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DEVOIR 5 CORRECTION. (4M-2016-03-28) TOULGUI.

CHIMIE (7 points). EXERCICE 1 : (3,5 points)


1°/ Montrons que (S2) est une solution de base forte et que les deux autres sont
celles de bases faibles :
Pour cela, on calcule [OH-] que l'on compare à C0.
Pour la solution (S1) :
 [OH-] = 10pH1 14 = 1011,54-14 = 10-2,46 = 3,46.10-3 moℓ.L-1 < C1 = 0,15 moℓ.L-1 :
(CH3)3N est une base faible.
Pour la solution (S2) : 0,5
 [OH-] = 10pH2 14 = 1013,7-14 = 10-0,3 = 0,5 moℓ.L-1 = C2 :
NaOH est une base forte.
Pour la solution (S3) :
 [OH-] = 10pH3 14 = 1011,19-14 = 10-2,81 = 1,54.10-3 moℓ.L-1 < C3 = 0,15 moℓ.L-1 :
NH3 est une base faible.
2°/ Expression du pH d'une monobase faiblement dissociée :
2 H2O  H3O+ + OH- 
Equation de la réaction B + H2O  BH+ + OH- 
Etat du Avancement
Concentration (moℓ.L-1)
système volumique
Large
Etat initial 0 C0 0 10-7
Excès
Large
Etat final yf C0 - yf yf yf = 10pH-14
Excès

[OH-] = [OH-] + [OH-]


[OH-] = [H3O+] + yf

  8
[H3O ]  10 mol.L
1

1ère approximation: pH ≥ 8    6 1
On néglige : [H3O+] << [OH-] 0,5

[OH ]  10 mol.L

[OH-] = yf ()

[OH ].[NH4 ] y 2f [OH ]2 102pH28


D’autre part: Kb = = = = .
[NH3 ] C0  y f C0 C0

2ème approximation : NH3 est une base faiblement dissociée : yf << C0  C0-yf ≈ C0

Conclusion :
1
 pH = [pKa +14 + ℓogC0]
2

3°/ a) Taux d'avancements finaux de la réaction de la triméthylamine avec l'eau et


celle de l'ammoniaque avec l'eau :
xf y [OH ] 10pH14
f = = f = = .
x max C0 C0 C0

1/8
1/8
10pH1 14 102,46
Pour la solution (S1) : f1 = = = 2,31.10-2 < 5.10-2.
C1 0,15
10pH3 14 102,81 0,5
Pour la solution (S3) :  f3 = = = 1,03.10-2 < 5.10-2.
C3 0,15
b) Conclusion :
 (CH3)3N et NH3 sont deux bases faiblement dissociées.
 A concentration initiale égale, f1 >  f3 : (CH3)3N est une base plus forte que 0,25
NH3.
4°/a) Comme (CH3)3N et NH3 sont deux bases faiblement dissociées, on peut
utiliser la relation du pH :
1
pH1 = [ pK a1 +14 + ℓogC1]  pK a1 = 2pH1 – 14 – ℓogC1
2
AN : pK a1 = 2.11,54 – 14 – ℓog0,15 = 9,903. 0,5
1
pH3 = [ pK a3 +14 + ℓogC3]  pK a3 = 2pH3 – 14 – ℓogC3
2
AN : pK a3 = 2.11,19 – 14 – ℓog0,15 = 9,203.
b) Conclusion : pK a1 > pK a3 alors (CH3)3N est une base plus forte que NH3 ce qui
0,25
confirme le classement précédent.
5°/ Il s'agit d'une dilution.
Nouvelle concentration après dilution :
C3 V C 
C'3 =  Veau =  3  1 .V.
V  Veau  C'3 
Tout revient à calculer la nouvelle concentration C'3 après dilution.
On a pK a3 = 9,203 d'où pK b3 = 14 - pK a3 = 14 - 9,203 = 4,797 = 4,8.
Au cours de la dilution Kb reste constant :
[OH ]2 [OH ]2 [OH ]2
Kb =  C'3 = + [OH ]  C'3 =
-
+ [OH-] 1
C'3  [OH ] Kb 10pKb

102pH' 28
C'3 = + 10pH'-14 = 10pKb + 2pH' -28 + 10pH'-14 .
10pKb
AN : C'3 = 104,8 +2.(10,5)-28 + 1010,5-14 = 10-2,2 + 10-3,5 = 6,625.10-3 moℓ.L-1.
Volume d'eau à ajouter :
 0,15 
Veau =  3
 1 .10.10-3 = 216,38.10-3 L = 216,38 mL.
 6,625.10 

2/8
2/8
EXERCICE 2 : (3,5 points)

1°/ a) Pour B1 : on a pHE1 = 7  B1 est une monobase forte.


Pour B2, on a pHE2 = 5,75 < 7  B2 est une monobase faible.

0,25

b) Calcul de CB :
 Courbe 1 : On a pH0 = 14 + ℓog CB = 12  CB = 10-2 moℓ.L-1.
C V
Calcul de CA : Courbe 1 : CBVB = CAVAE  CA = B B .
VAE 0,75
2 3
10 .10.10
AN : CA = = 10-2 moℓ.L-1 .
10.103
 pKa (B2H+/B2) = pH1/2équivalence = 9,2.
2°/a) Pour B1 : OH- + H3O+  2 H2O
1
K= = K e1 = 1014 > 104 : Cette réaction est pratiquement totale.
Ke
Pour B2 : B2 + H3O+  B2H+ + H2O 0,5

[B2H ] 1 1 
K2 = 
= 
=  pK a (B2H / B2 )
= 10pKa (B2H / B2 ) = 109,2 = 1,58.109 > 104
[B2 ].[H3O ] K a (B2H / B2 ) 10
 Cette réaction est pratiquement totale.
b) Pour la base B1 : Le mélange formé à l'équivalence est formé d'un sel neutre.
Pour la base B2 :
Le mélange obtenu à l'équivalence est formé du sel d'acide faible (B2H+ + Cℓ-) dans
l'eau :
0,25
Cℓ- : base inerte qui ne réagit pas à l'eau.
B2H+ : acide faible qui réagit à l'eau suivant la réaction :
B2H+ + H2O  B2 + H3O+  Apport supplémentaire d'ions H3O+ ; d’où le
mélange est acide.
C V  CB VB
3°/ Au delà de l'équivalence et pour les deux dosages, on a [H3O+] = A A .
VA  VB
 C V  CB VB 
Les deux mélanges auront des pH égaux : pH = –ℓog  A A  0,25
 VA  VB 
 102.20.103  102.10.103 
AN: Pour VA = 20 mL, pH = –ℓog   = 2,48.
 (20  10).103 

3/8
3/8
 0,2  0,1 
pH = –ℓog   = 2,48.
 30 
4°/
Le volume VAE versé à l’équivalence reste inchangé car VAE ne dépend que
du nombre de mole de base à doser.
pH 1 reste inchangé car au point de ½ équivalence pH 1 = pKa et Ka est
2 2
indépendant de la dilution. 1
Remarque : Ka ne dépend que de la température.
pH’ initial diminue car la dilution d'une base faiblement dissociée fait diminuer
son pH.
pH’E à l’équivalence augmente car le mélange obtenu à l'équivalence est
formé d'un sel d'acide faible dont la dilution fait augmenter son pH.
5°/a) Un indicateur coloré est un couple acide-base faible dont la teinte de sa forme
0,25
acide est différente de celle de sa forme basique.
b) L’indicateur coloré de choix est celui dont la zone de virage encadre le pHE.
Pour le dosage de la base B1 : on choisit le bleu de bromothymol. 0,25
Pour le dosage de la base B2 : on choisit le rouge de méthyle.

PHYSIQUE : (13 points)


EXERCICE 1 : (5,5 points)
1°/ a) Equation différentielle du mouvement du
solide (S) : Le schéma est exigé.
Système matériel choisi : {solide (S)}.
On choisit un repère galiléen lié à la
terre.
Bilan des forces appliquées à {S} :
, , , et.
0,5
{S} en mouvement, on applique la RFD :  +  +  +  +  = m..
Projection algébrique sur x’x : 0 + 0 + T + f + F = ma avec T = –kx et f = –h.v.
d2 x dx
– kx – hv + F = ma  m. 2 + h + kx = F.
dt dt
d2 x 1 dx F m k
 .  02 .x  où  = et 02 = .
dt 2
 dt m h m
Equation différentielle d’un oscillateur mécanique en régime forcé.
b) Régime d’oscillations forcées, car le résonateur oscille avec la fréquence N
0,5
imposée par l'excitateur et différente de sa pulsation propre N0.
2°/a) La courbe c1 correspond à F(t) car F(t) = Fmsin(t) avec F = 0 ;
0,5
Par conséquent, la courbe c2 correspond à f(t).
1 1
 b) Calcul de N1 : T = 0,8 s  N1 = . AN : N1 = = 1,25 Hz. 0,5
T 0,8
 Amplitude fm de la force de frottement  : fm = 1,2 N. 0,5
fm
c) Calcul de Xm : fm = hVm = hXm = h.2N1.Xm  Xm = .
h.2.N1
0,5
1,2
AN : Xm = = 0,1 m.
1,527.2.1,25

4/8
4/8
Calcul de x : D'après la courbe (c2) : f =  rad.
Or f = v +   v = f –  =  –  = 0.
 
On a v = x +  x = v – avec v = 0. 0,5
2 2

Conclusion : x = – rad.
2
d) L'oscillateur {(S), (R)} est en état de résonance de vitesse car F(t) et f(t) sont en
opposition de phase. Or f(t) et v(t) sont toujours en opposition de phase alors F(t) et 0,5
v(t) sont en phase.
d2 x
e) Déduire que 2 + 02 .x = 0 :
dt
d2 x dx
Equation différentielle : m. 2 + h + kx(t) = F(t)  0,5
dt dt
d2 x dx
m. 2 + kx(t) = F(t) – h = F(t) + f(t) = 0 car F(t) et f(t) sont en opposition de phase.
dt dt
f) Montrons que l'énergie totale E de l'oscillateur est constante :
1 1
E = EC + Epe = mv2 + kx2.
2 2
Dérivons E par rapport au temps :
dE 1 dv(t) 1 dx(t) dE  dv(t)  0,5
= m.2v(t). + k. 2x(t.  = v(t).  m.  k.x(t) 
dt 2 dt 2 dt dt  dt 
2
dx dE
Or m. 2 + kx(t) = 0.  = 0.
dt dt
g) Calcul de la masse m :
k k
A la résonance de vitesse 2 = 02  (2N1)2 = m= .
m (2N1 )2 0,5
25
AN : m = = 0,405 kg = 405 g.
(2..1,25)2

EXERCICE 2 : (7,5 points)

1°/a) L'onde est transversale car le mouvement d'un point de la surface de l'eau et la
0,5
propagation de l'onde se font suivant deux directions perpendiculaires.
b) C'est le dispositif 1 qui permet de produire une telle onde car l'amplitude de l'onde
garde une valeur constante. Par contre pour le dispositif 2, il y a un phénomène de 0,5
dilution de l'énergie.
AB 8.10 2
2°/a) Longueur d'onde  : On a AB = 8.   = . AN :  = = 10-2 m = 1 cm 0,5
8 8
v
b) Célérité de l'onde :  = v.T =  v = .N. AN : v = 10-2.20 = 0,2 m.s-1. 0,5
N
xF AB
3°/a) Calcul de t1 : A l'instant t1, l'onde s'est propagée de xF1 = v.t1  t1 = 1 = .
v 2.v
0,5
8.10 2
AN : t1 = = 0,2 s.
2.0,2

5/8
5/8
Ou bien : xF = 4.  t1 = 4.T AN : t1 = 4.5.10-2 = 0,2 s.
b) Equation horaire de la source :
La source S est en MRS d’équation horaire :
yS(t) = a.sin(t + S) valable  t  0, avec a = 2.10-3 m et  = 2N = 40 rad.s-1.
Calcul de S :
Un point M de la surface de l'eau atteint par l’onde reproduit le mouvement de S
x
après le retard  = .
v
D’après le principe de propagation : yM(t) = yS(t - ).
2x
 yM(t, x) = a.sin(t + S – ) valable  t   et  x  xF.

Figure 4 : 1
 
x = 4
 2  
A t1 = 0,2 s ; M1 :  y = a ; a = a.sin(40 .0,2 + S – . )  1 = sin(8. + S – )
 dy  4 2
 =0
 dx
  
 1 = sin(S – )  S – =  S =  rad.
2 2 2
Conclusion : yS(t) = 2.10-3.sin(40t + ) valable  t  0.

c) Equation du horaire du point C de la surface de l'eau :


yC(t, x) = 2.10-3.sin(40t +  – 10x) valable  t   et  x  xF.

Le point C est situé à xC = 0,75.. Il ne commencera à vibrer qu'après le retard


 = 0,75.T.
yC(t) = 2.10-3.sin(40t +  – 10..0,75.0,2) = 2.10-3.sin(40t +  – 1,5)
 x 0,75 1,5
yC(t) = 2.10-3.sin(40t – ) valable  t   = = = 0,75.T
2 v v
Conclusion :
 yC (t)  0  t  [0 ;   0,75.T[

 3  
 yC (t)  2.10 .sin  40t  2   t    0,75.T
  

6/8
6/8

d) Représentation, en vue de dessus, l'aspect de la nappe d'eau à l'instant t 1 :

4°/ Détermination, à l'instant t1, les lieux géométriques des points qui vibrent en
opposition de phase avec la source S. Les placer sur la figure 4.

Condition du problème :
A t1 = 0,2 s, P – S =  + 2k = (2k + 1)
2x 1,5
Avec P = S –

2x 
Dans  : (S – ) – S = (2k + 1) x = –(2k + 1) .
 2
Abscisses des points recherchés.

Nombre : 0  x  xF  0  –(2k + 1)  xF= 4  0  –(2k + 1)  8
2
9 1
 –8  2k + 1  0  –  k  –  –4,5  k  –0,5. D'où : k  {–4 ; –3 ; –2 ; –1}
2 2
Au total 8 familles de rides rectilignes. (par symétrie).

7/8
7/8
Positions :

 
k x = – (2k + 1). k x = (2k + 1).
2 2
 
-1 P1 ; x1 = = 0,5 10-2 m 1 P'1 ; x1 = – = –0,5 10-2 m
2 2
3. 3.
-2 P2 ; x2 = = 1,5 10-2 m 2 P'2 ; x2 = – = –1,5 10-2 m
2 2
5. 5.
-3 P3 ; x3 = = 2,5 10-2 m 3 P'3 ; x3 = – = –2,5 10-2 m
2 2
7. 7.
-4 P4 ; x4 = = 3,5 10-2 m 4 P'4 ; x4 = – = –3,5 10-2 m
2 2

Conclusion :
Les points qui vibrent en opposition de phase avec la source appartiennent à des
 3. 5. 7.
familles de rides rectilignes parallèles et équidistantes situés ; ; ; et
2 2 2 2
 3. 5. 7.
par symétrie – ; – ;– et – .
2 2 2 2

8/8
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