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4 JUIN 180

l - MARDI
PRIX
DE L'ABONNEMENT: ON s'ABONNE
Toulouse. Dép. Etr. Air
Un an..., 36r far yr
6 nu,is... t9 ga g" BUREAU du JOURNAL
3 rois.., rue St-Rome , 46.

AL DETOULDI
10 11 li A TOULOUSE.
Les abonnements ne
sont redus que pourtrois Chez les Libr., bureaut
IhoiS, Sit (IIOi5 Ou tln tin des Messageries
et pie commencent que et Directeur des postes.
du le' ou du 1G de cha-
que mois. Les Lettres PRIT DES 11YSERTIOI .

I upr. de SOU L et 6IBIUC


Hua saiyT-aosia , 4.41.
non affranchies ne sont pas
reçues. POLITIQUE ET LITTÉRAIRE. Les ANNONCES et AV14
doivent être portés la veille
et se paient d'avance.
30 c. la ligne 41'Annonce
Go e. ta ligne. e Réclame
S'adresser
au tluresu lu Journal.
roc .t-tome, 46
Ce Journal parait tous les jours.
SOMMAIRE. CONSEii. MUNICIPAL.
TOTTI.OUSE, 4 juin: Chronique locale. - NOUVELLES DES femmes soient relevées de l'exclusion prononcée contre elles pat
Séonee dit 3t anâi. le conseil municipal. M. de Malaret appuie avec force cette
DÉPARTEMENTS. - NOUVELLES D'AFRIQUE.--P4g45, 31 pétition et insiste pour quc les femmes-soientadn,ises aux mêmes
Présents : 14141. Sans , Broustet , de Campaigno , de Malaret, conditions que les hommes à concourir pour les pensionnaires
et ter juin Nouvelles diverses. - ASSEMBLÉE LEGISLATIVE : Cazeaux , Caze , Capelle , d'Aldéguier , Teiller , Martin , entretenues à Paris aux frais de la ville. Après quelques observa-
Rapport sur les pétitions.-coRRESPONDANCE PARTICULiERE : Louhers , Cayrel , Doujat , Montels , St-Raymond , Féral , tions de. 141M. Tourraton et Caze, la pétition est renvoyée à la
Carayon , Dubourg , Pouges ; Manuel , Salles , Raspaud, Car-. même commission.
Faits divers. - FEUILLETON : Les Frères de la Céte. (Suite.) cenac , Barbe
, Tourraton , Sainte-Colombe, Perpessac, Albert, Sur le rapport de M. Albert, le conseil vote une concession
Boisselet. d'eau pour la caserne d'artillerie. Cette concession avait été
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. demandée, le 11 mars 1850 , par M. le commandant du génie
TOULOUSE, 4 Juin i 8O. 111. le maire introduit les affaires suivantes
Le sieur Gase , employé de l'octroi , demande la liquidation
Biiloin. -

de sa pension de retraite. - Renvoyé à MM. Albert, Perpessac lesM. Perpessac présente son rapport sur la réclamation faite par
sieurs Laforgue, relative à un chemin situé près le quartier
et Pouges. d'artillerie. - Renvoyé à l'administration, qui devra s'entendre
L'Assemblée législative a entendu, dans la séance du trjuin, Mme Galabert renouvelle sa demande relative à la déchéance avec le génie pour les réparations à faire audit chemin.
un rapport de M. L. Faucher sur les pétitions demandant le encourue pour l'exécution du canal des Pyrénées. - Renvoyé à
rejet du projet de loi électorale. Une discussion animée s'est 11M. Perpessac, Albert , Capelle , Tourraton et Manuel. Sur un autre rapport de M. Perpessac, le conseil accorde au
élevée à ce sujet. L'Assemblée a ensuite renvoyé les pétitions sieur Estupy, moyennant une somme annuelle de 150 francs , la
M. le général commandant la 10° division militaire adresse au
reconnues régulières au bureau des renseignements et les autres conseil une demande à l'effet d'obtenir une concession d'eau jouissance du trop-plein des eaux de l'abreuvoir Matabiau.
soupçonnées de faux ou ne portant pas de nom d'imprimeur, au pour la prison militaire. -- Renvoyé à MM. Perpessac, Tellier La séance est levée.
ministre de la justice. Les délibérations des conseils municipaux idontels , Loubers et Tourraton. ,
de Ca;telnaudary et Moissac qui ont appuyé ces pétitions ont été Le sieur Tignol offre de reconstruire à ses frais deux maisons La procession de la' paroisse Saint-Jérôme sortira
renvoyées au ministre de l'intérieur. appartenant à la ville , sises rue Lafayetle ; M. le maire se d'hui mardi, à 4 heures et demie précises du soir,aujour- par la
L'Assemblée a ensuite adopté divers projets de loi, entr'autres livre à quelquesconsidérations pour demander que la commis-
un projet relatif à un report de crédit d'une somme destinée au sion qui va être nommée pour examiner cette affaire , s'occupe grand'porte de l'Eglise, tournera à droite dans la rue des Péni-
tents-Bleus; parcourra cette rue, puis tournant encore à droite,
paiement d'un terrain contenant des ossements fossiles situé à en même temps de la reconstruction du Capitole.
Sausan (Gers). , elle entrera dans ta rue Saint-Antoine du T jusqu'à la place
M. Loubers désire que l'on s'en tienne à l'exam.en de la péti- Saint-Georges, longera le cêté droit de cette place, obliquera à
tion du sieur Tignol , et s'oppose à l'extension proposée par M. droite en face de la maison Destrem, parcourra la rue de la
le maire. Pomme, la rue du Musée, la rue Peyras jusqu'aux quatre coins
Vote des représentants de la Haute-Garonne et des départe- M. Capelle combat l'avis de M. Loubers
ments voisins, sur l'ensemble du projet de loi concernant la révi- combien il serait utile que le conseil fût et cherche à prouver des Changes, tournera à droite dans la rue Saint-Rome, :par-
sion de la loi électorale appelé à voter un plan courra cette rue jusqu'au Capitole, longera le côté ouest du Cap
définitif pour refaire le Capitole. La ville ne serait pas pour cela pitole, entrera dans la rue du Taur jusqu'à l'Eglise du Taur, où
IIAUTE-GARONNE. engag é e à une exécution immédiate; mais ce plan servirait de elle fera station; elle sortira de cette Eglise par la porte laté-
base pour régulariser les constructions partielles qui ourront rale, parcourra la rue du Sénéchal, tournera à droite dans la
Tous les représentants de ce département ont voté pour le devenir nécessaires, et les deux maisons occupées parple sieur rue Matabiau jusqu'au-Capitole, tournera dans la rue Lafayetle,
projet de loi. Tignol sent dans ce cas. obliquera à droite sur la place Lafayette, ira rejoindre la rae
ARIÉGE. M. Loubers appréciant les explications données par M. Ca- Saint-Antoine du T jusqu'à la rue des Pénitents-Bleus, où elle
pelle , déclare adhérer à la proposition qui est faite. tournera pour rentrer dans l'Eglise par la grand'porte.
Pour : M. le général Pelet. L'examen de cette affaire importante est renvoyé à une com-
Contre : 141M. Anglade, Arnand, Pons-Tende, Rouai, Vi- mission composée de MM. Perpessac, Capelle, Tourraton, Ste-
gnes. Colombe, Loubers, d'Aldéguier, Boisselet, Barbe et Raspaud. Avant-hier , dimanche; vers six heures et demie du
Le conseil renvoie à MM. Saint-Raymond ,`Illarruel et Carce- nommé ltaydé et un autre individu tirent entendre sur soir , le
AUDE.
- la place
nac l'examen du cahier des charges pour la location des chaises Lafayette , à plusieurs reprises, le cri de : Vive la république
Pour MM. Alengry, d'Hautpoul, Mathieu de la Redorle. pendant les courses de chevaux. démocratique et sociale. M. le commissaire de police Landal ,
Contre : MM. Dupré, Jouy. M. le maire propose la continuation de l'aqueduc de la rue assisté de l'agent de police Larroque ayant voulu procéder à
Absent :111. de Belvèze. Pargaminières depuis ladite rue jusqu'à la place du Puits-Clos, leur arrestation , furent entourés par, environ trois cents indi-
GERS.
sur une longueur de 578 mètres. La dépense est évaluée à la vidus , qui cherchèrent à s'y opposer , M. Landal et son agent
somme de 40,213 fr. 71 c. - Renvoyé à la commission déjà furent violemment frappés. Néanmoins ils parvinrent à se ren-
Pour : MM. de Lagrange, de Panat. nommée pour s'occuper de l'estimation et de la mise à prix des dre maîtres du nommé Daydé qui a été conduit en prison.
Contre : MM. Belliard, Carbonneau, Gavarret, Joret. maiscns à démolir sur le côté ouest de la place du Capitole.
Absent : M. Duputz. M. le maire fait connaître le résultat du travail d'une com-
mission de 10 à 12 membres , nommée par lui pour arrêter le La nommée Cadette , fille naturelle , sans passeport se
TARN. ,
p lan d e l a façade qui doit être construite en face du Capitole; disant native de St-Gaudeils , a été arrêtée avant-hier , dans la
Pour : M. Daguilhon. le projet primitif a été rejeté , et le dessin d'un nouveau plan rue St-Rome , au moment où elle enlevait six mouchoirs d'un
Contre : MM. Canet, Fourgassié-Vidal, Juéry, Lavergne, le dressé par l'architecte de la ville et proposé par ladite commis- étalage appartenant à la dame Vincens , née Doche. Cette tille
général Rey, Rigal. sion est mis sous les yeux du conseil. - Renvoyé à la commis- a été envoyée à la maison d'arrêt.
Absent : M. Besse. sion qui s'est déjà occupée de cette affaire.
1Vi. Sainte-Colombe,
TARN-FT-GARONNE. rapporteur de la commission chargée de M. le ministre de l'intérieur a adressé à MM. les préfets des
rédiger le programme des concours pour l'école des Arts
Pour : Al. Janvier. compléter ce travail en soumettant au conseil les ar ti c ,l es vient départements , la circulaire qui suit :
qu i
Contre : 111141. Constans-Tournier, Delbrel. avaient été ajournés. u Monsieur le préfet,
7 Absent : MM. l'abbé de Cazalès, Detours. Ceux de,ces articles qui concernent la section de » Il vient de se former une société de bienfaisance qui se
adoptés. peinture sont propose de fonder des bibliothèques communales gratuites.
On passe à la section de musique. » Cette société se recommande par son objet à toute la sympa-
M. de Malaret donne lecture d'une pétition signée par divers thie du gouvernement. Il est certain , en effet , que la généreuse
h a b itants eououse,
d Tl ayant pour objet de demander que les pensée de doter d'une bibliothèque toutes les communes rurales
de France, et de satisfaire ainsi a un besoin généralement senti,
feuilleton du Journal de fouIouse, du 3 juin
18O. - Grand mérite! interrompit fray Eusebio
nous ne l'avons pas trouvé endormi bavard ! mais puisque - Tu as donc peur , Joaquin! s'écria don Ramon avec ce!
,
- Oui , maintenant qu'il est prévenu de notre visite , nous accent de mépris qui révolte le ceeur.
pouvons essayer l'autre moyen, le croc de bois, auquel - Peur ! répéta Joaquin d'une vois effarée, comme un hom-
LES FRÈRES DE LA COTE. tacherons un poumon de vache.Voilà un vrai morceau dccaïman! nous at- me qui doute si c'est bien à lui que l'insulte
ose s'adresser.
Dès que le glouton le sentira dans l'eau , il se pressera de Peurl
PREMIÈRE PARTIE. venir
l'avaler, et alors nous le tirerons à terre et nous l'assommerons Et son visage se couvrit d'une pâleur mortelle , et ses mains
LE PtCHEUR DE PERLES. coups de levier. à se contractèrent convulsivement.
Mais il fit un violent effort sur lui-même, regarda ses compa-
- Bien parlé , Gongora , dit le commandeur. Allons ! il faut
(Suite. - Voir notre journal du 31 mai.) commencer tout de suite. -
gnons, et ne voyant leurs traits auimés d'aucun signe d'émotion
En effet, le silence régnait seul dans cet entonnoir étouffé - Mais surtout du silençe ! reprit le batelier. Pas de pierres, ou de surprise, tant l'habitude de la servitude familiarise l'ame
avec les formules de la dégradation
et solitaire. On voyait miroiter sur la surface de l'eau les in- pas de bruit, car le malin s'éloignerait. Demandez plutôt
Joaquin Requiem , ça le tonnait ! , - Peur ! murmura-t-il entre ses dents. Oh ! mais je suis fou !
nombrables paillettes d'or dont le soleil la criblait. `Lé sable Le maître ne peut outrager son serviteur. L'insulte est sou
- Au fait , Joaquin Requiem est avec.nous , et je "l'oubliais, son droit,
brûlait sous les pieds ; mais rien ne trahissait dans ces ` calmes privilége.
parages l'existence du monstre formidable que l'on venait y s'écria don Ramon. Pourquoi ne parles-tu' pas_? demanda-t-il Et il répondit comme
chercher. au jeune pécheur. -
s'il n'avait pas compris l'outrage
- Vous ne m'avez pas interrogé maitre , dit brièvement - Pourquoi tenter Dieu en vain , seûor don Ramon? Si le
- - Oui, la bête est maligne, continua le commandeur. Notre Joaquin. , caïman vous avait attaqué, à la bonne heure; mais puisqu'il
présence lui fait peur, mais nous saurons bien l'attirer se
tient tranquille, qu'il fait le mort, pourquoi aller le chercher,
hors de son lit. Que deux noirs entrent dans l'eau et lui jettent - Un serviteur zélé prévient les désirs de son maitre, ob- et l'irriter dans sa retraite ?
des pierres pour la forcer à se montrer. serva fray Eusebio.
- Enfin , approuves-tu l'idée de Gongora 2 reprit le com- Le commandeur l'avait écouté avec un air de stupéfaction.
Personne ne répondit; mais les noirs reculèrent tous machi- -Je t'ai laissé parler, n'est-ce pas! dit-il en cherchant à con-
nalement, tandis qu'une répugnance instinctive se trahissait sur mandeur. Je te chargerai de l'exécution. tenir sa colère; maintenant, je ne te demande
leurs visages. - Bah ! j'approuve ce qu'il a dit du harpon , répondit le plus conseil. Je
t'ordonne d'obéir , situ n'es pas un poltron. Refuse,
pêcheur , car vous ne pouvez le lancer au hasard et le caïman et chacun
- Eh bien! dit don Ramon , dois-je répéter cet ordre 't ne va sera ici témoin que Joaquin Requiem a eu peur.
- Maltre , balbutia l'orateur de la troupe , Gongora , qui de butpas s'amuser à montrer sa tête hors de l'eau pour servir Une agitation singulière secoua les membres du pêcheur de
s'approcha respectueusement son bonnet à la main, s'il se cache, perles. Doua Carmen le regardait avec surprise, ainsi que Gon-
c'est inutile. Le caïman flaire les noirs comme baume , et les harpon!- Fort bien ! Tu railles aagréablement, mon garçon. Pas de gora et le reste de la troupe. Une lutte violente remuait son
dévorera en deux secondes sans que ce déchet vous serve à rien. tu es pour le croc de bois, alors 2
- Encore moins, mattre ! ceeur; il hésitait toujours à répondre.
- Que faire alors? - J'ai promis à ma cousine, s'écria don Carrai
- Si nous avions trouvé le monstre endormi sur le sable -Pourquoi cela? demanda le commandeur en fronçant les , que le la
délivrerais des vagissements de ce monstre, et je veux
continua Gongora , nous lui eussions lancé le harpon, et , pour sourcils. parole.
tenir ma
peu que la pointe barbelée eût pénétré dans les chairs jusqu'à - Parce que c'est fort dangereux, dit le pêcheur avec calme.
sept ou huit pouces de profondeur, il est probable que nous en On estime ce crocodile à seize pieds, et d'après cela il peut être - C'est donc un désir de la se:iora? dit Joaquin avec un
serions venus à bout. de force à résister et à entraîner les chasseursdans la mer. Les accent de doux reproche. J'cbéirai,ators, mais le doute du
mouvements de sa queue seraient terribles. succès.
Sans savoir pourquoi , dora Carmeu se sentit émue de cea

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a droit à tous les encouragements de l'autorité supérieure. v Faut-il ajouter , après cela , que les mains étaient fati- Victoire Pech, é un niais de prison.
Je vous verrais donc, avec plaisir, monsieur le préfet, aider guées d'applaudir , qu'on ue pouvait plus crier bravo , brava
autant qu'il peut dépendre de vous , au succès de cette société , tandis que l'artiste n'a ras faibli , jusqu'au dernier coup d'ar- de On nous écrit d'Auch, le 2 juin
en faisant connaître à vos aémiuistrés son existence , son orga- chet , dans sa vigueur d'intonation ni dans l'entraînement
mettre tin à cetta Le général d'Arbouville a passé hier en revue, dans la cour
nisation , la haute utilité de son but , et en invitant tous les son jeu. Il fallait la chiite du rideau pour de la ville entière du quartier de cavalerie, le 9e régiment de chasseurs. i
fonctionnaires avec lesquels vous êtes en correspondance admi- fascination en quatre actes , qui va s'emparer ral doit prolonger son séjour à Auch jusqu'à demainLe géné-
nistrativ'e à lui prêter le plus.aclif concours. » et devenir endémique. M. le préfet, absent en tournée de révision , est attendu lundi.
» A côté de Mme de Montenegro s'est distinguée très avanta- soir.
ce
Le prix moyen de l'hectolitre de froment, destiné à servir de geusemeut Mme Santiago , dont la voix fraîche et du plus beau
timbre se marie admirablement avec l'organe brillant de la forte pièces - Depuis quelques jours, il circule dans notre ville des
régulateur aux droits d'importation et d'exportation des grains fausses de 5 fr. et 1 f., à l'effigie de Louis-Philippe. Elles
et farines, est fixé à 15 fr. 14e. pour la première classe, et à chanteuse. Leur duo du 3e acte est tout ce que l'on peut entendre
de plus ravissant , de plus délicieux. sont assez exactement imitées.
13 fr. 66 e. pour la première section de la deuxième classe. Le
marché de Toulouse fait partie de ces deux classes. n Une autre fois et dans de meilleurs rôles , nous apprécie- - La Cour de cassation vient de casser un arrêt de la Cour
mus le ténor et la basse , qui n'ont fait que passer. » d'assises du Gers, qui avait condamné à cinq ans d'emprison-
nement, pour crime de faux eu écriture privée, M. Gardey,
Par arrêté du ministre de l'agriculture et du commerce , un contient les conseils sui- notaire à Lectoure.
prix de 10,000 fr. est fondé en faveur de l'auteur de la décou- Le dernier numéro de l'ÂriégC0
verte d'un procédé reconnu comme efficace pour combattre l'af- vants, adressés par M. I,aurcns, secrélaire de la Société d'agri- -- Notre ccnnpalriote, M. le docteur Capuron, médecin-
fection dite péri pneumonie contagieuse des bêles d cornes. culture de Saverdun, aux agriculteurs qui ont souffert de la accoucheur de paris et inspecteur des eaux du Castéra, dont les
grêle journaux ont récemment annoncé la mort, a légué 40,000 fr.
Le 27 de ce mois, un orage épouvantab,e a ravagé une grande à l'hospice d'Auch et une somme égale à l'hospice de Condom.
OBSERVATIONS MTIOROLOG1Q1JES, partie de l'arrondissement de Pamiers; une étendue considéra- Il a laissé aussi 600 fr. de rente aux pauvres du Castéra-Verdn- -f

Le ter juin t 850. hie de vignes a été dévastée. D'autres parties du département. zan et du Saint-Puy. Le reste de sa fortune qui s'élève, dit-on,
peuvent, d'un jour à l'autre, être frappées de mêmes sinistres. à près d'un million, a été légué à divers établissements de bien-
Observatoire de Toulouse : 198°' au-dessus de la mer. Le désir d'être utile à mes concitnyeus me fait considérer com- faisance de Paris et à des cultivateurs du département du Gers,
Latitude 430, 36' 46" nie un devoir de signaler, sans retard, aux propriétaires de collatéraux du testateur.
Longitude 0°, 52', 46" vignes, une opération dont j'ai appris à connaître l'efficacité,
1laromètre a zéro. Thenn. eater, Ilygrom qui est appliquée par tous les agriculteurs expérimentés et re- On lit dans le Progrès de la Corrèze :
commandée d'ailleurs dans diverses publications agricoles. Elle
9 heures du matin. - 750,46 - 14,6 - 90,0 Dans la nuit du 26 au 27 mai dernier, nui vol a été commis
consiste à faire retailler immédiatement les vignes. Une expé- sur la diligence des messageries nationales faisant le trajet
Midi. - 750,18 - 18,1 - 80,0 rience constante démontre, que c'est le moyen le plus efficace, Toulouse à Paris. Par les soins de b1. Glaises, notre commissaire de
3 heures du soir. - 749,14 - 19,9 - 74,5 sinon de réparer la perte du fruit pour l'année courante, du de police instruit du vol le lendemain
6 heures. - 749,8 - 19,3 - 76,5 moins de prévenir pour les années qui suivent, l'influence si a été arrêté , , , le nommé ;llispoulie
9 heures. - 749,47 - 16,7 -, 83,5 funeste de la grêle sur le port des souches et leur produit. et conduit dans la maison d'arrêt de Brives. Les
Thermomètre. - maxim. 20,0 - minim. 1 t,8 Possédant tille étendue assez importante ce vignes, qui lurent objets volés ont été retrouvés.
Vents à midi. - O.-N.-O. faible. ravagées par la grêle, le 7 juin i837, je me hâtai de les faire
Etat du ciel à midi. - Couvert. retailler ; quelques mois après, elles avaient acquis une végéta- Bordeaux, 1e1 juin,
Pluie la nuit, pluie - 3mm,30. tion des plus vigoureuses, qai avait fait disparaître toute trace Le malheureux Bey, victime de l'événement arrivé aux
de l'orage. Elle ne produisirent, il est vrai, que peu de raisins; Ch artrons, est décidé des suites des blessures qu'il a reçues.
On écrit de Paris mais l'année qui suivit fut des plus abondantes.
Lundi dernier, le conseil d'administration du chemin de fer Atteint encore, cette année, par l'orage du 27, j'ai cru devoir
d'Orléans et du Centre est arrivé à Orléans. d'autant plus me hâter de faire la même opération, que cet
Tons les membres , après avoir visité la gare d'Orléans , se orage est survenu douze jours plutôt que celui de 1537, et que Par décision du jury médical institué près la Faculté de
sont rendus à Châteauroux en visitant la ligne ainsi que toutes la vigne se trouvait déjà considérablement retardée par suite médecine de Montpellier, M. Alquié a été nommé professeur
tes stations. de la rigueur et de la prolongation du froid. Les souches ont de clinique interne, en remplacement de M. Serre.
De Châteauroux , ces messieurs sont allés à Vierzon , puis à dû forcément conserver la plus grande partie de leurs éléments
Nérondes; de Nérondes ils ont été visiter les travaux d'art du de végétation. Sous l'influence de la température qui commence
Guétin , qui sont , dit-on , considérables. à'se lever, la sève, qu'elles recèlent, va s'écouler en jets nom- Toulon, 1er
ils continuèrent ensuite leur route jusqu'à Nevers. On assure breux, qui n'en feraient qu'un buisson sans protit pour cette Le bâtiment à vapeur la Salamandre a fait , hier, un voyage
que la portion du chemin de fer non encore terminée entre Né- année et nuisible aux produits de l'année prochain, si l'on ne aux îles d'Ilyères, avec la commission d'enquête de la marine.
rondes et Nevers sera inaugurée vers la lin de juillet. se hâtait de donner à cette sève, au moyen du nettoiement et de Il était de retour le soir.
L'embranchement de Châteauroux sur Limoges est également la taille, une issue régulière, qui peut encore faire espérer la La commission d'enquête a à peu près lerminé ses travaux ,
en voie d'exécution. On espère , d'ici â six mois , pouvoir aller sortie de quelques raisins, mais qui, pour certain, sera émi- et elle quittera prochainement notre port.
jusqu'à Argenton. nemment utile aux sarments, -Le vaisseau le 24 Février, dernièrement lancé des chantiers
Ainsi , d'un côté , par l'embranchement de Bourges, on ira Ne nous laissons pais décourager par le fléau qui vient de nous de la marine, a été changé de nom. Ce vaisseau
jusqu'à Nevers au mois de juillet. atteindre. Remercions la Providence de nous en avoir frappés sormais le Napoléon. s'appellera dé-
De l'autre côté , avant six mois , on sera aux portes de Li- assez tôt pour nous permettre de ri-parer encore une partie de
moges par l'embranchement de Châteauroux. ses désastres, les uns en retaillant leurs vignes, les autres en - Les écoles des mousses sont supprimées dans tous les ports
remplaçant sans retard leurs céréales par des maïs ou des ha- militaires. Le gouvernement ne retirait aucun avantage de cette
ricots; le pire de tout est de se laisser abattre. Le véritable institution qui l'enlrainait à des dépenses considérables.
Voici comment le Messager du Midi parle de la première agriculteur souffre, sans doute, de voir disparaître en quelques
représentation de la troupe italienne , dont il est question dans secondes le fruit de ses labeurs, de ses sacrifices et de ses espé-
notre journal d'hier rances d'une année. Mais il se remet résolument à l'ouvre, et PWUVELLE D'APRQüE.
« .... Les transports du public étaient tels qu'on ne les avait son courage est toujous à l'unisson de sa lâche.
jamais vus ,, et nous serions nous mémés accusés de ridicule Saverdun , le 30 mai 1850. Nous lisons dans le Moniteztr Algérien du 25 :
exagération , si nous disions l'immense succès qu'a obtenu la Le secrétaire de la Société d'agriculture, L'ensemble de la situation de la politique arabe continue à
signora Carmen de Montenegro. LAi'RENs. être favorable à notre domination.
Ce n'est pas dans les 15 lignes dont la politique veut bien Les opérations de M. le général de Barrai, entre Sétif et Bot1-
faire abandon au théâtre; que l'on pourrait analyser ce rare gie, ont été entravées pendant trois jours par des pluies torren-
Six jeunes femmes de Goulier, canton de Vicdessos, ont com- tielles qui cuit arrêté la marche de la colonne.
talent; disonidonc , sans phrases , qu'on ne sait ce qu'il faut paru dernièrement devant le tribunal correctionnel de Foix. Ce
applaudir' le plus, de la cantatrice ou de la tragédienne ; mais Le 21, le général s'est porté de Djemmâa-el-Beylik,
sont les nommées Marguerite Autha-Respeilh, veuve Pech; Trouna, sur les Beni-Immel , où il s'attendait, commeprès de
nous
que les deux , réunis , produisent bien l'effet dramatique le plus Marie Augé-Lacuo, Angélique Ders, Marguerite Peclr-Sayra, l'avons annoncé, à une vive résistance ; en effet, il se trouva
pnissarrt, l'impression la plus vive que l'on puisse subir. Sa Victoire Pech-Laeote et Angélique Séguéla-lchy. face de 3,000 Kabyles, dont il était séparé par des ravins
en
voix nerveuse et stridente perce comme un trait, gronde comme Le 3 avril dernier, elles allèrent au bois avec nue fille de ne peut traverser qu'en défilant par un. L'ennemi occupaitqu'on
l'orage, pleure comme un enfant; ces accents qui vous remuent leur village, âge de 17 ans à peine. Chemin faisant, elles tin- ligne de crètes qui se protègent et il menaçait notre flanc gauche. une
de la sorte , ce n'est pas du chant, c'est une ame qui parle ! rent une conversation des plus cyniques, et puis, joignant les Le générai masse les bataillons destinés à enlever la position
ü' Sa physionomie est si mobile, que la note qu'elle chante faits aux paroles, elles renversèrent la jeune tille, et lui firent lance l'avant-garde , composée d'une compagnie de zouaves ,
se reflète dans ses traits et leur prête une expression étrange- subir des attentats honteux et inouïs ! Le huis-clos a été pro- d'un détachement d'hommes armés de grosses carabines ,
ment parlante , sa mimique est vive , animée , sa pose, dans noncé. , et des
sapeurs du génie, et il marche à la tête des troupes disposées
laquelle il y a du Rachel , est noble et sévère. Aussi, quand on Le-tribunal a condamné en ordre de combat; la fusillade s'engage; quelques
la voit et l'entend est-il fort indifférent que l'on sache ou ne Angélique Séguéla et Marguerite Autha, à trois mois-de après le général de Barrai' est frappé d'une balle en minutes
sache pas l'Italien , car ce qu'elle dit , de la voix ou du geste prison. pleine poi-
se comprend toujours, tant elle remue nos fibres et réveille les, irrne ; il reste à cheval, assez de temps pour faire
sensations , tant elle magnétise son auditoire. Marie Augé, Angélique Ders, Marguerite Pech, à deux mois colonel de Lourmel et lui remettre le commandement.appeler le
de la même peine. La colonne s'allonge, le passage est difficile , les gens d'Im-
simples paroles. Croyez-vous qu'il ne sache que les tuer ? sauvés, peut-être. Lui, voyant l'eau fort claire et la fosse
Gongora tendit le croc de bois au jeune homme, qui s'avança
dans la mer avec lenteur, mais le croc que sa main tremblante
ne pouvait tenir immobile agitait toujours la surface de l'eau.
- Que voulez-vous dire?
- Ignorez-vous donc, mon frère, qu'il est des caïmans ap-
profonde, il mit sa maucheta entre ses dents, et se laissa peu
traîner avec son pavillon. I'ne,fois au fond, il foula en-
aux pieds
privoisés qui viennent, à un signal donné, recevoir les aliments la bête pour la noyer. nais ne pouvant demeurer si longtemps
Aussi ne vit-oui pas les vagues jaillir en pluie d'écume sous qu'on leur présente sans jamais blesser la main qui les nourit ? sous l'eau il finit par lui ouvrir le ventre d'un coup de
les efforts du monstre pour saisir sa proie. S'il y avait là un Les piètres d'Egypte n'avaient-ils pas des crocodiles sacrés ? etse retira. manchet a
crocodile , if ne bougea pas. - Je crois vous comprendre, Eusehio. - Quel courage ! s'écria dona Carmenavec admiration,
- Eh bien ! dit le pêcheur. - N'avez-vous pas vu, Rainon, près de la rivière Rouge, des - Et pourtant, toi aussi, mon brave chasseur, denai:da
Eh bien! comment voudrais-tu l'attirer avec un croc qui re- enfants chevaucher sur cette étrange monture , sur de jeunes dement don Ramon Cari-al à Joaquin froi-
mue comme une girouette au vent! répliqua Gongora. , tu renonces à nous.
alligators lestes comme des lézards livrer le caïman qui habite cette baie.
-Veux-tu t'en charger? demanda ironiquement Joaquin. - Je ne puis le nier : je l'ai vu. - J'y renonce, répondit le jeune homme.
- Volontiers! - Eh bien, mon frère, ce cri de Joaquin était un signal , à - Vous l'entendez, seüora, reprit le commandeur d'une
Au moment où Gongora prit en main le terrible instrument coup-sûr I Ce monstre que vous poursuivez, le pêcheur veut le voix tonnante. Eh bien ! moi, j'ai juré d'accomplir
un nouveau cri plaintif, semblable à ceux qui avaient surpris ,
hait, et de nouveau je vous promets ici la mort de ce votre sou-
nos chasseurs dans les bois de mangles, sembla s'élever du fond sauver. homme merveilleux, Eusebio. Mais par quel effrayant. monstre si
des flots et glaça de terreur l'ame des Indiens et des noirs. - Vous êtes un
moyen faire avouer à ce misérable sa déloyauté ou le forcer à Ce fut alors un grand silence, et. les regards se fixèrent sur"
Gongora ne fut pas plus heureux que Joaquin et se
avec dépit au bout d'une demi-heure d'inutile retira changersa résolution. Un soupçon ne peut être allégué comme don Ramon Carrai.
attente. une preuve. - J'ai trouvé un moyen de te faire avoir du coeur,
- Que vous avais-je dit, maître ! dit alors le - Vous voulez un moyen, commandeur ? murmura le moine çon, dit-il à Joaquin avec un accent bref et saccadé mon gar-
les avec un accent de triomphe. pêcheur de per- qui le fit
en jetant un regard oblique sur Joaquin. Eeoutez-moi, alors ; tressaillir. Tout à l'heure tu vas
-Tout ceci n'est pas naturel, observa don me prier à genoux de te
dressant à son frère et à dona Carmen. A-t-on Ramon en s'a- car ce vil pêcheur résiste à votre autorité et vous brave. Il faut mettre de chasser le caïman. Oh! je t'excuse! il faut queper- les
jamais vu un que cet orgueil révolté s'agenouille devant vous ! jeunes chevaux indomptés sentent l'aiguillon
habile chasseur se réjouir de manquer de gibier ! Ramon, dont le visage s'illu- pour qu'ils se décident à courir docilement. déchirer leur flanc,
- Ecoutez, mon frère, répondit le moine Il se mit alors à parlerbas à don
et il fit signe à Gongora de Ces paroles, dont personne ne comprit le- sens mystérieux,
l'oreille du commandeur ; avez vous entendu en se penchant à mina aussitôt d'une joie cruelle,
et surnaturel qui a épouvanté nos esclaves ? ce cri mystérieux s'approcher : causèrent, néanmoins, un frémissement général de
- Tu crois donc qu'il faut renoncer à notre chasse ! haine froide, implacable, absolue,: parlait par la voix terreur. La
-Oui, Eusebio. le succès est impossible. Autrement Joa- du com-
- Oui, maître ! mandeur. Seul, Joaquin secoua indolemment la tête et répondit
- Je n'ai pas quitté des yeux, moi, le Savez-vous ce que je l'ai vu faire
quoique ses lèvres n'aient pas remué à visage de Joaquin, et quin en serait venu à bout. simplement :
un jour? - C'est une folie que de jurer une parole qu'on ne pourra
jurerais sur la croix sainte que ce signalcet instant, mon frère, je - Racontez-le à voix haute. Cela fera plaisir à mon frère ou tenir! -
damné. est parti de son gosier
- Mais dans quel but, Eusebio ? - à ma cousine, et ce sera d'un bon exemple pour tous. EaraIANUEL GONZALp`S,
- Plus bas, mon frère, plus bas ! Le - Figurez-vous, reprit Gongora entouré par toute la troupe,
pagnons out surnommé Requiem, commepêcheur que ses com- qu'un beau matin, pendant la battue des taureaux, comme Joa- (La suite au prochain nu»aéro,!
son père Melchior , quin levait sa tente, il sentit un crocodile qui la tirait tout dott-
connaît les habitudes étranges rte ces" monstres de la mer. cPment d'entre ses mains. `'ons antres , vous vous seriez tous

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moula, placés sur le flanc gauche et sur les derrières, n'inspi-
rent pas une entière confiance au colonel de Lourmel, qui PAL e 'J J tilt"?. total des signatures ne dépasse pas 527,000. J'entends le chiffre
brut (rires à droite), car il est nécessaire d'en faire l'inventaire
arrête la tête de colonne. Le colonel prend des dispositions pour M. Boinvilliers a déposé aujourd'hui le rapport de la com- pour l'édification du pays et de l'Assemblée. Nous avons appris
mettre le convoi à l'abri d'une insulte ; il forme deux colonnes, mission chargée d'examiner le projet de loi présenté par le gou qu'un grand nombre de ces signatures sont de mineurs et de
zouaves et 51e en tête, soutenues par un bataillon du 38e et le vernement , ayant pour but de proroger, pendant une année femmes. Plusieurs pétitions cous ont été adressées par des habi-
3e bataillon d'Afrique, la cavalerie et l'artillerie à portée tants d'Arcy-sur-Aube qui se plaignent que les signatures ont
encore , la loi sur les clubs. La commission propose d'admettre
L'ennemi croit à de l'hésitation ; il devient entreprenant , et le projet et de déclarer l'urgence. Voici les principaux passages été obtenues par surprise. En général, le langage est unifor-
s'avance. mément insolent, grossier, séditieux. Parmi ces pétitions il en
du rapport :
Au signal donné par l'artillerie, l'infanterie,lette ses sacs , « Sans doute , nous pouvons l'espérer , les désordres si graves est une grotesquement apocryphe qui renferme les signatures
fantassins et cavalierss'élancent, et bientôt les Kabyles, atteints et les malheurs publics qui nous ont assaillis depuis deux an- contrefaites de M. le ministre de l'intérieur et de plusieurs de
par les bayonnettes et par les sabres , prennent la fuite après nées , ne renaîtront pas; cependant le péril dure encore. Der- ses collègues , et notamment de tous les membres de la com-
une décharge à bout portant ; il était quatre heures du soir; nièrement , à l'occasion des elections qui ont eu lieu dans plu- mission. (Rumeurs.)
la poursuite dure jusqu'à 6 heures ; aucun obstacle n'arrête la sieurs départements , vous avez vu de véritables clubs se r'ou- Une voix. - Qui l'a déposée ? qui l'a déposée ?
vigueur des troupes, animées par le désiade venger la blessure de vrir, et avec eux recommencer ces prédications anarchiques , M. LÉON FAUCIIER : Je ne puis croire que le représentant qui
leur bravegenéral : 200 cadavres restent dispersés de tous côtés, ces provocations séditieuses , ces appels incessants à toutes les a fait ce dépôt connût le texte de la pétition ; son ignorance lui
et l'emplacement des villages des Beni-Immel se connaît à la mauvaises passions qui ont été, dans tous les temps, le langage sert d'excuse. Messieurs , parmi les pétitions il s'en trouvait un
lueurde l'incendie que nous y avons allumé. des clubs , comme les clubs eux-mêmes ont toujours été les certain nombre déjà publiées dans les journaux et dont les tri-
Nous n'avons que 13 blessés et 2 chevaux tués. réunions préparatoires de l'émeute. bunaux sont déjà saisis. Nous vous proposons donc de les renr-
Les troupes se réunissent à Aïn-Fouëla où elles s'établissent. Votre commission a eu sous les yeux les procès-verbaux voyer au ministre de la justice , ainsi qtie les pétitions dont le
Le 22, le colonel de Lourmel est rallié à Tabouda par M. le dressés à cette occasion par les commissaires de police , et nous texte imprimé est en contravention avec les réglements de l'im-
commandant de Wengy, sorti de Bougie avec un bataillon du nous sommes convaincus de la réalité et de la gravité des faits. primerie. Les premières de ces pétitions contiennent 11;042 si-
8° de ligne. Le gouvernement doit donc dans notre opinion unanime , gnatures (mouvement), les secondes 124,82e signatures. (Nou-
Les Beni Immel demandent l'aman; les Tifr:i, les Aïd-Amen pendant une année encore , être armé des pouvoirs qu'il récla- veau mouvement. -- Rumeurs à gauche). Nous vous proposons
qui sont en insurrection depuis deux ans, font des ouvertures de me , et dont il a su récemment faire usage avec une honorable également le renvoi à M. le ministre de l'intérieur de deux dé-
soumission, et ce rassemblement auquel avaient contribué toutes fermeté. e libérations des conseils municipaux de Caslelnaudary et Moissac.
lestribus hostiles du voisinage se trouve dissous. Vous savez , Messieurs , qu'aux termes de la loi , les conseils
Le générai de Barrai qui a supporté l'extraction de la balle - M. Ferré des Ferris a déposé aujourd'hui le rapport de la municipaux ne doivent délibérer que suries intérêts de la lo-
est transporté à Bougie. dixième commission de l'initiative sur la proposition de M. calité. L'Assemblée ne peut tolérer la violation de la loi.
d'Olhvier, ayant pour but de remplacer la loi du 18 novembre Je ne dis plus qu'un mot en terminant : la commission ne
Le colonel de Lourmel; bien pourvu de vivres, dans une con- 1814 , sur la suspension du travail pendant les jours fériés ; peut taire le sentiment profond d'indignation qu'elle a éprouvé
trée riche, va peser sur le pays et terminer ce qui a été si bien cette proposition modifie et restreint les prescriptions de cette devant cette agitation provoquée par ceux qui ne pouvant or-
commencé par le général de Barrai. Une route muletière a déjà loi pour en faire prévaloir le principe et revivre l'application.
été tracée par la colonne et il n'y a plus que peu de travaux à (( La commission, dit le rapporteur, a été unanime à pro- ganiser l'émeute avaient imaginé le moyen de troubler le pays
faire de Ce côté pour marcher en cas d'insurrection. Le colonel poser la prise en considération de la proposition de M. d'Olli- et voulaient faire ce qu'ils appelaient la révolution du pétition-
nement.
de Lourmel mettra prochainement la colonne sur le tracé de vier; combinée avec les diverses dispositions de la loi du 18
la roule définitive de Sétif à Bougie. M. THÉODORE BAC : Messieurs , il y a deux ans, dans cette
novembre 1814, elle peut utilement la modifier. Cc n'était point même enceinte, on saluait le suffrage
M. le lieutenant Beauprête est dans la haute vallée de l'Oued- la loi qui manquait à la matière , mais l'action qui manquait à veur du pays. Il y a un an on glorifiaituniversel comme le sau-
le droit de pétition dont
Sahel avec un goum de 200 chevaux, pour protéger quelques- la loi. Appelée par sa nature à concilier le respect dû au culte l'expression avait amené l'assemblée constituante à se retirer.
unes des tribus kabyles, qui nous sont soumises, contre les in- religieux avec celui que la société a le droit d'exiger, pour la Et maintenant que fait-on ? On met en question le suffrage
cursions des Beni-Mclikeuchs et des Zouaoua, et pour appuyer liberté de ses membres, une telle loi, pour conserver son auto- universel, on veut intimider le droit de pétition intimider les
un commencement de soumission tenté par les Beni-Boudrars, rité, avait besoin de suivre la transformation des institutions pétitionnaires. ,
fraction des Zouaoua. sociales. )'
L'agitation dont nous avons parlé se continue dans l'agbalick D'où viennent ces contradictions, Messieurs. D'où vient,
des Flissas. -II est institué, près le ministère de l'agriculture et du Messieurs, que les mêmes hommes qui, comme M. de Monta-
Les troupes établies dans la direction de Dellys, pour les tra- commerce, unecommission chargée de recueillir, de centraliser lembert, glorifiaient, il y a moins d'une année, le droit de
vaux de route, sont prêtes à quitter la pioche pour prendre le et d'examiner tous les documents qui ont été ou qui seront pétitions, proclamaient que le malade avait le choix du médecin;
fusil, si le besoin s'en faisait sentir. Leur présence en imposera transmis à l'administration sur l'affection dite péripneumonie d'où vient que ces hommes ont changé de langage à l'endroit
aux agitateurs. contagieuse des bêtes 4 cornes. des pétitions? Naguères les pétitions qui invitaient la Consti-
Le général deSt-Arnaud, d'après lesdernières nouvelles, aviat La même commission étudiera et indiquera les meilleures tuante à se retirer, et quelquefois en termes assez vifs, ces pé-
envoyé une colonne légère chez les Ouled-Rechaichs, et cette mesures à prendre pour arrêter les ravages de cette maladie. titions étaient déclarées l'expression de l'opinion publique, l'ex-
colonne avait ramené au camp de Raz-Gueher les cheïchs et les Cette commission est composée de MM. Magendie, membre plosien du sentiment patriotique et de la conscience univer-
grands de toutes les fractions de la tribu, en ôtagc et en garantie de l'Institut, président; Loyset, représentant du peuple; Ces- selle. Cependant, le nombre total des signatures ne dépassait
du paiement de l'impôt. Le général a dû partir le 15 pour Te- bron-Lavau, id.; Rodat, id. ; Rayer, membre de l'Institut; pas 177,000; et maintenant quand nous arrivons avec un chiffre
bessa. Vvart, inspecteur général des écoles vétérinaires et des berge- de 527,000 signatures contre le projet de loi électoral , on ose
La situation de la frontière du Maroc n'est pas changée. ries nationales; Renault, directeur de l'école nationale vétéri- contester que ce soit là aussi l'expression des sentiments intimes
Le caïd d'Ouchda Si-Ali-el-Guennaoui est arrivé avec un camp naire d'Alfort; Delaforond, profeseur à la même école; Lassaigne, du pays.
de 900 cavaliers régùliers et 500 fantassins, pour reprendre pos- id.; Baudement, professeur à l'Institut national agronomique Je sais bien, Messieurs, qu'il peut y avoir quelque décompte
session de son commandement; mais il n'a pas encore pu s'en- de Versailles; Doyère, id.; de Kergorlay, propriétaire; Bernard, à faire sur les 527,000 signatures. Dans les campagnes , par
tendre avec les Beni Snassen, qui sont restés en état d'insurrec- docteur-médecin. exemple, il peut se trouver des citoyens qui ne savent pas signer
tion. Les habitants d'Ouchda sont fatigués de pourvoir aux vi- et qui prient un ami de le faire pour eux. Mais les reproches
vres des troupes du caïd et témoignent leur mécontentement ; adressés à nos pétitions, nous pouvons les renvoyer à nos adver-
nous avons même déjà quelques déserteurs des troupes régulières. (Cal=;hespondaiice )arEic:llhère.) saires.
Tant que cet état durera, la frontière ne peut être inquiétée que L'oratéur , après avoir combattu les conclusions de la com-
ASSEMBLEE LEGISLATIVE. mission, termine en disant : Messieurs, n'essayez pas de refouler
par de faibles partis.
Toutefois, trois camps marocains sont établis ou vont s'établir, PItESIDENCE DE M. CEDEAU, VICE-PRÉSIDENT. la pensée du pays, l'expression de ces sentiments qui, faute du
l'un commandé par Muleï-Soliman, près deZaïou, l'autre par suffrage universel, se fait jour par les pétitions.
Séance du ter juin. Vous avez déjà enchaîné la liberté de la pensée dans la presse
Si-Ramida , près d'Aïn-Zora , le troisième par le caïd Ferad-
ji , près de Taza. Ces camps pourraient en peu de temps con- A une heure et demie, la séance est ouverte. (Réclamations à droite), du moins pour une partie de la presse,
verger sur les Beni-Snassen et faire cesser la scission favorable M. LE PRÉSIDENT procède , par la voie du sort , au tirage et, dit-on, vous avez le projet d'élaborer contre elle de nouvelles
à notre cause qui existe au-delà de notre frontière. Aussi la mensuel des bureaux. L'assemblée adopte par assis et levé et entraves.
garnison de Tlemcen a-t-elle été augmentée. M. le général sans discussion, plusieurs projets de loi d'intérêt local. Messieurs, moi qui veux le progrès pacifique, je commence à
Mac-Mahon va se mettre en mouvement , avec une colonne Elle adopte encore sans discussion , un projet de loi relatif à trembler pour l'avenir, malgré le calme et la sagesse du peuple.
respectable, pour consolider par ce déploiement de forces notre un report de crédit d'une somme de 5,000 fr. destinée au paie- Je vous en supplie, messieurs, arrêtez-vous dans la voie fatale
domination chez nos tribus de la frontière , et pour comprimer ment d'un terrain contenant des ossements fossiles situé à Sansan où l'on nous précipite, car ce système de répression ne répri-
chez les marocains la tentation des incursions. (Gers). Le scrutin de division donne le résultat suivant merait rien ; elle pousserait peut-être une partie de la France
Bou-Hamedi , l'ancien kàlita d'Abd-et-Kader , qui était à Nombre des votants , 553 au désespoir, et le désespoir, c'est le salut des vaincus.
Fez depuis longtemps , est mort subitement. On assure qu'il a Pour l'adoption , 487 M. DETOURS : C'est mot, messieurs, qui ai déposé les pétitions
été empoisonné. Cette mort a jeté la terreur chez les familles Contre , 66 contenant la délibération du conseil municipal de Castelnau-
algériennes réfugiées au Maroc. Déjà celles qui sont à Fez M. LIEN FAUCHER a la parole pour un rapport de pétitions. dary, devant l'attentat médité contre la Constitution. (Rumeurs
ou dans les environs, se sont adressées au consul de France , à (Profond silence.) à droite). Je n'ai pas songé, je l'avoue, à la violation de la
Tanger , pour obtenir leur réintégration : il s'agit de plus de M. L. FAUCHES : L'Assemblée nous a renvoyé les pétitions loi. Je me rappelais d'ailleurs qu'à une autre époque le gouver-
1,500 individus , tpresque tous habitants des villes. Cinquante qui lui étaient adressées relativement au projet de loi sur la ré- nement avait favorisé ce qu'il semble blâmer aujourd'hui. La
familles des Beni-Amer , émigrées et venues dernièrement à forme électorale. Nous les avons consultées, comme c'était notre délibération du conseil municipal peut être cassée et condam-
Ouchda avec le caïd el-Guennaoui , effrayées aussi ; et ne re- devoir. Mais là ne se bornait pas notre tâche; il nous a paru née par M. le ministre de l'intérieur, mais l'arrêt du ministre
cevant pas de vivres du Maroc, se sont enfuies d'Ouehda et sont que nous vous devions compte du résultat de nos recherches et à son tour sera jugé par le peuple.
entrées sur notre territoire , où an les a divisées entre les di- de notre examen, d'autant plus que nous avions été conviés par ai. L. FAUCI-iER proteste contre le langage tenu par le préepi-
verses fractions des Beni-Amer-Garabas. l'initiative de quelques-uns de nos collègues. nant, langage qn"i-l qualifie d'extra-parlementaire.. M. le rap-
La tranquillité la plus complète règne partout ailleurs. Messieurs, le droit de pétition est placé sous la protection du porteur maintient les conclusions de la commission, dont on
pacte fondamental ; d est garanti à tous les (citoyens, comme accuse à tort la sévérité. La commission au contraire a fait
P. S. Nous recevons les journaux et correspondances du 28 une prérogative constitutive. Mais ce droit est-il absolu? Ne preuve de modération. (Rires à gauche . Elle ne veut pas,
mai. doit-il avoir aucune limite? A Dieu ne plaise ! comme t'a dit M. Bac, étouffer l'expression de l'opinion publi-
Le général de Barrai a succombé le 26 mai à la blessure qu'il Le langage (les pétitions doit être respectusix. Peut-on vous que, à Dieu ne plaise ! Elle ne veut pas intimider les pétition-
avait reçue le 2t, en attaquant, à la tête de ses troupes, les adresser impunément un libelle qu'on ne publierait pas dans naires. Mais la commission ne peut permettre qu'on déconsi-
Beni-Immel révoltés. Le 26, le colonel de Lourmel était encore les journaux, sans s'exposerà la vindicte des lois ? Le droit de dère, qu'on déshonore le droit de pétition par l'inconvenance
chez ces derniers. Plusieurs tribuss'étaient hàtées de payer leurs pétition ne crée pas une espèce de droit d'asile à l'insolence à du langage et l'abus mène du droit. (Très-bien !)
,
impôts. Les Beni-Immel ont mis plus de temps à se décider. l'insubordination, à l'esprit de révolte. Et l'abus, daims ce cas , M. RRIVE déclare que les pétitions envoyées de l'Hérault ne
Les Zouaouas, eu présence de M. le lieutenant Beauprête , ont doit être réprimé comme l'abus de tout autre espèce de droit. renferment que des signatures de citoyens honorables et que le
laissé les Beni-lunmel et les Beni-Ourglis soutenir seuls les ef- Eh bien , Messieurs, parmi les pétitions dont nous avons eu à procureur-général seul a menti (murmures à droite), lorsqu'il
forts de la colonne de Sétif ; quant à eux, ils ont eu un engage- nous occuper, il s'en trouve bon nombre qui révèlent les plus écrivait à M. le ministre de la justice pour dénoncer des signa-
ment avec nos contingents de kabyles, près d'un village que grands scandales , des actes que vous ne pouvez tolérer impuné- tures obtenues par surprise et peut-être des faux. (Violents mur-
ceux-ci ont brûlé. Le général Saint-Arnaud est arrivé le 17 à ment. Les pétitions sont de deux sortes. Les unes, en faveur de mures !)
Tebessa ; il a réglé les affaires de la ville où il e institué une la loi, conçues dans un langage très-convenable. Le nombre total M. ROCHER : Je ne puis permettre qu'on 's'exprime sur un
espèce de conseil municipal. des signatures en faveur du projet s'élève à 2,518 émanant de 15 fonctionnaire public , sur un magistrat , dans les termes que
Dès le 20, le général s'est rapproché de Guenchela. Les départements. Je le répète , la commission ne peut que rendre vous venez d'entendre. Ce langage n'est pas moins injuste que
Alaounas et les Brachas montrant du mauvais vouloir pour justice à la convenance du langage de ces pétitions. peu convenable. J'ajouterai que le fait qui m'était dénoncé par
payer leurs impôts , il a expédié 1500 hommes pris dans les Nous n'en dirons pas autant des pétitions en sens contraire. le procureur-général de l'Hérault n'est pas isolé.
tirailleurs indigènes , sous les ordres de M. le colonel Eycard Mais d'abord, messieurs, il faut vous rappeler sous quelle in- M. VALENTIN vient déclarer qu'il lui avait été remis une pé-
et toute la cavalerie avec le goum sous les ordres de M. de Mir fluence se sont produites ces pétitions et quel était le langage t ilion signée de 1,484 officiers , sous-officiers et soldats de l'ar-
bek. Un engagement a eu heu le 2t , dans lequel un des cheiks de certains journaux, au moment de la présentation de la loi. mée de Paris , mais qu'il se félicite aujourd'hui de ne l'avoir
des douars récalcitrants et vingt de leurs hommes ont été tués. A Permettez-moi de vous donner lecture d'un article paru dans la pas déposée et d'avoir gardé le secret des signatures qui eussent
quatre heures, nos troupes rentraient au camp avec leurs prises; Voix du Penple le 12 mai: Pétitions! Pétitions! Pétitions! ce pu compromettre leurs auteurs. (Rires bruyants à droite.)
deux heures après, 10,000 moutons et 400 chameaux étaient doit être le cri de ralliement ! 1)ebout tout ce qui porte un cceur Après quelques observations de M. Bourzat , relatives aux
amenés par les Alaounas et les Brachas en paiement d'impôt. républicain ! tout ce qui veut le maintien de la Constitution pétitions reconnues régulières et quelques explications de M.
Dès le lendemain , toutes les autres fractions des Nernehas se (bravos à gauche !). Debout tout ce qui est peuple (bravos à gau- L. Faucher, il est procédé au vote sur les conclusions de la
sont hàtées de satisfaire aux demandes du général , et les con- che !). Debout Paris et tous les départements (nouveaux bra- commission.
lributions rentraient avec facilité. Le genet.l neewnptait entrer vos !) Que chaque nom soit un pavé (rires à droite !) Chaque L'assemblée adopte par assis et levé ces diverses propositions,
dans l'Aurès que le 26 ou le 2'i. signature un fusil (nouveaux rires!) Chaque pétition une barri- sauf la deuxième sur Laquelle la gauche demande un scrutin
cade (hilarité !) et nous verrons quelle armée pourra vaincre public.
cette révolution de pétitions (bravos a gauche !). Cette proposition concerne pétitions qui pourront être
Tel était le langage de la presse révolutionnaire. Aussi le lan- poursuivies comme coupables delescontraventions aux réglements
gage des pétitions est-il révolutionnaire et passionné, Le chiffre de l'imprimerie.

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JOLJItl'.L JE T4MJLtWSE.
Voici le résultaut de ce scrutin avait pensé à proposor une modification semblable, s'est abstenu
Nombre des votants , 649 de le faire , et la lai a passé pure de sophistication et de subs- républicaine ; quelques-uns entrent dans l'artillerie
majorité absolue , 325 tances enivrantes. dragons. et dans les
Pour l'adoption 429 Elle sera efficace, Mais les départements ne sauraient trop
Contre , - M. le marquis de Talaru, qui vient de
220 inviter les représentants de la majorité à la discipline parle- annuellement en secours , en aumônes , encouragementsmourir, distribuait
L'Assemblée a adopté.
L'Assemblée adopte par 423 voix contre 130 un projet de mentaire; c'est ce quimanquele plus aujourd'hui,, c'est cette dations philanthropiques, une somme et fon-
aversion pour la discipline, cette confiance indivi luelle en soi- de 120,000 fr.
loi portant allocation de crédit extraordinaire, et par 406 coutre
24 un projet de loi relatif à.l'exploitation par l'état du chemin même, cet amour de l'initiative personnelle qui peut tout com-
de fer de Bordeaux à.la Teste. promettre. La majorité est aujourd'hui une arme; laisser ses DÉCÈS DES 2 ET 3 MUIN.1850.
soldats se débander pour aller tirailler çà et là, quelquefois
L'ordre du jour appelle la discussion d'un projet de loi portant même sur ses amis Subra (Marguerite)
ouverture de crédit à M. le ministre des Nuances. sans le savoir, c'est nou-seulement alTaibtir , veuve Traverse , maçon , 88 ans , pont
la puissance morale. de.l'armée, c'est risquer de la dissoudre. Guilh'emérÿ.
Art. fer. il est ouvert au ministre des finances sur l'exercice Les départements insisteront Duprat (R®se) , épouse Lacassagne , 41 ans , née à Toulouse.
1849, un crédit supplémentaire de 163,000 fr. applicable aux suprêmes. sur ce point dans ces circonstances
dépenses c1-apres Mesples , lithographe , 21 ans , rue des Couteliers.
Maintenant après une première étape , si heureusement Mercier (Antoine), 46 ans, forgeron, rue Rempart-Saint.
Frais de régie, de perception et d'exploitation des impôts et achevée, il ne , s'agit E[ienne.
revenus; service des forêts dans les départements. pas de s'endormir. L'opinion modérée de
Paris , les amis de l'ordre , la population qui entend vivre Claverie, 50 ans, charpentier; né Grenade ' boulevard`
Chap. 39. Dépenses diverses. ,
et garder la tranquillité matérielle et morale, veulent d'Arcole.
Art. 2. Portion contributive de l'Etat dans la réparation des travailler
que la majorité marche en avant , sans s'arrêter dans la voie de Bac (Pierre), 13 jours, né à Villefranche.
chemins vicinaux, 111,000 fr. la résistance agressive,:On veut que l'assemblée et le gouverne- Izard (Jean-Marguerite), 11 mois, quartier Montaudran.
Art. 7. Avances recouvrables (frais de poursuites et-d'instan- ment, ou le
ces et condamnations en matière correctionnelle), 52,000 fr. pouvoir derrière la majorité , travaillent sans Singés (Antoinette-Reine), 9 mois ; place' Lntérieure-Saint-
Total, 163,000 fr. - Adopté, relâche à rétablir l'ordre si profondément troublé., depuis deux CT.prten.:,
ans, d'agitations convalsives. i%Iontaut (Guillaume), colporteur, 21 ans , né à Saint-Marat
Sur l'ensemble de ce projet, il est procédé à un scrutin pu- (Haute-Garonne).
blic dont voici le résultat : nombre des votants , 535 ; imajorité - On assure que le dissentiment qui avait existé entre le Sainte-Romane , 1 t jours, né à Toulouse.
absolue , 268, pour l'adoption, 428; contre l'adoption , 107 ; général Changarnier et le général d'Hautpoul est arrangé. L'ac- Sajous (Laurens), 9 ans, rue `Pharaon.
l'Assemblée a adopté l'ensemble du projet de loi. corda achevé de s'établir dans une entrevue chez le président de
t L'ordre du jour appelle la discussion d'un projet de loi por la République. C'est à l'occasion de ce raccommodement, dans
ant ouverture d'un crédit à M. le ministre de l'intérieur. lequel tout l'avantage est réellement et justement resté à l'illus- Avec approbation de M. LE MINISTRE
L'Assemblée. passe à la discussion des articles. tre commandant de l'armée de Paris, qu'a été rédigée la note DE L'INTÉRIEUR et au
Art. ter. I1 est ouvert au ministre de l'intérieur pour faire peu claire publiée ce matin par le Moniteur en ces termes : torisatiion spéciale de l'AUTORITÉ MUNICIPALE DE PARIS
date du 31 janvier 1850; ,Cri
.
face à la dépense des procès jugés en 1849, par la haute-cour _
.

de justice à Bourges et à Versailles un crédit extraordinaire de 1 Les détails reproduits par plusieurs journaux , et notam-
ment par le Courrier français du 30 mai, au sujet d'une alter- Loterie nationale de SIX CEi T t1LLE francs.
187,360 fr. 18 c. (Adopté.) Le gouvernement s'est montré si satisfait de la manière dont
Il est procédé sur l'ensemble du projet à un scrutin public cation entre le ministre de la guerre et le général Changarnier
la commission des artistes
dont voici le résultat : nombre des votants , 555; majorité j sont loin d'être conformes à la vérité. Tout le monde dan; nationale d'un million a exécuté ses promesses dans la loterie
,,; conreaopton,
on 412t l'di
absolue 278 ; pour l' a d opt i
L'ensemble du projet est adopté.
l'armée comprend l'extrême importance de la hiérarchie et de , qu'il vient de leur accorder une nou-
143. l'unité de commandement. On sait très-bien que le président de velle autorisation. Cette loterie de bienfaisance est au profit des
la République donne ses ordres au ministre dela guerre qui, lui- caisses de secours des associations des gens de Lettres ''et `dès
La séance est levée à 5 heures 25 minutes.
même, les transmet au commandant en chef; et des circonstan- Artistes dramatiques.
ces extraordinaires, difficiles à prévoir, pourraient seules nécessi- Les gros lots sont de 70,000 - 20,000 - 10,000 - 5,000
ter une dérogation au principe et des ordres directs. u 3,000 fr. - Il y a en outre deux mille autres lits, d'une valeur
PARIS, 1°r juin 1850. de 10 d 3,000 fr.
- M. Berryer n'aura pas déposé son rapport sur le budget Elle offre au public 40 0/0 de chances de plus que la précé-
Le 3 °/° au compL, 58r 581 20 57r 75, fin cl., 571 90° des dépenses avant le 15 et le 20 juin ; le rapport sur le budget dente loterie.
Le 5°/° au compt., 931 45 931 95 931 25, fin et., 93f 40e des recettes ne sera pas prêt non plus de si tôt : de toute façon Il est accordé une belle prime â tout souscripteur de billet.
Les actions de la Banque de France, 2,210 fr. la prorogation, si elle a lieu, ne pourrait commencer que vers Les billets simples sont de 1 fr. Les billets de série sont de
le milieu du mois d'août environ. 5 fr. - Ces di'rniers seulement participent
au gros lot de 70,000
- On dit à l'Assemblée que M. Napoléon Bonaparte s'est fr. et ils bénéficient d'un sixième n°.
(Correspondance particulière.) présenté plusieurs foisà l'Élysée, pour avoir une conférence avec On délivre des billets à l'OFFICE CENTRAL d'annonces, rue
Une immense et générale tranquillité , une vive satisfaction son cousin le Président. Il n'a pu obtenir d'être reçu. Saint-Rome, 44, au premier. Chez M. JOUGLA, libraire, rue
dans la population honnête, une rage contenue et sourde dans Le motif de cette sévérité est que le président savait que ce Saint-Rome, 46, et au salon littéraire de M. LAVERGNE, rue
la multitude socialiste, voilà la situation de Paris après le vote n'était pas pour une réconciliation que M. Napoléon Bonaparte de la Pomme, 68.
de la loi électorale dont la bonne issue s'est répandue comme venait à l'Élysée, mais pour lui faire des remontrances que le LES PRIMES SONT EXPOSÉES à l'Office Central d'Annon-
l'éclair dans tous les quartiers de la capitale, sans y trouver un président a jugé à propos de ne pas recevoir. ces, où tout porteur de billets peut venir les retirer.
agitateur pour en profiter. Les conciliabules socialistes sont Les personnes du dehors sont priées d'écrire franco, aux adres-
- La note, dit-on, que le gouvernement attendait de St-Pé-
restés muets, et d'ailleurs l'autorité qui a dans les mains tous tershoug, pour répondre à la longue justi!ication de lord Pal- ses ci-dessus. On leur enverra les billets contre l'envoi des fonds.
les fils de leurs intrigues , les surveille. Si elles s'aventuraient merston au sujet de l'affaire de Grèce, est arrivée, hier soir. Il y
trop , elle les arrêterait d'un seul coup en arrêtant ce qui a a eu à ce sujet réunion au ministère des affaires étrangères. 1 La musique ravissante composée par Tb.
échappé à ses premières razzias. Quant aux montagnards, leur M' S Q U E. Semet pour la Petite Fadette
u u , charmante
projet de protestation est tombé à l'eau ou du moinsest ajourné. vrai - Un organe du général Cavaignac dit qu'il n'y a rien de pièce en 2 actes, jouée avec un si grand succès aux Variétés
Aussi le dédain socialiste les accable-t-il en ce moment. S'ils dans les tentatives faites pour organiser, avec quelques à Paris , et dont l'éditeur;Cruz a détaché pour les salons , les
ne se relèvent pas par quelqua coup de tète, ils sont aplatis. débris de la Montagne, un tiers parti républicain autour de lui. Couplets , la Romance et la Ronde, qu'on entend au théâ-
Il fallait voir, hier soir, dans l'Assemblée, II vaudrait mieux dire que ces tentatives ont échoué. tre avec tant de plaisir , a inspiré à notre compositeur favori
nait sur la Montagne, la pâleur fiévreuse quil'anxiétéqui pla-
décolorait ses
H. Bohlman-Sauzeau , un délicieux quadrille dont les motifs,.
- De nouvelles perquisitions opérées par suite de l'arresta- aussi gracieux qu'enlevant,
membres, l'incertitude qui lesdémoralisait, le désir et la crainte tion des délégués des associations fraternelles , surpris en réu- feront le bonheur de tous les ama-
qui les tenaillaient, pour se faire une idée de leur position nion illicite , sous la présidence de la dame Jeanne Deroin teurs de contredanses. Une très jolie Polka ; par Fr. Lowens-
, tein , vient également de paraître sur la Petite Fadette.
plus que difficile. La frayeur inspirée par les salutaires ri- ont amené la découverte d'une certaine quantité d'armes de Se trouve chez MM. Meissonnier père et fils , rue Saint..
gueurs du réglement a produit sur la Montagne l'effet qu'a guerre et d'une fabrique clandestine de poudre. Rome 28 , à Toulouse. A la même adresse
,
opéré dans cette circonstance le sabre du général Changarnier Des matières premières , soufre , salpêtre , charbon ont été , on trouvera de la
s ur l es J aco bi ns d e l a rue . saisis , ainsi que de la poudre sèche et d'autre encore humide,
belle Bougie dite du Mont-Vésuve , à 1 fr. 30 e. le demi
kilog.
Les chefs socialistes font maintenant aux habitants sérieux de chez un maître blanchisseur du quartier de l'Observatoire.
Paris l'effet de ces hommes prudents qui, dans une querelle, ont Nous recommandons à nos lecteurs l'article sujvan; s
la prévoyance de se faire retenir par tous les membres pour ne la -Sur les réquisitions de M. Victor Foucher
république , le Siècle a été saisi aujourd'hui, procureur de
ras engager la lutte avec un adversaire plus fort. à la poste et
Quant à la queue toujours impatiente, elle veut, comme elle dans les bureaux du journal, à raison du feuilleton ayant pour SURDITÉ. NOUVELLE DÉCOUVERTE,
a déjà voulu depuis quinze jours, sortir dans la rue et
titre : e Dernier soupir d'un suffragant, adressé sur le champ M. J. ABRAHAM, artiste, inventeur d'un instrument
se de bataille électoral à l'élu du ci-devant suffrage universel.
battre; mais elle n'a pas de force réelle et ne trouve d'ailleurs tique qui lui a valu le brevet lo plus honorable de S. M. laacous-
reine
que des antipathies, même dans son propre parti. Après tout, si deLes poursuites dirigées contre M. Louis Denoyers, signataire d'Angleterre, l'approbation des facultés de Pat is et de Londres.
elle tentait quelque chose avec certains meneurs bien connus et lieuce: feuilleton et contre M. Sougèze, gérant du Siècle, ont
1° pour offense envers la personne du président de la
Cet instrument surpasse en efficacité tout ce qui a jamais été
pro-
avec l'appui occulte d'autres qui se révèlent moins, on les châ- République; duit pour le soulagement de celte infirmité. Modelé sur l'oreille
tierait rudement. Mais en réalité on ne craint rien , l'orage vernement de2° pour excitation à la haine et au mépris du gou-
la République.
et imperceptible, n'ayant qu'un centimètrede
diamètre, ce petit
est depuis trop long-temps en suspension dans l'atmosphère pa- objet agit néanmoins si puissamment sur l'ouïe, que l'organe le
risienne pour que l'autorité ne sache pascomment le neutraliser - A 11 heures, ce matin, le 56° régiment de ligne, ma- plus défectueux reprend ses fonctions. Les personnes jouissent
d'une conversation générale,
immédiatement, après en avoir affaibli la force par le paraton- gnifique malgré sa longue marche, passait sur les quais de la senti disparalt entièrement. et le bourdonnement ordinairement
nerre de la police. rive droite avec ses bagages, se rendant à Courbevote. Ce régi- En somme , cette découverte offre tous les avantages possibles
La majorité s'est conduite avec une grande énergie, àla voix ment vient de Lyon.
et sous le commandement de ses chefs. Toutefois ce n'est pas relatifs à celte dernière maladie. Les instruments peuvent être
Ce matin à 4 heures, le 15° régimentd'infanterie de ligne, envoyés , n'importe la distance , avec leur étui et les instructions
sans peine qu'ils ont pu , dans certaines escarmouches d'amen.
dements , obtenir la renonciation à l'usage opiniâtre de l'ini- est parti avec armes et bagages pour Caen. Ce régiment qui était imprimées, en adressant (franco) , un mandat sur la poste : 15 fl
tiative individuelle , qui se serait traduite en anarchie et en caserné à l'Hôtel-de-Ville, a été remplacé à la préfecture, par le
6e léger, arrivé de Lyon depuis quelques jours.
pour la pan e en argent ; 20 fr. pour la paire en vermeil et 30 fr.
en or. Ou les reçoit franco moyennant t fr. en sus. S'adresser
déficit. La plupart des membres engagés dans ces tentatives per- 36, Allées d'Orléans , à Bordeaux. ,
sonnelles ont honorablement cédé , quelques-uns l'ont fait avec - D'immenses et superbes préparatifs se font dans toutes les
plus de peine. Ainsi , il a fallu tout l'ascendant de M. Berryer églises de Paris pour la célébration de la Fête-Dieu, demain.
et plus encore de M. Thiers sur M. de Larcy ; M. Berryer a - Par décrets individuels, 58 croix de la Légion-d'Honneur
lutté avec énergie et M. Thiers a remporté la victoire dans ont été distribuées à des sous-officiers et soldats de l'armée. TIflATRE DES VARIÉTÉS.
..eva, qu
cette stratégie decouloirs souvent tout aussi importante dans ses
effe ts que l es batailles de tribune M Combarel de Lyli .- Les soldats des 5e. et 6° escadrons des trains des équipages,
licenciés, sont enrôlés dans les gendarmes mobiles et la garde
Aujourd'hui, mardi 4 juin (à 7 heures 1/2).
La Vie de Bohème. - Embrassons-nous, Follevile.
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Avendre, une très jolie
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