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Chapitre 3 :

dynamiques territoriales, coopération et tensions dans la


mondialisation

Quelles sont les conséquences géopolitiques de la mondialisation ?

Leçon 1 :
Les îles de la caraïbe

Comment les îles de la caraïbe et des Antilles s’intègrent-elles dans la


mondialisation ?

Les caraïbes sont une trentaine de territoires très variés dont 17 dépendent
des USA ou des anciennes puissances coloniales européennes et bordent le bassin
caraïbe de la Floride jusqu’au Venezuela ( environ 43,3M d’habitants ).
Depuis les années 1970, cette mosaïque de territoires tente de s’organiser face
à la domination américaine et dans le contexte de la mondialisation.

I - Des territoires inégalement intégrés à la mondialisation.

1 - Des territoires bien intégrés.

- Proximité géographique des États-Unis amène le flux de touristes car elles


sont vus comme des îles tropicales paradisiaques et possède un très bon niveau de
connectivité aérienne.
- Proximité de Miami, premier port de croisière du monde.
- Proximité du canal de Panama et des routes commerciales très fréquentes
qui favorise les zones franches = développement d'industrie locale et d'activité
portuaire ou de développement de services financiers = capitaux + IDH élevé
( Jamaïque, Barbuda ) voire très élevé ( Bahamas, Porto Rico …).
IDH élevé pour territoires sous dépendance de pays européens pour des
raisons historiques et géopolitique (ancienne colonie européenne) qui bénéficie
d'importantes aides de la France, des Pays-Bas ou du Royaume-Uni.

2 - Des territoires mal intégrés

Haïti, Grenade, la Barbade, Sainte Lucie = éloignement des États-Unis donc


faible attractivité touristique, exportation limité, absence d'activité liée à la finance
offshore.
Petites îles donc plus de ressources (linéaire côtier, espace agricole, ZEE,
ressource maritime) = faible économie. Forme alternative d'insertion dans la
mondialisation : flux illicites (drogue) zone appartenant à l'anti monde.
Inégalités de développement, souvent fortes contrastes en matière de gestion
politique (forte instabilité politique Haïti) = faible insertion de certaines îles dans
les échanges commerciaux + faible attractivité.
















Le développement est plus faible donc la population est migre vers des
territoires avec de meilleures conditions de vie (Amérique du Nord, Antilles
françaises).

II - Une intégration régionale limitée

Les îles de la caraïbe renforce leur intégration régionale sur le plan politique
et économique avec des accords de coopération régionale (association des états de
la caraïbe, CARICOM, ALBA) et culturelles (CARIFESTA = valorisation des
caractères multiculturel de la caraïbe (créativité, carnaval de rue, steelbands)).
Échanges commerciaux des îles de la caraïbe < avec les territoires insulaires
Voisin, > avec le reste du monde donc faible intégration régionale car similitudes de
leur marché intérieur (mêmes besoins) et de leur structure de production
(tourisme, exportation de produits tropicaux).
Importance des liens économiques avec les États-Unis car proximité de cet
immense marché de consommation (importateur de produits caribéen et émetteur
de capitaux). Dépendance envers les États-Unis : les Caraïbes sont « la
Méditerranée américaine ».
Échange avec l'Europe donc beaucoup d'île sont anciennes colonies donc sous
dépendance : c'est héritage culturel et politique commun favorise le maintien des
échanges économiques.
Échanges commerciaux avec l'Asie car forte demande en matière première et
considérations politiques (litige entre la Chine et l’île communiste de Cuba).
L'influence des États-Unis sur la caraïbe est positif cœur intégration
économique (porche majoritaire des États-Unis dans les importations et les
exportations caribéenne), politique (aide aux développement) et culturel (influence
de la culture américaine).
Problème : la forte présence militaire américaine engendre des tensions
régionales : embargo américain sur Cuba et le statut particulier de Porto Rico, état
libre associé aux États-Unis = États-Unis veulent imposer leur impérialisme dans la
région. Donc création de l’ALBA, organisation politique et économique hostile à
cette hégémonie des États-Unis.
Plan géopolitique : les États-Unis pro américain (République Dominicaine,
Bahamas) s'oppose au pays hostile à l'impérialisme des États-Unis (Cuba, petites
Antilles).
Par ailleurs, certaines tensions liées à la délimitation des ZEE ne favorisent
pas le renforcement de cette intégration régionale.

Leçon 2 :
La mondialisation : facteur d’intégration et d’exclusion

Pourquoi les territoires sont-ils inégalement intégrés dans la


mondialisation ?

I - Une hiérarchie territoriale

1) La triade















- New York, Zurich.


- infrastructures (aéroports…).
- forts investissements dans les centres de recherches : « technopoles »
(Sillicon Valley, Aerospace Valley).
Ces superpuissance représente 73 % de la richesse mondiale, 80 % des
opérations financières, 75 % de la R&D et ses trois espaces et mettre 85 % des IDE.
On parle de « archipel mégalopoliain mondial »
Les États-Unis sont remis en cause (Donald Trump récemment) l'ONU est en
crise. Le Japon est en train de s'éloigner des puissances (vieillissant)

2) Les pays émergents

- BRICS ils sont en train de concurrencer à la triade et s'intégrer à la


mondialisation.
- FTN : sinopec = pétrole chinois, Gazprom = gaz russe
- Nouveaux territoires qui cherche à émerger : le Nigeria, la Turquie,
l’Indonésie

3) Les espaces périphériques

- 47 PMA dont 33 africains (l’Afrique a donc du mal à s'intégrer dans la


mondialisation car elle est dépendant de l'aide internationale)
- agriculture vivrière : économie peu développée (pas de mondialisation)
- mise sur le tourisme : Éthiopie = mise sur l'Hydro électricité
- ça me Lamy sur la technologie : Rwanda = depuis les années 2000 avec les
réseaux numériques
Toutefois la majorité reste marginalisés car ils sont entravés (territoires de
guerres)
- Mondialisation sous-terrain : Afghanistan = 80% de l’héroïne mondiale

II - De nombreux acteurs

1) Les états

Les états concilie libéralisme est internationalisme. Pour attirer les IDE, ils
adoptent leur politique économique : avantages fiscaux (Irelande et Chine),
modernisation des infrastructures (Inde, Turquie), financement de l'innovation
(Suède, USA).
Par ailleurs, la défense et la promotion des FTN fait partie de la politique
étrangère des états.

2) les FTN

Elles sont à la fois une conséquence est un moteur de la mondialisation. Leur


activité concerne de nombreux secteurs : distribution (Amazon), automobile
(Toyota), énergie (Shell), nouvelles technologies (uber), les cultures (Disney). La
plupart ont leur siège dans les pays développés mais 36 % d'entre elles sont issus de
pays émergeant : Samsung (Corée du Sud), Huawei (chine), Pétronas (Malaisie).



























3) Nouveaux acteurs

Les O.N.G. agissent dans des domaines humanitaires variés : santé (médecins
sans frontières), alimentation (Oxfam contre la pauvreté), environnement
(Greenpeace), droits de l'homme (Human Rights Watch).
Des groupes médiatique assure la diffusion internationale de l'information
(CNN). Les diasporas au même titre que les mafia participe aussi à la mise en
relation des territoires à l'échelle mondiale.

III - Un monde multipolaire

Les métropoles mondiales, les mégalopoles et les façades maritimes polarise


les flux. À l'inverse, les espaces éloignés ou mal connecté font figure de périphérie
(Océanie, Afrique subsaharienne).
La mondialisation favorise aussi certains espace : quartier d'affaires (Manhattan–
New York, la City–Londres, la défense–Paris), des technopole (silicon Valley), des
porcs (Singapour, Rotterdam), des aéroport (Atlanta, Dubaï).
Mais la mondialisation accroît aussi la concurrence entre les territoires : les
FTN s'implante en fonction des atouts des lieux, des acteurs publics renforcent la
compétitivité de leur territoire pour répondre aux besoins des entreprises
(avantages fiscaux, université, voies de communication, etc.)

Leçon 3 :
Coopérations, tensions et régulations à différentes échelles

Comment expliquer et résoudre les difficultés liées à la mondialisation ?

I - Des coopérations favorables à l’intégration

1) Des institutions internationales

Les États font de la compétitivité entre eux : meilleure intégration


internationale
Pour que ça se passe bien :
- organismes internationaux (FMI - OMC - OMT)
- différents sommets (G7 - G20)
Lorsqu'ils interviennent ces organismes peuvent mettre en place des
programmes d’austérité qui déplaît à la population et aux états concernés.

2) Des organisations régionales

Le nombre d'accords régionaux est en constante augmentation, plus de six


cents accords régionaux entre les états du monde dont environ 400 en vigueur. Les
pays n'appartenant à aucun bloc régionales sont rares et marginalisés (Corée-du-
Nord).
Il existe divers types d'organisations régionales :
- les zones de libre-échange supprimant les droits de douane




















- les union douanière créant un tarif douanier unique et partageant les


recettes douanières entre les états
- les marchés communs qui permet en plus la libre circulation des
personnes des services et des capitaux
- l'union européenne constituant le niveau d'intégration régionale le
plus abouti
Par conséquent, les accords régionaux ont des effet très variés : dans l'union
européenne ils permettent de réduire les inégalités en favorisant le rattrapage
économique des pays de l'Europe du Sud et de lest ; en Amérique du Sud, il vise
désenclavement des territoires mais certains profitent surtout aux principales
puissances comme le Brésil dans le MERCOSUR ou les états unis dans l’ACEUM.

II - Des tensions issues de la mondialisation

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