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DOCUMENT STAGIAIRE

FORMATION D’EQUIPIER
DE SAPEUR-POMPIER EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER

LIVRE 1 – MODULE TRANSVERSE


DOCUMENT STAGIAIRE
MODULE TRANSVERSE
Répertoire des documents
EQUIPIER DE SAPEUR-
stagiaires POMPIER

PARTIE 1 – Attitudes & comportements

PARTIE 2 – Culture administrative

PARTIE 3 – Protection individuelle et collective

PARTIE 4 – Hygiène & sécurité

PARTIE 5 – Transmissions
DOCUMENT STAGIAIRE
ATTITUDES &
COMPORTEMENT EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER

LIVRET STAGIAIRE
ATTITUDES & DOCUMENT STAGIAIRE

COMPORTEMENT
Répertoire des documents EQUIPIER DE SAPEUR-
stagiaires POMPIER

PAGE
ATC1- 01 - Le sapeur-pompier et son environnement institutionnel 5
ATC1- 02 - Les obligations du sapeur-pompier 7
ATC1- 03 - Vie de groupe 13
ATC1- 04 - Communication en groupe 15
ATC1- 05 - Le déroulement d’une garde postée 23
ATC1- 06 - Définition du stress 25
ATC1- 07 - Méthode de gestion du stress 27

Attitudes & comportement Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 3 sur 31
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LE SAPEUR-POMPIER ET SON EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL
ATC1 - 01

1- LA DEONTOLOGIE DU SAPEUR-POMPIER
La déontologie est l’ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession, la conduite de
ceux qui l’exercent, les rapports entre ceux-ci et le public.
D'un point de vue plus personnel la déontologie fait appel à des notions d'humilité, de probité et
d'exemplarité dont il appartient à chacun de faire preuve.

2- LE SP ET SON ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL


De par leur mission de service public, les sapeurs-pompiers sont amenés à côtoyer leurs concitoyens
et notamment :
• Les sinistrés, les victimes et la population ;
• La presse ;
• Les autorités de police.

2.1- Les sinistrés, les victimes et la population


C’est en particulier auprès des victimes et des sinistrés que le sapeur-pompier met en œuvre sa
déontologie, à travers différents devoirs :
Devoirs moraux
• Respecter la dignité humaine : notion de pudeur (attention au voyeurisme) ;
• Savoir se maîtriser émotionnellement face aux victimes et aux sinistrés ;
• Respecter les animaux ;
• Rester humble, poli et efficace.
Devoirs légaux
• Respect de la vie humaine :
o Porter assistance, sans discrimination, à toute personne en danger ;
o Ne pas mettre en danger la vie d’autrui ;
• Respect des biens d’autrui ;
• Respect du code de la route ;
• Respect du secret, de la discrétion professionnelle et du devoir de réserve.
Devoirs réglementaires
• Respect de la hiérarchie ;
• Respect du port de l’uniforme ;
• Respect des règlements qui régissent l’organisation du SDIS:
o Règlements Opérationnel et Intérieur ;
o Notes de service, internes, etc.

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2.2- La presse
Les journalistes
Les journalistes ont tous la même carte de presse.
Chaque journaliste recherche sa propre exclusivité.
Il existe des journalistes titulaires, des pigistes (payés à la tâche) et des free-lances (à leur compte).
Les journalistes ne cherchent pas à piéger, ce n’est pas leur intérêt car après ils seront discrédités
surtout si des contacts privilégiés ont créé un contrat moral.
Cependant, le journaliste est, par nature, quelqu’un de curieux, il est formé pour obtenir des
informations, directement ou en écoutant et observant, parfois à l’insu des intervenants.
Attitudes à adopter face à la presse
• Informer son chef d’agrès de la présence de la presse sur les lieux ;
• Orienter les journalistes de manière courtoise mais ferme, vers le COS ou le cas échéant
l’officier chargé des médias ;
• Observer scrupuleusement les règles de déontologie et notamment en présence de la
presse.

2.3- Les autorités de Police (préfets, élus)


Dès qu’une autorité de police se présente sur les lieux d’une intervention, l’équipier doit en informer
son chef d’agrès.
Face à ces autorités, l’équipier doit observer ses devoirs et obligations et inviter les autorités à se
mettre en contact avec le COS.
Rappels
• Obligation du secret professionnel : Interdiction de divulguer des informations relatives aux
victimes ;
• Devoir de discrétion professionnelle : Interdiction de divulguer tout fait, information ou
document concernant le service à l’extérieur du service ;
• Devoir de réserve : Interdiction de porter un jugement sur une opération ou sur les décisions
de sa hiérarchie devant les média et/ou les autorités de police. Il s’agit aussi d’agir avec
réserve, sans prendre parti et rester neutre.

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LES OBLIGATIONS DU EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
SAPEUR-POMPIER
ATC1 - 02
Les sapeurs-pompiers sont confrontés à des périls de toute nature. Pour y faire face, ils doivent
posséder :
• Des compétences poussées ;
• Mais aussi une MORALITE et un SAVOIR-FAIRE irréprochable.

1- DIFFERENTES ATTITUDES DU SAPEUR-POMPIER


L’équipier sapeur-pompier doit avoir une attitude correcte envers ses collègues, envers ses supérieurs
et envers lui-même.

1.1- Attitudes envers ses collègues


Etre sapeur-pompier, c’est avant tout travailler en équipe en intervention tout comme en
casernement.
Pour qu’une équipe fonctionne, le maître mot à retenir et à mettre en œuvre est : COHESION.
Cette dernière est vitale pour la bonne marche des opérations et la sécurité de chaque membre de
l’équipe.
A ce titre, le sapeur-pompier doit calquer ses attitudes sur des devoirs et des règles morales :
• Eviter tout ce qui peut être cause de désunion ;
• Mettre de côté l’esprit individualiste ;
• Développer les attitudes propres au métier d’équipe (aide, assistance, etc.).

1.2- La discipline
Il s’agit de l’observation rigoureuse des règlements de service, mais aussi l’obéissance à la hiérarchie.
La discipline représente la force d’une unité de sapeurs-pompiers.
La qualité et la sécurité sont intimement liées à la discipline.
Discipline
En casernement c’est suivre avec rigueur les règles et obéir à sa hiérarchie, en intervention c’est
appliquer les ordres et respecter les consignes de sécurité données par son chef (d’agrès, d’équipe).
Rendre compte à son supérieur hiérarchique.

1.3- Attitudes envers sa hiérarchie


Les sapeurs-pompiers interviennent en structure hiérarchisée.
Le sapeur-pompier doit donc exécuter les ordres reçus de son chef, il doit y avoir un respect des
gradés.
En retour, le chef doit être responsable de ses choix et doit savoir susciter l’adhésion de son équipe.
Il ne faut pas oublier que le sapeur-pompier doit toujours rendre compte de l’exécution (ou non) de
la mission qui lui a été confiée.

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2- LE SAPEUR-POMPIER PAR RAPPORT A LUI-MÊME
La notion de respect ne s’applique pas qu’à autrui, il est primordial qu’un sapeur-pompier l’observe
pour lui-même.
Il doit, par conséquent, adopter une attitude responsable notamment en termes d’hygiène :
• De vie : pratique du sport, bonne gestion de son temps de repos et de détente ;
• Alimentaire : repas réguliers et équilibrés, hydratation ;
• Corporelle : douches, lavages des mains réguliers, entretien des effets vestimentaires.
Afin d’évoluer, le sapeur-pompier se doit de toujours maintenir et perfectionner ses connaissances et
techniques opérationnelles.
L’entretien régulier de ses effets vestimentaires lui apporte une meilleure sécurité.
Au cours de ses différentes missions, il doit agir selon sa déontologie et en faisant preuve de courage
et de dévouement, tel que le requiert sa devise.
La négligence, l’insouciance, le manque de conscience professionnelle sont coupables et peuvent
avoir des conséquences catastrophiques.

2.1- Formation et efficience


Les interventions, menées par les sapeurs-pompiers, doivent être rapides, efficaces et sûres.
Cette efficience est une attente forte des sinistrés.
Pour obtenir ce résultat, le sapeur-pompier doit être détenteur des SAVOIRS, du SAVOIR-FAIRE et du
SAVOIR-ETRE requis.
L’ensemble de ces compétences doit être fréquemment réactivé au travers de la formation
(recyclages, maintien des acquis).
L’efficience est la résultante de la formation, de ce fait, il est interdit de partir en intervention sans
être titulaire des modules de formation nécessaires !

2.2- Suivi du matériel


Le matériel doit être respecté, il faut en prendre le plus grand soin.
Les inventaires doivent être réalisés précisément et fréquemment, selon le rythme fixé par le chef de
centre.
A chaque retour d’intervention, le matériel et l’engin doivent être nettoyés et réarmés.
Les matériels doivent être utilisés en respectant les conditions et limites d’emploi.
N’oubliez pas, vous êtes aussi des contribuables !

2.3- Le courage
Il s’agit de la fermeté d’esprit qui permet de supporter les difficultés.
Cela permet aussi d’affronter sans faiblesse les dangers, sans pour autant mettre sa vie en danger…

2.4- La discrétion
Le sapeur-pompier peut intervenir à domicile. Il peut donc être informé de différents éléments relatifs
à la vie privée des sinistrés.
Dans tous les cas, la discrétion doit être de rigueur. Le sapeur doit garder pour lui-même les
informations reçues.
Les mêmes règles s’appliquent vis à vis de la presse.

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2.5- L’esprit d’équipe
Les sapeurs-pompiers n’interviennent jamais seuls, la notion d’équipe soudée est donc essentielle !
Le sens de la camaraderie, la bonne ambiance, le soutien mutuel, le respect des autres sont des
éléments fondamentaux, en particulier pour la réussite de l’opération.

2.6- La sécurité
Le sapeur doit avoir constamment pour souci d’intervenir en toute sécurité.
A cet effet, il doit respecter les règles de sécurité individuelles et collectives.
La sécurité, c’est aussi l’activité physique : le sport.
Il faut également respecter les règles de la conduite en sécurité avec votre véhicule personnel comme
avec les véhicules de service.
Les droits et obligations du sapeur-pompier résultent de son appartenance à la Fonction Publique
Territoriale – FPT.
L’éthique du sapeur-pompier est fondée sur deux piliers de la déontologie du service public :
• Des lois qui définissent les droits et obligations du sapeur-pompier dans le cadre du statut
général de la fonction publique ;
• Des règles morales à respecter.
Ces dernières apparaissent par le biais :
• Des règlements intérieurs des corps départementaux ;
• De la culture du service public d’incendie et de secours et de la devise des sapeurs-pompiers :
« Courage et dévouement ».

3- LE PORT DES DIFFERENTES TENUES


Le port de la tenue réglementaire, adaptée à la situation, fait partie des obligations du sapeur-
pompier.
Porter un uniforme permet dans un premier temps de se faire reconnaître par les personnes
secourues, les témoins, etc.
Respecter la tenue, c’est aussi garder en mémoire les anciens et rendre hommage aux camarades
morts en services.
Les règles définissant le port des différentes tenues sont fixées par un arrêté ministériel et sont
applicables à tous les sapeurs-pompiers de France.
En complément de ces règles générales, chaque service départemental d’incendie et de secours
élabore un règlement propre relatif au port des différentes tenues.

3.1- L’Arrêté du 08 avril 2015


Article 7
« Le sapeur-pompier doit s’attacher à paraître, en toutes circonstances, dans une tenue
réglementaire et fixée par le chef de corps départemental ou son représentant en respectant
l’uniforme qu’il porte, les valeurs et traditions qu’il incarne.
A ce titre, les coupes et les couleurs de cheveux, maquillages et tatouages apparents doivent être
compatibles avec l’exercice de leurs fonctions et ne doivent pas attenter à la discrétion ainsi qu’au
devoir de réserve du porteur de la tenue. »

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Article 8
« Pour des raisons d’hygiène et de sécurité :
• Le port des bijoux apparents (dont les boucles d’oreilles et les piercings) n’est pas autorisé ;
• Les cheveux doivent être d’une longueur compatibles avec le port d’une coiffe ou être
attachés ;
• Le rasage est impératif pour la prise de service ; dans le cas particulier du port de la barbe ou
de la moustache, celles-ci doivent être taillées et permettre une efficacité optimale du port des
masques de protection. »
Article 9
« Le port de lunettes de soleil discrètes et sans éléments décoratifs, est autorisé en service,
notamment pour la conduite, en phase de surveillance ou de progression en zone à forte
réverbération solaire.
Elles ne sont pas autorisées lors des cérémonies officielles ou, sauf exception, lors des opérations de
relations publiques ou médiatiques.
Ces restrictions ne concernent pas les verres correctifs, changeant de couleur avec la luminosité
ambiante, prescrits pour des raisons médicales.
Le sapeur-pompier doit donc veiller au respect de son uniforme :
• Attitude et comportement (propos, gestes…) ;
• Aspect du SP (rasage, coupe de cheveux, hygiène…) ;
• Entretien et propreté de la tenue. »
Article 10
« Les tenues des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires des services d’incendie et de secours
sont classées en cinq catégories :
• Catégorie 1 : Tenue de la garde au drapeau ;
• Catégorie 2 : Tenue sortie portées lors des représentations, cérémonies, défilés ;
• Catégorie 3 : Tenue de travail portée en service opérationnel (intervention, formation,
casernement), en service hors rang et en salle opérationnelle ;
• Catégorie 4 : Tenue pour l’activité physique et sportive ;
• Catégorie 5 : Tenue des unités spécialisées. »
La diversité des missions et des opérations impliquent le port de tenues adaptées. Les sapeurs-
pompiers les utilisent après s’être formés pour intervenir dans ces domaines et tenues spécifiques.

Tenue catégorie 1 Tenue catégorie 2


Garde du drapeau Tenue de sortie : représentation, cérémonies, défilés

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Tenue catégorie 3
Tenue de travail : service hors rang, salle opérationnelle, casernement, intervention, formation

Article 12
« Une « tenue de base », a minima, est portée dans toutes les circonstances opérationnelles qui ne
requièrent pas le port d’équipements spécifiques.
Celle-ci comprend :
• Le pantalon de la tenue de service et d’intervention ;
• La veste de la tenue de service et d’intervention (peut-être remplacée ou complétée suivant la
situation opérationnelle) ;
• Le pull, le sweat-shirt ou le polo ;
• Les chaussures de protection. »
Article 13
« La « tenue de travail » est constituée de la « tenue de base » complétée ou adaptée, si besoin est,
notamment pour les situations opérationnelles.
Ces différentes tenues sont définies dans le règlement opérationnel ou intérieur de chaque service
d’incendie et de secours, notamment pour :
• Les opérations de lutte contre les incendies de bâtiments et autres structures ;
• Les opérations de lutte contre les feux d’espaces naturels ;
• Les opérations de secours à personnes ;
• Les opérations de sauvetage lors de catastrophes ;
• Les opérations diverses ;
• Les missions en salle opérationnelle ;
• Le service hors rang ;
• La formation ;
• Etc. »

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DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
VIE DE GROUPE POMPIER

ATC1 - 03

1- NOTIONS DE GROUPE
1.1- Constitution d’un groupe
On définit un groupe quand plusieurs personnes (à partir de 4 ou 5) ont un objectif commun, une
appartenance commune, une certaine solidarité et reconnaissance entre eux et donc une existence
collective.

1.2- Notions de motivation


Le bon fonctionnement d’un groupe est lié au moral des individus qui le compose.
Les 7 facteurs influençant le bon moral d’un groupe sont :
• Le bon fonctionnement des relations affectives interpersonnelles ;
• Le bon fonctionnement des relations avec l’autorité ;
• La confiance dans l’accessibilité des objectifs du groupe ;
• La coopération et l’esprit de participation ;
• La tolérance des contraintes et des pressions extérieures ;
• L’ambiance joyeuse ;
• La maturité du groupe avec la capacité de réflexion des membres.
La pyramide des besoins
D’après le psychologue MASLOW, on peut définir une échelle pyramidale de 5 groupes de besoins
fondamentaux d’un individu :

Lorsqu'un groupe de besoins est satisfait un autre va progressivement prendre la place selon l'ordre
hiérarchique suivant : besoins physiologiques > besoins de sécurité > besoins d'appartenance et
d'amour > besoins d'estime > besoin d'accomplissement de soi.
Ainsi, pour un individu, l’appartenance à un groupe apparait dès le besoin de sécurité.
Ces notions s’appliquent au sapeur-pompier au travers des différentes missions qu’il occupera dans
son centre de secours ; que ce soit en garde postée ou en astreinte.

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EQUIPIER DE SAPEUR-
COMMUNICATION EN GROUPE POMPIER

ATC1 - 04

1- LE SCHEMA DE COMMUNICATION

Le schéma de la communication détermine l’ensemble des éléments intervenants dans une situation
de communication.
Il est représenté par :
Emetteurs / Récepteurs
Une situation de communication se compose toujours d'un « émetteur » et d'un (ou plusieurs)
« récepteur(s) ».
Chacun d'entre eux se caractérise par 3 éléments, à savoir :
1. Sa personnalité ;
2. sa fonction et son rôle ;
3. L’image qu’il se fait de l’autre.

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2- LES CONTRAINTES D’UNE BONNE COMMUNICATION
2.1- Les canaux de transmission
Trois canaux sont couramment utilisés dans le domaine de la communication :
• Le canal auditif : parole, écoute ;
• Le canal visuel : gestes, postures, mimiques ;
• Le canal kinesthésique : le fait de toucher son interlocuteur, des objets ou de les manipuler.
o A utiliser avec précaution en fonction de son interlocuteur, de son statut, de son
appartenance culturelle, etc.
Le canal de transmission permet au message d'être transmis et reçu. C'est le véhicule du message.
Il est fréquent que nous privilégiions un seul canal (on est plutôt visuel ou auditif).
Il est important que l’émetteur utilise au moins deux canaux de transmission afin d’augmenter les
chances d’être sur le même canal que le récepteur.

2.2- Les bruits


Le « bruit » se définit comme tout élément extérieur perturbant la communication.
Il convient de minimiser les bruits ou interférences qui nuisent à la bonne transmission des
informations.
Les bruits peuvent être d’ordre :
• Physique :
o Sonores (sonnerie, quinte de toux, etc.) ;
o Visuels (manque d’éclairage, tenue vestimentaire, etc.) ;
o Thermiques (froid, chaleur) ;
o Organisationnels (salle trop petite, disposition des participants, etc.)
• Physiologiques (fatigue, digestion) ;
• Psychologiques (mauvaise relations, préjugés, etc.).

2.3- Les filtres


La communication est filtrée par la perception des choses de l’émetteur et du récepteur.
Il est essentiel en communication que les attitudes soient en accord avec le message que l'on
transmet.
De plus chaque individu a son propre cadre de référence.
On appelle cadre de référence, l'ensemble des VALEURS que chacun de nous s'est fixé et qui régit
inconsciemment notre pensée et notre ouverture d'esprit.

2.4- Le « Feed-back »
Le « feed-back » est une information dont nous avons besoin pour nous assurer que le message reçu
correspond effectivement à ce que nous voulions transmettre.
Le feed-back est donc un message dans le sens récepteur → émetteur.

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2.5- Code et vécu commun
Le « code commun » constitue l'ensemble des éléments codés faisant partie d'une même culture :
• Langue ;
• Gestes, chiffres ;
• Comportements.
On ne peut communiquer correctement que si l'émetteur et le récepteur possèdent des codes
communs.
Le « vécu commun » représente des expériences vécues en commun. Son absence ne nuit pas à la
communication.
Il peut même s'avérer nuisible s'il est négatif (une "mauvaise" expérience avec quelqu'un).

2.6- L’effet de halo


L'effet de halo est un phénomène qui intervient dans la constitution de l'image que je me fais
d'autrui :
• Il s’agit d’une extrapolation abusive (et de ce fait parfois fausse) de l’image de l’autre à partir
de quelques indices apparents de sa personnalité (exemple : cet élève ne me parait pas très
motivé car il prend peu de notes) ;
• L’effet de halo peut donc être positif ou négatif ;
• Cette effet a une grande incidence en formation (relations formateur / stagiaire).

2.7- Le langage non verbal


L’attention apportée au langage non verbal est un élément primordial dans la communication.
Nous sommes d’abord vus, puis entendus, puis compris…
L’émetteur doit donc être attentif aux messages non verbaux qu’il envoie et également à ceux émis
par le récepteur.
L’expression faciale :
• Maintenir le contact visuel avec tous les participants pour mobiliser l’attention et montrer que
l’on s’intéresse à eux ;
• Mettre en correspondance les expressions du visage avec le message à faire passer ;
• Repérer un ou plusieurs « alliés » et les regarder en cas de stress.
Les gestes :
• Les utiliser pour appuyer ses propos, donner du rythme à l’intervention ;
• Eviter de croiser les bras ou de mettre les mains dans les poches ;
• Eviter les gestes parasites (gestes de nervosité ou répétitifs) ;
• Mettre en harmonie le verbal et le non verbal.

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2.8- La restitution du message
Entre le message de départ de l’émetteur et la restitution de ce même message par le récepteur, il y
a une déperdition importante.
Cette déperdition s’explique de la manière suivante :

100 % MESSAGE QUE L’EMETTEUR VEUT EXPRIMER

MESSAGE QUE L’EMETTEUR EXPRIME


REELLEMENT

MESSAGE QUE LE RECEPTEUR ENTEND

MESSAGE QUE LE RECEPTEUR ECOUTE


AVEC ATTENTION

CONTENU DU MESSAGE QUE LE


RECEPTEUR COMPREND

CONTENU DU MESSAGE QUE LE


RECEPTEUR RETIENT

20 %
CONTENU DU MESSAGE QUE LE
RECPTEUR PEUT RESTITUER

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3- LES DIFFERENTES ATTITUDES EN SITUATION DE
COMMUNICATION
Le psychologue américain PORTER a classé les attitudes qu’une personne peut adopter vis-à-vis d’une
autre en 6 catégories :

Investigation

Interprétation Conseil

Différentes attitudes d’une


personne en
communication

Evaluation Soutien

Reformulation

3.1- Attitude d’évaluation


« Franchement, c'est vraiment génial, ton truc ! Je suis tout à fait d'accord... »
Ou :
« Tu as eu tort de lui parler comme cela : je la connais, elle va-t’en vouloir à mort... »
L'attitude de jugement génère certains types de relations.
Qui dit évaluation dit évaluer et évaluateur, juge et jugé. Elle repose, crée ou renforce une
différence de statut entre les acteurs qui privilégie l'évaluateur par rapport à l'évalué.
Elle favorise une relation de dépendance : plus je vais développer une attitude d'évaluation, plus je
vais accentuer la dépendance de l'autre à mon égard.
Effets positifs
Si je suis sincère, en donnant raison à l'autre, je m'engage à ses côtés, au moins moralement. C'est
aussi grâce à la critique que l'interlocuteur peut comprendre et reconnaître ses erreurs, à condition
qu'il ne soit pas attaqué personnellement.
Effets négatifs
J'incite l'autre à considérer sa position actuelle comme la meilleure et à s'y tenir sans faire l'examen
critique du problème. Peut provoquer chez l'interlocuteur la défense, la justification, l'agressivité, d'où
une surenchère de part et d'autre.
Les conséquences possibles sur le déroulement de la communication et de l'expression de l'autre sont
les suivantes :
1- Blocage de la communication, arrêt de l'expression de l'autre ;
2- Détérioration du climat relationnel : la conséquence de la dépendance générée par l'évaluation
est une réaction de contre dépendance, correspondant à l'agressivité ;
3- Canalisation ou induction du discours de l'autre.
Dans le cas d'une évaluation négative, la canalisation repose sur la mise en œuvre consciente ou
inconsciente de phénomènes de sélection dans l'expression.

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Dans le cas d'une évaluation positive, elle a pour conséquence majeure la non authenticité du
discours de l'autre. La conséquence majeure de l'évaluation positive est la canalisation (outil de
manipulation).
Tout individu qui reçoit une évaluation positive est placé dans une situation de gratification et va
avoir tendance, consciemment ou non, à essayer de se maintenir dans ce système de gratification.
L'évaluation positive va produire consciemment ou non une activité de sélection dans les opinions ou
sentiments verbalisés par l'autre.

3.2- Attitude d’interprétation


Elle consiste à verbaliser à l'autre les raisons cachées qui sous-tendent son expression ou son
comportement. Si vous avez échoué à votre examen, c'est à cause de vos histoires d'argent...
Comme pour l'évaluation, l'interprétation crée une différence de statut.
La différence de statut ne se fait pas par rapport à une norme comme dans l'évaluation, mais par
rapport au savoir : relation de dépendance.
Conséquences (ce sont les mêmes que pour l'évaluation) :
• blocage de la communication ;
• agressivité ;
• canalisation ;
• induction du discours de l'autre (outil de manipulation de l'autre).
Effets positifs
Permet de traiter un problème avec l'autre en lui proposant des solutions.
Je reformule ce qui est dit d'une autre façon pour donner plusieurs éclairages et approches du
problème.
Mais en fait, le fonctionnement psychologique de l'individu est tel que plus l'interprétation est juste,
plus elle risque de générer le blocage ou l'agressivité. Elle facilite le développement des mécanismes
de défense.
Effets négatifs
Risque de formuler des interprétations erronées sur ce qui est dit et surtout sur les sentiments et
opinions de l'interlocuteur.
La personne refuse de parler si les interprétations sont trop hâtives.

3.3- Attitude de conseil


Elle consiste à proposer à l'autre des solutions ou des éléments de solutions par rapport à ce qui
semble être son problème ou sa demande : moi, à ta place, voilà ce que je ferais...
Effets positifs
Je propose une solution, je suis constructif.
Je donne des idées à celui qui n'a pas pensé à tel ou tel aspect d'un problème, permettant une plus
grande rapidité dans l'application.
Effets négatifs
Si ma solution vient trop tôt ou est inappropriée, elle suscite plus de résistance que de conviction et
limite l'autonomie de l'autre.

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3.4- Attitude d’enquête (investigation – exploration)
Celui qui l'adopte pose de nombreuses questions, cherche à en savoir plus, demande des
détails...
Effets positifs
Permet d'aborder tous les aspects, de rassembler le maximum d'informations et de ne pas conclure
trop vite sur des apparences.
Je manifeste mon intérêt pour le problème posé et le désir de comprendre.
Effets négatifs
Risque d'impatienter ceux qui voudraient aller droit aux conclusions.
Certains vivent cela comme un interrogatoire.
Conséquences pour la communication
Comme pour l'attitude précédente, une relation de dépendance entre questionneur et questionné
risque de s'instaurer, avec les mêmes conséquences.

3.5- Attitude d’aide et de soutien


Ne t'en fais pas, ce n'est pas grave, ça s'arrangera...
Je vais te prêter ma voiture en attendant que la tienne soit retrouvée...
Effets positifs
Si ce que ressent l'autre est tellement fort (colère, dépression, peur,...), l'attitude de soutien le
rassure et il se sent pris en charge moralement.
Effets négatifs
Cette attitude ne permet pas de s'occuper réellement du problème ; c'est une façon de s'en
débarrasser à bon compte, avec des « bons sentiments ».

3.6- Attitude de reformulation


Il s'agit de manifester un intérêt à ce que dit l'autre et un souci, une volonté de comprendre ce que
l'autre exprime, ce qui exclut toute volonté ou connotation d'évaluation.
Elle consiste principalement à « refléter » ce que l'autre me dit, en utilisant principalement la
technique de la reformulation : répéter avec d'autres mots ce que m'a dit mon interlocuteur.
On peut par exemple commencer une reformulation par une formule du genre : « Si je vous ai bien
compris, vous voulez dire que... », « En d'autres termes... », etc.

Attitudes & comportement Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 21 sur 31
Il existe plusieurs types de reformulations à utiliser selon l'objectif poursuivi :
• La reformulation écho pour paraphraser ou refléter la communication que vient de produire
votre interlocuteur. On peut utiliser des phrases telles que : « selon vous... », « vous voulez
dire que... », « si je vous ai bien compris... »
• La reformulation transformation fait apparaître le message de votre interlocuteur sous un
autre jour, mais sans pour autant l'interpréter : « autrement dit... », « en d'autres termes... »,
« vous voulez dire que... »
• La reformulation recentrage pour clarifier le sens du message de votre interlocuteur en
mettant l'accent sur ce qui est important : « pour vous l'essentiel, c'est... », « finalement vous
voudriez... »
• La reformulation synthèse pour traduire l'essentiel de ce que vient de dire votre
interlocuteur : « pour ainsi dire... », « vous souhaitez donc... », « ainsi vous pensez que...
».
Effets positifs
L'autre sent que je l'écoute car je me fais l'écho de ce qu'il dit. Il perçoit que je suis prêt à
comprendre et non à juger. Je facilite ma propre écoute, j'incite mon interlocuteur à s'exprimer
davantage à mieux poser son problème et à chercher lui-même ses propres solutions.
Effets négatifs
Pour certaines personnes et dans des cas particuliers, je montre un refus de m'engager, de dire ce
que je pense réellement. Mon interlocuteur peut se sentir en insécurité.

Conclusion
La communication au sein d'un groupe est primordiale, elle permet de se faire comprendre et surtout
d'établir une cohésion au sein de l'équipe.

Attitudes & comportement Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 22 sur 31
DOCUMENT STAGIAIRE
LE DEROULEMENT D’UNE EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
GARDE POSTEE
ATC1 - 05

Les sapeurs-pompiers sont amenés à effectuer des gardes postées en caserne pour assurer leurs
missions.
Ces gardes peuvent être de 12 ou 24 heures.
Pour assurer la continuité du service et que le temps de travail soit respecté, des roulements sont
organisés entre les équipes.
Les temps de garde sont régis par un emploi du temps défini par le règlement intérieur du SDIS35.

1- LE DEROULEMENT DE LA GARDE POSTEE


1.1- La prise de garde
Respect de l’horaire
L’heure de la prise de garde est définie par le règlement intérieur (R.I.) : 7h pour le SDIS 35.
Un retard peut être pénalisant pour le service notamment en cas d’intervention au moment de la
relève de la garde.
Un retard ne peut être toléré qu’exceptionnellement s’il est justifié par une excuse valable.
Le rassemblement et la tenue
Le premier rassemblement a lieu à 8h00 mais le chef de garde peut décider d’en effectuer un à tout
moment de la journée.
Les personnels sont alignés sur un ou plusieurs rangs.
De cette façon, le chef de garde peut contrôler la tenue de son personnel. Celle-ci doit être propre et
correctement portée.
La tenue fait l’objet d’une réglementation inscrite au R.I.
Les consignes
Le rassemblement permet au chef de garde d’effectuer l’appel des agents, d’attribuer les affectations
à chacun des personnels et de transmettre les consignes liées au fonctionnement du service (notes
opérationnelles, de service, internes…).

1.2- Vérifications et inventaires


Chaque personnel doit effectuer l’inventaire rigoureux et méthodique de l’engin auquel il est affecté.
Au vu de l’importance des missions opérationnelles, il est indispensable de veiller au bon
fonctionnement du matériel et de déceler et résoudre toute anomalie.

1.3- L’entraînement physique


La séance de sport est obligatoire pour tous les agents.
Elle a pour but le maintien et l’amélioration de la condition physique.
La séance de sport doit être obligatoirement encadrée par un Encadrant des Activités Physiques –
EAP.
Il y a une séance le matin et une séance le soir.

Attitudes & comportement Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 23 sur 31
1.4- Manœuvres et instruction
Les séances d’instruction et de manœuvres ont pour but le maintien et le perfectionnement des
acquis des personnels.
Ces séances sont quotidiennes et sont conduites par un sapeur-pompier désigné par le chef de garde.
Celui-ci doit encadrer les personnels sur une séquence de formation déterminée à l’avance suivant un
scénario pédagogique établit par le Groupement Formation-Sports.

1.5- Travaux d’intérêts généraux


Ils sont consacrés à l’entretien quotidien des parties communes du casernement afin de maintenir
une hygiène convenable.

1.6- Travaux dans les services


Ces travaux concernent :
• Les tâches d’entretiens des matériels et engins ;
• Les tâches à effectuer dans les services (formation, technique, personnel…) par les personnels
qui y sont attachés.

2- LES DIFFERENTES FONCTIONS A LA GARDE


2.1- Le chef de garde
• Il dirige l’équipe tout au long de la période de garde ;
• Il est le garant de l’application des décisions prises par le chef de centre ;
• Il veille au bon fonctionnement de la garde et gère les effectifs ;
• Il est chargé de la distribution des tâches et contrôle leur exécution ;
• Il gère la feuille de garde et notamment des changements d’affectation, si nécessaire.

2.2- Le garde remise


• C’est un conducteur poids-lourd désigné pour le temps de garde ;
• Il est chargé de tout ce qui concerne la remise ;
• C’est à lui que doivent être signalées toutes les anomalies concernant les engins ;
• Il est également chargé de l’approvisionnement en consommable.

2.3- Le stationnaire
• Il est chargé de la réception des appels téléphoniques et de leurs répartitions ;
• Il tient à jour la main courante ;
• Il s’assure du départ des engins en intervention et veille à leur état opérationnel (disponible, en
manœuvre, indisponible, etc.).

2.4- Les autres fonctions


En fonction de l’importance du centre de secours, un responsable de la pharmacie, un
« réfectoiriste » et un responsable foyer peuvent être désignés.

Attitudes & comportement Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 24 sur 31
DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
DEFINITION DU STRESS POMPIER

ATC1 - 06

1- NOTIONS DE STRESS
Le stress est une réponse de l'organisme face à une situation d'agressions physiologiques,
psychologiques, émotionnelles (agréables ou désagréables) qui nécessitent une adaptation.
Par conséquent, le stress peut être négatif ou positif.
De plus, chacun réagit de manière différente face à une même situation de stress.
Quelques chiffres :
• 80 % des individus réagissent normalement face à une situation anormale ;
• 20 % des individus déclenchent un stress post-traumatique et seulement 2 % lorsque l’individu
est préparé à cette situation.
Le stress fait partie intégrante d’une vie. Il permet de s’adapter à toute évolution.
L’adaptation d’un individu vis-à-vis d’une situation stressante est proportionnelle à son équilibre
général.

2- CAUSES D’APPARITION DU STRESS CHEZ LE SAPEUR-


POMPIER
Les sapeurs-pompiers évoluent dans un environnement dans lequel les sources de stress sont
nombreuses.

1.1- Les causes matérielles


Les principales causes d'ordre matériel d'apparition du mauvais stress chez le sapeur-pompier sont les
suivantes :
• L'état du matériel ;
• Le déclenchement de l'alerte : sonnerie ou bip ;
• La longue attente avant une intervention ;
• L'alerte impose une contrainte de temps : être rapide ;
• Le manque d'information qui amplifie l'imagination ;
• L'inconnu ;
• Les évènements anormaux, extraordinaires (explosions, émanations toxiques) ;
• Le site de l'intervention ;
• Le port de l'A.R.I., des combinaisons de protection ;
• L'isolement, le sentiment d'impuissance ;
• Les contraintes thermiques ;
• La routine (les mêmes activités que l'on fait plusieurs fois par jour ou par nuit) ;
• L'intervention qui finit mal ;
• Plusieurs mauvaises interventions qui se suivent.

Attitudes & comportement Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 25 sur 31
1.2- Les causes liées à la condition physique
• Le manque d’entraînement physique ;
• La fatigue ;
• L’état de santé ;
• La prise d’alcool, médicament ou autre, etc.

1.3- Les causes psychologiques


Les principales causes d'ordre psychologique d'apparition du mauvais stress chez le sapeur-pompier
sont les suivantes :
• Une intervention tragique antérieure non résolue ;
• La mauvaise entente dans l'équipe ;
• Compétences de l'équipe, du chef d'agrès ;
• La peur de la mort ;
• Les problèmes personnels ;
• Son état psychologique ;
• L'affolement des victimes, des témoins ;
• La peur de l'erreur ;
• Les types de personnes impliquées (enfants) ;
• Le doute d'avoir bien fait son travail ;
• La nervosité ;
• La colère ;
• Les réflexions mal placées.

3- CONSEQUENCES DU STRESS POUR LE SAPEUR-POMPIER


• Troubles du sommeil :
o Diminution de la qualité et de la quantité de sommeil ;
o Difficultés à s’endormir - Insomnies ;
o Réveils nocturnes, cauchemars ;
• Troubles alimentaire et digestif :
o Perte ou prise de poids ;
• Troubles digestifs :
o Nausées, constipation, diarrhée ;
• Troubles physiques :
o Suées, essoufflements, tremblements ;
o Difficultés de concentration ;
o Fatigue chronique.
• Troubles allergiques ;
• Troubles de l’humeur ;
• Troubles affectifs ;
• Augmentation de la consommation de produits : tabac, alcool, café, médicaments, etc.

Attitudes & comportement Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 26 sur 31
DOCUMENT STAGIAIRE
METHODE DE GESTION DU EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
STRESS
ATC1 - 07

1- GESTION DU STRESS DU SAPEUR-POMPIER


Le métier de sapeur-pompier nécessite la séparation de la vie professionnelle et personnelle. En effet,
il est important que l’un n’influence pas l’autre de manière négative.
La gestion du stress s’opère de différentes manières
• Le travail en équipe ;
• La cohésion dans l’équipe ;
• L’hygiène de vie ;
• L’entrainement physique ;
• Le dialogue dans l’équipe.
Le mauvais stress est présent avant, pendant et après certaine intervention à caractère difficile.
Le débriefing est une méthode qui permet de parler de cette intervention pour éviter les
conséquences négatives.
Il permet de revenir sur les aspects techniques d’une intervention mais également sur l’aspect
psychologique.

1.1- La cellule psychologique du SDIS35


Depuis de nombreuses années, une demande de soutien et d’accompagnement psychologique est
réclamée auprès des sapeurs-pompiers volontaires et professionnels.
Ainsi en 2001, le SDIS35 a mis en place la cellule de soutien psychologique aux sapeurs-pompiers
(SPV et SPP).
Plusieurs psychologues cliniciens (experts sapeurs-pompiers volontaires), formés en sciences
humaines, sont chargés d’intervenir au sein du Service Départemental d’Incendie et de Secours.
Leur spécificité est liée à un travail de soutien et d’écoute attentive et bienveillante, alliant le respect
de la singularité, la neutralité et la confidentialité.
Rôle et missions
• Le soutien psychologique :
o Il se formalise, d’une part, sous forme de débriefing collectif, et d’autre part, sous
forme d’entretien individuel.
• La formation :
o Elle est dispensée notamment sur les notions de stress et traumatisme, et ce, auprès des
chefs d’équipes, des chefs d’agrès SPP et SPV, et SPP en FI.
• L'information – la prévention :
o L’objectif est avant tout d’évaluer la maturité psychique des Jeunes Sapeurs-pompiers
Volontaires de moins de 18ans puis de les informer, eux et leurs parents, sur l’existence
de la cellule de soutien psychologique au sein du SDIS35.

Attitudes & comportement Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 27 sur 31
1.2- Le débriefing collectif
Mesure préventive
Le débriefing collectif est une mesure de prévention qui permet de traiter et de soulager les
expériences traumatisantes récentes grâce à une élaboration adéquate.
Ainsi, réduira-t-on les conséquences immédiates d'un vécu traumatisant et en diminuera-t-on les
séquelles psychiques ultérieures.
Quand
Le «débriefing» permet d'intervenir précocement (de 48 heures à 10 jours) après l’événement
exceptionnel.
On considère les sentiments et les troubles du comportement pour ce qu'ils sont, c’est-à-dire comme
des réactions humaines normales dans un contexte d'événements extraordinaires et
d'expériences anormales.
Comment
Il se met en place à la demande d’un responsable, qui se charge de contacter la cellule de soutien
psychologique.
Pourquoi
Il s’agit au travers de la rencontre de :
• Faire émerger le vécu émotionnel des participants et de les aider à se dégager des
constructions fantasmatiques ;
• D’écouter ;
• D’accompagner ;
• D’informer sur l’évolution des symptômes et d’orienter le cas échéant.

1.3- Les entretiens individuels


Les sapeurs-pompiers peuvent en effectuer directement la demande en passant par le téléphone
d’astreinte, qu’elle soit d’ordre personnel ou liée à des conséquences opérationnelles.
Les entretiens garantissent l’anonymat et sont couverts par le secret professionnel.
Dans ces deux cadres d’intervention, l’action des psychologues se situe dans une dimension de
soutien, et non, dans un cadre thérapeutique.
Contact
Les psychologues de la Cellule de Soutien Psychologique assurent de façon permanente une astreinte
téléphonique au :
06.72.14.26.82

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4- GESTION DU STRESS DES VICTIMES
Lors d’une intervention, le stress touche les sapeurs-pompiers mais également et surtout les
victimes, les impliqués et les témoins.
Il faut accorder aux victimes la plus grande attention dès leur prise en charge. (Se mettre à la place
de l'autre : l'empathie.

4.1- La nature du mauvais stress chez les victimes


• Nature de l’accident ;
• La vue des différentes blessures ;
• La douleur et les cris ;
• L’agitation ;
• L’impuissance face à l’accident ;
• La connaissance des victimes, etc.

4.2- Le comportement des victimes face au mauvais stress


HYPERACTIVITE HYPOACTIVITE
Cris - Agressivité Prostration
Incrédulité - Stupéfaction
Peur - Panique - Affolement Silence - Trouble du langage
Tremblements - Pleurs Pâleur
SUBJECTIVITE

4.3- Conduite à tenir des intervenants face au mauvais stress chez les
victimes
1- Laisser parler la victime
La victime a besoin d'exprimer ce qu'elle ressent. L'écoute doit être privilégiée.
2- Avoir des paroles rassurantes
Il faut expliquer à la victime le déroulement de l’intervention, ce que l’on fait et ce qui va être fait.
3- Rester réconfortants
Une main sur une épaule, un geste de soutien restent des actes très importants pour la victime à qui
se sent alors soutenue.
La regarder dans les yeux et la nommer avant de lui parler.
4- Etre sincère
Considérer les gens en tant que tel.
Mieux vaut se taire ou dire que vous ne savait pas encore que de lui mentir.
5- Avoir de la compassion
Dans presque tous les cas, le soutien psychologique vient le plus souvent du personnel de secours.

Attitudes & comportement Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 29 sur 31
6- Etre disponible pour
Les impliqués :
• Ne pas laisser les impliqués seuls (dans la mesure du possible) ;
• Reconnaitre tous ceux qui sont impliqués dans l'accident en tant que "victime".
Les témoins :
• Utiliser les témoins qui ont un comportement rationnel ;
• Occuper les témoins qui sont excités ;
• Remercier les témoins de leur action.

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DOCUMENT STAGIAIRE
CULTURE
ADMINISTRATIVE EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER

LIVRET STAGIAIRE
DOCUMENT STAGIAIRE
CULTURE ADMINISTRATIVE
Répertoire des documents
EQUIPIER DE SAPEUR-
stagiaires POMPIER

PAGE

PARTIE 1 – INSTITUTIONS ET FONCTIONS PUBLIQUES

CAD1- 01 - Notions de service public 5

PARTIE 2 – SECURITE CIVILE ET SDIS

CAD1- 02 - Historique des sapeurs-pompiers 7


CAD1- 03 - Historique des traditions des sapeurs-pompiers 9
CAD1- 04 - Sapeurs-pompiers publics, militaires et privés 15
CAD1- 05 - Les grades des sapeurs-pompiers 17
CAD1- 06 - La formation des sapeurs-pompiers 25
CAD1- 07 - L’aptitude des sapeurs-pompiers 29
CAD1- 08 - Missions des services d’incendie et de secours 33

PARTIE 3 – LE SAPEUR-POMPIER VOLONTAIRE

CAD1- 09 - Le statut des sapeurs-pompiers volontaires 37


CAD1- 10 - La protection sociale des sapeurs-pompiers volontaires 43
CAD1- 11 - La disponibilité des SPV sur leur temps de travail 45
CAD1- 12 - L’indemnisation des activités des sapeurs-pompiers volontaires 49

ANNEXE

CAD1- Annexe 1 - Les acronymes utilisés par les sapeurs-pompiers 53

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DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
NOTIONS DE SERVICE PUBLIC POMPIER

CAD1 - 01

1- LA NOTION DE SERVICE PUBLIC


La notion de service public désigne une mission remplie par l’administration ou sous sa responsabilité
dans le but de satisfaire l’intérêt général.
L’activité de service public se caractérise essentiellement par l’octroi de prestations fournies aux
usagers : matérielles (eau, électricité…), financières (prestations sociales, subventions…) et services
(enseignement, culture, sport…).
Le Service public est soumis au respect de trois principes fondamentaux :
• La continuité du service public ;
• Son adaptabilité en fonction des besoins du public et de l’évolution technologique ;
• L’égalité des usagers placés dans une situation identique et son corollaire la neutralité des
agents publics.

2- LES GRANDS PRINCIPES DU SERVICE PUBLIC


2.1- La Mutabilité
Le régime des services publics doit pouvoir être adapté, à l’évolution des besoins collectifs et aux
exigences de l’intérêt général. C’est le principe de mutabilité appelé également « principe
d’adaptabilité constructive ».
A la différence des principes de continuité et d’égalité, dont la valeur constitutionnelle a été reconnue
par le Conseil Constitutionnel, il n’existe pas de jurisprudence administrative ou constitutionnelle,
claire ou probante, sur la valeur juridique du principe de mutabilité.

2.2- La Gratuité
Il n'y a pas de principe de gratuité des services publics. Le législateur peut à propos de certains
services exclure la gratuité du service. A l'inverse, il peut poser le principe de gratuité de
l'enseignement primaire public.
Concernant les services de secours, les communes ont l'obligation de protéger les personnes sur leur
territoire. On ne peut pas réclamer le paiement de l'intervention des pompiers. Mais on peut le
réclamer pour des prestations particulières qui ne relèvent pas des nécessités publiques telles un chat
dans l'arbre.

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 5 sur 56
2.3- L’Egalité
Le principe d’égalité devant la loi qui régit le service public a été consacré par la Déclaration des
droits de l’homme et du citoyen et son article VI :
« La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir
personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit
qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux, sont également
admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction
que celle de leurs vertus et de leurs talents ».
Cela implique donc l’égalité d’accès aux emplois publics et l’égalité des usagers devant le service
public.

2.4- La Neutralité
Le principe de neutralité du service public est le corollaire du principe d’égalité devant la loi.
Ainsi, le service public doit être assuré avec neutralité, c’est-à-dire sans considération des opinions
politiques, religieuses ou philosophiques des fonctionnaires ou des usagers.

2.5- La Continuité
Le service public par définition répondant à un besoin d'intérêt général, toute interruption risque de
créer des troubles dans la vie de la collectivité.
On trouve des applications du principe de la continuité du service public dans le droit de la fonction
publique : un fonctionnaire agent démissionnaire ne peut pas quitter le service avant que sa
démission ne soit acceptée afin d'éviter une paralysie du service public.
Mais on trouve surtout ce principe dans le droit de grève. En effet, le Conseil d’Etat a reconnu la
nécessité d'une conciliation entre le droit de grève et la continuité du service public.

2.6- La Transparence
Les fonctionnaires ont le devoir de satisfaire aux demandes d'information du public dans le respect du
secret professionnel.
Cette mesure a pour but d'améliorer les relations entre l'administration et le public, en
développant la transparence des décisions et des dossiers.

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 6 sur 56
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HISTORIQUE DES SAPEURS- EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
POMPIERS
CAD1 - 02

EVENEMENTS MARQUANTS
EVOLUTIONS DES
TECHNOLOGIQUE ET INFLUENTS SUR LA TEXTES
STRUCTURES
PROFESSION

A J.C A b a t t a g e s Seaux, • Rurale et citadine


cordages, chaines, • Vigile gallo-romain
grappins • Guet bourgeois
• Les religieux, les gens de
métiers... pas de S.P. 1661 Saint Malo (feu)
1666 Londres 218ha : 6
1ère pompe à bras morts
1693
1710 Fougères
1733 (Louis XV)
Grand brûlement de Rennes Principe de gratuité pour
1720 (reconstruction) certaines interventions
2 pompes à bras
1722 Rennes
Création de la Cie des SP de
1761 Rennes

1789 Début d'organisation au Rennes : 35000 habitants


niveau national
1810 Incendie de l'ambassade
d'Autriche
1811 Création de bataillon 1815 Circulaire de Montesquieu
des SP de Paris (8000 SP)
1856 Feu théâtre de 1832 : 54000 SP
Rennes
1ère pompe à vapeur 1864 : Blouse Paulin au
(hippomobile) corps de Rennes
1867 Régiment des sapeurs-
1867
pompiers de Paris
Loi Mac Mahon : mission,
habillement, règlement,
1875 1ère pompe à vapeur
création des inspecteurs
Rennes
1878 1ère autopompe (Ltn
Fin 19ème Lyon 1882 Congrès national SP
Porteu)
1897 sapeurs. pompiers
professionnels
1ère ambulance
hippomobile à Nantes 1911 Feu Palais du
1ère autopompe (1906) commerce à Rennes 1914 : 302 000 SP
rennaise "La
1920 Victoire" 1921 Feu Palais St Georges

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EVENEMENTS MARQUANTS
EVOLUTIONS DES
TECHNOLOGIQUE ET INFLUENTS SUR LA TEXTES
STRUCTURES
PROFESSION

1925 Création des inspections


départementales
1938 Création du Bataillon des Incendie des galeries de
marins pompiers Marseille Marseille (75 morts)
1944 Le Ministère de l'Intérieur
devient tutelle S.P.
1946 Incendie Ets Lambert Rennes
Feu des Landes 89 morts -
1949 Création du corps C.C.F. Corps Forest.
professionnel des S.P.
rennais 24 h du Mans 75 morts : VSAB,
1955 secours médicalisé Création des Services
Prémices des secours Départementaux d'Incendie et
1971 Création du corps districal de Secours
routiers (VSR-VSAB) de Rennes
1978 Los Alfaques : 215 morts :
TMD
1980 Prémices des unités
chimiques et
radioactives
1994 Feu de Parlement

1996 Organisation territoriale des


S.I.S.
Loi modernisation sécurité civile
2004
(08)

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 8 sur 56
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HISTORIQUE DES TRADITIONS EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
DES SAPEURS-POMPIERS
CAD1 - 03

1- HISTORIQUE DU SALUT
Du temps des Grecs et des Romains, deux guerriers qui se rencontraient sans intention hostile
levaient la main droite, paume largement ouverte, afin de montrer qu’ils n’y tenaient pas d’arme.
C’était un geste de fraternité.
Au Moyen-âge, la signification du salut évolue par l’introduction de la notion de courtoisie. Avant de
se mesurer en combat singulier, deux chevaliers portaient la main droite à la hauteur du heaume,
pour lever la visière et montrer leur visage à l’adversaire. Le regard échangé prenait, dans le salut, la
valeur primordiale de la courtoisie qu’il ne devait plus jamais perdre.
A partir du XVIIIème siècle et de la Révolution, un troisième symbole apparaît, celui de la fidélité.
Lorsque deux militaires se rencontrent, quel que soit leur grade, tous deux ont à cœur de se faire
souvenir l’un à l’autre de l’obligation commune qu’ils ont envers le drapeau, en levant la main droite
vers le ciel. En réalisant ce salut, ils ne font que se rappeler leur fidélité à un idéal commun.
Fraternité, courtoisie, fidélité, telles sont les valeurs que les générations passées ont attribuées
au salut, tel est l’héritage qu’elles nous ont transmis à travers le temps, tel est le sens et la richesse
de ce geste échangé au quotidien.
Lorsque nous nous saluons, en début de chaque journée et en se quittant le soir, nous pouvons nous
souvenir que ce salut, donné et rendu, est le symbole de notre engagement et de notre idéal
commun, au service de la population, au service des Françaises et des Français, pour garantir la
sécurité de nos concitoyens.

2- HISTORIQUE DES GRADES


2.1- Sapeur
Le terme « sapeur », vient du fait que les premiers pompiers, au Moyen
Âge, n'avaient souvent pas d'autres choix pour sauver le quartier où une
maison brûlait, que d'abattre (de saper) les maisons alentours pour stopper
l'avancée du feu : faire la « part du feu ».
Le terme « pompier » vient de la pompe à bras utilisée auparavant pour
éteindre les incendies (avant l'arrivée des pompes à vapeur, puis à moteur
à combustion interne).

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 9 sur 56
2.2- Caporal
Le terme emprunté à l’italien « caporale » a pour racine capo (la tête, le
chef) et désigne, vers 1550, le premier grade de la hiérarchie. Le caporal
loge, partage la couche, vit et combat avec les hommes qu’il commande
(20 en 1574).
Le règlement de 1959 le décrit dans des termes que n’aurait pas reniés son
ancêtre du XVIème siècle : « Les caporaux vivent et travaillent avec les
soldats dont ils sont les moniteurs permanents ».
Nota Bene : L’abréviation de caporal est « cabo » et non pas « capo » par rapport aux gardes
allemands des camps de concentration durant la seconde guerre mondiale (les « kapo »).

2.3- Caporal-chef
La multiplication des rôles tenus par les caporaux conduit à créer, en 1928,
un grade intermédiaire pour les commander sans qu’il soit besoin
d’accroître le nombre des sergents. Ceci permet la promotion des meilleurs
caporaux, non destinés à devenir sous-officiers. Le caporal-chef peut
remplir les fonctions du jeune sergent.

2.4- Sergent
Le terme remonte, également, aux environs de 1550 et vient du latin
« serviens » : celui qui est au service. Le sergent est alors une sorte de
sous-officier supérieur unique en son genre.
A la fin du XVIIème siècle, il y a deux sergents au sein des compagnies
dont l’un, le sergent d’affaires, cumule (en termes actuels) les fonctions
d’adjudant d’unité et de chef comptable : c’est l’homme de confiance du
capitaine. Il s’occupe également avec son homologue de l’instruction des
hommes de troupe et de la vie courante : en effet, jusqu’en 1875, les
officiers n’intervenaient qu’au combat.
Les effectifs de la compagnie variant, les techniques de combat évoluant et la guerre moderne
requérant un encadrement plus étroit, le nombre de sergents croît : celui des hommes à encadrer
baisse en conséquence.
A l’époque moderne, leur nombre s’est multiplié afin de répondre aux besoins dans les différentes
spécialités.

2.5- Sergent-chef
Le grade apparaît, comme celui de caporal-chef en 1928. Il supprime ceux
de sergent-fourrier et de sergent-major, respectivement apparus au
XVIème siècle et en 1776, qui étaient plus voués dans les derniers temps à
l’administration qu’au combat.
Le grade de sergent-chef permet de devenir sous-officier de carrière. Grade
d’attente pour celui d’adjudant, c’est aussi, parfois, une voie de garage.
Le grade de sergent-major (intermédiaire entre ceux de sergent-chef et d’adjudant) sera rétabli en
1941 pour disparaître définitivement en 1962.

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 10 sur 56
2.6- Adjudant
D’origine espagnole, le terme est tiré du verbe « avudar » : aider.
L’adjudant est celui qui aide.
Créé en 1776, ce grade est le plus élevé de bas-officier. Placé à l’échelon
du régiment puis du bataillon, il est bas-officier d’état-major : il épaule le
chef de bataillon, surtout dans le service intérieur. Au combat, il assure la
logistique et la transmission des commandements. Il règne sur le corps des
sous-officiers : il est responsable de leur conduite et les note.
La multiplication des adjudants avec l’apparition, en 1887, d’adjudants de compagnie, bras droits des
capitaines, banalise la fonction.
L’adjudant peut accéder à l’épaulette mais il faut attendre le début du XXème siècle pour qu’un
dixième des places à l’école des officiers de Saint-Maixent lui soit réservé.

2.7- Adjudant-chef
Le grade est créé en 1912. Les candidats sont choisis, sous conditions
d’ancienneté de service et de grade, parmi les adjudants « ayant les
qualités pour se voir confier les attributions d’un lieutenant et ayant sur les
autres sous-officiers une autorité incontestable ».
Progressivement, la distinction entre adjudants et adjudants-chefs diminue,
du fait, notamment, des progrès technologiques et des besoins en
spécialistes.

2.8- Lieutenant
Le terme apparaît en 1469, sous Louis XI. Son étymologie est « locum
tenens », ce qui signifie « tenant lieu de ». Le lieutenant est donc celui qui
tient lieu de capitaine car assez ancien et solide pour le remplacer.
Il est choisi de préférence riche. Les colonels laissent souvent les
lieutenances vacantes afin de trouver un candidat qui, par sa fortune,
puisse concourir au recrutement de nouveaux hommes de troupe ou à la
solde des présents. Les sujets sans fortune personnelle peuvent espérer
une nomination par le Roi : ils sont alors issus des sous-lieutenants et
reçoivent un brevet.
Cette situation change en 1762, le Roi prenant en charge les recrues. La mission du lieutenant est
explicitée : il commande la deuxième section de la compagnie et doit assister à l’instruction, en
alternance avec le sous-lieutenant. En 1793, il se voit confier la première section, commandement
qu’il conserve lorsque la compagnie passe à quatre sections en 1875.

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2.9- Capitaine
Emprunté au latin « capitanus » dérivé lui-même de « caput » (la tête, le
chef), le capitaine est celui qui est à la tête, qui commande.
Le terme apparaît dès 1451, sous Charles VII, qui parle des capitaines des
francs-archers. Les bandes de 1000 hommes créées par Louis XI en 1480
sont commandées par des capitaines.
A l’origine, le capitaine recrute et équipe son unité à ses frais. Propriétaire de ses hommes et de leurs
armes, il les revend quand il quitte sa charge. Il a donc parfois la tentation de ne pas trop dépenser,
d’où l’obligation qui leur est faite par Louis XV de fournir leurs livres de comptes. En 1762, Choiseul
leur enlève le recrutement qui est pris en charge par le Roi mais non l’obligation de prouver la
transparence de leur gestion.
Les sujets sans fortune personnelle peuvent espérer, comme les lieutenants, une nomination par le
Roi.
Tout au long de son histoire, le grade de capitaine apparaît comme celui auquel un officier peut
arriver mais au-delà duquel il semble cependant difficile de parvenir. Jusqu’en 1762, un capitaine
fortuné, appartenant à la haute noblesse et capable d’acheter un régiment, peut espérer devenir
colonel. Pour les autres, il leur faut gravir les échelons intermédiaires.

2.10- Commandant – Chef de bataillon


L’histoire de ce grade est à associer à celle du bataillon. Le terme apparaît
sous Louis XI lorsque se prend l’habitude de regrouper temporairement,
sous le nom de bataillon, les bandes pour le combat. Par la suite, on
regroupera autant de compagnies que de besoin pour constituer les
effectifs nécessaires pour la bataille d’où l’usage, pendant longtemps, de
calculer en nombre de bataillons et non de régiments.
Le bataillon perd son caractère temporaire vers 1690 pour devenir une
unité permanente. Le capitaine le plus ancien le commande. Pour cela, il
perçoit en plus de sa solde, une solde de lieutenant.
En 1774, le grade de chef de bataillon est créé. En 1793, il commande 800 à 900 hommes.
Le chef de bataillon, choisi parmi les capitaines anciens, l’est rarement pour sa fortune mais plutôt
pour ses capacités professionnelles.

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 12 sur 56
2.11- Lieutenant-colonel
Certains auteurs attribuent la création de ce grade à Louvois, dans
l’intention de maintenir à la tête des régiments un chef compétent du fait
de l’absence quasi permanente de son colonel, plus attiré par la cour que
par son unité.
A partir de 1679, le Roi choisit ces hommes parmi les capitaines méritants
n’ayant pas les moyens d’acheter un régiment. Ils ont un brevet de
capitaine et une commission de lieutenant-colonel. Vers 1780, le
favoritisme s’insinue dans le choix des lieutenants-colonels : ils perdent leur
réputation de compétence.
Supprimé en 1793, le grade réapparaît sous la Restauration comme commandant en second et
adjoint du colonel. Ces fonctions ne changent guère jusqu’en 1939, les divers règlements répétant
qu’il est « l’intermédiaire habituel du colonel dans toutes les parties du service et son remplaçant en
cas d’absence ».
Après 1815, le lieutenant-colonel est pris au choix parmi les chefs de bataillon à mesure des
vacances. Il change donc le plus souvent d’affectation après sa promotion.

2.12- Colonel
Le terme, emprunté à l’italien « colonelle » : « celui qui commande la
colonne » apparait sous le règne de françois1er.
Le colonel est un gentilhomme influent, ayant déjà servi à la tête d’une
compagnie, qui a obtenu l’autorisation du Roi d’acheter son régiment. Il vit
principalement à la cour, laissant le commandement à un lieutenant-colonel
ou à un colonel en second.
Le colonel d’avant la Révolution règne sur son unité. Il nomme les sous-
officiers et les officiers subalternes. Son rang lui épargne, généralement,
les remarques lors d’une inspection : elles sont pour ses subordonnés. Ce
n’est qu’à partir de 1791 qu’il devient responsable de la formation de ses
hommes.
La Troisième République commence à entamer l’omnipotence du colonel. La manière dont sont traités
les soldats est regardée de plus près par le Ministère.
Ce n’est que dans le règlement de 1931 qu’apparaît explicitement que sa mission principale est de
préparer son régiment à la guerre. Il nomme toujours les sous-officiers et les hommes de troupe. En
1934, il devient directement responsable des fonds et des matériels du corps.
Le grade de colonel est le dernier des grades d’officiers qu’on appelait autrefois particuliers, parce
qu’ils n’étaient pas généraux.

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3- SAINTE BARBE
Son histoire
Sainte Barbe, appelée "Barbara", est une jeune fille d'Orient ayant vécu à la fin du IIIème siècle après
J.C. Fille de "patricien", elle fait partie de la classe aisée (ce qui explique la couronne sur la tête).
Comme toutes les filles de son époque, elle est soumise à son père.
Toutefois, Barbara bénéficie d'un mince savoir acquis lors de ses rencontres avec de nombreux
voyageurs venus dans sa maison patricienne. Parmi toutes ces personnes, un certain Origène retient
son attention et lui ouvre l'esprit sur le Christ (d'où les représentations à connotations chrétiennes).
Elle se met alors à changer et refuse le prétendant choisi par son père. Certaines sources prétendent
alors qu'elle avait décidé de dédier sa vie au Christ. Son père tente de lui faire reprendre "la raison"
en l'emprisonnant dans une tour. Mais rien n'y fait. Il décide donc de la tuer.
Les récits unanimes disent qu'au moment fatidique, le "feu du ciel" tomba sur le père et le foudroya
sur place. C'est pourquoi, on lui attribue un lien au feu et à l'électricité.
Sainte-Barbe et les sapeurs-pompiers
Sainte-Barbe est prise comme protectrice de tous ceux qui ont à voir avec le feu (mineurs,
canonniers, pompiers, etc.).
Elle se fête le 4 décembre à la sainte Barbara.
Les sapeurs-pompiers de la France entière la célèbrent autour d'un repas festif, d'une lecture de son
histoire, d'un dépôt de gerbe au monument aux morts, d'un vin d'honneur, d'un défilé...
Elle incarne l'image type d'une personne qui a soif d'apprendre et reste fidèle à ses convictions.

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DOCUMENT STAGIAIRE
SAPEURS-POMPIERS PUBLICS, EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
MILITAIRES ET PRIVES
CAD1 - 04

1- LES SAPEURS-POMPIERS PUBLICS


Sur 242 000 Sapeurs-Pompiers français non militaire, on compte environ 207 000 Sapeurs-Pompiers
volontaire et 35 000 Sapeurs-Pompiers professionnels.

1.1- Les sapeurs-pompiers volontaires


Ce sont des citoyens participant aux missions des services d’incendie et de secours.
Le décret du 17 mai 2013 relatif aux sapeurs-pompiers volontaires fixe les conditions d’emploi, de
recrutement, d’avancement et de discipline applicable aux sapeurs-pompiers volontaires.
Les sapeurs-pompiers volontaires ne reçoivent pas de rémunération mais sont indemnisés à raison
des interventions qu’ils effectuent ou de leur participation aux activités de formation sous forme
d’« indemnisation » horaire.
Ils peuvent en outre recevoir des indemnisations pour des périodes d’astreinte ou de garde au centre
de secours.
Les sapeurs-pompiers volontaires sont recrutés au grade de 2ème classe, de lieutenant mais également
au grade de capitaine pour les médecins, pharmacien et vétérinaire, enfin au grade d’infirmier pour
les infirmiers.

1.2- Les sapeurs-pompiers professionnels


Ce sont les fonctionnaires ayant pour mission exclusive d’assurer le fonctionnement des services
d’incendie et de secours. Pour ce qui concerne leur rémunération et leurs règles de gestion, ils
relèvent du statut de la fonction publique territoriale.
Le recrutement des SPP se fait par concours.
Une fois obtenu, le concours a une validité de 2 ans.

2- LES SAPEURS-POMPIERS MILITAIRES


8 700 Sapeurs-Pompiers militaires sont chargés de la défense des 2 plus grandes métropoles de
France : Paris et Marseille
On distingue :
• La Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP), unité de l’armée du génie, mise à disposition
du préfet de police de paris ;
• Le Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille (BMPM), unité de la marine nationale, mise à
disposition du maire de Marseille.

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 15 sur 56
2.1- La BSPP
La Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris compte 7000 hommes et dépend de l’armée de terre pour
toutes les questions de commandement, d’organisation, de recrutement, de discipline et
d’avancement. Elle dépend du préfet de police de Paris pour toutes les questions d’emploi.
Elle assure ses missions sur la ville de Paris et des départements des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-
Denis et du Val-de-Marne.
Le général commandant la BSPP est assisté par un commandant en second et un état-major. Il
dispose pour remplir sa mission de 3 groupements d’incendie, d’un groupement d’instruction et d’un
groupement de service.
Chaque groupement d’incendie regroupe huit compagnies d’incendie. Les compagnies gèrent un ou
plusieurs centres de secours.
Le groupement d’instruction se compose d’un centre d’instruction des recrues et d’un centre de
formation des cadres.
Le groupement des services, articulé en 3 unités élémentaires, a pour mission de gérer et de soutenir
le personnel de l’état-major, des bureaux de services. Il administre le personnel détaché et celui des
unités élémentaires spécialisées.

2.2- Le BMPM
Le Bataillon des Marins-pompiers de Marseille compte 1700 hommes et relève de l’autorité de l’amiral
commandant la marine de Marseille. Il est placé sous les ordres du maire de Marseille et agit selon
ses directives.
Son secteur de responsabilité s’étend en priorité sur l’ensemble de Marseille ainsi que 4 communes.
Commandé par un Amiral, Le BMPM est organisé en unité indépendante, tant au plan de l’emploi que
du soutien des forces.
L’état-major coordonné par le commandant en second représente 9 divisions dont 5 sont consacrées
à la mise en œuvre et au contrôle des moyens opérationnels ainsi qu’aux études de prévention.
L’organisation des forces de manœuvre s’articule autour de compagnies auxquelles sont confiés les 7
secteurs opérationnels couvrant la zone de responsabilité du BMPM :
• 4 secteurs terrestres,
• Le secteur portuaire et maritime de la rade,
• Le complexe industriel et portuaire,
• L’aéroport international.

3- LES SAPEURS-POMPIERS PRIVES


Il s’agit des agents de sécurité incendie que l’on peut retrouver dans :
• Les Immeubles de Grande Hauteur,
• Les Etablissements Recevant du Public,
• Les Aéroports,
• Les industries.

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DOCUMENT STAGIAIRE
LES GRADES DES SAPEURS- EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
POMPIERS
CAD1 - 05

Le grade est le titre qui confère à son titulaire, vocation à occuper l’un des emplois qui lui correspondent (article
de la Loi n°83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires).
Les différents insignes et identification des grades sont déterminés dans l’arrêté du 08 avril 2015
fixant les tenues, uniformes, équipements, insignes et attributs des sapeurs-pompiers.

1- COLLEGE DES HOMMES DU RANG


Couleur de fond : noire
Sapeur-pompier 2ème Classe Sapeur-pompier 1ère Classe

Appellation : « Sapeur» Appellation : « Sapeur »


Sigle : « Sap2 » Sigle : « Sap1 »
Insigne de grade : 1 galon rouge

Caporal Caporal-chef

Appellation : « Caporal » Appellation : « Caporal-chef »


Sigle : « Cap » Sigle : « Cch »
Insigne de grade : 2 galons rouge Insigne de grade : 3 galons rouge

Equipements

Casque F1

Veste d’intervention Parka Casque F2

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 17 sur 56
2- COLLEGE DES SOUS-OFFICIERS
Couleur de fond : noire

Sergent Sergent-chef

Appellation : « Sergent » Appellation : « Chef »


Sigle : « Sgt » Sigle : « Sch »
Insigne de grade : 1 galon argent Insigne de grade : 3 galons argent

Adjudant Adjudant-chef

Appellation : « mon Adjudant » Appellation « mon Adjudant-chef »


Sigle : « Adj » Sigle : « Adc »
Insigne de grade : 1 galon or et soie Insigne de grade : 1 galon argent et soie

Equipements

Casque F1 Casque F2

Veste d’intervention Parka

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 18 sur 56
3- COLLEGE DES OFFICIERS
Couleur de fond : noire
Officiers subalternes
Lieutenant Capitaine

Appellation : « Mon Lieutenant » Appellation : « Mon Capitaine »


Sigle : « Ltn » Sigle : « Cne »
Insigne de grade : 2 galons argent Insigne de grade : 3 galons argent

Officiers supérieurs
Commandant Lieutenant-colonel Colonel

Appellation : « Mon Appellation : « Mon


Appellation : « Mon Colonel »
Commandant » Colonel »
Sigle : « Cdt » Sigle : « Lcl » Sigle : « Col »
Insigne de grade : 4 galons Insigne de grade : 5 galons (les 1er, Insigne de grade : 5
argent 3ème et 5ème en argent, les 2ème et galons argent
4ème en or)

Equipements

Casque F1
Casque F2
Veste d’intervention Parka

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 19 sur 56
4- COLLEGE DES MEDECINS DU SERVICE DE SANTE ET DE
SECOURS MEDICAL
Couleur de fond : cramoisi
Médecin de 2ème classe (SPP) Médecin de 1ère classe (SPP)
Médecin capitaine (SPV) Médecin commandant (SPV)

Appellation : « Mon Capitaine » Appellation : « Mon Commandant »


Sigle : « Cne » Sigle : « Cdt »
Insigne de grade : 3 galons or Insigne de grade : 4 galons or

Médecin hors classe (SPP) Médecin de classe exceptionnelle (SPP)


Médecin lieutenant-colonel (SPV) Médecin colonel (SPV)

Appellation : « Mon Colonel » Appellation : « Mon Colonel »


Sigle : « Lcl » Sigle : « Col »
Insigne de grade : 5 galons (les 1er, 3ème et Insigne de grade : 5 galons or
5ème en or, les 2ème et 4ème en argent)

Equipements

Casque F1 Casque F2

Veste d’intervention Parka Gilet Haute


Visibilité

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5- COLLEGE DES PHARMACIENS DU SERVICE DE SANTE ET
DE SECOURS MEDICAL
Couleur de fond : vert
Pharmacien de 2ème classe (SPP) Pharmacien de 1ère classe (SPP)
Pharmacien capitaine (SPV) Pharmacien commandant (SPV)

Appellation : « Mon Capitaine » Appellation : « Mon Commandant »


Sigle : « Cne » Sigle : « Cdt »
Insigne de grade : 3 galons or Insigne de grade : 4 galons or

Pharmacien de classe exceptionnelle


Pharmacien hors classe (SPP)
(SPP)
Pharmacien lieutenant-colonel (SPV)
Pharmacien colonel (SPV)

Appellation : « Mon Colonel » Appellation : « Mon Colonel »


Sigle : « Lcl » Sigle : « Col »
Insigne de grade : 5 galons (les 1er, 3ème et
Insigne de grade : 5 galons or
5ème en or, les 2ème et 4ème en argent)

Equipements

Casque F1 Casque F2

Gilet Haute
Veste d’intervention Parka
Visibilité

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 21 sur 56
6- COLLEGE DES VETERINAIRES DU SERVICE DE SANTE ET
DE SECOURS MEDICAL
Couleur de fond : grenat
Vétérinaire capitaine Vétérinaire commandant

Appellation : « Mon Capitaine » Appellation : « Mon Commandant »


Sigle : « Cne » Sigle : « Cdt »
Insigne de grade : 3 galons argent Insigne de grade : 4 galons argent

Vétérinaire lieutenant-colonel Vétérinaire colonel

Appellation : « Mon Colonel » Appellation : « Mon Colonel »


Sigle : « Lcl » Sigle : « Col »
Insigne de grade : 5 galons (les 1er, 3ème et
Insigne de grade : 5 galons argent
5ème en argent, les 2ème et 4ème en or)

Equipements

Casque F1 Casque F2

Veste d’intervention Parka Gilet Haute


Visibilité

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 22 sur 56
7- COLLEGE DES INFIRMIERS DU SERVICE DE SANTE ET DE
SECOURS MEDICAL
Couleur de fond : amarante
Infirmier (SPP & SPV) Infirmier Principal (SPP & SPV)

Appellation : « Mon Lieutenant » Appellation : « Mon Lieutenant »


Sigle : « Ltn » Sigle : « Ltn »
Insigne de grade : 1 galon argent Insigne de grade : 2 galons argent

Infirmier Chef (SPP & SPV) Infirmier d’Encadrement (SPP)

Appellation : « Mon Lieutenant » Appellation : « Mon Capitaine »


Sigle : « Ltn » Sigle : « Cne »
Insigne de grade : 2 galons or Insigne de grade : 3 galons argent

Equipements

Casque F1 Casque F2

Veste d’intervention Parka


Gilet Haute Visibilité

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 23 sur 56
8- COLLEGE DES EXPERTS SAPEUR-POMPIER
Expert Psychologue Autres expert

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 24 sur 56
DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
LA FORMATION DES SAPEURS-
POMPIER
POMPIERS
CAD1 - 06

1- LA FORMATION DANS LA FONCTION PUBLIQUE


TERRITORIALE
Les grands principes de la formation dans la fonction publique territoriale s’appliquent :
• Aux sapeurs-pompiers professionnels ;
• Aux agents des filières administrative, technique, sociale et culturelle.
N’étant pas considérés comme des fonctionnaires territoriaux, ces principes ne s’appliquent pas aux
sapeurs-pompiers volontaires.
La formation dans la fonction publique définit 2 catégories :
• Les formations statutaires obligatoires ;
• Les formations facultatives.

1.1- Les formations obligatoires


• Formation d’Intégration ;
• Formation de Professionnalisation :
o Formation de professionnalisation au premier emploi ;
o Formation de professionnalisation tout au long de la carrière ;
o Formation de professionnalisation à la suite de l’affectation sur un poste à
responsabilité.

1.2- Les formations facultatives


• Formation de perfectionnement ;
• Préparation aux concours et examens ;
• Formation personnelle :
o Disponibilités pour effectuer des études ou des recherches ;
o Congé de formation ;
o Congé pour bilan de compétence ;
o Congé pour validation des acquis de l’expérience.
• Formation de lutte contre l’illettrisme.

2- LA FORMATION DES SAPEURS-POMPIERS


Les sapeurs-pompiers peuvent tenir un emploi ou exercer une activité :
• Soit après avoir suivi et validé la formation correspondante à l’emploi ou à l’activité ;
• Soit après une Validation des Acquis de l’Expérience – VAE- ou une Reconnaissance des
Attestations, Titres et Diplômes – RATD ;
• Détenir le grade correspondant à l’emploi ou à l’activité.

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 25 sur 56
Les emplois des sapeurs-pompiers comprennent :
• Les emplois de Tronc Commun :
Référentiels Emploi, Activités et Compétences des sapeurs-pompiers professionnels
et des sapeurs-pompiers volontaires ;
Référentiels de Formation et d’Evaluation.
• Les emplois opérationnels : d’équipier à chef de site ;
• Les emplois de management : officier de garde, chef de centre et chef de service ;
• Les emplois de direction : chef de groupement, Directeur Départemental Adjoint,
Directeur départemental des Services d’Incendie et de Secours et Médecin-chef ;
• Les emplois du Service de Santé et de Secours Médical :
Référentiel : Guide national de Référence des emplois, des activités et des
formations du 3SM des SPP & des SPV.
• Les emplois spécialisés :
Référentiel : GNR des emplois et des formations des spécialités.

2.1- Les référentiels Emplois, Activités et Compétences


Les Référentiels sont structurés par 2 textes règlementaires :
• Arrêté du 08 août 2013 relatif à la formation des SPV :
Référentiel Activités et Compétences – Sapeur-pompier volontaire non officier ;
Annexe 1 : Référentiel de Formation ;
Annexe 2 : Référentiel d’Evaluation.
• Décret du 30 septembre 2013 relatif aux formations des sapeurs-pompiers professionnels :
Référentiel Emplois, Activités et Compétences – Sapeur-pompier professionnel non
officier ;
Annexe 1 : Référentiel de Formation ;
Annexe 2 : Référentiel d’Evaluation.
Ces textes ne s’appliquent pas aux membres du service de santé.
L’Arrêté du 19 décembre 2006 modifié relatif au GNR des emplois, des activités et des
formations de tronc commun des SPP et des SPV est abrogé.

2.2- Le dispositif de formation


Le dispositif de formation des SPP et des SPV est articulé autour de 3 axes :
• Référentiels Formation : ce que l’on enseigne, qui on forme ;
• GNR Techniques Opérationnelles : Méthodologie, comment on forme ;
• Les normes, les matériels : Comment on s’en sert.
Ce dispositif a vocation à être déployé dans tous les domaines.
Pour les formations de spécialités des sapeurs-pompiers (Feux de forêts, Sauvetage Déblaiement,…),
qui définissent les emplois de spécialité, le volume horaire de formation et les contenus pédagogiques
sont identiques quel que soit le statut (SPP ou SPV).

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 26 sur 56
2.3- La formation obligatoires des sapeurs-pompiers professionnels
• Les formations d’intégration FI SPP ;
• Les formations de professionnalisation :
o Les Formations d’Adaptation à l’Emploi FAE Chef d’Equipe, Chef d’Agrès, Chef de
Groupe SPP, etc.
o Les Formations de Maintien, d’Actualisation et de Perfectionnement des Acquis FMAPA ;
o Les Formations aux Spécialités ;
o Les Formations d’Adaptation aux Risques Locaux FARL.

2.4- Les spécificités des formations des sapeurs-pompiers volontaires


Principes
A la différence des SPP, qui suivent l’intégralité des unités de valeur, les SPV suivent les séquences
pédagogiques en fonction des missions pouvant leur être confiées et des matériels qu’ils auront à
mettre en œuvre.
Chaque SDIS délibère sur la formation des SPV jusqu’au grade de sergent par rapport aux 3 activités
essentielles :
• Incendie –INC ;
• Secours A Personne –SAP ;
• Opérations Diverses -DIV.
Un minimum de 2 activités sur 3, correspondant aux seules missions réellement exercées, est
possible.
Les volumes horaires appliqués sont déterminés par le Président du CASDIS (après avis du DDSIS et
du CCDSPV), pour atteindre les objectifs pédagogiques fixés pour chaque formation, sans pouvoir
dépasser ceux fixés pour les SPP.

Les différentes formations


• La Formation Initiale – FI SPV
La Loi du 20 juillet 2011 fixe la formation à 30 jours sur 3 ans pour les SPV dont au moins 10 jours la
première année.
• Les formations continues :
o FAE ou d’avancement de grade,
o Formation de Maintien, d’Actualisation et de Perfectionnement des Acquis – 5 jours par
an,
o Les formations aux spécialités,
o Les formations d’adaptation aux risques locaux.

2.5- Les formations du service de santé


• Les membres du service de santé sont soit SPP, soit SPV ;
• La différence essentielle avec les autres sapeurs-pompiers est que, lors de leur recrutement, ils
connaissent déjà leur métier ;
• Pour les officiers, l’ensemble de leur formation se déroulent à l’Ecole nationale – l’ENSOSP ;
• Les formations protocolaires sont validées par le Médecin-chef.

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 27 sur 56
3- LE DISPOSITIF VAE-RATD
3.1- Principes
La Reconnaissance des Attestations, Titres et Diplômes - RATD
La RATD permet, à partir d’un diplôme ou équivalent, d’obtenir la validation de tout ou partie d’un
autre diplôme.

La Validation des Acquis de l’Expérience - VAE


La VAE permet, à partir d’une expérience minimum de 3 ans et de compétences réellement exercées,
d’obtenir la validation de tout ou partie d’un diplôme.

3.2- Procédures
Chaque candidat doit transmettre, de manière individuelle, un dossier (téléchargeable sur l’Intranet)
au Groupement Formation-Sports.
Les dossiers sont ensuite examinés par une commission compétente qui émet un avis sur la
recevabilité de la demande.
Enfin, après avis de la commission, la décision finale de validation revient à l’autorité territoriale.
En cas de refus, le demandeur et informé de la décision par la voie hiérarchique.
En cas de réponse positive, cela se traduit par la saisie des compétences sur la base de données des
ressources Humaines et par la délivrance d’une attestation.

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 28 sur 56
DOCUMENT STAGIAIRE
L’APTITUDE DES SAPEURS- EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
POMPIERS
CAD1 - 07

Aptitude : Capacité physique et psychologique pour participer aux missions et accomplir des
fonctions données.
Le cadre réglementaire impose de se prononcer sur une aptitude aux fonctions de sapeur-pompier au
regard de missions données.
Il autorise également le médecin sapeur-pompier à émettre un certain nombre de recommandations,
de conseils ou de limitations.
Le certificat d’aptitude en est la traduction.

1- ARRETE DU 06 MAI 2000 MODIFIE


Fixant les conditions d’aptitude médicale des sapeurs-pompiers professionnels et
volontaires et les conditions d’exercice de la médecine professionnelle et préventive au
sein des S.D.I.S.
-Article 1er-
Le sapeur-pompier professionnel, le sapeur-pompier volontaire et le sapeur-pompier volontaire du
service civil en position d’activité, doivent remplir les conditions d’aptitude médicale définies dans le
présent arrêté pour participer aux missions et accomplir les fonctions qui leur sont dévolues.
[…]
L’aptitude médicale : une obligation réglementaire
-Article 2-
L’aptitude médicale du sapeur-pompier est prononcée par un médecin sapeur-pompier habilité.
[…]
Prononcée par un médecin sapeur-pompier inscrit sur une liste départementale
-Article 4-
L’examen médical permet la détermination d’un profil médical individuel en référence au
S.I.G.Y.C.O.P.
[…]
• S : Ceinture scapulaire et membres supérieurs
• I : Ceinture pelvienne et membres inférieurs
• G : Etat général
• Y : Yeux et vision (exclu sens chromatique)
• C : Sens chromatique
• O : Oreille et audition
• P : Psychisme
-Article 5-
La périodicité des visites, hors visites de recrutement et d'engagement, est annuelle ; sur décision du
médecin chargé de l'aptitude, cette périodicité peut être portée à deux ans pour les sapeurs-pompiers
âgés de 16 à 38 ans.
Aptitude limitée dans le temps (se référer à la date de « prochaine visite » notifiée sur le certificat).

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-Article 6-
Tout arrêt de travail supérieur à vingt et un jours pour cause de maladie ou accident, qu’il soit
survenu en service ou hors service, entraîne l’obligation d’une information du médecin de sapeur-
pompier chargé de l’aptitude et, éventuellement, sur décision de celui-ci, d’une visite médicale
préalable à la reprise de l’activité opérationnelle du sapeur-pompier.
[…]
Visite de reprise systématique pour tout arrêt (travail et maladie) de plus de 21 jours.
-Article 7-
L’état de grossesse est une cause d’inaptitude opérationnelle temporaire aux fonctions de sapeur-
pompier. La durée de cette inaptitude s’étend de la date à laquelle le sapeur-pompier féminin
concerné en a connaissance et au plus tard au jour de la déclaration aux organismes sociaux jusqu’à
épuisement des congés légaux.
[…]
Une visite médicale préalable à la reprise de l’activité opérationnelle sera effectuée.
Transmission au Service santé-travail du certificat de grossesse qui sera retranscrit en certificat d’aptitude avec restrictions
aux missions opérationnelles.

1.1- Inaptitude et procédures de recours des volontaires


-Article 24-
En cas d’inaptitude médicale aux activités de sapeur-pompier volontaire, et après confirmation de cet
état par le médecin-chef, ce dernier peut proposer au directeur départemental du service d’incendie
et de secours la poursuite d’une activité adaptée, en précisant notamment les postes ou missions
incompatibles avec son état de santé.
Possibilité de propositions d’aménagement de poste ou missions en fonction des possibilités du centre de secours et des
capacités de l’agent.
La confirmation de l’inaptitude ou de l’aptitude à poursuivre le service avec une activité adaptée, doit
faire l’objet, dans le délai maximum de deux mois, d’un examen du dossier du sapeur-pompier
volontaire concerné par les membres de la commission d’aptitude aux fonctions de sapeur-pompier
volontaire.
En cas d’inaptitude ou de contestation d’une restriction d’allure définitive, le dossier peut être examiné en commission.
Les membres de cette commission peuvent convoquer le sapeur-pompier volontaire concerné. Il est
entendu de plein droit à sa demande.
-Article 25-
La décision de la commission d’aptitude aux fonctions de sapeur-pompier volontaire est susceptible
de recours si, par l’intermédiaire de son médecin de centre, le sapeur-pompier demande l’avis d’une
commission zonale d’aptitude aux fonctions de sapeur-pompier volontaire.

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2- LES DIFFERENTS TYPES DE VISITES SANTE-TRAVAIL
Elles sont basées sur un entretien avec le médecin de sapeur-pompier et l’étude des différents
résultats d’examen et du dossier médical du sapeur-pompier:
• La visite de recrutement ;
• La visite de titularisation ;
• La visite de maintien en activité ;
• Les visites spécifiques : conduites véhicules, spécialités, etc.
Mais aussi :
• Les visites de contrôle (à la demande du médecin ou du chef de centre, en fonction des
résultats d’examens complémentaires ou des indicateurs de la condition physique) ;
• Les entretiens et visites de pré-reprise : en cas d’arrêt de longue durée ;
• Les entretiens téléphoniques après accident de service.

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DOCUMENT STAGIAIRE
MISSIONS DES SERVICES EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
D’INCENDIE ET DE SECOURS
CAD1 - 08

1- DEFINITION DES MISSIONS


Les missions des sapeurs-pompiers (volontaires comme professionnels) sont définies d'une part, dans
le code général des collectivités territoriales (art L 2212-5) définissant les pouvoirs de police du Maire,
et d'autre part, dans l'article 2 de la Loi du 3 mai 1996 relative aux services d'incendie et de secours,
ainsi rédigé :
« Les services d'incendie et de secours sont chargés de la prévention, de la protection et
de la lutte contre les incendies».
« Ils concourent, avec les autres services et professionnels concernés, à la protection et à
la lutte contre les accidents, sinistres et catastrophes, à l’évaluation et à la prévention
des risques technologiques et naturels ainsi qu’aux secours d’urgence ».
Dans le cadre de leur compétence, ils exercent les missions suivantes :
1. La prévention et l’évaluation des risques de sécurité civiles ;
2. La préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours
3. La protection des personnes des biens et de l’environnement ;
4. Les secours d’urgence aux personnes victimes d’accidents, de sinistres ou de
catastrophes ainsi que leur évacuation.
Dans l’exercice de leur pouvoir de police, le maire et le préfet mettent en œuvre les moyens relevant
des SDIS dans les conditions prévues dans un règlement opérationnel (RO).
Ce règlement opérationnel est arrêté par le préfet après avis du CASDIS.

2- NOMENCLATURE DES MISSIONS


D'une manière simplifiée, nous pouvons définir les missions des sapeurs-pompiers comme suit :

2.1- Missions spécifiques aux sapeurs-pompiers


• La lutte contre les incendies

2.2- Missions pratiquées avec d’autres services


La protection et les secours d’urgence aux personnes lors des accidents,
sinistres et catastrophes d’origine
• Accidentelle (explosion) ou Naturelle (glissement de terrain, inondation, séisme, etc.)
• Technologique (fuite de gaz toxique, perte de source radioactive, etc.)
La prévention, la protection et la lutte contre les risques de Sécurité Civile
• Risques majeurs : risques technologiques, naturels, etc.

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 33 sur 56
Le secours à personnes et l’évacuation
C'est à dire l'intervention, en collaboration avec les autres services, lors :
• D'accidents :
De la circulation routière et ferroviaire, de sports, de loisirs, du travail, etc.
• De malaises :
Dans les lieux et sur la voie publique.
Enfin dans le cadre du "prompt secours", ils peuvent en cas de détresse aiguë, intervenir
à domicile (accidents domestiques, malaises, etc.).
La protection de l’environnement
• Lutte contre les pollutions.

Les opérations diverses de protection des biens


• Epuisement, étaiement des locaux, etc.

Les opérations destinées à prévenir un risque


• Destruction d’apidés ;
• Mise en sécurité, etc.
Parmi les autres services avec lesquels les sapeurs-pompiers interviennent, on retrouvera le plus
fréquemment :
• Les services de l’Etat (Police, Gendarmerie, DDE, etc.) ;
• Le secteur hospitalier (SAMU et SMUR) ;
• Les entreprises publiques (ERDF, GRDF) ;
• Les associations (Croix-Rouge, SNSM, ADPC, etc.) ;
• Les services municipaux (techniques ou sociaux).

2.3- Missions ne relevant pas de la compétence du SDIS 35


Cette liste est non exhaustive et est inscrite au Règlement Opérationnel.

Article 41
Le SDIS n’est tenu de procéder qu’aux seules interventions qui se rattachent directement à ses
missions de service public.

Article 42
Le Règlement Opérationnel du SDIS 35 prévoit qu’en l’absence de danger ne nécessitant pas des
mesures immédiates, les missions suivantes ne relèvent pas de sa compétence :
• Les transports de malades, de personnes décédées, d’aliénés, de parturientes, d’animaux, de
blessés (inter-hôpitaux = transports secondaires) ;
• Le service de pompes funèbres ;
• Les épuisements, les débouchages d’égouts ou de canalisations, le nettoyage de locaux;
• L’ouverture des portes ;
• L’intervention pour sonnerie d’alarme d’établissement ;
• Les destructions de rassemblement d’hyménoptères ;
• Les opérations de déneigement, de sablage ou de balisage des routes ;
• Les déblocages d’ascenseurs ;
• Les évacuations de véhicules.
Article 43

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• En cas de carence du service compétent, les missions entrant dans le cadre de l’article 42 sont
susceptibles d’être effectuées par les sapeurs-pompiers et peuvent donner lieu à facturation.
• Le paiement est assuré soit par conventionnement préalable (SAMU, Autoroutes…), soit par le
demandeur (ouverture de porte), soit par le service ayant procédé à une réquisition (maire,
préfet, OPJ ou magistrats).

Article 44
• Les barèmes des opérations à caractère privés sont arrêtés par le CASDIS.

3- MOYENS NECESSAIRES A L’ACCOMPLISSEMENT DES


MISSIONS
Les articles suivants sont issus du règlement opérationnel du SDIS 35.

Article 45
L’effectif minimum et les matériels nécessaires à l’accomplissement des missions suivantes sont
pour :
• Les missions de lutte contre l’incendie, au moins un engin pompe et 6 sapeurs-pompiers ;
• Les missions de secours d’urgence aux personnes, au moins un véhicule de secours et
d’assistance aux victimes et 3 sapeurs-pompiers.

Article 46
Pour les autres missions, les moyens doivent être mis en œuvre par au moins 2 sapeurs-pompiers.

Article 47
Les armements réglementaires des véhicules sont définis dans l’annexe 5 du RO.

Pour exercer ces missions les SDIS comprennent :


• Un service de santé et de secours médical : SSSM ;
• Des services opérationnels tels que le CTA et le CODIS ;
• Des services administratifs et techniques (chargés entre autres de la prévention, de la prévision,
de la logistique et de la technique, des ressources humaines, de la formation et des finances).

Organisation opérationnelle et territoriale du SDIS :


• Elle est basée sur le Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques (SDACR) ;
• Elle comprend des centres d’intervention et de secours (CIS) de différentes catégories, ceux-ci
peuvent être organisés au sein de groupements.

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DOCUMENT STAGIAIRE
LE STATUT DES SAPEURS- EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
POMPIERS VOLONTAIRES
CAD1 - 09

REFERENCES REGLEMENTAIRES
Loi n°93-310 du 03 mai 1996
Décret n°99-1039 du 10 décembre 1999
Loi n°2004-811 du 13 août 2004
Loi n°2011-851 du 20 juillet 2011
Décret du 17 mai 2013 relatif aux sapeurs-pompiers volontaires
Extraits de la Loi du 20 juillet 2011 :
« Art. 1er.-L'activité de sapeur-pompier volontaire, qui repose sur le volontariat et le
bénévolat, n'est pas exercée à titre professionnel mais dans des conditions qui lui sont
propres. »
« Par son engagement, le sapeur-pompier volontaire participe, sur l'ensemble du
territoire, aux missions de sécurité civile de toute nature, confiées principalement aux
services d'incendie et de secours, et peut également exercer des missions ou remplir des
fonctions particulières dans le cadre de l'organisation des services. »

1- LA CARRIERE DU SPV
1.1- L’engagement
Les Conditions préalables à l’engagement
• Age minimum :
o 18 ans en Ille-et-Vilaine ;
o 21 ans pour les officiers de sapeur-pompier volontaire.
• Aptitude physique (opérationnelle et sportive) :
o L’engagement est subordonné à des conditions d’aptitude physique et médicale
correspondant aux missions confiées aux sapeurs-pompiers volontaires ;
o Il est précédé d’un examen médical pratiqué par un médecin de sapeur-pompier
ainsi que d’un examen d’aptitude physique organisé par le SDIS35 lors de la
Journée d’Accueil des Recrues – JAR- ;
o A l’issue de ces examens, le médecin de sapeur-pompier certifie que le candidat
remplit les conditions d’aptitude physiques et médicales exigées.
• Se trouver en situation régulière au regard du code du service national (JAPD ou JDC) ;
• Participation à la Journée d’Accueil des Recrues ;
• Ne pas avoir fait l’objet d’une condamnation incompatible avec l’exercice des fonctions,
mentionnée au bulletin n°2 du casier judiciaire ;

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 37 sur 56
Les caractéristiques de l’engagement
• Durée de l’engagement :
o Les sapeurs-pompiers volontaires sont engagés pour une période de cinq ans, qui peut-
être tacitement reconductible.
• Date d’effet :
o L’engagement d’un sapeur-pompier volontaire est prononcé après avis du comité
consultatif départemental des sapeurs-pompiers volontaires ;
o Le premier engagement du sapeur-pompier volontaire prend effet à la date de notification
à l’intéressé de l’arrêté de nomination.
• Période probatoire :
o Le premier engagement comprend une période probatoire, permettant l’acquisition de la
formation initiale, qui ne peut être inférieur à un an ni supérieure à trois ans ;
o En Ille-et-Vilaine, il est mis fin à la période probatoire lorsque le sapeur-pompier a validé
ses compétences d’équipier secours à personnes (UV SAP1) et ses compétences d’équipier
opérations diverses (UV DIV1).
• Obligation de formation :
o Une formation initiale doit être suivie et validée afin que le sapeur-pompier volontaire
puisse participer aux différentes missions.
• Equivalence de grades :
o Les militaires (BSPP, BMPM, UIISC, etc.) peuvent être engagés en qualité de sapeur-
pompier volontaire dans des conditions relatives à des équivalences des grades. Ces
conditions sont fixées par un arrêté du ministre chargé de la sécurité civile.
• Pour les lieutenants et capitaines : Détenir un diplôme BAC + 3.

1.2- L’avancement de grade


Les changements de grade
• Sapeur 1ère classe :
o Acquisition des compétences d’équipier SAP et DIV (UV SAP1 + DIV1) ;
o Fin de la période probatoire.
• Caporal :
o Etre titulaire de la FAE chef d’équipe + 3 ans d’ancienneté dans le grade de sapeur.
• Sergent :
o Etre titulaire de la FAE chef d’agrès 1 équipe + 3 ans d’ancienneté dans le grade de
caporal.
• Adjudant :
o Sergent :
6 ans d’ancienneté dans le grade de sergent ;
Etre titulaire de la FAE chef d’agrès tout engin.
o Chef de centre ou adjoint au chef de centre : avoir 2 ans d’ancienneté dans le grade de
sergent.
• Lieutenant :
o Etre adjudant-chef, justifier de 25 ans de service dont 5 années en qualité d’adjudant et
être chef de centre ;
o Etre sous-officier et titulaire de la formation correspondante ;
o Détenir un diplôme BAC+3.
• Capitaine :

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o Justifier de 4 ans d’ancienneté dans le grade de lieutenant et être titulaire de la formation
correspondante.
• Commandant :
o Justifier de 5 ans d’ancienneté dans le grade de capitaine et être titulaire de la formation
correspondante.
• Lieutenant-Colonel :
o Justifier de 15 ans de service en qualité de SPV,
o Et justifier de 5 ans d’ancienneté dans le grade de commandant et être titulaire de la
formation correspondante.

Les changements d’appellation


• Chef : caporaux, sergent, adjudant
Le double statut SPP - SPV
Engagement possible au grade détenu, uniquement dans un département différent.

1.3- La discipline
Tout sapeur-pompier volontaire doit obéissance à ses supérieurs
Les sanctions – Décret du 17 mai 2013
• Avertissement ou blâme prononcé par le chef de corps sur proposition du chef de centre ;
• Exclusion temporaire 1 mois maxi prononcée par l’autorité d’emploi sans avis du conseil de
discipline ;
• Suspension des fonctions (maximum 4 mois) prononcée par l’autorité d’emploi pour faute grave
(manquement aux obligations ou infraction de droit commun), saisie du conseil de discipline. La
suspension cesse lorsque la décision a été rendue.
• Après avis du conseil de discipline, l’autorité d’emploi peut prononcer :
o Exclusion temporaire (max. 6 mois) ;
o Rétrogradation ;
o Résiliation de l’engagement.

1.4- La cessation d’activité


La suspension d’engagement
C’est une cessation temporaire d’activité à la demande du sapeur-pompier volontaire.
Elle peut être demandée pour des raisons :
• Familiales;
• Scolaires ;
• Professionnelles.
La suspension d’engagement est accordée pour une durée allant de 6 mois à 1 an.
Elle est renouvelable sur demande et la durée totale des suspensions d’engagement est limitée à 5
ans sur l’ensemble de la carrière du sapeur-pompier volontaire.
Une demande de reprise d’activité doit être effectuée au moins 1 mois avant la date de reprise
souhaitée.
Un certificat médical est obligatoire pour toute reprise d’activité.
Le sapeur-pompier volontaire qui devra reprendre son activité opérationnelle AVANT L’ISSUE de sa
suspension doit attendre l’autorisation expresse du Directeur Départemental.

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 39 sur 56
La cessation d’activité est prononcée d’office
• Pour insuffisance dans l’aptitude ou la manière de servir de l’intéressé durant
l’accomplissement de sa période probatoire ;
• Pour des motifs disciplinaires (exclusion temporaire);
• Pour incompatibilité d’activités (élu, membre du CASDIS) ;
• Pour des motifs médicaux (inaptitude).
La fin de carrière
La limite d’âge maximum, pour exercer une activité de sapeur-pompier volontaire est fixée à 60 ans.
Elle peut être prolongée jusqu’à 65 ans selon des conditions bien définies.
La fin de carrière peut être :
• A l’initiative de l’autorité d’emploi (résiliation d’office) :
o Pour inaptitude physique ou médicale ;
o Pour insuffisance au cours de la période probatoire ;
o Pour échec à la formation initiale d’application ;
o Pour abandon d’activité ;
o Pour exclusion disciplinaire ;
o Pour non renouvellement de l’engagement quinquennal.
• A l’initiative du sapeur-pompier volontaire après acceptation de sa démission ;
• Résultant d’un fait juridique :
o Atteinte de la limite d’âge maximum ;
o Décès du sapeur-pompier volontaire.

1.5- Médailles et honneurs


Médailles d’ancienneté
• Argent : 20 ans ;
• Vermeil : 25 ans ;
• Or : 30 ans.
Médailles avec rosette pour services exceptionnels
• Argent : 20 ans ;
• Vermeil : 25 ans ;

1.6- L’honorariat
Le bénéfice de l’honorariat dans le grade immédiatement supérieur est accordé de façon
systématique à tout sapeur-pompier volontaire ayant accompli au moins 20 ans d’activité, sans
demande du chef de centre (Décret n°2009-1224 du 13 octobre 2009).
La nomination d’un sapeur-pompier volontaire à l’honorariat intervient dans un délai de 6 mois à
compter de la date de cessation d’activité.

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2- LA GESTION DE LA CARRIERE DU SPV
2.1- Le CCDSPV
Le Comité Consultatif départemental des Sapeurs-Pompiers Volontaires est l’instance qui régit la
carrière des SPV.
• Il est consulté sur toutes les questions relatives aux SPV (à l’exception de celles intéressant la
discipline) : Engagement, avancement, cessation, etc. ;
• Il est saisi, pour avis, sur le règlement intérieur (RI), sur le règlement opérationnel (RO) et sur
le schéma départemental d’analyse et de couverture des risques (SDACR) ;
• Tout dossier structurant nécessitant un avis du CCDSPV.

2.2- Composition du CCDSPV


• Un président : Le Président du CASDIS;
• 7 élus (siégeant au CTP des SPP) et représentants de l’Administration (nommés par
désignation) ;
• 7 représentants des sapeurs-pompiers volontaires, répartis par grade (élus par les SPV en
activité)
• Il se réunit 1 fois par semestre au moins, en présence du Directeur départemental et du
médecin-chef du SSSM qui disposent d’une voix consultative.
Le Président dispose d’une voix prépondérante lors des délibérations qui donnent lieu à rédaction
d’un procès-verbal.

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DOCUMENT STAGIAIRE
LA PROTECTION SOCIALE DES EQUIPIER DE SAPEUR-
SAPEURS-POMPIERS POMPIER
VOLONTAIRES CAD1 - 10

1- PRINCIPES DE LA LOI DU 31 DECEMBRE 1991


Lorsqu’un sapeur-pompier volontaire est victime d’un accident corporel en service commandé ou
atteint d’une maladie imputable au service, il bénéficie d’une protection sociale assurée par le SDIS.
La mise en œuvre de cette couverture sociale nécessite un certain nombre d’obligations.
Le sapeur-pompier volontaire dispose de la :
• Liberté de choix des praticiens ;
• Dispense de l’avance des frais médicaux.

2- CARACTERISTIQUES DE LA PROTECTION SOCIALE


• Gratuité à vie des frais médicaux ;
• Indemnisation de la perte temporaire (indemnités journalières) ou définitive (allocation ou
rente) des revenus du travail ;
• Indemnisation de la perte de l’intégrité physique (allocation ou rente) ;
• Indemnisation du décès imputable au service.

2.1- Gratuité des frais médicaux


Le sapeur-pompier volontaire a droit, sa vie durant, à la gratuité des frais médicaux, chirurgicaux,
pharmaceutiques et accessoires ; ainsi que des frais de transport, d’hospitalisation et d’appareillage,
et d’une façon générale, des frais de traitement, de réadaptation fonctionnelle et de rééducation
professionnelle, directement entraînés par cet incident ou maladie.
La gratuité implique que le sapeur-pompier n’a pas à effectuer l’avance des frais résultant des soins
détaillés ci-dessus, c’est le SDIS qui règle directement aux différents prestataires.

2.2- L’indemnité journalière


Si le sapeur-pompier volontaire est salarié, il perçoit une indemnité dont le montant journalier est
égal à 1/90ème des revenus imposables des 3 mois précédant l’arrêt de travail.
Si le sapeur-pompier volontaire n’est pas salarié, il perçoit une indemnité dont le montant est égal au
1/365ème des revenus professionnels déclarés au cours de l’année précédant l’arrêt de travail.
Minimum garanti : 8 vacations de base par jour au taux du grade détenu par le sapeur-pompier
volontaire.

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2.3- L’allocation ou la rente d’invalidité
Le sapeur-pompier volontaire dont le taux d’invalidité est compris entre 10% et 50% perçoit une
allocation mensuelle dont le montant dépend notamment du taux d’invalidité attribué.
Le sapeur-pompier volontaire dont le taux d’invalidité est supérieur à 50% perçoit une rente dont le
montant dépend aussi de l’ancienneté de service du sapeur-pompier volontaire (+ ou – de 10 ans).
N.B. : Lorsque le sapeur-pompier volontaire accidenté ou malade en service a la qualité de
fonctionnaire titulaire ou stagiaire (employé de l’Etat, du département, d’une commune, etc.), les frais
de soins et l’indemnité journalière sont versés par la collectivité publique dont l’intéressé relève en
tant que fonctionnaire.

2.4- L’indemnité décès


Versée par le SDIS :
Le SDIS verse aux ayants-droits une indemnité destinée à couvrir les frais funéraires et une allocation
annuelle.
Versée par l’Etat :
Par l’intermédiaire de la Caisse des Dépôts et Consignations, l’Etat verse aux ayants-droits un capital-
décès, une rente de réversion et une pension d’orphelin (le cas échéant).

3- LA PRESTATION DE FIDELISATION ET DE
RECONNAISSANCE – PFR
La PFR constitue depuis, le 1er janvier 2005, le régime de retraite obligatoire des sapeurs-pompiers
volontaires.
C’est une allocation versée au plus de 55 ans en cessation d’activité. Les conditions d’octroi de la PFR
sont les suivantes :
• Avoir effectué au moins 20 ans de service ;
• Cotisation à partir de la 6ème année d’activité, le montant est équivalent à 5 vacations d’officier ;
• Chaque SPV peut effectuer 2 versements facultatifs.

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 44 sur 56
DOCUMENT STAGIAIRE
LA DISPONIBILITE DES SPV EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
SUR LEUR TEMPS DE TRAVAIL
CAD1 - 11

Afin de pallier les problèmes d'effectifs opérationnels en journée et de rendre accessible au plus
grand nombre les actions de formation, la loi n° 96-370 du 3 mai 1996 prévoit l'établissement de
conventions de disponibilité pour les sapeurs-pompiers volontaires, entre les employeurs et le SDIS.

1- LA CONVENTION
Le SDIS propose une convention type aux employeurs. Il y est stipulé :
• Les accords de disponibilité opérationnelle (interventions) ;
• Les accords de disponibilité pour formation ;
• Les dispositions diverses.
La convention est un engagement réciproque entre le SDIS et l’employeur, elle permet avant tout de
poser clairement les conditions de disponibilité de l’employé dans sa fonction de sapeur-pompier
volontaire, sur son temps de travail effectif.
Toute clause particulière est envisageable : disponibilité organisée ou partielle, seuil de sollicitation,
etc.

2- PUBLIC VISE
La possibilité de recourir à une convention concerne aussi bien les entreprises, les administrations, les
associations, que les travailleurs indépendants ou les membres des professions libérales et non-
salariés qui ont eux-mêmes la qualité de sapeur-pompier volontaire.
La convention est signée d'un côté par le représentant légal de l'entreprise, de l'administration ou de
l'association employeur, ou bien par la personne indépendante, de l'autre par le président du conseil
d'administration du SDIS.

3- ACTIVITES VISEES
Les activités ouvrant droit à autorisation d'absence du sapeur-pompier volontaire pendant son temps
de travail effectif sont :
• Les missions opérationnelles concernant les secours d'urgence aux personnes victimes
d'accidents, de sinistres ou de catastrophes et leur évacuation, ainsi que la protection des
personnes, des biens et de l'environnement, en cas de péril ;
• Les actions de formation (en qualité de stagiaire uniquement) dans les conditions et la limite de
la durée minimale fixées à l'article 4" (loi n° 96-370, art. 3) ;
• Décret n°2013-153 du 19 février 2013 relatif à la prise en compte des formations suivies par les
sapeurs-pompiers volontaires dans le champ de la formation professionnelle continue par le
code du travail.

Culture administrative Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 45 sur 56
4- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
La convention accorde des avantages à l’employeur :
• La subrogation ;
• La formation professionnelle continue ;
• Le mécénat ;
• Réduction d’assurance.

4.1- La subrogation
A sa demande, l'employeur peut percevoir les indemnités horaires dues au salarié ou à l'agent public
au titre de son activité de sapeur-pompier volontaire lorsqu'elle est exercée pendant le temps de
travail.
Il est nécessaire pour cela que l'employeur maintienne, pendant le temps d'absence, la rémunération
de son employé et les avantages qui s'y attachent, et que le montant des indemnités perçues ne
dépasse pas celui du salaire de l'intéressé.
Comme pour le salarié ou l'agent public sapeur-pompier volontaire, les indemnités que perçoit alors
l'employeur ne sont soumises à aucun impôt ni prélèvement social (loi n° 96-370, art.7).

4.2- La formation professionnelle continue


Lorsque l'absence du sapeur-pompier volontaire résulte de la participation de ce dernier à une séance
de formation, la rémunération et les prélèvements sociaux que continue à verser l'employeur pendant
le temps d'absence sont admis au titre de sa participation au financement de la formation
professionnelle continue (sous réserve de validation par le fonds de formation professionnelle
continue auquel adhère l’employeur).
Lorsque les sapeurs-pompiers volontaires sont des travailleurs indépendants, des membres de
professions libérales ou de professions non salariées, les frais afférents à leur formation sont pris en
charge par les organismes agréés conformément au code du travail (loi n° 96-370, art. 8).

4.3- Le mécénat
Lorsque l’employeur, en signant une convention, autorise le sapeur-pompier à partir en intervention
sur le temps de travail, il peut bénéficier d’une réduction d’impôt égale à 60 % du salaire brut pour le
temps passé en intervention dans la limite de 5 % du chiffre d’affaires.
Dans ce cas, il n’y a aucune indemnité versée.

4.4- La réduction d’assurance


La Loi du 03 mai 1996 offre la possibilité à l’employeur d’un sapeur-pompier volontaire de bénéficier
d’un abattement sur la prime d’assurance dommages incendie (10% maximum).

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Conclusion
Les conventions employeurs/SDIS répondent aux problèmes de disponibilité
opérationnelle et de formation.
Pour le sapeur-pompier volontaire, c’est une reconnaissance de son engagement et de son emploi :
en posant par écrit les modalités de l’engagement du sapeur-pompier, la convention permet une
avancée pour chacune des parties.
Elle évite excès et revirement, elle clarifie, reconnaît et rassure.
Attention! En aucun cas il ne s'agit de présenter la loi à votre employeur et de le contraindre à vous
libérer sur votre temps de travail, ni de le mettre devant le fait accompli et d'invoquer ensuite « vos
droits ».
La loi du 3 mai 1996 n'oblige pas les employeurs…..elle les incite.
La disponibilité obtenue résulte d'une entente commune entre les parties, d'un dialogue, et non d'une
mise en demeure.
Pour tous renseignements, vous pouvez vous adresser aux officiers chargés de l’encouragement du
volontariat rattachés à chaque groupement territorial ou à la mission du volontariat.

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DOCUMENT STAGIAIRE
L’INDEMNISATION DES EQUIPIER DE SAPEUR-
ACTIVITES DES SAPEURS- POMPIER
POMPIERS VOLONTAIRES CAD1 - 12

Chaque sapeur-pompier volontaire a le droit de percevoir pour ses différentes activités, des
INDEMNITES HORAIRES.
Ce droit a été confirmé par l’article 11 de la loi du 3 mai 1996 relative au développement du
volontariat.
Les règles d’octroi des indemnités sont définies en annexe du règlement intérieur des sapeurs-
pompiers volontaires.

1- CARACTERISTIQUES DES INDEMNITES


1.1- Leur montant
Ce montant de l’indemnité horaire de base est fixé en fonction du grade des sapeurs-pompiers
volontaires, par un arrêté conjoint du ministre de l’Intérieur et du ministre du budget.
A compter de l’année 1998, l’arrêté annuel ne fixe plus un montant maximum, mais une valeur
obligatoire pour toutes les collectivités et établissements publics. De plus, la revalorisation annuelle
de la vacation de base est désormais assise sur le point de la fonction publique.

1.2- Leur spécificité


Les indemnités perçue par les sapeurs-pompiers volontaires correspondent à une indemnisation et
non pas un salaire en contrepartie de leurs actions d’intérêt général, effectuées dans le cadre des
services d’incendie et de secours.
Il ne s’agit donc ni d’un salaire ou d’un traitement, ni d’un revenu, mais bien d’une indemnité par
rapport à l’engagement au service de la collectivité.
A ce titre, les indemnités dues aux sapeurs-pompiers volontaires sont exonérées d’impôt et ne sont
soumises à aucun prélèvement social (loi n°96-370, art. 11 ; circulaire du 4 mai 1998, art. 1-1).

2- CONDITIONS D’OCTROI DES INDEMNITES


Les sapeurs-pompiers volontaires perçoivent des indemnités pour les actions suivantes :
• Les interventions ;
• La formation ;
• Les astreintes et les gardes ;
• La garde active dans un CIS disposant de gardes postées ;
• La garde simple dans un CIS disposant de gardes postées ;
• Les permanences au CIS ;
• Les manœuvres ;
• Les tâches administratives, techniques et autres.

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2.1- Les interventions
Les missions à caractère opérationnel donnent lieu à perception d’indemnités calculées en fonction du
temps passé en service. Celui-ci est décompté à partir de l’alerte du sapeur-pompier volontaire
jusqu’au moment où il quitte le centre d’incendie et de secours après remise en état du matériel
utilisé.
Dans le cas des SPV en situation d’astreinte, cette durée d’intervention est majorée de 15 mn afin
d’intégrer le retour au domicile ou lieu de travail.
Seuls sont indemnisés les agents ayant concouru à l’intervention
Pour ce type de missions, le taux de la vacation horaire de base est majoré de 50% lorsqu’elles sont
effectuées les dimanches et jours fériés, et de 100% lorsqu’elles le sont de vingt-deux heures à sept
heures du matin. Ces deux majorations ne sont pas cumulables (Art. 3 du décret du 22/11/96).

2.2- La formation
La participation aux actions de formation donne lieu à perception d’indemnités calculées dans les
conditions suivantes :
Lorsque le sapeur-pompier volontaire a la qualité de stagiaire, l’indemnité horaire est fixée entre
à 100% du taux de base, le nombre de vacations par journée étant limité à huit ;
Lorsque le sapeur-pompier volontaire intervient en qualité de formateur, le taux de la vacation
horaire de base peut-être majoré dans la limite de 20%, le nombre de vacations par journée de
formation étant limité à dix.

2.3- Les astreintes et gardes


Des indemnités peuvent également être versées lors d’astreintes à domicile, au taux de 9 % du taux
de base dans la limite des 18 semaines /an (3024h/an).
Il faut répondre à l’appel en moins de 5 mn.

2.4- La garde active dans un CIS disposant de gardes postées


Sont considérés comme compris dans la garde active les temps d'habillage et déshabillage, les
périodes consacrées au rassemblement, à la tenue des registres, à l'entraînement physique, au
maintien des acquis professionnels, aux manœuvres, à l'entretien technique des locaux, à l’entretien
spécifique des matériels et des agrès ainsi qu'à la réalisation des tâches administratives et
techniques.
Les tâches assurées durant la garde active sont considérées comme du travail effectif.
Dans cette situation le SPV perçoit par heure 75% de son indemnité de base.
Il est également prévu une indemnisation des gardes effectuées au CTA/CODIS.

2.5- La garde postée au CTA-CODIS


Les gardes réalisées au CTA-CODIS donnent lieu à la perception d’indemnités calculées sur la base du
taux horaire de base du grade sans majoration pour nuit, week-end et jour férié.
La durée est décomptée à partir de l’heure de prise de garde ou d’arrivée sur les lieux dans le cadre
d’un renfort, jusqu’à l’heure de fin de garde ou de fin de mission au CTA-CODIS.

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2.6- La garde simple dans un CIS disposant de gardes postées
Sont considérés en tant que garde simple, les temps d’attente durant lesquels le sapeur-pompier
volontaire se trouve en caserne prêt à intervenir en cas d’alerte sans qu’aucune tâche administrative,
d’entretien technique ou spécifique, ou de formation ne lui soit confiée.
SPV, présent au CIS, en situation de veille ;
SPV déclenché pour assurer une présence au CIS et maintenir la capacité opérationnelle
en cas de départ de la garde postée SPP, horaires des repas et horaires nocturnes inclus
sur une période de garde postée de 06, 12 ou 24 h ;
SPV en garde postée en jours fériés sans activité programmée.
En situation de garde simple, le SPV perçoit 50% de son indemnité.
La garde postée en CIS est exprimée en pourcentage de l’indemnité horaire de base, sans majoration
pour dimanche, jour férié ou nuit.

2.7- L’indemnisation des gardes postées


Sont considérés en tant que garde simple, les
La garde postée en CIS est exprimée en pourcentage de l’indemnité horaire de base, sans majoration
pour dimanche, jour férié ou nuit.

Garde active Garde simple

Taux Durée maximum Taux Durée maximum

Jours ouvrables 75% 10 50% 2


Garde de 12h00
WE et jours fériés 75% 4 50% 8

Jours ouvrables 75% 8 50% 16


Garde de 24h00
WE et jours fériés 75% 4 50% 20

Jour 75% 4 50% 2


Garde de 06h00
Nuit 0 50% 6

2.8- Les permanence au CIS


Elles sont organisées pour accomplir des tâches telles que l’entretien du casernement, le nettoyage
de véhicules (y compris désinfection du VSAV), de la formation (manœuvre de la garde), passage de
consignes des équipes d’astreintes, vérification des matériels. 75% du montant de l’indemnité.

2.9- Les manœuvres


La vacation pour les manœuvres mensuelles est fixée au taux de 75 % dans la limite des 4 heures
par mois.

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2.10- Les tâches administratives, techniques et autres
Depuis le 1er janvier 2000, en application de la délibération du conseil d'administration du 16
décembre 1999, les sapeurs-pompiers volontaires perçoivent également des vacations pour des
actions autres qu'opérationnelles :
• Tâches administratives : CRSS, administration courante ;
• Tâches techniques : maintenance véhicules, matériels, contrôle technique et passages aux
mines (sur convocation) ;
• Autres prestations : réunions (sur convocation écrite), missions sur ordre.
Les seuls cas où le volontaire ne perçoit pas d’indemnité pour l'accomplissement d'une mission de
sécurité civile, sont ceux dans lesquels il y a subrogation de l'employeur du volontaire : celui-ci
maintient le salaire du sapeur-pompier volontaire et perçoit des indemnités horaires à sa place (loi n°
96-370).

2.11- Plancher et plafond annuel


Conformément aux dispositions fixées dans le Règlement Intérieur, il est défini un plancher
d’indemnités traduisant l’implication minimum de l’agent pour le service ainsi qu’un plafond
d’indemnités fixant la limite de l’indemnisation.
Plancher annuel
Le plancher annuel des indemnités horaires en équivalent taux plein perçues sur une année civile par
un sapeur-pompier volontaire, au titre de sa participation aux activités d’intervention, de gardes,
d’astreintes et de formation, ne peut pas être inférieur à un équivalent de 50 indemnités taux plein
correspondant à son grade.
A défaut, l’engagement est résilié pour insuffisance de disponibilité conformément à la charte de
l’engagement du sapeur-pompier volontaire.
Plafond annuel
Le plafond annuel des indemnités horaires en équivalent taux plein pouvant être perçues sur une
année civile par un sapeur-pompier volontaire, au titre de sa participation aux interventions, aux
gardes, aux astreintes, à la formation et aux missions technico-administratives, ne peut pas être
supérieur à 800 indemnités correspondant à son grade.
En cas de circonstance opérationnelle exceptionnelle, ce plafond peut être augmenté par le chef du
Corps Départemental.
Pour les sapeurs-pompiers volontaires qui exercent les responsabilités de chef de centre et d’adjoint,
le plafond annuel est porté à 900 indemnités horaires de base du grade.

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DOCUMENT STAGIAIRE
LES ACRONYMES UTILISES EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
PAR LES SAPEURS-POMPIERS
CAD1 -Annexe

La liste suivante présente les principaux acronymes ; elle n’est pas exhaustive.

A
ADC Adjudant-Chef
ADJ Adjudant
ARICO Appareil Respiratoire Isolant à Circuit Ouvert
C
CA Chef d’Agrès
CAP Caporal
CCDSPV Comité Consultatif Départemental des Sapeurs-Pompiers Volontaires
CCH Caporal-Chef
CDC Chef De Colonne
CDG Chef De Groupe
CDS Chef De Site
CDSO Chef De Site ORSEC
CDT Commandant
CE Chef d’Equipe
CIS Centre d’Incendie et de Secours
CNE Capitaine
CODIS Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours
COL Colonel
COS Commandant des Opérations de Secours
CPI Centre de Première Intervention
CRRA 15 Centre de Réception et de Régulation des Appels du 15
CS Centre de Secours
CSP Centre de Secours Principal
CTA Centre de Traitement de l’Alerte

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D
DAF Directeur Administratif et Financier
DDA Directeur Départemental Adjoint
DDSIS Direction Départemental des Services d’Incendie et de Secours
DDSIS Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours
DGSCGC Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion de Crise
DIV Opérations Diverses
DOS Directeur des Opérations de Secours
DSM Directeur des Secours Médicaux
E
EMOD Etat-major Opérationnel Départemental
ENSOSP Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers
ERP Emetteur Récepteur Portatif
ERP Etablissement Recevant du Public
F
FAE Formation d’Adaptation à l’Emploi
FARL Formation Aux Risques Locaux
FI SPP Formation d’Intégration SPP
FI SPV Formation Initiale SPV
FMPA Formation de Maintien et de Perfectionnement des Acquis
G
GEC Groupement des Emplois et des Compétences
GFS Groupement Formation-Sports
GNR Guide National de Référence
GOC Gestion Opérationnelle et Commandement
GOCS Groupement d’Organisation et de Coordination des Secours
GTC Groupement Territorial Centre
GTE Groupement Territorial Est
GTN Groupement Territorial Nord
GTSO Groupement Territorial Sud-Ouest
I
INC Incendie

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L
LSPCC Lot de Sauvetage et de Protection Contre les Chutes
LCL Lieutenant-Colonel
LTN Lieutenant
M
MAJ Major
MNG Management
R
RAC Référentiel des Activités et des Compétences
REAC Référentiel des Emplois, des Activités et des Compétences
REP Relations Publiques
RI Règlement Intérieur
RO Règlement Opérationnel
S
SAMU Service d’Aide Médicale Urgente
SAP Secours A Personnes
SAP Sapeur
SCH Sergent-chef
SDACR Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques
SDIS Service Départemental d’Incendie et de Secours
SGT Sergent
SMUR Service Mobile d’Urgence et de Réanimation
SSSM Service de Santé et de Secours Médical
T
TOP Techniques Opérationnelles
Z
ZDO Zone de Défense Ouest

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DOCUMENT STAGIAIRE
PROTECTION INDIVIDUELLE
& COLLECTIVE
EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER

LIVRET STAGIAIRE
PROTECTION INDIVIDUELLE DOCUMENT STAGIAIRE

& COLLECTIVE
Répertoire des documents EQUIPIER DE SAPEUR-
stagiaires POMPIER

PAGE
PIC1- 01 - Règles de sécurité individuelle 5

PIC1- 02 - Equipements vestimentaires de protection individuelle 9

PIC1- 03 - Règles de sécurité collective 13

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DOCUMENT STAGIAIRE
REGLES DE SECURITE EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
INDIVIDUELLE
PIC1 - 01

1- AVANT LES OPERATIONS


2.1- Le trajet pour se rendre au Centre d’Incendie et Secours
Pour se rendre au centre d’incendie et de secours à l’appel du BIP, il n’existe aucune dérogation pour
le sapeur-pompier, il doit strictement respecter les règles du code de la route, en cas d’accident, sa
responsabilité personnelle sera recherchée.

2.2- L’aptitude médicale et la condition physique


Pour participer aux activités opérationnelles, le sapeur-pompier doit être apte médicalement et à jour
de ses vaccinations.
Il doit également avoir une bonne condition physique pour faire face aux situations difficiles qu’il
pourrait rencontrer en opération et intervenir en toute sécurité, pour les victimes, pour ses collègues
et pour lui-même.

2.3- La formation
Afin de participer aux activités opérationnelles, le sapeur-pompier doit avoir suivi les différentes
formations et détenir les unités de valeurs adaptées aux missions susceptibles de lui être confiées.

2- PENDANT LES OPERATIONS


2.1- Pour se rendre sur les lieux d’une intervention
Si le véhicule du Service Départemental d’Incendie et de Secours exécute une mission urgente et
nécessaire, il doit utiliser les avertisseurs sonores et lumineux et faire preuve de prudence et de
maîtrise du véhicule.
Le conducteur, lors de la conduite du véhicule, est dispensé du port de ses EPI (casque F1 et veste
textile). Il devra les revêtir dès sa sortie de l’engin.

2.2- Le risque en intervention


Au début de l'intervention, le risque d'accident est grand pour le sapeur-pompier. En effet il s'engage
sur un terrain inconnu, que l'obscurité et la fumée rendent davantage périlleux.
Parfois, l'excitation générale est telle autour d'un sinistre que le personnel, brusquement lancé dans
l'action, commet des imprudences.
Sachez mesurer vos efforts en vue de rester efficace et attentif jusqu'au bout...

Rappelez-vous, les dangers apparaissent avec :


• L’excitation et la fatigue,
• Une formation et une condition physique insuffisante

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2.3- Les Equipements de Protection Individuelle
La tenue du sapeur-pompier comprend notamment le port des équipements de protection individuelle
(gants, protection oculaire, gilet de haute visibilité, etc.).
La coupe, la couleur et la longueur de cheveux doivent être compatibles avec le port de l’uniforme.
Pour les missions non opérationnelles, le port de boucles d’oreille discrètes est toléré pour les
personnels féminins.
Pour des raisons de sécurité, le port d’anneaux, bagues, bracelets, boucles, piercings et autres
colifichets est interdit, néanmoins, sont autorisés les chaînes et colliers portés sous la tenue.
Le port de la barbe doit rester compatible avec les exigences d’utilisation de l’appareil
respiratoire isolant à circuit ouvert (ARICO).

2.4- Le port du Gilet Haute Visibilité (GHV)


Pour les interventions sur voie publique, le port du gilet haute visibilité reste obligatoire au-dessus de la
veste textile ou autres EPI, afin de continuer à répondre aux normes de visibilité.

2.5- Le port de l’Appareil Respiratoire Isolant à Circuit Ouvert


(ARICO)
L’ARICO permet aux sapeurs-pompiers de travailler dans des ambiances toxiques, il a pour but d’assurer une
protection respiratoire en maintenant une atmosphère respirable isolée de l’air extérieur vicié, il assure également
une protection oculaire.

2.6- Le risque électrique


Rappelez-vous que seule la coupure de l’alimentation électrique et l’utilisation de matériels isolants (valise électro-
secours de type CATU) vous permet de secourir et dégager une personne électrisée.
Ce matériel ne doit être utilisé que par du personnel habilité et formé.

2.7- Le travail en hauteur


Lors d’un travail en hauteur, d’une progression sur un toit ou dans un moyen aérien, le sapeur-pompier s’équipe
de ses EPI et se muni, suivant ses missions, de la longe de maintien, du ceinturon ou du LSPCC.
• Il observe la toiture sur laquelle il devra progresser et repère les châssis vitrés et les éléments de toiture
fragiles (fibrociment) ;
• Il éprouve du pied la solidité de la toiture avant de s’engager ;
• Il prend les dispositions nécessaires afin d’éviter la chute d’outils ou de matériaux qui pourraient provoquer
des blessures et des dégradations.

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2.8- Les risques du porte lance
C'est au moment où vous êtes porte-lance, lorsque le travail d'extinction
accapare votre attention, que vous courez le plus de dangers !!!
En premier lieu, gardez-vous de pénétrer dans un bâtiment en feu avant d’avoir de
l’eau en pression à la lance.
Attention au retour de flammes et de vapeur d’eau lors de l’attaque dans les locaux
fermés, en particulier au moment de l’ouverture des portes !
Sachez que le jet de votre lance constitue un risque pour vous et les autres intervenants, la réaction à la lance
peut être source de déséquilibre et donc de chute.
Assurez votre stabilité avant de manœuvrer le robinet de la lance.
Soyez attentif à tout ce qui peut être source de danger comme la présence de bouteilles de gaz à proximité du
foyer et rendez compte à votre chef (chef d’équipe, d’agrès, de secteur).
Soyez attentif à vos collègues et à vous-même.

3- APRES LES OPERATIONS


• Eté comme hiver, douchez-vous et changez de linge de retour au centre,
• Nettoyez, séchez et entretenez votre tenue d'intervention,
• Restaurez-vous, hydratez-vous (pas de consommation d'alcool !!),
• N'hésitez pas à vous faire soigner la moindre écorchure,
• Reconditionnement du matériel et de l’engin.
Consultez un médecin, notamment en cas de maux de tête, nausées, etc.

4- L’HYGIENE DE VIE
L’efficacité en opérations impose d’avoir de grandes capacités de rapidité et d’endurance, qui ne
peuvent s’obtenir qu’au travers d’une bonne hygiène de vie, tant dans la vie quotidienne de pendant
la garde :

4.1- L’hygiène corporelle


Une bonne hygiène corporelle nécessite notamment :
• Prendre une douche quotidiennement et après chaque activité physique importante ;
• Se laver les mains après chaque intervention ;
• Laver régulièrement ses effets personnels.

4.2- L’équilibre de vie


• Alterner les phases d’efforts et de repos ;
• Avoir une alimentation équilibrée ;
• Boire suffisamment, souvent en petite quantité : au moins 1,5 litres d’eau par jour.

Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 7 sur 15
4.3- La condition physique
Il est nécessaire d’entretenir sa condition physique en faisant du sport (sport adapté, individuel ou
collectif).
Avant chaque séance, il faut effectuer un échauffement.
A la fin de chaque séance, ne pas oublier de s’étirer.
Une bonne condition physique forge le mental et facilite la vie de tous les jours. Elle a pour but de
rendre endurant, souple et fort.
Pour cela, une pratique sportive régulière et adaptée permet d’entretenir, puis d’améliorer la
condition physique.
Ainsi bien préparé, le sapeur-pompier abordera les interventions dans de meilleures conditions.

4.4- La prévention du mal de dos


Les sapeurs-pompiers sont souvent amenés à soulever des charges.
Au cours de l’effort et sans respect des règles de manutention, les douleurs de dos peuvent
apparaître soudainement et provoquer une douleur vive pouvant entraîner une incapacité à
poursuivre la mission de secours.
Il faut respecter les principes de prévention des risques liés aux activités physiques et être
sensibiliser aux gestes et postures dans le cadre de son activité de sapeur-pompier.

Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 8 sur 15
DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPEMENTS
EQUIPIER DE SAPEUR-
VESTIMENTAIRES DE POMPIER
PROTECTION INDIVIDUELLE
PIC1 - 02

1- LES EPI EN OPERATIONS (Interventions, Manœuvres)


En opération, le sapeur-pompier doit porter les équipements de protection individuelle (EPI) adaptés
à l’intervention.

1.1- Normes et réglementation


Les Directives européennes (89/686 CE, conception des EPI et 89/655 CE, utilisation des EPI) fixent
les exigences, retranscrites dans le code du travail et déterminent les normes qui se traduisent par les
obligations du concepteur et de l’utilisateur.
L’Arrêté du 8 avril 2015 fixe les tenues et attributs pour les SP.
Ces informations sont issues du Référentiel habillement du Sdis35 (Mai 2011)

1.2- Les équipements de protection individuelle


Les équipements de protection individuelle regroupe l’ensemble des dispositifs destinés à être portés
ou tenus par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de
menacer sa sécurité ainsi que sa santé, ils sont mis à disposition par l’employeur, doivent être portés
et adaptés aux différentes missions.
Chaque sapeur-pompier doit respecter les consignes d’utilisation et d’entretien décrites dans la notice
relative aux EPI, le port de la tenue est interdit en dehors des activités de service, sauf
autorisation de la hiérarchie.
Les EPI doivent être portés de manière adaptée à chaque situation conformément aux règles d’usage
définies par le SDIS (Référentiel Habillement et doctrine opérationnelle).
Leur utilisation doit être justifiée par l’existence d’un risque avéré. Toute dérogation ne peut être que
ponctuelle par rapport à une situation particulière et sur ordre du COS.

1.3- Trois catégories


• 1ère : Risques minimes (parka…) ;
• 2ème : Risques Intermédiaires (bottes…) ;
• 3ème : Danger mortels et pouvant nuire de manière grave et irréversible à la santé (tenue
d’intervention textile, casque).

1.4- Obligations de l’employeur


• Mise à disposition des EPI appropriés ;
• Veiller au bon choix et à la conformité des EPI ;
• Informer et former les utilisateurs et les personnels chargés de la maintenance ;
• Obligation d’entretien, de suivi et de traçabilité.

Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 9 sur 15
1.5- Obligations des utilisateurs
• Port de l’EPI (ceci n’exclut pas la responsabilité de l’employeur.),
• « Il incombe à chaque utilisateur en fonction de sa formation et de ses possibilités de prendre
soin de sa sécurité et de sa santé… » Art. L230-3 du Code du Travail.
• Chaque agent est « responsable de son EPI, du maintien de son état général et de son
entretien ».

1.6- Les EPI « Incendie » du SDIS35


• Casque F1 : Catégorie 3 (NF EN 443 : 2008),
• Cagoule de protection : Catégorie 3 (NF EN 139011 : 2004),
• Ensemble textile : Catégorie 3 (NF EN 469 : 2006),
• Gants d’intervention : Catégorie 3 (NF EN 659 : 2003),
• Bottes et bottes à lacets : Catégorie 2 (NF EN 15090 : 2006),
• Le ceinturon (dotation individuelle) et la longe (dotation collective) : Maintien au poste de
travail.

Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 10 sur 15
2- LES CONDITIONS DE PORT
2.1- Tableau des effets proscrits ou adaptés au port de l’ensemble
textile
VESTE TEXTILE SUR-PANTALON TEXTILE

Effets adaptés Polo ou Chemise F1 Pantalon F1

• Sweat shirt
• Pull
Effets proscrits • Veste F1
Effets civils
• Combinaison F1
• Effets civils

2.2- Tableau des effets portés suivant l’intervention


ENGINS OU EQUIPES VESTE SUR-PANTALON
SPECIALISEES TEXTILE TEXTILE
Engins de sauvetage lutte
Feux urbain, ruraux contre les incendies : FPT,
Portée Portée
et spécifiques FPTSR, FPTL, EPS, BEA,
CCRM
Engins de sauvetage lutte
Embarqué dans
Feux de forêts contre les incendies : Portée
l’engin
CCFM, CCGC, CCRM, VLHR
AVP Engins de secours routiers : Embarqué dans
Portée
Désincarcération VSR, FPTSR l’engin
AVP Protection / Véhicules de balisage et de Embarqué dans
Portée
Signalisation signalisation : VTU, VBS l’engin
Engins pour interventions Embarquée dans Embarqué dans
Autres Divers
diverses : VTU l’engin l’engin
Chaîne opérationnelle Embarquée dans
SSSM
santé : VLS l’engin
Equipes spécialisées : Embarquée dans Embarqué dans
SDE, RAD, RCH, etc. l’engin l’engin
Equipes spécialisées PLG,
Sans objet Sans objet
Autres Spécifiques SAV.
Engins de soutien
Embarqué dans
type PEVSD, PCM, VAR, Portée
l’engin
CAEM, FMOGP, DA…

Port du ceinturon :
En fonction de l’intervention, le ceinturon sera mis sur ordre du chef d’agrès ;
Dans tous les cas, il devra être embarqué dans l’engin.

Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 11 sur 15
2.3- Consignes
• Le port de la tenue de base (tenue F1) est obligatoire dans toutes les circonstances
opérationnelles qui ne requièrent pas le port d’équipements spéciaux ;
• Pour les interventions sur voie publique, le port du gilet haute visibilité reste obligatoire
au-dessus de la veste textile afin de continuer à répondre aux normes de visibilité ;
• Dans tous les cas, le COS ou le responsable de la séance de formation est seul autorisé à
adapter le port de la tenue, en fonction des circonstances.

3- PRECAUTIONS D’EMPLOI
3.1- Avertissement
• La tenue textile ne constitue pas une barrière contre les agents chimiques, radiologiques
ou biologiques, ni contre l’électrocution ;
• La prise en compte du risque de coup de chaleur doit être associée à l’utilisation de cette
tenue.

3.2- Mesures de prévention


• S’hydrater régulièrement ;
• Surveiller l’apparition des signes annonciateurs du coup de chaleur (propos incohérents,
étourdissement, perte d’équilibre, essoufflement…) ;
• Contrôler le temps d’exposition des binômes engagés sous ARICO.

4- CONTRÔLE, ENTRETIEN, REPARATIONS


4.1- Deux niveaux de contrôle
• Niveau 1 par l’utilisateur :
o A chaque prise de garde,
o Après chaque intervention notamment en cas d’exposition à de fortes chaleurs ou à des
produits chimiques.
• Niveau 2 par le magasin Habillement.

4.2- Deux niveaux d’entretien


• Niveau 1 par l’utilisateur :
o Tissus : à l’aide d’une brosse souple ou d’une éponge humide ;
o Bandes rétro-réfléchissantes : à l’aide d’une éponge humide.
• Niveau 2 par le laveur professionnel :
o Entretien périodique (tous les 6 mois pour les CIS SPP et mixtes, tous les ans pour
les CIS SPV) ;
o Suite à un contrôle faisant apparaître une détérioration ou une contamination.

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DOCUMENT STAGIAIRE
REGLES DE SECURITE EQUIPIER DE SAPEUR-
COLLECTIVE POMPIER

PIC1 - 03

Les contextes dans lesquels interviennent les sapeurs-pompiers sont souvent dangereux ;
Ils doivent en appréhender les risques, au mieux les signaler s’ils ne peuvent supprimer dans
l’immédiat le danger.
En assurant la sécurité de ses collègues, le sapeur-pompier veille à la sienne.

1- MATERIELS CONTIBUANT A LA SECURITE


Les matériels contribuant à la sécurité sont nombreux et peuvent varier en fonction de la mission.
Parmi eux, on peut citer :

Les outils de signalisation


La signalisation des engins des services départementaux d’incendie et de secours par des bandes
retro-réfléchissantes est un élément important de la sécurité collective.
Il en va de même des avertisseurs lumineux, indispensables au balisage des lieux d’intervention, de la
mise en place d’un périmètre de sécurité (sécurisation de la ZI) et du dégagement d’un espace de
travail (exemple : coupe d’un arbre, désincarcération…).

Les dispositifs de détection


Ces matériels contribuent également à la sécurité collective car ils permettent de :
• Signaler une atmosphère explosive (explosimètre) ;
• Détecter une atmosphère toxique (détecteur de monoxyde de carbone) ;
• Etc.
Les moyens de transmission
Les moyens de transmission contribuent de façon majeure à la sécurité collective, que ce soit dans
des volumes enfumés, en atmosphère bruyante ou pour signaliser un danger réel et immédiat à
l’ensemble du personnel sur la zone d’intervention ;
Parmi eux, on peut citer :
• Les portatifs radios ;
• La voix ;
• Une corne de brume (procédure d’alerte et de repli du SDIS35).

2- L’ACTION DU TRAVAIL EN BINÔME


Correctement équipé et protégé, le sapeur-pompier n’agit jamais seul mais au sein d’un binôme.
Le binôme est indissociable. En veillant à la sécurité de son coéquipier, le sapeur-pompier assurera
également sa propre sécurité.
Pour mener à bien les missions qui lui ont été confiées, il doit faire preuve de sang-froid et de
discipline en toutes circonstances.

Protection individuelle & collective Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 13 sur 15
Les conditions difficiles d’intervention dans la chaleur, la fumée et le feu, ainsi que l’urgence des
circonstances imposent au binôme :
• De respecter strictement les ordres reçus ;
• D’opérer en silence et agir en concertation ;
• De rester constamment en liaison ;
• De surveiller son environnement ;
• De ne s’engager que si le cheminement est sûr et la retraite certaine ;
• De connaitre les techniques d’auto protection (à l’aide d’une lance ou de l’engin) ;
• De réfléchir avant d’agir ;
• D’informer de tout fait nouveau ou de toute initiative de son supérieur hiérarchique ;
• De rendre compte sans délai quand la mission est terminée ;
• En fonction de l’intervention, un binôme de sécurité participe également à la sécurité collective.
La capacité de chaque binôme à se conformer à ces règles est un facteur déterminant pour la
sécurité collective.

VOUS DEVEZ ETRE UN PARTICIPANT ACTIF EN MATIERE DE SECURITE

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DOCUMENT STAGIAIRE

HYGIENE & SECURITE


EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER

LIVRET STAGIAIRE
HYGIENE & SECUITE DOCUMENT STAGIAIRE

Répertoire des documents EQUIPIER DE SAPEUR-


stagiaires POMPIER

PAGE

H&S1- 01 - Le code de la route 5

COD1- 05 – Déclaration d’accident 7

COD1- 06 – Rôle du conducteur 15

COD1- 13 – Le guidage des engins 17

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DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
LE CODE DE LA ROUTE POMPIER

H&S1 - 01

1- LA CONDUITE DES ENGINS D’INCENDIE ET DE SECOURS


Tout véhicule ne peut être conduit que par un agent appartenant au SDIS35, titulaire du permis
requis en cours de validité (VL, PL, attestation de conduite d’ambulance, aptitude médicale).
Il est impératif d’avoir 3 ans de permis pour conduire les véhicules du SDIS. Une dérogation est
accordée aux jeunes conducteurs pour se rendre avec la VL ou la VLF en formation ou en réunion en
apposant le « A » à l’arrière du véhicule.
La consommation d’alcool et de médicaments est incompatible avec la conduite d’un véhicule et avec
les missions des sapeurs-pompiers.
Les règles suivantes s’appliquent lors de la conduite d’un véhicule du SDIS35 en intervention :
• Le véhicule de secours n’est pas soumis aux limitations de vitesse (article R-10-5), mais tout
conducteur doit rester maître de son véhicule (article R-11-5). Aucune urgence ne justifie un
dépassement des limitations de vitesse au-delà de 20 KM/H.
• Pour se rendre en intervention, le véhicule de secours est autorisé à franchir les feux rouges,
les stops, les balises de priorité ou les intersections (sauf les passages à niveau SNCF), mais
cette manœuvre doit se faire avec la plus grande prudence, à vitesse réduite, après avoir
marqué un temps d’arrêt.
• Tout conducteur d’un véhicule tiers est tenu de céder le passage aux véhicules des services
d’incendie et de secours annonçant leur approche aux moyens des signaux sonores et
lumineux,
• Par contre, le véhicule du service d’incendie doit respecter les sens uniques, les sens interdits et
proscrire tout dépassement dangereux,
• Le conducteur doit faire preuve de prudence, de vigilance et adapter sa vitesse aux conditions
de circulation et aux conditions climatiques,
• Tous les occupants du véhicule doivent porter impérativement la ceinture de sécurité, lorsqu’ils
en sont dotés,
• Le conducteur est le seul responsable du véhicule.

2- LA RESPONSABILITE EN CAS D’ACCIDENT


2.1- Le permis de conduire
La conduite d’un véhicule terrestre quelle que soit la catégorie, nécessite l’obtention d’un permis de
conduire.
Le conducteur est seul responsable de son permis (date de validité, permis adapté au véhicule) et
doit prévenir son chef de centre de toute modification entrainant une inaptitude à la conduite.
Tout conducteur doit toujours avoir sur lui son permis.

Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 5 sur 19
Dans le cadre des missions des sapeurs-pompiers, il faut différencier trois degrés de responsabilité en
cas d’accident de la circulation.

Conducteur Pénales

RESPONSABILITES Chef d’agrès Administratives

SDIS 35 Financières

2.2- La responsabilité du conducteur


La priorité dont bénéficient les engins d'Incendie et de Secours se rendant sur les lieux d'un sinistre,
ne doit pas faire oublier que tout accident engage la responsabilité PENALE du conducteur (si une
faute de conduite ou infraction aux règles de circulation est relevée contre lui).

2.3- La responsabilité du chef d’agrès


Le chef d’agrès est responsable de la bonne marche de la mission de secours qui lui a été confiée.
Il a donc le devoir de guider le conducteur, de le renseigner, de l’inciter à modérer l’allure en
présence d’un obstacle ou d’une difficulté. En cas d’accident, il ne partage cependant pas la
responsabilité qui incombe pénalement au conducteur.

2.4- La responsabilité du SDIS35


En tout état de cause, le Service Départemental d’Incendie et de Secours (propriétaire des véhicules
et titulaire des contrats d’assurance) est responsable financièrement des dommages causés.

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DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
DECLARATION D’ACCIDENT POMPIER

COD1 - 05

1- LE CONSTAT AMIABLE
Le constat amiable est le DOCUMENT OFFICIEL en cas d’accident qui sert de base pour déterminer
la part de responsabilité de chacun des conducteurs.
Le constat amiable est définitif. Une fois établi et signé par les deux conducteurs, il n’est plus
possible de le contester, même en justice.
Les renseignements indiqués au recto du constat (partie signée par les deux conducteurs) sont
primordiaux dans la détermination des responsabilités des conducteurs en cause.

Le conducteur doit donc veiller :


• A une rédaction soignée du constat en remplissant précisément toutes les rubriques
indiquées (recto, verso) ;
• Dessiner un croquis renseigné de l’accident ;
• A ne cocher que les cases correspondantes à la manœuvre qu’il était en train de
réaliser (si aucune case ne correspond, ne pas vouloir absolument en cocher une, mais
plutôt indiquer en observation la manœuvre que vous exécutiez) ;
• Indiquer, si c’est le cas, que le véhicule de secours allait en intervention et qu’il
circulait avec le gyrophare et l’avertisseur sonore ;
• Contrôler les indications portées par le conducteur tiers, et ne signer le constat que si
vous êtes d’accord ;
• Ne pas modifier le recto du constat après signature des deux conducteurs.

Que faire au moment de l’accident ?

1.1- Action reflexe immédiate


Le chef d’agrès prévient le CODIS, en précisant :
• S’il y a des blessés sapeurs-pompiers ou tiers afin que le CODIS dépêche des secours ;
• La nature des dégâts matériels ;
• Si le véhicule peut poursuivre sa mission ou si le CODIS doit faire partir un autre
véhicule pour assurer l’intervention initiale.
Le chef d’agrès prend les mesures nécessaires pour :
• Porter assistance aux blessés ;
• Baliser les lieux de l’accident.

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1.2- Action reflexe immédiate
Si le véhicule peut poursuivre sa mission :
• Constater le point de choc initial sur le véhicule tiers impliqué et éventuellement sur les
autres biens (mobilier urbain, immeubles) ;
• Procéder à un échange des coordonnées (adresses, téléphone) pour remplir le constat
amiable d’accident.
Si le véhicule ne peut pas poursuivre sa mission :
• Soit il y a des blessés constat de police ou de gendarmerie et constat amiable
(renseignement sur les deux véhicules, sans signer) ;
• Soit il n’y a pas de blessés constat amiable directement.

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1.3- Rédaction du compte rendu circonstancié
Relatant les circonstances de l’accident avec le maximum de détails à transmettre au CODIS dès
le retour au CIS.

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Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 10 sur 19
1.4- Documents à transmettre
Après contrôle par le chef de centre ou le chef de service, sont transmis dans les cinq jours au
pôle administration générale du SDIS35 :
• Le constat amiable ;
• Le compte-rendu circonstancié ;
• Les photocopies de la carte grise et du permis de conduire du conducteur ;
• Le dépôt de plainte éventuel ;
• Le devis estimatif des dommages.

1.5- Procédure informatique


Tout sinistre matériel avec un véhicule du SDIS ou un véhicule personnel utilisé dans le cadre
d’une mission du SDIS doit être déclaré en ligne via le chemin d’accès suivant :

INTRANET : Guichet unique/Déclarations d’accident

2- REDACTION DU CONSTAT AMIABLE D’ACCIDENT


Pour éviter que le SDIS 35 soit responsable à tort, les renseignements indiqués au recto du
constat sont primordiaux dans la détermination de la responsabilité des conducteurs en cause.
Il faut donc veiller :
• A une rédaction soignée du constat, en remplissant précisément toutes les rubriques
indiquées au recto et verso du constat ;
• Ne cocher que les cases correspondantes à la manœuvre que votre véhicule était
réellement en train d’exécuter, sans vouloir absolument en cocher une (au risque de
s’attribuer à tort un % de responsabilité).

Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 11 sur 19
Veiller également :
• A contrôler les indications portées par le conducteur tiers ;
• A ne signer le constat que si ce qui est écrit est bien la réalité des faits (sinon ne pas
signer) ;
• A ne pas modifier le recto du constat, après la signature des deux conducteurs ;
• A indiquer en case « observation » si c’est le cas « Véhicule en mission de secours
avec gyrophare et avertisseur » ;
• Surtout ne pas cocher la case 17.

2.1- Bris de glace


• Remplir l’en-tête du constat, et la partie A ;
• Rayer la partie B ;
• Rubrique 11 : indiquer la vitre brisée ;
• Signature en A.

Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 12 sur 19
2.2- Conducteur tiers absent
Remplir l’en-tête du constat
Remplir la colonne A complètement NE PAS SIGNER
Remplir la colonne B véhicule tiers NE PAS SIGNER mais préciser :
7- identité du véhicule tiers
10- point de choc initial
11- dégâts apparents ou néant
14- indiquer stationnement (normal, gênant, interdit)
Faire le croquis

2.3- Cas normal : conducteur tiers présent


Date de l’accident : complète +heure
Lieu : adresse précise (commune, rue, n°)
Blessés : cocher la case et si blessés remplir le verso du constat
Dégâts matériels autres (véhicules ou bien mobiliers) : à cocher si c’est le cas
Témoins : autres que les passagers des véhicules A et B
Partie pré-remplie : ou SDIS35 – 2 rue du moulin de Joué – 35700 RENNES
Véhicule : se reporter à la carte grise mais indiquer le type SP du véhicule (FPT-VSAV)
Assurance : SMACL Assurances – 141 avenue Salvador Allende 79031 NIORT CEDEX 9
Conducteur : indiquer les renseignements demandés (attention au permis et attestation
d’assurance du tiers ; tout conducteur doit avoir son permis sur soi)
Point de choc initial : bien préciser le ou les points de choc
Dégâts apparents :
Circonstances de l’accident : cocher la case correspondant à la réalité. AUCUNE
INTERPRETATION (partage de responsabilité)
a. 12.1 : En stationnement : en intervention un véhicule de secours est à l’arrêt et
non en stationnement (ne pas cocher cette case)
b. 12.2 : Quittait un stationnement : idem ci-dessus
c. 12.3 prenait un stationnement : idem ci-dessus
d. 12.4 ; 12.5 sortait/s’engageait dans un parking, un lieu privé, un chemin de
terre : En intervention, ne pas cocher ces cases
e. 12.8 Heurtait l’arrière : c’est le conducteur qui a heurté l’AR du véhicule qui doit
cocher et non l’inverse
f. 12.17 : un véhicule de secours est prioritaire (avec gyrophare et deux tons) ; les
autres véhicules sont tenus de céder le passage. Donc à un carrefour, c’est le
véhicule tiers qui n’a pas observé le signal de priorité. C’est donc lui qui doit
cocher cette case. Se reporter case 14 « Observation »
CROQUIS : OBLIGATOIRE, précis et soigné (établir un croquis simple et explicite. (nom des rues,
axe médian, sens de marche des véhicules, position des balises de priorité, couleur des feux,…)
OBSERVATION : En intervention indiquer impérativement « véhicule en mission de secours avec
gyrophare et deux tons en action »
Egalement dans le cas d’un carrefour a faible visibilité si le véhicule SDIS marque l’arrêt indiqué
dans cette rubrique « VEHICULE A L’ARRET »
SIGNATURE : bien relire votre partie et la partie B avant de signer.

Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 13 sur 19
2.4- Verso du constat

Il doit être rempli au CIS au retour du véhicule


1 Nom assuré : SDIS35
2 Circonstance accident : rapport succinct mais précis
3 et 4 Cocher et remplir les cases :
Motif de déplacement « intervention de secours » ou « déplacement administratif »
5 Lieu de garage : indiquer le centre de secours. Expertise : ne rien mentionner
6 Dégâts autres : remplir selon le cas
7 Blesses : à remplir obligatoirement s’il y a des blesses
En bas de page : indiquer la date, le nom de l’agent et signature.

Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 14 sur 19
DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
ROLE DU CONDUCTEUR
POMPIER

COD1 - 06

1- A LA PRISE DE GARDE
La mission du conducteur est d’assurer le bon fonctionnement de l’engin qui lui est confié. Il a le
souci de maintenir en parfait état son engin et son matériel qui doivent pouvoir être utilisés sans
défaillance.

1.1- Aussi, les tâches suivantes sont à effectuer


• Inventaire des véhicules
• Les contrôles extérieurs :
- Papiers du véhicule (validité de
l’assurance, Contrôle technique,
permis)
- Carrosserie, feux
- Pneumatiques
- Fixation des accessoires (dévidoirs,
échelles…)
- Essai avertisseurs sonores et
lumineux
• Le contrôle des différents niveaux (huiles, liquide de refroidissement, eau, citerne…)
• L'essai de la pompe, de l’amorceur et du treuil
• La mise en service "hiver" (vidange pompe, amorceur et LDT) ou hors d’eau (vidange
pompe et amorceur)
• La recherche des consignes opérationnelles (rues barrées, hydrants inutilisables, etc…)

2- ROLE DU CONDUCTEUR EN INTERVENTION


2.1- Pendant le trajet
Avec le chef d'agrès, il arrête l'itinéraire.
Le conducteur se rendant en opération se conforme aux règles du code de la route (avertisseurs
sonores et lumineux).
Port d’une tenue adaptée à la conduite.
Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire.
Il faut qu’il ait toujours à l’esprit, l’obligation de préserver le personnel d’un accident, ainsi que le
matériel dont il a la charge.

Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 15 sur 19
2.2- Pendant l’intervention
Il arrête son véhicule suivant l’ordre du chef d’agrès (prévoir l’emplacement du moyen aérien) et
l’emprise minimum sur la voie publique.
Tenue de feu réglementaire : veste + sur-pantalon + gants + cagoule + casque.
Il assure le balisage pour la sécurité de l’intervention.
Il assure le bon fonctionnement de la pompe.
Il surveille les tuyaux d’alimentation et de refoulement (et rend compte si problèmes).
Il tient l’inventaire du matériel de son véhicule.
Avant de quitter les lieux de l’intervention, il refait le plein de la citerne de son engin et la mise
hors d’eau.

2.3- Après l’intervention


Il assure la remise en état du véhicule (plein de carburant et additifs), le reconditionnement du
matériel et la mise en service "hiver"* de la pompe (si nécessaire) à l’aide du personnel.
Le nettoyage de l’engin est effectué si nécessaire.
*Purge : pompe, amorceur, LDT
Liquide 4 saisons dans l’amorceur

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DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
0 LE GUIDAGE DES ENGINS
POMPIER

COD1 - 13

POSITION DES MAINS DU CONDUCTEUR 10 H 10

Dans tous les cas, le GUIDE se positionnera devant le véhicule, à une distance respectable
(selon le gabarit) de façon à avoir un champ visuel le plus grand possible.

NON OUI

GESTES PRECIS POUR LES MARCHES :


Le guide plie l’avant-bras, la main venant à la hauteur
de l’épaule, marque un temps d’arrêt dans cette position
puis allonge vivement le bras à l’horizontale.

EN AVANT EN ARRIERE
(dos au véhicule) (face au véhicule)

Attention!!
Au commandement « marche avant » ou « marche arrière », le conducteur doit avoir au
préalable mis le véhicule en position arrêt avec frein à main et vitesse au point mort.

Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 17 sur 19
Puis sur le commandement de marche avant ou arrière, il débraye, passe en 1ère ou marche arrière,
desserre le frein à main et démarre lentement, en tenant le volant comme indiqué ci-avant.
Le conducteur tourne le volant dans la direction indiquée aussi longtemps que le bras du guide
reste levé. Dès qu’il s’abaisse, le conducteur maintien le volant dans la position.

TOURNER LE VOLANT

E
A N
E
N
A
L’
R
A A
OU R
R V
I
R A
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E N
R
T T
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TOURNER LE VOLANT

Cette manœuvre est identique tout en faisant déplacer le véhicule.

Geste précis pour stopper le véhicule:

Le guide élève vivement les bras


latéralement à l’horizontale.
A ce geste, le conducteur stoppe
instantanément son véhicule.

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Hygiène & Sécurité Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 19 sur 19
DOCUMENT STAGIAIRE

TRANSMISSIONS
EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER

LIVRET STAGIAIRE
DOCUMENT STAGIAIRE
TRANSMISSIONS
Répertoire des documents EQUIPIER DE SAPEUR-
stagiaires POMPIER

PAGE
TRS1- 01 – Le réseau ANTARES du SDIS35 5
TRS1- 02 – La procédure radio 11

ANNEXES

TRS1- Annexe 1 – Notice d’utilisation simplifiée du mobile BER (document


17
Missions des Systèmes d’Information et de Télécommunication)
TRS1- Annexe 2 – Notice d’utilisation simplifiée du TPH 700 (document
19
Missions des Systèmes d’Information et de Télécommunication)

Transmissions Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 3 sur 21


Transmissions Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 4 sur 21
DOCUMENT STAGIAIRE
LE RESEAU ANTARES DU EQUIPIER DE SAPEUR-
POMPIER
SDIS35
TRS1 - 01

1- GENERALITES SUR LES TRANSMISSIONS


Les transmissions ont pour but de transmettre des informations d’un lieu à un autre.
En l'occurrence, chez les sapeurs-pompiers, elles permettent une communication permanente entre le
terrain (les différents engins) et l’organe de gestion : le CTA-CODIS.

1.1- La radiotéléphonie
La radio est le mode de communication le plus utilisé chez les sapeurs-pompiers.
La radiotéléphonie utilise les ondes hertziennes pour faire parvenir l’information.
Cependant il y a des limites à la propagation des ondes :
• L’éloignement ;
• Les obstacles ;
• Les conditions atmosphériques.
De ce fait pour permettre aux transmissions de couvrir l’ensemble du secteur d’intervention, des relais
sont placés sur des points-hauts.

1.2- Les modes d’exploitation


On distingue 2 modes d’exploitation :
• L’alternat Simple Fréquence (mode direct) :
o Dans ce cas la fréquence d’émission est la même que la fréquence de réception ;
o Les postes sont utilisables à vue, sans utiliser d’infrastructure pour communiquer.
• L’alternat bi-fréquence (mode relayé) :
o Dans ce cas la fréquence d’émission est différente de la fréquence de réception ;
o Les postes sont utilisables dans une zone de couverture, en utilisant un relai pour
communiquer.

2- ANTARES
L’Infrastructure Nationale Partageable des Transmissions - INPT - constitue un système de
télécommunication sécurisé de portée nationale géré par le ministère de l’intérieur.
L’INPT accueille les réseaux de communication de plusieurs services :
• La Police Nationale (ACROPOLE) ;
• La gendarmerie (CORAIL) ;
• La Sécurité Civile et le SAMU (ANTARES) ;
• La Direction Interarmées ;
• L’administration pénitentiaire.

Transmissions Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 5 sur 21


L’Adaptation Nationale des Transmissions Aux Risques Et aux Secours – ANTARES – est :
• Une infrastructure territoriale pour la couverture opérationnelle ;
• Une commutation (supervision) centralisée au niveau départemental ;
• Une interconnexion nationale des réseaux de base ;
• Un réseau numérique, interopérable avec les autres services (Police, SAMU, Gendarmerie, etc.),
et avec les autres SDIS.

2.1- Les différents types de communication


Les communications du réseau ANTARES fonctionnent toutes à l’alternat ;
On distingue trois types de communications différents :
• Communications de groupes RELAYEES de type « talk group » : COM ;
• Communications de groupes en MODE DIRECT – DIR - pour les liaisons tactiques ;
• Communications individuelles de type « point à point » pour les appels privés.

2.2- Les communications Opérations


DEFINITION :
• Ce sont les réseaux de travail utilisés pour coordonner les missions courantes des services
d’incendie et de secours ;
• Elles servent à échanger des informations opérationnelles entre les moyens des CIS et le CTA-
CODIS.
DESCRIPTION :
• Le département d’Ille-et-Vilaine dispose de deux communications de groupe Opérations :
o La communication opérationnelle Centre : « OP CENTRE 269 » ;
o La communication opérationnelle Départementale : « OP DEP 270 ».
Chacune de ces deux communications couvrent la totalité du département.

2.3- La communication Commandement


DEFINITION :
• Elle sert prioritairement à établir des liaisons entre le CTA-CODIS et le Commandant des
Opérations de Secours – COS – de niveau chef de colonne ou chef de site ;
• L’utilisation de cette communication se fait sur ordre du CODIS 35 ou sur proposition du COS.
DESCRIPTION :
• Son nom abrégé est « CDT 275 » ;
• Elle est utilisable sur l’ensemble du département d’Ille-et-Vilaine.

2.4- Les communications Spécialisées


DEFINITION :
Les communications « Spécialisées » sont utilisables sur décision du CODIS 35 pour assurer de
manière temporaire les missions suivantes :
• Engagement de moyens spécialisés ;
• Feux de forêts ;
• Plans de secours ;
• Gestion d’un Poste de Commandement de débordement ;
• Formation des personnels.

Transmissions Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 6 sur 21


DESCRIPTION :
Le SDIS35 dispose de 2 COM SPE qui peuvent être utilisées sur la totalité du département et
permettent ainsi de préserver les communications opérationnelles courantes :
• La communication spécialisée n°1 : « SPE1 273 » ;
• La communication spécialisée n°2 : « SPE2 274 ».

2.5- La communication Santé


DEFINITION :
La communication santé est le réseau de travail utilisé pour coordonner les missions courantes du
SAMU 35 et des SMUR d’Ille-et-Vilaine.
DESCRIPTION :
• Son nom abrégé est « SANTE 276 » ;
• Elle est en permanence veillée par le SAMU 35 qui est la station directrice de ces
communications.

2.6- Les communications Secours et Soins d’Urgence - SSU


DEFINITION :
Il s’agit de réseaux de travail utilisés pour la transmission et des bilans secouristes au SAMU (CRRA
15).
DESCRIPTION :
Le département d’Ille-et-Vilaine dispose de deux communications Secours et Soins d’Urgence qui
couvrent la totalité du département et qui sont veillées par le CODIS 35 et le CRRA 15 :
• La communication SSU n°1 : « SSU1 271 » (vecteur prioritaire des bilans secouristes) ;
• La communication SSU n°2 : « SSU2 272 » (vecteur prioritaire pour les communications avec
le médecin régulateur du SAMU et vecteur secondaire pour les bilans secouristes lorsque le SSU
n°1 est saturé).
Le SAMU 35 est la station directrice de ces communications.

2.7- Communications externes nationales


Communications Accueil des renforts
L’application Accueil des renforts correspond aux communications établies sur un département, entre
un CODIS, un PC et tous les moyens opérationnels en renfort, lors de leur arrivée pour la prise de
contact initiale.
• Son nom abrégé est : « ACC 218 ».
Communications Moyens Nationaux
La communication « Coordination zonale et moyens nationaux » vise à assurer la communication
interne entre moyens nationaux lors de leurs engagements opérationnels au profit d’une zone ou d’un
département.
• Son nom abrégé est : « MOY NAT 213 ».

Transmissions Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 7 sur 21


2.8- Communications externes d’interopérabilité
Communication Interopérabilité Tous services
La communication « Tous Service » a pour vocation de permettre la mise en communication en mode
relayé des terminaux d’organisations différentes (Police-SAMU-SDIS, etc.).
• Son nom abrégé est : « INTER OP 212 ».
Communication Interopérabilité Autorité
La communication « Autorité » est destinée à mettre en liaison l’autorité préfectorale avec les
autorités des services.
• Son nom abrégé est : « COM 210 AUTORITE ».

2.9- La communication de données « status »


Ce type de message a pour objectif de renseigner la station directrice sur la position des engins de
secours et des autres services publics (ex: police, SAMU,…) engagés sur opération.
Sur le réseau INPT, la transmission des messages courts de type « Status » s’effectue en
sélectionnant un code sur le pavé numérique du terminal. Cette information remonte aussitôt au
CODIS via une voie de transmission de données spécifique.
Décodés par le système de traitement de l’alerte, les « Status » permettent de réaliser la mise à jour
des états opérationnels des véhicules engagés sur opérations : Parti, sur les lieux, disponible, etc.

2.10- Communications en appel privé


Cette communication correspond à une communication téléphonique en alternat, dans laquelle seuls
l’appelant et l’appelé s’entendent.
Les droits à l’utilisation de l’appel privé sont limités à certains terminaux et à certains utilisateurs.
Ils permettent notamment :
• De joindre un terminal qui n’est plus sous la couverture du réseau de base pour une demande
de renforts extra-départementaux ;
• De contacter individuellement les autorités des services utilisant ANTARES, en situation de crise,
en s’affranchissant notamment de l’utilisation des réseaux d’opérateurs privés.

3- LES COMMUNICATIONS EN MODE DIRECT


3.1- Exploitation des communications directes
Ces réseaux ne présentent pas de caractère permanent.
Ils sont mis en place à l’initiative du Commandant des Opérations de Secours – COS – conformément
aux règles en vigueur.
Il existe 45 canaux destinés aux communications directes en mode direct :
• 23 canaux libres d’utilisation (leur numéro commence par 6) ;
• 22 canaux dits contraints (leur numéro commence par 7) car ils doivent faire l’objet d’une
demande préalable au centre Opérationnel Zonal – COZ – pour leur utilisation.

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3.2- Réseaux directs ANTARES du SDIS35
Cas des CIS rennais et Saint-Malo
• Niveau ½ (chef de colonne chef de groupe) : 602
• Niveau ¾ (chef de groupe chef d’agrès) :
o CIS Rennes Saint-Georges : 603
o CIS Rennes Beauregard : 613
o CIS Rennes Le Blosne : 623
o CIS Saint-Malo : 603
• Niveau ¾ (chef d’agrès chef d’équipe) :
o CIS Rennes Saint-Georges : FPTL : 604 – FPT : 614 – FPTSR : 624
o CIS Rennes Beauregard : FPTL : 634 – FPTSR : 644
o CIS Rennes Le Blosne : FPTL : 654 – FPTSR : 664
o CIS Saint-Malo : FPTL : 604 – FPTSR : 614
Cas des autres CIS
• Niveau ½ (chef de colonne chef de groupe) : 612 ;
• Niveau ¾ (chef de groupe chef d’agrès) : 633 – 643 – 653 - 663
• Niveau ¾ (chef d’agrès chef d’équipe) : 674 – 684 – 673 - 683

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DOCUMENT STAGIAIRE
EQUIPIER DE SAPEUR-
LA PROCEDURE RADIO
POMPIER

TRS1 - 02

Pour un déroulement efficace des interventions de secours, la procédure radio est un élément
essentiel dans la transmission des informations.
L’exploitation correcte des voies radio implique de :
• Connaître son terminal (station fixe, mobile, portatif, etc.) ;
• Connaître la structure du réseau : hiérarchisation, canaux ;
• Se soumettre aux règles de procédures.

1- LES INDICATIFS RADIO


Un indicatif est une appellation destinée à identifier un correspondant, une station ou un
interlocuteur.
• QUI : véhicule, fonction, CIS, libellé, etc. ;
• NUMERO : numéro d’ordre (critère hiérarchique ou de classement) ;
• D’OU : CIS ou cille, lieu, département, etc.

1.1- Les indicatifs d’autorités départementales


• ARAMIS 35 : Préfet d’Ille-et-Vilaine ;
• PORTHOS 35 : Directeur du cabinet du préfet ;
• BAZIN + nom de la ville : sous-préfet d’arrondissement ;
• ARIEL 35 : chef du SIDP

1.2- Les indicatifs d’autorités


• LANCELOT 35 : Directeur départemental du SDIS35 ;
• HIPOCRATE 35 : Médecin-chef du SDIS35 ;
• HERACLES : Médecin-chef du SAMU ;
• GARETH + nom du groupement : Chef de groupement ;
• MERLIN + nom du centre : Chef de centre.

1.2- Les indicatifs de moyens aériens


• DRAGON : Hélicoptère de la sécurité civile ;
• PELICAN : Canadair de la sécurité civile ;
• TRACKER : Tracker de la sécurité civile ;
• MILAN : DASH de la sécurité civile ;
• BENGALE : Avion de liaison et de reconnaissance.

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2- LA PROCEDURE RADIO
2.1- Les règles de procédure radio
Afin d’assurer la transmission correcte de l’information, les préconisations suivantes doivent être
respectées :
• Attendre 3 secondes après avoir appuyé sur le bouton de l’alternat (voyant rouge allumé) pour
parler sur les réseaux (temps nécessaire à l’ouverture du relais) ;
• L’autorité destinataire précède l’autorité d’origine ;
• Articuler ;
• Ne pas hurler ;
• Transmettre par tranche de 20 secondes (Laisse le temps à la station de prendre note) ;
• Etre précis ;
• Transmettre dans le silence ;
• Epeler les mots difficiles ;
• Décomposer les chiffres ;
• Pour les demandes de renforts, le COS exprime une demande de moyens supplémentaires en
renfort. Cela peut-être un engin seul ou un groupe préconstitué.
o Exemple : Je demande 1 VSAV et une VLS en renfort.
• En aucun cas, il ne doit confirmer les moyens déjà engagés en les citant car cela est source
d’erreur et d’interprétation pour l’opérateur du CODIS.
o Exemple : Je confirme les moyens engagés au départ.
Les interdictions
Actions contraires aux règles de communication sur les voies radio :
• Violation du silence radio ;
• Conversation privée ;
• Transmettre sans autorisation ;
• Langage inadapté ;
• Message trop long.

2.2- L’alphabet phonétique


Alpha Juliet Sierra
Bravo Kilo Tango
Charlie Lima Uniform
Delta Mike Victor
Echo November Whiskey
Fox-Trot Oscar X-Ray
Golf Papa Yankee
Hôtel Québec Zoulou
India Roméo

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2.3- La décomposition des chiffres
0
1 UN tout seul
2 UN et UN
3 Deux et UN
4 Deux fois Deux
5 Trois et Deux
6 Deux fois Trois
7 Quatre et Trois
8 Deux fois Quatre
9 Cinq et Quatre

2.4- Les termes de procédures radio


Ici ou De Sert à séparer l’indicatif destinataire de l’indicatif d'origine
Parlez Invitez l’autre à prendre la parole
Pour demander à l’autre de répéter mot pour mot le
Répétez
message
Je répète Utilisé pour signaler la répétition
La station réceptrice doit répéter le message et son
Collationnez
préambule
Utilisé par l’un des interlocuteurs pour demandes à l'autre
Répétez avant
de tout répéter avant un mot.
Utilisé par l’un des interlocuteurs pour demandes à l'autre
Répétez de, jusqu’à
de tout répéter entre 2 mots.
Utilisé par l’un des interlocuteurs pour demandes à l'autre
Répétez après
de tout répéter après un mot.
Je corrige Corriger une erreur de transmission
J'épelle Epellation phonétique du mot
Je décompose Décomposition du nombre
Attendez Signale une interruption dans la transmission
Reçu J’ai bien reçu votre dernière transmission
Terminé Utilisé pour la fin de communication
Silence Cessez immédiatement toute communication
Silence suspendu Vous pouvez reprendre la communication
Urgent Répété 3 fois, signifie que l’on demande la priorité
Quitte le réseau Signale la sortie d’une station du réseau

2.4- Force et qualité du message


Pour évaluer la qualité de la liaison il est nécessaire effectuer des « Essais Radio »
Force :
FORT Bonne réception
ASSEZ FORT Réception convenable
FAIBLE Réception difficile
TRES FAIBLE Réception inaudible

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Qualité :
CLAIR Bonne compréhension
LISIBLE Compréhension correcte
BROUILLE Compréhension difficile
HACHURE Mauvaise compréhension

3- LES DIFFERENTS MESSAGES RADIO


Il existe 4 familles de messages radio :
1. Les messages de « status » :
o L’application « status » sur le réseau INPT ;
o La transmission des messages de « status » en mode phonie.
2. Le message d’ambiance ;
3. Les messages de situation ;
4. Les messages de bilan santé.

3.1- Les messages de « status »


Ces types de message ont pour objectif de renseigner la station directrice, en l’occurrence le CODIS
35, sur la position des engins engagés sur opération.

3.1.1- L’application « status » sur le réseau INPT


Dans les engins équipés de BER, le sapeur-pompier utilise le pavé numérique du terminal pour
signaler son positionnement au CODIS.

CODES SIGNIFICATION CODES SIGNIFICATION


1 Parti 9 Rentré
2 Sur les lieux 22 SMUR sur les lieux
3 Message 30 Police sur les lieux
4 Message urgent 31 Gendarmerie sur les lieux
5 Transport hôpital 32 GrDF sur les lieux
6 Arrivé hôpital 33 ErDF sur les lieux
7 Disponible 35 DGRD sur les lieux
8 Indisponible 36 DIRO sur les lieux
Pour les status de 1 à 9 :
Appui long sur la touche associée.
Pour les status de 22 à 36 :
Accéder au menu tactique puis sélectionner Statuts GL dans le répertoire ;
Valider ;
Taper le numéro du statut suivi d’un appui court sur la touche verte.

3.1.2- La transmission des messages de « statusTouche


» en pour
modeaccéder au menu Tactique
phonie

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Pour les engins non équipés de BER, les messages de « status » sont transmis par voie radio sur le
canal opérationnel.
Compte tenu de la fréquence de transmission des messages de « statuts » et de la qualité des
renseignements transmis, la procédure radio est allégée afin de mobiliser au minimum le temps de
parole sur le réseau.
L’émetteur transmet l’information relative à sa position en même temps que le signalement de sa
prise de réseau au CODIS.
Cette procédure dite « allégée » impose à l’émetteur de s’assurer de la bonne prise en compte de
l’information par le CODIS.
Si le CODIS ne répond pas, il convient alors de répéter le message !
Les différents messages de « status » :
• Message de départ en intervention ;
• Message d’arrivée sur les lieux ;
• Message de retour d’intervention ;
• Message de rentré au CIS.

3.2- Le message d’ambiance


• Dans les 5 à 10 minutes qui suivent l’arrivée sur les lieux ;
• Description succincte de l’opération ;
• Demande de renforts éventuels.

3.3- Les messages de situation


• Un message de situation vise à transmettre au CODIS un compte-rendu détaillé sur
l’intervention en cours ;
• Il est transmis dès que possible par le COS, et au plus tard dans les 30 minutes qui suivent le
message d’ambiance ;
• Il est ensuite renouvelé à chaque fois que la situation le justifie, ou au minimum toutes les
heures.

3.4- Les messages de bilan santé


• Le bilan secouriste complet ;
• Le bilan simplifié ;
• La demande de renfort.

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Transmissions Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 16 sur 21
Utilisation simplifiée du Mobile BER
Appel de détresse : actif par appui prolongé
Touche de Retour à l’écran En communication Relayée (OP) : Seul le
M/A et Volume
Navigation d’accueil/ Annulation CODIS est averti.
En communication Directe (tactique): Tous
les terminaux à portée (Police et SP) sont
avertis

Accès à listes des communications


du répertoire sélectionné

Touches
multifonctions Voyant Vert clignotant :
Voyant Rouge :
Terminal inscrit sur le réseau
Terminal autorisé à émettre

A- Mise en Marche/Arrêt : Appuyer sur le bouton M/A

La communication OP Centre apparaît clignotante sur fond orange, puis fixe avec apparition en haut du

symbole confirmant l’inscription sur le réseau

B- Réglage du volume : Tourner le bouton pour augmenter ou diminuer le volume

C- Changement de communication: Appuyer sur la touche pour entrer dans le répertoire en cours .La liste des
communications accessibles apparait.

Nom du répertoire

liste des communications

Sélectionner la communication désirée avec la touche de navigation puis valider par OK

D- Changement de répertoire

1 -Appuyer sur la touche pour revenir à l’écran d’accueil

2-Appuyer sur la touche

liste des répertoires

3-Sélectionner le répertoire désirée avec la touche de navigation puis valider par OK

4- Sélectionner votre communication


Transmissions Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 17 sur 21
Description de l’afficheur
Relayée
Communication Cryptée Mode communication Profil utilisateur Normal
Direct
Non cryptée
Bruyant
RIP
Discret
Inscription au réseau

Mode d’écoute
Niveau de réception fort )) Ecoute collective
Terminal hors couverture Ecoute privative

Communication séléctionnée

Répertoire
OP + DIR Ren_DIR Mode Relayé TALK GROUP (OPE)
(COM)
Position Nom Position Nom Position Nom
1 Op Centre 269 11 DIR1/2 - 632 1 DIR1/2 - 602
2 Op Sud 270 12 DIR3/4 - 633 2 DIR3/4 - 603
3 Op Est 271 13 DIR3/4 - 643 3 DIR3/4 - 604
4 Op Nord 272 14 DIR3/4 - 653 4 DIR3/4 - 613
5 SPE1 273 15 DIR3/4 - 663 5 DIR3/4 - 614
CODIS

6 SPE2 274 16 DIR3/4 - 673 6 DIR3/4 - 623 Mode DIRect (Tactique)


7 CDT 275 17 DIR3/4 - 674 7 DIR3/4 - 624
8 Acc Sec 218 18 DIR3/4 - 683 8 DIR3/4 - 634
9 DIR1/2 - 612 19 DIR3/4 - 684 9 DIR3/4 - 644
10 DIR1/2 - 622 20 RIP 910 10 DIR3/4 - 654
11 DIR3/4 - 664

N’hésitez pas utiliser l’adresse suivante si vous avez des questions, des remarques, des
anomalies...

Support.Antares@sdis35.fr

Transmissions Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 18 sur 21


Utilisation simplifiée du TPH700
Rotacteur
Appel de détresse : actif par appui prolongé
Répertoire /Volume
En communication Relayée (OP) : Seul le
CODIS est averti.
En communication Directe (tactique): Tous
les terminaux à portée (Police et SP) sont
avertis
Volume +

Alternat Voyant Vert clignotant :


Terminal inscrit sur le réseau
Voyant Rouge :
Volume - Terminal autorisé à émettre

Touche multifonctions
M/A (appui long)
Annulation/Raccroché
Navigateur

Verrouillage clavier

A- Mise en Marche : Appuyer sur le bouton

La communication OP Centre apparaît clignotante sur fond orange, puis fixe avec apparition en haut du

symbole confirmant l’inscription sur le réseau

B- Arrêt du terminal : Appuyer sur le bouton et valider par oui

C- Réglage du volume : Tourner le rotacteur ou appuyer sur les touches volumes

D- Changement de communication : Appuyer sur le rotacteur

puis tourner pour choisir la communication désirée

E- Changement de répertoire :

1 -Appuyer sur la touche pour revenir à l’écran d’accueil

2-Appuyer sur la touche

3-Sélectionner le répertoire désirée avec la touche de navigation puis valider par OK

4- Sélectionner votre communication


Transmissions Mise à jour : Janvier 2018 - Version : 1.1.4 Page 19 sur 21
Description de l’afficheur
Relayée
Communication Cryptée Mode communication Profil utilisateur Normal
Direct
Non cryptée
Bruyant
RIP
Discret
Inscription au réseau

Mode d’écoute
Niveau de réception fort Ecoute collective
Terminal hors couverture Ecoute privative

Communication séléctionnée

Répertoire
OP + DIR Ren_DIR Mode Relayé TALK GROUP (OPE)
(COM)
Position Nom Position Nom Position Nom
1 Op Centre 269 11 DIR1/2 - 632 1 DIR1/2 - 602
2 Op Sud 270 12 DIR3/4 - 633 2 DIR3/4 - 603
3 Op Est 271 13 DIR3/4 - 643 3 DIR3/4 - 604
4 Op Nord 272 14 DIR3/4 - 653 4 DIR3/4 - 613
CODIS
5 SPE1 273 15 DIR3/4 - 663 5 DIR3/4 - 614
6 SPE2 274 16 DIR3/4 - 673 6 DIR3/4 - 623 Mode DIRect (Tactique)
7 CDT 275 17 DIR3/4 - 674 7 DIR3/4 - 624
8 Acc Sec 218 18 DIR3/4 - 683 8 DIR3/4 - 634
9 DIR1/2 - 612 19 DIR3/4 - 684 9 DIR3/4 - 644
10 DIR1/2 - 622 20 RIP 910 10 DIR3/4 - 654
11 DIR3/4 - 664

N’hésitez pas utiliser l’adresse suivante si vous avez des questions, des remarques, des
anomalies...

Support.Antares@sdis35.fr

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