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DÉFINITION DE
LA CONFIANCE
EN SOI
PRINCIPES
LA CONFIANCE EN
SOI N’EST NI UN DON,
NI UN TALENT, NI UNE
RESSOURCE NATURELLE :
c’est une énergie qui
se crée, se développe,
se cultive et se transmet PRINCIPE #1 PRINCIPE #2 PRINCIPE #3
grâce à une « mécanique » LIBERTÉ DE CHOIX LA CONFIANCE LA CONFIANCE
dont nous allons découvrir les rouages. k Nous avons le pouvoir EST CONTEXTUELLE N’A DE SENS
Cette énergie permet de réfléchir d’agir, quelles que soient les k On peut prendre la parole QUE PAR RAPPORT

POUR ÉCLAIRER AU DOUTE
de manière rationnelle, de faire des circonstances. Toutefois, cette avec assurance devant
choix pragmatiques, de préserver liberté est conditionnée à 30 personnes de sa famille k C’est parce que je doutais
une certaine indépendance, de cultiver notre niveau de confiance. et chercher ses mots face à de ma capacité à remporter

LA CONFIANCE
une bonne faculté d’adaptation, Plus ce niveau est bas, plus deux inconnus. Ou vendre un les Jeux Olympiques que j’ai
de rester vigilant et capable d’admettre notre liberté est réduite : produit avec conviction, mais dû agir pour renforcer ma
et de corriger ses erreurs malgré nous devenons esclaves ne pas savoir se vendre soi- confiance en moi. Si vous

EN SOI
les doutes et l’adversité.  de nos peurs. même. Ou avoir un caractère n’avez pas de doutes, la
La confiance en soi ne garantit « Entre le stimulus et la dominant au boulot, mais confiance n’a pas de sens.
pas le résultat. Mais sans confiance, réponse, il y a la liberté de effacé dans son couple. Notre Certes, avoir des doutes
c’est bien pire ; on subit les situations. choix. » Victor Frankel niveau de confiance n’est est utile pour se préserver
J’adore cette phrase : « Qui n’accepte pas stable et inné : il fluctue du danger. Mais quand
pas de prendre le risque de réussir, en fonction de paramètres on nourrit trop de doutes,

PIROUETTE
doit accepter l’idée qu’il va échouer ». internes et externes. la confiance fait défaut.

IDÉE FORCE
La confiance en soi est dynamique. Abordons
Ce n’est pas parce qu’on a confiance le sujet sous un
qu’on avance, c’est parce qu’on avance autre angle.
qu’on a confiance. Votre niveau de doute 1. PLUS DE SOLUTIONS 2. AUTANT DE SOLUTIONS 3. MOINS DE SOLUTIONS
De même, ce n’est pas parce qu’on est déterminé par les QUE DE PROBLÈMES QUE DE PROBLÈMES QUE DE PROBLÈMES
doute qu’on s’arrête : c’est parce problèmes que vous pose VOUS ÊTES PROACTIF VOUS ÊTES RÉACTIF VOUS AVANCEZ À
qu’on est arrêté ou ralenti (difficultés, une situation. k Vous vous sentez libre k Vous hésitez, vous pesez CONTRE‑COURANT
imprévus, nouveaux obstacles…) qu’on Doute = Problème de choisir le pour et le contre k Vous n’acceptez pas la
doute. Votre confiance est k Vous exploitez pleinement k Vous agissez en réponse situation, vous vous mettez
Le doute peut fragiliser la dyna­mi­ le fruit des solutions les circonstances aux circonstances en résistance
que de confiance et d’action. Mais la que vous déployez pour k Vous prenez plaisir à k Vous avez peu de plaisir k Vous dépensez beaucoup
décision de renoncer relève de notre résoudre vos problèmes. avancer et vous augmentez à avancer et pas de cap, d’énergie
choix et de notre responsabilité. Confiance = Solution vos chances de réussir. ni de visibilité. k Vous n’avez aucun plaisir
Car face au doute, on peut aussi Il existe alors trois à avancer et peu de chances
changer de stratégie, d’objectif, possibilités… de réussir.
de calendrier…

CONCLUSION :
Pour améliorer notre capacité à agir dans une situation à risque (définition
de la confiance en soi), nous devons travailler conjointement sur deux axes :
– IDENTIFIER LES PROBLÈMES AUXQUELS NOUS SOMMES CONFRONTÉS
– LEUR APPORTER DES SOLUTIONS
Jusqu’à avoir plus de solutions que de problèmes !

À PROPOS DE L’AUTEUR…

Edgar Grospiron possède une double
expertise liée à la performance.
L’une issue de sa carrière de sportif
de haut niveau, durant laquelle il a
décroché un palmarès exceptionnel ;
Champion olympique et triple
champion du monde. L’autre liée
à sa reconversion ; depuis 2001, il a
effectué plus de 1 000 missions en
entreprises sur des problématiques
de motivation des ressources
humaines. Personnage décontracté
capitalisant sur ces expériences,
Edgar nous explique comment la
motivation est une source d’énergie
inépuisable pour dépasser les
nombreux obstacles du quotidien.
Convaincu par l’idée que tout le
monde possède en lui l’énergie
nécessaire pour faire de tout rêve
une réalité, il vous transmet ses
secrets de champion dans ses
webinars et ses masterclass.
Pour en savoir + rendez-vous sur
www.grospiron.net
EXEMPLE
J’ai 20 ans, je rêve de gagner les
JO. Ils se profilent à l’horizon…
TRAVAUX
PRATIQUES !
Je sais que la première chose
à faire pour atteindre un objectif,
c’est de se le fixer.
1. Le risque, c’est de ne pas
gagner : que se passera-t-il ?
2. En quoi est-ce un problème
pour moi ? Crédibilité nulle,
image de looser…
3. Quelle est ma crainte ? « S’il y a un problème, c’est qu’il
Les gens ne me feront plus y a une solution. S’il n’y a pas de
confiance.
4. Solution : si je me bats pour
solution. C’est qu’il n’y a pas de
atteindre l’objectif, personne problème. » Albert Einstein
ne pourra me reprocher
de ne pas y avoir cru…

IDENTIFIER TROUVER celui qui restait à parcourir…

LE PROBLÈME
La peur d’échouer
conduit à imaginer des
conséquences dramatiques
ou disproportionnées.
Comment la combattre ?
AUTOCOACHING
Examiner de manière
factuelle et objective les
conséquences d’un échec :
k Quelle est ma crainte ?
k  Quelle est la pire chose
qui puisse m’arriver ?
k Se projeter dans la
situation : qu’est-ce que je
ferai si elle se produit ?
L’objectif est d’avoir
une analyse rationnelle,
de relativiser, de réduire
la pression d’enjeu.
Le problème peut
venir aussi de la peur de
décevoir (soi-même ou
les autres) ou de la peur
de réussir (et de devoir en
assumer les conséquences).
Attachez‑vous à compren­
dre ce qui vous fait douter.
DES SOLUTIONS
Quand le problème est
bien identifié, on passe
à la solution.
AUTOCOACHING
k De quoi avez-vous besoin
concrètement ?
k En quoi est-ce important
pour vous à ce stade ?
k Quelle solution apporter
à ce besoin ? (facile, rapide
à mettre en œuvre)
k Quelles autres solutions
existe-t-il ?
Dans ma situation,
j’avais besoin d’avancer
sereinement alors que je
n’avais aucune prise sur
mes adversaires, sur le
parcours ou sur la météo
le jour de l’épreuve. Je me
suis donc concentré sur
le quotidien, sur ce que
je maîtrisais.
J’ai découpé l’objectif
principal en jalons/étapes à
franchir et sur le pas à faire
chaque jour. Je regardais le
chemin accompli plutôt que
ça donnait du courage.
J’ai appris à ne pas faire
les choses pour plaire, mais
pour gagner. Pour gagner,
il faut accepter de déplaire
à certains.
J’ai dû construire sur
mes forces et accepter mes
faiblesses. Je progressais
vite et très efficacement.
Je prenais plus de plaisir.
J’ai appris à célébrer
à chaque occasion les
progrès, les efforts, le travail
bien fait. C’était bon pour
la dynamique collective de
l’équipe de France.
Enfin, je suis resté ferme
sur l’objectif, mais souple
sur la mise en œuvre :
on peut s’adapter si c’est
nécessaire, mais sans
perdre le cap.

CONCLUSION
La confiance en soi, ça marche parce que :
– ON COMPREND QUE C’EST UNE ÉNERGIE qui permet d’agir, malgré les doutes et
l’adversité.
– ON COMPREND SES MÉCANISMES : elle dépend de votre bilan problèmes/
solutions.
– ON S’ATTACHE À IDENTIFIER LES PROBLÈMEs pour leur trouver des solutions.