Vous êtes sur la page 1sur 54

COURS -LES SOLS SALES-

J.P ~ MONTOROI

Département Eaux Continentales de l'ORSTOM

Université de PARIS XII

D.E.S.S. Gestion des systèmes agro-sylvo pastoraux en zones tropicales

BONDY, Janvier 1993


CARACTERES GENERAUX

DEFINITION

80ls présentant des sels plus solubles que le gypse (sols gypsiques) et la calcite (sols
calciques): ,sels chlorurés (NaCI, KCI, MgCl 2 , CaCI 2 ), sulfatés (Na2 SO., Mg804 ),
bicarbonatés (NaHC03), carbonatés (Na2 C03) ou sels plus ou moins hydratés.

Autres appellations: sols halomorphes, sols salsodiques.

La formation des sols salsodiques est liée à la présence de l'ion Na+, cation dominant,
qui existe sous deux formes:
- une forme saline (NaCI, N~SO., NaHC03, N~C03)'
- une forme échangeable liée au complexe organo-minéral.

Elle nécessite:
· une condition de station: existence d'une source locale de sodium (nappe salée,
dépôt sédimentaire salin, matériau d'altération d'une roche éruptive riche en minéraux
sodiques),
· une condition climatique permettant la conservation de l'ion Na+ dans le sol:
élimination par drainage en climat humide, maintien dans les zones arides (exception
pour les sols de bordure de mer où le sodium est périodiquement renouvelé après son
élimination par les pluies).
La condition de station peut être acquise secondairement (=salinisation secondaire):
- contamination éolienne par les embruns,
- contamination anthropique par la mise en valeur agricole (eaux d'irrigation,
aménagements hydro-agricoles, amendements, effluents industriels...)

LOCALISATION GEOGRAPHIQUE

Les sols salés existent:


- sous climat sec (semi:'désertique, steppique, tropical sec) où la forte évaporation
limite le drainage,
- sous climat aride en bordure des dépressions salées sub-désertiques (sebkhas et
chotts en Afrique du Nord, playas en Amérique du Sud, takyr en Asie centrale) et dans
les grandes vallées irriguées (Nil, Euphrate, Colorado, vallées du Moyen-Orient),
- sous climat humide en bordure de mer (polders et marais côtiers en climat
tempéré, mangroves en climat tropical humide et équatorial).

Les sols salés sont en conditions naturelles:


· soit dépourvus de végétation lorsque la salinité est très élevée,
· soit colonisés par une végétation spécialisée: espèces halophytes.
PROCESSUS D'EVOLUTION

Deux processus d'accumulation:


* la salinisation = accumulation de sels solubles neutres (action floculante des sels
sur les argiles).
On disti ngue plusieurs dynamiques de salinisation ou de désali nisation au sei n d'un profi 1
de sol (profil salin), ces dynamiques variant dans l'espace et le temps:
· un processus ascendant de saiinisation: sai inité maximale en surface (nappe salée
peu profonde, végétation halophyte très résistante mais peu couvrante),
· un processus temporaire de désalinisation: salinité maximale entre la surface et la
nappe, transfert des sels vers le bas par apport d'eau en surface (pluie ou irrigation),
· un processus descendant de salinisation lié à une bonne couverture végétale
(pelouses à halophytes) favorisant l'infiltration de l'eau et l'entraînement des sels en
profondeur,
· un processus de salinisation après un processus de désalinisation (caractéristique
des zones inondables).
* la sodisation = saturation progressive du complexe organo-minéral par l'ion Na+
(présence d'une nappe salée proche de la surface contenant une concentration en
sodium supérieure à celle des ions Ca++ et Mg++),

Un processus de transformation physique et chimique:


* l'alcalisation = hydrolyse des argiles sodiques libérant le sodium dans la solution
du sol (sous forme de N~C03 ou NA(C03H»: le pH augmente, les argiles se dispersent,
se dégradent et dans certains cas peuvent être lessivées (action des eaux pluviales).

L'évolution chimique est:


· progressive: la sodisation et l'alcalisation (= alcalinisation) est indirecte lorsque la
source de sodium est une nappe salée qui s'abaisse ou se dilue,
· rapide: l'alcalinisation est directe lorsque le sodium est fourni par l'altération d'une roche
éruptive sodique.
· plus complexe en présence du soufre (en bordure de mer): existence d'un équilibre
sulfure-sulfate lié à l'inondation du sol.

LES DIFFERENTS SOLS SAlSODIQUES

-les sols salins: = salisols (RPF)


nappe salée riche en sodium,
profil AC, structure non dégradée,
pH <8.7, CE>4 dSjm)
* sols salins à complexe calcique = solontchak calciques
· milieu continental (lagunes sub-désertiques), .
· sels neutres sodiques associés à des sels calciques et magnésiens:
efflorescences blanches plus ou moins hydratée: "salant hygroscopique",
· NajT < 15%, structure grumeleuse.
* sols salins à complexe sodique = solontchak sodiques
· surtout en milieu marin (lagunes côtières),
· NajT> 15%, structure poudreuse en surface,
· sels neutres à faciès chloruro-sulfaté (NaCI, Na2S04 , MgSOJ "salant
blanc" typique,
· risque d'alcalinisation par drainage de la nappe.
- les sols salins à sulfata-réduction (riches en sulfures de fer réduit) = sols de
polders et de mangroves aménagés
sur alluvions marines récentes (influence d'une nappe marine) riches en argile et
en matière organique,
milieu initialement réducteur (réduction bactérienne des sulfates de l'eau de mer
en sulfures de fer noir dans le sol ou en pyrite framboïdale dans les racines),
risque d'acidification par oxydation des sulfures en acide sulfurique.
* forme réduite = thiosols (RPF)
.. horizon sulfidique ou thionique: sans consistance, très plastique,
couleur grise avec des taches noires, pH neutre,
· matière organique de type anmoor évoluant en forte anaérobiose
(odeur fétide) = gley noir
* forme oxydée = sulfatosols (RPF)
· abaissement naturel ou artificiel de la nappe salée
· horizon sulfaté: aération superficielle et eaux de pluies provoquent le
dessalage du profil et l'oxydation des sulfures (acidification plus ou
moins forte, pH allant jusqu'à 2): précipitation du fer en jarosite
(taches jaunes, sulfate ferrique de K et/ou de Na) et en oxydes (ta
ches rouille), structuration en surface, efflorescences de gypse ou
de sels d'AI.

-les sols sodiques alcalins (ou à alcalis) = sodisols (RPF)


salinité faible, sels alcalins (carbonates)
profil A(B)C ou ABtC,
NafT> 15%, pH >8.5 allant jusqu'à 10,
* sols alcalins non lessivés = solontchak-solonetz (anciennement sols à
alcalis)
· profil A(B)C, début de l'alcalinisation
· dispersion et mise en solution possibles de la matière organique:
efflorescences d'humates alcalins ("salant noir"),
* sols alcalins lessivés = solonetz
· dispersion des argiles et début de leur dégradation
· migration des argiles: horizon Bt compact à structure columnaire
arrondie (horizon natrique), revêtements d'argiles et d'amorphes
organo-mi néraux,
* sols alcalins dégradés = soloth ou solod
· acidification superficielle avec formation d'un moder acide
· alcalinisation à la base avec une structure prismatique fortement
dégradée
r - formation des sels par
1 évaporation de l'eau de mer
composition ionique composition chimique
d'une eau de mer en g %0 ~u cristallisat après
evaporation 9 t_

Cl- 19,0 Nacl . 26,8


"
1
MgC12 3,3
i Na+ 10,6

S04= 2,7 MgS04 2,2


1

Mg++ 1,3 CaS04 1,3

Ca++ 0,4 XCl 0,7

K+ 0,4 CaCo3 0,1

HC03 0,1 autres 0,2

autres 0,1

- Lithosphère

0,5 ,.,. cl-


S04=
3' Na20
3,6' MgO
0,5

- Minéraux sodiques
• plagioclases sodiques
• néphéline (féldspathoïde)
• riebeckite (amphibole)
• zeolithes (analcime, sodalite)

- Evaporites
NaCl halite
MgSo4,7H20 epsomite
Na2S04,ioH20 mirabilite
MgC12,6H20 bischofite
CaMg2C16,12H20 tachydrite
Na2C03 natron
Na2C03NaHC03 trona
2Na2S04, Na2C03 burkeite
CaS04,2H20 gypse

Sources de la salinité
Sols affectés par les sels dans différents continents et sous-·
continents (10 3 hectares)

Amérique du Nord 15 755


Mexique et Amérique Centrale 1 965
Amérique du Sud 129 163
Afrique 80608
Asie du Sud 87608
Asie du Nord et du Centre 211 686
Asie du Sud-est 19983
Australie 357 330
Europe 50804
Total 954832

(d'après Szabolcs (15))


O..... CE CE CE CE
--::';;;JIII"'__
o ~-----.:..--_. °f'Y"'"-.------- o r-==:::==--

A c

Formes de profils salins

-----------------------------------------------------------------
fonctionnement du : type de paysage type de profil
sol halomorphe : et végétation salin
:
:salinisation. per :-sansouire- de Camargue type A
:ascensum - nappe : hypersalinité Paible: surtout en été
:salee peu profonde : recouvrement végétal:
: (sols nus) :
:Arthrocnemum glaucum :
-----------------------------------------------------------------
:désalinisation : zones inondables :
: temporaire : pendant la saison : type B
: humide : surtout en période
:Salicornia fruticosa : humide
-----------------------------------------------------------------
salinisation pelouse à recouvre- :
atténuée : ment végétal dense : type D .
: graminées+halophytes:
__________________________________________ .4
toute l'année _

:resalinisation : zones inondables type C :


marais salés en été :
-----------------------------------------------------------------
Les quatres types de profil salin et le fonctionnement du
sol halomorphe
Sol • da .. -ne

o r:::====::::-=CI=-- o r---::::::::::=CI::- o r,- --..,;a=...

Distribution estivale des formes dans le paysage

Cl Cf
o r-----==;;:;::;::----'~ o ,_-===;--_--=C..:...f...

A lité A ete

, 'Jo

. Variation•• ai.onnière. du profil .alin dan. le .01 nu de type limon./sable.

CI 0..- cr ... o..- Cf:....-


or----.----------

B automne- hiver o printemps-ete

l
Variation. saisonnière. du profil .alin dan. le .01 de pelouse halophile
QUELQUES IŒACTlONS CHIMIQUES POUR COMPRENDRE LE COMPORTEMENT DES SOLS SAUNS (ou
.&lis) ET DES SOLS SODIQUES

1 - UN "SEL ALCALIN" (provenant de la neutralisation d'un acide FAIBLE par une ba(p. FORTE) EST FORTEMENT DISSOCIE LORS-
QU'IL EST rHS EN SOLUTION. C'EST CE QUI SE PASSE AVEC LE CARBONATE DE SOUDE CO)NaZ OU LE BICARBONATE DE SOUDE CO)Htla

1
CO): Na Z + Z HZO -(1)~ Z Na+ + + les ions OH- élêvent
fortement le pH
••

Il - CETTE REACTION EXPLIQUE L'ELEVATION OU pH, SOUS L'EFFET DE L'EAU DE PLUIE, DES SOLS SODIQUES (C'est-4-dire dont l'
argile fixe une forte proportion de sodium •
La pluie dissout le COZ de l'air et de la couche humifêre, pour former de l'acide carbonique CO)H Z"
En pr~sence de l' argi le sodi que, il Y a fonnation de carbonate et bicarbonate de soude CO)Na Z' et CO)HNa

+ CO"""
H
.~ + CO/
Na
h., H ........----~ ) "-Na

Le CO)Na Z formé se dissocie fortement (réaction 1) : l'abondance des ions OH- élêve fortement le pH.

III - UNE AUTRE REACTION EXPLIQUE CETTE MEME ELEVATION DU pH EN PRESENCE D'EAU DOUCE APPORTEE PAR L'IRRIGATION

+
-(A)~8
Argile +
~(B)-
Na

En présence d'eau douce, la réaction se déplace dans le sens A : le pH s'élêve, les ions OH- dispersent l'argile.
En présence d'eau salée apportée par remontée d'une nappe, la dissociation même faible de NaCl 'déplace la réac-
tion dans le sens B : l'argile reste floculée par les ions Na+, et le pH reste neutre.
Ai Plul. Ai
+ C02 ArQile
Humus
ArQile
t No+ Humui
Na+

A2
NoCI
- --- [NJ031
N Bt

+
1

1 n m
Sodilotion Alea IIni 10 tian Lluivaoe
(Sol salin à complex. (Sol alcalin) ( Solonltz)
Iodique)
N : Noppe loli.

Evolution de sols salins par abaissement de la nappe salée


(alcalinisation indirecte)
Se Il
-"\ '11111111"
~, L!;f/Jf"
., ..
IUUI///// . . . .. .
'U 'IC. 'Y " :.... ° ....... --- .. .... ..
o• • 0 o~~o

.. ..
IIll
Il
iIT.
Go • Bt Bt
.. lm
·w ..
l1'li • ,1II'i
-... 1 11--
, 1 1 • 1 1 -.
C 1 l , , , 1 1
l , , l , - -
1 1 1 1 1 1 1 -
CGr
1 1 • 1 l , 1
, 1 l , l , 1 CCa -- - -- C
1 1 1 1 • • 1
• 1 l , • 1 1 - -
1 1 -. 1 1 1-'
111111 •
-
- -
Sol solin Sol salin Solon.', SolOlh
(5010nlchak calcique o suIfa 10 - réduclion
ou lodiqu.) (phase oxydh)

Profils de sols salsodiQues


LES PRINCIPAUX PROFILS DE SOLS SALINS ET SODIQUES
(D'après Ph. DUCHAUFOUR, Pédologie Tome 1- 1977 . Masson)

SOLONTCHA K SOL SALI N


sm 1GUE CXJ CALe 1OOE Précipitations blanches de sel Il SUlFATO~IU:TI<li
UN MEME PROFl L
POUR DEUX SOLS TRES DIFFERENTS SOLS DE POLDERS RECEMMENT CONQUIS SUR LES
VASES MARINES, OU SOLS TROPICAUX DE MANGROVE
SOL SALIN ACOMPLEXE CALCIQUE
Régions steppiques ou sub-désertiques ; Sols â gley, mais avec formation abondante
Présence â la fois de sels de Na et de sels de sulfures et de fer ferreux, d'où forma-
de Mg et de Ca (surtout CaS04 ou gypse) ; tion de sulfure de fer
Saturation du complexe en Na <15 S.

C
SOL SALIN ACOMPLEXE SODIQUE Si la nappe s'abaisse, les sulfures s'oxy-
dent donnant naissance â de l'acide sulfu-
pH peu supérieur â 8 rique qui acidifie fortement le sol (pH Z
â 3).
Sols de lagunes proches de la mer, ou d'an-
ciens lacs salés;
Saturation du complexe en Na) 15 S Matériau initial : limons argileux riches
en organismes marins.
Roche-mère :
le plus souvent alluvions argilo-limoneuses Végétation de mangrove

SOL A ALCALIS SOLONETZ SOLOTH


NCtI LESSlvt SOLS TYPIQUES DES MARAIS 00 SOL SALIN LESSlvt OJ SOL ALCAliN œGlWt
COTI ERS Ac 'Jl't(',('w'''''''N'.f'J
(MARAIS DE L'OUEST DE LA Al ---Mull Moder ou mor
FRANCE) Al
Horizon très humifère et AZ ~~..~.~:.~.~.~.~.~

111111
Horizon très lessivé
Horizon lessivé AZ â cendreux
f---'1--+---1I--t
I-Ir---l-----jl---ltrès tes deargileux,
retrai t avec
profondes
fen-
I-HHr---'~-t en été. Horizon "désalê" Horizon argillique et
1--......;.:--........-1 en surface, ma is â NalT St Horizon "natrique" â

l
I---rl'lr---l supérieur â 15 S structure prismatique Bt ~illlIIlIIlII ferrique, rappelant
lui des pseudogley ce-
1-- ~-1Structure "fondue" en hi ou columnaire : les
H1tr--_~-Iver • parois sont enrobées
d'humates noirs sodi- Le pH varie de 5 en sur-
pH alcalin supérieur â 8 ques. face 3 plus de 8 en pro-
/-;--;---"-;--:-;-...,...-1 sauf en Ao 00 il descend I--""':'_-L--l fondeur.
r-:--;--;--7-;-:--:--f 3 7 ou 7,5.
cl-------I
Gr Hori zons Go et Gr : com-
/-;--:---;'--'-;""';-+-1 C
SDLONETZ et SOLOTH se
r-;--;--:'-+-i-T-+-i me ceux des sol s â g1ey , forment surtout sous
~-;-~~~-l mais de plus en plus sa-
~--.---"-:-~~-I lés â mesure que l'on s'
climats continentaux
~-;-~~:--:--l approche de la nappe sa-
très contrastés.
lée.
CONTRAINTES ET POTENTIALITES

ACTION DES SELS

- sur les plantes:


· ralentissement de la croisance dû à l'augmentation de la pression osmotique
dans la solution du sol: la disponibilité en eau diminue car le végétal ne peut exercer une
force de succion suffisante: baisse de rendement des cultures, jaunissement voire mort
des végétaux.
Il existe un seuil de résistance variable selon les espèces végétales: en général 4 dS/m,
allant de 1 dS/m (fraisier) à 12 dS/m (palmier).
· toxicité des sels: effet spécifique de certains sels qui s'ajoute à l'effet de la
pression osmotique (NaCI est plus toxique que Na2 SO4 qui est plus toxique que Na2C03 );
effet indirect par modification du milieu (Na2 C03 augmente le pH qui qui induit le blocage
des oligo-éléments). Le bore, qui est un élément indispensable à la croissance des
plantes, a un seuil de carence voisin du seuil de toxicité (environ 1.5 ppm).
· action indirecte par le pH: sensibilité des plantes à des pH alcalins supérieurs
à8.
- sur la structure des sols:
la présence de sodium échangeable provoque, après arrosage (pluie ou irrigation) une
. dégradation de la structure: sols compacts à sec et capacité d'infiltration limitée (porosité
obstruée par les particules fines dispersées): la lixiviation des sels est bloquée.
Au cours du déssèchement et de la remontée de sels par évaporation, l'argile ayant pris
en masse et s'étant fissurée peut re'floculer et donner de petits agrégats (structure en
pseudo-sable).
La baisse de la perméabilité dépend de la nature des anions présents dans la solution:
avec le sodium, le risque diminue des carbonates aux sulfates et ensuite aux chlorures.

- sur les micro-organismes:


Adaptation aux sels de micro-organismes tels que les Actinomycètes et Pseudomonas.
Les Rhizobiums, fixateurs de l'azote atmosphérique, et Thiobacillus oxydans, responsa-
ble de l'oxydation des sulfures, sont actifs en conditions salines.
La nature et la concentration des sels sont à considérer pour évaluer l'impact de la salinité
sur les processus d'ammonification et de nitrification.

lE DIAGNOSTIC DES CONTRAINTES

Les contraintes à la mise en valeur agricole sont:


- la présence de sels solubles dans la solution du sol qui est estimée:
· par une aptitude à conduire le courant électrique: mesure de la conductivité
électriqu~ (CE) qui est une mesure globale de la salinité (à l'échelle de la solution, de
l'horizon, du profil de sol),
· par une charge minérale dissoute: mesure du résidus sec (CD), également
estimation globale,
· par une concentration ionique (C) soit pour un ion, soit pour l'ensemble des
anions et des cations: mesure fine de la salinité qui nécessite une analyse chimique de
la solution.
- la présence de sodium échangeable qui est estimée:
. par une détermination analytique des ions échangeables (Na+, K+, Ca++ et
Mg++) et de la capacité d'échange du complexe organo-minéral: très délicate à cause des
échanges entre le complexe adsorbant et la solution du sol et de la dissolution de sels
peu solubles ayant précipité lors de la préparation de l'échantillon,
. par le calcul: distribution des espèces en solution et coefficients de sélectivité
des argiles.
Plusieurs paramètres sont utilisés:
- le taux de sodium adsorbé sur le complexe organo-minéral (SAR),
- le taux de saturation en sodium du complexe adsorbant (Na/T)
- le pourcentage de sodium échangeable (ESP).

LES METHODES DE MESURE DE LA SALINITE

La mesure de la salinité peut être:


· ponctuelle (horizon) ou globale (profil de sol),
· locale (station de mesure) ou spatialisée (parcelle, région),
· instantanée (expertise) ou continue (évolution temporelle).

Les différentes méthodes sont:


* les méthodes électriques (capteur de salure, sonde quadripôle, conductivimètre
électromagnétique):
méthodes directes sur le terrain et non pertubatrices,
permettent le suivi temporel,
nécessitent un calage sur une méthode de laboratoire,
sensibles à l'humidité du sol.
* les méthodes sur extrait aqueux (à saturation ou dilué):
méthodes de laboratoire sur échantillons,
peu adaptées au suivi en station.
* les méthodes d'extraction de la solution du sol (céramique poreuse, tensionic):
se rapprochent le plus des conditions du milieu,
adaptées au suivi temporel,
limitation par l'humidité du sol.

La méthode sur extrait aqueux saturé a été choisie comme méthode de référence.

LA SOLUTION DU SOL ET SA COMPOSITION CHIMIQUE

Intérêt pratique:
· détermination du faciès chimique: différents modes de représentation graphique.
. . établissement de relations empiriques (composition chimique-eE, ESP-SAR, Na/
T-SAR) qui ont une valeur régionale car fonction du faciès chimique des eaux.
· utilisation en données initiales pour les modèles numériques de calcul de la
distribution des espèces chimiques présentes en solution: calcul des ions libres et des
de paires d'ions.
Notion d'activité ionique:

L'analyse chimique d'une eau est exprimée en termes de concentrations totales des
éléments en solution. Elle ne distingue pas les formes sous lesquelles se trouvent les
espèces aqueuses. Celles-ci sont présentes sous forme d'ions simples ou libres et d'ions
complexes (appelés aussi paires d'ions), qui sont une combinaison, chargée ou neutre,
de plusieurs ions simples. Les différentes formes sont en équilibre entre elles dans la
solution aqueuse.

Les unités de mesure de la concentration les plus courantes sont:

· la mole par litre de solution (molarité),


· la mole par kilo d'eau pure (molalité),
· le milliéquivalent par litre de solution (= mmol L-l * valence de "ion),
· le gramme par litre de solution (= mol L·l * masse atomique).

. La distribution des espèces aqueuses s'obtient par un calcul faisant intervenir les
réactions d'équilibre entre espèces aqueuses et minéraux et entre espèces aqueuses
elles-mêmes. Les résultats sont exprimés soit en terme de concentration (en mole L'l),
soit en terme d'activité, paramètre sans dimension, qui est liée à la concentration par un
coefficient d'activité (en L mole'l ):
activité ionique = coefficient d'activité * concentration ionique

L'activité d'un ion ou d'une espèce aqueuse représente en fait sa concentration efficace
ou sa concentration thermodynamique: c'est en terme d'activité que s'expriment les
constantes d'équilibre des réactions chimiques.

Le coefficient d'activité ionique n'est pas constant, car il dépend de la composition


chimique de la solution aqueuse. Il est égal à 1 pour une solution idéalement diluée
(activité ionique = concentration ionique). Plus la solution est minéralisée, plus l'activité
des ions devient limitée: le cefficient d'activité diminue.

La valeur des coefficients d'activité de chaque espèce est approchée à l'aide de lois
empiriques (DEBYE-HÜCKEL, DAVIES... ), qui sont établies en fonction de la force
ionique de la solution et de paramètres soit dépendants de la température soit relatifs à
la taille des ions hydratés. La force ionique d'une solution est définie par l'expression:
1 = 1/2 S m1 Z21
où ml est la concentration (en mol L-l) de l'jan i et ~ sa charge (la somme est relative à
toutes les espèces chargées présentes dans la solution).

Différents programmes informatiques permettent ce calcul dans des limites bien spéci-
fiques

Quelques équations d'un sol en équilibre avec sa solution saline:

* pour deux cations différents (formule de GAPON):


Naad/Cald = K * Na/(Ca/2)1/2
* équation plus générale:
Na.i(CEC-Naad ) = K * (Na/(Ca+Mg/2)1 /2)

Le coefficient K varie entre 0.010 et 0.015 et la relation est valable pour CE<25 dS/m.

* ces relations ont été récemment modifiées et exprimées en termes d'activité (RIEU,
1992): connaisant les coefficient de sélectivité des échanges Na+-Ca++ ou Mg+ +et Ca+ +-
Mg+ +(le potassium adsorbé étant en général peu réactif), elles permettent de calculer les
teneurs en Na+, Ca++ ou Mg++ adsorbé du sol en équilibre avec la solution dont le SAR
est connu.

POTENTIALITES

Elles dépendent: .
. de l'intensité de la salinisation et/ou de l'alcalinisation,
. de la disponibilité en eau pour lixivier les sels.

Les sols salins présentent de meilleures potentialités agricoles, mais nécessitent une
surveillance constante lors de leur exploitation.

Des critères économiques sont à considérer pour aménager (réseaux d'irrigation et de


drainage) et améliorer la fertilité.
Effet. de la contamination de. 501. par de. eaux laline.
(SERVANT, 1985)

-------------------------
CONTAMINATION DES SOLS PAR DES EAUX SALINES
...

accumulation accroissement du 80disation en


de~ sell solubles 80diu~ échangeable présence de
J ! Na2C~3
SALINISATION ------+~ SODISATION ----+) ALCALISATION

dan~ plaine.
et bassin. de.
ré9ions méditerra-
dant le.
man9rove.
riche en
\
dan. toua le.
l
dan. le
néennes. sub-tropi- matière .ols contami- .ystème
cales ••emi-aride. or9anique nés par des halomorphe
de. région. solution. continental
tropicales sodique.
j.
Sulfato-réduction
(accu~ulation de
ieS2)
J
SuU -oxydation
(oxydation du stock
FeS2)?
\,
Mort des véqétaux O~I
cultivés par élévation
de la pression osmotique Sols sulfaté. Sols à alcali
et effet toxique des ion. acides PH <3 pH>9
sols halomorphes de la
série neutre SOLONTCHAKS

!
HYPERSALINITE
\
HUER ACIDITE
\
RYPER-
8ASICITE
l ,/
STERILITE - DEGRADATION DES SOLS - EROSION - DESERTIFICATION
3
cm
180

Influence des ccnditians


salines sur la penœabi-
140 lité des sols.
Percolatic:n par des
solutions de NaCl de
100 dif.féren tes coocentrations)
suivie d'une percolation à
l'eau distillée.

60 d'après J. SERVANT (1975).

20
eaux salInes eau dis tillée
-:"'-HEURES

1/2 ~1-=1.!...:/2=--_ _ 2 2 1/2


-'3
cm

150

Percolation par de l'eau


distillée ap~s inprégna-
tion deS' ~chantilloos par ·100
difn:;rentes solutions
sodiques renfennant
200 œil de sels.
50

d'après J. SERVANT
(1975) •
Na CO
o
1
l/2 1 1/2 -HEt/RES 2
EQUIPEMENT DES STATlaNS

1 Station ST 0 Stations ST 1.2 et 3

2
2

777

..
Il

-------------
------ ------.
Il

- - - - - - - - - - -- ....
------------ ,l~
-- -- - ----
- --- - - -.
1Tg et : 0.5 )
Tubes de sonde à neulrons
Schima g.néral
,
l
2 Tensiom~tr.s
J SGlinity _ Sensors ~, Sch~ma général

fJ___
)l

X " Sondes quadripôles


2. • •
....
XZ JI

@s --0, ,
5 Piuomèl'"
el•
~~ 01 •
Jet" Supports lftanotNlriqulS 4·
)l X ci niveau de HIJ constant •
w • • •
Capteurs électriq ues de salure

SALIN ITY _ SENSOR 1Type SOOOA de Soil Moi$lurt Equip. Corf' .•


• lClrait de la notice d'utilisalion 1

Cac"~ 4t protection

GOuP~

Pr\sc
~olorisét
- Ccllul. di9Qg'u

Ccl1ul~ YU, .n cO\JP'

Calli. cl~ connuion


·-t----- .Goupillt

E Itnl~nl il.ctrolyllqu.

Elt clrocl~. (p lalin. ) -====ttJ - t - - - Cocl'l. d. protection

ThcrmiSlonc.

Ucm
. 2,' cm
..
, .
~D' Q] ~ II
1
1
1 1
100 § 1
1
1
11
150
Apport en eau 1 mm
CESS mS le m

'poil o~b
èJ
5

1,5
10 000

1 1
o

Il
0 o~

1
iI'.
~'b i~ ~i

1
0

a a
1 1
,.. 1 1
(DO
u

. . . . . .A

1 1
o ~ ct>

.. _ AA"
l '1
io 000

1 1
0 0000

1 1
0

1'1

10
00
0 0
l,cm
-0
cf? 050
o 0 .60
0
••
5
'p 000
0

••
0

..: ... • ro 0
OOO(
090

lA ••• • 019 0000 o oP 00 00000 10 00

1,5
&m JI> O,

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 T TI
CE ss

~
5
0
0 0QP POOOO ..
0 fb
0
0
0000 8
'A 0
-~

'P 0

.... ...... 0000 0 0 0

5
• ... A
•• ....- •••• ~ . "'" ...
000

....
o Cb:l

• .-.. A.A ~
~ OnA 0

....
10 000 00

,S
~ lA •••
1 1 l' 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
JUL AOU SlP OCT NOY 0 le JAN FEY MAil AVII MAI JUil JIlL AOU SlP
CONDITIONS NATUREllES IRRIGATION
SONDE QUADRIPÔLE
Tuyau ,n Jllasdqut

Cable 'brin. relian. lu 4 1111 à' prilU

Rub an Cld"tSil

Tub. d, I,nsiome'" UI og. _ _---:~;..


c. rempli dt po,oll,n,

Emboul PVC
p'ofilé
nickel(gQints à l'inllritur du tubf)
Station ST3

50
1
1 Il q--' l( f
r 1
1 ... 1 . 1
1

100
r Z. cm
1 Il'
H.
Il'
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
III 1
~I 1 1
ISO A 15 1
.1 1
ApPolt. n •• u~,"ml plui~ 1 ;,IIg.t.onJ
- ---- 0

30
45
1
1

o 60
1 ./ZO
t> 780
CEG, mS/cm

4
l> l> l> 1'" l> l>
l> C
r--
l> l> l>l> W> 10 l> l> l> l> l>
l> ~ t>l> l> l> l> l> ~l>l> ~l>l>

...... ....
l> l> l> rJf> l>l>l> l> l> l> l> /a>l>'> l>1>l>I:" ~

...... . t: .",...
l> l>l>l>l>
Il
3
1+ ••• ~
• • • •• • ~,..* 0
•••4
~
• ••• • .~
L... "
crue ~ .~
~<b
1 00
o oCbJ
2 0 o~ cf9 n
000
V V 0
~III .~
~~~Qg~ gggg ~ ~~,~ ~ >OOCO
b

• • • .1'- ... ••• • 0 'au ttJ en 0 00 C 0000


~ ~ ~ ~~ ~ 0• 000 (
•• 00
0
,-.
...
ca :0 0 00 0 0 00
0
0
• 4
• • • • ...
......
0 0
0 o aJ) c:s1J 000 o ( • !t .... ... ...
°fk.. ~ jIt. ....... .u. .. ................. ~ ...... A o 0 o 0 0 p ....,.
~
J!-~ ... A A AA ... ...
A
......
... A ... A
/"'...
o .
A A
A A A'" A A A
.....
J
T
A s o
1

N o J F M
1 1

A
1
""
M J J A S
198Z 1983
Comparaison humidité volumique 1 conductivIté électrique globale _ Station ST2

e.c~lCm' e /CEG
JO C" * •
'Ou. ..,. 0

04

Q3

CEG , mS/cm .
a2

0.1

o
1983
Tx Rx •
(axe des spires vertlcall

L~'==----_L
r.
""7" ,-".:.;:."!;.~
. (..:
'-.... , L U
0 7'
V{EElE'-~''iôôooooc:ô~11. .7l-:;~=;e=?=J:::-----=3~!:J.
~ ;:::i
t::~:
-.
!:.:~~
}
.~~~;l· .--.. -.-.---- --...---.. - .-----------.--.-.--.---..-i:::i 1/
.. lm •
Appareillage de mesure de CEM (Geonics E-M38). lx est la spire
émettrice, Rx la spire receptrlce. L'appareil est en position de mesure
verticale CEV (c'est à dire l'axe des spires est vertical).

spire primaire
spire second~ire
. ,,
~----- ....
,--,
l' ,, , ,1 (
..... ----' 1

. . . .-.-
. --1--..-'
.. -.-
"
.......
(' ~ ,)
'.-.-....:...--~

--":---")
~---t-.~ ..
.. '
'

<:::2······....·
i s '"

~ plan parallèle au plan des spires


z:

Principe de la mesure.
10

122

100 120 140 3


Nutnent Uptake
8y Plants

Exchangeable Ions
5011 Air •
Surface Adsorption

Organlc Matter $Olld Phases


• •
M1croorganlsms Minerais

Ra,nfall. Evaporation
Drainage
AdclttlOn of Fertillzer
o o

tOO 0 o tOO

o. . . . ~t_ ~
tOO
tOO 4 ~ 0

Les différentes classes d'eau des diagrammes de PIPER


• 1
/
50 ~ \./
-:--- ~
~
/\
.: \ ,/
'- / \ /
\,./ \ /
l.
,/ ... .'
o

o Classe C3 S04(%)
• Classe C4
o Classe C5
• Classe ai

/\
/ \
,/ \ /
\ . \\ ,/
... ... \.

I\~

'• .- • '~i_~~4~
o

o Classe C3 CI+Mg (%)


• Classe C4
o Classe C5
• Classeca
DIAGRAMME D'ANALYSE D'EAU IN' Provisoire N'Ut H. rNOM ...J
Teneurs en mill io ra mmes l)lr li\l"l
CI $O. (JIlin • Il r
~:
- ElU de Il nippe

... ..
. .- --
,- Solution du 101 ___ 2

- ...- -- J - l._ -

~­ 1------+------11- . _ .• a
1-------1-----1.- ..-.. ,
1-----+------11- ,"_00 ,

If

• - - r- -.. 't

:
L~

1-----+------..1- - - - -.
~---+---~--,--.- 7
1

- ,
t'·

..
1 - - - - - 1 - - - - - - 1 - - .,- -.. 1
:-

.. - 1- -
1------+-----.4 - - ,..- -. ,
" f ...
,. t _ .............. 10
Ë"~
~

f _ r

.- CO· CO·
.0·f
--
~
~

.~- ~

f • Co"'~ li"'"

..-
.. -
'"

:~h-
"00 - _J
" 1(

"
" - '-. - · ..
lOI

:-~ ; ~~
:MO
) 80 t
'1
1 ..

..• .. . ... 'H
.~ ~. ,. .
, ~

- ::. V
1.. :: t. •
,, ~ ...
. Y::~JI

o• _/1 ~ ..


...... ..
-. . ~/~r'"(

"
;~
~
r" .,

-.
Il
u ,. JI
'1,':'
,4 1
~
,..
H
'1 t ~ '.1
"
• t" ..
.rrH . "
... • '1 ~ ..
~: ~
'C
t
Il
"JI ·1
1.'
~ . . H
• · ~

;~ t.. . Il . .. . ... t
: 1
~

... .. .. Il
.
.".. t. • "
. .. ..
. JI

• Il ", ,
....', t"
lA
Il .. '.1
! ..
..
Il

Il
. ...
Il

'.'
..
r
, ., ...

.. •..
• •, .. .
... .• 01
'.1 .. ,

'" ...,
'.H
..
u
..•• , ......

'. Diagrammes logarithmiques de l'eau de la nappe et des sels solubles


du profil nO 33.
2 4 35
1 1/ 11';1"; 1
te ~ / VII",;
1
~. / / ~~
'0 ,
te
1

/
~
/ ~%-
,
'f'/ Ij

1 / .A/
/" "
~
~ ~/ ~

JO
V h v/ 1

~I
/ B. V i
:/~ ~( l

• V!
h~ 1

~
•E
~


CIO
'J
1
~
i
o ~~ 1/
.•.•. ,••
:J

~
,
/...
'~

~
I~ 1
,

~/ V
u
/

~
o
U
1
• J .,
, ~

1 V l/
1/V ....jl-t l No pur
/. / 12-50. Mg pur
-
~V I~l No.SO,Mg
'.Cl No. X 50.Mg
~ 1
1
i
/ S-Cl Na. 2S0
1 1 1 1 j1 ce 25°C
! IIII!II' ! I ! 111111
Abaque donnant la concentration de différents sels purs et en
mélanges en fonction de la conductibilité à 2SOC de leur solu·
tion.
Relations composition chimique - CE extraites de la littérature et leur domaine de validité

Relations r1 Correc1ion Origine Nature Domaine Références


paires ions des solutions CEetl

C: 10.37 CE'llllI Etats lklis Ssol <75dS/m CAMPBELL


Inde et al.. 1948

C= 10 CE EU Est, Enp <4dS/m RICHARDS, 19~


CO =0.640 CE

,= 0.0000014 + 0.016 CE 0.814 Philippines Ssol <4dS/m PONNAMPERUMA


<0.07 mole/' etai., 1966

CO=0.625 CE' 011 Tunisie nord Ssol < 15dS/m CRUES!, 1970
CD = 0.884 CEG- Tunisie sud Ssol <20dS/m
CD=0.592 CE'·'M Tunisie sud Ssol <80dS/m

C:-3.61 + 12.89 CE 0.985 EU Ssof < 10dS/m McNEAL


et al., 1970

1=0.0188 CE oui EU Enp < 1 dS/m LANGMUIR, 1971

C=10.11 CE EU Est <2.5dS/m TANJI.


Co=727CE BIGGAR.1972

C= 10.28 CE $sol < 15dS/m


Co=780CE

1= 0.0003 + 0.0127 CE 0.992 oui EU $sol <35dS/m GRIFFIN,


Est <0.5male/1 JURINAK. 1973

C=9.76 CE' DM 0.993 EU Ssof < 15dS/m MARION,


Est, Susp. BABCOCK, 1976
C=9.016CE'- 0.997 oui EU $sol < 15dS/m
Est, Susp.
,= 0.0144 CE' 001 0.99-4 oui EU $sol < 15dS/m
Est, Susp. <0.3male/1

'=0.0117 CE'· Tchad Est <27dS/m GAC,1980


<0.4male/1

Co=0.591 CE". 0.984 Tunisie Enp <15dS/m BAHRI,1982


,= 0.011 CE' lU 0.953 Tunisie Enp < 15dS/m
<0.2male/1

C=8.9CE1071 0.941 Sénégal SsoI < 120dS/m lEBRUsa,


lOYER. 1982

C= 8.51 CE' ,,. 0.998 Sénégal Estévap <45dS/m CARN,1985


'=0.0105 CE' ll5lI Sénégal Estévap <45dS/m
<0.6male/1

CD = 0.640 CEo 15. 0.953 BréSil Est <5dS/m LARAQUE.1991


Co= 0.684 CEG"· 0.960 Est <20dS/m

C=9.95 CE' 002 0.998 Mexique Enp < 180dS/m GONZAlES-


CO = 0.98 CEG'" 0.996 Enp <20dS/m BARRIOS. 1992

C représente la concentration ionique totale (C = 1/2Smi): mi (concentration de l'Ion i) et C sont exprimés en mmol. L·'.
CD la charge minérale dissoute totale (CD =Smi): ml (concentration de l'espèce chargée ou neutre i) et CD sont exprimés en g L",
, la force ionique (1 = 1/2Smizi2): ml (concentration de l'Ion 1de valence zi) et C sont exprimés en mal L·'.

SsoI = solution du sol; Est = eau de surface; Enp =eau de nappe; Susp = eau chargée de suspensions
0.5

0.4

'..J
'0 0 .3
e
c
H 0.2

10 20 30 40
EC (dSm- l )
Relationship between ionic strength and electrical conductivity where the solution composition
is corrected for ion complexation
t-~ CO;
: No·
1< CO··J

-
'cv 1

-
u
>

.0

-
"0

c 0,8
cv
u
:t:
cv
0
u
.. 0,6

>0

0,4

o .....------.-----~I~----- ..I·-..,...------f.I------tI------~,~-----f...!---------'-1--
-1 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 +1
log 1

Vnleurs des coer'lcl~nts d'8ctlvit~ de certains ion8 en fonction de la rorc~ ionique de lA solution

(Extrait de Oroubi A.• 1976)


Solution GI90. Donn6e. initale. brute. avant calcul
d'équilibre pr6alable • la dilution.

- INITIAL DATA -

PC02 (atm) 3.1621:-04 ACTOAL VOLOlΠOF SOLUTION (cm3)


181.00

Concentration. (mol/L)
K ~ 3.090&-03
Na ~ 2. 355E-Ol
Ca ~ 1.087&-02
Kg ~ 2.3752-02
Cl ~ 2.303&-01
S04 ~ 2.6882-02
CaC03 c O.OOOE+OO
CaS04 c O.OOOE+OO
Exchangeable ca~ions (meq/l00g):
Ex. Na 1.617E+Ol
Ex. Ca 3.900&+00
Ex. Kg 7.4702+00

++ Masse o~ 80il (g): 200.000

++ Global variation o~ volume o~ solution: 181 cm3 ----> 1000 cm3


++ Actual index of concentration/dilution: 1.000
++ Mole ~raction of Mg Ül the Mg-Calcite: 0.000
Solution GI90. Equilibre de l'extrait de pAte .atur'e avant
dilution.
DISTRIBUTION OF SPECIES SOLUTION CRARACTERISTICS
mol/L Activity
It 3.090E-03 2.265E-03 pB 8.486
Na 2.374E-Ol 1.741E-Ol PC02 (atm.) 3.162E-04
Ca 6.901E-04 1.993E-04 -log (PC02) 3.500
CaBC03 7.598E-06 5.570E-06 Ionie Strength (mol/L) 2.963E-Ol
Mg 1.0572-02 3.0S4E-03 Water Activity 9.902E-Ol
MgBC03 4. 965E-OS 3. 640E-05 log Water Aetivity -4.280E-03
B 4.4552-09 3.2661:-09 SAR toto cono. (mol/L)Al/2 6.288E+Ol
OB 4.1772-06 3.062E-06 SAR iree ion conc. 7.075E+Ol
Cl 2.173E-Ol 1. 593E-Ol SAR iree ion activ. 9. 651E+Ol
S04 2.1812-02 6.298E-03 Kps calcite 4.266E-09
C03 7.6162-0S 2.199E-OS Q (Ca). (C03) 4.3842-09
HC03 2.047E-03 1.501E-03 Jl::ps GypaWD 1. nOE-OS
B2C03 1.336E-OS 1. 0961:-0S Q (Ca). (S04) 1.25SE-06
caC03 8.469E-07 6.9472-07 Alcalinity (mole. /L) 2. 660E-03
CaS04 3.124E-04 2.S631:-04 Resid. Alo. cal. (molo. /L) 6.379E-04
Mg'C03 2.057E-04 1. 688E-04 Charge Balance (molo. /L) -1. 418E-OS
MgS04 4.171E-03 3.4221:-03 EC (G.J.) (dS/m) 23.352
NaCl 1.299E-02 9.1812-03 EC (M.B.) (dS/m) 19.998
Na2S04 S.8432-04 4.7942-04 Oamotic Pot. (cm B20) -1.383E+04
DISTRIBUTION OF MATTER IN THE ACTUAL SYSTEM

Solut. or Pree. (mol/L) Adsorbed(meq/l00g) Mas. oi matter (g)


It 3.090E-03 2.1872-02
Na 2.5162-01 14.710 1.724E+00
Ca 1.0112-03 3.890 1. 633E-01
Mg 1.500E-02 8.939 2.832E-Ol
Cl 2.303E-Ol 1. 480E+00
S04 2. 688E-02 4.670E-Ol
Ca,MgC03c 1.055E-02 1.894E-Ol
CaS04e O.OOOE+OO O.OOOE+OO
Total Adaorbed 27.540 1.050E+00
Total (K+Na+C&+Mg+Cl+S04) aolut. + pree. fada. 4.214E+00
Total (H2C03+HC03+C03) solut. + pree. 1.411E-Ol
Total So.il 2.000E+02
Total Water 1. 810E+02
MOle traction of Mg in Mg-Calcite 0.06000
Reference: GI90 Concentration index : 1.000
o

1
-2 ..

- ~ 16 1
1~ LoC! "j
- - . . - . - '- - - - - - , . ,
-, - 2 0 2 ~

Schéma d'évolution des concentrations dans les domaines de


sous-saturation ou de saturation par rapport à la halite (NaCl):
Loi du ri .
Il

(Extrait de Tardy et Gac. 1973)


ESP(CES AOUEUSES ._'~_._-_._._.-._.-.-'l

- .--_._.--_.-.-.-._._-----_._-_.--- . . . . '::'''''.-;' < ,'. . j..: ~


.-.-
._~.-.-.-. . Na. n ca...
~ ~
.... ··29:!i--.::...- .-_._·
.
._._~oo_o
_,,",.;,;;::;:;:.:.;::;;:.~-~_o-o;-:o-;.-;: • - Na9J;.... 0.. · 0'
::•
.
:>
:>
....,-.-.----:- - - - - - - - so:...----:-. _..;~ :;;:. -;::.: 0'

.::: 6_·---.-.-._~.Q?;.,._._.-:.:::.:.:::~-:,,:::::~:::::::;-~"'':'~'.:.:..:.~ , ...' .-' -'
oC


... . . . .: :,: ., .. _.. _-
~ .-.~~
......---.:.F1.9<X. -

··
!
j
:
~
a

§

MINERAUX PRECIPITES
ArQill mQQn~SieMe

..--L...-----:o.'"'.t------,:-.-"'-....:....----.,.,•.,:----- -ooiii o-- 0._'" -2,;------ ),0'''' .. ù·· '.-':1',--'--1 .•


"OC; '.C'lu. 0( COllel:""I:&I.O_

Varialion de la composition chimique de la solution el qUllnlités de min~raul( précipités au cours de I·~vaporalion.


32

34.,... t-__-:::::;;~-=-------_r:.-...._=_----....l9~i~b~bs~i~te:..-.----J

J:
oa.
C')

+
~
a.
solution

36

38

40

6 8 2pH + PS04 10 12 14
Relations composition chimique - CE
des eaux de surface du barrage de Ojilakoun

Concentrations totales Concentrations corrigées


(en mmol Lo') par les paires d'Ions
(en mmol LO')

CI = 5.380 CE,·1ee (r 2 = 0.976) CI = 5.367 CE,·'68 (r 2 = 0.975)

50. = 1.439 CEO.888 (r 2 =0.929) 50. = 1.225 CEG·no (r 2 =0.921)

Ca = 0.290 CE 1.Q25 (r 2 = 0.942) Ca = 0.267 CEG.ll82 (r2 =0.938)

Mg = 0.688 CE1.130 (r 2 =0.963) Mg = 0.632 CE,·101 (r 2 =0.960)

Na = 4.681 CE1.183 (r 2 = 0.980) Na = 4.658 CEuS! (r 2 =0.980)

K = 0.149 CE 1 D37 (r 2 = 0.963) K = 0.148 CE 1 .030 (r 2 =0.958)

AI = 0.354 CEG.sn (r 2 =0.560) AI = 0.249 CEG.5ll3 (r 2 = 0.560)

C = 8.116 CE1.108 (r 2 =0.981) C = 7.557 CE1.10ll (r 2 =0.981)

1= 0.0115 CE 1D84 (r 2 =0.979) 1 = 0.0103 CE1 .083 (r 2 = 0.980)

co = 0.474 CE1.105 (r 2 =0.981) CO = 0.475 CEI.104 (r 2 =0.981)

C est exprimé en mmolc Lo', 1en mol L0' . CO en 9 Lo' et CE en dSjm


UTILISATION ET MISE EN VALEUR

Une bonne utilisation agricole des sols salés nécessite:


1< l'élimination desselsenexcès (lessivage) et la suppression de la source de sodium

(drainage)
d'autant plus aisée que: . le sol est perméable
. l'eau (pluie, irrigation) est abondante et de bonne qualité
L'amélioration est temporaire quand la nappe est à faible profondeur: le drainage doit être
efficient pour prévenir les risques de salinisation secondaire

1< l'utilisation de plantes résistantes à la salinité

1< la reconstitution de la fertilité par amendements (argile riche en Ca échangeable)

1< des pratiques culturales particulières: labour de défoncement, ratissage des sels

en surface, planage des parcelles...

QUALITE DE L'EAU D'IRRIGATION

* La composition chimique renseigne sur le pouvoir alcalinisant d'une eau d'irrigation car
son utilisation peut entraîner une baisse de la perméabilité du sol. Ce risque est évalué
par le SAR. Lorsque le drainage est efficient et que l'eau d'irrigation est utilisée sur une
longue période, les cations de la solution du sol, apportés par l'eau d'irrigation, sont en
équilibre avec ceux du complexe adsorbant (régime hydrique permanent): leSAR de l'eau
d'irrigation sera considéré comme étant celui de la solution du sol.

Le risque d'alcalinisation du sol (ESP ou Na/CEC) est relié par une formule empirique au
pouvoir alcalinsant de l'eau d'irrigation (SAR):

ESP = Na/T (%) = 100/(1 +(1/(0.01475 SAR-o.0126)))

avec SAR = Na/(Ca + Mg/2)1/2 (composition chimique de l'extrait saturé de sol, exprimée
en meq/I), relation valable pour Na/CEC<50% (RICHARDS, 1954).

* Classification des eaux d'irrigation selon la CE et le SAR (diagramme USSLS, modifié


par DURAND, 1983).

Des directives peuvent être données pour l'utilisation des eaux d'irrigation (FAO, 1976).

* La prise en compte du comportement d'une eau au contact d'un sol (précipitation lors
de sa mise à l'équilibre, formation d'ions complexes ou paires d'ions, chargées ou
neutres)-se traduit par une modification du faciès chimique de la solution du sol. Une eau
carbonatée va produire plus de paires d'ions qu'une eau sulfatée ou chlorurée et une eau
calcimagnésienne plus qu'une eau sodique. Le SAR est modifié car les concentrations
en Ca et Mg ont diminué tandis que celle du Na n'a pas varié. Le SAR est donc sous-estimé
quand on utilise les concentrations total.es de l'eau d'irrigation.
* Des modèles numériques intégrant des informations sur le comportement chimique et
hydrodynamique d'un sol salé permettent d'établir des prédictions, à plus ou moins long
terme, sur l'évolution de la salure.

* L'irrigation peut se faire par:


. . submersion: méthode efficace,
· à la raie: les billons facilitent l'accumulation des sels à leur sommet,
· par aspersion: économique en eau, lessivage peu efficace, coûte cher en irrigation
automatique,
· avec des eaux salées (même avec de l'eau de mer sur des terrains bien drainants).

ELIMINATION DES SELS PAR PERCOLATION

Calcul de la fraction lessivante en régime permanent:

Les eaux d'irrigation vont modifier les caractéristiques physico-chimiques de la solution


du sol. Celle-ci est prélevée par les plantes et influe sur la structure du sol.

le volume d'irrigation (Vi) doit subvenir aux besoins en eau des plantes (volume
évapotranspiré), compenser les pertes par percolation et celles liées 'au réseau de
distribution.

Pour lessiver les sels, il importe d'ajouter au volume d'irrigation un volume d'eau (VI) que
l'on dénomme besoin de lessivage: rapporté au volume d'irrigation, on définit la fraction
lessivante (FL =VI/Vi). Pour des raisons économiques, cette dose de lessivage devra être
minimisée.

L'équation simplifiée du bilan des sels vérifie l'équilibre suivant en régime permanent (pas
de lessivage et de salinisation):
Vi * Ci = Vd * Cd
où Vi et Vd sont les volumes d'irrigation et de l'eau de drainée (en m3), Ci et Cd les
concentrations respectives (en g/I).

La fraction lessivante est reliée au facteur de concentration de la solution qui est


déterminé par rapport à un état de référence (eau d'irrigation par exemple): FL=1/FC
avec FC = salinité eau de drainage/ salinité eau d'irrigation = Cd/Ci.

En régime permanent, le SAR de l'eau de'drainage est voisin de celui de la solution du


sol à la base de la zone racinaire qui est maximum (SAR max).

En l'absence de sels précipités, le SAR max est relié au SAR de l'eau d'irrigation (SARi)
et à la FL par la relation:
SAR max = SARi * (1/FL1/2)

Pour une valeur fixée du SARmax à ne pas dépasser, on déduit la fraction lessivante:

FL = (SARi/SARmax)2

La sous-estimation du SARi, lorsque le faciès chimique de la solution du sol change,


entraîne une sous-estimation de la fraction lessivante Fl: l'alcalinisation du sol peut être
provoquée. La fraction lessivante Fl est d'autant plus faible que le SA~ est élevé.
PLANTES HALOTOLERANTES

Des tables de tolérance ont été établies pour les cultures en prenant en compte soit la
CE de l'eau d~irrigation, soit laCE de l'extrait saturé desol (FAO, 1976). Elles ont un valeur
indicatrice et doivent être adaptées aux conditions locales.

La sélection génétique de variétés résistantes à la salinité donne de bons résultats, mais


se heurte souvent à des problèmes de diffusion auprès des agriculteurs.

AMENDEMENTS

Le type d'amendement et la quantité dépendent des caractéristiques du sol, du taux de


remplacement du sodium souhaité et de considérations économiques.

Les amendements chimiques appliqués aux sols alcalins sont de trois types:
· sels de Ca solubles (CaCI 2 • CaS04 • 2H20 gypse),
· composés acides (acide sulfurique, sulfate de fer, sulfate d'aluminium, sulfure de
calcium),
· sels de Ca de faible solubilité (CaC03 , résidus de sucreries).

Plusieurs facteurs limitent leur emploi dans le sol: le pourcentage en'carbonates alcali no-
terreux (Ca et Mg) et le pH. les réactions chimiques seront variables s'il y a présence ou
non de carbonates alcalino-terreux et si le pH est alcalin ou acide.

le gypse est un excellent amendement si le sol contient des carbonates alcalins.


Les sulfures ou l'acide sulfurique seront appliqués dans le cas contraire.
Les amendements calcaires seront utilisés en milieu acide.

Action du gypse:

N~C03 + CaSO.donne CaC03 (insoluble) + N~SO. (lessivable)

Les sels CaC03 et N~SO. sont neutres et faiblement dissociés donc faibles producteurs
d'ions OH-.
Le complexe argilo-humique se recharge en Ca tandis que le pH diminue:

Argile-humus Na + CaSO. donne Argile-humus Na + Na2 SO. (lessivable)

L'association avec de la matière organique accroît l'efficacité des amendements chimi-


ques et restaure l'état physique des sols alcalins (structure, perméabilité).

UN EXEMPLE DE MISE EN VALEUR DE TERRES SALEES

Les sols sulfatés acides salés de basse Casamance (Sénégal)


CLASSIFICATION DES EAUX D'IRRIGATION
(t'b/e.u de l'USSL - RIVERSIDE - J.H.DURAND. modifié)

~ '00

30

211 C1·S..

26
C2·S..

24

22 C4·S"
t'·53
~ 20
~
ëi
z ~ 111
CS·S4
o- z
~
Q

~ ~~ #. ~ 16

-ce
fi)
..J
-
III
ï=
A-
a:
~ 14

g Q
~
Q
ce ...
a:
12
o
A-
~ 10
a:

250 750 2250 5000 2C

CONDUCTIVITÉ·MICROSIEMENSfcm A 25·C.

'.7 S.O '5 35 Tonn. . "O.OOO",'IIl.,4

C,.BAS C2·FAIBlE C3·MOYEN C4-ÉlEVE CS.TRÉS ÉLEVÉ

SALINISATION
2
200
3
le
~

100
20

"0

50
B
Nomogramme pour déterminer la valeur du SAR de
l'eau d'irrigation et des sols et estimer la valeur de
l'ESP d'un sol en équilibre avec cette eau.
DIREcrlVES POUR' L' IN'I'ERPR.-:.""'TATION DE LA QUALITE 0 1 UNE EAU 0 1 IRRlGATION

Pas de problème Problème croissant Problème grave

EC i", (mmhos/ Ct:l) < 0,7 0,7 à 3,0 :> 3,0


SAR <3 3 à 9 :> 9
Cl- en meq/l <4 4 à 10 :> 10
Bore en mg/l < 0,7 0,7 à 3,0 :> 3,0

(d'.pris FAO, 19ï6 - Bulletin d'irrigation et de drainage nO 29)


et fAO. 1985 • • • n029 rllvl
(tiré d. FAO. 1985)

Relative rate of water infiltration as affected


by salinity and sodium adsorption ratio
(Adapted from Rhoades 1977; and Oster and
Schroer 1979)

30
Severe reductian "in
rote of infiltration

Slight to moderote
reductian in rote
of infiltration

10
No reductian in rate of infiltration

3 4 5 6
Salinity of applied water (ECw) in dS/m
Représentation graphique de la croissance des plantes en fonction de la
conductivité ou de la pression osmotique de l'extrait de saturation, et du
pourcentage de sel dans un sol salin (d'après le U.S. Regional Salinity
laboratory) (dans HAYWARD· 1954).

Pression osmotique de J'extrait de saturation· Atmosphère

1,0 1,44 2,88 5,4


Toutes Seules Aucune
les plantes les halophytes Aucune plante ne réussit plante
prospèrent prospèrent ne
survit
0,8
Pourcentage
de saturation / /"
V

l~ V
% de 0,6 ./
V /'
sel ./ 75 /" /"

daP5
0,4 V/ / ..... ~
/ V V 1--"""
lesol
S~ .... ~
~

0,2 / /' / ~ -~
~

~ :::::::-:::- ~
.-

~~
/

2 .
--
4 6 8
12,5

10 12 14
-
lS

Conductivité de l'extrait de saturation en millimhoslcm

TOLÈRANCE DES CULTURES A LA SALlNlrE (d'oprb AYERS 1977)


o6aisnrnen' d.
"nd.m.,., %
1 , 6 , ID Il 14 15 22 œ; mS/cm
" 10

Il CEl mS/cm
0

90 r-~~~~t-~~~~r--~~;::--t----+--+---t--+--~~-+--
I(

........,
.............~ ......
.....
....

ID

CEe • Conductivit4 électrique de l'e_trait d. pit ••• turi. du .01


CEl • Conductivité électrique de l'eau d'irrication
TABLE DE TOLERANCE DES CULTURES (FAO, 1976)

B.i_ d. r.nd.m.nt • p......oir pour crn.in.. culwrll .n r.i.tion .... IC 1. saliniû da I·..u d·irrigation.
Quanli on .mploia III m'model ulU.lI.. d'irrigation d. ILlriac.

CULTURES DE PLEIN CHAMP

04 10% 25% 50% MAXIMUM


CULTURES
ECe I EC.... 2
J
ECe ECw ECe ECw ECe ECw ECe
4
Orge 8.0 5.3 10 6,7 13 8,7 18 12 28
(Ho,deum ..ulg.'I1}
Cotton 7.7 5.1 9.6 6,4 13 8,4 17 12 27
IGossyp,um hi,surum}
Beuer....e sucrier. S 7.0 4,7 8.7 5,8 11 7,5 15 10 24
(Ber• ..ulgaris}
4 6
Blé 6.0 4.0 7,4 4,9 9,5 6.4 13 8,7 20
(T,iricum Hsri..um}

C.rthame 5,3 3,5 6,2 4,1 7,6 5.0 9,i 6.8 14.5
(C4,rfI.mus rincro,iusJ

SOI' 5.0 3,3 5,5 3,7 6.2 4,2 7.5 5.0 10


(Glycme M.II}
Sorgho 4,0 2.7 5,1 3,4 7.2 4.8 '11 . 7,2 18
,So'ghum b'colo'}
Ar.chid~ 3,2 2,1 3.5 2,4 4.1 2.7 4.9 3.3 6.5
IArach,s hypogaea}

Rlllpaddvl 3.0 2.0 3,8 2.6 5.1 3•• 7,2 4,8 11.5
(O,yll s.a"...}
~sb.ni. 2,3 1.5 3.7 2.5 5.9 3.9 9.4 6,3 16.5
(~Sb.ni. u.),.r.}
M.is 1.7 1.1 2,5 1.7 3,8 2,5 S,9 3,9 10
(Zea M.ys)
Lin 1.7 1.1 2,5 1,7 3,8 2,5 5,9 3,9 10
(Linum usir.ri~imum}
GrOISe ftll. 1,6 1,1 2,8 1.B 4,2 2.0 6.B 4,5 12
(Vic;' F.t»}
Haricot doliQue 1.3 0,9 2.0 1.3 3,1 2,1 4,9 3.2 8.5
(Vign. unguicul.r.}
Haricot 1.0 0,7 1.5 1.0 2.3 1.5 3.6 2.4 6,5
(Ph.seOlus ..ulgaris}

CULTURES FRUITIERES

Palmier d.ttier 4.0 2.7 s.a 4,5 10.9 7,3 17,9 12 32


(Phoenix d.cry/iftr'}

Figuier (Ficus caric.} J


Olivier (O/eaI1UropHl.} 2,7 1.8 3,8 2.6 5,5 3,7 8.4 5,6 14
Grenadier fPunica Gr.Mrum}
Pamplemouui., 1.B 1,2 2,4 1.6 3.4 2,2 4,9 3.3 8
fCirfIJ! ".,adisi}
Oranger 1,7 1,1 2.3 1,6 3,2 2,2 4,8 3.2 8
fCirfIJs si~nsis}
0% 10% 25% 60%
CULTU"~ 1
ECe I ECw ECe ECw ECe ECw ECe ECw
Citronnier 1.7 1.1 2,3 1,8 3,3 2,2 4,8 3,2
{CitnJ"imon}
Pommier (M.'u. rywnrrill 1 1,7 1,0 2,3 1,6 3,3 2,2 4,8 3,2 8
Poirier (PyIU' communi.) f
Noyer 1.7 1.1 2,3 1.6 3,3 2,2 4,8 3,2 8
{Jugl.In. leti.}
Pkher 1,7 1,1 2,2 1,4 2,9 U 4,1 2,7 6.5
{Prunu. Pw",iu}

Abricotier 1.6 1.1 2,0 1,3 2,8 3,7 2,5 6


(Pyru. ArtrWfli«:.l)
Vigne 1.5 1.0 2.5 1,7 4,1 2,7 6,7 4,5 12
fVit'i.'Pp.}
Amandier 1.5 1,0 2.0 1.4 2,8 1,9 4,1 7
{Prunu. dukill
Prunier 1,5 1,0 2,1 1,4 2,9 1,9 4,3 2,8 7
(Prunu. dem..ral

MOr" 1,5 '.0 2.0 1,3 2,8 1,8 3,8 2,5 6


{Rubu. spp.1
Baie. "8oyaen" 1.5 1,0 2.0 1,3 2,8 1,8 3,8 ,2,5 6
(Rubu.ursinull
'Avocetier 1,3 0,9 1,2 2,5 1.7 3,7 2,4 6
(Pwf'S;l.I _riUM)
Fr."boilier 1,0 0,7 1.4 1,0 2,1 1.4 3,2 2,1 5,5
{Rubu. idMull
Frai.jer 1,0 0,7 1,3 0,9 1,2 2,5 1.7 4
{F"'!1"ri. 'PP.I
CULTURES MARAICHERES
Semr.,.S
{S.~ vulgMir}
4,0 2,7 5.1 3.4 e.s 4,5 9,6 6,4 15

Broccoli 2,8 3,9 2.8 s.s 3.7 8,2 5.5 13.5


(Srusa O"'«H borrylill
Tomete 2,5 1.7 3.5 2,3 5.0 3,4 7.6 5.0 12,5
{L ycCJI)tH'Iiconfta/""
IUm}
Concombre 2.5 1.7 3,3 2,2 4.4 2,9 6,3 4,2 10
(Cucumll urÏnJ,1
Cantaloup 2,2 1,5 3.6 2,4 5.7 3,8 Il.1 6.1 16
(Cucumil Melo)
Epinn 2,0 1,3 3,3 2,2 5,3 3,5 8,& 5,7 15
(Spin«~ o/e_1

Oloua 1,2 2,8 1,1 4.4 2,9 7.0 4,& 12


{S~ 0"_ ""i,.~1
Pomme de "rre 1,7 1,1 2,5 1.7 3.1 2.5 5.9 U 10
{So/.num tuberORlml
Meïssucrl 1,7 1,1 2,5 1.7 3,8 2,5 3.9 10
(Z.. M.lyll
P.~" dou~ 1.5 1.0 2.4 3,8 2,5
{lpomOH S.,.,.I 6,0 4.0 10.5

Poivron 1,0 2,2 1.5 3,3 2,2 5,1 3,4 8.5


(c.p,ïcum .nnuum)
uitue 1,3 0,9 2,1 1,4 3,2 2,1 5,2 3,4 9
(L«lUa ",ti~.1

Radi. 1,2 0,8 2,0 1,3 3.1 2,1 5.0 3,4 9


{R,JÇJh.nu, "'Nu,}
Oignon 1,2 0.8 1.2 2,8 1,8 4,3 2.9 7.5
{Allium ~p.1
Carom 1.0 0,7 1.7 1.1 2,8 1,9 4,6 3.1 8
(D~cu' ~rof:,J1
H.ricot 1,0 0,7 1,5 1.0 2,3 1,5 3.6 2.4 6.5
{Ph.I'IIOIu, vu/~rill
CULTURES FOURRAGERES
10~ 257. 50:: MAXIMUM
CUL TURES ec.. . ~ ECe ECw ec~ ECw ECe ECw ECe 3
Chiendent. :'tte 5,0 9,9 6,6 13,3 9,0 19.4 13 31,S
IAg,opy,on • ~ng.rvm}
Chiendent. :'tte Ivaritté 7,5 5.0 9,0 6,0 11 7,. 15 9.8 22
Fa,rway 1 IA.;-opyron CflSl.,um}
Bermuda OI'til' 6,9 •.6 8,5 5,7 10,8 7,2 14,7 9,8 22,5
fCynodon' C,..:rylon}
Orge fourra;le~ 6,0 •.0 7,. 4.9 9,5 13,0 8.7 20
fHord~um ''-'9dre}
R.y grass ar~als 5,6 3,7 6,9 4,6 8,9 5,9 12.2 8,1 19
fL. o1lum De,enne}
Lotler.lot.e' cornlcult' 5,0 3,3 6.0 4,0 7~ 5,0 10 6,7 15
fL. cornicu'.:us lenuifolium}
AlpIste bul~.. se 4,6 3.1 5,9 3,9 7,9 5.3 11,1 7,. 18
fPna/aris lUM'OU}
Fétuque éleo-ee 3,9 2,6 5.8 3,9 8.6 5,7 13.3 8,9 23
fFeswca e/al/or}

Chiendent' crite 3,5 2,3 6.0 4.0 9.8 6.5 16 11 28.5


(Agropyron oeserrorum)
Vesce 3,0 2,0 3.9 2.6 5.3 3.5 7.6 5,0 12
(V,cia Ul,,,a,
1.,.
Sudan grlllSS
(So'ghum IUO.Jnense)

Seigle sauvll9!. sans barbe


(Elymul" rfllr.:o,qes)
Lotlel dei maraIs
2.8

2.7

2.3
1,9

1,8

1,5
.,.
5.1

2.8
3,.

2,9

1,9
8.6

6.9

3,6
5,7

.,6

2,.
11.0

•.9
9,6

7,•

3.3
26

19.5

7.5
ILolUS uI,g'lIosus}
Luzerne 2.0 1.3 3•• 2,2 S,. 3.6 8,8 5,9 15,5
/fd«/,cago ul,,,a}
EragrOlliS· 2,0 1.3 3,2 2,1 5.0 3,3 8.0 5,3 14
(Eragrosl,s IZIP.}

Mill Ifourr.~l 1,8 1,2 3,2 2.1 5,2 3.5 8,6 5,7 15,5
(Z,a M.ysJ
Trille berltem 1.5 1,0 3,2 2,1 5,9 3.9 10.3 6.8 19
(Trifolium a/'Jtand,inum)
Dactyle pelotonné 1,5 1,0 3,1 2.1 3,7 9.6 6,. 17.5
(DM:ryfis giomer.l.)
Vulpin dei OI'él 1,5 1,0 2.5 1,7 •• 1 2.7 6,7 .,5 12
(Alop«uflls p~lensis)
Tltfle, trifle hybride. trille
blanc. m!fle Violet. tlille fr"11 1,5 1.0 2,3 1.6 3.6 2•• 5.7 3.8 10
(Trifofium IZJIJ.)
i EC. cMlIlI". la conductivil••1.ClflQU. d. 1'." If al! Cl. pit. d. 101 uluré, ."pr,m. . .n milhmhOI par c.nllmelr•. a 25 0 C.
: ECw dil'r. la cunCluct,vlli il.ctriQu. Cl. l'.au d'Ilrilllliion .•"primé• • n millimhol par c.ntim'tr., i 25 0 C. Cela suppose un.
fraclion CM '.Ulvallll d·.nvllon 15 20 pour c.ns .s un. lalinité moy.nn. d. I·... u Clu 101 pril.v•• par la cullur. QUI .n .nviron 1.
tripl. cH c.lI. d. I·.au d'irrigallon appliquée IEC.w • 3 ECwl.t .nvllon 1. doubl. d. c.lI. cM '·... lfalt d. P'I. cM 101IIturi
IEClw c: 2EC.1. D'april c. Qui pricid., Ece. 3/2 EC.... On P.ul pripar., cM nouv.lIel labl.1 de toliranc. d.1 cultur.1 d'aprft

~lIlmiel.r:tr.
ECw pour CIel condilionl l'écallanl unllbl.m.nl d. c.II.1 Qui NlV.nl cM poinl Cl. dépall aua Dir.cliv.l. Voici Qu.'Qu.1 r.lasionl
EC. et ECw pour diUir.nt.1 f,aCllonl d. I.nivallll LF :0::: 10 pour cens IEC.:o::: 2 ECwl, LF = 30 pour c.nt IECe =
1,1 ECwl.1 Lf :0::: 40 pour c.nIIEC. :: 0.9 ECwl. (Voir flgur. 2.t ann."a c).
3 EC• maalmum délign. la conduClovis,;, il.ctriQu. ma.. imum cM I·... trait a. pil. de 101 IIlurl! Qui p.ul .ain.r Quand '.1 cultur.1
citi.1 ... ua .. nt l'.au Cl. 101 pour Ulisfair. I.ull beloinl d·ivapollanlpiralion. Jo. c. Uu" de ulinlli, la crolnance vigélal. s'arréle Idi·
minulion CIe r.nd.m.nl de tOO pour c.nll par lUit. d. 1'.fl.1 OlmoliQu•• 1 du In4InQu. d. dilPonibilill! d'.au pour la cultur. (voir
figure 51.
4 L 'orllll .1 '. bte onl un. loli,anc. moindre au lIad. d. la IIllrminuion at d. la I.vé•. EC. n. doil pas dépalser 4 Ou 5 millimhcn
par centu".lre.
5Senlibl. Cl.. ranl .1. g.rmlnalion. EC. n. doit pal Clipal..' 3 mlllim"OI par c.nlim.lr. pour 1. ~ll.rlV. pOlagir••1 la benerav. ,
sucr •.
'Cal toléranc.IPeuv.nl~.pass·appliQu.rau" nouvallal variilil Hmi·nainel d. bli.
'MOyenn. po.. r 1.1 variil.1 Cle B.rmuda grall. LU varlilil Sunonnu ., Coallal sonl Cl'.nvi,on 20 pour cent plui toliranl.l: la
Courant .t ,. Gr••nfi.ICllonl Cl'.nviron 20 pour c.nt molnllolirantl.
'MOy.nn. po.. r '.1 vari;tis Boer. Wilm4n, Sand.t W••ping. L. L.hman $Imbl. d'.nviron 50 pour c.nlplullolirant.
, La 10liar corniculi à f.uill. larllllllmbl. molnl lolerant QU. 1. loti.r , laullI. étron••
Source: Donni.1 communiQuéel par MUI .t Hoffman (1977); e.rnu.in (1964). ail. Comit' da conlullantl cM l'univalliti da
Callforni. (1974).
SYMBOLES ET ABREVIATIONS TECHNIQUES

CID '" quantitt totale de matières solides dissoutes (en mg/l)


pH = -log [H 0+]
3
pHc = pH caJcUlt théorique de l'eau d'irrigation en contact avec le la cbaux
et en tquilibre avec le CO2 du sol
SAR = coefficient d'adsorption du sodium
SAR ajustt = coefficient ajustt d'adsorption du sodium
ESP = pourcentage de sodium écbangeable
RSC = carbonate de sodium résiduel (en meq/l)
Po = potentiel osmotique (en bars)
LR '" besoin de lessivage
LF = fraction de lessivage
ET = évapotranspiration
t/ha = tonnes par hectare

UNITES DE MESURE DES DONNEES PHYSICO-CHIMIQUES DES ANALYSES


D'EAU:

CE ou EC = conductivitt tlectrique, exprimte couramment en (FAO, 1976) :

Siemens/m (S/m) = 10mmhos/cm


dS/m = mmhos/cm
mS/cm = mmbos/cm
IJS/cm = pmbos/cm

Cependant l'unité du Système International (MKSA) actueUement adoptte est le dtciSiemens/m

CEe = conductivitt électrique de l'extrait de pâte du sol à saturation


CEs = conductivitt tledrique de la solution de sol
CEw,CEir = conductivitt électrique de l'eau d'irrigation
CEd = conductivitt tlectrique de l'eau de drainage

mg/l = milligrammes de soluté par litre de solution


meq/l = milliéquivalents par litre de solution
moVI = moles par litre de solution (molaritt)
mol/kg = moles par kilo d'eau pure (molalité)
mole = mole charge par kilo = un équivalent
pp~ = parts par million mg/l - ppm
SOURCES BIBLIOGRAPHIQUES

ALBERGEL (J.), BRUNET (D.), DUBEE (G.), MONTOROI (J.P.), ZANTE (P.), 1991. Gestion
d'un barrage anti-sel en basse Casamance (Sénégal). In A. KERGREIS et J. CLAUDE
(réd.), "Utilisation rationnelle de l'eau des petits bassins versants en zone aride", Ed.
AUPELF-UREF, John Libbey Eurotext, Paris, 275-285.

AL DROUBI (A), FRITZ (B.), TARDY (Y.), 1976. Equilibres entre minéraux et solutions.
Programmes de calcul appliqués à la prédiction de la salure des sols et des doses
optimales d'irrigation. Cah. ORSrOM, sér. Pédo/., XIV(1): 13-38.

BOIVIN (P.), BRUNET (D.), 1990. Bilan de quatre années de suivi de la salure d'une vallée
aménagée anti-sel par conductivimétrie électromagnétique et krigeage. Multigr., o RSTOM/
Dakar/Bondy, 12 p.

BOULAINE (J.), 1978. Cours d'hydropédologie. Multigr., INA-ENGREF, 193 p.

Van BREEMEN (N.), 1973. Dissolved aluminium in acid sulfate soils and in acid mine
waters. Soil Sei. Soc. Amer. Pree., 37,694-697.

DUCHAUFOUR (P.), 1988. Abrégé de Pédologie. Ed. Masson. 224 p.

DURAND (J.H.), 1983. Les sols irrigables. Etude pédologique. ACCT-PUF, 339 p.

FAO, 1976. La qualité de l'eau en agriculture. Bull. Irrigation et drainagen029, Rome, 81


p.
JOB (J.Y.), 1992. Les sols salés de l'oasis d'El Guttar (Sud Tunisien). Thèse de Doctorat,
Univ. Sei. Tech. Languedoc, Montpellier, multigr., 150 p.

LARAQUE (A), 1991. Comportements hydrochimiques des açudes du nordeste brésilien


semi-aride. Evolutions et prévisions pour un usage en irrigation. Thèse de Doctorat, Univ.
Sei. Tech. Languedoc, Montpellier, multigr., 400 p.

MONTOROI (J.P.), 1992. Le contrôle de la salinité à l'aide de capteurs électriques.


Application à un périmètre irrigué de la basse vallée de la Méjerdah (Tunisie). 1- Le capteur
électrique de salure. L'Agron. Trop., 46,3.

MONTOROI (J.P.), 1992. Le contrôle de la salinité à l'aide de capteurs électriques.


Application à un périmètre irrigué de la basse vallée de la Méjerdah (Tunisie). 11- La sonde
quadripôle. L'Agron. Trop., 46, 3.

MONTOROI (J.P.,) ALBERGEL (J.), DOBOS (A), FALL (M.), SALL (S.), BERNARD (A),
BRUNET (D.), DUBEE (G.), ZANTE (P.), 1992. A suitable water management for the
rehabilitation of rice culture in the acid sulphate soils of lower Casamance (sanegal): a
successful two years experiment. Fourth international symposium on acid sulphate soils,
2-6 Mars 1992, Ho Chi Minh Ville (Viêt Nam), 11 p.
RHOADES (J.O.), 1984. Principles and methods of monitoring soil salinity.ln 1. Shainberg
and J. Shalhevet (Eds.), Soil salinity under irrigation. Processes and management, Berlin-
Heidelberg- New York-Tokyo, 130-142.

ROBERT (M.), 1992. Le sol, ressource naturelle à préserver pour la production et


l'environnement. Cah. Agricultures, 1,1, 20-34.

RICHARDS (L.A.), 1954. Diagnosis and improvement of saline and alkali soils. Handbook
50, U.S. Salinity Laboratory Staff. Washington, 159 p.

RIEU (M.), 1984. Cours "Dynamique des sols" (Equilibres sol-solution). Multigr., Univ.
Tunis, 45 p.

RIEU (M.), MORENO (F.), CABRERA (F.), VAZ (R.), 1992. EXPRESO un modèle de
simulation numérique de l'équilibre entre l'atmosphère, un sol échangeur d'ions et une
solution du sol en cours de concentration ou de dilution. Application aux Marismas du
Guadalquivir. Multigr., 16 p. (à paraître).

RPF, 1990. Référentiel Péfdologique Français. AFES-INRA, Plaisir, 279 p.

SERVANT (J.M.), 1985. Les systèmes halomorphes. In "Séminaire "Sol et Eau", La


Havane", Coll. et Sém. de l'ORSTOM, Paris, 607-621.

SOLTNER (D.), 1982. Les bases de la production végétale. Tome Il: Le climat: météoro-
logie, pédologie, bioclimatologie. Coll. Sei. et Tech. Agricoles, Angers, 312 p.

Vous aimerez peut-être aussi