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LE HUSSARD SUR LE TOIT COMMENTAIRE

Intro :
Le hussard sur le toit chapitre 6 donne son nom au roman et se situe dans le premier quart de ce-
dernier, écrit par Jean Giono en 1951. L’auteur donne ce titre au roman car il fait référence à la
scène où le personnage principal se réfugie sur les toits et y passera plusieurs jours pour échapper
aux habitants. Il s’agit d’un écrivain et scénariste français. Il est l’auteur de nombreuses œuvres sur
le thème de la campagne provençale. Il est une grande figure du Xxème siècle mais reste pourtant à
part.
Ce texte fait donc partie d’un roman tragique. Dans ce roman on aborde la maladie du choléra ainsi
que l’histoire d’un homme qui essaie de sauver les habitants qui vont à leur tour le poursuivre par
peur.
Nous allons donc voir en quoi la description de deux mondes opposés peut elle influencer la
rencontre entre Angelo et Pauline
Après avoir étudié la description de deux mondes opposés nous évoquerons la rencontre entre le
colonel et Pauline de Théus

Plan : I) Deux mondes opposés


a) un monde extérieur
b)un monde intérieur
II) Rencontre entre Angelo et Pauline
a) inquiétude d’angelo
b) attention de pauline envers lui

Problématique : En quoi la description de deux mondes opposés peut elle influencer la rencontre entre
Angelo et Pauline ?

Analyse :
L.1 à 7 : description physique d’angelo
L.1 arrivée dans le salon où il voit son reflet
L.2-3 : détails de son visage en manque de soin
L.3-6 : détails de ses vêtements dans un état pitoyable
L.6 : personnification arpions sauvages
L.7 : fin positive avec son regard + personnification « feux aimables »
L.8 début du dialogue avec Pauline
L.8 : Angelo s’excuse et se doute que pauline a peur de lui
L.9 et 13 : Pauline fait tout pour s’occuper au mieux d’angelo en le mettant au chaud, en lui préparant à
boire, en le rassurant
L.11 : angelo insiste sur le fait qu’elle doit avoir peur de lui
L.14 : déplacement délicat de Pauline
L.15 : elle s’inquiète de l’alimentation d’angelo
L.16 : angelo n’a plus d’alimentation correcte depuis très longtemps
L.17 à 20 : elle explique qu’elle est ici depuis peu de temps et qu’elle ne connaît pas bien la maison de ses
tantes
L.21 : angelo s’excuse et est mal alaise : personnification «voix étranglée»
L.22 : pauline le rassure et lui propose de s’installer

Dans Le hussard sur le toit nous allons tout d’abord analyser la description de deux mondes
opposés.
Dans un premier temps nous verrons qu’il est abordé l’aperçu d’un monde extérieur. En effet,
Angelo est dehors, sur les toits, pendant plusieurs jours. Il a donc un visage en manque de soin avec
«une barbe de huit jours», «longues rayures de sueurs noirâtre» car il n’est pas rentré chez lui
depuis plusieurs jours et n’a pas pu se raser ni se laver le visage. Son corps et ses vêtements sont
très sales et dans un état pitoyable avec «sa chemise en lambeaux», «sa poitrine couverte de poils
noirs», «ses culottes poussiéreuses», «ses bas déchirés», tout cela nous montre qu’il est dans un état
lamentable et qu’il manque d’hygiène. En dessous de ses bas nous apercevons ses pieds eux aussi
très sales, mis en évidence par une personnification «arpions assez sauvages». Giono montre ici un
personnage dans un état général misérable tout comme la misère qui règne dans sa ville, à Aix-en-
Provence où circule le choléra.

En second temps, nous analyserons la présentation d’un monde intérieur. Le colonel pénètre dans
une maison «Angelo pénétra» avec le verbe qui insiste sur le fait qu’Angelo y est rentré par
effraction. Il y est entré par une petite fenêtre et s’est sali «traces de plâtre de son passage à travers
la lucarne». Il arrive dans une jolie demeure où il trouve«un beau salon», «les tapis» ce qui montre
qu’une richesse est présente. Il put s’observer «Il vit...son propre reflet dans une grande glace» où
on peut apercevoir un contraste avec le fait qu’il s’aperçoit «son propre reflet» où «propre» a
plusieurs sens, ici il montre l’opposé de l’état sale d’Angelo.. Le colonel n’a qu’une chose positive
sur lui et il s’agit de son regard, nous trouvons une métaphore «ses yeux qui donnaient toujours
cependant des feux aimables». Dans ce logis, Angelo a accès à des boissons chaudes comme
le«thé» que la jeune fille prépare avec «un petit réchaud à esprit-de-vin» ce qui est moderne pour
l’époque et qui change de la misère que l’on peut trouver dehors. Elle lui offre de quoi s’asseoir
confortablement «un fauteuil mirobolant» qui est une personnification où Giono essai de nous
montrer que le fauteuil est époustouflant. L’auteur insiste sur l’opposition qui se trouve entre
l’extérieur avec le négatif et la saleté puis l’intérieur où tout est paisible et propre.

A présent nous évoquerons les circonstances de la rencontre entre le colonel Angelo et


Pauline de Théus.
En premier lieu, on peut constater qu’Angelo présente une grande inquiétude vis à vis de cette
rencontre car toute la population le voit comme un empoisonneur. Les premiers mots qu’il prononce
à la jeune fille sont des excuses «Je suis navré», ils prononcera de nouveau des excuses quelques
instants plus tard «Je m’excuse» tout en étant mal alaise car il utilise une voix peureuse, nous
retrouvons une personnification «une voix étranglée». Le colonel insiste sur le fait que Pauline doit
avoir peur de lui, notamment avec tout ce que dit et pense la population d’Aix-en-Provence, «vous
avez toutes les raisons de vous méfier de moi»

A présent nous verrons les attentions particulières qu’accorde la jeune femme au colonel.
Tout d’abord Pauline s’occupe de lui en le rassurant par apport à son inquiétude «De quoi êtes-vous
navré ?» car elle n’a pas l’air d’être au courant de ce que disent les gens et donc la présence
d’Angelo ne l’effraie pas. Pauline affirme qu’elle n’a pas peur de lui en lui demandant «Où voyez-
vous que je me méfie» car elle lui prépare une boisson chaude en allumant « la mèche d’un petit
réchaud à esprit-de-vin». La jeune femme se déplace de façon délicate pour ne pas effrayé Angelo
«Elle se déplaçait sans bruit sur les tapis». Pauline s’inquiète de l’alimentation d’Angelo qui ne
semble pas saine ni régulière «d’aliments chauds depuis longtemps», ce qu’affirme le colonel qui ne
se souvient même plus de quand date son dernier repas chaud. La jeune femme est gênée car elle ne
peut pas offrir ce qu’il y a de mieux pour Angelo «Je n’ai malheureusement pas de café» car elle n’a
pas tout sous la main étant donné qu’elle est là depuis peu et qu’elle n’est pas chez elle «Je suis
arrivée ici il y a huit jours. Mes tantes ont tout vidé derrière elles». Elle propose donc au colonel
d’arrêter de s’excuser «Les temps ne sont plus aux excuses» et l’invite fermement à s’installer
confortablement «Assoyez-vous», ce qu’Angelo fit délicatement«Angelo posa la pointe de ses
fesses au bord d’un fauteuil mirobolant».

Conclusion : Le hussard sur le toit chapitre 6, à partir de la description de 2 mondes contraires


n’influence pas la rencontre du colonel et de la jeune femme puisque l’opposition des 2 mondes est
décrite de façon précise, et la rencontre des 2 personnages se déroule de façon parfaite. L’extrait de
ce chapitre montre que le négatif se trouve à l’extérieur et le positif qui se trouve à l’intérieur. Tout
cela se confirme avec l’accueil que fait Pauline au colonel qui est très anxieux vis à vis de leur
rencontre.

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