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- PRIX AU
DE L'AnONNEMENT : BUREAU du JOURNAL
T ,ulouse. Dép. Etr. rue St --Rome . 46,
Un an.... 36r W 481 A TOULOUSE
6 ,n k... to La 25
a rr.:ui8 .. In 11 14 Chez les tibr,, bnrea+ic
des Messagerie'
Les abonnernents ne ei. Directeur des postes.
sont reçus que pour trois
mois, six mois ou un an PRiX OES IPiSER17n\S.
et ne commencent que n e. la lime d'Anno11CP
du 1°r ou du 16 de cha- Les i rNONCES et AVIS
que mois.
Les Lettres doivent être portés la veille 69 e. la IinnV de Réclame
non affranchies ne sont pas S'adresser
reçues.
et se paient d'avance. au Bureau rlte Journal,
tmpr. de BONNAL et GIRRAC roc kt-t¢nnie, i6
RUfi SAINT-ROUB , 46.
SOMMAIRE. La saisie de raisins de vigne qui arrivent à Toulouse sans vendu comme au dernier marché 12 fr. SOC, 12 fr. 75c et 13 fr.
permission de l'autorité, s'opère simultanément par les soins l'hectolitre ; l'avoine 7 fr. ; le maïs 9 fr. au détail
TOULOUSE , 16 septembre : - Chronique locale. - xOr; - de la police et de l'octroi. Ces raisins saisis sont envoyés aux On a remarqué beaucoup plus de tonneaux , de cuves , de
hôpitaux et dans les établissements de bienfaisance. comportes et de planches que les années précédentes , et ces ar-
VF.LLES UES DEPASTEMENTS. - NOUVELLES D'AFRIQUE. - ticles se sont bien vendus.
PARts, 12 et 13 septembre: Faits divers. -CORRESPONDANCE L'ordre et la tranquillité n'ont pas cessé de régner. Tout le
Depuis quelques jours on ;parte de réunions d'ouvriers me- inonde a applaudi à l'interdiction faite par l'autorité municipale
PAR rICUULRE : Voyage du président. - Retour à Paris. - nuisiers ébénistes qui auraient lica dans le but d'exiger une de toute espèce de jeux de hasard.
Bruits de Paris. - FEUILLETON : La Tour de Montlhéry augmentation de salaire. Dans la soirée de samedi à dimanche
mie soixantaine de ces ouvriers se sont rendus sur la roule de
(Suite). On lit dans le journal du Tarn
Castres , du côté du pont de l'llers, afin de délibérer sur leurs
projets. Les difficultés qui ont surgi dans l'administration municipale
d'Albi, sont à la veille, assure-t-on, de recevoir une solution,
par la démission des membres restant du conseil municipal , et
OBSERVATIONS M) Ti OROLOGIQUES. la nomination d'une municipalité provisoire , en attendant les
Le 14 septembre 1850. élections et la constitution d'un nouveau conseil.
En vertu d'une décision de M. le préfet, en date du 14 de
Observatoire de Toulouse 198m au-dessus de la mer. - Le jury d'examen pour la distribution des bourses dans les
ce mois, le passage du pont suspendu de Blagnac sera interdit lycées et dans les colléges, s'est réuni le 2 septembre pour l'exa-
au public le 25 du courant, pour une épreuve par chargement Latitude 43°, 36', 46" men du candidat à une bourse vacante au lycée de Toulouse.
du tablier. Longitude 0°, 52', 46" Ont été présentés au choix de M. le ministre de l'instruction
Baromètre â zéro. Therm. estér. liy rorn.
publique, par ordre de mérite:
9 heures dii malin. - 743,37 - 17,4 - 85,5 M. Rahoux, d'Alban.
Les candidats à l'Ecole polytechnique sont prévenus que les Midi. - 742,81 - 21,1 - 55,5 M. Pastoury, de Gaillac.
examens d'admission à cette Ecole auront lieu à Toulouse les 19 3 heures du soir. - 742,08 - 21,3 - 54,5
et 23 septembre courant; et que les épreuves commenceront le 6 heures. - 742,13 - 17,8 - 62,0 l.auors, Is septentm-e.
16 de ce mois, à 7 heures du matin, dans l'une dès salles de 9 heures. -- 742,55 - 15,2 - 66,5 Hier vers les cinq heures du soir, M. le commandant du han
l'Hôtel-de-Ville. Thermomètre. - maxim. 31,3 - minim, 10,3 taillon en garnison à Cahors , a été porté sans connaissance à
Vents à midi. - S.-E. fort. son domicile dans la voiture de M. le colonel de gendarmerie.
Etat du ciel à midi. - Nuageux. Un déplorable accident venait de lui arriver. Pendant qu'il
LISTE DU JURY. était à la promenade, la jument du major qu'il montait se ca-
AVIS.
Voici le roulement des chambres du tribunal de Foix pour bra et se renversa sur lui. 11 a une forte contusion à la tête.
Le maire de Toulouse a l'honneur d'informer ses administrés l'année 1850-1851.
Deux hèures après, le délire s'était emparé du malade; la bles-
que la liste du jury pour cette commune (ville et banlieue), Chambre civile. sure est grave.
rectifiée conformément aux dispositions du décret du 7 août
1848, est déposée au Capitole, salle du Petit-Consistoire, où elle MM. Guiraud, président; Rocher, Trinqué, Bruneau, Grous- H n'était bruit à Pau ces jours derniers que de prétendues
sera communiquée à chaque citoyen, pendant dix jours, de 11 sou, juges; Pic, Saint-Julien, juges-suppléants. révélations faites ire articulo mortis au sujet d'un assassinat hor-
heures du matin à 4 heures du soir, à compter du 16 septem- Chambre correctionnelle. rible qui fut commis, il y a quelquesaunées, à ia caserne. On
bre courant. se rappelle, en effet, que pendant la nuit qui précéda le départ
i.es réclamations auxquelles le contenu de cette liste pour- MM. Saint-Paul , vice-président ; Boyer, Gardes, Lalanne, d'un des bataillons de la légion étrangère , commandé par le
rait donner lieu devront être adressées, par écrit, au maire, juges ; Latheulade, juge-suppléant. chef-de-bataillon Bedeau, aujourd'hui général de division, le
dans le délai ci-dessus fixé. Elles devront contenir l'indication sieur Pan , maltre tailleur , sa femme et un de leurs enfants
exacte des nom, prénoms, âge, profession e1 demeure des récla- Les asssises de l'Ariége , pour le 4° trimestre de 1850 ,s'ou- furent égorgés dans le logement qu'ils occupaient au rez-de-
d'un faction-
maets. vriront à Foix le lundi 21 octobre prochain , sous la présidence chaussée de la caserne, à quelques pas seulement
Fait au Capitole, à Toulouse, le 15 septembre 18'). de M. Caze , conseiller à la cour d'appel de Toulouse. naire qui n'entendit aucun bruit. L'instruction de ce crime fut
Le maire, F. SANS. longue et difficile : deux sous-officiers furent poursuivis et jugés
par le conseil de guerre séant à Bavonne. L'un d'eux fut
acquitté; l'autre, condamné à mort, subit sa sentence en pro-
La fète de Foix a eu lieu le 8 et le 9 septembre. Tout s'est testant de son innocence.
La Patrie du 13 contient les lignes suivantes passé dans le plus grand ordre. Une foule d'étrangers était
« Les bruits qui ont été répandus au sujet d'un nouveau venue prendre part à la fête. C'est à ce crime mystérieux que la rumeur publique ratta-
voyage du président de la République ne sont pas fondés. Il ne chait des aveux qui avaient échappé, au lit de mort, à une an-
se propose nullement de quitter Paris. Nous sommes autorisés cienne cantinière, maîtresse d'un cabaret situé rue Saint-Jacques.
à le déclarer, e Par une décision récente de M. le ministre des travaux pu- D'après les détails très-circonstanciés qui circulent, cette femme
manifesté au prêtre qui l'assistait à ses derniers moments
blics , M. Galaup , ingénieur ordinaire des ponts et chaussées aurait
en résidence à Saint-Girons , est envoyé en cette même qualité le désir de lui faire connaître, en dehors de la confession ,
quelques circonstances de la nature la plus grave, afin qu'il les
La commission chargée par M. le ministre de l'agriculture et dans le département de l'Aveyron.
du commerce de s'occuper des mesures concernant l'exposition transmit à la justice. Le confesseur, se renfermant dans les 11-
universelle de. Londres, s'est réunie le 5 de ce mois , sous la miles de son ministère, aurait refusé de recevoir cette déclara.
présidence de M. Charles Dupin. Elle a constaté qu'il était Par arrêté de M. le ministre de l'instruction publique, M. A. lion, et aurait engagé la mourante à la confier soit à des ma-
parvenu au ministère , à la date du 3 septembre , 1,212 de- Camp, principal du collége de Castelnaudary, est nommé prin- gistrats, soit à des témoins honorables.
mandes d'inscription , savoir : 793 pour le département de la cipal du collége de Béziers. Cette femme aurait alors mandé deux personnes du voisinage
Seine , et 419 pour les autres départements., Ce chiffre ne et aurait déposé entre leurs mains le fardeau qui oppressait sa
comprend pas un assez grand nombre de demandes dont l'iris., conscience. On ajoutait que ses révélations innocentaient corn-
cription a été ajournée par suite d'indications incomplètes. Auch , 14 septembre. plètement le sergent fusillé et compromettaient gravement d'au-
Parmi les producteurs et industriels inscrits , 144 avaient , La foire d'Auch a attiré un grand concours de population , Ires individus.
dans nos précédentes expositions , obtenu la médaille d'or , et et on nous assure qu'il s'y est fait des affaires assez considéra-
212 la médaille d'argent. bles. Un arrêt récent de la cour de cassation , rendu sur appel
66 départements ont adressé des demandes. Le champ de foire était bien garni. Il y avait beaucoup de porte les inspecteurs des eaux thermales doivent être colr-
Le département de la Haute-Garonne ûgure pour une de- breufs et de moutons , et peu de cochons. Les boeufs se sont yen - sidérésque comme des fonctionnaires publies et inscrits en cette
mande ; celui du Tarn , pour une; celui de Tarn-et-Garonne dus sur le pied de 65° le liilog. ; les cochons 65° ; les mou- qualité sans condition de domicile , sur les listes électorales de
pour une; celui des Pyrénées-Orientales;, pour deux. tons 15'.
Les grains n'étaient pas en grande quantité. Le froment s'est la commune oil ils exercent leurs fonctions.
yeux de la comtesse de 3'lontfort que.... sauce ; mon coeur se soulève contre la nécessité qui pèse sur
Feuilleton du Journal de Toulouse, 96 septembre 1EO. - Arrêtez , cruelle , vous déchirez mon coeur , vous le mé moi, contre cette cruauté dont ma position me fait un devoir.
connaissez. Puis-je oublier les consolations que j'ai trouvées Puisqu'il était dans les. desseins de Dieu que ce farouche cime-
dans votre touchante pitié 7 :Ah ! ma reconnaissance ne s'étein- mi fût livré à` la justice des hommes, la Providence aurait dû
dra qu'avec la vie. Vous êtes une soeur pour moi. La nature ne choisir un autre instrument de ses volontés... J'en réponds à
m'en avait point donné ; c'-est vous qui m'avez fait connaître ce l'Etat, à mon roi, à Suger, à vous-même. Si vous retombiez
bienfait du ciel. Je n'avais été entourée jusqu'ici que d'ames dans ses mains, si sa fureur s'ea prenait à vos jours, si, pour
glacées par l'orgueil , par l'ambition , par la vengeance. Aucun savourer mieux sa vengeance, il vous condamnait à ne priseR
Suite.--(Voir notre numéro des 14, 15, 20, 22, 24, 26, 27, , sentiment tendre n'avait répondu dans le.sein de ma famille à éternelle, s'il vous fesait un supplice de la vie, s'il accomplissait
29, 31 août, 4, 5, 12, 13 et 15 sept).
ce besoin d'aimer que le ciel avait mis dans mon coeur. Je ne enfin sur vous ce que vous m'empêchez d'accomplir sur lui ,
trouvais que dans Milon cette sensibilité touchante qui était que n'aurais-je point à me reprocher 7 De quels tourments
- Jam'is , jamais , s'écria Luciane! Moi , vivre avec un dans mon ame. Je ne l'ai ret ouvée que dans vous, ma chère n'aurais-je point empoisonné ma propre existence ' Luciane,
homme qui m'est odieux ! trahir Milon pour le lâche usurpa- Héloïse. Ce délicieux rapport de deux ames qui se comprennent, mon amie ms sueur, songez à votre avenir. C'est ce jour quI
teur de ses domaines !
Vous le voyez , vous ne pouvez citer un seul acte de sa Nel'ai je senti pour la seconde fois dèsl'instant que je vous ai vue. doit en décider. Il y a les destinées' d'une vie entière dans la
m'accusez pas d'indifférence. Ne me prêtez point cette vanité, résolution que j'attends de vous ; et j'y ajoute la mienne. Que
vie sans révéler un crime. Et ce Milon q;te vous aimez , ne le cet égoïsme qui font le caractère des êtres de mon sang. votre volonté en dispose. Mon amitié vous la livre. Jefferai ce
poursuit.il pas comme vous? n'est-ce pas un tigre altéré de son - Et ce sont ces êtres dont vous craignez les reproches ! que vous o<lonnerez. Prononcez sur son sort, sur le mien, sur
satYg que vous remettrez sur ses traces? Tant qu'il respirera , - Hélas ! accoutumée à trembler devant eux, je ne peux me b vôtre, sur celui de Milcn !
ni vous ni votre amant vous n'aurez un moment de repos ; il ses dernières panne
votre malheur. Le souvenir de l'affront qu'il faire à l'idée de leur colère. Le tan solennel dont tIéloise accompagnaitprofonde. Sors éprit
fie vit que pourdans les avait jeté Luciane dans une réflexion l'intérêt de son repo s
vient de subir cette abbaye m'exposera moi -.ême à sa - Elle tombera sur vous çomnle la foudre. Cressy leur révé- irrésolu cherchait les moyensLes
de raisons
concilierde son amie l'avaient'
C'est un outrage de plus qu'il aura à punir sur vous lera votre retraite ; ils viendront comme des loups affamés se
vengeance. le fer et le feu dans cette maison. ruer sur ce troupeau. Ne me dites pas encore que vous me fui- et celui de son honneur. Il lui semblait qu'en livrant
et sur moi. Il viendra porterhâtera l'instant de cette profanation rez, que vous me sauverez en m'abandonnant: mon coeur vous ébranlée, mais elle hésitait encore.
Montfort, elle livrait son père
L'espoir de vous y retrouver d'Amaury de
au roi le complice les objections qu'elle avait opposées auv
le défend. Et cependant si vous restez, si votre persécuteur est
terrible. j'irai demander tin autre asile au rendu à lui-même, je sens que je suis perdue, que rien ne peut lui-même. Toutes
-Je fuirai loin de vous, revenaient avec plus de force; et son indé-
projets d'Uéloïse lui dans
nous soustraire à ses terribles vengeances. Songez-y, ma chère la mobilité de ses traits. Tout à coup
vénérable abbé de Saint-Denis.d'une amie, de la seule femme avec amie. Je vous parais cruelle, sanguinaire peut-être... 13élas ! cision se manifestait briller à travers ce chaos d'incertitudes.
Et vous me priverez une idée nouvelle vint
mes infortunes . Luciane, par- je souhaiterais, s'il était possible, d'effacer de la vie un événe- n'avait jamais éprouvée, et
'laquelle il m'est doux de pleurertoujours de vous; jamais d'Iié- ment accompli, que ce misérable n'eôt jamais paru dans ce Elle se lève avec une énergie qu'elle
dormez , mais vous me parléz ne serais-jè aux monastère ; je gémis de cette ,fatalité, qui l'a mLs en ma puis- saisissant la main d'Hélose
lbïse , ni de ses devoirs , ni de ses dangers :
Nous lisons dans le Moniteur Algérien qui nous parvient au- mises pus
1 tard à exécution, Alois d'une parti, tout monde
jourd'hui par la voie dee Toulon : J'ai apporté des produits à Philippeville , dit 3e sieur ne voit pas également jonc dans ses appréciations personnelles
La corvette à vapeur l'Élan, le Dauphin, arrivée en coure Bourgoing, et l'analyse qui eu a été faite, a donné les résultats et de localité, er d'autre part, quand il faut venir à sl'exécu-
rier extraordinaire dee France, 2 de ce mois, partira pour les plus satisfaisants. Je pars de nouveau pour ces régions, qui lion , il arrive presque toujours
Toulon aujourd'hui à midi, et emportera la cotres o ne s^ot habitées que par les lions et les panthères, et , par pru- pour employer une de vos
expressions familières, que le meilleur manque, c'est à dire
douce. p dence, je mets mon lit sur un grand chérie. Je retournerai pro- l'argent.
Le ministre de la guerre fait de nouvelles velte instances auprès du chainement à Constantine et jee pourrai vous donner de P lus C'est bientôt fait de désirer la création d'écoles nombreuses,
ministre de la marine, pour obtenir qu'un troisième bateau à amples détails sur mes explorations. » de fermes modèles partout, d'écoles primaires agricoles près de
peur l'Etatlfasse r 5edu ur Puisse la découvert Thériot-Bourgoing devenir une réalité et chaque instituteur
r communal , d'ingénieurs spéciaux pour ex-
tant
ta e
France etl'avenir d ici le er aappeler vers l'Algérie quelques-uns de ces nombreux émigrans ployer les cours d'eaux
mois suivant, et développer les irrigations, de chimis-
die à assurer ]e service de la correspondance
carre le avec France
que la soif de l'or dirige vers la Californie. Ils trouveraient tes dégustateurs pour les engrais, d'inspecteurs et d'agents de
et vice versa, tous les 5 jours, jusqu'à ce que ligne de Cette parmi nous dvs conditions d'existence bien préférables à celles toute nature, choisis et soldés par le gouvernement! A tous ces
soit organisée. que leur offre San-Francisco. (Allaprojets, dont la conception honorable coûte si peu à ceux qui
On espère que la création de cette ligne sera prochainement
téal née.
-_ , - u _p-____..__ les mettent en avant, la voix du budget se fait entendre et leur
_ crie incessamment : « Et la caisse, messieurs ? La caisse pour
- Nous extrayons du mémo journal les détails suivants surV'..PattWE. Madrid, le 10 septembre.
fournir les fonds nécessaires à la réalisation de ce que vous
posez? » - Effectivement, ils ont songé à tout, excepté à cela. pro -
la marche et les ravages du choléra dans l'Afrique française:
Le choléra, qui s'était déclare presque simultanément sur Le duc de Valence est de retour à Madrid. il s'est très-bien Ne nous faisons point illusion , et c'est une remarque que je
trois points de la province de Constantine se concentr e roatnte- trouvé, comme l'année dernière. des eaux de Puerto Lano. veux vous faire toucher du doigt.
riant sur seul point Sud'fiscetarri ve aux derniers urne On s'entretient beaucoup de la création d'un chemin de fer de S agit-tl de voter des dépenses? l'opposition méme y pousse
Valence à Madrid qui se a v ec ard eur. 11 n ' est pas de réduction proposée par la
monts de s sa a période oissante . relierait avec la frontière de France. commis-
L'épidémie fut apportée à Boue par
0 juin, bateau à tin annonce la prochaine arrivéed'ingénieurs Français, M. Ibri, stop d u budgent qui ne trouve des champions pur la combattre,
la
vapeur x, . Jusquau u août, nome connu par des travaux de ce genre, en compagnie de M. Ber- Pas d'augmentation qui ne trouve des patrons , des apologistes.
bre des cas fut , dont les deux tiers
ut d d e 60 envvenantiro onTuniss. e s suivis de ryer, fils du célèbre orateur. Ce voyage aurait pour but de sol-
N'a-t-on pas cent fois abusé de cette locution, dépenses produ,_
mort. liciter du gouvernement la permission pour l'exécution de ce tires, comme moyen de rendre favotables les dépenses les moins
e 90 a chemin, auquel on la somme de cent millions qui Urgentes ? On se rend populaire en proposant de nouvelles créa-
lin du
niai fit do donner
nner patente à tous les t aviresonstaté fournis ppar les principales es mais sdel' Europ e;illiilons devrait lions qui séduisent les esprits; populaire , au moins dans sa
Pendant que le choléra disparaissait de Bône, il sévissait déjà être terminé dans trois ans. localité, en parlant pour son pont ou sa rivière, sa route
chemin de fer. ou son
suA aut te fandi eeonsid nombre des victimes faites
oùril
Guelmas,sestidélaré le 27 jtuill xercée Irfn- par ce ml aiteur est rd t on
, Cil aetan rahle S'agit-il ensuite des voies et moyens DOUE payer on s' a perçut t
t:ipalemet ses ravages sur des militaires débilités parrtlla fièatsaes vre t ,
que fouis ces belles choses ne peuvent se prendre que sur
et et la dyssenterie que la colonne expéditionnaire ava' - -- pot. 0r l'impôt, en général , n'est pas populaire. Rien de l'im
l'hôp ita l , à son passage. popu aire , au contraire , que de proposer la suppression ouplus la
opus le t7 n unc, teln3' a t cas déc ès ; à cette 1 SeDEeïAllr . réa
. tIc t'i,t d' ur tmpot : c est parla meure qu'on
vous prend or
épque , on comptait , tant mi1 ri1tal res que civils 3 6 personnes
atteintes dont 28 morts -et 5 guérisons ; 3 restaient eucorc en (Nièvre), un discours
M. Dupin a P rononcé devant le comice x tLIJÇUJ
n'est-il
a ricole ,- Cl
où se font remarquer cette haute raison on et t
dinairnmo.,r
N Pas vrai que si l'on venait vous dire que tous les im-
traitement. ce bon sens qui distinguent l'honorable président de l'Assemblée Pôts vont être abolis , vous seriez enchantés ? Vous croiriez que
A Sétif, 17 personnes ont été atteintes , parmi lesquelles 7 législative. Nous ne pouvons résister au désir de le faire con- vous allez vivre sous le meilleur des
sot mortes. gouvernements : on a tant
naître à nos lecteurs : parlé des gouvernements à bon marché ! Un gouvernement pour
A Bougie , un caporal de la 9e compagnie de discipline est Messieurs et chers concitoyens, rien , cela serait bien plus beau , n'est-ce pas ? Eh bien c'est
mort le 24 juillet. Ce cas est heureusement le seul qui se soit I.es comices sont des fêtes modestes ; ii n'est pas dans la na- ce que vous ne 'errez Jamais , parce que tout bonnement, cela
-produit dans la ville. turc de ces réunions d'exciter l'enthousiasme ; mais e les ont un est impossible.
C'est surtout parmi -les indigènes que le fléau a fait le plus de but éminemment mile. Elles ont pour objet d'honorer la pro- Et d'abord , est-ce qu'il ne faut pas payer ses dettes
-Victimes. Il s'est déclaré le 16 juillet dans les tribus kabyles du fession d'agriculteur, d'apprendre au laboureur à s'estimer tout publique aussi bien qu'en monarchie ? Est-ce en Ré-
cercle de Bougie , sans qu'on puisse savoir comment i: y a été ce qu'il vaut , beaucoup plus qu'on ne faisait au'refois. On qu'il nefaut pas
une armée, une marine, des tribunaux, des ministres du culte,
apporté. y des éco une administration intérieure , une police des villes
distribue des récompenses afin d'exciter l'émulation, d'encou-
Il a attaqué d'abord les Fenaya, Beni-Ourghlis, Boula, Beni- rager par l'exemple, et de montrer au grand jour que dans nos et des pagnes ? Si quelques-uns d'entre vous sont volés
hou-Djellil. Il s'est étendu ensuite dans l'Oued-Sahel et s'est campagnes, le travail et la bonne conduitesont la véritable ,
sour- battus , ou seulement menacés ; quand on parle de meurtres
rapproché de Sétif. On a porté à 3,000 le nombre des morts ; ce du bien-être et de la considération. d'incendies dans les villages , de malfaiteurs échappés et qu'or
mais ce chiffre; qu'on ne peut d'ailleurs contrôler, paraît très- L'agriculture faitaimer l'ordre à ceux qui la pratiquent, parce a vus rôder dans les environs , ne regardez-vous pas comme un
exagéré. qu'elle exige une vie réglée, des efforts de tous les instans elle gage de sécurité-pour vos personnes , vos habitations , vos ré-
Une caravane de Souàfas , venant des frontières de Tunis , aime voir la paix régner autour d'elle ; elle a besoin. du com- colles , les rondes et les apparitions de cette brave gendarmerie
apporta le choléra à Sidi-Okba, où il s'est déclaré le 25 juillet. mere pour la vivifier. Elle fait, mieux que tout autre genre de qui veille nuit et jour sur vous et pour vous
ri a sévi avec violence sur la population arabe, fatiguée par les travail, apprécier les bienfaits et l'action de la Providence. Dans de terreur et d'antipathie qu'aux criminels , et qui n'inspire
jeûnes diurnes et les excès nocturnes du Ramadan. Ses ravages les arts ordinaires, l'ouvrier se comptait dans son ouvrage, il aux malintentionnés ? N'avez-vous pas demandé , aux vagabonds
ont cessé le 7 août , -.près avoir emporté 385 personnes sur une s'enorgueillit de seschefs-d'uvre; il s'en attribuetout le mérite. Sollicité pur vous l'établissement d'une brigade , n'ai-je pas
population de 1,500 habitants. à Brinon, qut
parce qu'il en est seul auteur. Mais le laboureur ne peut rien dans l'origine n'en avait pas obtenu ?
Le choléra se déclara le ,9 août , avec violence à Biskra. Le saris le ciel ; à lui la terre et la semence, à Dieu seul la puissance Eh bien , citoyens , rien de tout cela ne se fait
11, on comptait vingt cas .dans la garnison , dont dix décès, et qui fait germer et qui donne des fruit. l'argent , c'est--à dire avec l'impôt. -_ L'impôt qu'avec de
dans la population indigène deux cent quarante-trois cas et , c'est la bourse
Voilà ce qui fait honorer l'agriculture , voilà ce qui attache commune , où chacun verse sa quote-part en proportion de ses
vingt-neuf décès. Du 13 au 21, l'intensité du mal s'accrut sous aux comices ceux-là mêmes qui ne lui appartiennent pas par facultés et de sa fortune, pour subvenir à toutes les dépenses de
l'influence d'une chaleur étouffante et du vent brûlant du Si-. leur profession, mais seulement par l'estime qu'ils lui portent 1 Etat; po'ir accomp;ir, dans l'intérêt
rocco. La garnison a perdu 28 hommes et la population indigène et par l'importance qu'ils y attachent. général , et au nom de
tous, ce que chacun ne pourrait pas faire en particulier. Il est
a encore été plus cruellement frappée ; plus de 200 hommes Ce sentiment en faveur de l'agriculture est partagé par les donc du devoir d'une nation envers elle-même d'assurer par
ont succombé. grands pouvoirs de l'Etat, Sous la monarchie, on a vu le labou- l'impôt tous les services publics qui font sa sûreté sa gloire et
Un fait assez singulier a été observé à Biskra : le choléra a reur G ranger obtenir du roi la croix d'honneur pour la char. sa puissance; et ce serait un acte de révoltante injustice
`frappé les animaux avec la même violence que des hommes ; les rue qu'il avait inventée et qui a gardé son nom ; et cette an- part du législateur si, après avoir voté descharges, de la
chiens, les bestiaux , les volatiles ont payé tribut au fléau. On née, le président de a République a donné la même d coration pas les impôts nécessaires pour les acquitter. il ne votait
voyait les animaux atteints tomber subitement et mourir en tor- à un ouvrier agricole du département de l'Aisne (Jean-Baptiste F.n tout , cependant , il faut une juste mesure
dant leurs membres con- ournés et raccornés; la volaille avait le Prévot) qui servait dans la même ferme avec intelligence, zèle ne lever d'impôts que ce qui estjindispensable , et c'est pour
plumage rebroussé et le cou tordu en arrière. qu'il faut aussi ne
et probité depuis plus de cinquante ans. faire que des dépenses d'une incontestable utilité,
Le choléra étend ses ravages à Bramis, Sàada, le Zab Dahri L'Assemblée nationale ne néglige non plus aucune occasion Le bien ne se fait pas en un jour. Souvent
et les Ouled-Djellal. Il sévit à El-Outaïa, El-Kantra et dans 'de se montrer favorable aux intérêts de l'agriculture : c'est ainsi jour qui recule pour-beaucoup d'années le bienmême il arrive tel
qui était en train
la vallée de l'Oued-Abdi. Les communications sont interrompues que, récemment elle a ordonné qu'à l'avenir la remonte de la de se faire L.. Le devoir du gouvcrnement et du législateur
entre les tribus infectées et Batna ainsi que Constantine, qui cavalerie, au lieu de se faire à l'étranger, se pourvoirait avant de s'attacher toujours à ce qui est juste et possible. est
usqu a présent ont été heureusement préservées. tout , et tant que faire se pourrait, auprès des éleveurs fran- Le président de la République, dans son dernier voyage mêlé
En résumé, le choléra qui s'était déclaré avec violence dans çais. de tant d'incidens divers, a dit- avec raison : » Ne faisons pas
la subdivision de Bône, le cercle de Bougie. Sétif et les Ziban Ce ri'est pas à dire toutefois que l'Assemblée nationale et le naître de vaines espérances , mais tâchons d'accomplir
a complètement cessé à Bône; son intensité a considérablement gouvernement puissent nf doivent accueillir indistinctement celles qu'il est raisonnable d'accepter. toutes
diminué dans le cercle de Bougie, et ses ravages ne ti'excrcent toutes les propositions qui leur sont faites dans l'intérêt allégué sens méritent de devenir le programme » Ces paroles pleines de
plus qu'à Biskra et dans le pays cornons outre c ette ville et d e i'-,,,,.....i,....e. AIIISI, cette annce, fe congres central, à lut ITatIOn : elles contiennent la promesse des d'une bonne adrninis- -
améliorations
-Batna, d'où nous espérons Je voir aussi bientôt disparaître, seul, a rempli un volume entier de ses vux. Le conseil général sibles et la condamnation des rêveries qui font reculer le pos-
- On lit. dans ]e Journal de Corts.anttne : de l'a g colt une, d u commerc e e t de l''tan
la première
+
fois
t'
d ta rit,, tenu pour arè s a u leu 1' d e 1e avoriser.
f
pro-
le sieur Borgoir.; nous écrit qu'après plusieurs jours de re- a aussi formulé un assez grand nombre de de- C'est aussi ce choix, ce discernement que l'Assemblée na-
mandes nouvelles. Dans l'Assemblée nationale, quelques dépu- tionale s'est efforcée d'apporter dans le régeement t
des dépenses
--- enes, utt-elle, je-veux le voir ; venez, c'est lui qui déci-
dora desoiï sort. plais au bruit des gonds
b sur les quels roula tout à cou 1
t en i s unes. Mon seul désir est de te remettre en
Iléloïse ne sait si elle doit la suivre ; elle ne conçoit ni son gémissant la porte de son cachot, à l'aspect de cette femme que cette condition, j'oublie tout. Sans elle , je nemademande puissances Â
projet, ni son courage ; elle balance ; mais la résolution de son sa rage avait cent fois maudite, sa figure, seule partie de son ta pitié. Laisse-moi ou suis-moi dans mes domaines, rien à
amie est si entrainante, elle voit tant de confiance dans cete
figure qui a repris tout à coup un calme si héroïque, qu'il avec t corps qui eût conservé la faculté de se mouvoir , se détourna d choisir. Il n'est point de +érils ui
tin cri d'horreur
ne Héloïse, restée en arrièequi fit reculer la tremblante Luciane. résolution. F q paissent
c'est à toi
changer ma
lut est pas possible de résister à l'ascendant de cette détermina' sur le seuil de la prison, surveillait - Jamom tant que ma volonté sera libre, vous
tion soudaine. Elle suit Luciane, et les deux amies ont déjà les voûtes mal éclairées qu'elles venaient de traverser, de peur ocrez le nom d'épouse. Qaels sont vos droits? ne me don-
t, anchi les corridors qui les séparaient de la prison de Cressv, leseécla curiosité n'y anât quelque indiscret, - Ceux que ton père m'a transmis, ce père dont tu déshonores
R
lats probabtés derCet étrange entret ènt ne vinssent àtrevé
VL ter le secret des deux acteurs de la scène. La fougne des pensées la maison, dont tu flétris les cheveux blancs. Il t'a fait çam-
qui se pressaient dans l'ame du comte ne lui permit pas long- tesse de Montlhéry, et tu le seras si tu me laisses vivre. -
ltevolution au couvent, temps de garder l'attitude que le premier effet de la surprise d - Ne me donnez point ce titre ' si jamaisJ e le p or te , c'est
un autre que vous que je le recevrai.
lf serait difficile de peindre la situation morale du prison- vers ladonnée avait à sa tête, 11 tourna bientôt son visage enflammé
fille de Montfort, et la foudroyant de ses regards irrités : Perfide . tu oses me parler de
ryi r de l'abbaye. Vaincu par de simples paysans, . sav de ses droits..
garrotté par - Misérable, dit-il, viens-tu jouir de ma honte de mon dé- pas , interrompit
rr mpi Luc iane , quel lien
des vilains, désarmé par des êtres que son orgueil regardait à sespir? Viens-tu m'attachait à luii?zQous Que dès notre
peine comme des créatures humaines, il était dans les fers d'une à mes bourreaux m'annoncer ue ta digne amie va me livrer à l'un à l'autre? enfance nouss nnous étions promis
emme, sous le même toit que celle dont les mépris faisaient compagnon d'armes ! Auras-tu la lâcheté de souffrir que l'ami, le - Arrête ! ne viens oint me fatiguer - ,
son supplice, au moment d'être livré peut-être aux vengeances que tu trahis, perfide, de ton père , l'époux qu'il t'avait choisi , épargne-moi du moins ton indigne amour;
au roi que ses nobles amis espéraient détrôner ; il se voyait la comte de Paris me destine soit voué à la mort Ignominieuse que le _ ce supplice. e préfère la mort.
table d'un monastère de filles, le jouet de leurs railleries, et à ce point de l'avantage ? Femmes indignes abuserez-vous
tant d'affronts étaient un poids assez lourd à porter pour un. - Non, sire èe Cressy inespéré que le hasard vous
répondit Luciane avec une dignité
donne ?
- Jamais
vous ne consentez pas à renoncer à ma main ?
- A épargner les jours de Milon ?
r
',aractère impatient, fougueux, hautain, que la moindre con- qu'adoucissait un -- Jamais !
trariété poussait jusqu'à la fureur. Les mugissements de sa rage mon pouvoir -de- faire c mélange de commisération; non , s'il est en - A recevoir à 1 , in
avaient d'abord ébranlé les voûtes de son cachot ; mais bientôt. ascendant sur celle e que j e désire , si a quelque l'abbaye? croix des mains du chapelain de
que le ciel a rendue malgré elle
elle l'arbitre de
à partir pour uant
la te
terre sainte?
'e désespoir de n'être pas entendu des écuyers , qui pouvaient votre destinée , vos ]'ours '
n auront rien à redouter de sa juste - Non, non
culs l'en arracher, avait succédé à cette exposion de colère; et vengeance. Je ne vous rendrai as les maux que vous m'avez _ Songez que le temps presse, que Sun être informé
t le calm e de la résignation n'était pas entré dans son aine, il faits, et votre sort d, un évé ne;no qu' il regarderait comme un bien
sera uniquement dans vos mains. fait du ciel.
proevait du moins cette tranquillité forcée qui naît de l'im- - Je ne veux riende toi - Que m'importe
m !
,; r; c- -f quP i i_mr ue. Laisse-moi illourir - FlRmme cruel, ue me laissez point sortir; ne rejetez
-tie j'apporte à votre iraforl.Ine. Les condnnpain
qntt
tions de ce genre qui , si et les produisent de bons résultats pourtant pas mé- (Correspondait e particulière.)
pourront plus tard se généraliser. En toute chose nouvelle il, chant!... -
chiffre d ' un
,
.arquis de tiouglas , _cousui du président , lui a million de friron.
env
des membres d'un conseil général qui s'occupe àvec un zèle si envoyé une meule tout entière composée sic chiens de la plus
andcde
éélairé des intérêts de ce département. Je me rappelle aussi le belle espèce. Les pensions la pairie et de l'ancien sénat, qui s'élevaienE,
nombre considérable des votes que l'Orne m'a donnés à l'époque au lerjanvier 1848, à 541,000 francs, absorbés par 51 titniai-
de mon élection. Ce que vous venez de m'adresser de flatteur - On parle beaucoup d'une lettre in extremis que Louis- res, ne s'élevaient phu, au IeCjanvier dernier, qu'au chiffre de
semble le confirmer en quelque sorte. Ce département a donc Philippe aurait écrite à son gendre .le roi des Belges et dans ; 511,000 francs, et le nombre des pensionnaires de cette catégo=
des droits particuliers à ma reconnaissance et à une affection laquelle il faisait appel à sa haute raison sur la question de la rie n'était plus que de 43. +
sincère. (Applaudissements). fusion des deux branches. Cette lettre a, dit-on, fait une vue + Les pensionnaires civils, préfets, sous "préfets, etc., sont au
sur l'esprit de S. "vi. le roi des Belges qui avait voulu nombre de 2,003, et touchent 1,500,000 francs environ, soit
Louis-Napoléon a ensuite accepté un Cféjeûner qui lui était impression
offert par le conseil général de l'Orne. Après le déjeûner , il
est parti pour Laigle. A deux kilomètres en avant de Rey, il
jusqu'ici rester étranger aux questions de cette nature. i'
5 fr, par tête en moyenne, tandis que les pensionnaires Oc-
- Le corns.dinlnmatioo ni e rand cmmnlet à Paris en ce e' é s i ast ques, au nombre de 1 .702, ne louchent que 378,539 fr.,
i
a trouvé un arc-d'e-triomphe sur lequel on remarquait l'ins- moment. Lord Normanby' est arrivé hier ; on dit que son arri- On est-`'-uure une moyenne de 222 francs pour chaque titulaire.
cription suivante vee a été devancée de quelques jours, dans le butde s'entretenir voit que la proportion est loin d'être équitable.
tt Les ouvriers de Boisthorel à Louis-Napoléon ! avec le gouvernement francais relativement à des mesures à Les pensions militaires absorbent la majeure partie du chiffre
Au travail rétabli, à l'ordre fortifié ! prendre contre les réfugiés politiques. Les scènes déplorables total. Le uombre des parties prenantes était, au 1er janvier der-
Il s'est arrêté quelques instants dans cette localité pour vi- dont la ville de.Londres.a été le théâtre à l'occasion du général nier, de 83,440 , en comptant les vétérans, les veuves et or-
phellns, et le chiffre de leurs pensions s'élevait à 39;663,719
siter l'usine. Ilavnau , ont ouvert-les yeux à lord Palmerston.
Dans le bourg de`Rugle, le président de la république a reçu Le Foreing-Of ace commence à s'inquiéter sérieusement de ses francs.
tendances à trop nous imiter par L'hospitalité imprudente que Parmi les indu idus pensionnés à titre derucompenses nationa-
égalément un accueil des plus sympathiques. L'arrivée à Laigle les, on compte encore huit vainqueurs de la Bastille, qui ton=
a été une véritable ovation. Un arc de triomphe s'élevait à nous-avons toujours" trop t'aeilement" açcordéé aux réfugiés ré-
l'entrée de la ville avec cette inscription : Vive le président volutionnaires de tous les pays. Î: ambassadeur britannique st chent ensemble une modique somme de 2,000 francs ce qui ,
Industrie. - Commerce. chargé par son gouvernement d'entamer, an sujet des réfugiés fait 250 francs pour chacun d'eux. Les pensionnaires de juillet
1830 et juin 1842 sont au nombre de 766, qui touchent ensem-
Quatre bannières portant pour inscription Dix-Décembre ! français à Londres, des négociations avec le ministre des affaires bien 336,700 francs, soit 466 fr. environ par tète.
étaient portées par des ouvriers ; la foule était immense ; les étrangères.
anis de : Vive Napoléon ' Vive le président ! ont été unanimes. - On assure que M. le président Rupin ne reviendra à Paris - L'ascension de M. Poitevin faite hier à l'hippodrome, à
Le président de la République s'est rendu à la mairie où il a qu'au moment de. la reprise des travaux de l'Assemblée na- 5 heures, sous les yeux d'une foule immense, s'est on ne peut
visité l'expositieo des produits de l'industrie du pays. Après tionale. mieux passée. Le ballon est descendu par un calme plat, à 13
cette station Louis-Napoléon est revenu à Paris par Evreux. Il a - Ce matin, il y a encore eu de grands exercices à feu au lieues à l'ouest de Paris, auprès de Alontfort-Lamaury (Seine-
continué à voyager dans sa calèche jusqu'à Bonnières. Sur toute Champ de Mars. et-Oise), sans le plus léger accident, à 7 heures 1/4.
la. route , les localités qu'il a traversées étaient illuminées. A
Bonnières , il a pris le chemin de fer de Rouen. - Un courrier d'ambassade est-arrivé cette nuit 1 Paris, ve- Edimbourg, 30 aofit.
' M. le président de la République est passé à onze heures et ces nant de Rome. Il apporte des dépêches de M. Ravneval. Dans M. I3enderson, capitaine du paquebot à vapeur l'Orion, de
dépêches se trouve le projet de Constitution administrative
quart à Maison-Laflitte. La population de Maisons s'empressait. et politigre Liverpool , qui s'est perdu dernièrement corps et biens sur les
depuis longtemps aux abords de la gare. La garde nationale , donner définitivement que le gouvernemant du Pape Pie IX se propose de eûtes d'Ecosse, M. Langlands, maitre d'équipage, et le contre-
aux Etals romains. maître , M. John Williams , ont été traduits devant la Cour
sous le commandement de M. le comte de Saint-Geniez, faisait
la haie sur les deux côtés de la voie illuminée subitement par - La République adhère à la croisade proposée par M. de justiciaire d'Edimbourg, comme ayant occasioné par leur négli-
des porteurs de torches. Le Président a salué les habitants de Girardin contre l'institution de la présidence ; elle fait remar- gence la perte de ce bâtiment.
Maisons qui lui ont répondu par le cri de vive Napoléon ! quer qu'elle a repoussé la présidence dès le 3 décembre 1848. Les débats ont duré trois jours.
Il est arrivé à Paris à onze heures, accompagné du préfet de Elle ajoute: - M. Langlands, mis en jugement le premier, a été acquitté par
police et du préfet de la Seine , qui étaient allés l'attendre à R La Presse peut voir que notre réponse à sa question d'au- le jury ; M. Williams, le contre-maître, et M. IIenderson , ca-
Bonnières. Une foule considérable stationnait dans tout l'espace jourd'hui est faite depuis deux ans. Comme la Presse, nous pitaine, ont été déclarés coupables de négligence criminelle de
compris entre le débarcadère du chemin de Versailles et le palais avons combattu la présidence; plus heureux qu'elle, nous n'avons leurs devoirs, le premier à l'unanimité, et le second à la majo-
de l'Elysée. Toute cette foule a accueilli le président de la Répu- point démenti nos répugnances pour l'institution, en préconi- rité des voix. Si la cause eût été jugée en Angleterre ou en
blique avec les marques de la plus vive sympathie, aux cris de sant un candidat que tous ses antécédents indiquaient comme Irlande, l'unanimité des voix pour la condamnation eM été né-
vive Napoléon! E.e président était rentré à onze heures et demie porté à tirer bon parti des germes monarchiques contenus dans
l'institution présidentielle. »
cessaire, mais il n'en est pas demème devant la Cour justiciaire
d'Ecosse.
au palais de l'Elysée.
Quant à la révision sans y être contraire , la République Le lord-justicier Clerk a condamné John Williams à sept
pense que ce n'est pas au parti républicain à en prendre l'ini- années de déportation, et le capitaine Thomas Iienderson à dix-
tiative. a Il sera temps d'en venir là , dit-elle , q uand nous huit mois d'emprisonnement : la non unanimité des suffrages
liber, dans les salons politiques et dans le sein de la commis- aurons pu constater le résultat des efforts du royalisme. » équivalant à l'admission de circonstances atténuantes.
lion de permanence , on s'entretenait beaucoup de nouveaux Le Peuple veut l'abolition de la présidence, non par l'Assem-
projets de voyage du président. L'accueil sympathique qu'il blée de révision de 1851 , mais par l'Assemblée du 29 mai - La Gazelle des Tribunaux a plusieurs fois parlé des tri-
vient de recevoir dans le nord-ouest de la France lui fait désires 1852. En un mot, avant qu'on abolisse la présidence , ce jour- bulations de M. Puma, avocat, épris d'une passion malheureuse
d& parcourir les départements du centre qui , comme ceux ds ' nal v eut que le prince Louis-Bonaparte ne soit pas président. pour miss Coutts, la plus riche héritière des trois royaumes.
l'est, ont été longtemps travaillés par les prédications socialistes. Le National est du même avis que le Peuple. Il consentirait Pendant la minorité de la aille de sir Francis Burdett, légataire
Les conseillers sages de Louis-Napoléon lui ont fait entrevoir à abolir la présidence, mais la à condition que M. Louis-Bona- universelle de la duchesse Cou'Cts de Saint-Albans , il s'était p er-
qoe les populations qui ne sont pas radicalement mauvaises, parte cessât, au préalable, d'être président. Le National laisse suadé qu'un tuteur jaloux s'opposait seul à ce qu'il pût obtenir
sauront s'arrêter dans la voie du mal quand elfes entendront sa ' même percer le regret que la fonction ne survive pas au titu- de la bouche de mils Coutts l'aveu d'un tendre retour; il n'avait
parole, ses encouragements et ses conseils. 1 laine actuel. « E.e respect de la Constitution , dit-il , acheté point été désabusé à sa majorité et avait eu l'audace d'affirmer
L'expérience récemment acquise dans les provinces paroou- même au prix d'une nouvelle nomination de président, serait- sous serment en justice qu'il avait fourni la valeur d'une traite
rues par le chef de l'Etat , a prouvé déjà que le voyage prési- il payé trop cher Y » :
de 100 mille livres sterling (2,500,000 francs).
dentiel, s'il n'a pas partout produit cet enthousiasme violent qui _ Nous avons lieu de croire que le Pape, Traduit devant la Cour criminelle centrale, il soutenait que
passe, a produit la confiance qui reste. On a constaté que le ; complètement la censure infligée par l'archevêque sans approuver cette lettre de change n'était qu'une juste indemnité de la vio-
travail a repris, que les transactions commerciales sont tout à journal l'Univers, ne donnera point raison à ce journal. de Paris au lation d'une promesse de mariage et un faible dédommagement
coup devenues plus actives dans les pays traversés par Louis- L'accueil fait à Rome à M. Eugène Veuillot a été plein de des persécutions par lui éprouvées. Les jurés et la Cour ne furent
Napoléon. Voilà quels sont les motifs qui détermineraient peut. mais on ne lui a point dissimulé qu'on ne se point de cet avis. M. Dunn fut condamné à dix-huit mois d'em-
bienveillance ;
être le président , malgré ses grandes fatigues, a parcourir en- déciderait que difficilement à blâmer Mgr Sibour. prisonnement dans une maison de correction, plus à deux autres
core quelques-uns de nos départements. années de détention, s'il ne fournissait pas un cautionnement de
Au ter janvier dernier, les pensions de toutes natures, ins- bonne conduite. Cette dernière condition n'ayant pu être accom-
- On dit que le président qui passera le reste de la belle I crues au Trésor, s'élevaient au chiure de 43,496,993 francs; le plie, M. Dunn vient de recouvrer sa liberté, après trois ans et
saison au château de Saint-Cloud , ira , pendant quelques jours, nombre des pensionnaires entre lesquels cette somme est répar- demi de captivité.
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