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Cette image illustre parfaitement le fragment 12 du livre VIII « 

De la cour », les
courtisans au service de Roi, ne sont que les « esclaves » du pouvoir royale pensant
réellement dominer les provinces. La Bruyère dénonce ainsi la vanité des Courtisans en
les comparant à des « vrais singes de la royauté », cette métaphore joue sur la
polysémie du mot « singe » : les courtisans imitent le pouvoir mais ne sont que les
marionnettes des Grands.
Cette illustration renvoie à l’art de la stratégie très présente à la cours comme
l’atteste le fragment 64 « La vie de la Cour est un jeu très sérieux, mélancolique, qui
applique ; il faut arranger ses pièces et ses batteries, avoir un dessein, le suivre,
parer celui de son adversaire ». En effet, les courtisans se livre à des stratagèmes
pour être parmi les proches du roi, plein d’ambition et de vanité.
Ce document met en avant l’univers théâtral, se rapportant au fragment 99. Ce
fragment fait référence au theatrum mundi et à l’universalité de cette figure.
En effet, La Bruyère affirme que le monde restera le même, que les courtisans
et leur jeu d’acteur subsisteront mais sous une forme différente. Le monde
sera toujours un théâtre, les hommes les mêmes acteurs usant des apparences
tout comme l’action qui restera inchangée.

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