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‫الثانية متوسط‬

Wlid Babah

2A.M - Projet 3
Légendes
Compréhension et
situation d’intégration
 Lalla Mimouna.
 Sidi M'hamed Bou Qobrine –
(L'homme aux deux tombeaux).
 Lalla Kh'didja.
 El-Alia.
 Lella Maghnia
 Le marabout Sidi Ali Zouaoui.

-1-
Texte : La légende de Lalla Mimouna. Wlid Babah

Mimouna, ce n'est pas seulement une montagne d'une beauté à couper le souffle située dans la
commune de Ha'ïzer, dans le Djurdjura. C'est aussi un personnage, aujourd'hui légendaire.
C'était une femme qui vécut en ermite, dans une des grottes si nombreuses de cette montagne
dont le pied baigne dans l'oued Boudra.
La légende dit que Lalla Mimouna était une femme pieuse qui ne parlait que son dialecte
berbère. Elle ignorait la langue arabe et ne savait dire pour toute prière que ces mots : «
Mimouna adore Dieu et Dieu adore Mimouna.» Prière naïve mais prière sincère qui provient
d'un cœur plein de foi et de sincérité.
Le seigneur Tout-Puissant qu'elle invoque ainsi, sans fatigue, répond à ses besoins. Elle avait
chaque jour, dit la légende, sa nourriture et sa boisson de sorte qu'elle pouvait s'occuper de ses
dévotions, sans avoir à se préoccuper de sa subsistance. Des gens parfois lui rendaient visite
dans sa retraite et lui demandaient de faire des prières pour eux. Elle répondait à la demande et,
après avoir invoqué Dieu, elle reprenait sa litanie : «Mimouna adore Dieu et Dieu adore
Mimouna.»
Légendes algériennes

Mots difficiles :
ermite : solitaire, seul, retiré / pieuse : croyante, fidèle, religieuse / naïve : simple, franche,
innocente / foi : croyance, conviction que Dieu existe
I. Compréhension de l'écrit (12 points)
1. Quel est ce personnage légendaire dont parle le texte ? (0,5 pt)
2. Ce personnage a donné son nom à un relief. Lequel ? (0,5 pt)
a) une vallée / b) une mer / c) une montagne / d) une rivière
3. Les lieux cités dans le texte sont-ils réels ou imaginaires ? (0,5 pt)
4. Ce personnage est un homme ou une femme ? (0,5 pt)
5. Comment a vécu ce personnage et où ? (1 pt)
6. Quelle était la seule prière de ce personnage ? (1 pt)
7. Réponds par « vrai » ou « faux » : (2 pts)
a) Mimouna savait bien parler l'arabe.
b) Mimouna était une sainte femme.
c) Mimouna priait Dieu à sa manière.
d) Mimouna n'était pas sincère dans ses prières et n'avait pas de foi.

-2-
Wlid Babah
8. Comment le Seigneur Tout-Puissant répondait aux besoins de Mimouna ? (1 pt)
9. Des gens rendaient visite parfois à Mimouna. Pourquoi ? (1 pt)

10. « Mimouna adore Dieu. »


- Transforme la phrase verbale ci-dessus en phrase nominale. (1 pt)
11. « Mimouna était une femme qui ne parlait que son dialecte berbère ».
a) La partie de la phrase soulignée est : (0,5pt)
- un complément circonstanciel.
- un groupe nominal
- une proposition subordonnée relative
- un groupe prépositionnel
b) Quelle est la nature du mot encadré dans cette phrase ? (0,5 pt)
12. « C'était une femme qui vécut en ermite. »
- Réécris le verbe souligné dans la phrase ci-dessus au passé composé. (1 pt)
13. Accorde correctement le participe passé mis entre parenthèses. (1 pt)
- La légende que les gens ont (raconté) sur Lalla Mimouna est vraie.

II- Situation d'intégration (08 points)


Complète cette légende par les mots que tu choisiras dans la liste suivante :
grimpa / imita / mordit / sirop / recueillir / légendes / boire / fente / remède / sucrée
Bien avant l'arrivée de Christophe Colomb, les tribus indiennes
savaient comment .......... la sève des érables et la transformer en
.......... d'érable. Et à leur tour, les Amérindiens ont appris à leurs
ancêtres à fabriquer le sirop d'érable. Mais les Amérindiens, eux, comment ont-ils appris à le
faire ?
Une des nombreuses ..........raconte qu'un petit écureuil ..........le
long d'un tronc d'arbre,.......... sa branche et se mit à ........... Un
Amérindien se trouvant au pied de cet arbre le regardait et se demandait
pourquoi, puisqu'une source d'eau fraîche coulait tout près. Il..........
l'écureuil en faisant une .......... avec son couteau; surprise, l'eau qui
s'en écoulait était..........! Et voilà qu'il existait un arbre qui pleure du
sucre en larmes de cristal. En plus, il venait de découvrir un ..........
contre le scorbut dont les siens souffraient souvent au printemps.
- érable : sorte d'arbre / sève : liquide qui circule dans les plantes et qui les nourrit.

-3-
Texte : Sidi M'hamed Bou Qobrine – Wlid Babah

(L'homme aux deux tombeaux).


Sidi M'Hamed Bou Qobrine est une personnalité religieuse du 18 siècle, elle est originaire
des montagnes de Kabylie, c'est le fondateur de la confrérie soufie Rahmaniya. Sur la liste des
saints d'Alger, figure ce nom très célèbre, puisqu'il a été donné à un quartier, puis à toute une
daïra de la wilaya d'Alger (Sidi M'hamed).
Après trente ans d'absence, il revient enfin chez lui. Il s'installe d'abord dans son village des
Aït-Smaïl, où il fonde une zaouïa. Il décide par la suite de s'installer à Alger pour y fonder une
autre zaouïa. Il choisit de s'installer dans ce qui sera plus tard le quartier du Hamma, il fonde sa
grande zaouïa qui rayonnera sur toute l'Algérie.
Cette zaouïa, accueillant les pauvres, les orphelins et les étrangers, est aussi une université où
de nombreuses sciences sont enseignées. Il enseignera, dans sa zaouïa, pendant environ 25 ans,
jusqu'au jour où sentant sa santé décliner, il décide de rentrer chez lui, dans son village natal.
C'est là-bas, en Kabylie, qu'il décède en 1793, à l'âge de 73 ans.
Après sa mort un grave conflit éclate entre les rahmani d'Alger et les rahmani de Kabylie.
Les rahmani d'Alger voulait enterrer Sidi M'hamed dans la grande zaouïa où lui est élevé
aujourd'hui un mausolée (au cimetière de Sidi M'hamed), à Alger, et ceux de Kabylie voulait
garder le corps du saint à Aït-Smaïl, en Kabylie.
Les rahmani d'Alger volèrent alors la dépouille du saint du cimetière des Aït-Smaïl et
l'enterrèrent à Alger. Les rahmani kabyles qui apprirent le vol, décidèrent de trancher ce conflit
en ouvrant la tombe en Kabylie.
Et la légende populaire affirme que l'on retrouva le corps tel qu'il fut enterré. Depuis Sidi
M'hamed est surnommé Bou Qobrine ; le saint aux deux tombeaux, enterré à Alger et enterré en
Kabylie en même temps.
Légendes algériennes.

I. Compréhension de l'écrit (13 points)


1. Quel est le personnage dont parle ce texte ? (0,5 pt)
2. Quand a-t-il vécu ? (0,5 pt)
3. Ce personnage est réel ou imaginaire ? Justifie ta réponse. (1 pt)
4. De quelle région est-il originaire ? (1 pt)
5. Cet homme a fondé deux zaouïas. Où les a-t-il fondées ? (1 pt) ».
Cet homme décède en 1793. Où a-t-il été enterré ? (0,5 pt)
a) à Alger
b) en Kabylie
7. Qu'est-il arrivé après sa mort ? (1 pt)
8. Que voulait faire les rahmani d'Alger ? Et les rahmani de Kabylie ? (1 pt)
9. Que font les rahmani d'Alger alors ? (0,5 pt)
10. Que font les rahmani de Kabylie par la suite ? (0,5 pt)

-4-
11. Qu'affirmé la légende populaire ? (0,5 pt) Wlid Babah
12. Depuis comment est surnommé Sidi M'hamed ? (0,5 pt)
13. Dis pourquoi a-t-il ce surnom. (0,5 pt)
14. Transforme les verbes suivants en noms : enterrer / affirmer. (1 pt)
15. « II fonde sa grande zaouïa qui rayonnera sur toute l'Algérie.»
a) Souligne dans la phrase ci-dessus la proposition subordonnée. (0,5 pt)
b) Quelle est sa nature ? (0,5 pt)
16. « Après trente ans d'absence, il revient enfin chez lui. »
a) Réécris la phrase ci-dessus au passé composé. (1 pt)
b) Réécris la même phrase en remplaçant « il » par « elle ». (1 pt)

II. Situation d'intégration (07 points)


Remets dans l'ordre la légende suivante : Légende de Sidi-M'hamed-el-Ghrab

- Le corbeau, après avoir franchi une distance de six kilomètres, s'arrêta, et Sidi-M'Hammed
reprit alors sa première forme.
- Un jour, ayant réussi à se procurer de la poudre d'or, il en vendit un peu à un juif de sa
connaissance.
- Avant d'être jeté, Sidi-M'Hamed demanda au bey de lui laisser au moins une main libre dans
laquelle il tiendrait son bâton. Cette demande accueillie favorablement par le bey, Sidi-
M'hamed fut alors introduit dans un sac, ayant seulement au dehors une main tenant un bâton.
- Le juif ayant avisé le bey Salah (Constantine) de son acquisition, ce dernier désira aussitôt
s'approprier à son compte le précieux métal possédé par Sidi-M'hamed-el-Ghrab. Pour cela il
décida de faire disparaître Sidi-M'Hammed en l'enfermant dans un sac et en le jetant du Kehf
Chekara (Rocher du Sac) dans le Rummel.
- Les bourreaux turcs le projetèrent du haut du Kehf Chekara dans le vide ; mais à ce moment
on aperçut, sortant du sac, un corbeau qui s'enfuit d'un vol rapide : c'était Sidi-M'Hammed qui,
par son pouvoir de marabout, avait réussi à se transformer en corbeau.
- Il y a bien longtemps vivait un homme qui s'appelait Sidi-M'Hamed-el-Ghrab, c'était un
forgeron qui ne manquait pas d'habileté et un homme saint (un marabout).

(Marabout : religieux musulman qui enseigne le Coran, la sagesse...)

-5-
Texte : La légende de Lalla Kh'didja. Wlid Babah

La légende de Lalla Khadidja puise son origine du prénom d'une jeune fille issue du village
Ibelbaren dans l'actuelle commune de Saharidj, situé à 60 kilomètres à l'est de la wilaya de
Bouira.
D'après une légende qui se transmet de génération en génération et qui remonte à un passé
très lointain, Kh'didja était dotée de pouvoirs surnaturels (magiques). Elle pouvait par exemple
déplacer les objets, tisser la laine, préparer le repas, moudre le blé et réaliser d'autres taches
ménagères rien qu'en fermant les yeux et en pensant très fort à ce qu'elle voulait accomplir, le
tout sans exécuter aucun geste. Ces faits lui ont valu une notoriété locale très importante.
Les gens de son village racontent qu'à cette époque Kh'didja, qui était bergère, pouvait se
transformer en chacal pour surveiller son troupeau lorsqu'elle se trouvait dans les pâturages.
Un jour de marché hebdomadaire, et alors que les chefs de famille du village partaient faire
leurs commissions, un villageois curieux suivra discrètement la jeune bergère dans les champs.
Tout en gardant respectueusement ses distances de la jeune fille, le curieux aperçut un spectacle
inimaginable. C'était l'heure de la prière du Dhor, lorsque Khadidja s'est littéralement envolée
vers le sommet de Tamgout (2308 mètres) alors qu'elle avait au préalable confié son troupeau à
un chacal.
Suite à cela, le sommet de cette montagne fut baptisée au nom de la bergère et devint de fait
un lieu de culte et un lieu de pèlerinage après la mort de Kh'didja. Un mausolée a donc été
édifié sur le lieu même de son domicile, dans son village.
Depuis cette époque, le sommet de Tamgout est visité sept mercredis de suite chaque année
durant les mois de juillet et d'août.
Légendes algériennes.
I. Compréhension de l'écrit (13 points)
1. Quel est le personnage légendaire dont parle cette histoire ? (0,5 pt)
2. D'où est issu ce personnage ? (1 pt)
3. De quoi est doté ce personnage ? (1 pt)
4. Relève dans le texte trois pouvoirs surnaturels que possédait ce personnage ? (1,5 pt)
5. Par quel pouvoir surnaturel pouvait-il accomplir toutes ces tâches ? (1 pt)
6. Quel métier exerçait ce personnage ? (0,5 pt)
7. Pour surveiller son troupeau, ce personnage se transformait en quel animal ? (0,5 pt)
8. Un jour, un villageois curieux suivit Lalla Kh'didja discrètement. Que découvre-t-il ? (0,5 pt)
a) Lalla Kh'didja s'est transformée en chacal.
b) Lalla Kh'didja s'est envolée jusqu'au sommet de la montagne Tamgout.
c) Lalla Kh'didja a transformé les moutons en chacals.
d) Lalla Kh'didja volait les moutons de ses voisines.
9. Que devient ce sommet suite à cet événement ? (1 pt)
10. Dis ce qui se passe depuis cette époque dans cette montagne. (1 pt)
11. Transforme ces phrases verbales en phrases nominales : (1,5 pt)
a) déplacer les objets —>• le................................

-6-
b) tisser la laine —> le................................ Wlid Babah
c) préparer le repas —>• la................................
12. Relève dans le texte une subordonnée relative. (0,5 pt)
13. « un villageois curieux suivra discrètement la jeune bergère dans les champs. » (1 pt)
- Réécris cette phrase en mettant le verbe au passé composé.
14. « Un mausolée a été édifié dans son village. » (0,5 pt)
- Réécris la même phrase en remplaçant « Un mausolée » par « Une mosquée ».
II. Situation d'intégration (07 points)
A l'aide des informations contenues dans le tableau suivant, rédige une courte légende dont le
titre est : Le jardin maudit.
Personnage un jardinier
Situation initiale adorer son métier
Elément modificateur - acheter une nouvelle parcelle de terrain
- bêcher sa parcelle de terrain
- tomber sur un os
- n'y prêter aucune attention au début
- se dire que c'est un os de chien
- découvrir d'autres ossement au fil des jours
- aller au maire
Evénements
- découvrir, après des recherches, parcelle être un cimetière indien
Recommandation du maire :
- ne rien toucher jusqu'à l'arrivée des experts
- creuser encore une bonne partie de la nuit
- arrivée des experts, découvrir l'homme mort et toutes les fleurs fanées autour
de lui

Suis le canevas suivant pour écrire un texte cohérent.

Texte : Le Jardin Maudit.

C'est l'histoire d'................Il...................................................


Un jour, .............................................. Et comme tous les
matins,...................Mais un jour...........................
Au début,............................................................................
.....................................Mais au fil des jours,........................
................................Il......alors......, et............................
........................Il demanda conseil au maire, qui lui recommanda de
................................................................. Mais...............
..........................................et.....................................
Le lendemain,........................................................................

-7-
Wlid Babah

Texte : La légende d'El-Alia.


El-Alia était une femme sainte. Elle habitait La Casbah d'Alger, du temps des Turcs. C'était
une femme très riche aussi et elle possédait des biens immobiliers et des terres dans Alger et ses
environs. Elle était bonne avec ses voisins et secouraient les plus pauvres d'entre eux. Elle
visitait quotidiennement les malades, leur apportait des gâteries. Et quand ils n'avaient personne
pour s'occuper d'eux, elle le faisait. Elle leur lavait leurs vêtements, leur apportait des
médicaments...
Quand on disait à El-Alia qu'elle était bonne, elle répondait : « On n'est jamais assez bon,
Dieu seul a la bonté suprême.»
Mais avec l'âge, ses forces finissent par l'abandonner. Elle doit garder le lit. Elle n'a ni époux, ni
enfants, ni même des proches, mais sa maison ne désemplit pas. On lui rend visite, on s'occupe
d'elle, on lui prépare à manger, on l'aide à faire sa toilette...
El-Alia meurt une certaine nuit. Au matin, les voisines se présentent chez la vieille femme.
Elles sont surprises par une odeur agréable qui émane de sa maison. C'est du musc ! C'est du
benjoin !
El-Alia s'est donc levée dans la nuit pour brûler de l'encens ? Sachant qu'elle ne pouvait plus
se lever, les femmes sont soudain prises de peur... Quand elles se décident enfin à entrer dans la
demeure, elles trouvent El-Alia étendue sur son lit, sa toilette funèbre faite et le linceul blanc la
couvrant. Des bougies sont allumées et des bâtons d'encens brûlent dans un godet !
Et c'est ainsi que, ce jour-là, toutes la Casbah a appris, d'après la légende, que El-Alia, la
vieille femme, a été lavée par les Anges, en récompense des bienfaits qu'elle avait faits dans la
vie.
Aujourd'hui peu de gens connaissent son histoire. Seul le grand cimetière d'Alger, El Alia,
perpétue son nom. Ce cimetière, dit-on, est un terrain qui lui avait appartenu et dont elle avait
fait don à la communauté...
Légendes de la Casbah.

I. Compréhension de l'écrit (13 points)


1. De quel personnage légendaire parle-t-on dans ce texte ? (0,5 pt)
2. Réponds par « vrai » ou « faux » pour dire comment était cette femme : (2 pts)
a) Cette femme était une sainte. (..........)
b) Cette femme était très pauvre. (..........)
c) Cette femme était méchante avec ses voisins. (..........)
d) Cette femme aidait beaucoup ses voisins. (..........)
3. Que répondait El-Alia lorsqu'on lui disait qu'elle était bonne ? (0,5 pt)
4. A la mort d'El-Alia, par quoi sont surprises les voisines ? (1 pt)
5. Comment les voisines trouvent El-Alia quand elles entrent dans sa maison? (1,5 pts)
a).....................................
b).....................................
c)......................................
-8-
6. Qu'a appris, ce jour-là, toute la Casbah ? (1 pt) Wlid Babah
7. Quel endroit célèbre en Algérie porte son nom aujourd'hui ? (1 pt)
8. Transforme les phrases nominales suivantes en phrases verbales :
a) elle lavait leurs vêtements —» le.................................(1 pt)
b) on lui prépare à manger —» la...................................(1 pt)
9. « Ce cimetière est un terrain qui lui avait appartenu. »
a) Souligne dans la phrase ci-dessus la subordonnée. (0,5 pt)
b) Quelle est sa nature ? (0,5 pt)
c) Réécris la même phrase en rétablissant la répétition. (1 pt)
10. « On lui rend visite. »
- Réécris la phrase ci-dessus au passé composé. (1 pt)
11. « Des bougies sont allumées. »
- Justifie l'accord du participe passé contenu dans la phrase ci-dessus. (0,5 pt)

II. Situation d'intégration (07 points)


Complète cette légende par les expressions suivantes :
familles algéroises / s'admirer des heures / jeune princesse / aveugle / cette jolie princesse / très
belle / dans son miroir

Légende de Khdaoudj El amia (Khdaoudj l'aveugle)


Selon la légende, Khdaoudj était une ................. qui était.............
Elle était la fille adorée d'Hassan Khaznadji, le trésorier du Dey Mohamed Ben Othman.
On raconte qu'à force de....................durant,...................., elle
en devint............
Depuis, dans les ...................., lorsqu'une fille est trop coquette et
passe beaucoup de temps à se pomponner, on n'hésite pas à lui rappeler le triste sort
de..........................

-9-
Wlid Babah

Texte : Lella Maghnia (légende).


A 52 kilomètres de Tlemcen et à 10 kilomètres de la frontière du Maroc se trouve la petite
ville Lella Maghnia. C'est sous la domination arabe que cette ville se fit appeler Lella Maghnia,
du nom d'une sainte femme, qui repose dans la koubba, que l'on voit à gauche du camp.
Lella Maghnia, comblée des bienfaits divins, montra dès son enfance une aptitude
extraordinaire pour l'étude et les sciences, l'esprit du bien était en elle, elle eut bientôt
approfondi toutes les connaissances humaines, et, jeune encore, elle ouvrit une école où les
Arabes et les Kabyles se portaient en foule pour écouter ses leçons. .
La beauté de Lella Maghnia égalait sa science, mais la bonté de son cœur était plus grande
encore. Ses biens et ses conseils étaient pour tous, et Dieu la récompensait en lui distribuant à
large main tous les trésors, et en lui donnant tout le pouvoir prestigieux qu'il accorde à ses
envoyés.
Elle opéra de nombreux miracles : elle fit couler des sources où l'on n'en avait jamais vu
auparavant. Au temps de la moisson, elle se promenait dans les champs, et les moissonneurs sur
ses traces faisaient d'abondantes récoltes, deux tribus étaient-elles en guerre, Lella Maghnia
apparaissait et les combattants, posant les armes, venaient se jeter à ses pieds.
Lella Maghnia fit, deux fois, le pèlerinage de la Mecque, et mourut dans un âge peu avancé,
après avoir désigné l'endroit où elle devait être inhumée. C'est le lieu même où se trouve
aujourd'hui la Koubba, dans laquelle, disent la population locale, elle ne cesse de faire des
miracles.
Chaque année, les gens des environs, dont la vénération pour Lella Maghnia n'est pas encore
éteinte, viennent en grande pompe célébrer, à la koubba, la gloire de la sainte.
Légendes algériennes.

I. Compréhension de l'écrit (12 points)


1. De quel personnage légendaire s'agit-il dans ce texte ? (0,5 pt)
2. Auparavant, Lella Maghnia était une ville. Où se trouve cette ville ? (1 pt)
3. Réponds par « vrai » ou « faux » : (2 pts)
a) Lella Maghnia était une sainte femme.
b) Lella Maghnia était une ignorante.
c) Lella Maghnia avait une grande méchanceté de cœur.
d) Lella Maghnia opérait des miracles.
4. Relève dans le texte deux miracles qu'opérait Lella Maghnia ? (2 pts)
5. Lella Maghnia n'a pas cessé de faire des miracles même après sa mort. Relève la phrase qui
le montre. (0,5pt)
6. Est-elle toujours vénérée de nos jours ? Justifie ta réponse. (1 pt)
7. Transforme la phrase nominale suivante en phrase verbale : (1 pt)

-10-
- Elle opéra de nombreux miracles. —»....................................... Wlid Babah
8. « Cette ville se fit appeler Lella Maghnia, du nom d'une sainte femme, qui repose dans une
koubba. »
a) Relève dans la phrase ci-dessus la proposition subordonnée. (0,5 pt)
b) Quelle est sa nature ? (0,5 pt)
c) Réécris la même phrase en rétablissant la répétition. (1 pt)
9. « Elle ouvrit une école. » (1 pt)
- Réécris la phrase ci-dessus au passé composé.
10. « La vénération pour Lella Maghnia n'est pas encore éteinte. » (1 pt)
- Réécris la phrase ci-dessus en remplaçant « La vénération » par « Le respect ».

II. Situation d'intégration (08 points)


Voici la légende d'Aïn salah (la source de Salah) donnée dans le désordre. ,
Rétablis l'ordre de cette légende pour obtenir une histoire cohérente.
- C'est, dit la légende, autour de cette source que la ville fut construite. Aïn Salah, la source de
Salah.
- « Mes chameaux risquent de ne pas pouvoir se désaltérer, lui répondit-elle d'une manière
méprisante ! »
- Ben Azzi pris de colère leva son bâton et le planta dans le sol.
- Dans sa longue quête d'une retraite, la Reine Tin Hinan s'était établie à In Salah. A cette
époque, Ben Azzi Salah, un noble voyageur qui venait du Touat se fit offenser par elle.
- Miraculeusement l'eau se mit à sourdre devant la.reine abasourdie par le prodige.
- « C'est contraire aux lois de l'hospitalité, lui dit-il, comment oses-tu refuser de l'eau à un
voyageur en plein désert ? »

-11-
Texte : Le marabout Sidi Ali Zouaoui. Wlid Babah

Un pauvre marabout, Sidi Ali Zouaoui, arriva devant la porte d'un vieux raïs et lui demanda
un asile pour la nuit. Le saint ouali fut reçu pour la nuit, mais le lendemain, après son départ, on
s'aperçut que le bracelet d'or de la jeune fille de la maison avait disparu. Le vieux raïs ne
manqua pas de penser que l'hôte de la nuit était l'auteur de ce vol. Vite, les gens de la maison
coururent sur la route qu'avait prise le marabout et le saint homme ne tarda pas à être rejoint et
ramené à la ville.
- « Chien maudit ! Lui cria le raïs. Tu as volé le bracelet d'or de ma fille ! »
- « Le bracelet d'or de ta fille ! Tu veux te moquer de moi ! »
- « Tais-toi, fils de vipère ! Tu n'es qu'un infâme voleur. »
- « Cherche alors et vois si j'ai ce bracelet. »
- « Tu l'as caché en route ou bien tu l'as vendu. Suis-moi chez le cadi ! »
Le pauvre homme dut, bon gré mal gré, se rendre chez le juge.
- « Cet homme m'a volé un bracelet d'or lorsque je venais de lui accorder une généreuse
hospitalité. Je demande qu'on lui coupe le poing. »
- « Mais, Cadi, je ne suis point coupable ! »
- « Tais-toi, menteur. Qu'on te prenne et qu'on te pende à la potence la plus haute. »
Sidi Ali Zouaoui fut entraîné par la foule et pendu, malgré ses dénégations, hors des murailles
de la ville. Son corps resta suspendu à la potence. La nuit venue, les portiers chargés de fermer
les portes de la ville allaient criant : « N'y a-t-il personne en dehors des murs ? » Lorsqu'une
voix retentit solennelle dans le silence de la nuit : « II n'est, il n'est qu'un brave homme, un
brave homme mis au gibet ».
Les portiers effrayés coururent prévenir l'agha. Le pauvre homme qu'on a pendu aujourd'hui,
vient de se montrer en nous criant : « II n'est, il n'est qu'un brave homme, un brave homme mis
au gibet. »
L'agha courut à la porte et entendit la voix disant : « Cherchez dans la cruche du raïs, vous y
trouverez le bracelet d'or. »
On courut chez le raïs, et au fond de la cruche on trouva le bracelet que la fille y avait laissé
tomber par mégarde.
On dépendit le saint et un tombeau lui fut élevé auprès d'une fontaine qui, dès jusqu'à une
époque récente, il jouissait du privilège de guérir des maladies des yeux.
Légendes d'Algérie, Horizons le 30 - 06 - 2014.
I. Compréhension de l'écrit (12 points)
1. Quels sont les personnages de cette histoire ? (1 pt)
2. Quel est le personnage principal ? (1 pt)
3. Ce personnage est... ? (0,5 pt)
a) voleur
b) un saint (un marabout)
c) un charlatan
d) un médecin

-12-
4. Sidi Ali Zouaoui arrive devant la porte d'un vieux raïs. Que demande-t-il à ce raïs ? (0,5 Wlid
pt) Babah
5. De quoi on accuse Sidi Ali Zouaoui ? (0,5 pt)
6. Quelle est la sanction qu'on a infligée à Sidi Ali Zouaoui ? (1 pt)
7. Les portiers en allant fermer les portes de la ville ont entendu une voix. C'est la voix de qui ?
(0,5 pt)
8. Que disait cette voix ? (1 pt)
9. Comment appelle-t-on ce genre de fait (un mort qui parle) ? (0,5 pt)
a) un mensonge
b) un miracle
c) un exploit
d) une hallucination
10. Qu'est-ce que l'agha a entendu en arrivant à la porte ? (0,5 pt)
11. A-t-on trouvé le bracelet d'or ? (0,5 pt)
12. Qu'est-ce qu'on fait à Sidi Ali Zouaoui ? (0,5 pt)
13. Quel autre privilège avait Sidi Ali Zouaoui ? (0,5 pt)
14. « L'agha entend une voix. La voix disait que le bracelet est dans une cruche. »
- Réécris les deux phrases simples ci-dessus en une phrase complexe en évitant la répétition. (1
pt)
15. « Au fond de la cruche on trouva le bracelet. »
- Réécris la phrase ci-dessus au passé composé. (1 pt)
16. « Les portiers effrayés coururent prévenir l'agha. »
- Réécris la phrase ci-dessus en remplaçant « Les portiers » par « Les
sentinelles » (1 pt)

II. Situation d'intégration (08 points)


Voici des informations. Elles t'aideront à raconter en quelques lignes la légende de Lalla
Djemia (Légende de Blida).
Personnage principal Lalla Djemia
Personnage secondaire Mahdjouba
Quand ?  les années 1910
Mahdjouba
Situation initiale
- tisser toutes les nuits
- ne pas se soucier des dérangements des voisins
Elément modificateur - Mahdjouba voir entrer dans sa chambre une femme inconnue
(Une nuit)
La femme inconnue
- tenir une botte d'alfa
- s'asseoir en face de Mahdjouba
Evénements - se mettre à tisser aussi mais de l'alfa
- dire à Mahdjouba : toi tisser de la laine et de l'alfa
- après avoir fini, la femme passer sa main sur les yeux de Mahdjouba et
partir
- Mahdjouba devenir aveugle le lendemain
Situation finale
- La femme inconnue être Lalla Djemia

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