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Les fondations agissent comme interface entre la structure et le sol naturel; elles ont comme
fonction de distribuer l'ensemble du chargement de l'ouvrage dans le sol d'infrastructure. Si
leur dimensionnement est convenable, les contraintes générées dans le sol par le chargement
ne provoqueront ni tassements importants ni rupture du sol par cisaillement.
I. LES TYPES DE FONDATIONS
Le choix du type de fondations dépend de la capacité de support du sol naturel. Lorsque
celle-ci est suffisante, il est avantageux et économique d'opter pour des fondations
superficielles telles que les semelles et les radiers. Ces éléments de fondation permettent de
répartir la charge afin que la pression appliquée soit inférieure à la capacité portante du sol.
Par contre, quand la faiblesse du sol impose le recours à des fondations superficielles
démesurées ou impossibles à construire, il est préférable de choisir des fondations profondes,
c'est-à-dire des pieux
Le tassement admissible est aussi un critère important pour le choix définitif du type de
fondations. Dans certaines argiles une fondation superficielle peut convenir pour éviter tout
risque de rupture par cisaillement mais ça n'empêchera pas les tassements excessifs. Dans un
tel cas, les pieux sont plus efficaces surtout s'ils rejoignent le niveau du roc.
I.1 Les semelles
Les semelles sont économiques, car leurs coffrages sont simples et rapides à construire. Il est
donc avantageux d'y recourir lorsque la capacité portante des sols de fondation est suffisante.
Cela dépend de la qualité du sol lui-même, mais aussi de l'importance du chargement.
Cependant le sol ne doit pas être trop mou, et le niveau de la nappe ne doit pas être trop près
du niveau des fondations.
Habituellement de forme carrée ou rectangulaire, les semelles isolées supportent les charges
transmises par les poteaux et produisent leur tassement indépendamment les unes des autres.
I.2 Les radiers
Lorsque le chargement requiert l’utilisation de semelles très proches ou plus larges que
l'espace qui les sépare, l'avantage économique de ce type de fondation devient négligeable. Il
est, alors, préférable d’appuyer l'ensemble de l'ossature verticale sur un radier, sorte de vaste
semelle unique, qui transmet uniformément l'ensemble du chargement au sol de fondation
(figure 2). En reliant ainsi les poteaux aux murs porteurs et aux murs de fondation, les radiers
permettent de réduire le tassement différentiel à un minimum.
Figure 2 : Radier
où C = cohésion
Ф = angle de frottement interne
Pour les sols pulvérulents, comme la cohésion est nulle, l'équation prend la forme suivante:
τ rupt = σ rupt tan φ
Les paramètres servant à évaluer la résistance au cisaillement d'un sol à la rupture sont donc
la cohésion et l'angle de frottement. Quand on connaît leurs valeurs, il est facile de calculer
τrupt correspondant à σrupt
II.3 LA DETERMINATION DES PARAMETRES DE LA RESISTANCE AU
CISAILLEMENT
Les paramètres de la résistance au cisaillement sont mesurés lors d'essais sur le terrain et en
laboratoire. Sur le terrain, on effectue les essais de pénétration standard et de pénétration
statique au cône (piézocône), l'essai au scissomètre de chantier et l'essai pressiométrique.
Les essais in-situ ont l’avantage de préserver les propriétés et les conditions environnantes du
sol étudié. Cependant, l'interprétation des résultats est souvent difficile et requiert un
professionnel expérimenté.
L'essai de pénétration standard, un des plus faciles à exécuter, a d'abord été conçu pour les
sols pulvérulents. Les résultats qu'il fournit (l’indice N) ne permettent toutefois qu'une
évaluation approximative de Ф' dans les sols granulaires et une évaluation grossière de Cu
dans les sols cohérents.
L'essai au scissomètre de chantier ne peut être effectué que dans les dépôts de sol cohérent.
Quant aux essais au piézocône et au pressiomètre, ils conviennent à tous les types de sols, à
l'exception des sols grossiers contenant des cailloux ou des blocs. Les informations obtenues
sont plus précises que celles provenant de l'essai de pénétration standard.
Les cinq principaux essais de laboratoire qui servent à déterminer la valeur des paramètres de
la résistance au cisaillement des sols sont les suivants:
- l'essai de cisaillement direct,
- l'essai au scissomètre de laboratoire;
- l'essai au pénétromètre à cône suédois;
- l'essai de compression simple;
- l'essai triaxial.
Bien qu'il convienne aux sols cohérents, l'essai de cisaillement direct est généralement
exécuté sur des sols pulvérulents. Cet essai permet de mesurer l'angle de frottement interne
effectif Ф' et la cohésion effective C'.
Les essais au scissomètre de laboratoire et au pénétromètre à cône suédois ainsi que l'essai de
compression simple ne conviennent qu'aux sols cohérents; ils permettent de déterminer la
résistance au cisaillement non drainé à l'état intact Cu et à l'état remanié Cur.
Appareil triaxial
III. LA CAPACITÉ PORTANTE DES SOLS
L'une des étapes les plus importantes de la conception des fondations consiste à s'assurer
qu'elles ne causeront pas la rupture du sol porteur. Le facteur de sécurité permet de vérifier si
la contrainte réellement appliquée au sol par les fondations est en deçà de la contrainte ultime
qui entraînerait la rupture par cisaillement. La forme d'un plan de rupture par cisaillement
sous une semelle chargée est représentée schématiquement à la figure 8.
Puisque la résistance développée par le sol au moment de la rupture porte également le nom
de capacité portante à la rupture (qult), voici comment se présente l'expression de la
contrainte maximale qu'une semelle individuelle, par exemple, peut appliquer au sol porteur:
q
q ≤ ult
app
F s
Cette contrainte maximale représente donc la contrainte limite qu'une fondation peut
appliquer sans risque de rupture du sol à l'intérieur de la marge de sécurité offerte par le
facteur de sécurité.
Cette contrainte limite devient ainsi la capacité portante admissible (qa) du sol
d'infrastructure:
q
q = ult
a
F s
La contrainte appliquée par une fondation doit toujours être maintenue à une valeur inférieure
ou égale à la capacité portante admissible du sol porteur:
q ≤q
app a
q =
1
[C ' N c Si
c c
+ σ 'vo N si
q q q
+ 0,5γ BN γ sγ iγ ]
a
F s
où
qa = capacité portante admissible (kPa)
Fs = facteur de sécurité (habituellement égal à 3)
C’ = cohésion effective du sol sous la semelle (kPa)
Nc’Nq’N γ = coefficients de capacité portante dépendant de l'angle de frottement interne (φ’)
Sc,Sq ,S γ = coefficients de géométrie des semelles
ic iq i γ = coefficients d'inclinaison de la charge
σ’vo = contrainte effective actuelle due au poids du sol au niveau de la fondation (kPa)
γ = poids volumique du sol situé sous la semelle (kN/m3)
B = largeur de la semelle (m)
À première vue, cette équation peut sembler complexe, mais on verra plus loin que, dans les
cas courants, plusieurs paramètres disparaissent. L'équation générale comporte trois termes:
le terme de cohésion, le terme de surcharge et le terme de profondeur.
1. Le terme de cohésion exprime l'influence de la cohésion sur la capacité de support
des sols argileux. Pour les sols pulvérulents, comme ils sont dénués de cohésion effective, ce
terme est nul puisque C'= 0.
2. Le terme de surcharge tient compte du poids du sol au-dessus du niveau des
semelles. On peut affirmer qu'à une profondeur donnée le sol possède une stabilité naturelle
due au poids du sol se trouvant au-dessus. S'il est excavé, la pression ainsi éliminée peut être
remplacée par une pression équivalente, que ce soit une charge de semelle ou de remblai,
sans nuire à la stabilité. Ce terme est nul quand la semelle repose directement à la surface
d'un dépôt de sol.
Comme l'équation générale de la capacité portante s'appuie sur les paramètres de la résistance
au cisaillement, les trois coefficients de capacité portante Nc, Nq et Nγ dépendent de l'angle de
frottement interne (Ф') du sol sur lequel reposent les fondations. Plusieurs chercheurs, dont
Meyerhof, Vesic, Terzaghi et Brinch-Hansen, ont développé des formules pour exprimer ces
coefficients, mais les valeurs obtenues diffèrent. Le tableau 3 donne les valeurs des
coefficients de capacité portante.
Nous savons que lorsqu'on applique lentement une surcharge sur un sol cohérent drainé, la
résistance au cisaillement augmente avec la contrainte effective, selon l'angle de frottement
interne Ф'. Dans ces conditions, on peut évaluer la capacité portante à long terme d'une argile
supportant une fondation superficielle de largeur B en utilisant, dans l'équation générale, les
coefficients de force portante correspondant à l'angle Ф' et la valeur de la cohésion effective
de l'argile (c').
À court terme par contre, si l'argile n'a pas eu le temps, au moment où l'on applique la
surcharge, de compléter son tassement de consolidation, on doit considérer la résistance au
cisaillement non drainé (Cu) et utiliser les coefficients de capacité portante correspondant à
un angle de frottement Ф'égal à zéro. Puisque Nγ est alors égal à 0, le terme de profondeur
disparaît de l'équation générale de la capacité portante qui s'écrit alors comme suit:
q a
=
1
Fs
[
5,1cu sc ic + 1σ 'vo S q iq ]
surcharge, puis vérifier la capacité portante à long terme. On utilisera de préférence, pour
déterminer les dimensions des fondations, la plus petite capacité portante admissible estimée.
Généralement, c'est la stabilité à court terme qui détermine la capacité portante des argiles.
III.1.2 Les coefficients de géométrie des semelles
Les coefficients Sc’ Sq et Sγ introduisent dans l'équation générale l'effet de la géométrie des
semelles sur la capacité portante développée par le sol.
B N q
= = 1 +
sc s q L N c
B
sγ = 1 − 0,4 L
où B = largeur de la semelle (m)
L = longueur de la semelle (m)
Nq et Nc = coefficients de capacité portante
Il est nécessaire d'inclure ces coefficients dans l'équation lorsqu'on utilise des semelles
isolées. Dans le cas des semelles filantes, ces coefficients valent 1.
Le DTU 1312 propose les formules suivantes :
Sq = 1
B
Sc = 1+ 0,2
L
B
Sγ = 1 − 0,2
L
2
δ
iγ = 1 −
φ'
où δ = angle d'inclinaison de la charge par rapport à la verticale (°)
φ’ = angle de frottement interne (°)
Comme illustré à la figure 9, la résultante (R) des forces W (due au poids du mur et du sol
au-dessus de la semelle du mur) et Pa (due à la poussée du sol derrière le mur de
soutènement) forme un angle δ avec la verticale. La capacité portante admissible du sol sous
la semelle du mur doit donc être évaluée au moyen des coefficients d'inclinaison de la charge.
Il faut également tenir compte de l'excentricité (e) de la résultante par rapport au centre de la
semelle.
Lorsque le point d'application de la charge ne se situe pas au centre géométrique de la
semelle, Meyerhof (1963) suggère, afin de simplifier le problème, de réduire la surface
effective de support de la semelle. Sur la figure 8, la largeur effective (B') correspond à la
largeur réelle de la semelle (B) diminuée de deux fois la valeur de l'excentricité de la charge
(e) :
B' = B - 2e
qapp ≤qa
R cos δ
q = ≤ qa
app B'
(Dans le cas particulier des murs de soutènement, en plus de vérifier la stabilité à la rupture,
on doit vérifier la stabilité au glissement et au renversement)
Quand la base des semelles est située sous le niveau de la nappe, on emploie, dans le terme de
profondeur de l'équation générale, la valeur du poids volumique déjaugé (γ') du sol se
trouvant dans la région d'influence de la charge. Si la nappe est plus basse que la profondeur
d'influence sous la semelle, on estime qu'elle n'a pas d'effet sur la capacité portante, et on
utilise le poids volumique total (γ) dans l'équation. Quand la nappe se trouve à un niveau
intermédiaire entre le niveau de la semelle et la profondeur d'influence, la valeur du poids
volumique est pondérée en proportion des hauteurs associées au poids volumique total et au
poids volumique déjaugé.
Le niveau de la nappe influe aussi sur le terme de surcharge de l'équation générale, puisqu'on
y utilise le paramètre σ’v0 représentant la contrainte effective due au poids du sol au niveau
des semelles.
La figure 10 résume l'influence qu'exerce la position de la nappe phréatique sur les
paramètres des termes de surcharge et de profondeur de l'équation générale de la capacité
portante.
ic = iq = 1 − 90°
2
δ
iγ = 1 −
φ'
Charge excentrée d’une valeur e Remplacer B par B’=B-2e
La compressibilité n'est possible que s'il y a expulsion de l'eau et de l'air occupant les vides
du sol. En milieu saturé, la compressibilité d'un sol est donc directement reliée à sa
perméabilité qui, on le sait, dépend de la grosseur de ses particules.
IV.1 Le comportement des sols à gros grains
Les tassements surviennent très vite dans les sols à gros grains. Comme il s'agit de sols
suffisamment perméables, l'eau quitte rapidement les vides sous la poussée des particules
solides bousculées par l'augmentation de la contrainte effective s'exerçant à leurs points de
contact. Les tassements dans ces sols ont donc lieu essentiellement pendant les travaux de
construction: ce sont des tassements immédiats. Il n'y aura pas de tassements
supplémentaires, à moins qu'un phénomène naturel ou artificiel n'entraîne une nouvelle
augmentation de la contrainte effective
IV.2 Le comportement des sols à grains fins
Puisque les sols à grains fins (silts et argiles) sont peu perméables, l'eau se trouvant dans leurs
vides est expulsée très lentement lorsqu'un réaménagement des particules intervient suite à
l'augmentation des contraintes. La compression de ces sols, ou réduction de leur volume,
évolue avec le temps: c'est ce qu'on appelle un tassement de consolidation.
IV.3 Evaluation du tassement des sols à gros grains
Puisque le tassement des sols à gros grains survient immédiatement après l'application de la
charge, il est possible de l'évaluer en se servant des résultats d'essais menés sur le terrain en
un court laps de temps. Pour parvenir à des corrélations acceptables entre les résultats des
essais et le tassement des fondations dans des sols à gros grains, les chercheurs ont dû
compiler une grande diversité de résultats. Malgré cela, on doit utiliser ces corrélations avec
précaution, car un essai de terrain ne renseigne que sur l'endroit précis où il a été effectué. De
plus, certaines propriétés du sol comme le degré de saturation peuvent être différentes au
moment du chargement réel de l'ouvrage.
IV.3.1 Les méthodes des essais de chargement à la plaque et de
pénétration standard
Terzaghi et Peck ont suggéré une relation entre le tassement observé d'une plaque de 300 mm
de diamètre et le tassement estimé d'une semelle de fondation sous une même pression de
chargement:
2
2
s 2 = s1
B1
1+
B2
αP
1,2 λ2 B α
s= qa + P qaλ3B
9EM 0,6 9EM
Où s = tassement (m)
qa = capacité portante admissible (kPa)
Em = module pressiométrique (kPa)
B = largeur de la semelle de fondation (m)
λ2 et λ3 = coefficients de forme de la semelle (tableau 5)
αP= coefficient de structure (tableau 6)
Essai de consolidation
C r ou C c C S =
(e 1− e2 )
σ '1
log
σ '2
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Mécanique des Sols Chapitre V Dimensionnement des fondations
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puisque toute surcharge augmentera la contrainte effective à un niveau que le dépôt n'a jamais
atteint, ce qui pourra réduire considérablement l'indice des vides.
Si la contrainte effective actuelle est inférieure à la pression de pré consolidation (σ'v0 < σ'p),
le dépôt d'argile est surconsolidé.
Pour déterminer l'importance des tassements dans l'argile, il faut donc évaluer la contrainte
effective initiale et la pression de pré consolidation. (La valeur de la contrainte effective
initiale dépend de l'épaisseur et du poids des couches de sol.)
Il existe un paramètre permettant d’exprimer le degré de surconsolidation d'un dépôt d'argile;
c'est le rapport de surconsolidation OCR:
σ 'p
OCR =
σ 'v 0
Ce rapport de la pression de pré consolidation sur la contrainte effective actuelle, ou
contrainte due au poids du sol, sera égal à 1 dans les sols normalement consolidés et supérieur
à 1 dans les sols surconsolidés.
Dans de rares cas de dépôts d'argile remaniée, il pourrait arriver que le rapport soit inférieur à
1. On parlerait alors de dépôt sous-consolidé.
IV.4.5 Le calcul du tassement
Pour évaluer le tassement d'un dépôt argileux consécutif à l'application d'une surcharge, on
doit connaître la pression de pré consolidation (σ'p) et les indices de recompression (Cr) et de
compression (Cc), ainsi que l'état de consolidation de ce dépôt.
Ces paramètres correspondent à un échantillon prélevé à une profondeur donnée. Si la couche
argileuse est homogène et de faible épaisseur (moins de 5 m), et si ses propriétés de
consolidation demeurent relativement constantes, on pourra utiliser ces paramètres pour
évaluer le tassement global de toute la couche sous l'effet de l'augmentation moyenne de la
contrainte effective due à la surcharge.
Une autre méthode de calcul, plus précise, propose de diviser le dépôt d'argile en plusieurs
sous-couches et de considérer le tassement total comme la somme des tassements individuels
de chacune des sous-couches sous l'effet de la contrainte induite par la surcharge au centre de
chacune d'elles.
Pour évaluer le tassement de consolidation avec plus de fiabilité lorsque la nature et les
propriétés du dépôt de sol fin sont trop hétérogènes, on doit disposer des résultats d'essais de
consolidation effectués sur des échantillons distincts provenant de chacune des strates du sol.
Quelle que soit la méthode utilisée, on sera en mesure de connaître l'importance du tassement
de consolidation (sc) en comparant la contrainte effective initiale (σ’v0) avec la pression de
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Cc σ ' + ∆σ v
sc = H log v 0
1 + e0 σ'
p
Dans les dépôts surconsolidés, deux cas peuvent se présenter, selon que la contrainte effective
finale est inférieure ou supérieure à la pression de préconsolidation. Dans le premier cas, la
surcharge ne provoque que de légers tassements, associés à l'indice de recompression (Cr). Le
tassement de consolidation se calcule alors comme suit:
Cr σ ' + ∆σ v
sc = H log v 0
1 + e0 σ 'v 0
Dans le second cas, non seulement la surcharge provoque la recompression du sol jusqu'à un
indice des vides correspondant à la pression de préconsolidation, mais elle atteint un niveau
inégalé, causant une forte compression du sol et le développement d'un tassement plus
prononcé. L'équation du tassement de consolidation fait alors appel aux deux indices de la
courbe de consolidation:
Cr σ ' p Cc σ ' + ∆σ v
sc = H log + H log v 0
σ'
1 + e0 σ 'v 0 1 + e0 p
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Tassements admissibles
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