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« La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste
Albert Einstein
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REMERCIEMENTS
Premièrement, je voudrais remercier le Bon DIEU qui m’a donné autant de force, de santé, de
courage et de l’espoir à la réalisation de ce mémoire de fin d’étude
Mes profondes reconnaissances s’adressent également :
A Monsieur ANDRIANAHARISON Yvon, Directeur de notre prestigieuse Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo ;
A Monsieur ANDRIAMASIMANANA Rado, maître de conférences et enseignant à l’Ecole
Supérieure Polytechnique d’Antananarivo.
A Monsieur RABETSIAHINY, Maitre de conférences et enseignant chercheur à l’Ecole
Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, Responsable DESS foncier et DESS en étude
d’impact environnemental, de m’avoir dirigé tout au long de la réalisation de ce mémoire,
A Monsieur RABARIMANANA Mamy, responsable de la mention IGAT et enseignant
l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo ; Monsieur ANDRIANARISON
Misan’ny Farany Nirina, Ingénieur au FTM et enseignant à l’Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo qui m’ont donné des précieux conseils à la réalisation de
ce mémoire, et qui ont bien voulu accepter d’être parmi les membres de jury de cette
soutenance de mémoire ;
Mes sincères remerciements s’adressent également à Monsieur RAMAROLAHY Jacquelin,
Ingénieur Géomètre Topographe et Géomètre Expert de la société FUTURMAP, pour
m’avoir intégré au département Topographique de l’entreprise, et n’a cessé de me
prodiguer des conseils et des suggestions précieuses ;
J’ai aussi une pensée noble et gracieuse envers mes chers parents et tous les membres de ma
famille pour leurs soutiens
Enfin, à toute l’équipe de la Société FUTURMAP, à mes amis de l’IGF M II promotion 2015, et
tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin dans la réalisation de ce mémoire.
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LISTE DES ACRONYMES
Ar : Ariary
cm : Centimètre
CORS : Continuous Operating Reference Station
DGPS : Differential GPS
EGNOS : European Geostationary Navigation Overlay Service
ESPA : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
EUREF : European Reference Frame
FTM : Foiben- Taosaritanin’ i Madagasikara
GBAS : Ground-Based Augmentation system
GDOP : Geometric Dillution Of Précision
GLONASS : Global Orbiting Navigation Satellite System
GNSS : Global Navigation Satellite System
GPRS : General Packet Radio Service
GPS P. : GPS Permanent
GPS : Global Positioning System
GSM : Global System for Mobile Communications
IERS : International Earth Rotation Service
IGF : Information Géographique et Foncière
IGS : International GPS Service
IGN : Institut National d’Information Géographique et Forestière
IPDMj : Impact Positif Direct Majeur
IPIMj : Impact Positif Indirect Majeur
IRNSS : Indian Regional Navigational Satellite System
ITRS : International Terrestrial frame System
JD : Jhon deere
JIRAMA : JIro sy RAno Malagasy
Km : Kilomètre
m : Mètre
MSAS : Multi-functional Satellite Augmentation System
NAVSTAR : NAVigation System by Timing And Ranging
NMEA : National Marine Electronics Association
PNF : Programme National Foncier
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QZSS : Quasi-Zenith Satellite System rad : radian RGF : Réseau Géodésique Française
RINEX : Receiver INdependent Exchange
RTK : Real Time Kinematic
TU : Temps Universel
UTM : Universal Transverse Mercator
VRS : Virtual Reference Station
WAAS : Wide Area Augmentation System
WGS 84 : World Geodetic System 84
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GLOSSAIRE
Ambiguïté entière :
Inconnue sur la détermination de la première mesure de phase. Cette inconnue est un entier
car on ne peut pas mesurer que la partie décimale de la phase et le nombre de tours de phase
écoulés depuis la mesure précédente.
Ephéméride :
L’ensemble des paramètres qui décrivent l’orbite.
Pseudo-distance :
La mesure de la distance entre le satellite à l’époque d’émission du signal et le récepteur à
l’époque de réception du signal, estimée en réalisant une comparaison d’horloges.
Réseau GPS permanent :
Un réseau GPS permanent est un réseau de stations GPS qui enregistrent des mesures en
Permanence et sont capables de les transmettre à un centre de contrôle et de diffusion.
Réseau permanent RTK :
Un réseau permanent RTK (Real Time Kinematic ou cinématique en temps réel) est constitué
par un ensemble de station GPS de référence permanent aussi appelées CORS (Continuous
Operating Reference Station). Ces stations, dont leurs positions sont connues avec une très
grande précision, émettent en temps réel au moyen des radios, GSM ou internet, les mesures
réalisées sur les phases portantes des signaux radio diffusés par les satellites GPS en fixant
les ambiguïtés entières.
GPS :
Global Positioning System (système de positionnement par satellites à l’échelle mondiale
développé par les Etats-Unis)
GNSS :
Un système de satellite qui est utilisé pour déterminer la position géographique du récepteur
d'un utilisateur partout dans le monde.
GNSS (Global Navigation Satellite System) est le nom général des systèmes de navigation
satellitaires fournissant une couverture globale de géopositionnement à usage civil.
L-RTK :
RTK avec station de référence locale : - temporaire : station de référence mise en place
provisoirement
RTK :
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Mode de mesure « Real Time Kinematik » (mesure cinématique en temps réel)
Station de référence :
Station par rapport à laquelle les mesures du mobile sont exploitées ; des mesures statiques
sont effectuées sur cette station pendant toute la durée de la session
Valeur de DOP :
Dans le cas du GNSS, le coefficient d’affaiblissement de la précision (Dilution of Precision,
DOP) sert à évaluer l’ampleur de la dispersion des valeurs de mesure ; ce coefficient
dépendant de la position relative des satellites entre eux et par rapport à l’observateur, on
l’utilise souvent sous la forme du GDOP (Geometric Dilution of Precision)
ITRS :
Système de référence terrestre international
Almanach :
Altitude au-dessus du géoïde
Angle de coupure :
Angle d’élévation minimum en dessous duquel plus aucun satellite GPS n’est poursuivi par
le capteur.
Azimut :
Angle horizontal mesuré dans le sens horaire à partir d’une direction donnée (le nord par
exemple).
Code :
Système utilisé pour la communication dans lequel des significations spécifiques sont
attribuées à des chaînes de 0 et de 1 arbitrairement choisies.
Constellation des satellites :
Disposition dans l’espace de l’ensemble des satellites d’un système tel que GPS.
Coordonnées cartésiennes :
Coordonnées d’un point dans l’espace comptées à partir de l’origine d’un repère dont les
axes (x, y, z) sont perpendiculaires deux à deux.
Coordonnées géographiques :
Coordonnées définissant un point en référence à un ellipsoïde donné. Les coordonnées
géographiques sont soit définies par la latitude, la longitude et l’altitude ellipsoïdique, soit
par des coordonnées cartésiennes.
DGPS :
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GPS différentiel (Differential GPS). Il s’agit de l’expression communément utilisée pour un
système GPS recourant à des corrections de code différentielles pour parvenir à une
précision de positionnement plus élevée, comprise entre 0,5 et 5 mètres.
Données brutes :
Données GPS originales saisies et enregistrées par un capteur.
Données compressées :
Données brutes compressées (ou comprimées) sur une durée bien définie (temps de
compression) pour former un seul observable (une seule mesure) à enregistrer.
Ellipsoïde :
Il s’agit, en géodésie et sauf spécification contraire, d’une figure mathématique formée par la
rotation d’une ellipse autour de son petit axe (figure parfois désignée par le terme de
sphéroïde). Un ellipsoïde est défini par deux paramètres qui sont généralement la longueur
du demi-grand axe et l’aplatissement f.
Ephéméride :
Liste de positions ou de localisations d’un objet céleste en fonction du temps.
Ligne de base :
Longueur du vecteur tridimensionnel entre deux stations pour lesquelles des données GPS
simultanées ont été saisies et traitées par des techniques différentielles.
NAVSTAR :
Acronyme de “ Navigation System with Time and Ranging ”, système de navigation par
repérage des temps et mesurage des distances, nom initial du GPS.
PDOP :
Coefficient d’affaiblissement de la précision du résultat de positionnement instantané.
Positionnement différentiel :
Détermination des coordonnées relatives entre deux capteurs ou plus, poursuivant
simultanément les mêmes satellites GPS
Post-Traitement :
Processus de calcul des positions en temps différé, en utilisant des données précédemment
enregistrées par des capteurs GPS.
RINEX :
Receiver Independent Exchange format, format d’échange indépendant du capteur. Il s’agit
d’un ensemble de définitions et de formats standard destiné à promouvoir le libre échange
de données GPS.
RTK :
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Real Time Kinematic, positionnement cinématique en temps réel. Cette expression est
utilisée pour décrire la procédure de résolution des ambiguïtés de phase au capteur GPS de
façon à éliminer le recours au Post-Traitement.
Temps GPS :
Echelle de temps continue basée sur le temps universel coordonné (Coordinated Universal
Time, UTC) dont l’origine est le 6 janvier 1980.
UTM :
Projection de Mercator transverse universelle (Universal Transverse Mercator). Il s’agit d’un cas
particulier de la projection de Mercator transverse. La projection est subdivisée en différentes
zones ou fuseaux, d’une largeur de 6° chacune avec un facteur d’échelle de 0,996 sur le méridien
central. La zone ou le fuseau à utiliser est fonction de votre position sur la Terre.
WGS84 :
World Geodetic System 1984 (système géodésique mondial de 1984). Il s’agit du système sur
lequel se basent toutes les mesures et tous les résultats GPS
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LISTE DES FIGURES
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FIGURE 38 : ECARTS OBTENUS SUR LA COMPOSANTE EST ....................................................................................................... 100
FIGURE 39 : ECARTS OBTENUS SUR LA COMPOSANTE NORD.................................................................................................... 101
FIGURE 40 : ECARTS OBTENUS SUR LA HAUTEUR ELLIPSOÏDALE ................................................................................................ 101
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LISTE DES TABLEAUX
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TABLES DES MATIERES
I. GENERALITES .......................................................................................................................... 3
II.3.1 Satellites....................................................................................................................... 15
p. xiii
II.4. Les sources d'erreurs .......................................................................................................... 16
p. xiv
III.3.1. Stabilité de l’antenne ................................................................................................. 42
p. xv
IV.5.1. Principe de la Méthode ............................................................................................. 93
p. xvi
INTRODUCTION
La topographie par GPS s'est largement répandue en raison des nombreux avantages
qu'elle présente en matière de précision, de rapidité, de polyvalence et de productivité.
Toutefois, les techniques employées sont radicalement différentes de celles de la topographie
classique. Les mesures GPS sont relativement simples et fournissent de bons résultats, en
respectant certaines règles fondamentales. Une installation d’une station de référence
permanente peut également contribuer à la réalisation rapide, avec plus de précision, des
travaux topographiques du même principe.
Compte tenu de ces concepts, il m’a été proposé par Futurmap de faire des recherches
et des études approfondies sur le GPS et ses procédés dans le but d’installer une station de
référence permanente indépendante pour faciliter les travaux topographiques de la société.
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CHAPITRE I : GENERALITES
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I. GENERALITES
Pivot et Rover
Le pivot est un point de station pris comme référence durant les observations
différentielles par GPS, et dont les coordonnées sont préalablement connues.
Par contre les points Rover sont des points inconnus dont les coordonnées sont à
déterminer ; ce sont donc des points mobiles avec des observations simultanées avec le point
fixe.
Ligne de base
Ce sont des segments de droites orientés (dont les coordonnées de la ligne de base sont
définies par la différence algébrique de coordonnées de ces extrémités), longueur du vecteur
tridimensionnel joignant un couple de stations sur lesquelles des données GPS ont été
simultanément acquises et traitées par la technique différentielle.
Ambiguïté entière
Inconnue sur la détermination de la première mesure de phase. Cette inconnue est un
entier car on ne peut mesurer que la partie décimale de la phase et le nombre de tours de phases
écoulés depuis la mesure précédente.
Correction
C’est la valeur algébrique à ajouter à une valeur observée ou calculée pour éliminer les
erreurs systématiques connues.
Géoïde
C’est aussi la surface équipotentielle de niveau zéro, qui est la surface du niveau moyen
des mers ou océan prolongée sous les continents.
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Hauteur ellipsoïdale
C’est la hauteur au-dessus de l’ellipsoïde.
Altitude géodésique
C’est l’altitude au-dessus du géoïde.
Mesure de pseudo-distance
La distance satellite-récepteur est obtenue en multipliant la vitesse de la lumière par le
temps écoulé entre le moment d’émission du signal et le moment de sa réception.
Mesure de phase
La distance est calculée à partir des caractéristiques de l’onde émise. Les récepteurs
mesurent la différence entre la phase du signal émis par le satellite et celle reçue par le récepteur.
Trajets multiples
Phénomène, constaté lorsque le signal issu du satellite arrive au récepteur après avoir suivi un
autre chemin que le chemin direct
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I.2. Contexte
De nos jours, la topographie ne cesse de s’évoluer car aujourd’hui, on peut dire que la
topographie se situe véritablement à la pointe de la technologie, tout en conservant une
dimension d’imprévu liée aux conditions toujours différentes d’une mission à une autre.
L’application de la technique moderne comme la géomatique, rend les travaux plus
rapide et plus facile à réaliser
FUTURMAP, une société internationale spécialisée dans la topographie, la cartographie
et le traitement de données, travaille avec les dernières avancées technologiques. Dans le cadre
du renforcement de sa capacité, elle a lancé un projet de mise en place d’une référence GPS
permanente indépendante pour que tous les travaux topographiques et fonciers de cette dernière
soient rattachés à un système géo-référencé.
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I.4.2. Fonctionnement
La station permanente fonctionne en permanence pour satisfaire les besoins des
utilisateurs. [2]
L’antenne de station reçoit les ondes émises par les satellites, puis il transmet ces ondes
vers le récepteur à l’aide d’un câble. Ainsi le récepteur applique aux ondes les calculs
nécessaires grâce à des programmes internes. Chaque récepteur de chaque station doit envoyer
ces observations vers un serveur.
Un utilisateur envoie sa position autonome vers le serveur (en interrogeant le serveur).
Cette phase de transmission est assurée par la mode de transmission qui convenable comme
l’internet, le GPRS, la radio ou le GSM.
A son tour le serveur de calcul prépare la correction nécessaire ou les données
nécessaires selon le type de serveur et envoie vers le récepteur ou vers la station le plus proche
du récepteur ou directement vers le récepteur de l’utilisateur. Cette phase de transmission est
aussi assurée par les mêmes modes de transmission citées précédemment.
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I.5. Présentation de FUTURMAP et FUTURMAP G.E
I.5.1. FUTURMAP
Fondée en 2013, FUTURMAP est une société internationale spécialisée dans la
topographie, la cartographie et le traitement de données géographiques. Sa position stratégique,
à Madagascar, en fait d’elle un partenaire incontournable en Afrique et dans l’Océan Indien.
Son équipe de professionnel est constitué d’ingénieurs, techniciens et opérateurs ayant une
maitrise parfaite des instruments topographiques numériques de dernière génération à savoir :
Matériels de topographie classique : 3 Stations totales, 4 récepteurs GNSS bi-fréquence
L1/L2, 3 niveaux de précision
Matériels de photogrammétrie : 1 drone SENSEFLY
Equipement pour mise en place de polygonale (centrage forcé, prismes, porte antenne
etc.)
Matériel de bathymétrie : sondeur et kit complet d’acquisition et de traitement de
données
40 ordinateurs doubles écrans ainsi que le système serveur/réseau correspondant pour
le traitement des données
FUTURMAP est l’interlocuteur privilégiée des grands projets. Notre objectif est de garantir
à nos clients des données de qualité tout en respectant les délais. Nos méthodes de travail sont
étudiées pour une future certification ISO9001-2015.
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I.5.2. FUTURMAP GE
FUTURMAP GE, est une filiale de FUTURMAP.
FUTURMAP GE se veut être un acteur dynamique pour faire évoluer le travail de Géomètre
Expert à Madagascar. FUTURMAP GE traite avec les entreprises, les projets miniers, les
projets routiers, les projets en télécommunication mais également les particuliers qui exigent
des données foncières fiables et précises.
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CHAPITRE II : GPS ET SON UTILISATION
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II. LE GPS ET SON UTILISATION
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II.2. Description succincte du système
La configuration complète du GPS comporte trois secteurs (ou segments) distincts :
• Le secteur spatial - les satellites en orbite autour de la Terre,
• Le secteur de contrôle - des stations positionnées à proximité de l'équateur terrestre pour
contrôler les satellites,
• Le secteur utilisateur - quiconque capte et utilise le signal GPS.
Le secteur spatial est conçu de telle manière qu'en minimum de 4 satellites soient
toujours visibles à une élévation supérieure de 15° au-dessus de l'horizon, en tout point de la
surface terrestre et à tout instant. 4 satellites visibles constituent la limite inférieure pour la
plupart des applications. L'expérience a montré que le nombre de satellites visibles au-dessus
d'une élévation de 15° est généralement supérieur à 5 et que 6 ou 7 satellites sont fréquemment
visibles. [5]
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Plusieurs horloges atomiques de très haute précision sont embarquées à bord de chaque
satellite GPS. Leur fréquence fondamentale de 10,23MHz est utilisée pour générer les signaux
radiodiffusés par les satellites [5]
Les satellites émettent en permanence deux ondes porteuses dans la bande L (utilisée en
radio) se déplaçant à la vitesse de la lumière en direction de la Terre.
Ces ondes porteuses dérivent de la fréquence fondamentale générée par une horloge
atomique de très haute précision : l'onde porteuse L1 est émise à 1575,42 MHz (10,23 × 154)
et l'onde porteuse L2 est émise à 1227,60 MHz (10,23 × 120). Deux codes sont modulés sur
l'onde porteuse L1 : le code C/A (Coarse/Acquisition) est modulé à 1,023 MHz (10,23/10) et le
code P (Precision) est modulé à 10,23 MHz. Un seul code est modulé sur l'onde porteuse L2, le
code P (Precision) modulé à 10,23 MHz.
Les capteurs GPS utilisent les différents codes pour reconnaître les satellites émetteurs.
Les codes peuvent également servir à la mesure de pseudo-distances, donc à la détermination
de positions. [4]
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Figure 3 : Structure du Signale GPS
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II.2.3. Le secteur utilisateur
Le secteur utilisateur inclut toute personne se servant d'un récepteur GPS pour capter le
signal GPS et déterminer sa position et/ou connaître l'heure avec précision. Les applications les
plus courantes au sein du secteur utilisateur sont la navigation terrestre pour les randonneurs, la
localisation de véhicule, la topographie, la navigation maritime, la navigation aérienne ou
encore le guidage de machines. [5]
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II.3. Système GPS
II.3.1 Satellites
L’ensemble des satellites de la GPS s’appelle NAVSTAR (NAVigation System by
Timing And Raning) fabriqué par Rockwell International. Du point de vue physique sa taille
est de 5.17 m (inclus le panneau solaire sa source d’énergie) et dont la masse est de 852 kg.
L’altitude de 20 183 km lui permet la période de révolution de 72 heures dans le plan orbital
55° par rapport au plan équatorial. La durée de vie de ces satellites atteint 7 ans et quelques
mois. [2]
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II.3.4. Système de référence
Dès que l’on parle de système de positionnement, ceci implique un système de référence
géodésique auquel les coordonnées sont rattachées. Pour le GPS le système WGS84 (World
Geodetic Systèm 84) est son système officiel depuis 1987. Ce dernier, a été conçu par l’Agence
Nationale d’image et des cartes Américaines (NIMA) et par l’USDoD. [6]
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II.4.1.1. La hauteur des satellites au-dessus de l'horizon.
Les signaux en provenance de satellites "bas" sont plus affectés que ceux transmis par
des satellites "hauts", en raison de la distance plus importante à parcourir par le signal dans
l'ionosphère.
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II.4.2. Erreurs dues aux horloges du satellite et du capteur
Bien que les horloges embarquées à bord des satellites soient extrêmement précises (à
environ 3 nanosecondes près), elles peuvent être sujettes à de légères dérives et entraîner des
erreurs affectant la précision de la position. Le ministère de la défense des Etats-Unis surveille
les horloges des satellites par l'intermédiaire du secteur de contrôle de manière à corriger toute
dérive constatée. [4]
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GDOP – Coefficient d'affaiblissement de la précision du résultat de positionnement instantané
et de synchronisation (Geometric Dilution of Precision).
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Le GDOP constitue l'indicateur DOP le plus intéressant puisqu'il combine l'ensemble des
facteurs intervenant dans le processus. Cependant, certains capteurs procèdent au calcul du
PDOP ou du HDOP ne tenant pas compte de la composante horaire.
La meilleure manière de minimiser les effets du GDOP consiste à observer autant de satellites
que possible. Remarquez toutefois que les signaux en provenance de satellites bas sur l'horizon
sont généralement soumis de façon plus prononcée à l'influence de la plupart des sources
d'erreurs.
En règle générale, les satellites utilisés pour un lever par GPS doivent présenter des élévations
d'au moins 15° au-dessus de l'horizon. La précision de positionnement la plus grande sera
obtenue avec un GDOP faible (généralement inférieur à 8).
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Il y a sept centres d’analyses :
• Center for Orbit Determination (CODE) Astronomical Institute of Berne, Switzerland
• European Space Agency (ESOC), Darmstadt, Germany
• Geodatisches ForschungsZentrum (GFZ), Potsdam, Germany
• National Resources of Canada (NRCan), Ottawa, Canada
• Jet Propulsion Laboratory (JPL), Pasadena, California, USA
• National Geodetic Survey (NGS), Rockville, Maryland, USA
• Scripps Institution of Oceanography (SIO), San Diego, California, USA
A partir de leurs données d’observations, les sept centres d’analyse déterminent avec d’autres
stations :
• Les éphémérides précises.
• Les corrections ionosphériques et troposphériques.
• La déviation de rotation de la terre
II.5.2.2. Conditions
– Il faut pouvoir enregistrer les observations données brutes ;
– Il faut avoir un accès à l’internet, particulièrement au réseau FTP pour télécharger les
corrections ;
– La manipulation de ces données demande une performance en informatique et au
logiciel adéquat ;
– Il faut attendre 15 jours
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II.5.2.3. Précision
La précision dépend :
– De nombre de satellites ;
– De la durée d’observation ;
– Du GDOP d’observation.
Cette méthode est rarement utilisée à Madagascar.
II.5.3.2. Conditions
– Il faut avoir au moins deux appareils de mesure ;
– Enregistrer les observations brutes ;
– Il faut assurer la fixation des ambiguïtés entières.
II.5.3.3. Précision
La précision dépend de la durée d’observation qui est proportionnelle à la longueur de
la ligne de base : pour les appareils monofréquences, on ne peut pas aller au-delà de 10 km du
pivot, par contre, pour les bi-fréquences, la ligne de base peut atteindre jusqu’à quelques
centaines de Kilomètres.
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II.6. Amélioration locale du calcul
II.6.1. Le DGPS
Le GPS différentiel (Differential global positioning system : DGPS) permet d'améliorer
la précision du GPS en réduisant la marge d'erreur du système. [4]
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b. Calcul des corrections d'erreurs
Des mesures de pseudo-distance sont effectuées :
– au même instant ou à des dates et heures différentes ;
– sur un ou plusieurs satellites ;
– avec un ou plusieurs récepteurs GPS.
La différence des pseudo-distances élimine peu à peu les erreurs :
– la simple différence : un satellite et deux récepteurs au même instant permettent d'éliminer
les erreurs d'éphéméride, relativiste, ionosphérique et troposphérique ;
– la double différence (différence des simples différences) : deux satellite et deux récepteurs
au même instant permettent d'éliminer l'erreur de calage d'horloge ;
– la triple différence (différence des doubles différences) : deux satellite et deux récepteurs
à des instants différents permettent de mesurer une dérive des corrections dans le temps.
II.6.2. Le SBAS
Des systèmes complémentaires d'amélioration de la précision ont été développés
(SBAS, Satellite based augmentation system) comme WAAS en Amérique du Nord, MSAS au
Japon ou EGNOS en Europe. Celui-ci, développé par l'Union européenne, constitue un réseau
de quarante stations au sol dans toute l’Europe, couplé à des satellites géostationnaires, qui
améliore la fiabilité et la précision des données du GPS, et corrige certaines erreurs. Certains
de ces systèmes sont privés, et nécessitent un abonnement auprès d'un opérateur qui les diffuse
(généralement par satellite). D'autres sont publics. De tels systèmes peuvent avoir une
couverture limitée (région, pays), et leur précision est variable.
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II.7. Autres systèmes satellitaires mondiaux
Il existe d'autres systèmes de positionnement par satellite, sans atteindre cependant la
couverture ou la précision du GPS : [2]
GLONASS est le système russe, qui est de nouveau pleinement opérationnel depuis
décembre 2011 ;
Beidou est le système de positionnement créé par la République populaire de Chine ; il
est opérationnel uniquement sur le territoire chinois et les régions limitrophes (il utilise
des satellites géostationnaires, au nombre de quatre actuellement) ; son successeur
Compass sera global et atteindra une précision de 10m au sol ;
l'Inde prépare également son système de positionnement, l'IRNSS ;
Galileo est le système civil de l'Union européenne en cours de test depuis 2004. À terme,
il est destiné à être au moins équivalent au GPS en termes de couverture et de précision
Le Japon prépare le système QZSS (Quasi-Zenith Satellite System) pour 2017-2018.
Nombre de satellites
24 (24) 4 (27) 4 (27)
opérationnels (en cible)
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II.8. Utilisations du GPS
Le positionnement par GPS a trouvé de nombreuses applications dans les activités terrestres,
maritimes et aériennes.
Agriculture
Une meilleure gestion des cultures et des traitements est possible grâce à des analyses localisées
et un suivi des caractéristiques et du rendement des sols. Les engins de récolte peuvent être
équipé d'un récepteur GPS pour ensuite générer une carte des rendements à mettre en relation
avec la carte des caractéristiques du sol.
Génie civil
En génie civil, le GPS peut dans certain cas remplacer les techniques de mensuration standard
pour le tracé d'une route ou des travaux de remblaiement/déblaiement. Le GPS est également
utilisé pour le suivi de déformations structurales (pont, barrage, abords de puits de pétrol...) ou
mouvements de grandes infrastructure (tours, ponts suspendus...). Citons encore l'utilisation du
GPS dans les exploitations minières à ciel ouvert.
Géophysique
La nature du sol (sur terre ou sur mer) peut être sondé par diverses méthodes acoustiques (non
invasives), le GPS est alors utilisé pour positionnement de référence.
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Cartographie aérienne
Les développements récents dans le domaine de la photogrammétrie digitale permettent grâce
à l'utilisation du GPS de proposer un géoréférencement direct des images aériennes. On évite
ainsi le post-traitement et le géoréférencement à l'aide de point de contrôle terrestres. Ces
images sont ensuite utilisées pour des relevés topographiques, d'autres techniques (LIDAR)
permettent également la construction de MNT (modèles numériques de terrain) sur des zones
restreintes.
Navigation routière
Certainement l'application la plus connue du public, l'utilisation du système de navigation GPS
équipe maintenant bon nombre de véhicules. Ce système qui combine GPS, cartes routières et
outils d'analyse est bien plus qu'un système de positionnement, c'est une véritable aide à la
navigation, qui fournit au conducteur de précieuses informations sur l'itinéraire optimal, les
services disponibles, les temps de parcours estimés, etc...
Des récepteurs plus modestes (petits et légers) ont été développés spécialement pour les
activités sportives, (course, rando à pieds ou à ski, vélo/VTT) et de nombreux organismes,
officiels ou non, vous proposent des itinéraires de loisir.
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II.9. Utilisations du GPS à Madagascar
De nos jours, les récepteurs GPS sont rarement utilisés à Madagascar. L’utilisations de
cette nouvelle technologie demeure inhabituelle pour les topographes et les géodésiens
Malagasy. La méthode classique est généralement la plus utilisée. En effet, cette méthode
s’avère plus économique : les appareils sont de prix plus abordables que les équipements utiles
pour la méthode par GPS. De plus l’utilisation est facile.
Source : • Mémoire de fin d’étude sur la contribution à l’étude de mise en place d’un RTK
réseau, Promotion 2009
• Mémoire de fin d’étude de sur le Bathymétrie Promotion 2009
Mais malgré son coût onéreux qui demande un énorme investissement, quelques
entreprises de topographies ont des récepteurs GPS. Notamment l’entreprise d’Ambatovy
dispose 2 GPS bi-fréquence de marque Leica Viva ,4 pour FTM et 2 Leica 1200 pour Futurmap.
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II.9.1. Avantages du GPS
Les appareils de levé GPS sont peu encombrants, ils ne nécessitent pas beaucoup
d’accessoires et leurs manipulations sont pratiques
La méthode de levé par GPS demande moins de personnel que le levé par station total.
En observation GPS, nous n’avons pas besoin d’un secrétaire puisque les données sont
enregistrées automatiquement dans le contrôleur.
Pour Le levé par GPS il n’y a que quelques démarches requises. De plus, les risques
d’erreur sont nuls puisqu’il n’y a pas d’intervention de l’opérateur.
Le délai d’exécution d’un travail avec les stations total est plus long. Plus les jours de
travails sont nombreux, plus le budget d’indemnité des personnels augmente. Cela entrainera
donc une grande perte de temps et augmente le budget pour un plus grand projet.
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CHAPITRE III : MISE EN PLACE DE LA
STATION
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III. MISE EN PLACE DE LA STATION
Une station de référence GPS est un point géodésique établi sur un site dégagé de tout
obstacle, généralement un toit d’édifice, sur lequel une antenne capte continuellement les
signaux provenant des satellites GPS.
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Câble d’antenne Leica GEV119
1
de 10m
Câble d’alimentation 2
Tableau 4 : (suite)
p. 32
III.2. Installation de la Station
III.2.1. Câblage
Le câble d’antenne longe le faîte du toit, avant de descendre jusqu’ au récepteur. Un
trou a été percé afin de faire rentrer les câbles dans le local. Une fois à l’intérieur, les câbles
sont fixés avec des attaches de 8 mm contre le mur où est installé le matériel comme indique le
schéma.
p. 33
III.2.2. Installation de l’antenne
L’antenne est l’une des parties essentielles du GPS P. L’antenne est en contact permanent
avec les satellites. Elle capte les données émises par les satellites
Les critères suivants sont pris en compte avant de procéder au montage de l’antenne de la
station de base et pour lui permettre d’assurer des performances optimales.
Elle doit être placée le plus haut possible pour éviter toute perturbation comme le multi
trajet
L’antenne doit être montée aussi loin que possible des objets réfléchissants (par
exemple ; les bâtiments métalliques ou des plans d’eau) et doit être plus haute que les
obstacles environnants (par exemple ; les rangées d’arbres, les lignes électriques, etc.)
Le support de l’antenne doit être extrêmement robuste et ne doit pas lui permettre de
bouger. On a utilisé un support de fixation résistant doté d’un filetage NC de 5/8’’ -11.
La longueur du filetage doit être comprise entre 3/8’’ (9,6mm) et 7/8’’ (22mm), Utiliser
deux contre-écrous pour raccourcir le filetage exposé.
p. 34
L’antenne est montée sous un tube métallique, l’ensemble est fixé avec le capteur wifi
déjà en place par deux (2) colliers de 24 et un boulon de 10 mm comme indique le schéma :
p. 35
III.2.3. Equipement de mesure
L’ensemble des instruments de mesure sont fixés contre le mur intérieur du local au
deuxième étage du bâtiment avec des vises.
Le radio et le récepteur sont fixés ensemble contre le mur comme indique le schéma ci-après ;
p. 36
III.2.4. Source d’énergie
La source d’énergie utilisée pour alimenter la station permanente est l’électricité fourni
par la JIRAMA (JIro sy RAno MAlagasy). Mais puisqu’il y a des coupures de courant
fréquents, pour bien protéger et faire fonctionner continuellement nos instruments, on a besoin
des appareils de la liste ci-dessous :
Groupe
Maintenir le courant
électrogène
jusqu’ à ce que la
Kipor diesel 1
courant de la JIRAMA
kde12sta 10.5 soit rétabli.
kva
Protéger la station
Parafoudre 1
contre la foudre.
p. 37
III.2.5. Position de l’antenne
L’antenne est fixée sur le toit du bâtiment du FUTURMAP, cela permet de remédier aux
problèmes de masques. Sa position approximative trouvée à partir de Google Earth est :
Lat : 18°54’27.28320’’S
Long : 47°32’ 01.84521’’E
Hgt : 1276.8291
p. 38
III.2.6. Serveur
Un ordinateur est indispensable. Il sera utilisé comme serveur permettant de recevoir les
observations venant de la station et d’enregistrer les mesures en permanence.
Un logiciel appelé StarUtil est aussi installé dans notre serveur pour permettre l’enregistrement
des données et le monitoring de la station.
p. 39
III.2.6.1. StarUtil
StarUtil est un utilitaire développé par NavCom, conçu pour configurer et visualiser les
fonctions du récepteur GPS. En plus de ses capacités de configuration, StarUtil permet de
capturer et enregistrer les données, nous pouvons aussi afficher les différentes fonctions de la
performance du récepteur.
Après le démarrage du logiciel, voici comment se présente la fenêtre principale du
StarUtil :
p. 40
Liste de sortie de messages
StarUtil fournit à l'utilisateur deux fenêtres pour planifier et configurer des messages pour
la sortie en fonction des besoins de l'application
Fenêtre binaire de messages NCT ¶
Fenêtre de Messages NMEA
La valeur par défaut pour le récepteur GPS figure lors de la sortie des 7 messages binaires
NCT via le Port Control 2, et 2 messages NMEA via le Port de données 1. L'utilisateur a le
plein contrôle sur les types de messages utilisés et leurs taux associés.
p. 41
III.3. Paramètres à vérifier pour la mise place de la station permanente
III.3.1. Stabilité de l’antenne
Les caractéristiques électroniques et la position du centre de phase de l'antenne sont bien
connues. Connaître la position du centre de phase dans l'antenne signifie, connaître où se
coupent les signaux GPS reçus. Ce qui représente l'endroit où les signaux arrivent.
Les catastrophes naturelles (cyclones, séismes) peuvent affecter la stabilité de l’antenne.
L’intervention humaine peut elle aussi entrainer l’instabilité de l’antenne qui conduira à son
tour a une erreur systématique affectée sur toutes les mesures et plus particulièrement sur les
mesures qui demandent de la précision.
En effet, la stabilité de l’antenne représente la clé de la bonne précision. Notre antenne
a été donc fixé sur le cheminé qui est la partie la plus assurée sur le toit.
p. 42
III.3.2. Calibration de l’antenne
Le centre de phase d'une antenne est le point où les signaux sont physiquement reçus
par l'antenne. Ce point ne correspond pas au point de référence de l'antenne. L'éxcentrage entre
ces deux points doit être connu ainsi pour des mesures précises de GNSS. Le calibrage d'antenne
est généralement réalisé dans la détermination de deux paramètres : PCO et PCV. Zeimetz et
Kuhlmann (2008) et Zeimetz et autres (2011) décrivent ces paramètres, qui doivent être connus
par n'importe quelle personne qui voudrait effectuer des mesures précises secondaires-
centimétrique de GNSS. La calibration de l'antenne est généralement réalisée avec la
détermination de deux paramètres : le PCO et PCV.Le paramètre de PCO est un excentrage
moyen de centre de phase. C'est le vecteur 3D entre le point de référence d'antenne (ARP) et le
centre moyen de phase.[7]
Les antennes qui ont été utilisées pour cette étude n'ont pas été calibrées parce que le
but est d'examiner les mesures GPS comme ils sont effectués par des utilisateurs communs. Par
conséquent, ils devront être des valeurs approximatives des valeurs obtenues par mesures «
réelles ».
p. 43
Décalage en antenne relative du centre de phase
Si on continue à travailler avec des valeurs relatives de calibration d'antenne, on peut
utiliser les valeurs ci-dessous.
Les PCO et PCV sont fournis par l’IGS et introduits directement dans les logiciels de traitement.
Les fichiers de correction en antenne absolue sont au format standard Antex.
p. 44
Le fichier. ATX est ouvert avec un éditeur de texte UltraEdite ou Notepad++ comme indique
le schéma ci- dessous :
Ces corrections sont celles appliquées aux calculs du RGP depuis le 05 novembre 2006
(semaine 1400, jour 0).
Ces valeurs ont été ensuite transcrites comme propriétés d’antenne dans le logiciel Leica Geo
office pour la poursuite des calculs.
p. 45
III.3.3. Effet multi trajet
Ce phénomène est constaté lorsque le signal issu du satellite arrive au récepteur après
avoir suivi un autre chemin que le chemin direct, en particulier après réflexion sur un obstacle
proche. On ne peut pas diminuer l’effet dû aux trajets multiples car il dépend de la géométrie
des obstacles. Dans le cas général, le site choisi doit être dégagé de tout masque, en observant
avec un angle de coupure de 15°. Cette valeur standard de 15° utilisée par l’IGS actuellement
permet de minimiser les erreurs de propagation du signal GPS.
Puisqu’il est évident que c’est quasi impossible de supprimer l’effet de trajet multiple
en milieu urbain tel notre site d’emplacement qui est situé dans l’enceinte même de notre lieu
de travail car les moindres surfaces (même le sol, les voitures, etc.) à proximité peut conduire
è cet effet, on a choisi les caractéristiques de l’antenne de façon à le réduire.
-L’antenne est placée le plus loin possible d’une surface réfléchissante, l’endroit le plus dégagé,
le plus haut possible sur la toiture car il faut qu’elle se trouve à une hauteur suffisante du sol
- le récepteur est paramétré de façon à éliminer des satellites proches de l’horizon lors des
observations. Plus le satellite est bas à l’horizon, plus l’onde est sensible au multi-trajet
-Choisir les résultats des observations pendant qu’il y a le plus nombreux de satellites visibles
car ce phénomène est d'autant plus important que le nombre de satellites visibles est petit.
- la durée d’observation de notre station est de 24heures ; car le trajet multiple a d'autant moins
d'influence que le temps d'observation est long. L'écart de quelques centimètres sur un petit
nombre d'époques se trouve moyenné avec un grand nombre d'époques. Cela veut dire aussi
que les techniques les plus sensibles aux multitrajets sont les méthodes rapides. [13]
p. 46
NB : D’après une étude faite par des spécialistes, son effet sur le signal est en général inférieur
à 10 mm ; des valeurs plus importantes (jusqu’à 40 mm) sont obtenues dans le cas d’un
environnement physique très réfléchissant à proximité de l’antenne GPS ([Seeber, 1993]).
Les valeurs du trajet multiple varient entre -10 et 10 mm Lors d’une estimation conjointe de la
hauteur et du retard au zénith pour un angle de coupure de 15˚, l’erreur sur la composante
verticale atteint 15 mm si l’antenne est située 15 cm au-dessus du plan réflecteur, 2 mm si
l’antenne est située à 1 m. [12]
p. 47
III.4. Les stations existant à Madagascar
Madagascar dispose deux stations GPS permanentes qui se situent à Arivonimamo et
Ambalavao. Les données de chaque station sont entièrement disponibles et gratuites sur le site
web de l’IGS.
p. 48
III.4.1. IGS
L’IGS ou International GNSS Service a assuré l’accès libre des produits de haute qualité
données GNSS depuis 1994. Ces produits permettent l’accès au cadre de référence global
définitif pour des applications scientifiques, éducatives et commerciales.
p. 49
La production de produits qui prennent en charge la réalisation du Cadre international
de référence terrestre, tout en offrant l'accès à des données de suivi de plus de 400
stations de référence dans le monde entier
Travailler pour le développement continu de nouveaux produits et applications par le
biais des groupes de travail et projets pilotes
Soutenir la recherche géodésique et publications scientifiques
Fonctionnant comme une composante du Système mondial d'observation de géodésie
(GGOS) et membre du Système mondial de données (WDS)
III.4.1.2. Mission
Le Service International GNSS offre les plus hautes données GNSS de qualité, des
produits et des services à l'appui du cadre de référence terrestre ; recherche et observation de la
Terre ; positionnement, de navigation et synchronisation (PNT) ; et d'autres applications qui
profitent à la communauté scientifique et de la société.
III.4.1.3. Produits
L'IGS, en tant que composante du Système mondial d'observation de géodésie, exploite
un réseau mondial de stations GNSS au sol, centres de données, et des centres de données
d'analyse pour fournir des données et des produits de données dérivés qui sont essentiels pour
la recherche en sciences de la Terre ; positionnement, de navigation et de synchronisation
(VCN) des applications multidisciplinaires ; et l'éducation. Le coordonnateur IGS Référence
Frame détermine sur le site le suivi des coordonnées et les vitesses dans le cadre international
de référence terrestre (ITRF).
GNSS éphémérides
Paramètres de rotation de la Terre
Les coordonnées des stations de suivi mondial et les vitesses
Informations sur le satellite et le suivi poste horloge
Zénith estimation de retard de chemin troposphérique
Cartes ionosphères mondiales
p. 50
Améliorer et étendre le Cadre international de référence terrestre (ITRF) maintenu par
la rotation de la Terre International et des systèmes de référence (IERS),
Surveiller la déformation de la Terre,
Surveillance rotation de la Terre,
Suivi de la troposphère et l'ionosphère,
La détermination des orbites des satellites scientifiques et d'autres applications diverses.
p. 51
III.4.2.2. Qualité du site
Ces courbes représentent les données enregistrées par la station ABPO à Arivonimamo pendant
le mois de mai 2008. La courbe en bleu pour les Z, celle en violet les variations en X, et en
jaune la variation en Y. on remarque qu’il y a des variations assez remarquables dans les
enregistrements des coordonnées en Z tandis qu’un léger variation inférieur à ± 5mm en X et
Y
p. 52
III.4.3. La Station d’Ambalavao Fianarantsoa
III.4.3.1. Informations sur le Site
Nom : Ambalavao
ID : VOIM
Ville : Fianarantsoa
Pays : Madagascar
Position Approximative : ITRF
Système de coordonnées : WGS 84
Coordonnées cartésiennes :
X (m) : 4054014.1460
Y (m) : 4316070.2290
Z (m) : -2365224.0170
Coordonnées géographiques :
Latitude (N est +) : -21°54’22.68’’
Longitude (E est +) : +46°47’35.78’’
Altitude (m, ellips.) : 1163.378
Type De Récepteur : JAVAD TR_G3TH
Système Satellite : GPS+GLO
Date d’installation : 2013-05-01
Taille du monument : 1.5 m
p. 53
Ces courbes représentent les données enregistrées par la station ABPO de’Ambalavao
Fianarantsoa pendant le mois de mai 2015. La courbe en bleu pour les Z, celle en violet les
variations en X, et en jaune la variation en Y. on remarque que les variations en X, Y , Z son
souvent au environ de ± 5mm mais il y a quand même quelques pics proche de 10mm pour les
coordonnées en Z.
p. 54
III.5. Affectation des Ressources utilisées
Voici l’affectation des ressources selon les activités :
Activités Ressources Quantité
Installation de L’antenne _ Antenne Ashtech 1
_Tube métallique 0.546 m
_Filetage 5/8’’
_ Contre-écrou 2
_ Boulon de 10 2
_ Collier de 24 2
_Parafoudre 1
p. 55
Alimentation Groupe électrogène 1
Onduleur 2
Tableau 6 : (suite)
Conclusion partielle
La mise en place de notre station a été donc réalisé en considérant divers paramètres, à
partir de ces équipements cités précédemment. On pourra dorénavant poursuivre notre étude
jusqu’à ce qu’elle soit considérée comme les autres stations permanentes existant à Madagascar.
Après la mise en place de notre station, on peut maintenant passer à l’étape de la mise en marche
et test du système.
p. 56
CHAPITRE IV : MISE EN MARCHE DU
SYSTEME ET TEST
p. 57
IV. MISE EN MARCHE DU SYSTEME ET TEST
p. 58
IV.1.2.1. Mode de mesure L-RTK « temporaire »
Dans le cas du mode de mesure L-RTK « temporaire », la station de référence n’est mise
en place, si possible à proximité de la zone de travail, que pour la durée d’une session de mesure.
Cette station de référence, installée sur un point fixe connu ou en tout autre emplacement
librement choisi, transmet les signaux de correction par radio au récepteur mobile.
Figure 24 : Connexion en mode de mesure L-RTK avec station de référence locale mise en place
temporairement
p. 59
Figure 25 : Connexion pour le mode de mesure L-RTK avec une station de référence locale établie de
façon permanente
p. 60
IV.2.1. Configuration du récepteur
A l’aide de notre logiciel StarUtil on a pu configurer le récepteur comme suite :
Cadence d’enregistrement : 5 s
Durée du fichier : 24h
Format d’enregistrement : *.dat.
Support d’enregistrement : mémoire interne
Systèmes satellitaires : GPS, Glonass, Galileo
Angle de coupure : 15°.
Les données sont disponibles dans le server Futurmap à ce répertoire : D:\DONNEES
GPS\NavcomWorking
p. 61
– yy : deux derniers chiffres de l’année
– t : type de fichier:
O : fichier d’observations
N : fichier de navigation
M : fichier de données météorologiques
G : fichier de navigation GLONASS
En ce qui concerne la nomenclature, ssss est l’acronyme de la station, ddd est le jour de
l’année du premier enregistrement, f est le numéro de la session dans le jour (avec 0 pour une
journée complète), yy est l’année et la dernière lettre représente le type du fichier (par exemple
o pour observation).
IV.2.1.2. RinexUtil
RinexUtil est le seul logiciel développé par NavCom compatible avec StarUtil conçu
pour convertir les données enregistrées par StarUtil en format Rinex.
Voici comment se présente l’interface du logiciel RinexUtil :
p. 62
IV.3. Traitement des données
IV.3.1. Principe
Le principe est simple. C'est l'analyse des données GPS reçues par les deux capteurs, au
même moment, qui permettra de calculer, précisément, le vecteur défini par ces capteurs.
Les données GPS des deux capteurs, pour être analysées, doivent donc être juxtaposées.
Cette juxtaposition peut se faire en POST-TRAITEMENT ou en TEMPS REEL. Le vecteur,
défini par les points sur lesquels ont été stationnés les capteurs, appelé LIGNE DE BASE, est
alors calculé très précisément. C'est pourquoi on emploie le terme de méthode RELATIVE.
Ici, ce qui nous intéresse particulièrement c’est le Post-Traitement c’est à dire
Traitement différé (au bureau) de l'information GPS recueillie sur le terrain par le capteur du
point pivot et celles du mobile. [10]
IV.3.2. Stratégie
Deux solutions post-traitées ont été identifiées : la première étant le mode cinématique
post-traité (PPK) et la seconde, le mode positionnement précis de point (PPP)
p. 63
En positionnement relatif, les précisions sur les positions se dégradent à mesure que la
longueur de la ligne de base augmente, ce qui n'est pas le cas en PPP puisqu'il n'y a pas de base.
Le principal inconvénient du PPP est la durée de deux semaines entre le moment où les
données sont collectées sur le terrain et le moment où les modèles d'orbites et d'horloges des
satellites sont disponibles. Par conséquent, pour obtenir des coordonnées précises en PPP ; il
faut attendre au moins deux semaines, le temps que les données satellites soient disponibles.
La dégradation est tout de même moins importante qu'en utilisant ces orbites moins
précises en positionnement relatif. Pour des chantiers de l'ordre de10-50km de large, le
positionnement relatif semble le plus logique et le plus adapté du fait de l'effet des doubles-
différences.
Toutes les erreurs communes à tout le réseau (effets troposphériques, ionosphériques, la
surcharge océanique) s'éliminent en doubles différences.
La résolution des ambiguïtés est également plus simple en relatif.
Les coordonnées PPP sont calculées en IGS08, et nécessitent donc une transformation
pour passer dans le système que l'on souhaite. [6]
IV.3.2.4. Conséquence
Malgré la connaissance des avantages et inconvénients de ces deux méthodes, le choix
s’est orienté vers la méthode par positionnement relatif puisque la précision obtenue après
calcul sur le site de Trimble a été moins convainquant (Annexe G). De plus, A Madagascar,
IGS dispose deux stations GPS permanentes (cf. III.4) à notre disposition pour réaliser les
calculs
p. 64
Figure 27 : Comparaison entre le signal reçu et le signal du récepteur sur la porteuse. Source : Bottom et
al,1997
IV.3.4.2. Rappel
Un GPS calculant sa position uniquement à partir des signaux émis par les satellites du
réseau GPS ou Glonass, génère une position dite "naturelle" dont la précision se situe entre 2 et
10m.
Pour obtenir une position centimétrique, on doit travailler en RTK (Real Time
Kinématic). On utilise alors 2 GPS : l'un est fixe et idéalement positionné sur un point connu.
C'est la référence, ou base, ou encore pivot. Il mesure en permanence sa position qu'il compare
avec sa vraie position. Ceci génère un "vecteur" de correction a chaque observation qui est
envoyé par radio à un autre GPS mobile, qui, grâce à ces corrections génère une position
centimétrique en temps réel.
p. 65
Lorsqu'il n'y a pas de lien radio entre la référence et le mobile, les données sont
enregistrées dans chaque récepteur et la correction des données du mobile se fera après le terrain
au bureau : c'est le post traitement. Il se fait ici à l'aide du logiciel Leica Geo Office Combiné.
IV.3.4.3. Traitement : Base en enregistrement brute sur un point non connu appelé
"NCT". Pas de liaison radio en temps réel avec le mobile (RTK).
Ici on va corriger la position de la base, avec les données d'une station de l’IGS et les
deux points géodésiques qu’on a relevé.
Avant le début du lever, le mobile doit être configuré pour l'enregistrement des données
brutes Statique et Itinérant (Sur le carnet de terrain : Menu Config, Paramètres Lever,
Enregistrement des observations brutes). Ceci permet d'obtenir une chaine cinématique à post
traiter : le post traitement ne se fait pas sur des points occupés sur des temps très courts.
Ce mode nécessite un temps d'initialisation avant le début du lever, et un certain temps
d'occupation des points.
2) Ouvrir LGO.
p. 66
3) Importer les données brutes des deux jobs dans Importer / Données brutes. Ouvrir le
répertoire contenant les jobs récupérés sur la carte CF. Sélectionner les jobs, choisir le type de
fichier Système 1200, et cliquer sur importer.
p. 67
5) Affecter des données au projet créé :
Sur la fenêtre affecter, sélectionner le projet que l'on vient de créer et cliquer sur affecter.
6) Visualiser le projet :
p. 68
Passer à l'onglet Trait GPS :
On visualise ici les intervalles d'enregistrement de données brutes de la référence postée sur un
point non connu (NCT), et celles de l’enregistrement des données levées sur le mobile en RTK.
p. 69
Cliquer sur Importer pour insérer les données téléchargées précédemment
Dans la fenêtre Affecter les données, vérifier dans l'onglet paramètres que l'option fusionner les
intervalles est bien cochée.
Affecter ces données au projet en cours.
p. 70
8) Post Traiter les données de la base : calcul d'une ligne de base entre la station ABPO et la
base NCT :
A l'aide des icônes Réf et Mobile dans la barre d'outils, sélectionner la ligne de la station ABPO
comme référence en rouge, et la ligne de la base (NCT) comme mobile en vert.
Il présente les résultats des calculs de la ligne de base créée entre les stations et notre base
(NCT)
p. 71
Remarque : Pour analyser les données, on peut cliquer droit sur la ligne des résultats et choisir
analyse. On a alors accès à des informations sur la répartition des GPS dans le ciel sur
l'intervalle de temps durant lequel s'est effectué la mesure : le DOP (Dilution de la précision en
fonction de la répartition géométrique des satellites dans le ciel : plus il est bas, meilleure est la
mesure), l'élévation des satellites, et leur azimut, ce qui peut nous aider à être critique sur la
solution naturelle obtenue par le GPS.
Lorsqu'on estime que le calcul est correct, on stocke la ligne de base en cliquant sur l'icône
stocker dans la barre de tâches. La colonne "état stocké" passe alors à "oui" et la ligne de base
est visualisable dans l'onglet Visual/Edit.
a. Date GPS :
On a téléchargé les données du station permanente ABPO sur le site de IGS :
Pour ce faire, il faut tenir compte du fait que le GPS a sa propre date qui est numérotée avec les
jours et les semaines.
Voici un extrait d’un date GPS
p. 72
Tableau 7 : Extrait d’un date GPS
Cette équivalence peut être retrouvée sur internet sur le site de l’IGS :
ftp://cddis.gsfc.nasa.gov/gnss/data/daily/2016/
La figure ci-dessous montre l’interface du site, présentant les données correspondant à des date
GPS de chaque station ABPO :
p. 73
Figure 28 : Interface des données de l'IGS
p. 74
IV.4. Observation
Deux points géodésiques ont été nécessaires pour renforcer la qualité de notre station
NCT. On a choisi le point R0 d’ambohibe et le point A de vontovorona pour la raison que ces
deux points sont en coordonnées WGS 84 et aussi qu’ils sont placés sur 2 côtes opposés par
rapport à notre station.
p. 75
IV.4.1.1. Durées d'observation et longueurs de lignes de base
La durée d'observation nécessaire à l'obtention d'un résultat précis en Post-Traitement
dépend de plusieurs facteurs : la longueur de la ligne de base, le nombre de satellites, la
géométrie des satellites (GDOP) et l'ionosphère. [4]
Les perturbations ionosphériques varient en fonction de l'heure et de la position à la
surface de la Terre. Celles-ci étant bien plus faibles de nuit.
Pour des lignes de base jusqu'à 20 km, on tentera de résoudre les ambiguïtés par l'algorithme
Statique Rapide intégré au logiciel de Post-traitement. En conditions favorables, il est possible
de résoudre les ambiguïtés pour des lignes de base dont la longueur excède 20 km.
Il est préférable de mesurer moins de points et d'augmenter leurs durées d'observation.
Cette stratégie est particulièrement payante pour les levers de haute précision.
La durée d'observation dépend :
de la longueur de la ligne de base
du nombre de satellites
de la géométrie des satellites (GDOP)
de l'ionosphère Les perturbations ionosphériques varient en fonction de l'heure, du cycle
jour/nuit, du mois, de l'année et de la position à la surface de la Terre.
Le tableau fournit une aide indicative pour des longueurs de lignes de base et des durées
d'observation à des latitudes moyennes aux niveaux actuels de perturbations ionosphériques
avec un capteur bifréquence :
Tableau 8: Aide indicative pour des longueurs de lignes de base et des durées d’observation
p. 76
IV.4.1.2. GDOP (Geometric Dilution of Precision) - Coefficient d'affaiblissement de
la précision
La valeur de GDOP nous aide à évaluer la qualité de la géométrie de la constellation des
satellites. Un GDOP faible indique une bonne géométrie alors qu'un GDOP élevé traduit une
constellation défavorable. Plus la valeur du GDOP est faible (bonne), plus la probabilité
d'obtenir de bons résultats est élevée.
Une géométrie des satellites défavorables peut être comparée au "rayon d'indécision" d'un
relèvement classique. Si la géométrie est mauvaise, la solution fournie par le Post-Traitement
sera peu satisfaisante.
Lors de mesure en Statique Rapide, veillez à ce que la valeur du GDOP soit inférieure ou égale
à 8, ou mieux encore, qu'elle ne dépasse pas 5
p. 77
Figure 29 : Hauteurs et angles de masquage
p. 78
L’antenne est centrée sur le point (pivot ou rover) à l’aide d’un trépied et une embase
intermédiaire.
-La batterie sert à alimenter l’appareil durant les observations.
Nous avons utilisé deux GPS bifréquences de marque Leica et de type GPS 1200 pour les
observations :
IV.4.2.2. Méthode
Il existe 2 méthodes pour une mesure GPS ; la méthode absolue à postériori ; et la
méthode en différentiel. Ces 2 modes de positionnement peuvent être réalisés à partir de
mesures sur le code et/ou la phase, en temps réel ou en temps différé.
Sur ce mémoire, nous ne parlerons que de la méthode différentielle.
a. Principe :
La méthode différentielle consiste à stationner simultanément un point connu en
coordonnées (pivot) avec le point à déterminer (rover), dans les mêmes conditions, c’est-à-dire
: même temps ; mêmes conditions atmosphériques ; mêmes satellites ; et même fréquence.
Les erreurs sur les deux stations sont les mêmes. Il suffit alors de corriger les
coordonnées obtenues sur le point rover d’une correction, égale à la différence entre les
coordonnées du point connu et les coordonnées obtenues dans le récepteur.
p. 79
b. Les différentes méthodes différentielles :
La méthode Statique
Cette méthode est utilisée pour la détermination des points géodésiques.
On stationne simultanément les points pivots avec le point à déterminer (Rover). On enregistre
les données d’observations brutes et à postériori on calcule les coordonnées relatives.
La précision dépend :
De la durée des observations ;
Du GDOP ;
Du nombre de satellites ;
De la distance entre les deux points.
p. 80
IV.4.2.3. La mise en station
La mise en station est une opération effectuée par l’opérateur pour amener l’axe vertical de
l’appareil à l’aplomb d’un repère sur le sol. La mise en station des appareils se procède de la
manière suivante :
Stationner le trépied et poser l’embase ;
Monter l’antenne du GPS ;
Connecter le contrôleur avec l’antenne à l’aide d’un câble spécial ;
Alimenter l’ensemble de l’appareil en le branchant à la batterie ;
Mesurer la hauteur d’antenne.
p. 81
Polytechnique Vontovorona (A)
Lon: 47°25’22.568710 “E
Lat : 18°58’12.895655’’ S
H : 1287.2950m
Localisation : près du parking
Remarque : Puisque la ligne de base ne dépasse pas 50 km, la durée d’observation est de 2h
p. 82
IV.4.5. La prévision des satellites
Connaissant la latitude et la longitude approchées du lieu, il est possible, dans les
logiciels, d’obtenir les prévisions des satellites qui donnent le nombre et la géométrie des
satellites (GDOP, PDOP) à une heure donnée et la géométrie par rapport au site d’observation.
Voici comment se présente l’évolution des satellites et le DOP (Dilution Of Precision)
de nos observations :
Date : 08/04/16
ABPO-FMAP
p. 83
Date : 08/04/16
R0-FMAP
p. 84
Date : 08/04/16
A-FMAP
p. 85
Date : 11/04/16
ABPO-FMAP
p. 86
Date : 11/04/16
R0-FMAP
p. 87
Date : 11/04/16
A-FMAP
p. 88
Date : 12/04/16
ABPO-FMAP
p. 89
Date : 12/04/16
R0-FMAP
p. 90
Date : 12/04/16
A-FMAP
p. 91
Légendes :
Elévation DOP
En positionnement GPS, plus le GDOP est faible, meilleurs sont les résultats obtenus. Un
GDOP de 5 ou de 6 est habituellement recommandé comme limite supérieure pour le
positionnement, en particulier pour de courtes périodes d'observation (p. ex. quelques minutes)
Il s’agit d’une bonne fenêtre d’observation quand le GDOP est faible et stable. Par contre, la
mauvaise fenêtre est lorsque le GDOP est élevé, ainsi un pic de GDOP y est inclus.
Pendant l’observation depuis la station, il y a au moins 5 satellites visibles de plus de 15°.
On en déduit alors qu’une bonne fenêtre statique rapide contient au moins cinq satellites et un
GDOP inférieur à quatre. Les crêtes que représentent les tracés GDOP sont dues à l’apparition
et à la disparition des satellites : il convient alors de ne pas faire des observations pendant ces
périodes.
Les observations sur de périodes ou le GDOP est supérieur a 4 ne sont pas bonnes à utiliser
p. 92
IV.5. Calcul des coordonnées de la station
IV.5.1. Principe de la Méthode
Avant de faire quelque chose avec notre station, il faut d’abord déterminer ses
coordonnées précises.
Le calcul des coordonnées de cette station se fait par la méthode à posteriori. On devrait
alors s’appuyer sur la station permanente de l’IGS et des points géodésiques qui nous semblent
les plus proches., afin de réduire la longueur de la ligne de base. Pour avoir une bonne précision
et un calcul faisable avec le logiciel de traitement LGO, la distance entre le “pivot” et le
“mobile” ne devrait pas dépasser 80 km.
On a choisi la Station ABPO Arivonimamo et les deux points géodésiques de
Vontovorona et d’Ambohibe.
p. 93
IV.5.2. Processus de détermination
Pour ce faire, on a effectué 3 observations sur les 2 points géodésiques ; du 8 Avril, 11
Avril et du 12 Avril 2016. Pour améliorer la position de notre station, on a en plus téléchargé
des données de le station permanente ABPO qui se situe à Arivonimamo durant les mêmes jours
d’observation.
Voici leurs coordonnées géographiques respectives :
Observation du 08/04/16
Id point Lat Lon Hgt (m) Classe Durée
de point d’observation
A 47°25'22,568700''
18°58’12,895600” S 1287,2950 2h
(Vontovorona) E
R0 (Ambohibe) 47°34'35,226280'' Control
18°52’47,897937'' S 1457,9713 2h
E
ABPO 47°13’45,162100’’
19°01’05.901700’’S 1552.9923 23h 59’
(Arivonimamo) E
Tableau 12 : Les coordonnées géographiques des points et station pendant les trois jours d’observations
Le calcul se fait à postériori et la compensation sera réalisée par moindres carrés. La précision
de notre station dépendra de la précision des coordonnées de ces points :
Une fois arrivées au bureau, les données sont traitées avec LGO :
Sous LGO, comme indique le schéma ci-après, on a défini les données brutes reçues à partir de
la station permanente et les 2 observations comme ‘’pivot’’ (coloré en rouge) et notre station
FMAP qui est en détermination comme ‘’ mobile’’ (coloré en vert).
p. 94
On procède maintenant aux calculs en introduisant les coordonnées géodésiques des points
pivots ainsi que l’altitude au-dessus de l’ellipsoïde.
Puis on lance le calcul et on fait l’enregistrement. Si l’ambiguïté entière n’est pas fixée ou si
les résultats sont hors tolérances, alors le logiciel nous préviendra afin de décrypter les erreurs.
p. 95
Figure 35: Ajustement sous LGO
p. 96
IV.5.4.2. Vélocité
Nos calculs ont été effectués dans le référentiel ITRF 94, nous avons corrigé ces
coordonnées selon la valeur de déplacement du point situé sur la plaque africaine, soit en mm/an
: Vx : -10.05 Vy : 15.82 Vz : 13.4
La transformation se fait en ligne sur :
http://www.ngs.noaa.gov/cgi-bin/HTDP/htdp.prl?f1=4&f2=1
Les déplacements sont aussi informés sur le site de la NASA :
http://sideshow.jpl.nasa.gov/post/series.html
http://sideshow.jpl.nasa.gov/post/tables/table1.html
Figure 36 : Déplacements...
IV.5.5. Amélioration
Pour la détermination de notre station de référence NCT, il nous a fallu attendre 15 jours
pour que les éphémérides précises soient disponibles.
p. 97
fichier concaténé sur l'ensemble des stations, appelé [brdcjjjs.aac.Z]. où :c représente la
constellation (n pour navigation, g pour GLONASS)
Les éphémérides recalculées par l'IGS. Il en existe 3 sortes : les orbites ultra-rapides
GPS (igu) ; les orbites rapides GPS (igr) ; et les orbites finales GPS et GLONASS
(respectivement igs et igl).
IV.6. Résultats
IV.6.1. Coordonnées finales
Le tableau suivant illustre les coordonnées de la station FMAP ajustées suivant la
référence ABPO, point A Vontovorona et le point R0 Ambohibe.
Plusieurs tests ont été effectués avant d’aboutir à notre résultat, tous les tests avec des
ambiguïtés non résolues ont été écarté et rejeté.
Dans le détail du résultat, les coordonnées sont affichées en géocentriques et en UTM.
C’est après une moyenne des 3 séances d’observation qu’on a pu obtenir les coordonnées finales
de notre station de référence FMAP.
La qualité de notre calcul est présentée sur 3 colonnes bien définies : sur la planimétrie
l’altimétrie
p. 98
Observation Jeux de coordonnées Classe (Posn+Hgt) Posn Qlty Hgt Ambiguity
p. 99
IV.6.2. Analyse finale
IV.6.2.1. Précision et Fiabilité
Nos calculs montrent une précision (à 1σ) de 9 mm en planimétrie et de 10 mm en
altimétrie. Connaissant les imperfections des méthodes GNSS pour déterminer les altitudes, il
n’est pas étonnant de constater une précision inférieure sur l’altimétrie par rapport à la
planimétrie. Au final, la précision 3D est quant à elle de 13 mm
Cette précision très satisfaisante peut s’expliquer par plusieurs facteurs. Premièrement,
l’utilisation de points de référence présentant une précision altimétrique de plus ou moins 2 cm
peut expliquer ces faibles écarts. Deuxièmement, la distances des lignes de base qui sont
inférieures à 80 km, et enfin l’utilisation des données de l’éphéméride précise a aussi amélioré
la précision de notre calcul.
0,04000
0,03000
0,02000
0,01000
dE (m)
0,00000
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 55 58 61 64 67 70 73 76 79 82 85 88 91 94 97
-0,01000
-0,02000
-0,03000
-0,04000
-0,05000
-0,06000
p. 100
0,0500
0,0400
0,0300
0,0200
0,0100
dN (m)
0,0000
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 55 58 61 64 67 70 73 76 79 82 85 88 91 94 97
-0,0100
-0,0200
-0,0300
-0,0400
-0,0500
0,1000
0,0800
0,0600
0,0400
0,0200
dU (m)
0,0000
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 55 58 61 64 67 70 73 76 79 82 85 88 91 94 97
-0,0200
-0,0400
-0,0600
-0,0800
-0,1000
p. 101
IV.6.2.3. La prévision des satellites
Voici comment se présente l’évolution des satellites sur notre station FMAP donné par
LGO pendant l’observation du 08, 11 et 12 avril 2016 :
p. 102
p. 103
p. 104
Pendant les 24h de chaque journée, les satellites sont disposés ainsi par rapport au récepteur.
G01 correspond au numéro du satellite. L1 et L2 correspondent aux ondes issues du même
satellites dont le numéro est inscrit à côté. La ligne noire signifie que le satellite n’est pas visible
donc il n’y a aucun enregistrement de données parvenant de ce satellite vers le récepteur. Les
bandes vertes signifient que le satellite est visible depuis le récepteur et aussi que les données
y parvenant sont utilisables. Les bandes jaunes par contre signifient que le satellite est visible
depuis le récepteur mais les données y parvenant sont rejetées donc inutilisables. Ainsi dans
chaque portion de temps de la journée, il peut y avoir un nombre de satellites visibles et
utilisable dont les bandes sont en verte.
Méthodes
PPK PPP
X (m) 0.018
0.0005
Y (m) 0.021 σ
Z (m) 0.0035 0.009
Tableau 14 : Comparaison des résultats issue des deux méthodes (PPK et PPP)
On pourrait ainsi conclure qu’avec la méthode par positionnement relatif (PPK) la précision est
meilleure que celle de la méthode par positionnement absolu (PPP).
p. 105
IV.7. Impacts et recommandations
IV.7.1. Impacts socio-environnemental
Il apporte sa contribution dans la préservation de l’environnement puisqu’il ne présente pas de
conséquence néfaste en géneral. Cette contribution se base sur le partage des informations
comme le montre le tableau ci-après.
p. 106
IV.7.2. Impacts financiers
Bien que la réalisation de ce projet soit couteux, il présente des impacts financiers sur la société
et au niveau national.
Premièrement, cette station permanente a pour but de faciliter les travaux fonciers dans les
périphériques d’Antananarivo,
Un inconvénient du GPS est la nécessité de travailler en différentiel en positionnant un
récepteur sur un point de coordonnées connues à proximité du chantier et un autre sur une
position à déterminer. Cela impose l’utilisation de deux (2) récepteurs pour un seul qui effectue
les mesures. C’est pourquoi on a remplacé la station fixe devant être installer pour chaque
chantier par cette station fixe permanente. Ainsi, le gain de temps à partir de l’installation de
cette station est considérable, en effet, il n’est plus nécessaire d’avoir le temps d’attente assez
large pour la base station d’être prête pour le lever RTK à chaque mission, gain de temps gain
d’argent.
Deuxièmement, il réduit l’effectif de l’équipe chargé d’une mission, de ce fait, les charges de
la société sont réduites
Troisièmement, la notoriété de la société accroit. Ainsi des travaux aussi importants que
nombreux vont s’accumuler et être réaliser plus facilement et plus rapidement par la société.
IV.7.3. Recommandations
Pour améliorer la rapidité d’exécution de travaux à l’intermédiaire de la station permanente, il
est recommandé d’installer une radio. Ainsi, on pourra travailler en temps réel avec deux radios
de même fréquence l’un fixé au bureau et l’autre emmené sur terrain
Il est à souligner que la station permettra aux entreprises publiques et privés notamment les
géomètres et les architectes d’accéder à des données géographiques de référence très précise
pour la localisation. Les données sont mises à disposition de la collectivité, en temps différé par
intermédiaire de réseau internet sur la page web de Futurmap.
p. 107
IV.8. Cout du projet
IV.8.1. Couts
p. 108
Désignation Quantité Unité d’œuvre Prix Unitaire (Ar) Montant (Ar)
Ressources humaines
-Informaticien 60 Hj 30000 1800000
-Aide Operateur 3 Hj 25000 75000
-Topographe 120 Hj 50000 6000000
-Autres 5 Hj 10000 50000
Total = 7925000
En totalité, le projet coutera Trente millions cinq cent trente mille Ariary (30.530.000 Ar)
p. 109
IV.8.3. Amortissement du cout du projet
La rentabilité pour une entreprise est l’indicateur le plus important pour mesurer sa
capacité à rester pérenne. Les amortissements font partie des immobilisations du capital d’une
entreprise. Les amortissements sont les dépenses de chaque année en fonction de la vitesse de
payement du bien.
Valeur comptable
Valeur comptable Annuité Amortissements
Année nette en fin
Début d’exercices d’amortissement cumulés
d’exercice
1 30530000 3053000 3053000 27477000
2 27477000 3053000 6106000 24424000
3 24424000 3053000 9159000 21371000
4 21371000 3053000 12212000 18318000
5 18318000 3053000 15265000 15265000
6 15265000 3053000 18318000 12212000
7 12212000 3053000 21371000 9159000
8 9159000 3053000 24424000 6106000
9 6106000 3053000 27477000 3053000
10 3053000 3053000 30530000 0
Les amortissements se font par année, et sont mesurés en fonction de l’attente de l’entreprise
envers le bien
Calcul de l’amortissement : B = coûts d’acquisition HT – valeur résiduelle (1)
La valeur résiduelle est le montant que le bien va avoir à la fin de son utilisation. Notre station
sera rentabilisée sur 10 ans.
La date de mise en service du bien sert comme date de départ de l’amortissement.
L'annuité d'amortissement est le montant que l'entreprise va amortir sur l'année. Elle se calcule
de la façon suivante :
Annuité d'amortissement = Valeur du bien x Taux d'amortissement linéaire (2)
p. 110
A la fin de la première année, on fait apparaître au bilan la valeur nette comptable :
Valeur nette comptable = Cout du projet - annuité d’amortissement (3)
Ce processus d'opération se répète à la fin de chaque année jusqu'à l'amortissement total de la
station à la fin de la dernière année. A ce moment, l'entreprise accumule un total
d'amortissement égal au prix de la station
Par conséquent, le projet est rentable s'il rapporte une somme plus élevée que l'annuité
d'amortissement chaque année.
p. 111
CONCLUSION
L’étude a pour but de mettre en place une station de référence GPS permanente dédiée
à FUTURMAP tel que l’installation de l’antenne, fixation du récepteur, réorganisation de la
source d’alimentation et la préparation du serveur.
Après installation de la station, des tests, des observations et des calculs ont été effectués
afin de déterminer sa position exacte pour pouvoir l’utiliser après car son utilisation nous
permettra de faciliter les chantiers se trouvant à la périphérie d’Antananarivo.
Une post traitement avec le logiciel LGO des observations sur deux points géodésiques
et une station permanente nous a permis d’obtenir les coordonnées de notre station.
Ces coordonnées obtenues présentent une précision de l’ordre de 1 cm, qui sera tolérable pour
une station permanente. La valeur de la comparaison des données enregistrer par notre station
avec ses coordonnées exacte nous a permis de dire jusqu’à maintenant que notre station est
utilisable.
Bien qu’on ait rencontré quelques difficultés que ce soit matériels ou bien physiques,
nous avons pu mener bien à terme notre projet. Le côtoiement des équipes topographiques et
l’emploie des différents logiciels de traitement et de gestion des données tels que RTKLib,
LGO, StarUtil, RinexUtil, a permis d’enrichir et de consolider nos connaissances pour les futurs
projets professionnels.
Enfin, la prochaine étape sera de diffuser les données enregistrées dans le serveur sur le
site de FUTURMAP et qui seront téléchargeable sur internet. Il ne faut pas aussi oublier de
faire fonctionner la radio de la station pour réaliser les travaux en temps réel de la société.
p. 112
Références
[1] : Dudok T., GPS et localisation par satellites, Licence de Chimie-Physique 1ère année
[2] : RAZAFINDRAKOTONIRINA F. A., Contribution à l’étude de mise en place d’un RTK
réseau, Antananarivo, 2009
[3] : Andrianarison M.F.N., Tout sur la projection Laborde et l’utilisation du GPS à
Madagascar, Mémoire de travail de fin d’études, Antananarivo, Avril 2008
[4] : Notions de base du GPS -1.0.0fr ; Imprimé en Suisse - Copyright Leica Geosystems AG,
Heerbrugg, Suisse 2001 Traduction de la version originale (713282-1.0. en)
[5] : Leica Geosystems AG, Manuel technique de référence-4.0.0fr, Copyright Leica
Geosystems AG, Heerbrugg, Suisse 2002
[6] : CADIEU C., Méthodes de calcul GNSS cinématique Précis, Mémoire de travail de fin
d’études, FUGRO GEOID S.A.S, Septembre 2015
[7] : Blandine T., Quality Management in Continuously Operating GNSS Reference Networks
- Real-Time Applications within SAPOS, Mémoire de travail de fin d’études, INSA Strasbourg,
Septembre 2012
[8] : DURAND S., Amélioration de la précision de la localisation différentielle temps réel par
mesure de phase des systèmes GNSS, Thèse de doctorat, Observatoire de Paris, 2003
[9] : PINEL L., Variabilité temporelle d'un réseau GPS permanent régional à l'échelle
continentale et automatisation du traitement et de l'archivage des observations, : Mémoire de
travail de fin d’études, TFE ESGT, 2007
[10] : Topo assistance, RTK et Post traitement sous LGO Combiné ; 29 Novembre 2011
[11] : Stage de terrain Géopotentiel – M1 1 – 8 octobre 2014
Emilie Klein/Introduction aux Systèmes de Positionnement par Satellite (GNSS)
[12] : Bosser P., « Développement et validation d’une méthode de calcul GPS intégrant des
mesures de profils de vapeur d’eau en visée multi-angulaire pour l’altimétrie de haute
précision », Thèse de doctorat, Université Pierre et Marie Curie, juillet 2008
[13] : Freycon V., Fauvet N., « Les GPS de l’acquisition des relevés à leur intégration dans un
SIG », juin 1998
p. 113
Références Internet
p. 114
ANNEXES
p. 115
ANNEXES A : Extrait d’une fiche d’Observation
p. 116
ANNEXES B : Calendrier GPS du mois de Février 2016 au Janvier 2017
p. 117
p. 118
p. 119
p. 120
ANNEXES C : Mesure réalise par un récepteur GNSS
p. 121
p. 122
p. 123
p. 124
ANNEXES D : Information sur l’Antenne Ashtech
p. 125
ANNEXES E : SITELOG de la station GPS permanente d’Ambohimpanompo (ABPO)
p. 126
p. 127
p. 128
p. 129
p. 130
ANNEXES F : Récepteur SF- 2050
Application
¶La série Sf-2050 raboteuse et fiable est conçue pour la productivité avec du temps minimal
d'installation. ¶ Le Sf-2050g est conçu pour des GIS de baluchon et des applications de tracer
tandis que le Sf-2050m est idéal pour le véhicule montant pour convenir à une grande variété
de conseils de machine et pour commander des applications. ¶Le mode primaire de
fonctionnement emploie le service de StarFire™, et offre à decimeter l'exactitude de niveau
pour des résultats immédiats dans le domaine ; ¶grand pour la navigation et la relocalisation
des capitaux existants. ¶Les deux à bord des canaux de WAAS/EGNOS fournissent les
corrections libres de GPS, qui ont couplé aux mesures duelles de fréquence et l'algorithme
augmenté du SBAS de NavCom fournit typiquement l'exactitude de temps réel de moitié-
mètre. ¶Relier simplement votre solution de contrôleur à la porte série et recevoir
l'information de position de format de NMEA, ou employer une solution de contrôleur
d'associé de NavCom pour la configuration additionnelle et des possibilités de surveillance. ¶
Panneau D'Indicateur ¶
p. 131
Link LEDs
Base LEDs
GPS LEDs
p. 132
Le rendement des messages GGA et VTG de NMEA a programmé @ le taux de 1Hz
COM2
Configuration - Commander Le Port
Taux - 19.2Kbps
p. 133
ANNEXES G : Détermination par positionnement absolu sur le site de Trimble
p. 134
p. 135
ANNEXES H : Contrôle et établissement de la communication
Double clic sur l’icône StarUtil pour l’exécuter. Une fois démarré, appuyer sur le bouton PC
Port COM sur la barre d’outils de la fenêtre principale pour établir la communication.
Une nouvelle fenêtre apparaît comme dans la figure ci-après. StarUtil comprend une
fonctionnalité permettra la connexion de protocole rapide entre le PC et le récepteur GPS
détecté.
StarUtil lie automatiquement les ports série disponibles, choisir le port COM que vous
allez utiliser pour commander le récepteur GPS. Une fois la connexion établie, la barre d’état
PC COM Port au bas de la fenêtre principale StarUtil fournira des informations sur la connexion
comme le montre la figure ci-après.
p. 136
ANNEXES I : Mesure des hauteurs d’antenne
La hauteur (VR) est mesurée entre le repère du pilier et le plan de référence mécanique de
l'antenne. Comme il n'existe aucun accessoire pour lire directement la hauteur dans ce cas, elle
est généralement déterminée par nivellement. Le décalage vertical n'est pas nécessaire dans ce
cas, raison pour laquelle la valeur zéro est entrée pour lui.
p. 137
Mise en station sur un trépied
p. 138
MISE EN PLACE D’UNE STATION GPS DE REFERENCE PERMANENTE INDEPENDANTE, CAS DE FUTURMAP
Résumé Le but de cette étude est d’installer une station GPS de référence permanente dédiée à
FUTURMAP. Ce document relate donc le montage et les travaux effectués pour former une station de
référence GPS permanente et indépendante. Et aussi de déterminer sa position exacte à partir d’une autre
station et des points géodésiques. Ainsi, des tests et des observations pendant une durée assez longue
ont été faites par la méthode à posteriori avec le logiciel LGO ;
D’une précision tolérable, ce station sera utilisable par la société, et les données issues de cette station
seront disponibles sur le serveur de la société. Des collaborations avec d’autres utilisateurs pourront être
étudiées à l’avenir.
Mots Clés : GPS bifréquence ; méthode différentielle ; ligne de base, station permanente, LGO
Abstract The object of this project is to install a station GPS permanent reference dedicated to
FUTURMAP. This document thus reports the assembly and work carried out to form a station of
permanent and independent reference GPS. And also, to determine its exact position starting from another
station and of the geodetic points. Thus, of the tests and the observations for one rather long length of
time were made by the method posteriori with software LGO;
Of a tolerable precision, this station will be usable by the company, and the data resulting from
this station will be available on the waiter of the company. Collaborations with other users could be
studied in the future.
Keywords : Bifréquence GPS ; differential method; base line, permanent station, LGO
Encadreurs :
Docteur. RABETSIAHINY
Enseignant Chercheur à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, Responsable DESS foncier et DESS en
étude d’impact environnemental (Tel :0320457857)
Monsieur RAMAROLAHY Jacquelin
Ingénieur Géomètre Topographe et Géomètre Expert de la société FUTURMAP (Tel : 0320420829)
p. 1