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La pyramide des âges

Représentation graphique qui permet de visualiser la répartition d’une population


par sexe et par âge, à un moment donné.
Elle est constituée de deux histogrammes (un pour chaque sexe, par convention,
les hommes à gauche et les femmes à droite), où les effectifs masculins et féminins
sont portés en abscisse (axe horizontal) et les âges en ordonnée (axe vertical).

Ce type de graphique est apparu en 1874 dans le premier Atlas statistique des
Etats-Unis. Son nom vient de sa forme lorsque la population a une forte natalité et
une forte mortalité : il est élargi à la base et étroit au sommet. Mais cette forme
peut varier.

La pyramide des âges montre en un coup d’œil le régime démographique et


l’histoire d’un pays sur près d’un siècle. Ainsi, lorsque la fécondité baisse et la durée
de vie s’allonge, comme lors de la transition démographique, la pyramide des âges
perd sa forme de pyramide pour prendre celle d’un cylindre, voire même d’une
toupie si la fécondité diminue en dessous du seuil de remplacement des
générations . Les fluctuations annuelles de la natalité et de la mortalité s’impriment
par ailleurs dans la pyramide, véritable mémoire révélant longtemps après qu’elles
se soient produites les crises passées d’un pays, comme les famines ou les guerres,
ou les phénomènes de remontée temporaire de la natalité comme le baby-boom

1. La forme du "champignon"
L'âge moyen est élevé. La cause est à rechercher du côté de nombreuses
embauches sur une courte période.

Dans les éléments positifs : de solides compétences et un renouvellement naturel


au gré des départs en retraite. 

Pour le côté négatif, cette typologie est associée à une masse salariale importante
et dans certains cas une capacité d'adaptation moindre. De plus, les départs à la
retraite massifs et simultanés de salariés font peser sur l'entreprise un risque de
perte du savoir-faire.

Identifier cette situation permet de pro-agir en mettant en place des dispositifs de


transmission de la connaissance.

2. La forme de la "poire écrasée"

Les jeunes générations sont majoritaires. Le dynamisme,


souplesse et réactivité qualifie cette typologie. De même, du fait de la faible
ancienneté, la masse salariale est généralement peu élevée.

Du côté du négatif, des problèmes de promotion risquent d’apparaître, car les


opportunités seront très disputées. Autre point, cette typologie requiert plus
d'investissement dans la formation.

Il existe une autre forme caractéristique d'un déséquilibre avec le haut de la


pyramide et le bas, tous deux fortement développés (appelée "sablier" ou "pelote
de laine"). Il existe alors un risque de conflit intergénérationnel, car les âges
intermédiaires sont peu présents pour faire le lien entre les plus anciens et les plus
jeunes. Un point positif : la faiblesse des effectifs dans les âges moyens, ouvre des
perspectives d'évolution pour les juniors.

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