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FORMATION D’EQUIPIER
DE SAPEUR-POMPIER EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
PARTIE 5 – Transmissions
DOCUMENT STAGIAIRE
ATTITUDES &
COMPORTEMENT EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
LIVRET STAGIAIRE
ATTITUDES & DOCUMENT STAGIAIRE
COMPORTEMENT
Répertoire des documents EQUIPIER DE SAPEUR-
stagiaires POMPIER
PAGE
ATC1- 01 - Le sapeur-pompier et son environnement institutionnel 5
ATC1- 02 - Les obligations du sapeur-pompier 7
ATC1- 03 - Vie de groupe 13
ATC1- 04 - Communication en groupe 15
ATC1- 05 - Le déroulement d’une garde postée 23
ATC1- 06 - Définition du stress 25
ATC1- 07 - Méthode de gestion du stress 27
Attitudes & comportement Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 3 sur 31
Attitudes & comportement Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 4 sur 31
DOCUMENT STAGIAIRE
LE SAPEUR-POMPIER ET SON EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL
ATC1 - 01
1- LA DEONTOLOGIE DU SAPEUR-POMPIER
La déontologie est l’ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession, la conduite de
ceux qui l’exercent, les rapports entre ceux-ci et le public.
D'un point de vue plus personnel la déontologie fait appel à des notions d'humilité, de probité et
d'exemplarité dont il appartient à chacun de faire preuve.
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2.2- La presse
Les journalistes
Les journalistes ont tous la même carte de presse.
Chaque journaliste recherche sa propre exclusivité.
Il existe des journalistes titulaires, des pigistes (payés à la tâche) et des free-lances (à leur compte).
Les journalistes ne cherchent pas à piéger, ce n’est pas leur intérêt car après ils seront discrédités
surtout si des contacts privilégiés ont créé un contrat moral.
Cependant, le journaliste est, par nature, quelqu’un de curieux, il est formé pour obtenir des
informations, directement ou en écoutant et observant, parfois à l’insu des intervenants.
Attitudes à adopter face à la presse
• Informer son chef d’agrès de la présence de la presse sur les lieux ;
• Orienter les journalistes de manière courtoise mais ferme, vers le COS ou le cas échéant
l’officier chargé des médias ;
• Observer scrupuleusement les règles de déontologie et notamment en présence de la
presse.
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DOCUMENT STAGIAIRE
LES OBLIGATIONS DU EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
SAPEUR-POMPIER
ATC1 - 02
Les sapeurs-pompiers sont confrontés à des périls de toute nature. Pour y faire face, ils doivent
posséder :
• Des compétences poussées ;
• Mais aussi une MORALITE et un SAVOIR-FAIRE irréprochable.
1.2- La discipline
Il s’agit de l’observation rigoureuse des règlements de service, mais aussi l’obéissance à la hiérarchie.
La discipline représente la force d’une unité de sapeurs-pompiers.
La qualité et la sécurité sont intimement liées à la discipline.
Discipline
En casernement c’est suivre avec rigueur les règles et obéir à sa hiérarchie, en intervention c’est
appliquer les ordres et respecter les consignes de sécurité données par son chef (d’agrès, d’équipe).
Rendre compte à son supérieur hiérarchique.
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2- LE SAPEUR-POMPIER PAR RAPPORT A LUI-MÊME
La notion de respect ne s’applique pas qu’à autrui, il est primordial qu’un sapeur-pompier l’observe
pour lui-même.
Il doit, par conséquent, adopter une attitude responsable notamment en termes d’hygiène :
• De vie : pratique du sport, bonne gestion de son temps de repos et de détente ;
• Alimentaire : repas réguliers et équilibrés, hydratation ;
• Corporelle : douches, lavages des mains réguliers, entretien des effets vestimentaires.
Afin d’évoluer, le sapeur-pompier se doit de toujours maintenir et perfectionner ses connaissances et
techniques opérationnelles.
L’entretien régulier de ses effets vestimentaires lui apporte une meilleure sécurité.
Au cours de ses différentes missions, il doit agir selon sa déontologie et en faisant preuve de courage
et de dévouement, tel que le requiert sa devise.
La négligence, l’insouciance, le manque de conscience professionnelle sont coupables et peuvent
avoir des conséquences catastrophiques.
2.3- Le courage
Il s’agit de la fermeté d’esprit qui permet de supporter les difficultés.
Cela permet aussi d’affronter sans faiblesse les dangers, sans pour autant mettre sa vie en danger…
2.4- La discrétion
Le sapeur-pompier peut intervenir à domicile. Il peut donc être informé de différents éléments relatifs
à la vie privée des sinistrés.
Dans tous les cas, la discrétion doit être de rigueur. Le sapeur doit garder pour lui-même les
informations reçues.
Les mêmes règles s’appliquent vis à vis de la presse.
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2.5- L’esprit d’équipe
Les sapeurs-pompiers n’interviennent jamais seuls, la notion d’équipe soudée est donc essentielle !
Le sens de la camaraderie, la bonne ambiance, le soutien mutuel, le respect des autres sont des
éléments fondamentaux, en particulier pour la réussite de l’opération.
2.6- La sécurité
Le sapeur doit avoir constamment pour souci d’intervenir en toute sécurité.
A cet effet, il doit respecter les règles de sécurité individuelles et collectives.
La sécurité, c’est aussi l’activité physique : le sport.
Il faut également respecter les règles de la conduite en sécurité avec votre véhicule personnel comme
avec les véhicules de service.
Les droits et obligations du sapeur-pompier résultent de son appartenance à la Fonction Publique
Territoriale – FPT.
L’éthique du sapeur-pompier est fondée sur deux piliers de la déontologie du service public :
• Des lois qui définissent les droits et obligations du sapeur-pompier dans le cadre du statut
général de la fonction publique ;
• Des règles morales à respecter.
Ces dernières apparaissent par le biais :
• Des règlements intérieurs des corps départementaux ;
• De la culture du service public d’incendie et de secours et de la devise des sapeurs-pompiers :
« Courage et dévouement ».
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Article 8
« Pour des raisons d’hygiène et de sécurité :
• Le port des bijoux apparents (dont les boucles d’oreilles et les piercings) n’est pas autorisé ;
• Les cheveux doivent être d’une longueur compatibles avec le port d’une coiffe ou être
attachés ;
• Le rasage est impératif pour la prise de service ; dans le cas particulier du port de la barbe ou
de la moustache, celles-ci doivent être taillées et permettre une efficacité optimale du port des
masques de protection. »
Article 9
« Le port de lunettes de soleil discrètes et sans éléments décoratifs, est autorisé en service,
notamment pour la conduite, en phase de surveillance ou de progression en zone à forte
réverbération solaire.
Elles ne sont pas autorisées lors des cérémonies officielles ou, sauf exception, lors des opérations de
relations publiques ou médiatiques.
Ces restrictions ne concernent pas les verres correctifs, changeant de couleur avec la luminosité
ambiante, prescrits pour des raisons médicales.
Le sapeur-pompier doit donc veiller au respect de son uniforme :
• Attitude et comportement (propos, gestes…) ;
• Aspect du SP (rasage, coupe de cheveux, hygiène…) ;
• Entretien et propreté de la tenue. »
Article 10
« Les tenues des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires des services d’incendie et de secours
sont classées en cinq catégories :
• Catégorie 1 : Tenue de la garde au drapeau ;
• Catégorie 2 : Tenue sortie portées lors des représentations, cérémonies, défilés ;
• Catégorie 3 : Tenue de travail portée en service opérationnel (intervention, formation,
casernement), en service hors rang et en salle opérationnelle ;
• Catégorie 4 : Tenue pour l’activité physique et sportive ;
• Catégorie 5 : Tenue des unités spécialisées. »
La diversité des missions et des opérations impliquent le port de tenues adaptées. Les sapeurs-
pompiers les utilisent après s’être formés pour intervenir dans ces domaines et tenues spécifiques.
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Tenue catégorie 3
Tenue de travail : service hors rang, salle opérationnelle, casernement, intervention, formation
Article 12
« Une « tenue de base », a minima, est portée dans toutes les circonstances opérationnelles qui ne
requièrent pas le port d’équipements spécifiques.
Celle-ci comprend :
• Le pantalon de la tenue de service et d’intervention ;
• La veste de la tenue de service et d’intervention (peut-être remplacée ou complétée suivant la
situation opérationnelle) ;
• Le pull, le sweat-shirt ou le polo ;
• Les chaussures de protection. »
Article 13
« La « tenue de travail » est constituée de la « tenue de base » complétée ou adaptée, si besoin est,
notamment pour les situations opérationnelles.
Ces différentes tenues sont définies dans le règlement opérationnel ou intérieur de chaque service
d’incendie et de secours, notamment pour :
• Les opérations de lutte contre les incendies de bâtiments et autres structures ;
• Les opérations de lutte contre les feux d’espaces naturels ;
• Les opérations de secours à personnes ;
• Les opérations de sauvetage lors de catastrophes ;
• Les opérations diverses ;
• Les missions en salle opérationnelle ;
• Le service hors rang ;
• La formation ;
• Etc. »
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DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
VIE DE GROUPE POMPIER
ATC1 - 03
1- NOTIONS DE GROUPE
1.1- Constitution d’un groupe
On définit un groupe quand plusieurs personnes (à partir de 4 ou 5) ont un objectif commun, une
appartenance commune, une certaine solidarité et reconnaissance entre eux et donc une existence
collective.
Lorsqu'un groupe de besoins est satisfait un autre va progressivement prendre la place selon l'ordre
hiérarchique suivant : besoins physiologiques > besoins de sécurité > besoins d'appartenance et
d'amour > besoins d'estime > besoin d'accomplissement de soi.
Ainsi, pour un individu, l’appartenance à un groupe apparait dès le besoin de sécurité.
Ces notions s’appliquent au sapeur-pompier au travers des différentes missions qu’il occupera dans
son centre de secours ; que ce soit en garde postée ou en astreinte.
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DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
COMMUNICATION EN GROUPE POMPIER
ATC1 - 04
1- LE SCHEMA DE COMMUNICATION
Le schéma de la communication détermine l’ensemble des éléments intervenants dans une situation
de communication.
Il est représenté par :
Emetteurs / Récepteurs
Une situation de communication se compose toujours d'un « émetteur » et d'un (ou plusieurs)
« récepteur(s) ».
Chacun d'entre eux se caractérise par 3 éléments, à savoir :
1. Sa personnalité ;
2. sa fonction et son rôle ;
3. L’image qu’il se fait de l’autre.
Attitudes & comportement Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 15 sur 31
2- LES CONTRAINTES D’UNE BONNE COMMUNICATION
2.1- Les canaux de transmission
Trois canaux sont couramment utilisés dans le domaine de la communication :
• Le canal auditif : parole, écoute ;
• Le canal visuel : gestes, postures, mimiques ;
• Le canal kinesthésique : le fait de toucher son interlocuteur, des objets ou de les manipuler.
o A utiliser avec précaution en fonction de son interlocuteur, de son statut, de son
appartenance culturelle, etc.
Le canal de transmission permet au message d'être transmis et reçu. C'est le véhicule du message.
Il est fréquent que nous privilégiions un seul canal (on est plutôt visuel ou auditif).
Il est important que l’émetteur utilise au moins deux canaux de transmission afin d’augmenter les
chances d’être sur le même canal que le récepteur.
2.4- Le « Feed-back »
Le « feed-back » est une information dont nous avons besoin pour nous assurer que le message reçu
correspond effectivement à ce que nous voulions transmettre.
Le feed-back est donc un message dans le sens récepteur → émetteur.
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2.5- Code et vécu commun
Le « code commun » constitue l'ensemble des éléments codés faisant partie d'une même culture :
• Langue ;
• Gestes, chiffres ;
• Comportements.
On ne peut communiquer correctement que si l'émetteur et le récepteur possèdent des codes
communs.
Le « vécu commun » représente des expériences vécues en commun. Son absence ne nuit pas à la
communication.
Il peut même s'avérer nuisible s'il est négatif (une "mauvaise" expérience avec quelqu'un).
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2.8- La restitution du message
Entre le message de départ de l’émetteur et la restitution de ce même message par le récepteur, il y
a une déperdition importante.
Cette déperdition s’explique de la manière suivante :
20 %
CONTENU DU MESSAGE QUE LE
RECPTEUR PEUT RESTITUER
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3- LES DIFFERENTES ATTITUDES EN SITUATION DE
COMMUNICATION
Le psychologue américain PORTER a classé les attitudes qu’une personne peut adopter vis-à-vis d’une
autre en 6 catégories :
Investigation
Interprétation Conseil
Evaluation Soutien
Reformulation
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Dans le cas d'une évaluation positive, elle a pour conséquence majeure la non authenticité du
discours de l'autre. La conséquence majeure de l'évaluation positive est la canalisation (outil de
manipulation).
Tout individu qui reçoit une évaluation positive est placé dans une situation de gratification et va
avoir tendance, consciemment ou non, à essayer de se maintenir dans ce système de gratification.
L'évaluation positive va produire consciemment ou non une activité de sélection dans les opinions ou
sentiments verbalisés par l'autre.
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3.4- Attitude d’enquête (investigation – exploration)
Celui qui l'adopte pose de nombreuses questions, cherche à en savoir plus, demande des
détails...
Effets positifs
Permet d'aborder tous les aspects, de rassembler le maximum d'informations et de ne pas conclure
trop vite sur des apparences.
Je manifeste mon intérêt pour le problème posé et le désir de comprendre.
Effets négatifs
Risque d'impatienter ceux qui voudraient aller droit aux conclusions.
Certains vivent cela comme un interrogatoire.
Conséquences pour la communication
Comme pour l'attitude précédente, une relation de dépendance entre questionneur et questionné
risque de s'instaurer, avec les mêmes conséquences.
Attitudes & comportement Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 21 sur 31
Il existe plusieurs types de reformulations à utiliser selon l'objectif poursuivi :
• La reformulation écho pour paraphraser ou refléter la communication que vient de produire
votre interlocuteur. On peut utiliser des phrases telles que : « selon vous... », « vous voulez
dire que... », « si je vous ai bien compris... »
• La reformulation transformation fait apparaître le message de votre interlocuteur sous un
autre jour, mais sans pour autant l'interpréter : « autrement dit... », « en d'autres termes... »,
« vous voulez dire que... »
• La reformulation recentrage pour clarifier le sens du message de votre interlocuteur en
mettant l'accent sur ce qui est important : « pour vous l'essentiel, c'est... », « finalement vous
voudriez... »
• La reformulation synthèse pour traduire l'essentiel de ce que vient de dire votre
interlocuteur : « pour ainsi dire... », « vous souhaitez donc... », « ainsi vous pensez que...
».
Effets positifs
L'autre sent que je l'écoute car je me fais l'écho de ce qu'il dit. Il perçoit que je suis prêt à
comprendre et non à juger. Je facilite ma propre écoute, j'incite mon interlocuteur à s'exprimer
davantage à mieux poser son problème et à chercher lui-même ses propres solutions.
Effets négatifs
Pour certaines personnes et dans des cas particuliers, je montre un refus de m'engager, de dire ce
que je pense réellement. Mon interlocuteur peut se sentir en insécurité.
Conclusion
La communication au sein d'un groupe est primordiale, elle permet de se faire comprendre et surtout
d'établir une cohésion au sein de l'équipe.
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DOCUMENT STAGIAIRE
LE DEROULEMENT D’UNE EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
GARDE POSTEE
ATC1 - 05
Les sapeurs-pompiers sont amenés à effectuer des gardes postées en caserne pour assurer leurs
missions.
Ces gardes peuvent être de 12 ou 24 heures.
Pour assurer la continuité du service et que le temps de travail soit respecté, des roulements sont
organisés entre les équipes.
Les temps de garde sont régis par un emploi du temps défini par le règlement intérieur du SDIS35.
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1.4- Manœuvres et instruction
Les séances d’instruction et de manœuvres ont pour but le maintien et le perfectionnement des
acquis des personnels.
Ces séances sont quotidiennes et sont conduites par un sapeur-pompier désigné par le chef de garde.
Celui-ci doit encadrer les personnels sur une séquence de formation déterminée à l’avance suivant un
scénario pédagogique établit par le Groupement Formation-Sports.
2.3- Le stationnaire
• Il est chargé de la réception des appels téléphoniques et de leurs répartitions ;
• Il tient à jour la main courante ;
• Il s’assure du départ des engins en intervention et veille à leur état opérationnel (disponible, en
manœuvre, indisponible, etc.).
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DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
DEFINITION DU STRESS POMPIER
ATC1 - 06
1- NOTIONS DE STRESS
Le stress est une réponse de l'organisme face à une situation d'agressions physiologiques,
psychologiques, émotionnelles (agréables ou désagréables) qui nécessitent une adaptation.
Par conséquent, le stress peut être négatif ou positif.
De plus, chacun réagit de manière différente face à une même situation de stress.
Quelques chiffres :
• 80 % des individus réagissent normalement face à une situation anormale ;
• 20 % des individus déclenchent un stress post-traumatique et seulement 2 % lorsque l’individu
est préparé à cette situation.
Le stress fait partie intégrante d’une vie. Il permet de s’adapter à toute évolution.
L’adaptation d’un individu vis-à-vis d’une situation stressante est proportionnelle à son équilibre
général.
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1.2- Les causes liées à la condition physique
• Le manque d’entraînement physique ;
• La fatigue ;
• L’état de santé ;
• La prise d’alcool, médicament ou autre, etc.
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DOCUMENT STAGIAIRE
METHODE DE GESTION DU EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
STRESS
ATC1 - 07
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1.2- Le débriefing collectif
Mesure préventive
Le débriefing collectif est une mesure de prévention qui permet de traiter et de soulager les
expériences traumatisantes récentes grâce à une élaboration adéquate.
Ainsi, réduira-t-on les conséquences immédiates d'un vécu traumatisant et en diminuera-t-on les
séquelles psychiques ultérieures.
Quand
Le «débriefing» permet d'intervenir précocement (de 48 heures à 10 jours) après l’événement
exceptionnel.
On considère les sentiments et les troubles du comportement pour ce qu'ils sont, c’est-à-dire comme
des réactions humaines normales dans un contexte d'événements extraordinaires et
d'expériences anormales.
Comment
Il se met en place à la demande d’un responsable, qui se charge de contacter la cellule de soutien
psychologique.
Pourquoi
Il s’agit au travers de la rencontre de :
• Faire émerger le vécu émotionnel des participants et de les aider à se dégager des
constructions fantasmatiques ;
• D’écouter ;
• D’accompagner ;
• D’informer sur l’évolution des symptômes et d’orienter le cas échéant.
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4- GESTION DU STRESS DES VICTIMES
Lors d’une intervention, le stress touche les sapeurs-pompiers mais également et surtout les
victimes, les impliqués et les témoins.
Il faut accorder aux victimes la plus grande attention dès leur prise en charge. (Se mettre à la place
de l'autre : l'empathie.
4.3- Conduite à tenir des intervenants face au mauvais stress chez les
victimes
1- Laisser parler la victime
La victime a besoin d'exprimer ce qu'elle ressent. L'écoute doit être privilégiée.
2- Avoir des paroles rassurantes
Il faut expliquer à la victime le déroulement de l’intervention, ce que l’on fait et ce qui va être fait.
3- Rester réconfortants
Une main sur une épaule, un geste de soutien restent des actes très importants pour la victime à qui
se sent alors soutenue.
La regarder dans les yeux et la nommer avant de lui parler.
4- Etre sincère
Considérer les gens en tant que tel.
Mieux vaut se taire ou dire que vous ne savait pas encore que de lui mentir.
5- Avoir de la compassion
Dans presque tous les cas, le soutien psychologique vient le plus souvent du personnel de secours.
Attitudes & comportement Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 29 sur 31
6- Etre disponible pour
Les impliqués :
• Ne pas laisser les impliqués seuls (dans la mesure du possible) ;
• Reconnaitre tous ceux qui sont impliqués dans l'accident en tant que "victime".
Les témoins :
• Utiliser les témoins qui ont un comportement rationnel ;
• Occuper les témoins qui sont excités ;
• Remercier les témoins de leur action.
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DOCUMENT STAGIAIRE
CULTURE
ADMINISTRATIVE EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
LIVRET STAGIAIRE
DOCUMENT STAGIAIRE
CULTURE ADMINISTRATIVE
Répertoire des documents
EQUIPIER DE SAPEUR-
stagiaires POMPIER
PAGE
ANNEXE
Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 3 sur 56
Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 4 sur 56
DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
NOTIONS DE SERVICE PUBLIC POMPIER
CAD1 - 01
2.2- La Gratuité
Il n'y a pas de principe de gratuité des services publics. Le législateur peut à propos de certains
services exclure la gratuité du service. A l'inverse, il peut poser le principe de gratuité de
l'enseignement primaire public.
Concernant les services de secours, les communes ont l'obligation de protéger les personnes sur leur
territoire. On ne peut pas réclamer le paiement de l'intervention des pompiers. Mais on peut le
réclamer pour des prestations particulières qui ne relèvent pas des nécessités publiques telles un chat
dans l'arbre.
Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 5 sur 56
2.3- L’Egalité
Le principe d’égalité devant la loi qui régit le service public a été consacré par la Déclaration des
droits de l’homme et du citoyen et son article VI :
« La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir
personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit
qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux, sont également
admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction
que celle de leurs vertus et de leurs talents ».
Cela implique donc l’égalité d’accès aux emplois publics et l’égalité des usagers devant le service
public.
2.4- La Neutralité
Le principe de neutralité du service public est le corollaire du principe d’égalité devant la loi.
Ainsi, le service public doit être assuré avec neutralité, c’est-à-dire sans considération des opinions
politiques, religieuses ou philosophiques des fonctionnaires ou des usagers.
2.5- La Continuité
Le service public par définition répondant à un besoin d'intérêt général, toute interruption risque de
créer des troubles dans la vie de la collectivité.
On trouve des applications du principe de la continuité du service public dans le droit de la fonction
publique : un fonctionnaire agent démissionnaire ne peut pas quitter le service avant que sa
démission ne soit acceptée afin d'éviter une paralysie du service public.
Mais on trouve surtout ce principe dans le droit de grève. En effet, le Conseil d’Etat a reconnu la
nécessité d'une conciliation entre le droit de grève et la continuité du service public.
2.6- La Transparence
Les fonctionnaires ont le devoir de satisfaire aux demandes d'information du public dans le respect du
secret professionnel.
Cette mesure a pour but d'améliorer les relations entre l'administration et le public, en
développant la transparence des décisions et des dossiers.
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DOCUMENT STAGIAIRE
HISTORIQUE DES SAPEURS- EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
POMPIERS
CAD1 - 02
EVENEMENTS MARQUANTS
EVOLUTIONS DES
TECHNOLOGIQUE ET INFLUENTS SUR LA TEXTES
STRUCTURES
PROFESSION
Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 7 sur 56
EVENEMENTS MARQUANTS
EVOLUTIONS DES
TECHNOLOGIQUE ET INFLUENTS SUR LA TEXTES
STRUCTURES
PROFESSION
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DOCUMENT STAGIAIRE
HISTORIQUE DES TRADITIONS EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
DES SAPEURS-POMPIERS
CAD1 - 03
1- HISTORIQUE DU SALUT
Du temps des Grecs et des Romains, deux guerriers qui se rencontraient sans intention hostile
levaient la main droite, paume largement ouverte, afin de montrer qu’ils n’y tenaient pas d’arme.
C’était un geste de fraternité.
Au Moyen-âge, la signification du salut évolue par l’introduction de la notion de courtoisie. Avant de
se mesurer en combat singulier, deux chevaliers portaient la main droite à la hauteur du heaume,
pour lever la visière et montrer leur visage à l’adversaire. Le regard échangé prenait, dans le salut, la
valeur primordiale de la courtoisie qu’il ne devait plus jamais perdre.
A partir du XVIIIème siècle et de la Révolution, un troisième symbole apparaît, celui de la fidélité.
Lorsque deux militaires se rencontrent, quel que soit leur grade, tous deux ont à cœur de se faire
souvenir l’un à l’autre de l’obligation commune qu’ils ont envers le drapeau, en levant la main droite
vers le ciel. En réalisant ce salut, ils ne font que se rappeler leur fidélité à un idéal commun.
Fraternité, courtoisie, fidélité, telles sont les valeurs que les générations passées ont attribuées
au salut, tel est l’héritage qu’elles nous ont transmis à travers le temps, tel est le sens et la richesse
de ce geste échangé au quotidien.
Lorsque nous nous saluons, en début de chaque journée et en se quittant le soir, nous pouvons nous
souvenir que ce salut, donné et rendu, est le symbole de notre engagement et de notre idéal
commun, au service de la population, au service des Françaises et des Français, pour garantir la
sécurité de nos concitoyens.
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2.2- Caporal
Le terme emprunté à l’italien « caporale » a pour racine capo (la tête, le
chef) et désigne, vers 1550, le premier grade de la hiérarchie. Le caporal
loge, partage la couche, vit et combat avec les hommes qu’il commande
(20 en 1574).
Le règlement de 1959 le décrit dans des termes que n’aurait pas reniés son
ancêtre du XVIème siècle : « Les caporaux vivent et travaillent avec les
soldats dont ils sont les moniteurs permanents ».
Nota Bene : L’abréviation de caporal est « cabo » et non pas « capo » par rapport aux gardes
allemands des camps de concentration durant la seconde guerre mondiale (les « kapo »).
2.3- Caporal-chef
La multiplication des rôles tenus par les caporaux conduit à créer, en 1928,
un grade intermédiaire pour les commander sans qu’il soit besoin
d’accroître le nombre des sergents. Ceci permet la promotion des meilleurs
caporaux, non destinés à devenir sous-officiers. Le caporal-chef peut
remplir les fonctions du jeune sergent.
2.4- Sergent
Le terme remonte, également, aux environs de 1550 et vient du latin
« serviens » : celui qui est au service. Le sergent est alors une sorte de
sous-officier supérieur unique en son genre.
A la fin du XVIIème siècle, il y a deux sergents au sein des compagnies
dont l’un, le sergent d’affaires, cumule (en termes actuels) les fonctions
d’adjudant d’unité et de chef comptable : c’est l’homme de confiance du
capitaine. Il s’occupe également avec son homologue de l’instruction des
hommes de troupe et de la vie courante : en effet, jusqu’en 1875, les
officiers n’intervenaient qu’au combat.
Les effectifs de la compagnie variant, les techniques de combat évoluant et la guerre moderne
requérant un encadrement plus étroit, le nombre de sergents croît : celui des hommes à encadrer
baisse en conséquence.
A l’époque moderne, leur nombre s’est multiplié afin de répondre aux besoins dans les différentes
spécialités.
2.5- Sergent-chef
Le grade apparaît, comme celui de caporal-chef en 1928. Il supprime ceux
de sergent-fourrier et de sergent-major, respectivement apparus au
XVIème siècle et en 1776, qui étaient plus voués dans les derniers temps à
l’administration qu’au combat.
Le grade de sergent-chef permet de devenir sous-officier de carrière. Grade
d’attente pour celui d’adjudant, c’est aussi, parfois, une voie de garage.
Le grade de sergent-major (intermédiaire entre ceux de sergent-chef et d’adjudant) sera rétabli en
1941 pour disparaître définitivement en 1962.
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2.6- Adjudant
D’origine espagnole, le terme est tiré du verbe « avudar » : aider.
L’adjudant est celui qui aide.
Créé en 1776, ce grade est le plus élevé de bas-officier. Placé à l’échelon
du régiment puis du bataillon, il est bas-officier d’état-major : il épaule le
chef de bataillon, surtout dans le service intérieur. Au combat, il assure la
logistique et la transmission des commandements. Il règne sur le corps des
sous-officiers : il est responsable de leur conduite et les note.
La multiplication des adjudants avec l’apparition, en 1887, d’adjudants de compagnie, bras droits des
capitaines, banalise la fonction.
L’adjudant peut accéder à l’épaulette mais il faut attendre le début du XXème siècle pour qu’un
dixième des places à l’école des officiers de Saint-Maixent lui soit réservé.
2.7- Adjudant-chef
Le grade est créé en 1912. Les candidats sont choisis, sous conditions
d’ancienneté de service et de grade, parmi les adjudants « ayant les
qualités pour se voir confier les attributions d’un lieutenant et ayant sur les
autres sous-officiers une autorité incontestable ».
Progressivement, la distinction entre adjudants et adjudants-chefs diminue,
du fait, notamment, des progrès technologiques et des besoins en
spécialistes.
2.8- Lieutenant
Le terme apparaît en 1469, sous Louis XI. Son étymologie est « locum
tenens », ce qui signifie « tenant lieu de ». Le lieutenant est donc celui qui
tient lieu de capitaine car assez ancien et solide pour le remplacer.
Il est choisi de préférence riche. Les colonels laissent souvent les
lieutenances vacantes afin de trouver un candidat qui, par sa fortune,
puisse concourir au recrutement de nouveaux hommes de troupe ou à la
solde des présents. Les sujets sans fortune personnelle peuvent espérer
une nomination par le Roi : ils sont alors issus des sous-lieutenants et
reçoivent un brevet.
Cette situation change en 1762, le Roi prenant en charge les recrues. La mission du lieutenant est
explicitée : il commande la deuxième section de la compagnie et doit assister à l’instruction, en
alternance avec le sous-lieutenant. En 1793, il se voit confier la première section, commandement
qu’il conserve lorsque la compagnie passe à quatre sections en 1875.
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2.9- Capitaine
Emprunté au latin « capitanus » dérivé lui-même de « caput » (la tête, le
chef), le capitaine est celui qui est à la tête, qui commande.
Le terme apparaît dès 1451, sous Charles VII, qui parle des capitaines des
francs-archers. Les bandes de 1000 hommes créées par Louis XI en 1480
sont commandées par des capitaines.
A l’origine, le capitaine recrute et équipe son unité à ses frais. Propriétaire de ses hommes et de leurs
armes, il les revend quand il quitte sa charge. Il a donc parfois la tentation de ne pas trop dépenser,
d’où l’obligation qui leur est faite par Louis XV de fournir leurs livres de comptes. En 1762, Choiseul
leur enlève le recrutement qui est pris en charge par le Roi mais non l’obligation de prouver la
transparence de leur gestion.
Les sujets sans fortune personnelle peuvent espérer, comme les lieutenants, une nomination par le
Roi.
Tout au long de son histoire, le grade de capitaine apparaît comme celui auquel un officier peut
arriver mais au-delà duquel il semble cependant difficile de parvenir. Jusqu’en 1762, un capitaine
fortuné, appartenant à la haute noblesse et capable d’acheter un régiment, peut espérer devenir
colonel. Pour les autres, il leur faut gravir les échelons intermédiaires.
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2.11- Lieutenant-colonel
Certains auteurs attribuent la création de ce grade à Louvois, dans
l’intention de maintenir à la tête des régiments un chef compétent du fait
de l’absence quasi permanente de son colonel, plus attiré par la cour que
par son unité.
A partir de 1679, le Roi choisit ces hommes parmi les capitaines méritants
n’ayant pas les moyens d’acheter un régiment. Ils ont un brevet de
capitaine et une commission de lieutenant-colonel. Vers 1780, le
favoritisme s’insinue dans le choix des lieutenants-colonels : ils perdent leur
réputation de compétence.
Supprimé en 1793, le grade réapparaît sous la Restauration comme commandant en second et
adjoint du colonel. Ces fonctions ne changent guère jusqu’en 1939, les divers règlements répétant
qu’il est « l’intermédiaire habituel du colonel dans toutes les parties du service et son remplaçant en
cas d’absence ».
Après 1815, le lieutenant-colonel est pris au choix parmi les chefs de bataillon à mesure des
vacances. Il change donc le plus souvent d’affectation après sa promotion.
2.12- Colonel
Le terme, emprunté à l’italien « colonelle » : « celui qui commande la
colonne » apparait sous le règne de françois1er.
Le colonel est un gentilhomme influent, ayant déjà servi à la tête d’une
compagnie, qui a obtenu l’autorisation du Roi d’acheter son régiment. Il vit
principalement à la cour, laissant le commandement à un lieutenant-colonel
ou à un colonel en second.
Le colonel d’avant la Révolution règne sur son unité. Il nomme les sous-
officiers et les officiers subalternes. Son rang lui épargne, généralement,
les remarques lors d’une inspection : elles sont pour ses subordonnés. Ce
n’est qu’à partir de 1791 qu’il devient responsable de la formation de ses
hommes.
La Troisième République commence à entamer l’omnipotence du colonel. La manière dont sont traités
les soldats est regardée de plus près par le Ministère.
Ce n’est que dans le règlement de 1931 qu’apparaît explicitement que sa mission principale est de
préparer son régiment à la guerre. Il nomme toujours les sous-officiers et les hommes de troupe. En
1934, il devient directement responsable des fonds et des matériels du corps.
Le grade de colonel est le dernier des grades d’officiers qu’on appelait autrefois particuliers, parce
qu’ils n’étaient pas généraux.
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3- SAINTE BARBE
Son histoire
Sainte Barbe, appelée "Barbara", est une jeune fille d'Orient ayant vécu à la fin du IIIème siècle après
J.C. Fille de "patricien", elle fait partie de la classe aisée (ce qui explique la couronne sur la tête).
Comme toutes les filles de son époque, elle est soumise à son père.
Toutefois, Barbara bénéficie d'un mince savoir acquis lors de ses rencontres avec de nombreux
voyageurs venus dans sa maison patricienne. Parmi toutes ces personnes, un certain Origène retient
son attention et lui ouvre l'esprit sur le Christ (d'où les représentations à connotations chrétiennes).
Elle se met alors à changer et refuse le prétendant choisi par son père. Certaines sources prétendent
alors qu'elle avait décidé de dédier sa vie au Christ. Son père tente de lui faire reprendre "la raison"
en l'emprisonnant dans une tour. Mais rien n'y fait. Il décide donc de la tuer.
Les récits unanimes disent qu'au moment fatidique, le "feu du ciel" tomba sur le père et le foudroya
sur place. C'est pourquoi, on lui attribue un lien au feu et à l'électricité.
Sainte-Barbe et les sapeurs-pompiers
Sainte-Barbe est prise comme protectrice de tous ceux qui ont à voir avec le feu (mineurs,
canonniers, pompiers, etc.).
Elle se fête le 4 décembre à la sainte Barbara.
Les sapeurs-pompiers de la France entière la célèbrent autour d'un repas festif, d'une lecture de son
histoire, d'un dépôt de gerbe au monument aux morts, d'un vin d'honneur, d'un défilé...
Elle incarne l'image type d'une personne qui a soif d'apprendre et reste fidèle à ses convictions.
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DOCUMENT STAGIAIRE
SAPEURS-POMPIERS PUBLICS, EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
MILITAIRES ET PRIVES
CAD1 - 04
Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 15 sur 56
2.1- La BSPP
La Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris compte 7000 hommes et dépend de l’armée de terre pour
toutes les questions de commandement, d’organisation, de recrutement, de discipline et
d’avancement. Elle dépend du préfet de police de Paris pour toutes les questions d’emploi.
Elle assure ses missions sur la ville de Paris et des départements des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-
Denis et du Val-de-Marne.
Le général commandant la BSPP est assisté par un commandant en second et un état-major. Il
dispose pour remplir sa mission de 3 groupements d’incendie, d’un groupement d’instruction et d’un
groupement de service.
Chaque groupement d’incendie regroupe huit compagnies d’incendie. Les compagnies gèrent un ou
plusieurs centres de secours.
Le groupement d’instruction se compose d’un centre d’instruction des recrues et d’un centre de
formation des cadres.
Le groupement des services, articulé en 3 unités élémentaires, a pour mission de gérer et de soutenir
le personnel de l’état-major, des bureaux de services. Il administre le personnel détaché et celui des
unités élémentaires spécialisées.
2.2- Le BMPM
Le Bataillon des Marins-pompiers de Marseille compte 1700 hommes et relève de l’autorité de l’amiral
commandant la marine de Marseille. Il est placé sous les ordres du maire de Marseille et agit selon
ses directives.
Son secteur de responsabilité s’étend en priorité sur l’ensemble de Marseille ainsi que 4 communes.
Commandé par un Amiral, Le BMPM est organisé en unité indépendante, tant au plan de l’emploi que
du soutien des forces.
L’état-major coordonné par le commandant en second représente 9 divisions dont 5 sont consacrées
à la mise en œuvre et au contrôle des moyens opérationnels ainsi qu’aux études de prévention.
L’organisation des forces de manœuvre s’articule autour de compagnies auxquelles sont confiés les 7
secteurs opérationnels couvrant la zone de responsabilité du BMPM :
• 4 secteurs terrestres,
• Le secteur portuaire et maritime de la rade,
• Le complexe industriel et portuaire,
• L’aéroport international.
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DOCUMENT STAGIAIRE
LES GRADES DES SAPEURS- EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
POMPIERS
CAD1 - 05
Le grade est le titre qui confère à son titulaire, vocation à occuper l’un des emplois qui lui correspondent (article
de la Loi n°83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires).
Les différents insignes et identification des grades sont déterminés dans l’arrêté du 08 avril 2015
fixant les tenues, uniformes, équipements, insignes et attributs des sapeurs-pompiers.
Caporal Caporal-chef
Equipements
Casque F1
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2- COLLEGE DES SOUS-OFFICIERS
Couleur de fond : noire
Sergent Sergent-chef
Adjudant Adjudant-chef
Equipements
Casque F1 Casque F2
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3- COLLEGE DES OFFICIERS
Couleur de fond : noire
Officiers subalternes
Lieutenant Capitaine
Officiers supérieurs
Commandant Lieutenant-colonel Colonel
Equipements
Casque F1
Casque F2
Veste d’intervention Parka
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4- COLLEGE DES MEDECINS DU SERVICE DE SANTE ET DE
SECOURS MEDICAL
Couleur de fond : cramoisi
Médecin de 2ème classe (SPP) Médecin de 1ère classe (SPP)
Médecin capitaine (SPV) Médecin commandant (SPV)
Equipements
Casque F1 Casque F2
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5- COLLEGE DES PHARMACIENS DU SERVICE DE SANTE ET
DE SECOURS MEDICAL
Couleur de fond : vert
Pharmacien de 2ème classe (SPP) Pharmacien de 1ère classe (SPP)
Pharmacien capitaine (SPV) Pharmacien commandant (SPV)
Equipements
Casque F1 Casque F2
Gilet Haute
Veste d’intervention Parka
Visibilité
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6- COLLEGE DES VETERINAIRES DU SERVICE DE SANTE ET
DE SECOURS MEDICAL
Couleur de fond : grenat
Vétérinaire capitaine Vétérinaire commandant
Equipements
Casque F1 Casque F2
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7- COLLEGE DES INFIRMIERS DU SERVICE DE SANTE ET DE
SECOURS MEDICAL
Couleur de fond : amarante
Infirmier (SPP & SPV) Infirmier Principal (SPP & SPV)
Equipements
Casque F1 Casque F2
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8- COLLEGE DES EXPERTS SAPEUR-POMPIER
Expert Psychologue Autres expert
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DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
LA FORMATION DES SAPEURS-
POMPIER
POMPIERS
CAD1 - 06
Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 25 sur 56
Les emplois des sapeurs-pompiers comprennent :
• Les emplois de Tronc Commun :
Référentiels Emploi, Activités et Compétences des sapeurs-pompiers professionnels
et des sapeurs-pompiers volontaires ;
Référentiels de Formation et d’Evaluation.
• Les emplois opérationnels : d’équipier à chef de site ;
• Les emplois de management : officier de garde, chef de centre et chef de service ;
• Les emplois de direction : chef de groupement, Directeur Départemental Adjoint,
Directeur départemental des Services d’Incendie et de Secours et Médecin-chef ;
• Les emplois du Service de Santé et de Secours Médical :
Référentiel : Guide national de Référence des emplois, des activités et des
formations du 3SM des SPP & des SPV.
• Les emplois spécialisés :
Référentiel : GNR des emplois et des formations des spécialités.
Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 26 sur 56
2.3- La formation obligatoires des sapeurs-pompiers professionnels
• Les formations d’intégration FI SPP ;
• Les formations de professionnalisation :
o Les Formations d’Adaptation à l’Emploi FAE Chef d’Equipe, Chef d’Agrès, Chef de
Groupe SPP, etc.
o Les Formations de Maintien, d’Actualisation et de Perfectionnement des Acquis FMAPA ;
o Les Formations aux Spécialités ;
o Les Formations d’Adaptation aux Risques Locaux FARL.
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3- LE DISPOSITIF VAE-RATD
3.1- Principes
La Reconnaissance des Attestations, Titres et Diplômes - RATD
La RATD permet, à partir d’un diplôme ou équivalent, d’obtenir la validation de tout ou partie d’un
autre diplôme.
3.2- Procédures
Chaque candidat doit transmettre, de manière individuelle, un dossier (téléchargeable sur l’Intranet)
au Groupement Formation-Sports.
Les dossiers sont ensuite examinés par une commission compétente qui émet un avis sur la
recevabilité de la demande.
Enfin, après avis de la commission, la décision finale de validation revient à l’autorité territoriale.
En cas de refus, le demandeur et informé de la décision par la voie hiérarchique.
En cas de réponse positive, cela se traduit par la saisie des compétences sur la base de données des
ressources Humaines et par la délivrance d’une attestation.
Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 28 sur 56
DOCUMENT STAGIAIRE
L’APTITUDE DES SAPEURS- EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
POMPIERS
CAD1 - 07
Aptitude : Capacité physique et psychologique pour participer aux missions et accomplir des
fonctions données.
Le cadre réglementaire impose de se prononcer sur une aptitude aux fonctions de sapeur-pompier au
regard de missions données.
Il autorise également le médecin sapeur-pompier à émettre un certain nombre de recommandations,
de conseils ou de limitations.
Le certificat d’aptitude en est la traduction.
Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 29 sur 56
-Article 6-
Tout arrêt de travail supérieur à vingt et un jours pour cause de maladie ou accident, qu’il soit
survenu en service ou hors service, entraîne l’obligation d’une information du médecin de sapeur-
pompier chargé de l’aptitude et, éventuellement, sur décision de celui-ci, d’une visite médicale
préalable à la reprise de l’activité opérationnelle du sapeur-pompier.
[…]
Visite de reprise systématique pour tout arrêt (travail et maladie) de plus de 21 jours.
-Article 7-
L’état de grossesse est une cause d’inaptitude opérationnelle temporaire aux fonctions de sapeur-
pompier. La durée de cette inaptitude s’étend de la date à laquelle le sapeur-pompier féminin
concerné en a connaissance et au plus tard au jour de la déclaration aux organismes sociaux jusqu’à
épuisement des congés légaux.
[…]
Une visite médicale préalable à la reprise de l’activité opérationnelle sera effectuée.
Transmission au Service santé-travail du certificat de grossesse qui sera retranscrit en certificat d’aptitude avec restrictions
aux missions opérationnelles.
Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 30 sur 56
2- LES DIFFERENTS TYPES DE VISITES SANTE-TRAVAIL
Elles sont basées sur un entretien avec le médecin de sapeur-pompier et l’étude des différents
résultats d’examen et du dossier médical du sapeur-pompier:
• La visite de recrutement ;
• La visite de titularisation ;
• La visite de maintien en activité ;
• Les visites spécifiques : conduites véhicules, spécialités, etc.
Mais aussi :
• Les visites de contrôle (à la demande du médecin ou du chef de centre, en fonction des
résultats d’examens complémentaires ou des indicateurs de la condition physique) ;
• Les entretiens et visites de pré-reprise : en cas d’arrêt de longue durée ;
• Les entretiens téléphoniques après accident de service.
Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 31 sur 56
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DOCUMENT STAGIAIRE
MISSIONS DES SERVICES EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
D’INCENDIE ET DE SECOURS
CAD1 - 08
Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 33 sur 56
Le secours à personnes et l’évacuation
C'est à dire l'intervention, en collaboration avec les autres services, lors :
• D'accidents :
De la circulation routière et ferroviaire, de sports, de loisirs, du travail, etc.
• De malaises :
Dans les lieux et sur la voie publique.
Enfin dans le cadre du "prompt secours", ils peuvent en cas de détresse aiguë, intervenir
à domicile (accidents domestiques, malaises, etc.).
La protection de l’environnement
• Lutte contre les pollutions.
Article 41
Le SDIS n’est tenu de procéder qu’aux seules interventions qui se rattachent directement à ses
missions de service public.
Article 42
Le Règlement Opérationnel du SDIS 35 prévoit qu’en l’absence de danger ne nécessitant pas des
mesures immédiates, les missions suivantes ne relèvent pas de sa compétence :
• Les transports de malades, de personnes décédées, d’aliénés, de parturientes, d’animaux, de
blessés (inter-hôpitaux = transports secondaires) ;
• Le service de pompes funèbres ;
• Les épuisements, les débouchages d’égouts ou de canalisations, le nettoyage de locaux;
• L’ouverture des portes ;
• L’intervention pour sonnerie d’alarme d’établissement ;
• Les destructions de rassemblement d’hyménoptères ;
• Les opérations de déneigement, de sablage ou de balisage des routes ;
• Les déblocages d’ascenseurs ;
• Les évacuations de véhicules.
Article 43
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• En cas de carence du service compétent, les missions entrant dans le cadre de l’article 42 sont
susceptibles d’être effectuées par les sapeurs-pompiers et peuvent donner lieu à facturation.
• Le paiement est assuré soit par conventionnement préalable (SAMU, Autoroutes…), soit par le
demandeur (ouverture de porte), soit par le service ayant procédé à une réquisition (maire,
préfet, OPJ ou magistrats).
Article 44
• Les barèmes des opérations à caractère privés sont arrêtés par le CASDIS.
Article 45
L’effectif minimum et les matériels nécessaires à l’accomplissement des missions suivantes sont
pour :
• Les missions de lutte contre l’incendie, au moins un engin pompe et 6 sapeurs-pompiers ;
• Les missions de secours d’urgence aux personnes, au moins un véhicule de secours et
d’assistance aux victimes et 3 sapeurs-pompiers.
Article 46
Pour les autres missions, les moyens doivent être mis en œuvre par au moins 2 sapeurs-pompiers.
Article 47
Les armements réglementaires des véhicules sont définis dans l’annexe 5 du RO.
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DOCUMENT STAGIAIRE
LE STATUT DES SAPEURS- EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
POMPIERS VOLONTAIRES
CAD1 - 09
REFERENCES REGLEMENTAIRES
Loi n°93-310 du 03 mai 1996
Décret n°99-1039 du 10 décembre 1999
Loi n°2004-811 du 13 août 2004
Loi n°2011-851 du 20 juillet 2011
Décret du 17 mai 2013 relatif aux sapeurs-pompiers volontaires
Extraits de la Loi du 20 juillet 2011 :
« Art. 1er.-L'activité de sapeur-pompier volontaire, qui repose sur le volontariat et le
bénévolat, n'est pas exercée à titre professionnel mais dans des conditions qui lui sont
propres. »
« Par son engagement, le sapeur-pompier volontaire participe, sur l'ensemble du
territoire, aux missions de sécurité civile de toute nature, confiées principalement aux
services d'incendie et de secours, et peut également exercer des missions ou remplir des
fonctions particulières dans le cadre de l'organisation des services. »
1- LA CARRIERE DU SPV
1.1- L’engagement
Les Conditions préalables à l’engagement
• Age minimum :
o 18 ans en Ille-et-Vilaine ;
o 21 ans pour les officiers de sapeur-pompier volontaire.
• Aptitude physique (opérationnelle et sportive) :
o L’engagement est subordonné à des conditions d’aptitude physique et médicale
correspondant aux missions confiées aux sapeurs-pompiers volontaires ;
o Il est précédé d’un examen médical pratiqué par un médecin de sapeur-pompier
ainsi que d’un examen d’aptitude physique organisé par le SDIS35 lors de la
Journée d’Accueil des Recrues – JAR- ;
o A l’issue de ces examens, le médecin de sapeur-pompier certifie que le candidat
remplit les conditions d’aptitude physiques et médicales exigées.
• Se trouver en situation régulière au regard du code du service national (JAPD ou JDC) ;
• Participation à la Journée d’Accueil des Recrues ;
• Ne pas avoir fait l’objet d’une condamnation incompatible avec l’exercice des fonctions,
mentionnée au bulletin n°2 du casier judiciaire ;
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Les caractéristiques de l’engagement
• Durée de l’engagement :
o Les sapeurs-pompiers volontaires sont engagés pour une période de cinq ans, qui peut-
être tacitement reconductible.
• Date d’effet :
o L’engagement d’un sapeur-pompier volontaire est prononcé après avis du comité
consultatif départemental des sapeurs-pompiers volontaires ;
o Le premier engagement du sapeur-pompier volontaire prend effet à la date de notification
à l’intéressé de l’arrêté de nomination.
• Période probatoire :
o Le premier engagement comprend une période probatoire, permettant l’acquisition de la
formation initiale, qui ne peut être inférieur à un an ni supérieure à trois ans ;
o En Ille-et-Vilaine, il est mis fin à la période probatoire lorsque le sapeur-pompier a validé
ses compétences d’équipier secours à personnes (UV SAP1) et ses compétences d’équipier
opérations diverses (UV DIV1).
• Obligation de formation :
o Une formation initiale doit être suivie et validée afin que le sapeur-pompier volontaire
puisse participer aux différentes missions.
• Equivalence de grades :
o Les militaires (BSPP, BMPM, UIISC, etc.) peuvent être engagés en qualité de sapeur-
pompier volontaire dans des conditions relatives à des équivalences des grades. Ces
conditions sont fixées par un arrêté du ministre chargé de la sécurité civile.
• Pour les lieutenants et capitaines : Détenir un diplôme BAC + 3.
Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 38 sur 56
o Justifier de 4 ans d’ancienneté dans le grade de lieutenant et être titulaire de la formation
correspondante.
• Commandant :
o Justifier de 5 ans d’ancienneté dans le grade de capitaine et être titulaire de la formation
correspondante.
• Lieutenant-Colonel :
o Justifier de 15 ans de service en qualité de SPV,
o Et justifier de 5 ans d’ancienneté dans le grade de commandant et être titulaire de la
formation correspondante.
1.3- La discipline
Tout sapeur-pompier volontaire doit obéissance à ses supérieurs
Les sanctions – Décret du 17 mai 2013
• Avertissement ou blâme prononcé par le chef de corps sur proposition du chef de centre ;
• Exclusion temporaire 1 mois maxi prononcée par l’autorité d’emploi sans avis du conseil de
discipline ;
• Suspension des fonctions (maximum 4 mois) prononcée par l’autorité d’emploi pour faute grave
(manquement aux obligations ou infraction de droit commun), saisie du conseil de discipline. La
suspension cesse lorsque la décision a été rendue.
• Après avis du conseil de discipline, l’autorité d’emploi peut prononcer :
o Exclusion temporaire (max. 6 mois) ;
o Rétrogradation ;
o Résiliation de l’engagement.
Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 39 sur 56
La cessation d’activité est prononcée d’office
• Pour insuffisance dans l’aptitude ou la manière de servir de l’intéressé durant
l’accomplissement de sa période probatoire ;
• Pour des motifs disciplinaires (exclusion temporaire);
• Pour incompatibilité d’activités (élu, membre du CASDIS) ;
• Pour des motifs médicaux (inaptitude).
La fin de carrière
La limite d’âge maximum, pour exercer une activité de sapeur-pompier volontaire est fixée à 60 ans.
Elle peut être prolongée jusqu’à 65 ans selon des conditions bien définies.
La fin de carrière peut être :
• A l’initiative de l’autorité d’emploi (résiliation d’office) :
o Pour inaptitude physique ou médicale ;
o Pour insuffisance au cours de la période probatoire ;
o Pour échec à la formation initiale d’application ;
o Pour abandon d’activité ;
o Pour exclusion disciplinaire ;
o Pour non renouvellement de l’engagement quinquennal.
• A l’initiative du sapeur-pompier volontaire après acceptation de sa démission ;
• Résultant d’un fait juridique :
o Atteinte de la limite d’âge maximum ;
o Décès du sapeur-pompier volontaire.
1.6- L’honorariat
Le bénéfice de l’honorariat dans le grade immédiatement supérieur est accordé de façon
systématique à tout sapeur-pompier volontaire ayant accompli au moins 20 ans d’activité, sans
demande du chef de centre (Décret n°2009-1224 du 13 octobre 2009).
La nomination d’un sapeur-pompier volontaire à l’honorariat intervient dans un délai de 6 mois à
compter de la date de cessation d’activité.
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2- LA GESTION DE LA CARRIERE DU SPV
2.1- Le CCDSPV
Le Comité Consultatif départemental des Sapeurs-Pompiers Volontaires est l’instance qui régit la
carrière des SPV.
• Il est consulté sur toutes les questions relatives aux SPV (à l’exception de celles intéressant la
discipline) : Engagement, avancement, cessation, etc. ;
• Il est saisi, pour avis, sur le règlement intérieur (RI), sur le règlement opérationnel (RO) et sur
le schéma départemental d’analyse et de couverture des risques (SDACR) ;
• Tout dossier structurant nécessitant un avis du CCDSPV.
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DOCUMENT STAGIAIRE
LA PROTECTION SOCIALE DES EQUIPIER DE SAPEUR-
SAPEURS-POMPIERS POMPIER
VOLONTAIRES CAD1 - 10
Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 43 sur 56
2.3- L’allocation ou la rente d’invalidité
Le sapeur-pompier volontaire dont le taux d’invalidité est compris entre 10% et 50% perçoit une
allocation mensuelle dont le montant dépend notamment du taux d’invalidité attribué.
Le sapeur-pompier volontaire dont le taux d’invalidité est supérieur à 50% perçoit une rente dont le
montant dépend aussi de l’ancienneté de service du sapeur-pompier volontaire (+ ou – de 10 ans).
N.B. : Lorsque le sapeur-pompier volontaire accidenté ou malade en service a la qualité de
fonctionnaire titulaire ou stagiaire (employé de l’Etat, du département, d’une commune, etc.), les frais
de soins et l’indemnité journalière sont versés par la collectivité publique dont l’intéressé relève en
tant que fonctionnaire.
3- LA PRESTATION DE FIDELISATION ET DE
RECONNAISSANCE – PFR
La PFR constitue depuis, le 1er janvier 2005, le régime de retraite obligatoire des sapeurs-pompiers
volontaires.
C’est une allocation versée au plus de 55 ans en cessation d’activité. Les conditions d’octroi de la PFR
sont les suivantes :
• Avoir effectué au moins 20 ans de service ;
• Cotisation à partir de la 6ème année d’activité, le montant est équivalent à 5 vacations d’officier ;
• Chaque SPV peut effectuer 2 versements facultatifs.
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DOCUMENT STAGIAIRE
LA DISPONIBILITE DES SPV EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
SUR LEUR TEMPS DE TRAVAIL
CAD1 - 11
Afin de pallier les problèmes d'effectifs opérationnels en journée et de rendre accessible au plus
grand nombre les actions de formation, la loi n° 96-370 du 3 mai 1996 prévoit l'établissement de
conventions de disponibilité pour les sapeurs-pompiers volontaires, entre les employeurs et le SDIS.
1- LA CONVENTION
Le SDIS propose une convention type aux employeurs. Il y est stipulé :
• Les accords de disponibilité opérationnelle (interventions) ;
• Les accords de disponibilité pour formation ;
• Les dispositions diverses.
La convention est un engagement réciproque entre le SDIS et l’employeur, elle permet avant tout de
poser clairement les conditions de disponibilité de l’employé dans sa fonction de sapeur-pompier
volontaire, sur son temps de travail effectif.
Toute clause particulière est envisageable : disponibilité organisée ou partielle, seuil de sollicitation,
etc.
2- PUBLIC VISE
La possibilité de recourir à une convention concerne aussi bien les entreprises, les administrations, les
associations, que les travailleurs indépendants ou les membres des professions libérales et non-
salariés qui ont eux-mêmes la qualité de sapeur-pompier volontaire.
La convention est signée d'un côté par le représentant légal de l'entreprise, de l'administration ou de
l'association employeur, ou bien par la personne indépendante, de l'autre par le président du conseil
d'administration du SDIS.
3- ACTIVITES VISEES
Les activités ouvrant droit à autorisation d'absence du sapeur-pompier volontaire pendant son temps
de travail effectif sont :
• Les missions opérationnelles concernant les secours d'urgence aux personnes victimes
d'accidents, de sinistres ou de catastrophes et leur évacuation, ainsi que la protection des
personnes, des biens et de l'environnement, en cas de péril ;
• Les actions de formation (en qualité de stagiaire uniquement) dans les conditions et la limite de
la durée minimale fixées à l'article 4" (loi n° 96-370, art. 3) ;
• Décret n°2013-153 du 19 février 2013 relatif à la prise en compte des formations suivies par les
sapeurs-pompiers volontaires dans le champ de la formation professionnelle continue par le
code du travail.
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4- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
La convention accorde des avantages à l’employeur :
• La subrogation ;
• La formation professionnelle continue ;
• Le mécénat ;
• Réduction d’assurance.
4.1- La subrogation
A sa demande, l'employeur peut percevoir les indemnités horaires dues au salarié ou à l'agent public
au titre de son activité de sapeur-pompier volontaire lorsqu'elle est exercée pendant le temps de
travail.
Il est nécessaire pour cela que l'employeur maintienne, pendant le temps d'absence, la rémunération
de son employé et les avantages qui s'y attachent, et que le montant des indemnités perçues ne
dépasse pas celui du salaire de l'intéressé.
Comme pour le salarié ou l'agent public sapeur-pompier volontaire, les indemnités que perçoit alors
l'employeur ne sont soumises à aucun impôt ni prélèvement social (loi n° 96-370, art.7).
4.3- Le mécénat
Lorsque l’employeur, en signant une convention, autorise le sapeur-pompier à partir en intervention
sur le temps de travail, il peut bénéficier d’une réduction d’impôt égale à 60 % du salaire brut pour le
temps passé en intervention dans la limite de 5 % du chiffre d’affaires.
Dans ce cas, il n’y a aucune indemnité versée.
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Conclusion
Les conventions employeurs/SDIS répondent aux problèmes de disponibilité
opérationnelle et de formation.
Pour le sapeur-pompier volontaire, c’est une reconnaissance de son engagement et de son emploi :
en posant par écrit les modalités de l’engagement du sapeur-pompier, la convention permet une
avancée pour chacune des parties.
Elle évite excès et revirement, elle clarifie, reconnaît et rassure.
Attention! En aucun cas il ne s'agit de présenter la loi à votre employeur et de le contraindre à vous
libérer sur votre temps de travail, ni de le mettre devant le fait accompli et d'invoquer ensuite « vos
droits ».
La loi du 3 mai 1996 n'oblige pas les employeurs…..elle les incite.
La disponibilité obtenue résulte d'une entente commune entre les parties, d'un dialogue, et non d'une
mise en demeure.
Pour tous renseignements, vous pouvez vous adresser aux officiers chargés de l’encouragement du
volontariat rattachés à chaque groupement territorial ou à la mission du volontariat.
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DOCUMENT STAGIAIRE
L’INDEMNISATION DES EQUIPIER DE SAPEUR-
ACTIVITES DES SAPEURS- POMPIER
POMPIERS VOLONTAIRES CAD1 - 12
Chaque sapeur-pompier volontaire a le droit de percevoir pour ses différentes activités, des
INDEMNITES HORAIRES.
Ce droit a été confirmé par l’article 11 de la loi du 3 mai 1996 relative au développement du
volontariat.
Les règles d’octroi des indemnités sont définies en annexe du règlement intérieur des sapeurs-
pompiers volontaires.
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2.1- Les interventions
Les missions à caractère opérationnel donnent lieu à perception d’indemnités calculées en fonction du
temps passé en service. Celui-ci est décompté à partir de l’alerte du sapeur-pompier volontaire
jusqu’au moment où il quitte le centre d’incendie et de secours après remise en état du matériel
utilisé.
Dans le cas des SPV en situation d’astreinte, cette durée d’intervention est majorée de 15 mn afin
d’intégrer le retour au domicile ou lieu de travail.
Seuls sont indemnisés les agents ayant concouru à l’intervention
Pour ce type de missions, le taux de la vacation horaire de base est majoré de 50% lorsqu’elles sont
effectuées les dimanches et jours fériés, et de 100% lorsqu’elles le sont de vingt-deux heures à sept
heures du matin. Ces deux majorations ne sont pas cumulables (Art. 3 du décret du 22/11/96).
2.2- La formation
La participation aux actions de formation donne lieu à perception d’indemnités calculées dans les
conditions suivantes :
Lorsque le sapeur-pompier volontaire a la qualité de stagiaire, l’indemnité horaire est fixée entre
à 100% du taux de base, le nombre de vacations par journée étant limité à huit ;
Lorsque le sapeur-pompier volontaire intervient en qualité de formateur, le taux de la vacation
horaire de base peut-être majoré dans la limite de 20%, le nombre de vacations par journée de
formation étant limité à dix.
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2.6- La garde simple dans un CIS disposant de gardes postées
Sont considérés en tant que garde simple, les temps d’attente durant lesquels le sapeur-pompier
volontaire se trouve en caserne prêt à intervenir en cas d’alerte sans qu’aucune tâche administrative,
d’entretien technique ou spécifique, ou de formation ne lui soit confiée.
SPV, présent au CIS, en situation de veille ;
SPV déclenché pour assurer une présence au CIS et maintenir la capacité opérationnelle
en cas de départ de la garde postée SPP, horaires des repas et horaires nocturnes inclus
sur une période de garde postée de 06, 12 ou 24 h ;
SPV en garde postée en jours fériés sans activité programmée.
En situation de garde simple, le SPV perçoit 50% de son indemnité.
La garde postée en CIS est exprimée en pourcentage de l’indemnité horaire de base, sans majoration
pour dimanche, jour férié ou nuit.
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2.10- Les tâches administratives, techniques et autres
Depuis le 1er janvier 2000, en application de la délibération du conseil d'administration du 16
décembre 1999, les sapeurs-pompiers volontaires perçoivent également des vacations pour des
actions autres qu'opérationnelles :
• Tâches administratives : CRSS, administration courante ;
• Tâches techniques : maintenance véhicules, matériels, contrôle technique et passages aux
mines (sur convocation) ;
• Autres prestations : réunions (sur convocation écrite), missions sur ordre.
Les seuls cas où le volontaire ne perçoit pas d’indemnité pour l'accomplissement d'une mission de
sécurité civile, sont ceux dans lesquels il y a subrogation de l'employeur du volontaire : celui-ci
maintient le salaire du sapeur-pompier volontaire et perçoit des indemnités horaires à sa place (loi n°
96-370).
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DOCUMENT STAGIAIRE
LES ACRONYMES UTILISES EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
PAR LES SAPEURS-POMPIERS
CAD1 -Annexe
La liste suivante présente les principaux acronymes ; elle n’est pas exhaustive.
A
ADC Adjudant-Chef
ADJ Adjudant
ARICO Appareil Respiratoire Isolant à Circuit Ouvert
C
CA Chef d’Agrès
CAP Caporal
CCDSPV Comité Consultatif Départemental des Sapeurs-Pompiers Volontaires
CCH Caporal-Chef
CDC Chef De Colonne
CDG Chef De Groupe
CDS Chef De Site
CDSO Chef De Site ORSEC
CDT Commandant
CE Chef d’Equipe
CIS Centre d’Incendie et de Secours
CNE Capitaine
CODIS Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours
COL Colonel
COS Commandant des Opérations de Secours
CPI Centre de Première Intervention
CRRA 15 Centre de Réception et de Régulation des Appels du 15
CS Centre de Secours
CSP Centre de Secours Principal
CTA Centre de Traitement de l’Alerte
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D
DAF Directeur Administratif et Financier
DDA Directeur Départemental Adjoint
DDSIS Direction Départemental des Services d’Incendie et de Secours
DDSIS Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours
DGSCGC Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion de Crise
DIV Opérations Diverses
DOS Directeur des Opérations de Secours
DSM Directeur des Secours Médicaux
E
EMOD Etat-major Opérationnel Départemental
ENSOSP Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers
ERP Emetteur Récepteur Portatif
ERP Etablissement Recevant du Public
F
FAE Formation d’Adaptation à l’Emploi
FARL Formation Aux Risques Locaux
FI SPP Formation d’Intégration SPP
FI SPV Formation Initiale SPV
FMPA Formation de Maintien et de Perfectionnement des Acquis
G
GEC Groupement des Emplois et des Compétences
GFS Groupement Formation-Sports
GNR Guide National de Référence
GOC Gestion Opérationnelle et Commandement
GOCS Groupement d’Organisation et de Coordination des Secours
GTC Groupement Territorial Centre
GTE Groupement Territorial Est
GTN Groupement Territorial Nord
GTSO Groupement Territorial Sud-Ouest
I
INC Incendie
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L
LSPCC Lot de Sauvetage et de Protection Contre les Chutes
LCL Lieutenant-Colonel
LTN Lieutenant
M
MAJ Major
MNG Management
R
RAC Référentiel des Activités et des Compétences
REAC Référentiel des Emplois, des Activités et des Compétences
REP Relations Publiques
RI Règlement Intérieur
RO Règlement Opérationnel
S
SAMU Service d’Aide Médicale Urgente
SAP Secours A Personnes
SAP Sapeur
SCH Sergent-chef
SDACR Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques
SDIS Service Départemental d’Incendie et de Secours
SGT Sergent
SMUR Service Mobile d’Urgence et de Réanimation
SSSM Service de Santé et de Secours Médical
T
TOP Techniques Opérationnelles
Z
ZDO Zone de Défense Ouest
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DOCUMENT STAGIAIRE
PROTECTION INDIVIDUELLE
& COLLECTIVE
EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
LIVRET STAGIAIRE
PROTECTION INDIVIDUELLE DOCUMENT STAGIAIRE
& COLLECTIVE
Répertoire des documents EQUIPIER DE SAPEUR-
stagiaires POMPIER
PAGE
PIC1- 01 - Règles de sécurité individuelle 5
Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 3 sur 15
Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 4 sur 15
DOCUMENT STAGIAIRE
REGLES DE SECURITE EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
INDIVIDUELLE
PIC1 - 01
2.3- La formation
Afin de participer aux activités opérationnelles, le sapeur-pompier doit avoir suivi les différentes
formations et détenir les unités de valeurs adaptées aux missions susceptibles de lui être confiées.
Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 5 sur 15
2.3- Les Equipements de Protection Individuelle
La tenue du sapeur-pompier comprend notamment le port des équipements de protection individuelle
(gants, protection oculaire, gilet de haute visibilité, etc.).
La coupe, la couleur et la longueur de cheveux doivent être compatibles avec le port de l’uniforme.
Pour les missions non opérationnelles, le port de boucles d’oreille discrètes est toléré pour les
personnels féminins.
Pour des raisons de sécurité, le port d’anneaux, bagues, bracelets, boucles, piercings et autres
colifichets est interdit, néanmoins, sont autorisés les chaînes et colliers portés sous la tenue.
Le port de la barbe doit rester compatible avec les exigences d’utilisation de l’appareil
respiratoire isolant à circuit ouvert (ARICO).
Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 6 sur 15
2.8- Les risques du porte lance
C'est au moment où vous êtes porte-lance, lorsque le travail d'extinction
accapare votre attention, que vous courez le plus de dangers !!!
En premier lieu, gardez-vous de pénétrer dans un bâtiment en feu avant d’avoir de
l’eau en pression à la lance.
Attention au retour de flammes et de vapeur d’eau lors de l’attaque dans les locaux
fermés, en particulier au moment de l’ouverture des portes !
Sachez que le jet de votre lance constitue un risque pour vous et les autres intervenants, la réaction à la lance
peut être source de déséquilibre et donc de chute.
Assurez votre stabilité avant de manœuvrer le robinet de la lance.
Soyez attentif à tout ce qui peut être source de danger comme la présence de bouteilles de gaz à proximité du
foyer et rendez compte à votre chef (chef d’équipe, d’agrès, de secteur).
Soyez attentif à vos collègues et à vous-même.
4- L’HYGIENE DE VIE
L’efficacité en opérations impose d’avoir de grandes capacités de rapidité et d’endurance, qui ne
peuvent s’obtenir qu’au travers d’une bonne hygiène de vie, tant dans la vie quotidienne de pendant
la garde :
Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 7 sur 15
4.3- La condition physique
Il est nécessaire d’entretenir sa condition physique en faisant du sport (sport adapté, individuel ou
collectif).
Avant chaque séance, il faut effectuer un échauffement.
A la fin de chaque séance, ne pas oublier de s’étirer.
Une bonne condition physique forge le mental et facilite la vie de tous les jours. Elle a pour but de
rendre endurant, souple et fort.
Pour cela, une pratique sportive régulière et adaptée permet d’entretenir, puis d’améliorer la
condition physique.
Ainsi bien préparé, le sapeur-pompier abordera les interventions dans de meilleures conditions.
Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 8 sur 15
DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPEMENTS
EQUIPIER DE SAPEUR-
VESTIMENTAIRES DE POMPIER
PROTECTION INDIVIDUELLE
PIC1 - 02
Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 9 sur 15
1.5- Obligations des utilisateurs
• Port de l’EPI (ceci n’exclut pas la responsabilité de l’employeur.),
• « Il incombe à chaque utilisateur en fonction de sa formation et de ses possibilités de prendre
soin de sa sécurité et de sa santé… » Art. L230-3 du Code du Travail.
• Chaque agent est « responsable de son EPI, du maintien de son état général et de son
entretien ».
Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 10 sur 15
2- LES CONDITIONS DE PORT
2.1- Tableau des effets proscrits ou adaptés au port de l’ensemble
textile
VESTE TEXTILE SUR-PANTALON TEXTILE
• Sweat shirt
• Pull
Effets proscrits • Veste F1
Effets civils
• Combinaison F1
• Effets civils
Port du ceinturon :
En fonction de l’intervention, le ceinturon sera mis sur ordre du chef d’agrès ;
Dans tous les cas, il devra être embarqué dans l’engin.
Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 11 sur 15
2.3- Consignes
• Le port de la tenue de base (tenue F1) est obligatoire dans toutes les circonstances
opérationnelles qui ne requièrent pas le port d’équipements spéciaux ;
• Pour les interventions sur voie publique, le port du gilet haute visibilité reste obligatoire
au-dessus de la veste textile afin de continuer à répondre aux normes de visibilité ;
• Dans tous les cas, le COS ou le responsable de la séance de formation est seul autorisé à
adapter le port de la tenue, en fonction des circonstances.
3- PRECAUTIONS D’EMPLOI
3.1- Avertissement
• La tenue textile ne constitue pas une barrière contre les agents chimiques, radiologiques
ou biologiques, ni contre l’électrocution ;
• La prise en compte du risque de coup de chaleur doit être associée à l’utilisation de cette
tenue.
Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 12 sur 15
DOCUMENT STAGIAIRE
REGLES DE SECURITE EQUIPIER DE SAPEUR-
COLLECTIVE POMPIER
PIC1 - 03
Les contextes dans lesquels interviennent les sapeurs-pompiers sont souvent dangereux ;
Ils doivent en appréhender les risques, au mieux les signaler s’ils ne peuvent supprimer dans
l’immédiat le danger.
En assurant la sécurité de ses collègues, le sapeur-pompier veille à la sienne.
Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 13 sur 15
Les conditions difficiles d’intervention dans la chaleur, la fumée et le feu, ainsi que l’urgence des
circonstances imposent au binôme :
• De respecter strictement les ordres reçus ;
• D’opérer en silence et agir en concertation ;
• De rester constamment en liaison ;
• De surveiller son environnement ;
• De ne s’engager que si le cheminement est sûr et la retraite certaine ;
• De connaitre les techniques d’auto protection (à l’aide d’une lance ou de l’engin) ;
• De réfléchir avant d’agir ;
• D’informer de tout fait nouveau ou de toute initiative de son supérieur hiérarchique ;
• De rendre compte sans délai quand la mission est terminée ;
• En fonction de l’intervention, un binôme de sécurité participe également à la sécurité collective.
La capacité de chaque binôme à se conformer à ces règles est un facteur déterminant pour la
sécurité collective.
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Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 15 sur 15
DOCUMENT STAGIAIRE
LIVRET STAGIAIRE
HYGIENE & SECUITE DOCUMENT STAGIAIRE
PAGE
Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 3 sur 19
Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 4 sur 19
DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
LE CODE DE LA ROUTE POMPIER
H&S1 - 01
Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 5 sur 19
Dans le cadre des missions des sapeurs-pompiers, il faut différencier trois degrés de responsabilité en
cas d’accident de la circulation.
Conducteur Pénales
SDIS 35 Financières
Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 6 sur 19
DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
DECLARATION D’ACCIDENT POMPIER
COD1 - 05
1- LE CONSTAT AMIABLE
Le constat amiable est le DOCUMENT OFFICIEL en cas d’accident qui sert de base pour déterminer
la part de responsabilité de chacun des conducteurs.
Le constat amiable est définitif. Une fois établi et signé par les deux conducteurs, il n’est plus
possible de le contester, même en justice.
Les renseignements indiqués au recto du constat (partie signée par les deux conducteurs) sont
primordiaux dans la détermination des responsabilités des conducteurs en cause.
Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 7 sur 19
1.2- Action reflexe immédiate
Si le véhicule peut poursuivre sa mission :
• Constater le point de choc initial sur le véhicule tiers impliqué et éventuellement sur les
autres biens (mobilier urbain, immeubles) ;
• Procéder à un échange des coordonnées (adresses, téléphone) pour remplir le constat
amiable d’accident.
Si le véhicule ne peut pas poursuivre sa mission :
• Soit il y a des blessés constat de police ou de gendarmerie et constat amiable
(renseignement sur les deux véhicules, sans signer) ;
• Soit il n’y a pas de blessés constat amiable directement.
Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 8 sur 19
1.3- Rédaction du compte rendu circonstancié
Relatant les circonstances de l’accident avec le maximum de détails à transmettre au CODIS dès
le retour au CIS.
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Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 10 sur 19
1.4- Documents à transmettre
Après contrôle par le chef de centre ou le chef de service, sont transmis dans les cinq jours au
pôle administration générale du SDIS35 :
• Le constat amiable ;
• Le compte-rendu circonstancié ;
• Les photocopies de la carte grise et du permis de conduire du conducteur ;
• Le dépôt de plainte éventuel ;
• Le devis estimatif des dommages.
Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 11 sur 19
Veiller également :
• A contrôler les indications portées par le conducteur tiers ;
• A ne signer le constat que si ce qui est écrit est bien la réalité des faits (sinon ne pas
signer) ;
• A ne pas modifier le recto du constat, après la signature des deux conducteurs ;
• A indiquer en case « observation » si c’est le cas « Véhicule en mission de secours
avec gyrophare et avertisseur » ;
• Surtout ne pas cocher la case 17.
Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 12 sur 19
2.2- Conducteur tiers absent
Remplir l’en-tête du constat
Remplir la colonne A complètement NE PAS SIGNER
Remplir la colonne B véhicule tiers NE PAS SIGNER mais préciser :
7- identité du véhicule tiers
10- point de choc initial
11- dégâts apparents ou néant
14- indiquer stationnement (normal, gênant, interdit)
Faire le croquis
Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 13 sur 19
2.4- Verso du constat
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DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
ROLE DU CONDUCTEUR
POMPIER
COD1 - 06
1- A LA PRISE DE GARDE
La mission du conducteur est d’assurer le bon fonctionnement de l’engin qui lui est confié. Il a le
souci de maintenir en parfait état son engin et son matériel qui doivent pouvoir être utilisés sans
défaillance.
Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 15 sur 19
2.2- Pendant l’intervention
Il arrête son véhicule suivant l’ordre du chef d’agrès (prévoir l’emplacement du moyen aérien) et
l’emprise minimum sur la voie publique.
Tenue de feu réglementaire : veste + sur-pantalon + gants + cagoule + casque.
Il assure le balisage pour la sécurité de l’intervention.
Il assure le bon fonctionnement de la pompe.
Il surveille les tuyaux d’alimentation et de refoulement (et rend compte si problèmes).
Il tient l’inventaire du matériel de son véhicule.
Avant de quitter les lieux de l’intervention, il refait le plein de la citerne de son engin et la mise
hors d’eau.
Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 16 sur 19
DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
0 LE GUIDAGE DES ENGINS
POMPIER
COD1 - 13
Dans tous les cas, le GUIDE se positionnera devant le véhicule, à une distance respectable
(selon le gabarit) de façon à avoir un champ visuel le plus grand possible.
NON OUI
EN AVANT EN ARRIERE
(dos au véhicule) (face au véhicule)
Attention!!
Au commandement « marche avant » ou « marche arrière », le conducteur doit avoir au
préalable mis le véhicule en position arrêt avec frein à main et vitesse au point mort.
Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 17 sur 19
Puis sur le commandement de marche avant ou arrière, il débraye, passe en 1ère ou marche arrière,
desserre le frein à main et démarre lentement, en tenant le volant comme indiqué ci-avant.
Le conducteur tourne le volant dans la direction indiquée aussi longtemps que le bras du guide
reste levé. Dès qu’il s’abaisse, le conducteur maintien le volant dans la position.
TOURNER LE VOLANT
E
A N
E
N
A
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TOURNER LE VOLANT
Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 18 sur 19
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DOCUMENT STAGIAIRE
TRANSMISSIONS
EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
LIVRET STAGIAIRE
DOCUMENT STAGIAIRE
TRANSMISSIONS
Répertoire des documents EQUIPIER DE SAPEUR-
stagiaires POMPIER
PAGE
TRS1- 01 – Le réseau ANTARES du SDIS35 5
TRS1- 02 – La procédure radio 11
ANNEXES
1.1- La radiotéléphonie
La radio est le mode de communication le plus utilisé chez les sapeurs-pompiers.
La radiotéléphonie utilise les ondes hertziennes pour faire parvenir l’information.
Cependant il y a des limites à la propagation des ondes :
• L’éloignement ;
• Les obstacles ;
• Les conditions atmosphériques.
De ce fait pour permettre aux transmissions de couvrir l’ensemble du secteur d’intervention, des relais
sont placés sur des points-hauts.
2- ANTARES
L’Infrastructure Nationale Partageable des Transmissions - INPT - constitue un système de
télécommunication sécurisé de portée nationale géré par le ministère de l’intérieur.
L’INPT accueille les réseaux de communication de plusieurs services :
• La Police Nationale (ACROPOLE) ;
• La gendarmerie (CORAIL) ;
• La Sécurité Civile et le SAMU (ANTARES) ;
• La Direction Interarmées ;
• L’administration pénitentiaire.
TRS1 - 02
Pour un déroulement efficace des interventions de secours, la procédure radio est un élément
essentiel dans la transmission des informations.
L’exploitation correcte des voies radio implique de :
• Connaître son terminal (station fixe, mobile, portatif, etc.) ;
• Connaître la structure du réseau : hiérarchisation, canaux ;
• Se soumettre aux règles de procédures.
Touches
multifonctions Voyant Vert clignotant :
Voyant Rouge :
Terminal inscrit sur le réseau
Terminal autorisé à émettre
La communication OP Centre apparaît clignotante sur fond orange, puis fixe avec apparition en haut du
C- Changement de communication: Appuyer sur la touche pour entrer dans le répertoire en cours .La liste des
communications accessibles apparait.
Nom du répertoire
D- Changement de répertoire
Mode d’écoute
Niveau de réception fort )) Ecoute collective
Terminal hors couverture Ecoute privative
Communication séléctionnée
Répertoire
OP + DIR Ren_DIR Mode Relayé TALK GROUP (OPE)
(COM)
Position Nom Position Nom Position Nom
1 Op Centre 269 11 DIR1/2 - 632 1 DIR1/2 - 602
2 Op Sud 270 12 DIR3/4 - 633 2 DIR3/4 - 603
3 Op Est 271 13 DIR3/4 - 643 3 DIR3/4 - 604
4 Op Nord 272 14 DIR3/4 - 653 4 DIR3/4 - 613
5 SPE1 273 15 DIR3/4 - 663 5 DIR3/4 - 614
CODIS
N’hésitez pas utiliser l’adresse suivante si vous avez des questions, des remarques, des
anomalies...
Support.Antares@sdis35.fr
Touche multifonctions
M/A (appui long)
Annulation/Raccroché
Navigateur
Verrouillage clavier
La communication OP Centre apparaît clignotante sur fond orange, puis fixe avec apparition en haut du
E- Changement de répertoire :
Mode d’écoute
Niveau de réception fort Ecoute collective
Terminal hors couverture Ecoute privative
Communication séléctionnée
Répertoire
OP + DIR Ren_DIR Mode Relayé TALK GROUP (OPE)
(COM)
Position Nom Position Nom Position Nom
1 Op Centre 269 11 DIR1/2 - 632 1 DIR1/2 - 602
2 Op Sud 270 12 DIR3/4 - 633 2 DIR3/4 - 603
3 Op Est 271 13 DIR3/4 - 643 3 DIR3/4 - 604
4 Op Nord 272 14 DIR3/4 - 653 4 DIR3/4 - 613
CODIS
5 SPE1 273 15 DIR3/4 - 663 5 DIR3/4 - 614
6 SPE2 274 16 DIR3/4 - 673 6 DIR3/4 - 623 Mode DIRect (Tactique)
7 CDT 275 17 DIR3/4 - 674 7 DIR3/4 - 624
8 Acc Sec 218 18 DIR3/4 - 683 8 DIR3/4 - 634
9 DIR1/2 - 612 19 DIR3/4 - 684 9 DIR3/4 - 644
10 DIR1/2 - 622 20 RIP 910 10 DIR3/4 - 654
11 DIR3/4 - 664
N’hésitez pas utiliser l’adresse suivante si vous avez des questions, des remarques, des
anomalies...
Support.Antares@sdis35.fr