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septembre 2013

LE POINT DES CONNAISSANCES SUR… ED 5021


Le stress au travail apparaît
comme un risque professionnel
auquel les entreprises, quelle
que soit leur importance, doivent
faire face. 22 % des travailleurs
européens se plaignent
de problèmes de santé liés
à du stress au travail. Que recouvre
exactement ce terme ?
Quels sont les facteurs à l’origine
du stress au travail ? Par quelles
réponses physiologiques
l’organisme humain réagit-il ?
Quelles sont les conséquences
d’un travail stressant sur la santé ?
Quelles répercussions ont-elles
sur la productivité des entreprises ?
Comment concevoir le travail
pour éviter ou réduire le stress ?
Des questions clés qui sont
abordées dans les pages
qui suivent.
illustration : Eva Minem

Le stress au travail
Qu’est ce que le stress ? physique, le bien-être et la productivité de la
personne qui y est soumis. »
différencier l’état de stress aigu de l’état de
stress chronique, qui ont des effets différents
sur la santé.
D’après l’Agence européenne pour la sécuri- Bon ou mauvais stress ?  L’état de stress aigu correspond aux réac-
té et la santé au travail (http://europe.osha. tions de notre organisme quand nous faisons
eu.int/good_practice/risks/stress), un état de Les termes de « bon » et « mauvais » stress face à une menace ou un enjeu ponctuel
stress « survient lorsqu’il y a un déséquilibre sont couramment employés quand il est (prise de parole en public, remise urgente
entre la perception qu’une personne a des question de stress au travail. Le « bon stress » d’un rapport, changement de poste de travail
contraintes que lui impose son environne- permettrait aux salariés de donner le meilleur choisi). Quand cette situation de stress prend
ment et la perception qu’elle a de ses propres d’eux-mêmes, tandis que le « mauvais stress » fin, les symptômes de stress s’arrêtent géné-
ressources pour y faire face. Bien que le pro- rendrait malade. ralement peu de temps après.
cessus d’évaluation des contraintes et des res- Or, il n’y a scientifiquement ni « bon » ni  L’état de stress chronique est une réponse
sources soit d’ordre psychologique, les effets « mauvais » stress, mais un phénomène de notre corps à une situation de stress qui
du stress ne sont pas uniquement de nature d’adaptation de l’organisme rendu nécessaire s’inscrit dans la durée : c’est le cas quand, tous
psychologique. Il affecte également la santé par l’environnement. On peut en revanche les jours au travail, nous avons l’impression
que ce qui nous est demandé dans le cadre sation avec le client tout en répondant à ses
professionnel excède nos capacités. Les risques psychosociaux questions et en remplissant une fiche infor-
Ce type de situation de stress chronique, matique, dans une ambiance bruyante, avec
même lorsqu’il est choisi, est toujours délé- Les risques psychosociaux (RPS) corres- l’affichage sur un écran du nombre de clients
tère pour la santé. pondent à des situations de travail où en attente…
sont présents :  Ils sont incompatibles
Sources de stress  du stress La coexistence de certains facteurs de stress
au travail  des violences externes (insultes, me-
naces, agressions exercées dans le cadre
antagonistes affecte particulièrement la san-
té. On peut notamment citer la coexistence
du travail par des personnes extérieures d’une forte exigence de productivité et d’une
Les facteurs à l’origine du stress au travail sont à l’entreprise) faible marge de manœuvre (le « job strain »
nombreux et évoluent en même temps que le  des violences internes (harcèlement mo- ou situations de travail tendues de Karasek),
monde du travail. Les travaux récents d’un col- ral ou sexuel, conflits exacerbés à l’intérieur ou encore le déséquilibre entre les efforts
lège d’experts internationaux1 proposent de de l’entreprise) consentis pour répondre aux exigences de la
répertorier les facteurs de stress (et de risques Ce sont des risques qui peuvent être in- tâche et les récompenses en retour (finan-
psychosociaux plus généralement) au travail duits par l’activité elle-même ou générés cières ou symboliques) (modèle de Siegrist).
en six catégories : par l’organisation et les relations de travail.
 Intensité et temps de travail Face à ces sources de stress, le salarié tente
Cette première catégorie comprend les no- portée au bien-être des salariés. Ils portent de réagir et de s’adapter. Trois types d’attitude
tions de « demande psychologique2 » et également sur les pathologies des rapports peuvent être observés :
« d’efforts3 » mais plus largement aussi les sociaux comme le harcèlement moral.  des réactions d’ordre émotionnel comme
contraintes de rythme, l’existence d’objectifs  Conflits de valeurs exprimer sa colère ou au contraire l’inhiber,
irréalistes ou flous, les exigences de polyva-  des réactions d’évitement comme la de-
Les conflits de valeurs renvoient à l’ensemble
lence non maîtrisée, les instructions contra- mande de changement de poste ou l’arrêt du
des conflits intrapsychiques portant sur « ce
dictoires, les longues semaines de travail, le travail,
qui compte » aux yeux des salariés dans leur
travail en horaires atypiques, l’imprévisibilité
travail, c’est-à-dire ce à quoi ils attribuent  la recherche de solutions par une meilleure
des horaires de travail,…
de l’importance sur le plan professionnel, information, une réorganisation de son travail
 Exigences émotionnelles comme par exemple la possibilité de faire un ou la sollicitation des collègues dans une re-
Les exigences font référence à la nécessité de travail de qualité ou utile. Devoir accomplir cherche de stratégies collectives.
maîtriser et façonner ses propres émotions. des tâches contraires à ses valeurs profes-
Elles concernent essentiellement les métiers sionnelles, sociales ou personnelles ou faire Si ces réactions se révèlent inefficaces pour
de services : exigence de sourire, de bonne un travail que l’on juge inutile sont quelques les personnes ou impossibles dans l’organi-
humeur, tensions avec le public, contact avec unes des formes que peuvent prendre les sation, l’état de stress devient alors chronique
la souffrance ou la détresse humaine. L’exi- conflits de valeurs. menaçant l’intégrité physique et mentale des
gence de devoir cacher ses émotions peut
 Insécurité de la situation de travail personnes.
également concerner d’autres secteurs d’acti-
vités quand la culture dominante de l’entre- L’insécurité de la situation de travail com-
prise est le contrôle total de soi, quelque que prend à la fois l’insécurité socio-économique
(peur de perdre son emploi, non maintien du
Risques pour l’homme
soit les circonstances, et l’affichage constant
d’une « attitude positive ». niveau de salaire, contrat de travail précaire)
et le risque de changement non maîtrisé de la L’état de stress n’est pas une maladie en soi
 Manque d’autonomie
tâche et des conditions de travail (restructura- mais par son intensité et sa durée, il peut me-
L’autonomie au travail désigne la possibilité nacer la santé physique et mentale des per-
tions, incertitude sur l’avenir de son métier…).
d’être acteur dans son travail. Elle rejoint la sonnes.
notion de « latitude décisionnelle »2 et inclut
Différentes études menées sur les facteurs de
non seulement les marges de manœuvre (la
possibilité de s’organiser dans son travail) stress au travail montrent qu’ils sont d’autant
plus « toxiques » pour la santé quand : Quelques chiffres
mais aussi la participation aux décisions ainsi
que l’utilisation et le développement de ses  Ils s’inscrivent dans la durée
Exposition aux contraintes organisation-
compétences. Les facteurs de stress durables peuvent en ef-
nelles et relationnelles - Enquête SUMER
 Rapports sociaux au travail dégradés fet créer un état de stress chronique et deve-
2010*
Les rapports sociaux au travail ont été très nir un risque pour la santé.
 35 % des salariés déclarent subir au
étudiés, notamment au travers du « soutien  Ils sont subis moins 3 contraintes de rythme de travail
social4 » , de « l’équilibre efforts – récom- Les facteurs de stress subis sont vécus plus  57 % déclarent avoir un rythme de tra-
penses3 » et de la « justice organisationnelle5 » difficilement : une infirmière hospitalière vail imposé par une demande extérieure
Ils incluent les relations avec les collègues ou pourra, par exemple, supporter la confronta- obligeant à une réponse immédiate
avec la hiérarchie, les perspectives de carrière, tion quotidienne à la maladie, dans la mesure  27 % disent être soumis à des contrôles
l’adéquation de la tâche à la personne, les où en choisissant ce métier, elle en connais- ou surveillances permanents exercés par
procédures d’évaluation du travail, l’attention sait les contraintes. En revanche, elle accep- la hiérarchie
tera mal l’absence d’horaires planifiés pour  56 % disent devoir interrompre une
1 Michel Gollac et Marceline Bodier. Mesurer les facteurs faire le point avec ses collègues sur l’état des tâche pour en faire une autre non prévue
psychosociaux de risque au travail pour les maîtriser. patients. et pour 44 % de ceux qui sont concernés
Rapport du collège d’expertise sur le suivi des risques
psychosociaux au travail, faisant suite à la demande du  Ils sont nombreux cela perturbe leur travail
Ministre du travail, de l’emploi et de la santé. Avril 2011. L’accumulation des facteurs de stress est, en  36 % déclarent ne pas pouvoir faire
Rapport téléchargeable sur le site : www.college-
risquespsychosociaux-travail.fr/rapport-final,fr,8,59.cfm outre, un élément aggravant. Par exemple, varier les délais fixés pour réaliser leur
2 Karasek R.A. (1979) dans certains centres d’appels téléphoniques, travail
3 Siegrist J. (1996)
4 Karasek R.A. et Theorell T. (1990) les employés doivent, dans un temps limité,
* Dares Analyses, mars 2012, n° 023
5 Adams, 1963, 1965 respecter strictement un script de conver-

2 Point des connaissances ED 5021


Quels sont les mécanismes troubles du sommeil, de l’appétit et de la di- de trajet, et seraient impliquées dans l’appari-
physiologiques en cause gestion, sensations d’essoufflement ou d’op- tion ou l’aggravation de troubles hormonaux,
pression, sueurs inhabituelles… de troubles de la fertilité et de certaines pa-
dans son apparition ? thologies de la grossesse.
 émotionnels : sensibilité et nervosité ac-
En 1935, Hans Selye, endocrinologue autri- crues, crises de larmes ou de nerfs, angoisse,
chien décrit, pour la première fois, sous le excitation, tristesse, sensation de mal-être… Quelles mesures
de prévention
nom de « syndrome général d’adaptation »,  intellectuels : perturbation de la concen-
les trois phases de la réponse biologique de
l’organisme à un stimulus stressant. Il consi-
tration entraînant des erreurs et des oublis,
difficultés à prendre des initiatives ou des dé- mettre en place ?
dérait alors que cette réaction était identique cisions…
quel que soit le stimulus. Aujourd’hui on sait
Différentes approches de prévention du stress
que cette réponse peut être modulée selon Ces symptômes ont des répercussions sur existent, avec des effets plus ou moins du-
le type de facteurs de stress et par nos expé- les comportements : recours à des produits rables.
riences passées. Une fois enclenchée, cette ré- calmants ou excitants (café, tabac, alcool, Une première approche consiste à combattre
action se déroule ensuite automatiquement, somnifères, anxiolytiques...), repli sur soi, dif- le risque à la source (prévention primaire). Elle
selon trois phases. ficultés à coopérer, diminution des activités agit directement en amont des facteurs de
 Phase 1 : L’organisme se prépare sociales… stress pour les éliminer ou à défaut les réduire.
« au combat ou à la fuite » Elle est centrée sur le travail et son organisa-
Dès sa confrontation à la situation évaluée Si la situation de stress se prolonge encore, les tion, et renvoie à une démarche de prévention
comme stressante, l’organisme réagit immé- symptômes précédents s’installent ou s’ag- collective des risques. Cette démarche com-
diatement en stimulant le système « sym- gravent, entraînant des altérations de prend un certain nombre d’étapes :
pathique » (système nerveux activateur de la santé qui peuvent devenir irréversibles.
 le pré-diagnostic, qui consiste à faire émer-
l’organisme). Il génère la production de ca- Des études et recherches ont permis d’objec-
tiver les conséquences suivantes. ger le risque notamment par le recueil d’indi-
técholamines (hormones produites par la
cateurs existants sur le fonctionnement de
glande médullo-surrénale). Celles-ci augmen-  Syndrome métabolique
l’entreprise et sur la santé au travail des sala-
tent la fréquence cardiaque, la tension arté- Le « syndrome métabolique » est le premier riés (turn-over, production, qualité, temps de
rielle, les niveaux de vigilance, la température stade pathologique observable de l’hypersé-
travail, accidents de travail, troubles muscu-
corporelle… crétion prolongée de catécholamines et de
losquelettiques…) ;
 Phase 2 : L’organisme entre glucocorticoïdes. Il associe hypertension ar-
térielle, obésité abdominale, résistance à l’in-  la constitution d’un groupe projet, qui per-
en « résistance »
suline et perturbations du métabolisme des met d’accompagner la démarche de préven-
Peu de temps après la première phase, un
lipides sanguins (cholestérol, triglycérides…). tion, lorsque celle-ci apparaît nécessaire et
second axe hormonal est activé (l’axe « cor-
possible aux vues des résultats du pré-dia-
ticotrope ») : des glucocorticoïdes sont sé-  Maladies cardiovasculaires
gnostic. Ce groupe de pilotage suit les diffé-
crétés. Ces hormones augmentent le taux Le syndrome métabolique représente un fort
rentes étapes du projet : de l’information des
de sucre dans le sang pour apporter l’énergie facteur de risque pour le système cardiovascu-
salariés à la formulation des pistes d’action ;
nécessaire aux muscles, au cœur et au cer- laire. Les salariés exerçant une activité profes-
veau et y maintenir un apport constant en sionnelle sans grande marge de manœuvre  le diagnostic, qui permet d’identifier, grâce
glucose. Cette sécrétion est autorégulée : des ou avec une forte exigence de productivité à différents outils, les sources de stress et de
récepteurs du système nerveux central dé- sont plus fréquemment exposés à ce risque risques psychosociaux et leur importance,
tectent les quantités libérées dans le sang et de pathologies. Il en va de même pour les sa- ainsi que les groupes de salariés plus particu-
adaptent la sécrétion. lariés impliqués dans des situations de travail
 Phase 3 : L’organisme entre en phase combinant forte exigence de productivité et
faible marge de manœuvre (situations de tra- Quelques exemples d’actions
« d’épuisement »
vail tendues de Karasek). dans le cadre d’une démarche
Si la situation stressante se prolonge encore
 Troubles musculosquelettiques (TMS) de prévention à la source
ou s’intensifie, les capacités de l’organisme
peuvent être débordées. L’autorégulation des Les troubles musculosquelettiques du
membre supérieur et de la partie supérieure  Adapter le travail demandé aux ca-
glucocorticoïdes devient inefficiente. L’orga-
du dos sont de plus en plus souvent rapportés pacités et aux ressources des salariés
nisme est submergé d’hormones activatrices
à une combinaison de risques : sollicitations (en tenant compte de leur âge, par
qui, si les tentatives d’adaptation se révèlent
biomécaniques dues à des mouvements ré- exemple).
inopérantes, peuvent devenir délétères pour
pétitifs mais aussi manque de soutien social,  Clarifier la répartition des tâches, par
la santé.
forte exigence de productivité, manque de exemple en créant et mettant à jour des
En outre, des études récentes aussi bien
marges de manœuvre... fiches de poste, en y associant les salariés
sur des animaux que sur des êtres humains
 Donner la possibilité aux salariés
montrent que les perturbations biologiques  Dépression et anxiété
d’enrichir et de diversifier le contenu des
liées au stress chronique modifieraient dura- La dépression est plus fréquente quand le tra- tâches de leur poste de travail
blement la façon de répondre aux nouvelles vail associe une forte exigence de productivi-  Présenter aux salariés les objectifs de
situations stressantes (par un processus té à de faibles marges de manœuvre et à un travail et discuter avec eux des manières
épi-génétique). manque de soutien social (absence d’aide de de les atteindre, favoriser la recherche
la part des collègues ou de la maîtrise) et ce collective de solutions aux problèmes,
chez les femmes et les hommes. Les troubles etc.
Quelles conséquences anxieux sont également plus fréquents en  Instaurer une communication interne
cas de situations stressantes prolongées. Il ar-
pour la santé ? régulière et transparente sur les résul-
rive parfois que des dépressions sévères évo- tats, les changements d’organisation,…
En quelques semaines des symptômes divers luent vers des tendances suicidaires.  Faciliter les échanges et le dialogue
apparaissent :  Autres conséquences sur la santé social entre tous les acteurs de l’entre-
 physiques : douleurs (coliques, maux de Les situations de travail stressantes peuvent prise.
tête, douleurs musculaires, articulaires, etc.), augmenter le risque d’accident de travail ou

ED 5021 Point des connaissances 3


lièrement concernés. Les résultats de ce dia- Cette approche est à privilégier car elle est la causes réelles du problème et son effet ne se
gnostic sont à communiquer aux acteurs de plus efficace à long terme, tant du point de maintient pas dans le temps.
l’entreprise ; vue de la santé des salariés que de celle de  La prise en charge des salariés en souf-
l’entreprise. france (prévention tertiaire) a pour vocation
 l’élaboration du plan d’action, qui vise, à
partir du diagnostic, à définir et prioriser des d’apporter une réponse d’urgence (cellule
Une deuxième approche consiste à réduire d’écoute, « numéro vert », prise en charge
actions concrètes ; les conséquences du stress sur les personnes. médicale) pour éviter que leur état de santé
 le suivi et l’évaluation des actions qui peut  La gestion individuelle du stress (préven- ne se détériore davantage. Indispensable en
se faire par le suivi des indicateurs pris en tion secondaire) relève de cette approche. Son cas de situation grave (suicide sur le lieu de
compte en amont, ou en mettant en place un but est de renforcer la résistance des salariés travail, cas de harcèlement avéré, situation de
dispositif plus complet d’évaluation des résul- au stress (stages de gestion du stress, coa- violence physique), ce type de réponse est loin
tats de l’action. ching, relaxation…). Elle ne s’attaque pas aux d’être suffisant.

La réglementation

En France, il n’existe pas de réglementa- s’appuyer sur les principes généraux de prévention (article
tion spécifique à la prévention du stress. 4121-2 du Code du travail). En dehors de ce cadre réglementaire,
Toutefois, depuis 1991, en application de deux accords nationaux interprofessionnels ont transposé des
la directive cadre européenne 89/391/CEE, accords cadres européens : celui sur le stress au travail (du 2 juil-
la loi définit une obligation générale de sécurité qui incombe let 2008, étendu par arrêté ministériel le 23 avril 2009) et celui
à l’employeur (article 4121-1 du Code du travail). Il revient à sur le harcèlement et la violence au travail (du 26 mars 2010,
l’employeur d’évaluer les risques y compris ceux liés au stress et étendu par arrêté ministériel le 31 juillet 2010). Les dispositions
de mettre en œuvre des mesures de prévention. Pour organiser de ces deux accords sont donc rendues obligatoires pour tous
la prévention du stress en entreprise, l’employeur peut donc les employeurs et tous les salariés de leur champ d’application.

Travaux de l’INRS

Prévention des risques psychosociaux.  Objectif 1 : Mettre à disposition des entreprises et des
Une des thématiques prioritaires pour la période préventeurs de nouvelles méthodes de prévention des RPS
2013-2017  Objectif 2 : Documenter les effets des nouveaux facteurs
organisationnels et nouvelles contraintes sur la santé physique
L’INRS est impliqué dans la prévention du stress et des risques et mentale, et de leurs mécanismes de régulation
psychosociaux depuis les années 1990. Des démarches et outils  Objectif 3 : Initier une approche sur les facteurs du travail
de prévention ont été développés. Le nouveau plan de travail, favorables à la construction de la santé
pour la période 2013-2017, définit pour les RPS des objectifs en  Objectif 4 : Elaborer des outils et méthodes d’objectivation
relation avec l’évolution de ces risques dans le monde du travail : des facteurs de RPS

Les publications

 Et s’il y avait du stress dans votre entreprise ? ED 973  Évaluer les facteurs de risques psychosociaux : l’outil RPS-DU.
 Stress au travail. Les étapes d’une démarche de prévention.
ED 6140
ED 6011  Stress et risques psychosociaux. Concepts et prévention. TC 108
 Colloque INRS « Le stress au travail, une réalité. Quelle préven-
 Comment détecter les risques psychosociaux en entreprise ?
tion, quels acteurs et quels outils ? ». TD 155, NS 270
ED 6086
 Le stress au travail. Le démasquer pour le prévenir. DV0365
 Dépister les risques psychosociaux : des indicateurs pour vous
 Sur le site Internet www.inrs.fr, plusieurs rubriques se
guider. ED 6012
rapportent aux risques psychosociaux : stress, harcèlement et
 Risques psychosociaux et document unique. Vos questions, nos violences au travail, agression et violences externes, suicide en
réponses. ED 6139 lien avec le travail.

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