Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Elle a pour objectif d’évaluer les compétences en pilotage de la communication QHSE interne et externe
de l’aéroport SGSA comprenant :
Déroulement de l’épreuve
Phase 2 : une simulation d’un échange avec des managers au sujet d’un des axes stratégiques développé
dans le dossier (remis en phase 1). Celui-ci est imposé par le jury.
Evaluation
Chaque livrable issu des 2 phases de cette épreuve certificative a un poids de 0, 5 points.
La compétence « Pilotage de la communication QHSE interne et externe » est validée lorsque le
candidat obtient une note égale ou supérieure à 10 à chacune des parties de l’épreuve.
Il n’y a pas de compensation entre l’écrit et l’oral.
Nota Bene :
Tout candidat porteur d’un handicap susceptible d’altérer la qualité de sa production, doit se faire
identifier auprès de son manager pédagogique dès la distribution du cas.
GRILLE EVALUATION
Epreuve certificative 2.2 « Pilotage de la communication QHSE interne et externe»
Critères
Contexte
Vous êtes le directeur-trice QHSE du groupe aéroportuaire français AEROFRANCE et la direction générale
vous demande d’établir un plan de communication en lien avec les actions que vous allez devoir mener
en vue de l’obtention de la certification QSE de l’aéroport SGSA dont AEROFRANCE a eu la concession.
Vous êtes bien entendu convaincu(e) de l’intérêt de cette certification QSE que vous identifiez comme un
formidable levier de performance.
Vous trouverez ci-après des éléments de présentation de l’aéroport local SGSA et le rapport d’un auditeur
qui a été commandité pour dresser un diagnostic préliminaire au démarrage du projet de certification
QSE de l’aéroport local SGSA.
Vous prenez en compte l’ensemble des parties prenantes dans votre réflexion de choix d’actions.
Questions
A partir de l’analyse des données fournies dans le cas ci-après et des priorités de résolution de
problématiques que vous aurez identifiées, vous présentez votre plan de communication incluant la
stratégie de communication interne et externe en argumentant vos choix d’axes, les cibles prioritaires,
les messages clés, les canaux de diffusion
10 points
Dans un second temps, à partir de la déclinaison de chaque axe, vous détaillez les actions du plan de
communication sur les 12 premiers mois du projet qui en comporte 18.
Vous vous limiterez à 3 à 4 actions significatives par axe que vous détaillerez dans un tableau (un
exemple de modèle vous sera fourni fin de cette semaine).
10 points
Objectif visé
A partir de la stratégie et du plan d’action que vous avez établi et détaillé dans la production écrite, vous
devez convaincre le jury de la pertinence de votre stratégie de communication et du plan de
communication interne et externe, afin d’obtenir leur mobilisation et leur adhésion et par extension
celle de leurs équipes respectives
Vous pourrez vous appuyer sur tout support et moyens de votre choix. (Distribution de document
papier, présentation PPT, visuel de communication …)
Déroulement
Chacune des deux personnes qui compose le jury jouera le rôle d’un des chefs de service de l’aéroport
SGSA ; leur rôle dépendra de l’axe stratégique que vous aurez à développer, et ces rôles vous seront
précisés juste avant votre temps de préparation de 40mn.
Le jour de l’épreuve, vous disposez donc de 40 mn de préparation, avant votre exposé oral. Le décompte
horaire commence partir du moment où le jury vous indique l’axe stratégique à développer et autour
duquel se déroulera l’échange.
Pendant ce temps de préparation, vous pouvez relire vos notes, trier les diapos que vous auriez
préparées en amont par exemple, sélectionner les supports de communication pertinents pour votre
oral.
L’objectif de cet échange n’est pas de présenter votre plan de communication puisque le jury dispose
déjà de votre livrable mais de créer avec les membres du jury un échange sur l’axe stratégique qui vous
aura été indiqué. Vous devez veiller à ce que votre auditoire se sente concerné par cet axe stratégique
et le plan qui en découle. Vous argumenterez, répondrez aux questions de l’auditoire qui pourra
manifester des désaccords sur votre plan de communication, à vous de le convaincre.
A l’issue de l’épreuve le jury délibère sans la présence du candidat, pendant 10-15 mn.
ETUDE DE CAS AEROPORT SGSA
Contexte
Un grand groupe aéroportuaire français AEROFRANCE a obtenu la concession d’un aéroport international
étranger SGSA pour l’accompagner dans la mise en place de son organisation, de son management ainsi
que dans la formalisation et la mise en œuvre de sa stratégie.
Parmi les engagements contractuels, le groupe français doit conduire l’aéroport local à obtenir la
certification QSE de son système de management et ce durant les trois années du contrat qui est bien sûr
renouvelable. Une équipe française est de fait envoyée sur place pour assurer ses missions quotidiennes.
Vous êtes le directeur-trice QHSE du groupe aéroportuaire français AEROFRANCE et la direction générale
vous demande d’établir un plan de communication en lien avec les actions que vous allez devoir mener
en vue de l’obtention de la certification QSE de l’aéroport SGSA dont AEROFRANCE a eu la concession.
Vous êtes bien entendu convaincu(e) de l’intérêt de cette certification QSE que vous identifiez comme un
formidable levier de performance.
« Comme précisé dans le cahier des charges qui accompagne «LA CONSULTATION RESTREINTE N° xxx »,
l’entreprise souhaite se faire accompagner dans la mise en place d’une démarche qualité et d’une
démarche environnementale impliquant une exigence de certification ISO 9001 et une certification ISO
14001.
Le champ de la certification attendue recouvre toute la plateforme de l’aéroport dans les trois
terminaux (international, national et le terminal dédié aux charters et vols spéciaux). Les entités
concernées sont donc :
Services à certifier en priorité (Qualité)
La Direction : La Direction générale et ses assistants, les services du département sûreté et
sécurité, les services du département Systèmes informatique, le service Qualité, le service
communication.
Les services de la Direction Exploitation : services aérogare, parking, prestations et nettoiement.
Les services de la Direction de la maintenance et de la logistique : services équipements, sûreté et
réseaux, achats et gestion des stocks.
Services à certifier en 2ème phase
Le service environnement de la Direction Générale :
Les services de la Direction de l’exploitation : service redevances et logistique, service administration,
service reporting et service relations compagnies.
Les services de la Direction de la maintenance et de la logistique : service bâtiments, VRD, entretien,
gestion et maintenance parc roulant.
Les services de la Direction Gestion des Ressources Humaines et du Juridique : service recrutement et
carrière, formation et gestion administrative.
Les services commerciaux : service restauration et duty free, commerces, espaces publicitaires
prestations aux compagnies aériennes et d’assistance ainsi que gestion domaniale et prestation
industrielle.
La société attend de son partenaire un accompagnement qui se caractérise par :
* Une dimension normative (accompagnement de normalisation) organisation, méthodologie de travail,
support documentaire, animation de groupes de travail spécifiques.
* Une dimension pédagogique (accompagnement en formation).
* Une dimension « mesure d’efficacité » (accompagnement d’évaluation) qui permet d’apprécier de
manière objective la pertinence des actions menées,
Une exigence de résultats est exprimée, elle doit se traduire par l’obtention de la certification ISO 9001
et de la certification ISO 14001. »
Annexe 2 : Présentation succincte de l’entreprise de SGSSA
Organigramme
PDG
DGE
Responsable Système de
Management intégré (RSMI)
DSU
Service Service
environnement qualité
Service
communication
DSI
Présentation générale
A l’ouest de la plate- forme à 2.5kms se trouve une décharge publique qui attire de nombreux oiseaux
qui parfois envahissent les espaces verts longeant les pistes. Certains oiseaux comme les hérons
peuvent présenter un danger pour les avions lors d’atterrissages et de décollages. Des d’oiseaux nichent
aux abords de l’aéroport parmi ces oiseaux, on dénombre quelques espèces protégées.
L’aéroport est mitoyen de champs exploités par des maraîchers, ces champs sont régulièrement
parcourus par des sangliers qui parfois pénètrent sur l’aéroport en défonçant les grillages limitrophes.
L’entreprise d’exploitation et de distribution des produits pétroliers (dont le kérosène qui avitaille les
avions et le fuel des véhicules terrestres) possède un mur mitoyen avec l’aéroport.
L’avitaillement des avions se fait par des véhicules citerne spécialisés. Les quantités de kérosène livrées
sont définies dans un contrat qui lie le fournisseur et la compagnie aérienne. Pour certains
avitaillements une pipe hydrant est aménagé sur l’aire de stationnement des avions, ce qui évite de faire
venir les camions de livraison à proximité des avions.
Sur la plateforme est installé un centre de secours (pompiers) spécialisé disponible H24 pour toute
intervention si besoin. De même la compagnie d’aviation nationale dispose de hangars qui servent à
l’exploitation de sa flotte. La tour de contrôle dans laquelle œuvrent les contrôleurs aériens est gérée
par l’entreprise nationale de navigation aérienne (ENNA).
Lors d’arrivée ou de départ d’avions les passagers accèdent aux avions soit par une passerelle
télescopique rattachée à l’aérogare soit à distance via un transport par bus.
L’accès à l’aéroport se fait en voiture, en bus, en taxi, et en train. La construction d’une ligne de métro
est prévue pour dans 5 ans environ.
Du fait de problèmes de sécurité civile, l’entrée des trois terminaux se fait via un contrôle de police doté
de scanners pour l’inspection des bagages. Les chariots à bagages externes restent à l’extérieur du
terminal ; leur gestion est assurée par la Direction de l’exploitation.
Le personnel de l’aéroport est originaire de plusieurs villes et villages plus ou moins éloignées de leur
lieu de travail. Un service de bus du personnel facilite le déplacement du personnel non véhiculé.
Dans l’enceinte de l’aéroport, un service médical fonctionne et veille à la santé du personnel (visite
médicale annuelle, vaccins, premiers soins, accidents ...) Pour assurer la restauration du personnel, une
cantine dotée de moyens de cuissons classiques est gérée par le personnel de l’aéroport.
Il est à noter que la plateforme aéroportuaire est située sur un axe sismique. Un tremblement de terre a
eu lieu il y a une dizaine d’années endommagent fortement les structures.
Redevances aéroportuaires
L’activité commerciale se fait dans un cadre légal précis, toutes les prestations et les surfaces de vente
ou autres (Domaniales), disponibles sur la plateforme aéroportuaire contribuent au budget de
l’aéroport. Ainsi on peut identifier deux types de revenus :
L’aéroport de par sa position privilégiée, entrevoit et veut maîtriser son développement à moyen et long
termes. Il s’agit de mieux mesurer les limites des infrastructures exploitées, de déterminer les
perspectives de leurs extensions physiques et spatiales à la fois par la modernisation de celles
existantes, ou par la construction de nouvelles et de faire face à la croissance du nombre de passagers.
L’aéroport de la SGSA doit aussi envisager l’éventualité d’accueillir des avions de nouvelles générations
(gros porteurs).
Dans le cadre de ces perspectives, la SGSA a tenu à se doter d’un outil de planification à court moyen et
long termes, par la réalisation d’un schéma directeur (SDAAA). Il aura pour but d’évaluer l’état actuel
des infrastructures et des équipements, d’identifier les distorsions et contraintes éventuelles et surtout
de préciser selon les données socio-économiques futures la définition et le dimensionnement de
l’ensemble des éléments pour mieux adapter son développement aux besoins et exigences déterminés
par l’étude.
Le SDAAA permettra de :
I. . Activités et effectifs
La SGSA, société de gestion des services et aéroportuaires créée par décret et reconnue comme EPIC. Ce
décret autorise l’exploitation forme de la plate aéroportuaire.
Les effectifs sont les suivants :
1271 personnes y travaillent et se répartissent comme suit
4%de cadres supérieurs
17%de cadres
38% d’agents de maîtrise
41% d’exécutions
Positionnement de l’entreprise :
Unique prestataire de services, est en situation de monopole.
Toutes les activités de la société sont concentrées sur un site unique près de la capitale au
travers de trois terminaux T1, T2, T3 et autres infrastructures.
Activités répertoriées :
Ecoute Clients
Les exigences clients sont recueillies au travers de contrats formels (compagnies, assistances, ou
commerces) ou de demandes spécifiques formulées par les entités policières et douanières.
Enquêtes de satisfaction instituées et exploitées.
Les réclamations des passagers sont formalisées, et font l’objet de compte - rendus et
d’enregistrements spécifiques.
Responsabilités, autorités et délégations clairement établies :
L’organigramme existe, à consolider avec la mise en place du SME.
Le QHSE Manager n’a pas encore été nommé par décision.
Les fiches de définition de postes sont en cours de réalisation et pour certaines les
compétences requises ne sont pas définies.
Communication externe : très suivie avec les clients, des points mensuels sont faits avec les acteurs de la
plateforme :
Communication par affichage numériques à destination des usagers de l’aéroport,
Amorce d’affichages qualité au sein des services de la direction d’exploitation,
Un journal interne (l’escale) prépare l’édition de son premier numéro.
Pas de revues de direction au sens de la norme mais une réunion du comex est tenue de façon
hebdomadaire.
6.2 Infrastructures :
Les activités de maintenance des équipements relativement bien établies et maîtrisées.
Plusieurs ateliers techniques (menuiserie, électricité, mécanique, peinture, tôlerie, maçonnerie,
plomberie…) assurent les travaux d’entretien et de travaux neufs sur l’ensemble de la plateforme et
auprès des concessionnaires.
Les dossiers techniques et plans des équipements et installations existent, mais leur gestion est à
améliorer.
Des tenues de sécurité sont affectées et distribuées au personnel.
Les EPI sont souvent insuffisants et peu portés au niveau des ateliers :
L’état de certains ateliers et magasins laisse à désirer en termes de salubrité, propreté, éclairage
et aménagement ; certains sont non conformes en termes de sécurité.
Les Logiciels
SGA exploite un système de gestion de GMAO pour la maintenance.
Différentes applications informatiques sont opérationnelles : SAGE, SESAME, CUTE CREWS, RESA,
SITA, ALIANE. Ces équipements sont entretenus par l’équipe informatique locale ou confiés à des
éditeurs.
14 passerelles télescopiques sont en service.
80 banques d’enregistrements sont mises à disposition des compagnies.
Les actions relatives à l’hygiène et à l’environnement (nuisances) sont initiées mais devront être mises
aux normes. (Voir diagnostic environnemental)
Matérialisation des aires de stockage établies mais là aussi l’exploitation de ces aires n’est pas toujours
conforme à la réglementation.
Les activités liées à la sécurité et sûreté des aérogares sont bien identifiées mais restent à consolider
éventuellement par des modes opératoires des instructions formelles et de clarification des
responsabilités entre l’aéroport et les autorités policières.
Préservations du produit
Les dispositions prises pour la préservation des produits et composants sensibles nécessaires à la
préparation des services restent à formaliser et à structurer notamment dans les magasins et ateliers
concernés
Identification des produits et/ou services non-conformes : Actions curatives menées pour
éliminer les anomalies :
Actions d’améliorations menées pour éliminer les risques mais la traçabilité n’est pas prouvée
Chaque structure prépare un plan global d’amélioration de ses activités lors de l’élaboration du
budget annuel. Le PDG assure les arbitrages mais les règles de ces arbitrages ne sont pas
précisées. On ne prévoit pas de mesure de la performance et de l’efficacité des améliorations
proposées et réalisées.
Diagnostic environnemental
Management du système environnemental au regard de la norme ISO 14001
Politique environnementale
Il existe un système de management et d’organisation de l’entreprise. Il existe un service HSE et un
comité adhoc de suivi
Engagement non formalisé par la Direction en termes d’environnement
La politique environnementale reste à formaliser.
Aspects environnementaux
Il n’y a pas d’informations documentées définissant exhaustivement les différents aspects
environnementaux.
Quelques aspects environnementaux sont recensés avec les impacts y afférents et formalisés dans une
analyse environnementale établie par la chef de service environnement mais elle reste à compléter et à
valider.
Objectifs et cibles
Les objectifs et cibles environnementaux ne sont pas définis
On peut constater l’existence d’aspects environnementaux significatifs pouvant nuire à
l’environnement
Il n’y a pas de réclamations internes ou externes concernant l’environnement
La pression urbaine est assez faible sur le bruit aéronautique
La consommation d’énergie est très importante du fait de la climatisation des aérogares. Pas de
pratique de prévention des fluides frigorigènes, PCB et amiante.
Les lampes d’éclairage des aérogares sont allumées toute la journée malgré une clarté importante
au travers des baies vitrées.
Il n’existe pas un programme de management environnemental avec des cibles bien définies.
Les risques sont appréhendés mais pas d’’analyse formalisée.
Communication
La communication relative à l’environnement est amorcée en interne
Pas de plan de communication (ni interne ni externe) établi
Il existe des tableaux d’affichage, dépliants, Internet, le Site Web est en voie de finalisation.
Un journal interne donnant des informations sur le projet environnemental commence sa
première diffusion
Maîtrise opérationnelle
Toutes les structures ont des procédures et instructions mais elles ne sont pas toujours validées
Il existe un manuel formalisé pour les activités de maintenance et un plan de maintenance
préventive (avec logiciel GMAO dont les formations sont programmées). Un manuel
d’exploitation est en cours de rédaction
Une partie des huiles usagées est récupérée par un prestataire et une partie est jetée
directement dans le réseau d’assainissement
Un service nettoiement interne fait une partie du nettoyage de l’organisme, le reste est sous-
traité. Il existe aussi un service espace vert
Les eaux de nettoyage des sols de l’aérogare contenant des produits chimiques sont déversées
parfois dans le réseau d’eaux pluviales
État des ateliers : tous les disjoncteurs sont refaits à neuf et bien entretenus, par contre les
armoires électriques sont pour la plupart ouvertes ; des fils sont dénudés au niveau de l’atelier
menuiserie aluminium + manque aération
État du sol : traces d’huiles, peintures, matériel souillé dans plusieurs ateliers
Les sols des parkings externes sont souillés par des fuites d’huile dues aux véhicules qui y
stationnent ; Pas d’action envisagées
Déchet : stockage de déchets : ménagers, industriels surtout avec présence de déchets et
emballages toxiques…. sur une grande aire du côté ateliers de maintenance et côté piste
Au sous-sol de l’aérogare : les déchets sont déposés puis enlevés chaque jour, le problème est
que cette zone n’est pas bien nettoyée, des insectes envahissent les murs. Dans cette même
zone il y a une fosse remplie d’eau usée et autres déchets avec des odeurs nauséabondes.
Des opérateurs et concessionnaires exerçant sur le sol de la plateforme, abandonnent des
déchets toxiques et autres ; des lettres avec des rappels du Directeur de l’exploitation ont été
envoyées afin de les sensibiliser à prendre en charge les déchets produits par leur activité
Surveillance et mesurage
Il n’y a pas de mesure instituée des données liées à la maitrise de l’environnement
Les équipements de mesure des aspects environnementaux ne sont pas étalonnés mais vérifiés lors
d’incidents
Enregistrements
Pas de procédures formelles
Il existe certains enregistrements en relation avec l’environnement tels que :
Un rapport existe sur un diagnostic environnemental fait par le prestataire français
L’étude d’installation d’un incinérateur à l’aéroport (l’étude a été validée en interne mais il reste la
validation par les organismes publics compétents
Les fournisseurs
La sélection et la qualification des
fournisseurs et leur implication dans la
démarche Q&E
L’environnement
La prise en compte des exigences
environnementales
La sensibilisation à la démarche et à
l’état d’esprit environnemental
La mesure des différents aspects
Annexe 5 : Eléments du diagnostic physique du SST de la SGSA
-Les données d’entrée des incidents de sécurité sont BRQS et BRQ seules des actions curatives sont
menées.
-Il n’y a pas de critères de hiérarchisation des interventions si plusieurs actions sont concourantes.
-Un recueil des temps d’arrêt et absence du personnel est renseigné et transmis à la DRJ mais il n’y a pas
d’analyse des résultats.
-Issue de secours fermée
- Le lustre du hall d’entrée est placé très haut :difficulté d’accès pour changer les lampes et risques
d’accident.
- Nombreux câbles branchés sur une multiprise
- Station-service
- Le bac à sable de la station d’essence est verrouillé donc en cas d’accident, on ne peut se servir de
ce sable
- Règlement ATEX non appliqué
- Il n’y a pas eu de formation à l’usage et aux risques incendie à la station
- Il n’y a pas de registre de suivi de la vérification des cuves d’hydrocarbure
- Les cuves d’hydrocarbures sont sous le bureau de l’exploitant
- Le tuyau d’alimentation d’essence est usagé
- Il y a un affichage sur les usages interdits (cigarette, portables...)
- Un véhicule peut ne pas éteindre son moteur et pourtant on le ravitaille
- Le couvercle des cuves est endommagé et rouillé : risque de chute ou de blessure
- -Le sol est endommagé : risques de chute et/ou entorse
- Il n’y a pas de sens unique pour l’accès à la station
- Un RIA est ouvert, un IPN est planté devant le tuyau et peut blesser l’usager ; les glaces sont
cassées
- Pas d’identification de cet appareil
- Accès aux ateliers :
- Caniveaux d’évacuation tordus et saillants : risques de blessures
- Atelier peinture
-Les vêtements de travail sont inadaptés
- Nombreux câbles électriques sont pendants
-Une cornière est à hauteur de visage et elle est tranchante
-Un escalier récupéré est hors d’usage et dangereux
-Le transformateur d’alimentation des ventilateurs a ses bornes accessibles
-Le carter de protection du compresseur d’air comprimé est absent
-La plieuse de tôle n’est pas verrouillée et ne possède pas de verrou de sécurité
- Bon affichage des consignes de sécurité
- Atelier bruyant
- Un disjoncteur n’est pas signalé (tension, puissance, N° d’inventaire)
-Equipement très vétuste en général
-Tentative d’appel du N° de premier secours sans succès poste CMS XXXX à 14h30
- Magasin droguerie
• Locaux du T2
• Issues de secours fermées et débouchant sur un sas fermé
• Pas de clés à proximité des issues de secours
• Panneaux de signalisation bien faits mais les renseignements sont incomplets
(responsable de l’évacuation, positionnement des points de rassemblement)
• Panneaux non traduits en en langue locale
• Sols glissants
• DIT :
• Formalisation d’un guide de chantier destiné aux sous-traitants regroupant les
préconisations de sécurité
• Stipulation dans les contrats d’exigences de sécurité
• Exigences d’assurances de police d’assurance des sous-traitants
• Une fiche de suivi de chantier recense les points de sécurité mais l’exploitation des
remarques reste à faire
• Une notation des sous-traitants en matière de sécurité est prévue
Direction infrastructure technique
• Un pilote projet sert d’interface global (dont la sécurité du chantier) avec les sous-
traitants mais cette exigence n’est pas stipulée dans la définition du poste
• Il n’y a pas de statistique ni d’historique des accidents et ou incidents de chantier
• Dans les PV de recette de fin de travaux, il n’y a pas de point portant sur la sécurité
• Visite de chantier (Poste de garde N°3)
• Impossible d’accéder au chantier car le prestataire a fermé le chantier sans laisser les clés
du cadenas
• Chantier non balisé selon règles DIT
Organisation fonctionnement
-Un contrôle sécurité sur les aires d’atterrissages (catering, traitement de vol, …) est effectué par les
agents du sol (formé par un organisme externe). Outils : Checklist (OACI/IATA).
-Port des EPI (Gilet, casques (bientôt stop bruit) strictement respecté et contrôlé par le chef d’équipe en
place et cadre de la DEX qui effectue des contrôles.
Tous les incidents et accidents sont identifiés dans le BRQE.
-Une analyse des risques a été amorcée.
-Un projet en cours de mise en place d’un formulaire de déclaration des accidents.
-Une recherche de causes est faite après chaque accident/incident important en coopération avec la
protection civile mais sans formalisation.
- Les AT sont discutées mensuellement au sein des réunions de chaque service.
• Projet à court terme :
Formation de tout le personnel de la DEX à l’utilisation des extincteurs et aux gestes de premier secours.
Revue du flux circulatoire et conception du parking du T1.
Des défibrillateurs ont été commandés pour les disposer à portée de main au niveau des halls de
l’aérogare.
- Il existe au niveau des CDC des closes sur les types de produits non admis ainsi que les consignes
de conditions de stockage.
• Salle d’embarquement :
Fils électriques à découvert au niveau de l’un des toilettes pour handicapés.
Un angle de marche cassé.
Des rubans antidérapants décollés.
• Réception bagages
Issue de secours signalée mais inexistante
Issue de secours inaccessible (bloquée par un scanner)
Tapis présentoir au niveau de la fouille douane sur le point de s’effondrer
• Hall aérogare
Rubans adhésif absents sur les escaliers.
Entreposage au niveau de la salle de réception des PMR de la compagnie nationale -chaises cassées
tranchantes.
• Parking T1
Bac à sable pour extinction des feux verrouillé et donc inutilisable.
Indiscipline des usagers.
• Parking T2
Etat délabré du sol.
Les voitures sont garées de manière anarchique.
Pas de sens de circulation des véhicules.
• Plan d’urgence :
Elaboré par l’ENNA et géré par la police.
Toutes les issues de secours sont fermées à clefs et les clefs sont chez la police.
Le système automatique d’ouverture des portes est coupé.
Pas de surface de regroupement prévu sur la piste de stationnement.
DRJ
Constats génériques
• Des écarts récurrents sont signalés de plusieurs sources mais la prise en charge tarde à
être mise en œuvre
• Plusieurs courriers sont faits à l’ENNA et demeurent sans réponse
• Nécessité de coordonner les activités et responsabilités au sein de SGSA
La construction d’un système nécessite l’implication et la responsabilisation effective de chacun ;
il est constaté que les relations sont plus administratives et tendues que coopératives.