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A l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que

le progrès technique peut engendrer des inégalités de revenu.


En utilisant ce plan,
Rédigez l’introduction, le plan détaillé, au moins 2 AEI surlignés ainsi que la conclusion de l’EC3.
OU
En utilisant votre propre structure,
Rédigez l’introduction, le plan détaillé, au moins 2 AEI ainsi que la conclusion de l’EC3

LE PLAN
Fil directeur :
PT → DESTRUCTION CREATRICE → POLARISATION DES EMPLOIS → INEGALITES DE REVENUS

I. Un pôle « gagnant » de la destruction créatrice connait une amélioration de son niveau de vie

AEI 1
Affirmation : Le progrès technique est biaisé en faveur des plus qualifiés.

Explication :
-Travailleur qualifié : capital humain ; connaissances et compétences. (Ingénieur...)
-Marché du travail favorable + renégociation salariale
- Complémentarité PT et L (DOC 1) → Gains de productivité → Croissance → Hausse du revenu global → Hausse
des salaires

Illustration : Salaires de la Tech dans la Silicon Valley, 120 000 Dollars, +10% par an

AEI 2
Af : Les gains de productivité permettent une hausse des profits pour les détenteurs du capital.

AEI 3
Af : (La richesse entretient la richesse grâce aux revenus du patrimoine).

II. Un pôle perdant de la destruction créatrice connait une détérioration de son niveau de vie

AEI 4
Af : La destruction des emplois non qualifiés routiniers entraine une hausse du chômage.

AEI 5
Af : Les travailleurs manuels non-routiniers sont faiblement rémunérés.

AEI 6
Af : (Les professions intermédiaires intègrent le progrès technique ou disparaissent).
EXEMPLE : AEI 1
Affirmation :
Le progrès technique est biaisé en faveur des travailleurs les plus qualifiés qui jouissent de rémunérations
très largement supérieures au salaire moyen de la population.

Explication :
En effet, si le progrès technique sonne le glas des secteurs d’activité rendus obsolètes par les innovations,
il permet en revanche le développement d’entreprises innovantes en quête de travailleurs formés et
diplômés qui proposent leurs services sur le marché du travail en échange de confortables rémunérations.
Ce qui est rare est cher et le capital humain se négocie donc à prix d’or. Difficile en effet de s’improviser
chercheur en biologie moléculaire ou ingénieur en aéronautique sans les connaissances et les
compétences spécifiques à ces métiers.
Par ailleurs, les salaires des travailleurs qualifiés ont tendance à augmenter significativement à mesure
que les entreprises innovantes réalisent des gains de productivité. En effet, le progrès technique ne se
substitue pas au facteur travail. Au contraire, il lui est complémentaire et le rend plus efficace comme le
souligne Gregory Verdugo dans Les nouvelles inégalités du travail (Doc 1) à propos de l’introduction de
l’informatique dans le monde économique. La baisse du coût moyen de la production que cela suppose
permet aux entreprises de réaliser des profits plus importants et leurs dirigeants peuvent alors décider
de partager la richesse créée en augmentant les salaires ou en créant des dispositifs d’intéressement des
salariés.
De plus, comme les travailleurs qualifiés vont acquérir un savoir-faire spécifique et des connaissances
propres à l’activité innovante de leur entreprise, celle-ci va répondre d’autant plus favorablement aux
demandes de renégociations salariales. Former un nouveau travailleur coûte cher et laisser la
concurrence débaucher un travailleur qualifié revient à perdre cet investissement.

Illustration :
Dans le secteur des nouvelles technologies par exemple, les salaires sont largement supérieurs au salaire
moyen de la population et progressent plus vite que pour d’autres catégories de salariés. C’est
particulièrement vrai dans certains grands pôles technologiques comme la Silicon Valley aux USA où les
rémunérations annuelles peuvent augmenter de 10% d’une année sur l’autre pour atteindre plus de
120 000 dollars.

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