Séance 13 : Les caractéristiques anatomiques expliquées par l’évolution.

Les êtres vivants possèdent de nombreux organes dont la structure anatomique témoigne davantage d’une longue histoire
évolutive plutôt que de l’acquisition d’une fonction bien définie.

Comment l’évolution permet-elle d’expliquer, notamment chez l’être humain, l’existence de structures anatomiques
complexes ou, au contraire, apparemment sans intérêt biologique ?

Activités 1 : L’histoire évolutive de l’œil humain.

Si l’existence d’organes aussi complexe que l’œil a longtemps servi d’argument aux antiévolutionnistes, les connaissances
actuelles sur les différentes formes d’œil du monde vivant nous permettent de reconstituer son histoire évolutive. On se propose
donc ici de déterminer comment des structures complexes comme l’œil des vertébrés ou des mollusques sont apparues au cours
de l’évolution.

Document 1 : La diversité des organes visuels chez les mollusques.

Document 2 : L’évolution de l’œil dans un milieu obscur.

Document 3 : Un arbre phylogénétique basé sur la structure des organes visuels.

1. En vous appuyant sur l’étude des documents 1 et 2, montrer qu’il existe une relation entre l’anatomie de l’organe
visuel d’un animal et son mode de vie.

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 2. En vous appuyant sur l’étude des documents 1 et 3, montrer que l’œil de seiche résulte d’une accumulation
d’innovations acquises à la suite de variations qui lui confèrent un avantage.

Document 4 : Jeune enfant souffrant d’aniridie.

Certaines malformations affectent des organes impliqués

dans la vision. C’est le cas de l’aniridie (absence d’iris) qui
peut s’accompagner d’une cataracte (opacification du
cristallin), d’un mauvais développement du nerf optique,
etc. Chez certaines personnes atteintes de es
malformations, on a détecté la présence de mutations dans

Document 5 : Rôle du gène PAX6 dans la formation de l’œil.

Des chercheurs ont inactivé le gène PAX6 lors du

développement de la drosophile à gauche. Au contraire la
drosophile de droite a subi une stimulation de l’expression de
ce gène dans les cellules à l’origine des pattes et antennes lors
de son développement.

3. En vous appuyant sur l’étude des documents 4 et 5, montrer que des variations de la structure de l’œil peuvent
être héritées génétiquement.

4. En vous appuyant sur l’étude du document 3 et des documents 3 à 5 p 221 de votre manuel, expliquer en quoi l’œil
des céphalopodes et des vertébrés constitue un exemple de convergence évolutive.

5. Bilan : en vous appuyant sur l’ensemble de vos observations, expliquer comment l’existence de variations
aléatoires du patrimoine génétique et la sélection naturelles sont à l’origine de la complexité d’une structure
anatomique telle que l’œil.

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 Activités 2 : Des structures anatomiques imparfaites.

Certaines structures de notre anatomie présentent des particularités surprenantes pouvant paraître sans fonction avérée ou bien
d’une étonnante complexité. On se propose ici de comprendre l’origine de la présence de tels caractères dans l’anatomie
humaine.
Document 6 : L’accouchement un compromis sélectif.

Document 7 : Le téton masculin, une contrainte de construction.

Document 8 : La disparition des dents de sagesse, une régression en cours.

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1. En vous appuyant sur l’étude des documents 6 et 7 et des documents 1 et 2 p 222 de votre manuel, expliquer comment
des innovations évolutives peuvent se maintenir malgré l’absence de fonction ou d’avantage en termes de sélection
naturelle.

2. A l’aide du document 8, expliquer l’origine de la perte des dents de sagesse.

3. Bilan : en vous appuyant sur l’ensemble de vos observations, montrer que l’existence ou l’organisation de certaines
structures anatomiques humaines s’explique davantage par des contraintes évolutives que par la sélection naturelle.