec une méthodologie similaire ailleurs: en
d'autres termes, les maux de tête sont aussi
courants.
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identifié plus d'un type de céphalée ont été invités
à se concentrer uniquement sur le plus gênant
pour eux, de sorte que les diagnostics s'excluaient
mutuellement. Les intervieweurs n'ont pas posé
de diagnostics. Celles-ci ont été dérivées lors de
l'analyse, de manière algorithmique [14], à partir
des réponses enregistrées à l'enquête. Les
participants rapportant des maux de tête ≥ 15
jours / mois ont d'abord été séparés de ce
processus et décrits comme un groupe séparé car
ils ne peuvent pas être diagnostiqués de manière
adéquate par le questionnaire [14]. Cependant,
ceux qui déclaraient également utiliser
régulièrement des médicaments contre les maux
de tête pendant plus de 3 jours / semaine étaient
considérés comme ayant un pMOH. Pour tous les
autres, l'algorithme a appliqué les critères ICHD-II
dans l'ordre: migraine, TTH, migraine probable,
TTH probable [32]. Les cas de migraine et de
migraine probable, ainsi que de TTH et de TTH
probable, ont ensuite été combinés pour
l'estimation de la prévalence et des analyses
complémentaires [13]. Les autres cas n'ont pas été
classés.
L'enquête sur la charge s'est concentrée sur les 3
mois précédents et, chez ceux pour qui elle était
pertinente, la veille de l'entretien. La dernière
information ne dépendait pas du participant ' s à
long terme la mémoire, mais l'entrevue n'a pas été
structuré de manière à diagnostiquer ce mal de
tête si le participant avait plus d'un type de maux
de tête. Le fardeau des symptômes a été exprimé
en termes de fréquence, d'intensité et de durée.
Des questions ont également été posées sur la
perte de productivité liée aux maux de tête au
travail et à la maison à l'aide du questionnaire
HALT ( Headache-Attributed Lost Time) [33] et du
CAP.
Analyse et statistiques
Nous avons enregistré l'intensité typique des
maux de tête sur une échelle de notation verbale (
« pas mal » , « assez mauvais » et « très mauvais »
), transformé ces données en une échelle
numérique de 1 à 3 et les avons traitées comme
des données continues, calculant une moyenne
pour l'échantillon. Nous avons enregistré la
fréquence des céphalées sous forme de données
continues en jours touchés par mois. Nous avons
enregistré la durée des maux de tête sous forme
de données continues en heures. Pour les deux,
nous avons calculé les moyennes de l'échantillon,
et à partir d'elles nous avons dérivé le temps
L'enquête portait sur la prévalence à vie, à 1 an
et 1 jour des céphalées et à 1 an de la migraine,
TTH, maux de tête ≥ 15 jours / mois et pMOH.
Participants qui
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[25]; le ratio logement urbain / rural (82:18) ne
correspondait pas non plus à la répartition
urbaine / rurale (40:60) de la population
zambienne [25]. Des ajustements statistiques aux
prévalences observées étaient donc nécessaires
tant pour le sexe que pour l'habitation [24]. À
d'autres égards, nos échantillons étaient
démographiquement comparables aux
populations générales de Lusaka et de la province
du Sud [24, 25].
Les données de prévalence ont été rapportées
précédemment
[24]. En résumé, 781 participants (72,0%;
hommes 66,2%, femmes 76,1%) ont signalé des
maux de tête non liés à une autre maladie au
cours de la dernière année, et 307 (28,3%;
hommes 21,3%, femmes 33,1%) ont signalé des
maux de tête la veille du entretien (mal de tête
hier). Corrigée pour le sexe et l'habitation, la
prévalence à 1 an de tout mal de tête était de
61,6% et la prévalence ponctuelle (mal de tête
hier) était de 19,1%. Un an ajusté selon le sexe et l'
habitation
la prévalence de la migraine était de 22,9%, de
TTH 22,8%, des céphalées ≥ 15 jours / mois 11,5%,
de pMOH 7,1%. La prévalence du pMOH était
beaucoup plus élevée dans les populations
urbaines (14,5% ajustées selon le sexe) que dans
les populations rurales (2,1%).
Charge individuelle
Le fardeau des symptômes individuels découlant
de la migraine est présenté dans le tableau 1. L'
intensité moyenne des crises rapportée était de
2,7, ce qui équivaut à une douleur intense. Des
céphalées ont été rapportées en moyenne 3,4
jours / mois [24], avec une durée moyenne de 36,4
heures. Comme cela était> 24 heures, cela
impliquait une fréquence moyenne d'attaque de 2
/ mois, chacune s'étendant sur 2 jours. La
conséquence serait de 10,0% de tout le temps
passé dans l'état critique (calculé comme 100 * [2
* 36,4 * 12] / [365 * 24]).
L'application du GBD2010 DW de 0,433 pour
l'état critique de migraine [34] a généré un niveau
d'incapacité de 4,3% (0,433 * 10,0%). Il s'agissait
de l'incapacité moyenne estimée attribuée à la
migraine par adulte atteint de la maladie en
Zambie.
Nous n'avons pas effectué d'estimations
similaires pour TTH. L'intensité des maux de tête
pour la TTH était de 1,9 (modérée), avec une
moyenne de 2,5 jours / mois enregistrée avec des
moyen passé dans l'état critique. Pour calculer céphalées. Le GBD2010 DW pour l'état ictal de
l'incapacité, nous avons utilisé les poids de TTH n'était que de 0,04 [34], donc le
l'incapacité (DW) de GBD2010 [34].
Toutes les analyses ont été effectuées avec SAS Tableau 1 Fardeaux des symptômes et des
version 9.2 (SAS Institute Inc., Cary, NC, USA) ou incapacités résultant de la migraine aux niveaux
Excel 2007 (Microsoft Corporation, Redmond, WA, individuel et de la population
USA). Les statistiques sont principalement Variable de charge Valeur
descriptives. Le cas échéant, nous avons calculé Intensité moyenne d'attaque (sur une échelle de 0 à 3) 2,7
les valeurs de P comme une aide à Fréquence d'attaque moyenne (par mois) 3.4
l'interprétation, en utilisant le test de Student et le
Durée moyenne d'attaque (hr) 36,4
chi- carré pour comparer les distributions et les
proportions. Temps moyen en état critique (% du temps total) 10,0
Poids d'invalidité (à partir du GBD2010) 0,433
Résultats Handicap moyen par personne migraineuse (%) 4.3
Sur 1 134 membres du ménage non apparentés Prévalence (adultes âgés de 18 à 65 ans) (%) 22,9
âgés de 18 à 65 ans avec lesquels le contact a été
Handicap dans toute la population âgée de 18 à 65 ans (%) 0,98
établi, 1 085 (450 hommes, 635 femmes; 198    

ruraux [province du Sud], 887 urbains [province

de Lusaka]) ont consenti à être interrogés (taux de
refus 4,3%) . Le ratio hommes / femmes (41,5:
58,5) s'écartait du ratio national pour cette
tranche d'âge (très proche de 50:50)

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L'incapacité moyenne estimée attribuée au TTH Tableau 3 Volonté de payer pour des soins efficaces,
par adulte atteint de la maladie serait assez faible. contre diagnostic et revenu
Pour le pMOH, nous ne disposions pas de Variable de charge
Migraine TTH pMOH
données fiables sur le temps passé à l'état   (n = 252) (n = 262) (n = 137)
       
critique. La plupart des participants ont déclaré Revenu par mois (USD)
240 [218] 206 [190] 158 [160]
(moyenne [ET])
avoir des maux de tête tous les jours (en moyenne      

29,8 jours / mois) et, par définition, ils Volonté de payer (USD)
1,67 [2,85] 1,60 [2,80] 1,54 [2,62]
(moyenne [ET])      
surviennent ≥ 15 jours / mois. Nous avons pris
% CAP de revenu
une estimation plus prudente de 75% et supposé 1,4% [3,0] 1,8% [5,1] 1,8% [3,5]
que les maux de tête n'étaient présents que la (moyenne [ET])      
moitié du temps en raison de l'effet du traitement. TTH: céphalée de tension ; pMOH: céphalée probable due à une
Ainsi, nous avons calculé le temps moyen à l'état surconsommation de médicaments .

critique comme 37,5% du temps total. GBD2010

n'a pas signalé de DW pour MOH, mais ce trouble
a été inclus dans la consultation mondiale pour
dériver DWs: pour l'état de maux de tête de MOH,
un DW de 0,220 a été attribué [non publié]. Ainsi,
l'incapacité moyenne estimée attribuée au MOH
par adulte atteint de ce trouble serait de 8,3%
(0,220 * 37,5%).
Nous avions des données sur le temps de
production perdu à relier à ces estimations,
dérivant du questionnaire HALT [33] (tableau 2) .
En moyenne, les personnes souffrant de migraine
ont perdu 4,1 jours de travail au cours des 3 mois
précédents, et à peu près 4,2 jours de travail
ménager. En supposant qu'une période de 13
semaines comptait 65 jours de travail, la première
représentait une perte de 6,3%, comparativement
au niveau d'invalidité estimé de 4,3%. Pour les
travaux ménagers, le dénominateur était
vraisemblablement de 90 jours, auquel cas la
perte était de 4,7%. Les quartiles indiquent
clairement qu'une minorité
hautement handicapée représentait une
proportion substantielle de ces pertes. Les pertes
pour les personnes avec pMOH étaient un peu
mais pas beaucoup plus importantes: du travail
rémunéré, 4,8 jours représentaient une perte de
7,4%, et du travail domestique 4,5%
différence entre la migraine et TTH (P = 0,07) mais
ceux qui ont pMOH avaient un revenu nettement
inférieur (2-queue Student ' essai st vs migraine: P
<0,0001). Le CAP reflétait peut-être ceci: les
moyennes allaient de 1,54 USD à 1,67 USD par
mois ou, en pourcentage du revenu, de 1,4 à 1,8%.
Les différences entre les diagnostics de la CAP
absolue étaient faibles et insignifiantes; en termes
de pourcentage, les personnes souffrant de
migraine étaient prêtes à payer moins que toutes
les autres, mais cela semble artificiel. Un total de
39 participants ont déclaré un CAP> 5% de leur
revenu, 14 (5,6%) un diagnostic de migraines (au
maximum 33%), 15 (5,7%) avec TTH (au
maximum 50%) et 10 (7,3%) avec pMOH
(maximum 25%).
Niveau de la population charge
Revenant aux tableaux 1 et 2, nous avons fait des
estimations de la charge au niveau de la
population et de la société. Chaque personne avec
la migraine était de 4,3% handicapés, alors que la
prévalence de la migraine chez les 18-65 ans était
de 22,9%. Il y avait donc une incapacité de 0,98%
(4,3 * 0,229) attribuable aux migraines parmi la
population de cet âge. Les personnes atteintes de
migraines ont perdu 6,3% des journées de travail,
représentaient 5,0% par rapport au niveau ce qui s'est dilué à 1,4% parmi cette population,
d'incapacité estimé de 8,3%. Encore une fois, une soit un peu plus que l'incapacité sous-jacente
minorité hautement handicapée est à l'origine estimée.
d'une grande partie de ces pertes. Plus de la Des estimations similaires étaient possibles et
moitié des personnes atteintes de TTH n'ont informatives pour le pMOH. Le handicap
perdu aucun temps productif, et les pertes totales individuel était de 8,3%; prévalence 7,1%. L'
dues à ce trouble étaient faibles. invalidité calculée au niveau de la population à
Nous avions également des données sur le CAP partir du pMOH était de 0,59 %%. Les journées de
pour des soins de santé efficaces pour les maux de travail perdues étaient de 7,4%, et donc de 0,53%
tête, s'ils étaient disponibles, et sur le revenu pour parmi la population des 18-65 ans, à peine moins
mettre cela en contexte (tableau 3) . Les deux que l'incapacité sous-jacente estimée de façon
questions ont reçu une réponse complète de 651 prudente.
participants. Les niveaux de revenu en Zambie
étaient faibles - environ 200 USD par mois en
moyenne, avec un
Maux de tête hier
Dans notre manuscrit précédent, nous avons noté
Tableau 2 Temps de production perdu au cours des
la fréquence globale élevée des céphalées de 10,3
3 mois précédents selon le questionnaire HALT jours / mois, créant, parmi les 72,0% souffrant de
Diagnostic Jours perdus de Jours perdus de Jours perd céphalées, une probabilité de céphalées un jour
  travail payé travaux ménagers des loisirs donné de 0,34 [24]. La prévalence prévue des
             
Migraine 4.1 (6,6) 4.2 (7,4) 1.3 (2,8) céphalées sur 1 jour était donc de 24,5%, un peu
[0; 2; 5; 45] [0, 2, 5, 67] [0; 1; 0; 30] moins mais cohérente avec la prévalence de
 
28,3% des céphalées rapportée hier dans
TTH 1,4 (2,8) 1.1 (3,0) 0,4 (1,2)
l'échantillon. Nous avons également enquêté sur
[0; 0; 2; 24] [0; 0; 1; 35] [0; 0; 0; 14]
  l'effet des maux de tête hier sur les activités
pMOH 4,8 (8,2) 4,5 (7,3) 1.0 (1,8) d'hier. Sur 307 répondants, seulement 77 (25,1%)
 
[0; 3; sept; 60] [0; 4; 6; 70] [0; 1; 1; 15] ont déclaré qu'ils étaient capables de tout faire
Les valeurs sont des moyennes (SD) [quartile 1; médian; quartile 3; limite supérieure normalement et 45 autres (14,7%)
de la plage]. TTH: céphalée de tension ; pMOH: céphalée probable due à une
surconsommation de médicaments .

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qu'ils pouvaient réaliser plus de la moitié de leurs avec un avantage perçu, qui conditionnerait leurs
activités planifiées; un nombre beaucoup plus réponses à l'enquête. Cela remet en question leur
élevé a affirmé pouvoir faire moins de la moitié faible CAP, à moins qu'ils ne voient dans l'enquête
(117; 38,1%) ou rien du tout (115; 37,5%). Nous ce qu'ils paieraient de plus qu'ils ne le faisaient
avons interprété ces rapports de manière déjà. Les 39 répondants qui paieraient plus de 5%
prudente, en supposant que les groupes de leur revenu (jusqu'à 50%, bien qu'ils ne paient
intermédiaires géraient en fait 80% et 50% peut-être pas cela en réalité) ont été répartis
respectivement, et que le groupe raisonnablement également entre les trois
« ne pouvait rien faire » atteignait probablement groupes de diagnostic, un peu plus ayant pMOH.
25%. Sur cette base, le « rendement » moyen par Une partie de notre objectif était d'éclairer la
personne ayant mal à la tête hier était de 55,9% politique, ce que les résultats au niveau de la
des attentes. Le déficit, réparti parmi la population font très bien. Handicap individuel de
population en fonction de la prévalence ajustée 4,3% imputable à la migraine extrapolé à un
selon le sexe et l' habitation de 19,1%, serait de handicap de 0,98% parmi l'ensemble de la
10,7%, ce qui est considérablement plus élevé que population âgée de 18 à 65 ans - effectivement la
les autres estimations de la charge de la population active. Il est important de le
population. reconnaître. Handicap individuel de 8,3% parmi
ceux avec pMOH extrapolé à 0,59% dans la
Discussion population. Le total était de 1,6%, sans compter le
Tout comme notre premier manuscrit montrait TTH (qui ajoutait peu). Les journées de travail
que les maux de tête étaient très répandus en perdues à cause de la migraine (6,3%) et du pMOH
Zambie - pas moins qu'ailleurs dans le monde [24] (7,4%) se sont traduites respectivement par 1,4%
- , nous avons démontré ici qu'il y a des niveaux et 0,53%, ce qui représentait ensemble une perte
élevés de charge qui en découlent. Les fardeaux de capacité de main-d'œuvre de 1,93%, et cet
des symptômes affectent les individus, en énorme fardeau économique se refléterait dans la
particulier ceux qui ont des migraines (22,9% de productivité nationale et le produit intérieur brut
la population adulte) ou des pMOH (7,1%). Les (PIB).
premiers passent, en moyenne, environ 10,0% de Nous aimerions faire des comparaisons avec
tout leur temps à l'état critique, ce qui est une d'autres pays, mais cela ne sert à rien lorsque des
perte très substantielle de temps de santé, avec différences méthodologiques peuvent expliquer
des maux de tête qualifiés de sévères (2,7 sur une d'éventuelles différences [13]. Par conséquent,
échelle de 0 à 3). Le fardeau des incapacités qui nous limitons nos observations aux études LTB et
en résulte, en moyenne au fil du temps, est de nous concentrons sur la Géorgie et l'Inde, deux
4,3%. Comme on pouvait s'y attendre, les
personnes atteintes de pMOH ont beaucoup plus
d'incapacité individuelle - estimée à 8,3%.
Ces estimations n'étaient pas reflétées
exactement dans d'autres mesures de la charge.
Les personnes souffrant de migraine ont perdu
6,3% des journées de travail et 4,7% des journées
de travail à domicile; plus que ce à quoi on
pouvait s'attendre dans le cas du premier, mais
l'écart pourrait s'expliquer par la répartition très
inégale et une minorité hautement handicapée .
Ce qui est au début surprenant, c'est que les
pertes des personnes atteintes de pMOH n'étaient
que de 7,4% pour les journées de travail et 5,0%
pour les journées de travail à domicile - plus
élevées que pour la migraine mais pas beaucoup,
alors que l'estimation du handicap était deux fois
plus élevée. L'explication réside presque
certainement dans l'effet perturbateur de la
migraine épisodique, avec ses courtes rafales
brusques de handicap élevé, ce qui rend
l'adaptation difficile. Les gens gèrent
différemment la douleur chronique et le
handicap, en mettant davantage l'accent sur la
distraction et moins sur les soins palliatifs [35].
Néanmoins, le plus grand handicap parmi les
personnes atteintes de MOH se reflétait peut-être
dans leurs revenus plus faibles bien qu'ils soient
majoritairement des citadins.
C'était peut-être la raison pour laquelle c'était la
migraine, et non le pMOH, qui générait le WTP le
plus élevé en termes absolus; en effet, pMOH a
généré le plus bas. Bien entendu, d'autres facteurs
entrent en jeu avec le CAP, notamment
l'abordabilité, et, par rapport au revenu, les
personnes souffrant de migraine (qui avaient les
revenus les plus élevés) ont présenté le CAP
relatif le plus bas. Il convient de noter qu'aucune
de ces différences n'était significative. Les
répondants avec pMOH doivent déjà dépenser des
sommes importantes en médicaments,
vraisemblablement
Mbewe et coll. Le journal des maux de tête et de la douleur (2015) 16:36
De l'Inde, avec une prévalence de la migraine à
1 an de 25,6% [non publiée], légèrement
supérieure à celle de la Zambie, mais avec nulle
part près du niveau de maux de tête sur ≥ 15 jours
/ mois, nous avons des données comparatives sur
la capacité de main-d'œuvre perdue: pour tous les
maux de tête , 1,1% [37]. En Zambie, plus de cette
perte est due à la seule migraine, la pMOH en
ajoutant la moitié. L'estimation de l'Inde est,
comme ailleurs, basée sur le souvenir des
participants des 3 mois précédents, mais elle a été
très étroitement corroborée par ceux qui ont
signalé des maux de tête et des pertes de
productivité consécutives la veille de leur
entretien. Ce qui nous amène à une divergence
évidente dans les données d'hier sur les maux de
tête de la Zambie.
L'enquête sur les maux de tête hier évite le
problème du rappel défectueux - très
pays à revenu intermédiaire de la tranche
inférieure comme la Zambie [25]. La LTB a
terminé des études au Népal, au Pakistan et en
Éthiopie, mais celles-ci ne sont pas encore
entièrement analysées pour publication. En
Géorgie, avec une prévalence à un an beaucoup
plus faible de 13,7% [36], les personnes souffrant
de migraine ont perdu 5,7% de leurs journées de
travail (assez similaire à la Zambie) et 4,4% de
leurs journées de travail à domicile (presque la
même chose) [26]. Les pertes pour les personnes
souffrant de maux de tête ≥ 15 jours / mois
(prévalence de 7,6% [36], deux tiers de celle de la
Zambie) étaient de 6,8% des journées de travail et
de 5,5% des journées de travail à domicile [26],
très similaires à celles du pMOH en Zambie. En
d'autres termes, alors que les prévalences
différaient entre ces deux pays à la fois de la
migraine et des céphalées ≥ 15 jours / mois, la
perte de productivité rappelée par personne sur 3
mois était sensiblement la même (l'accent étant ici
délibéré, comme on le verra plus loin) .
En Géorgie, le CAP était plusieurs fois plus élevé
en termes absolus (8 USD par mois pour 93% des
répondants aux questions), et suffisant dans la
plupart des cas pour payer des soins efficaces [26].
En Zambie, la WTP contribuerait peu au coût des
soins. En termes relatifs, par rapport au PIB (USD
16,13 milliards d' euros pour la Géorgie contre la
Zambie ' s USD 22,38 milliards [25]), la disparité
est encore plus grande. Comme en Zambie, le CAP
en Géorgie n'était pas en corrélation avec le type
ou la fréquence des maux de tête, ou avec le
temps de production perdu, ce qui signifie que
l'explication des différents niveaux de CAP est
probablement culturelle. En Géorgie, il n'y a
aucune attente de soins de santé gratuits, de sorte
que le concept de paiement des soins n'est pas
inhabituel.
Page 6 de 8
a été créé [13], après avoir été testé dans de
nombreux autres pays.
Conclusions: que faire?
Les maux de tête sont non seulement fréquents en
Zambie, mais également très pénibles. Cependant,
le fardeau ne repose pas tout à fait comme on
pouvait s'y attendre: les mesures du handicap et
de la perte de productivité ne montrent que des
relations lâches avec le type et la fréquence des
maux de tête.
Au niveau de la population, la Zambie perd en
fait 1,93% de son PIB à cause des maux de tête -
plus qu'en Géorgie [26] et presque le double de la
perte en Inde [37]. La Zambie perd également plus
de son PIB à cause des maux de tête que la Russie
(1,75% [40]) et la Chine (1,9% [41]), autres pays
dans lesquels la LTB a fait des estimations selon
les mêmes méthodes.
À
probablement sur des périodes de 3 mois
[13]. En fait, sur la base de la fréquence déclarée
au cours des 3 mois précédents, la prévalence
prévue des céphalées sur 1 jour était de 24,5%, ce
qui correspondait de manière rassurante à la
prévalence déclarée de céphalées de 28,3% hier
(la différence étant la partie numérique de
l'erreur de rappel) . Mais en ce qui concerne
l'effet des maux de tête sur les activités d'hier,
même avec une interprétation conservatrice, le «
rendement » moyen par personne souffrant de
maux de tête hier était de 55,9% de ce qui avait
été prévu. Le déficit, réparti parmi la population,
serait de 10,7%, considérablement plus élevé que
les autres estimations démographiques, et en fait
irréalisable en tant qu'estimation du handicap de
la population attribué aux maux de tête supposé
être présent tous les jours. Ce phénomène n'a pas
été rencontré dans les quelques enquêtes sur les
maux de tête menées hier jusqu'à présent dans
d'autres pays [37 - 39], et toute explication est
spéculative. La première est que, en pensant à
hier, l'attention s'est concentrée et a donné un
poids excessif à de nombreuses petites choses
laissées en suspens. Un autre est que, ayant, de
façon inattendue, toute l'attention d'un agent de
santé à la porte le lendemain d'un épisode de mal
de tête, un participant n'a pas souhaité minimiser
son effet de quelque façon que ce soit. Ce ne sont
pas là des explications improbables et nous
devons admettre qu'un degré inconnu
d'exagération a gonflé hier ces comptes de perte
de productivité. Les estimations beaucoup plus
faibles basées sur le rappel au cours des trois
mois précédents sont similaires à celles de la
Géorgie, également basées sur le rappel. La vérité
en Zambie se situe quelque part entre les deux
estimations de l'incapacité de la population et de
la perte de productivité.
C'est une limitation de l'étude que nous ne
pouvons pas être précis à ce sujet. Dans notre
article précédent, nous avons également
enregistré notre incapacité à terminer l'exercice
de validation du diagnostic de manière
satisfaisante en raison de facteurs nationaux
indépendants de notre volonté [24], mais les
messages essentiels ici, relatifs aux maux de tête
et à la surutilisation des médicaments, ne sont pas
significativement affectés par cette limitation. .
L'étude avait plusieurs points forts, également
notés précédemment [24]. Nous avons utilisé un
échantillonnage basé sur la population , inclus
diverses régions avec une taille d'échantillon> 1
000 et utilisé les critères de diagnostic ICHD-II
[32]. La méthodologie
Mbewe et coll. Le journal des maux de tête et de la douleur (2015)
16:36
Aide financière
L'étude a été soutenue par Lifting The Burden, une
organisation non gouvernementale enregistrée au Royaume-Uni qui mène la
Campagne mondiale contre les maux de tête en relations officielles avec
l'Organisation mondiale de la santé.
Détails de l'auteur
1 Chainama College of Health Sciences, Lusaka, Zambie. 2 Hôpital Chikankata,
Mazabuka, Zambie. 3 Département de psychiatrie, École de médecine, Université de
4
À la base de ces pertes, il y a la prévalence élevée
de troubles de la céphalée, en particulier la pMOH.
Ce sont des troubles traitables [8]. Beaucoup
pourrait - et devrait - être fait pour les atténuer, en
partie dans l'espoir de réaliser des économies
substantielles [7] mais aussi parce que les
personnes souffrant de maux de tête perdent une
grande partie de leur qualité de vie. Les services
structurés contre les maux de tête, fondés sur les
soins primaires, sont la solution la plus efficace, la
plus efficace, la plus abordable et la plus équitable
[7]; le modèle proposé pour l'Europe [42] est
hautement adaptable et pourrait être retravaillé
pour correspondre à l' infrastructure de
soins de santé de la Zambie. Ces questions
nécessitent une attention politique urgente.
L'inaction n'est pas une option: la surutilisation
des médicaments et la MOH sont des
conséquences prévisibles du manque de soins de
santé pour la migraine et la THT (surtout lorsque
celles-ci sont elles-mêmes répandues), le manque
d'éducation en santé publique et un accès facile
aux analgésiques sans ordonnance (d'où le
fracture urbaine-rurale pour le pMOH: 14,5% vs
2,1%). En d'autres termes, un problème réparable
s'aggravera au contraire.
Abréviations
DW: poids d'invalidité; GBD: charge mondiale de la maladie; PIB: intérieur brut
produit; ICHD: Classification internationale des maux de tête;
HALT: temps perdu attribuable aux maux de tête ; LTB: Lever le fardeau;
MOH: céphalée due à l'abus de médicaments ; pMOH: MOH probable;
ASS: Afrique subsaharienne ; TTH: céphalée de tension ; OMS: Monde
Organisation de la santé; YLD: Année de vie perdue en raison d'un handicap.
Intérêts concurrents
TJS et GLB sont administrateurs et fiduciaires de Lifting The Burden.
Il n'y avait pas d'autres intérêts concurrents.
Contributions des auteurs
TJS et GLB ont conçu l'étude. TJS a rédigé le protocole et le
questionnaire d'étude, qui ont ensuite été affinés par TJS, GLB et EM
lors de discussions. GLB a assuré la supervision en Zambie. EM, PZ
et RP étaient responsables de la réalisation de l'étude, EM agissant
en tant que chercheur principal sur le terrain. TJS était responsable
de l'analyse statistique. GLB et TJS ont rédigé le manuscrit. Tous les
auteurs ont lu et approuvé le manuscrit final.
Remerciements
Nous remercions les cliniciens en formation au Chainama
College of Health Sciences et l'équipe de soins de l'épilepsie
Chikankata pour leur aide dans la conduite de cette étude.
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