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20 juillet 2015
Cet article est le deuxième d’une série [the-series] . Nous allons aborder la manière de
se servir du SMED.
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L’idéal est d’utiliser une caméra pour enregistrer tout ce qui est fait. Ensuite, on va
visionner le film et répondre aux questions suivantes :
C’est une étape importante, à laquelle il faut associer les personnes filmées. Cela
permet à l’ensemble des personnes impliquées d’avoir une même vision des faits
observés.
C’est une étape essentielle puisque c’est là qu’on parle de ce qui peut être classé comme
opération externe (hors arrêt, peut être fait pendant que la machine fonctionne) et ce qui
doit rester opération interne (durant l’arrêt pour changement).
Pour chacune des opérations observées, le groupe se demande si elle pourrait être
réalisée pendant que la machine fonctionne ou si l’arrêt de la machine est impératif. A ce
stade, on ne cherche pas à améliorer. On doit juste classer ce qu’on a observé en deux
catégories (opérations externes ou internes).
Exemples :
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L’étape 2 : Regrouper les opérations internes et externes
On réordonne les opérations à réaliser. D’un côté les opérations externes, qui seront
réalisées avant l’arrêt, et de l’autre les opérations internes qui doivent être faites
lorsque la machine ne fonctionne pas.
A ce stade, on dispose d’un temps total d’opérations externes et d’un temps total
d’opération interne, dont la somme est toujours égale au temps total mesuré initialement.
Si on s’arrête là, on a déjà réduit le temps d’arrêt puisque une partie des opérations est
réalisée pendant que la machine produit. On observe souvent des gains de 25% du
temps d’arrêt à la fin de cette étape.
On va par exemple se rendre compte que le réglage qui prend 15 minutes pour ajuster
exactement les guides au nouveau format pour être supprimé en ajoutant des butées aux
guides. On va aussi chercher des solutions pour limiter les déplacements.
Simplifier en unifiant les types de vis ou écrous (pour tout faire avec moins d’outils
différents) ou en prévoyant des fixations nécessitant un seul geste (bridage plutôt
que vissage, ¼ de tour plutôt que vissage sur toute la longueur, ….)
Réduction du nombre d’élément à manipuler
Utilisation d’outils adaptés (ça paraît évident mais les bons outils ne sont pas
toujours à proximité..)
Réduire les erreurs en utilisant des poka-yoké (détrompeurs aussi souvent que
possible).
Il va s’agir surtout d’améliorer les façons de transporter les outillages et de les ranger.
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Dans la prochaine et dernière partie de cette série [the-series], nous verrons quels sont
les pièges à éviter ainsi que les conseils pour réussir.
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