Mvt 1 = § 1 & 2 : Descrip° dépréciative des pv et de la vieillesse en général
1. Dans les plis sinueux des vieilles capitales,
2. Où tout, même l'horreur, tourne aux enchantements,
3. Je guette,
obéissant à mes humeurs fatales
4. Des êtres singuliers, décrépits et charmants.
5. Ces monstres disloqués furent jadis des femmes,
6. Éponine ou Laïs !
Monstres brisés, bossus
7. Ou tordus,
aimons-les ! ce sont encor des âmes.
8. Sous des jupons troués et sous de froids tissus
Mvt 2 = § 3, 4 & 5 : Le laid transformé en beau et l’appel à la compa° de B
9. Ils rampent, flagellés par les bises iniques,
10. Frémissant au fracas roulant des omnibus,
11. Et serrant sur leur flanc, ainsi que des reliques,
12. Un petit sac brodé de fleurs ou de rébus ;
13. Ils trottent, tout pareils à des marionnettes ;
14. Se traînent, comme font les animaux blessés,
15. Ou dansent, sans vouloir danser, pauvres sonnettes
16. Où se pend un Démon sans pitié ! Tout cassés
Sujet introduit ds l’Univers urbain : vieilles capitales
Périphse plis sinueux désignant rides des v F → B fait //le entre ces
perso et les villes ttes aussi marquées par âge α vieilse
NC +fs Enchantements, charmants : indiq q les pv exercent 1 pvr
magiq s/ pte → les place ds 1 Ω féériq α fantasq
Ville = lieu d’alchimie poéq transformant laid en beau : antithèse
horreur/enchantements
Pte se met en scène et marche ds rues de Paris à rencontre de ces
ê → pp je α présent actu ou habde guette
Pte présenté ^c 1 victime lui aussi : obéissant → pv α p. =
marginaux → pv = allégorie figure p. : adj relatif au destin : fatales
Vieillesse décrite ^c déchéance physiq, intelectle ou morale : adj -f
décrépits, disloqués → préfixe ‘’dé’’ de décrépits indiq 1 supre° de
la beauté
Pv commencent par perdre leur Fté (expre°) → affirma° au passé
indiq qu’ac° = accomplie
Eponine = vertu ; Laïs = vice → antise accentuant effet dévastateur
de la vieilse : q’elles aient été des F, sont devenues monstres
Assonance en [i] ^c 1 son strident faisant entendre 1 cri de
souffrance
B décrit des ê repoussants dont le corps est difforme →
déshumanisa° avc répéti° monstre 5,6 α adj montrant déchéance
physiq
P exprime sa compa° α et ns invite à aussi en avr : impéf aimons-
les B s’incluant ds sa demande
Témoigne de classe sole des pv α de perte de Fté car trous et
froideur annonçant la mort
Adj flagellés présente ces F en tant q victimes souffrantes.
Aspect pathéq et fragile de ces ê maltraités par la nature (bises) et
par la modernité de la ville dt bruit renforcé par allitéra° en [R]
Animalisation des pv
Des comparaisons mettant en relief leur aspect poussiéreux
(«ainsi que des reliques ») , réifié («tout pareils à des
marionnettes ») encore animalisé («comme font les animaux
blessés »), difforme («comme une vrille »), réduit à des trous
(« ces trous »)… → comme si ces vieilles-là n’étaient déjà plus des
êtres humains.
Comparaison ainsi que des reliques : laisse voir ironie du p.
semblant se moquer de ces perso qui paraissent s’accrocher à leur
unique bien à priori : Un petit sac
En ^m tps : fleurs rappellent beauté passée de ces v et rébus
introduit mystère à déchiffrer (pv ont mystère ?)
B attire regard lecteur s/ souffrance/accablement de ces F qui sont
animalisées et incapables de maîtriser leur corps : sans vouloir
danser
Expre° pauvres sonnettes : montre compa° explicite du p. pr les pv
Contre-rejet avec Tout cassés → vers se disloq de la ^m manière q
le corps des pv
17. Qu'ils sont, ils ont des yeux perçants comme une vrille,
18. Luisants comme ces trous où l'eau dort dans la nuit ;
19. Ils ont les yeux divins de la petite fille
20. Qui s'étonne et qui rit à tout ce qui reluit.
Mvt 3 = § 6 à 9 : Les pv sont l’allégorie du poète
21. - Avez-vous observé que maints cercueils de vieilles
22. Sont presque aussi petits que celui d'un enfant ?
23. La Mort savante met dans ces bières pareilles
24. Un symbole d'un goût bizarre et captivant,
25. Et lorsque j'entrevois un fantôme débile
26. Traversant de Paris le fourmillant tableau,
27. Il me semble toujours que cet être fragile
28. S'en va tout doucement vers un nouveau berceau ;
29.A moins que, méditant sur la géométrie,
30. Je ne cherche, à l'aspect de ces membres discords,
31. Combien de fois il faut que l'ouvrier varie
32. La forme de la boîte où l'on met tous ces corps.
33. - Ces yeux sont des puits faits d'un million de larmes,
34. Des creusets qu'un métal refroidi pailleta...
35. Ces yeux mystérieux ont d'invincibles charmes
36. Pour celui que l'austère Infortune allaita !
Grada° des yeux contribue à portrait +f des pv → rappelle leur
humanité ^m si comparaisons effrayantes qui chosifient le regard :
comme une vrille, (embout métalliq en forme de vis) tout en le
décrivant ^c inquiétant
Rupture étonnante de ces 2 vers avec 2 prcdt : regard inquiétant
puis d’enfant
Métaphore de la petite fille renforce fascina° du p. : poésie fait
surgir beauté/jeunesse de ce qui était laid/vieux/repoussant.
(Poésie nvle transgresse frontières entre les réalités
jeunesse/vieillesse, démoniaque / divin, beauté/ laideur.)
P interpelle lecteur par 2epersplu α ?° pr l’associer à son observa°
α sa médita°
Comparaison met en exergue rappochet entre jeunesse et
vieillesse/mort
Mort personnifiée par maj → devient sorte de sorcier ou
d’alchimiste : elle est savante, elle connaît les symbole[s], paraît
bizarre et sait captiv[er] (au sens de charmer)
Mort symbolise donc union des contraires, la transgre° des
opposés, psq enfants et pv ont des “bières pareilles“.
P de nv observateur : lorsque j'entrevois
fantôme débile = périphse des pv → les rend pathéq ^c si déjà
mortes/plus de ce monde telles des fantômes
B suscite pitié et compa° chez lecteur : périphse cet être fragile
Idée de faiblesse renforcée par adv tout doucement → lenteur
B associe de nv la naissance/l’enfance et la mort : métaphore du
nouveau berceau
Dans cette § : p adopte attitude surprenante et cynique → se fait
mathématicien et considère d’1 manière très froide les difftés de
l’ouvrier à concevoir le cercueil des v F.
Il rit de la disloca° du corps des pv, ^c pr mettre à distance l’horreur
de la mort.
D’ailleurs, ce ne st plus des ê humains q’on met en boîte, ms « ces
membres discords » et « tous ces corps » → pluriel insiste sur la
perte d’unité, l’éparpillement ds la mort renforcée par Allitération
en [R] ^c pr en accompagner la froideur.
métaphores des puits et des creusets font écho aux « trous » du
v.18 et invitent à considérer la profondeur des yeux de ces F, vues
ici comme des ê humains à part entière, ^c des miroirs du poète
et de ns-^m.
expre° faits d'un million de larmes : traduit nbses souffrances
vécues par pv pdt leur vie → les rend pathéq (compa° pr elles)
métaphore Des creusets : fait ref aux récipients des alchimistes où
ici, beauté des larmes st transformées en métal précieux → nvle
manifesta° de l’alchimie
Lexique de l’alchimie ou de la sorcellerie mystérieux, charmes : les
yeux transforment laideur α souffrance en beauté
Diérèse effectuée pr ces yeux mystérieux accentue pvr α valeur
des yeux des pv
Périse = pte → est entré en empathie avc ces F : il reconnaît en elles
sa propre souffrance (allégorie de l’austère Infortune), et ds le ^m
tps, il fait de ces ê des Muses qui donnent le souffle à son poème.