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- 2007 -
Physique Quantique
Mécanique Rationnelle
Electrodynamique
Physique Quantique:
Expérience de Millikan p. 9
Détermination de la constante de Rydberg p. 13
Mécanique Rationnelle:
Modèles numériques p. 18
Pendule paramétrique p. 31
Electrodynamique:
Interféromètre de Michelson p. 34
Polarisation p. 37
2
ERREURS DE MESURE ET CALCULS D'INCERTITUDE
Partie à lire avant les TP. La partie 3 (Traitement des mesures - interprétation des résultats -
estimation des erreurs) sera considérée comme de l’acquis. Chaque mesure faite lors
des TP devra être interprétée en terme de précision, de sens physique, d’interprétation
… ces différents points seront pris en compte dans la notation. Bon courage …..
1) Erreurs systématiques
Par exemple :
- le décalage du zéro d'un appareil de mesure à déviation
- la valeur erronée de la température de référence d'un thermocouple
- la résistance interne d'un appareil de mesure électrique
Ce type d'erreur peut être réduit par une vérification minutieuse des appareils de
mesure avant utilisation.
Par exemple :
- Erreur sur la sensibilité ou sur la courbe d'étalonnage
- Vieillissement du capteur (thermocouples)
Par exemple :
- la vitesse de réponse de l'appareil est inférieure à la rapidité avec laquelle les données
sont fournies ou évoluent.
- la mesure perturbe sensiblement le système à mesurer (une sonde de mesure de
température dont la capacité calorifique ou la conductivité thermique n'est pas
négligeable).
- la résistance interne de l'appareil de mesure électrique perturbe la grandeur à mesurer
Par exemple :
- Réponse de l'appareil de mesure considérée comme linéaire dans tout le domaine de
mesure alors que ce n'est pas le cas.
E) Erreurs personnelles
3
2) Erreurs accidentelles
Les erreurs de lecture sont des erreurs dans l'appréciation de l'indication de l'appareil de
mesure. Dans les appareils de mesure à aiguille, elles sont dues principalement à
l'épaisseur de l'aiguille, des graduations, à l'appréciation de la coïncidence et donc aussi
au pouvoir séparateur de l'œil.
Dans les appareils digitaux la lecture est sans ambiguïté sauf si le "digit" le moins
significatif n'est pas stable. Par construction il est attribué une valeur unique à l'ensemble
des variations analogiques comprises dans une plage correspondant à une variation de
"1" du digit le moins significatif (le plus à droite !) si ce dernier est stable. En général on
considérera que l'incertitude est de ± 0,5 du dernier digit stable . A ce propos, si le
dernier digit n'est déjà pas stable, il est tout à fait illusoire de vouloir faire une mesure plus
précise en passant sur une sensibilité plus grande de l'appareil.
B) Erreurs d'hystérésis
Il peut arriver qu'une mesure soit influencée par une mesure précédente. Ainsi
un peson à ressort soumis à une charge trop importante pourra conserver
temporairement (ou même définitivement) un allongement anormal.
Il arrive aussi qu'un appareil de mesure ne donne pas la même indication selon que l'on
atteint la valeur de la grandeur à mesurer par des variations continues croissantes ou
décroissantes c'est l'écart de réversibilité. Dans un appareil à aiguille cet écart de
réversibilité est généralement dù aux frottements. Dans ce cas, l'erreur d'hytérésis est
égale à la moitié de l'écart de réversibilité.
Par exemple : les mauvais contacts, les phénomènes d'induction dus aux fils
d'alimentation électrique et induisant des différences de potentiel parasites dans les
cordons de mesure, les capacités parasites, les vibrations, .........
4
La réduction des erreurs accidentelles peut se faire en utilisant des blindages (inductions
parasites), des températures stabilisées (grandeurs d'influence), des détections
synchrones associées à des modulations ( élimination de signaux parasites ).
Comme l'on n'accède jamais à la valeur vraie d'une grandeur on ne peut pas
connaître la valeur exacte de l'erreur commise mais on peut tenter de l'estimer.
Ainsi les erreurs accidentelles entraînent une dispersion des résultats lors de mesures
répétées. Cependant leur traitement statique permet de connaître la valeur la plus
probable de la grandeur mesurée et de déterminer l'incertitude qui lui est attachée.
m1 + m 2 + m 3 +............+m n
m=
n
Une indication de la dispersion des résultats est donnée par ce que l'on appelle l'écart
type σ .
(m1 − m )2 + (m 2 − m )2 +............+(m n − m )2
σ=
n -1
Lorsque les erreurs accidentelles affectant les différentes mesures (mesurages) sont
indépendantes, la probabilité d'obtention des différents résultats satisfait à la loi de
Gauss.
Ainsi la probabilité P(m1,m2) d'obtenir comme résultat d'une mesure une valeur
comprise entre les deux valeurs m1 et m2 peut s'écrire :
m2
P(m1,m 2 ) = ∫ p(m)dm
m1
La probabilité d'apparition d'un résultat de mesure dans un domaine centré sur la valeur
moyenne m est donné par le tableau suivant :
P(m ± σ ) = 68,27 %
P(m ± 2σ) = 95,45 %
P(m ± 3σ) = 99,73 %
5
4) Catégories d'erreurs
A) Erreur absolue
Cependant la valeur vraie a n'est pas connue il faudra donc prendre la valeur
conventionnellement vraie ou la moyenne arithmétique ce qui conduira à l'erreur absolue
apparente.
C) Erreur relative
Mais comme la valeur vraie n'est pas accessible on prendra le quotient de l'erreur
absolue apparente par la valeur de comparaison utilisée pour son calcul (valeur
conventionnellement vraie ou moyenne arithmétique).
Δa a − m m − m
= =
a a m
Une évaluation de l'erreur absolue apparente (incertitude) Δa peut se faire très
simplement en prenant la valeur moyenne de l'écart maximum entre les valeurs trouvées
lors de la série de mesures.
m − m min
Δa = max
2
Toutefois c'est la courbe de Gauss qui est la meilleure indication de la qualité des
résultats dans le cadre des erreurs accidentelles.
Les lois physiques sont des lois expérimentales elles doivent donc être
considérées comme exactes dans la limite de la précision des appareils de mesure.
Les lois physiques liant plusieurs grandeurs peuvent se présenter sous la forme :
6
a) d'une somme ou d'une différence
b) d'un produit ou d'un rapport
c) d'une fonction mathématique quelconque
A) Somme ou différence
Soit c=a+b
g - Δa < a < g + Δa
h - Δb < b < h + Δb
B) Produit ou rapport
Soit c= a x b
c + Δc = ( a + Δa) . (b + Δb)
Δc Δa Δb Δa.Δb
c = a + b + a.b
négligeable
C) Fonctions quelconques
On peut remarquer dans les calculs précédents que les erreurs peuvent être
assimilées au module des différentielles :
Δa = da
Prenons le logarithme
Ln c = α Ln a + β Ln b
7
La dérivée de l'expression sera :
dc da db
c = α a + β b Passons maintenant aux incertitudes en prenant le module
Δc Δa Δb
c = α a + β b
Attention, avant de prendre les modules il faudra séparer les termes indépendants et
regrouper ceux dépendant d'une même incertitude.
8
EXPERIENCE DE MILLIKAN
1-Principe
1°)E = 0
On mesure la vitesse limite de chute libre de la goutte dans l'air :
4 3
πa ( ρ − ρ ')g 2 a 2 ( ρ − ρ ')g
v= 3 = ⋅
6πn a 9 n
2°)v= 0
€ On immobilise la goutte par l'action d'un champ électrique calculable :
4 3
πa ( ρ − ρ ')g = qE
3
d'où l'on tire :
nv d
a=3 et q = 6πn a v
€ 2( ρ − ρ ')g V
2-Description de l'appareil
€ Il se€compose de deux parties:
L'appareil proprement dit qui comprend, montés sur un même socle: le condensateur
plan, un microscope à oculaire micrométrique, le nébuliseur d'huile, le système
d'éclairage, Le générateur à voltmètre incorporé qui délivre une tension continue réglable
de 0 à 600 Volts. Il fournit également le courant nécessaire à la lanterne d'éclairage. Le
condensateur est constitué de deux plaques d'alliage léger parfaitement dressées et
distantes de 6 mm. Il est parfaitement isolé par une plaque de base en matière plastique
et un capot de plexiglas. Il est facilement amovible et se monte sur le support par une
goupille et un ergot de centrage. Deux trous latéraux percés dans le capot laissent le
passage aux fiches bananes permettant de connecter les plaques du condensateur au
générateur. Le capot est également percé de deux petits trous par lesquels entrent les
gouttelettes d'huile obtenues en pressant vivement la poire du nébuliseur; certaines se
chargent par frottement.
électrode supérieure
gouttes
d'huile
alimentation
haute tension électrode inférieure lunette
schéma de principe
10
Le microscope, fixé sur le même support, a un objectif à long foyer qui permet de viser,
à travers un verre plan serti dans le capot, les gouttelettes d'huile qui tombent selon l'axe
du condensateur et se détachent comme des points brillants sur fond sombre. Son
oculaire possède un réticule. Le système d'éclairage est également fixé sur le support, il
comprend une lanterne et une optique. Cet ensemble est fixé sur un socle par une tige
télescopique permettant de mettre le microscope à hauteur convenable. Le générateur
délivre une tension continue réglable de 0 à 600 volts par un potentiomètre. Il est muni
d'un voltmètre. Un voyant lumineux indique que l'appareil est sous tension. Deux
bornes latérales fournissent la tension de 6 volts nécessaire à la lanterne.
3-Manipulation
Déterminer le grandissement du microscope en nombre de graduations du réticule
par millimètre. Pour cela, retirer le condensateur de son support en le tirant vers le haut ; la
goupille de centrage est percée d'un trou dans lequel on va poser la tige de l'échelle
micrométrique.
Régler le tirage de l'oculaire pour voir nettement le réticule qui est à l'intérieur puis,
en agissant sur le bouton de la crémaillère, régler le microscope pour voir nettement
l'échelle millimétrique. Superposer les graduations (le microscope peut tourner d'un petit
angle autour de son axe de fixation). Définir l'incertitude.
Remettre le condensateur à sa place. Connecter les douilles rouge et bleu du
générateur aux plaques haute et basse du condensateur. Connecter la prise de courant
de la lanterne aux bornes marquées 6V et allumer la lanterne.
Sans polariser les armatures, vaporiser des gouttes et les observer.
Quand le mouvement tourbillonnaire a cessé, mettre la tension et repérer la ou les
gouttes qui sont freinées par le champ électrique. Retenir celle que l'on parvient à
immobiliser avec une tension convenable.
La profondeur de champ du microscope est faible et l'on peut observer les
gouttes en avant ou arrière de la zone initialement visée en modifiant légèrement le
réglage du microscope par le gros bouton moleté.
Si la goutte choisie est sur le bord du champ, on peut l'amener au centre en
tournant un peu le microscope.
Noter la tension permettant d'immobiliser parfaitement la goutte.
Couper la tension et déclencher simultanément un chronomètre. Mesurer le temps
mis par la goutte repérée pour franchir un certain nombre de graduations du micromètre
oculaire.
Calculer la vitesse de chute compte tenu du grandissement de l'objectif du
microscope.
11
En déduire la charge de la goutte.
Faire un grand nombre d' expériences avec plusieurs gouttes.
Placer les résultats sous la forme d'un histogramme. Constater que les valeurs
trouvées mettent en évidence la nature discontinue de la charge électrique.
12
Détermination de la constante de Rydberg
But:
A partir des mesures de longueur d'onde des raies de la série de Balmer du
spectre de l'hydrogène on calcule la valeur de la constante de Rydberg.
Expérience:
Réseau de diffraction.
Rayon incident
Rayon incident
α
Réseau Réseau
K=-1
13
On s'affranchit de la détermination de la valeur origine des angles en faisant une mesure à
δdroit − δgauche
droite et une mesure à gauche ainsi β =
2
Spectre de l'hydrogène.€
A partir du modèle atomique élémentaire de Bohr l'énergie E n d'un niveau n est donnée
par:
e 4 me 1
En = − 2 2 2 avec n =1, 2, 3 …
8ε0 h n €
et:
ε0 = 8.8542 10-12 Fm-1, e = 1.6021 10-19 C , me = 9.1091 10-31 kg , h = 6.6256 10-34 Js
€
n=∞
13.6 eV
n=4
n=3
Série de Balmer
n=2
Série de Lyman
0 eV n=1
Les raies émises correspondent aux transitions entre deux niveaux d'énergie, leur
e 4 me 1 1
énergie est donnée par: hγ nm = 2 2 ( 2 − ) avec m > n , n = 1,2,3 …
8ε0 h n m2
€
14
et γ nm fréquence de la radiation observée. Les mesures sont généralement des
c
longueurs d'onde et on a la relation: γ nm = avec c = 2.99795 108 ms-1
λnm
€ 1 1 1 e 4 me
Finalement: = R( 2 − 2 ) avec R =
λnm n m 8ε0 2h 3c
€
Les séries de raies sont associées au niveaux d'énergie le plus bas:
n = 1€série de Lyman: les raies sont
€ situées dans l'ultra violet
n = 2 série de Balmer: les raies sont situées dans le visible
n = 3 série de Paschen: les sont situées dans l'infrarouge
n = 4 et au delà les raies sont infrarouges
Mesures:
Réglage du goniomètre.
Le goniomètre est muni d'une lunette pouvant tourner autour d'un axe vertical, sa
position est repérable par une lecture sur un cercle gradué (limbe) exactement
perpendiculaire à cet axe. Celui ci porte un plateau mobile, réglable en hauteur et
orientable par trois vis calantes. On peut faire tourner la lunette autour de l'axe, et le
plateau sur lui même de façon indépendante. La lunette comme le plateau peuvent être
immobilisés par des vis de blocages; à partir d'une position bloquée, de petits
déplacements peuvent être effectués au moyen de vis micrométriques.
Un collimateur constitué d'une fente d'entrée et d'un objectif est placé à hauteur de la
lunette. Il est lié rigidement au limbe. La fente peut être amenée dans le plan focal de
l'objectif en agissant sur une bague moletée permettant de réaliser un faisceau de
rayons parallèles qui intercepte l'axe de rotation du système.
La lunette est constituée d'un objectif achromatique, d'un réticule et d'un oculaire.
L'ensemble oculaire-réticule est mobile et le réticule peut être placé exactement dans le
plan focal de l'objectif en agissant sur une bague moleté. Un dispositif constitué d'une
petite lampe et d'un miroir semi-réfléchissant situé à l'intérieur de la lunette permet
d'éclairer le réticule.
15
a) Réglage à l'infini de la lunette.
On règle l'oculaire pour obtenir une image parfaite du réticule, puis on place sur le
plateau mobile un support portant un miroir. On cherche alors l'image du réticule donnée
par le miroir, pour cela il peut être nécessaire de faire tourner la platine et de la basculer
autour de l'axe vertical (au moyen des trois vis de positionnement). L'image du réticule
étant obtenue on règle la netteté en faisant varier le tirage de l'objectif au moyen de la
molette jusqu'à obtenir une image nette du réticule et de son image dans le miroir. Cette
méthode de réglage par auto collimation permet de placer exactement le réticule dans le
plan focal de l'objectif.
16
Faisceau réfléchi sur le miroir de réglage
Axe de la lunette
Miroir
n Axe du
Fente lunette collimateur
Pivot
collimateur Vis calantes vis de
réglables réglage
de la
Axe de rotation lunette hauteur
de mesure
Limbe
Après rotation de la
platine, l'axe de la
lunette n'est plus
perpendiculaire au
miroir
On rattrape en
agissant par
moitié sur la
lunette et moitié
sur la platine
Modules fournis :
condini.m : fichier des conditions initiales et paramètres de calcul
evolution.m : fichier d’intégration et de production de graphes
Ces modules appellent les deux modules auxiliaires force.m et energie.m qui ne
doivent pas être modifiés. On pourra utiliser des modules condini.m personnels.
Modèles (paramètre mf) :
mf = 1 : oscillateur harmonique, de pulsation w=1 et masse m=1
mf = 2 : particule de masse m=1 dans un double puits quartique symétrique
mf = 3 : pendule simple, de masse m=1 dans un champ de gravité g=1
Méthodes d’intégration (paramètre mi) :
mi = 1 : méthode d’Euler
mi = 2 : méthode saute-mouton
Objectif : produire une étude comparative sur les deux schémas d’intégration et sur le
choix de leurs paramètres, accompagnée d’illustrations graphiques commentées (noms
des axes, valeurs des paramètres, ...). Il est conseillé de comparer avec une étude
analytique des systèmes considérés. Il est permis d’utiliser les fonctions subplot et de
porter plusieurs courbes sur un graphe (voir manuel Matlab).
Remarque : si l’énergie n’est pas conservée pour l’oscillateur harmonique, vérifier par
exemple si elle croît exponentiellement avec plot (ttj, log(etj))...
18
Exemple d’un extrait de session :
Matlab> condini
Matlab> evolution
Matlab> plot (ttj, etj) % pour revoir le graphe de l’énergie en fonction du temps
Matlab> plot (qtj, ptj) % pour revoir le portrait de phase
Matlab> qt1 = qtj ; pt1 = ptj ; tt1 = ttj ; et1 = etj ;
Matlab> mf1 = mf ; mi1 = mi ; nt1 = nt ; dt1 = dt ;
% sauvegarder une première trajectoire numérique
Matlab> mi = 2 % pour changer de méthode d’intégration
Matlab> nt = 50 ; tfin = 50 % pour dégrader la précision de l’intégrateur
Matlab>evolution ;
Matlab> plot (tt1, qt1, ‘-‘, ttj, qtj, ‘.’) % pour comparer deux trajectoires numériques
evolution.m
19
qtj(it+1) = nouv(1) ;
ptj(it+1) = nouv(2) ;
ttj(it+1) = nouv(3) ;
end
etj = energie(qtj,ptj,ttj,mf) ;
%
% EXPLOITATION DES RESULTATS
% --------------------------
plot3 (ttj, qtj, ptj) ;
plot (ttj, qtj) ;
plot (ttj, ptj) ;
plot (ttj, etj) ;
plot (qtj, ptj) ;
condini.m
% conditions initiales
%
q0 = 0.1 ;
p0 = 0.0 ;
t0 = 0.0 ;
%
% force dans le modele : mf
% 1 = oscillateur harmonique
% 2 = double puits
% 3 = pendule
%
mf = 1 ;
%
% schema d'integration : mi
% 1 = Euler
% 2 = saute-mouton
%
mi = 1 ;
%
% controle de l'integration
%
tfin = 50 ;
nt = 1000 ;
increment.m
20
qt = q1 + pt * dt / 2 ;
tt = t0 + dt ;
end
avance = [qt pt tt] ; % nouvelles valeurs
force.m
energie.m
function e = energie(q,p,t,mf)
% energie
if (mf == 1)
e = p.^2 / 2 + q.^2 /2 ;
elseif (mf == 2)
e = p.^2 / 2 - q.^2 / 2 + q.^4 / 4 ;
elsefi (mf == 3)
e = p.^2 / 2 + 1 - cos (q) ;
end
21
Annexe
Introduction
€
1 Il serait irréaliste de vouloir utiliser les techniques du calcul symbolique (ou calcul formel),
€
beaucoup plus complexes et moins versatiles que celles du calcul numérique.
22
Si Δt est petit, y(t+ Δt ) est voisin de y(t) et peut se calculer par la formule de Taylor :
y(t+ Δt ) = y(t) + Δt + + o( Δt 2) (6)
dy
Or, = f(y)
€ dt €
€ d 2 y df€ dy
2
= (y) • € (7)
dt dy dt
€ ..........
ce qui permet d'exprimer y(t+ Δt ) comme une fonction explicite de Δt et y(t).
€
Le problème de programmation
€ €
On veut étudier y(t) sur un intervalle 0<t<T. Appelons z(t) l'approximation
numérique de y(t). Le calcul numérique produira des valeurs successives
jusqu'à z(T) = z(K Δt ). Ces valeurs ne peuvent pas être conservées en mémoire
€
centrale durant €
toute l'exécution du programme : elles seront enregistrées
systématiquement sur un fichier de résultats sous la forme d'une table numérique
€
0 z(0)
..... ..... (8b)
T z(T)
Dans la mesure où le calcul de la table (8) peut être long, il est souhaitable de ne
pas devoir le répéter lorsqu'on change de présentation graphique. Il est donc préférable
de disposer d'un deuxième programme exploitant cette table. Par exemple, si z est un
vecteur à 3 composantes (z1, z2, z3), on tracera le graphe de z1(t), ou une trajectoire
projetée dans le plan (z1, z2), ou une vue en perspective.
Remarque : On peut aussi ne mémoriser qu'une partie des résultats (ti, z(ti)),
correspondant à des valeurs particulières de t (stroboscopie) ou z (section de Poincaré).
23
z(t + Δt) − z(t)
a. Cohérence : pour Δt → 0, il faut que → f(z(t)) . La cohérence est
Δt
caractérisée par l'ordre. Une méthode est du s-ème ordre si l'erreur théorique z(t+ Δt )-
y(t+ Δt ) (lorsque
€ z(t)=y(t)) varie comme C(s) Δt pour Δt → 0. Dans ce cas, l'erreur sur
s+1
2 A l'extrême, on voit parfois des programmes obtenir Δz et Δt si petits que z et t ne sont pas
du tout incrémentés : ils bouclent
24
€ €
Pour estimer l'erreur sur Δz, on calcule de deux manières :
- en un pas Δt : z(t) z(t+ Δt ) = z(t) + Δz 1
- en deux pas Δt /2 : z(t) ? z(t+ Δt /2) ? z(t+ Δt ) = z(t) + Δz 2.
€
On jugera le calcul satisfaisant si Δz 1 et Δz 2 sont assez proches l'un de l'autre (dans
€
l'absolu €
ou relativement). €
€ € € €
€ sur €z(t) ne devrait pas causer une erreur beaucoup plus
c. Stabilité : une petite erreur
grande sur z(t+ Δt ). Le contrôle de la stabilité est difficile. Une manière de l'exercer est
de modifier la précision numérique de la machine (changement du type des variables) ou
de calculer l'évolution de plusieurs conditions initiales voisines. Il arrive aussi que
€ soit due à la nature analytique de l'équation intégrée (voir la suite du cours).
l'instabilité
d. Efficacité : le calcul doit limiter le temps de calcul total, le volume de mémoire vive et le
nombre des appels de fonctions pour une intégration sur un intervalle donné [0,T]. On
supprimera donc les résultats intermédiaires quand ils sont devenus inutiles à la poursuite
du calcul (il faut donc les enregistrer !), et on tentera de garder un pas Δt assez grand. Le
choix de la méthode d'intégration détermine l'efficacité du programme.
€
e. Clarté : règle professionnelle fondamentale : un algorithme clair conduit à un
programme clair !
Remarque : Comme la constante C(s) peut croître avec s, un algorithme d'ordre élevé
peut se révéler moins précis qu'un algorithme d'ordre bas pour le même Δt .
Méthode d'Euler €
25
C'est la méthode la plus simple : on l'obtient en tronquant la formule (6) à l'ordre le
plus bas. Elle est malheureusement peu précise, peu stable et viole parfois des
symétries. On écrit :
Pour obtenir des méthodes plus satisfaisantes, on évite l'usage de la formule de Taylor
€
brute, qui nécessite€ le calcul
€ des dérivées de f par rapport à y : si y et f sont des
df
vecteurs à N composantes, est une matrice NxN (et le point dans (7) représente un
dy
d 2f
produit scalaire), 2 est un tenseur NxNxN, ... Pour N de l'ordre de 10, cela conduit déjà
dy
à l'évaluation et au€stockage d'un nombre inquiétant de variables ; de plus, l'évaluation
numérique de ces dérivées de f pose d'importants problèmes de précision.
€
Méthodes de Runge-Kutta
€
- Runge-Kutta du 4ème ordre :
€ €
Soit k1 = Δt f( z(t) )
k2 = Δt f( z(t) + 1/2 k1 )
k3 = Δt f( z(t) + 1/2 k2 ) (12)
€ k4 = Δt f( z(t) + k3 )
€
€ : z(t+ Δt ) = z(t) + (k + 2 k + 2 k + k )/ + O( Δt 5)
On prend (13)
1 2 3 4 6
€
La méthode de Runge-Kutta d'ordre 4 est une méthode éprouvée. C'est la plus
€
simple des méthodes modernes. €
Méthode saute-mouton
26
€
coordonnées généralisées et p est celui de leurs moments conjugués, on note f = (F,v) =
(−∂q H,∂pH) et
Δt Δt
q(t+ ) = q(t) + v(p(t), t)
2 2
Δt Δt
€ p(t+ Δt ) = p(t) + F(q(t+ ), t+ ) Δt (14)
2 2
Δt Δt
€ q(t+ Δt ) = q(t+ €) + v(p(t+ Δt ), t+ Δt )
2 2
€ €
Cette méthode est réversible
€ € et respecte rigoureusement (aux erreurs d'arrondi près) la
conservation
€ des aires dans
€ l'espace
€ de phase (elle est "symplectique"). Elle conserve
€ volumes (elle est "conservative").
donc aussi les € Elle conserve plus ou moins bien les
constantes du mouvement comme l'énergie (tests de pertinence et de précision) pour
des pas Δt beaucoup plus grands que ne le permet une méthode de Runge-Kutta.
Autres méthodes
€
Il arrive que z varie rapidement pour certaines valeurs de t et lentement pour
d'autres. Lorsque z varie vite, un petit pas Δt est nécessaire ; lorsqu'il varie lentement, un
plus grand pas est souhaitable. Les méthodes à pas variable modifient le pas Δt en
fonction des variations Δzet de leur précision.
D'autres méthodes tentent € d'assurer une meilleure stabilité numérique, notamment
lorsque la dynamique (1) met en jeu des échelles de temps très différentes € (systèmes
"raides"). €
Les méthodes d'"extrapolation de convergence" estiment z(T) sous la forme
limz→0 z(T;Δt) à partir d'une suite d'approximations z(T; Δt ) ; ces méthodes modernes
échappent à la classification par l'ordre.
On peut aussi modifier les algorithmes pour assurer une certaine précision
€ €
relative près des valeurs de t où certaines composantes de z s'annulent.
Bibliographie
R. W. Hockney & J.W. Eastwood, Computer simulation using particles (Adam Hilger,
Bristol, 1988).
T.S. Parker & L.O. Chua, Practical numerical algorithms for chaotic systems (Springer,
New York, 1989).
William H. Press, Brian P. Flannery, Saul A. Teukolsky & William T. Vetterling, Numerical
recipes - The art of scientific computing (Cambridge University Press, Cambridge,
1987).
Ernst Hairer, Christian Lubich, & Gerhard Wanner, Geometric numerical integration
(Springer, Berlin, 2002).
27
Préparation théorique
• Le programme sera écrit en Fortran pour traiter des vecteurs de type real*4 ou real*8
de taille N<10. Toutes les variables seront déclarées et porteront de préférence des
noms évocateurs.
28
• Faites apparaître sur le listing vos noms et la date de chaque séance.
Recommandations
Exercice de programmation €
30
Oscillateur non-linéaire et oscillateur paramétrique
Résonance paramétrique
Pendule paramétrique
Le système que l'on étudiera ici est un pendule dont le point d'ancrage est déplacé
périodiquement :
δ = δ0 cos(γt).
L'équation de Lagrange donne alors : lθ˙˙ + (g - δ˙˙)sinθ = 0.
Ce qui montre que la variation de δ revient à moduler le champ de pesanteur.
€ Dans l'approximation des petites oscillations, on obtient :
θ˙˙ + ω 02 (1+ hcos(γt))θ = 0avec €
ω 02 = g/l et h = γ 2δ0 /g (1)
On montre que la solution € est de la forme :
θ (t) = e µt cos(ωt + ϕ ) avec ω voisin de ω 0 . L'instabilité la plus visible se trouve autour de
€ γ = 2ω . Le système € est instable
€ quand µ est réel et positif, ce qui est réalisé pour
ω2
h ≥ 21- 2 (2) ,€relation qui définit les limites du domaine d'instabilité.
€ ω0 €
€ €
31
€
Montage
On utilise ici un pendule dont le point d'ancrage est solidaire de la membrane d'un haut-
parleur, lui-même excité par un générateur BF, précis à 10-3 Hz, suivi d'un ampli en
cascade. Le système étudié comporte des frottements ( même si on a cherché à les
limiter ). En régime de résonance, il faut donc s'attendre à une compétition entre une
décroissance exponentielle de l'amplitude due à l'amortissement, et une croissance
exponentielle due à l'instabilité.
De plus, l'équation (1) prend en compte l'approximation des petites oscillations sin θ ≈ θ .
Or, celle-ci n'est plus vraie dès que l'amplitude croît trop.
Le pendule doit alors atteindre un régime permanent, avec une amplitude finie.
€
Manipulation
32
INTERFEROMETRE DE MICHELSON
BUT:
À partir d'un interféromètre de Michelson mesurer la différence de longueur d'onde
entre les composantes du doublet jaune du sodium.
1-Principe de l'interféromètre.
Le Michelson est un interféromètre à séparation de faisceaux, les deux bras
portent des miroirs plans, orientables, et sont situés symètriquement par rapport à la
séparatrice, l'un des miroirs est monté sur un chariot mobile dont le déplacement est
assuré par une vis micromètrique. Une lame "compensatrice" est placée dans un bras
afin de rendre possible l'égalité des trajet optique.
Préparation: montrer la nécessité de disposer une lame compensatrice dans un
bras du Michelson.
2.1-Réglage de l'interféromètre.
Description sommaire de l'interféromètre-Préréglages.
V21 V 2 2
M2
B2
B3
M1
V 11
B1
V12
Cp
Sp
1°) Les vis V21 et V22 qui permettent de régler l'orientation du miroir fixe M 2 agissent
sur des lames d'acier qui transmettent une contrainte réglable au support du miroir M 2.
Commencer par agir sur les vis V 21 et V 22 de façon à ce que les deux lames d'acier
soient à peine cambrées.
2°) Vérifier que séparatrice (Sp) et compensatrice (Cp) sont sensiblement parallèles.
Si ce n'est pas le cas, on peut obtenir un parallélisme approché par action sur le bouton
moleté B2 .
3°) Vérifier que M 1 et M 2 sont sensiblement symétriques par rapport à Sp. Si ce
n'est pas le cas, agir sur le bouton moleté B1 qui assure la translation de M1
33
2.3 - Premier réglage.
1°) On dispose d'une source à vapeur de mercure qui éclaire un petit trou percé dans
une plaque d'aluminium et d'une lentille convergente. Le trou est placé, par auto-
collimation, au foyer de la lentille. On obtient un faisceau de rayons parallèles qui
tombe normalement sur le miroir M1.
2°) Dans la direction visée, on voit deux séries d'images du trou. En agissant sur
l’orientation de la compensatrice, on ramène chacune de ces 2 séries à une image
unique. On a donc deux images du trou.
3°) On superpose ces deux images en agissant sur les vis V 11 et V 12 de réglage du
miroir mobile M1. On aperçoit alors des franges d'interférences dans l'image unique ainsi
obtenue.
4°) On éclaire le Michelson avec une source étendue : supprimer la lentille et le trou,
rapprocher la source du Michelson et interposer, entre les deux, un écran translucide. On
aperçoit alors, dans tout le champ de visée, une figure d'interférences (en général mal
définie et peu visible).
5°) En agissant sur les vis V11 et V12, améliorer progressivement la visibilité de la
figure d'interférences jusqu'à obtenir des anneaux bien visibles dont l'aspect se modifie
très peu lorsque, regardant toujours les anneaux, on déplace la tête soit horizontalement
soit verticalement.
6°) On peut alors (et alors seulement) utiliser les vis de réglage fin V21 et V 22 du miroir
fixe. le réglage est bon lorsque l'aspect des anneaux reste le même lorsque on déplace
la tête, comme indiqué ci-dessus au 5°).
2.4 - Réglage fin de la compensatrice.
On peut assurer un réglage quasi-parfait du parallélisme de la séparatrice et de la
compensatrice en utilisant les interférences données par la lame d'air comprise entre
elles. Dans ce but, on change la direction d'éclairage et la direction de visée, comme
indiqué sur la figure ci-contre.
Quel que soit le réglage précédent de la compensatrice, on aperçoit des anneaux
à l'infini donnés par les deux faces de la séparatrice et également ceux (moins visibles)
donnés par la compensatrice. En agissant très lentement dans un sens et dans l'autre sur
le bouton moleté B2, on voit apparaître (lorsqu'on s'approche du bon réglage) des
franges d'interférences supplémentaires données par la lame d'air comprise entre les
faces en regard de Cp et Sp. On peut obtenir (de la même manière qu'en 2.3 - 5° et 6°
ci-dessus) des anneaux bien visibles et dont l'aspect ne se modifie pas lorsqu'on
déplace la tête, en agissant toujours avec le plus grand soin sur le bouton B2 et le
bouton B3.
Remarque: Ce réglage est délicat. Si on ne parvient pas à le réaliser, demander de
l'aide ou passer à la suite. Cela ne changera pas substantiellement le résultat des
34
mesures. Le réglage des interférences en lumière blanche sera seulement un peu plus
difficile à obtenir et les observations un peu moins nettes.
V21 V22
M2
B2
Eclairage
B3
M1
V11 B1
V12
Cp
Sp
35
POLARISATION
BUT:
étude de la polarisation d'une source à diode laser; lame 1/2 onde et lame 1/4 d'onde,
diode optique.
Rappels.
Composition de deux vibrations rectilignes.
Soit à composer deux fonctions sinusoïdales, de même période, dont l'amplitude est
dirigée suivant deux directions perpendiculaires ox et oy et présentant entre elles un
déphasage de ϕ :
E x = E 0x cos(kz − ωt) et E y = E 0y cos(kz − ωt + ϕ )
Ey
= cos(kz − ωt)cos ϕ − sin(kz − ωt)sin ϕ
E 0y €
€ en combinant € avec E x /E 0x , on obtient:
Ey Ex
− cosϕ = −sin(kz − ωt)sin ϕ
€ E 0y E 0x
€ 2
E x 2
On remarque que: sin (kz − ωt) = 1−
E 0x
€ E 2 E 2
y Ex
qui conduit à: − cos ϕ = 1− x sin 2 ϕ
E 0y E 0x E 0x
€
E 2 E 2 E E
finalement on obtient: y + x − 2 y x cosϕ = sin 2 ϕ
E 0y E 0x E 0y E 0x
€
C'est l'équation d'une ellipse dont les axes font l'angle α avec E x , E y , coordonnées du
système (fig1):
2E E cosϕ
tan2α = x 2 y €
E 0x − E 0y 2 € €
€
EY0
EY
M
α
O EX EX0 X
Fig.1
36
Quelque soit ϕ, l'ellipse est inscrite dans un rectangle 2E 0x , 2E 0y . Si ϕ = ±π /2 les axes
principaux de l'ellipse sont alignés avec les axes de coordonnés. Dans ce cas on
reconnaît la forme familière:
E 2 E 2
y + x = 1 € € €
E 0y E 0x
2 2 2
De plus si: E 0x = E 0y = E 0 on a Ex + Ey = E0
E
qui correspond à un cercle. Si ϕ est un multiple pair de π: E y = 0y E y l'ellipse se réduit à
€ E 0x
E
la première€diagonale et pour les multiples impairs:
€ E y = − 0y E y l'ellipse se réduit à la
E 0x
seconde diagonale. €
€
On détermine le sens de parcours de l'ellipse en calculant dE y /dt pour ωt = 0
dE y
= E 0yω sin ϕ €
dt
Lorsque ϕ ∈ {0, π } , l'ellipse est dite gauche car le point M se déplace
€ de la droite vers la
€
gauche, elle est dite droite dans le cas contraire.
€ Décomposition d'une ellipse en deux composantes rectangulaires.
Réciproquement
€ une vibration elliptique est définie par un point M, un sens de parcours
et une pulsation ω. Aux vues des résultats précédents:
X = Acosωt Y = Bsinωt pour une ellipse gauche
X = Acosωt Y = -Bsinωt pour une ellipse droite
Dispositif expérimental
Le dispositif expérimental est composé d'un banc d'optique solidaire d'un€plateau et sur
lequel peuvent être disposés les éléments du montage: source, analyseur, lame quart
d'onde, lame demi onde, miroir, récepteur.
La source est une diode laser émettant vers 650 nm placée au foyer d'une lentille de
focalisation. Du à la construction de la diode laser, le faisceau émis est de section
fortement elliptique et est quasiment totalement linéairement polarisé, avec un vecteur
champ électrique orienté suivant le petit axe du faisceau. Le récepteur est une
photodiode qui délivre un courant proportionnel à l'intensité lumineuse qu'elle reçoit.
L'analyseur est constitué d'une lame dichroïque absorbant préférentiellement la
composante de polarisation perpendiculaire à une direction principale. Ces composants
sont placés dans des montures dont la rotation peut être mesurée au demi degré près.
Récepteur Analyseur DL
8888
5 Volts
Multimètre
Alim. Diode Laser
Gamme 0-2mA dc
Figure 1
38
axes de la lame sont à 45° de la direction de la polarisation de la lumière incidente la
lumière est alors polarisée circulairement.
Aligner la direction de polarisation de l'analyseur avec celle de la diode laser
repérer la direction des lignes neutres de la lame.
Pour une position de la lame, en faisant tourner l'analyseur, déterminer
l'intensité maximale délivrée par le détecteur: I max puis l'intensité minimale: I min et calculer
P = I max /I min .
Chercher la position de la lame qui minimise ce rapport, pour cela tracer P en fonction de
la position de la lame. Pour cette valeur Pmin, on obtient en sortie une lumière quasi
circulaire. Expliquer pourquoi. € €
€
Remarque: à la sortie de la lame la lumière n'est parfaitement circulaire que
pour une valeur particulière de la longueur d'onde qui n'est pas forcément celle
du laser utilisé.
Lame Analyseur
Miroir Écran
5 Volts
Figure 2
Remplacer le récepteur par un miroir orientable par deux vis. Placer entre la diode
et le miroir l'analyseur orienté au maximum de transmission; régler l'orientation du miroir
pour que le faisceau soit dirigé sur un écran placé au voisinage immédiat du laser.
Interposer entre l'analyseur et le miroir la lame quart d'onde et observer que pour une
orientation particulière de la lame, l'intensité du faisceau intercepté par l'écran s'annule
quasiment. Expliquer pourquoi.
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