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UNIVERSITE D’AntAnAnarivo

Ecole Supérieure Polytechnique

Mention : Information Géographique et Aménagement du


Territoire
Parcours : Information géographique et foncière

Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention du diplôme de Licence en


Information Géographique et Foncière

« Positionnement ASTRONOMIQUE
CAS D’Un POInt SItUE A
VONTOVORONA »

Présenté par : Mr ANDRIANANTENAINA Herizo

Encadreur : Mlle RANDRIAMIARAMBOLANA Iratra Sarobidy

Promotion : 2022

Date de soutenance :19 Octobre 2022


UNIVERSITE D’AntAnAnarivo
Ecole Supérieure Polytechnique

Mention : Information Géographique et Aménagement du


Territoire
Parcours : Information géographique et foncière

Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention du diplôme de Licence en


Information Géographique et Foncière

« Positionnement ASTRONOMIQUE
CAS D’Un POInt SItUE A
VONTOVORONA »

Présenté par : ANDRIANANTENAINA Herizo

Encadreur : RANDRIAMIARAMBOLANA Iratra Sarobidy

Président de jury : RAHAINGOALISON Narizo Mahefa Directeur au sein de la Foiben-


taosarintanin’i Madagasikara

Examinateur : RAHAJANIRINA Michelle Chef de service Imagerie espace et


photogrammétrie

RAKOTOARISON Max Simon Géomètre expert

Promotion : 2022
Date de soutenance :19 Octobre 2022
POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

REMERCIEMENT
En première lieu, je tiens à remercier Dieu Tout Puissant, qui m’a donné la force et la
santé durant mes trois années d’études, et de pouvoir finir à terme l’élaboration de ce présent
mémoire.
Je tiens également à remercier :
- A Monsieur RAKOTOSOANA Rijalalaina, professeur titulaire, responsable de la
formation du domaine d’ingénieur à l’Ecole Supérieure Polytechnique Antananarivo, de
m’avoir autorisé à présenter ce mémoire.
- A monsieur RABETSIAHINA, Docteur, responsable de la Mention Information
géographique et Aménagement du Territoire, qui a consenti à notre formation au sein
du département et à notre mémoire de fin d’étude.
- A monsieur RAHAINGOALISON Narizo Mahefa, Directeur au sein de la Foiben-
taosarintanin’i Madagasikara (FTM), enseignant à la Mention : Information
Géographique et Aménagement du Territoire à l’Ecole Supérieure Polytechnique
Antananarivo, d ’avoir accepté de présider le membre de jury.
- A madame RAHAJANIRINA Michelle, Chef de Service Imagerie, Espace et
Photogrammétrie au sein du FTM. Enseignante à la mention Information géographique
et Aménagement du Territoire. Pour avoir consenti à faire partie des membres du jury.
- A monsieur RAKOTOARISON Max Simon, Géomètre expert. Enseignant à la
mention Information géographique et Aménagement du Territoire, d’avoir consenti à
faire partie des membres du jury.
- A mademoiselle RANDRIAMIARAMBOLANA Iratra Sarobidy Enseignant
chercheur à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, qui a consacré une partie
de son temps pour me diriger tout au long de la réalisation de ce présent mémoire.
- J’ai une pensée noble et gracieuse envers ma famille de m’avoir soutenu financièrement
et moralement pendants la réalisation de ce mémoire.
- Et enfin un grand merci à tous les étudiants de l’IGF L3 promotion 2021-2022 qui m’ont
aidée en classe, à tous mes amis et à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à
l’élaboration de ce mémoire.

Merci infiniment

i
ANDRIANANTENAINA Herizo Promotion 2022
POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

LISTE DES ABREVIATIONS

𝛼S : Ascension droite du soleil


𝛿S : Déclinaison du soleil
𝛼: Aplatissement
𝜆𝑀𝑔𝑒𝑜 : Longitude géographique
𝜑𝑀𝑔𝑒𝑜 : Latitude géographique
H: Hauteur par rapport au niveau moyen de la mer
Hm : Altitude moyen
𝜌A : Le rayon de courbure principale
𝑎: Demi grand axe de l’ellipsoïde
𝑏: Demi petit axe de l’ellipsoïde
𝑒: Excentricité
AH : Angle Horaire
AV : Angle Verticale
HI : Hauteur appareil
HP : Hauteur du prisme
Dz: Distance Zénithale
G.P.S: Global Positioning System
T.U : Temps Universel
HSL : Heure Sidéral du Lieu
HSG : Heure Sidéral du Greenwich
JD : Jour Julien
RT : Rayon de Totale ou Rayon de Gauss
𝑁: Grande Normale
𝑆𝐴𝑅0 : Distance sur modèle entre A et R0
𝐴𝑧𝐴𝑅0 : Azimut géographique de la direction A R0

ii
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POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

LISTE DES FIGURES


Figure 1 : Mesure de la latitude avec un gnomon, lors d’un équinoxe. ................................................. 11
Figure 2 : Mesure du rayon terrestre par Eratosthène :ombre à Syène et à Alexandrie ........................ 12
Figure 3 : Mesure du rayon terrestre par Eratosthène : localisation de Syène et d’Alexandrie............. 13
Figure 4 :Observations d’éclipses permettant de déterminer le diamètre et la distance de la Lune. ..... 14
Figure 5 : Ptolémée décrit une méthode pour déterminer la distance Terre-Lune à partir des mesures des
hauteurs extrêmes de la Lune à Alexandrie, lors du passage au méridien. ........................................... 15
Figure 6 : Détermination de la distance Terre-Lune par Ptolémée....................................................... 15
Figure 7 : Sphère céleste ....................................................................................................................... 20
Figure 8 : Les coordonnées astronomiques ........................................................................................... 20
Figure 9 : HSG et HSL sur la sphère céleste ......................................................................................... 22
Figure 10 : Représentation du soleil moyen et soleil civile sur le plan équatorial ................................ 23
Figure 11 :Mouvement du soleil a différentes époques de l'année ........................................................ 25
Figure 12 : La voûte céleste vue de « l'extérieur ». ............................................................................... 26
Figure 13 : Trajectoire de la Terre autour du Soleil. ............................................................................. 27
Figure 14 : Les figures sont réalisées pour un point de 46° de latitude nord (Annemasse) .................. 27
Figure 15 : Repérer un point à la surface de la Terre ............................................................................ 28
Figure 16 : Latitude sur la voute celeste ................................................................................................ 29
Figure 17 : Trajectoire du soleil à l’équateur ........................................................................................ 30
Figure 18 : Trajectoire du soleil sur le tropique du cancer .................................................................... 30
Figure 19 : Trajectoire du soleil sur le cercle arctique .......................................................................... 31
Figure 20 : Trajectoire du soleil au pôle nord ....................................................................................... 31
Figure 21 : Coordonnées horizontales ou locales .................................................................................. 32
Figure 22 : Coordonnées horaires.......................................................................................................... 33
Figure 23 : Représentation des coordonnées horizontales et horaires ................................................... 34
Figure 24 : Schéma qui montre le triangle sphérique ............................................................................ 39
Figure 25 : Schéma qui montre la déviation de la lumière .................................................................... 41
Figure 26 : Schéma qui montre les effets de la réfraction de l’atmosphère .......................................... 41
Figure 27 : Détermination de la latitude grâce à la hauteur à midi........................................................ 43
Figure 28 : Triangle sphérique .............................................................................................................. 45
Figure 29 : Traçage d’un droite de hauteur sur le plan.......................................................................... 46
Figure 30 : Croquis de la mesure de l'ombre du prisme ........................................................................ 60

iii
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POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

LISTE DES PHOTOS


Photo 1:Nicolas Copernic ........................................................................................................................ 8
Photo 2:Galileo Galilei, dit Galilée (1564– 1642)................................................................................... 9
Photo 3:Johannes KEPLER ................................................................................................................... 10
Photo 4 : ERATOSTHENE ................................................................................................................... 12
photo 5 : Station totale........................................................................................................................... 52
photo 6 : Trépied ................................................................................................................................... 52
photo 7 : Thermomètre .......................................................................................................................... 53
photo 8 : Baromètre ............................................................................................................................... 54
photo 9 : Chronomètre........................................................................................................................... 55
photo 10 : Ordinateur Portable .............................................................................................................. 55
photo 11 : GPS de poche Garmin .......................................................................................................... 73

iv
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POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

LISTE DES CARTES


Carte 1 : Les district de la région Analamanga ..................................................................................... 36
Carte 2 : Les communes riverain ........................................................................................................... 37
Carte 3 : Localisation géographique de la zone d'étude ........................................................................ 38
Carte 4 : Carte du ciel ............................................................................................................................ 48

v
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POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

LISTE DES DIAGRAMMES


Diagramme 1 : Calcul des coordonnées astronomiques ........................................................................ 47
Diagramme 2 : Calcule des coordonnées équatoriales .......................................................................... 51

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POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

LISTE DES TABLEAUX


Tableau 1 : Types de coordonnées ........................................................................................................ 21
Tableau 2: Carnet de levé de l’observation du soleil............................................................................. 56
Tableau 3 : Données utilisé en calcul .................................................................................................... 59
Tableau 4 : Position du soleil ................................................................................................................ 59
Tableau 5 : Equations d'observations .................................................................................................... 66
Tableau 6 : Résultats des itérations ....................................................................................................... 68
Tableau 7 : Coordonnées astronomiques calculé .................................................................................. 68
Tableau 8 : Coordonnées géographique et hauteurs des points connus ................................................ 69
Tableau 9 : Carnet de levé vérification géométrique............................................................................. 69
Tableau 10 : Résultats final par méthode géométrique ......................................................................... 72
Tableau 11 : Résultat finale par méthode géodésie spatiale .................................................................. 73
Tableau 12 : Comparaison des méthodes astronomique et géométrique ............................................... 74
Tableau 13 : Comparaison des méthodes astronomique et géodésie spatiale ....................................... 74
Tableau 14 : Comparaison des méthodes géométrique et géodésie spatiale ......................................... 75
Tableau 15 : Coordonnées cartésienne du point M sous système de projection Laborde ..................... 78

vii
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POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

SOMMAIRE
REMERCIEMENT ..................................................................................................................... i

LISTE DES ABREVIATIONS .................................................................................................. ii

LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. iii

LISTE DES PHOTOS ............................................................................................................... iv

LISTE DES CARTES ................................................................................................................ v

LISTE DES DIAGRAMMES ................................................................................................... vi

LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................ vii

SOMMAIRE ........................................................................................................................... viii

INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1

PARTIE I : GENERALITES SUR L’ASTROGEODESIE ....................................................... 2

CHAP I : HISTOIRE DE L’ASTRONOMIE ................................................................... 3

CHAP II : RAPPEL FONDAMENTAUX SUR L’ASTRO-GEODESIE : ..................... 18

CHAP III : MOUVEMENT DES ASTRES DANS LE CIEL : ........................................ 24

PARTIE II : TRAVAUX SUR TERRAIN .............................................................................. 35

CHAP I : LOCALISATION DE LA ZONE D’ETUDE ................................................ 36

CHAP II : METHODOLOGIE PROPREMENT DITE ................................................... 39

CHAP III : MISE AU POINT ET TRAVAIL SUR TERRAIN........................................ 48

PARTIE III : PROCEDURE DE CALCUL ET DETERMINATION ..................................... 57

CHAP I : DETERMINATION PAR METHODE ASTRONOMIQUE ......................... 58

CHAP II : VERIFICATION DES RESULTATS ............................................................ 69

CHAP III : INTERPRETATION ET SYSTEME DE PROJECTION UTILISE A


MADAGASCAR ................................................................................................................. 74

CONCLUSION ........................................................................................................................ 79

BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................................... a

ANNEXES ................................................................................................................................. b

TABLE DES MATIERES ......................................................................................................... e

viii
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POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

INTRODUCTION
Sur Terre, on a très tôt cherché à se repérer autrement qu'en donnant un nom au lieu, une
telle procédure n'étant d'aucun secours à un étranger cherchant à se rendre à un endroit précis.
Pour un endroit quelconque, on s'aperçoit rapidement qu'il faut 2 nombres pour repérer un lieu.
Un peu plus tard, lorsqu'on a compris que la Terre était non pas plate mais sphérique, on a
compris qu'il fallait bien 2 nombres pour identifier un endroit, mais que ces 2 nombres étaient
des angles et non pas des distances.
L'observation du ciel fit rapidement comprendre que cette sphère sur laquelle nous
marchons avait un axe de rotation bien défini qui allait servir à définir le système de
coordonnées angulaires. On introduisit donc des lignes de coordonnées, appelées parallèles et
méridiens. Nous amenons à discuter de latitude et longitude.
Le positionnement astronomique fut longtemps utilisé par les navigateurs pour se
positionner, surtout en mer. Elle a été la technique fondamentale pour la construction des
premiers réseaux géodésiques fournissant les coordonnées de départ des réseaux

Est-ce que cette méthode est encore fiable par rapport aux différentes technologies
d’aujourd’hui ?

Pour ce travail, on va étudier la méthode astronomique et géométrique pour estimer les


coordonnées géographiques d’un lieu M situé au campus universitaire Vontovorona. Le but de
notre travail est aussi de maitriser les anciennes méthodes d’astro-localisation. D’où le titre de
ce présent mémoire : « Positionnement astronomique cas d’un point situé à Vontovorona»

Pour une bonne présentation des résultats de notre étude, ce mémoire comportera trois parties :
• La première partie parle des généralités sur l’astrogéodésie
• La deuxième partie concernera les travaux d’observation qu’on a fait sur terrain
• Et la troisième partie montre la procédure des calculs et la détermination de position

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POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

PARTIE I : GEnERALItES SUR L’AStROGEODESIE

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POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

CHAP I : HISTOIRE DE L’ASTRONOMIE


Avant d’entrer dans le vif de notre sujet nous nous devons d’énoncer une partie de
l’histoire de l’astronomie
I. ASTRONOMIE ANTIQUE :[1]
Depuis les temps les plus reculés, la vie des hommes a toujours été marquée par
l’alternance des jours et des nuits, des saisons. Les premiers hommes étaient sûrement intrigués
par les phénomènes célestes et étaient partagés entre peur et admiration pendant les éclipses du
Soleil ou lors du passage de comètes brillantes.
1. La civilisation mésopotamienne :
C‘est l’une des plus anciennes civilisations, qui a été prospère pendant près de trois mille
ans et a montré un grand intérêt pour l’astronomie. Pour eux, la Terre est plate et surmontée par
un hémisphère supérieur qui contient tous les corps célestes. Les astronomes babyloniens furent
de grands observateurs et reportèrent méthodiquement les positions des astres, pendant
plusieurs siècles. Ils nous ont ainsi légué des centaines de tables astronomiques très détaillées.
Ils furent les premiers à utiliser les mathématiques pour calculer des éphémérides
astronomiques. A l’aide de lois mathématiques simples, ils arrivèrent à prédire les positions
futures du Soleil, de la Lune et des planètes. Ils utilisaient un calendrier lunaire et un système
de numérotation en base 12. Ce sont les babyloniens qui sont à l’origine des douze signes du
Zodiaque, qui correspondaient aux douze constellations parcourues à l’époque par le Soleil.
2. La civilisation égyptienne :
C’est aussi l’une des plus anciennes, mais l’astronomie y occupa une place plus modeste.
Les agriculteurs égyptiens avaient besoin de prévoir les phénomènes périodiques comme les
saisons ou les crues du Nil. Ils adoptèrent un calendrier solaire et trouvèrent rapidement une
durée de l’année de 365 jours, mais constatèrent ensuite une dérive des saisons. C’est ainsi
qu’ils adoptèrent une durée de 365 jours un quart plusieurs siècles avant notre ère.
Les égyptiens avaient aussi une notion très précise de la direction Nord-Sud, comme le
montre l’alignement de pyramides construites plus de 2500 ans avant notre ère. Pour eux aussi,
la Terre était plate et chaque jour le dieu solaire Râ traversait le ciel d’Est en Ouest.

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POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

II. DE LA TERRE MYTHIQUE CENTRE DE L’UNIVERS A UNE TERRE


SPHERIQUE TOURNANT AUTOUR DU SOLEIL :[1]
1. D’une Terre mythique à une Terre plate :
o Hésiode (VIIIè-VIIè siècle av. J.-C.) : représentation mythique avec une déesse Terre (Gaïa)
qui occupe le bas de l’Univers.
o Thalès de Milet (625–547 av. J.-C.) fonde l’Ecole milésienne qui réalise deux
grandes avancées :
- La première est la distinction entre le naturel et le surnaturel. Le Milésiens ne chassent
pas le divin de la connaissance du monde, mais la Mythologie, en cherchant des causes
naturelles aux phénomènes naturels.
- La seconde est la méthode proposée pour cette recherche, qui est basée sur la discussion
des arguments défendus. Admettre la discussion scientifique est une nécessité de l’avancée
scientifique et une qualité de la rationalité.

Ainsi Thalès affirme son indépendance vis à vis de la mythologie et ne fait plus intervenir
de dieux pour supporter la Terre. Thalès accordait un rôle primordial à l’eau qu’il pensait être
le principe permettant d’expliquer l’univers. Pour lui, la Terre est un disque plat posé sur l’eau.
Les mouvements de l’eau sont à l’origine des tremblements de Terre. Une anecdote au sujet de
Thalès : “Il observait les astres et comme il avait les yeux au ciel, il tomba dans un puits”.

2. La Terre est une sphère :


Pythagore (570–480 av. J.-C.) attire à Crotone de nombreux philosophes et
mathématiciens, et fonde ainsi l’Ecole pythagoricienne. Pour eux, toutes les formes et les
mouvements célestes doivent être parfaits, donc respectivement sphériques ou circulaires.
Parménide (543–449 av. J.-C.) fut le premier à affirmer que la Terre est une sphère, et
que la Lune était éclairée par le Soleil.
Platon (426–346 av. J.-C.) disciple de Socrate et fondateur de l’Académie d’Athènes,
aborde encore l’astronomie sous l’aspect philosophique : quels sont les mouvements circulaires
et uniformes, centrés sur la Terre, qui peuvent rendre compte des mouvements célestes observés
? Car pour lui, par raison de symétrie, la Terre est une sphère qui est placée au centre de
l’Univers.

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POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

Eudoxe de Cnide (406–355 av. J.-C.) mathématicien et disciple de Platon, propose le


premier modèle mathématique qui rend compte du mouvement des astres sur ces principes. Ce
modèle, amélioré plus tard par Callipe, repose sur un ensemble de 7 sphères (une pour chaque
corps céleste mobile) emboîtées les unes dans les autres, qui sont entraînées par le mouvement
diurne de la sphère des étoiles “fixes”.
Aristote de Stagire (384–322 av. J.-C.) est un disciple de Platon et peut-être le plus grand
savant de l’Antiquité. Il est l’auteur d’une œuvre colossale, composée de plusieurs dizaines de
volumes, qui concerne l’astronomie, la physique, la botanique et la médecine. Sa conception de
l’Univers est basée sur trois principes fondamentaux :
(1) la Terre est immobile au centre de l’Univers ;
(2) il y a une séparation absolue entre le monde terrestre, imparfait et changeant, et le
monde céleste, parfait et éternel (la limite se situe au niveau de l’orbite de la Lune) ;
(3) les seuls mouvements célestes possibles sont les mouvements circulaires uniformes.
Aristarque de Samos (310–230 av. J.-C.) fut l’un des premiers à estimer (avec une
remarquable précision) la distance Terre-Lune. Il proposa une méthode astucieuse pour calculer
la distance Terre-Soleil, mais la faible précision de ses mesures conduisit à une sous-estimation
par un facteur 20. Il est crédité par une phrase d’un manuscrit d’Archimède pour avoir proposé
un système héliocentrique du monde, dont nous ne connaissons que très peu de détails. La seule
trace écrite est cet extrait de la préface du traité “Le sablier” d’Archimède : “Vous n’êtes pas
sans savoir que par l’Univers, la plupart des Astronomes signifient une sphère ayant son centre
au centre de la Terre (...). Toutefois, Aristarque de Samos a publié certains écrits sur les
hypothèses astronomiques. Les présuppositions qu’on trouve dans ses écrits suggèrent un
univers beaucoup plus grand que celui mentionné plus haut. Il commence en fait avec
l’hypothèse que les étoiles fixes et le Soleil sont immobiles. Quant à la terre, elle se déplace
autour du soleil sur la circonférence d’un cercle ayant son centre dans le Soleil.”

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POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

3. Système géocentrique de Ptolémée :


L’astronome grec d’Alexandrie Claude Ptolémée (110–160 AP. J.-C.) a repris tous les
travaux de ses prédécesseurs, en particulier d’Hipparque et en fait une synthèse remarquable. Il
a proposé notamment un système géocentrique qui s’est imposé pendant près de 14 siècles,
jusqu’à la fin du Moyen Age.
Tous les travaux astronomiques de Ptolémée sont quasiment tous regroupés dans le fameux
ouvrage “La grande syntaxe mathématique” (en l’an 140) transmis par les arabes à l’Occident
sous le nom d’Almageste. Cet ouvrage comporte un catalogue d’un millier d’étoiles mesurées
avec un astrolabe, vraisemblablement pour la plupart par Hipparque, mais complétées par ses
propres observations. Ptolémée y décrit aussi son système géocentrique dérivé de celui
d’Hipparque. La Terre est immobile au centre de l’Univers et autour d’elle tournent dans l’ordre
: la Lune, Mercure, Vénus, le Soleil, Mars, Jupiter, Saturne et les étoiles accrochées à la 8ème
sphère (la “sphère des fixes”). Comme Hipparque, pour rendre compte du mouvement des
planètes et du Soleil, il utilise des combinaisons de mouvements circulaires, sur des cercles
excentriques et épicycles.
Il perfectionna son modèle en ajoutant de nombreux cercles. Le système résultant est
extrêmement complexe, mais d’une précision mathématique remarquable (le modèle de
Ptolémée permet ainsi de prédire les éclipses du Soleil). C’est la raison pour laquelle il ne sera
pas globalement remis en cause avant le XVIème siècle.
Notons enfin que Claude Ptolémée était aussi cartographe. Il établit la position de
différents points de la Terre et dessine des cartes publiées dans sa Géographie. Ignoré en
Occident pendant le Moyen-Age, cet ouvrage est redécouvert au début du XVème siècle par
l’intermédiaire de copies d’érudits byzantins. Il fait l’objet, à partir de 1475, de plusieurs
éditions imprimées. Malgré ses erreurs de tracé et de distance, la Carte générale du monde qui
y figure fait rêver les grands navigateurs. Christophe Colomb s’en inspire pour son expédition
vers les Indes, et c’est la référence utilisée par tous les cartographes du XVIème siècle.
L’astronomie arabe médiévale :
Lors de la chute de l’Empire Romain d’occident, la majeure partie des ouvrages antiques
sont perdus et la science occidentale restera dans un mauvais état jusqu’au XIIème siècle. En
fait la science grecque continuera à progresser ailleurs : dans le monde arabe et musulman.

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POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

Dès le VIIIème et IXème siècle, les Arabes vont traduire dans leur langue la plupart des
grands textes scientifiques de l’Antiquité, en particulier les œuvres d’Aristote et l’Almageste
de Ptolémée. Ils seront avant tous de grands mathématiciens. Ils importent le zéro de l’Inde et
utilisent la numération décimale qui facilite les calculs, contrairement au système romain. Ils
perfectionnent la géométrie, la trigonométrie grecque et inventent l’algèbre. En astronomie, ils
ne remettent pas en cause le géocentrisme et le système de Ptolémée mais le perfectionnent et
l’amènent à un très grand degré de précision.
Au IXème siècle, Abou Mashar (795–886) décrit le phénomène des marées. L’astronome
persan Abd al Rahman al Sufi (903–986) établit un catalogue d’étoiles à partir de celui
d’Hipparque. Notons que la plupart des noms d’étoiles utilisés aujourd’hui proviennent de ce
catalogue.
Au XIème siècle, l’astronome persan Al Biruni (973–1050) développe la trigonométrie
sphérique, améliore la précision des instruments de mesure et détermine le rayon terrestre à
6340 km (qui est en réalité de 6378 km). Al Biruni remarque la variabilité de l’étoile Algol, ce
qui est en contradiction avec le principe d’immuabilité des astres d’Aristote.
A partir du XIème et surtout du XIIème siècle, les occidentaux font des conquêtes en
Sicile et surtout en Espagne, et s’approprient les textes grecs traduits par les Arabes. La
traduction de ces textes en latin, notamment ceux d’Aristote, devient une référence dans le
monde occidental et va permettre l’essor des grandes universités européennes de l’époque
(Paris, Oxford, Bologne, etc.). En un siècle, les occidentaux assimilent l’essentiel de la science
grecque et se préparent au grand bouleversement de la Renaissance.
L’évolution de l’astronomie depuis le XXème siècle :
Copernic : la Terre tourne autour du Soleil :
En un peu moins d’un siècle, la vision du monde héritée des grecs va être totalement
remise en cause par quelques penseurs de génie.

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a. Nicolas Copernic (1473–1563) :


Un chanoine et astronome polonais, remet en cause le modèle géocentrique du monde de
Ptolémée et d’Aristote. Dans un ouvrage qui ne sera édité que peu de temps avant sa mort, “De
Revolutionibus orbium caelestium” il propose un modèle héliocentrique du monde, dans lequel
tous les mouvements des planètes sont centrés sur le Soleil. La Terre n’est ni immobile, ni le
centre du monde : elle tourne sur elle-même en un jour, et elle orbite autour du Soleil en un an.
Notons que ce système avait déjà été proposé par Aristarque de Samos (IIIe siècle av. J.-C.),
mais il était tombé dans l’oubli. Copernic n’apporte pas de preuves. Son principal argument est
que son modèle est plus simple, plus logique et plus “harmonieux” que celui de Ptolémée.

Photo 1:Nicolas Copernic

A partir d’arguments basés sur les observations, il énonce de nombreuses autres


propositions qui s’avèreront exactes :
– Les planètes tournent elles-aussi autour du Soleil.
– Le mouvement rétrograde de certaines planètes s’explique parce que ce sont des
planètes externes (situées à des distances du Soleil plus grandes que le Terre).
– La Terre oscille autour de son axe, comme une toupie, ce qui explique la précession
– La période de révolution d’une planète est une fonction croissante de sa distance au
Soleil.

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Galilée : relativité de l’espace, universalité du temps :


Galilée (1564–1642) pense aussi que la Terre tourne sur elle-même et se déplace dans
l’espace. Il apporte un cadre théorique qui décrit la relativité de l’espace. D’après lui, les lois
14 de la physique (ici limitée à la mécanique) sont les mêmes dans les référentiels en translation
rectiligne uniforme (appelés aussi référentiels galiléens). On ne peut pas mettre en évidence la
vitesse de translation de ces référentiels par des expériences de physique. Par exemple si le
référentiel (O, x ′, y ′, z ′) se déplace à la vitesse uniforme ~ve = (ve,0,0) par rapport au
référentiel (O, x, y, z), on a :
𝑥 = 𝑥 ′ + 𝑉𝑒 𝑡′
{ 𝑦 = 𝑦′
𝑡 = 𝑡′" (1)

b. Galileo Galilei, dit Galilée (1564– 1642) :


Fut le premier à observer les astres avec une lunette, qu’il fabriqua lui-même. Il découvrit
ainsi des cratères sur la Lune, des taches sur le Soleil, quatre satellites autour de Jupiter, etc...
A gauche : portrait par Giusto Sustermans en 1636. A droite : phases de la Lune qu’il
dessina en 1616.

Photo 2:Galileo Galilei, dit Galilée (1564– 1642)

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POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

c. Johannes KEPLER : description précise du mouvement des planètes :


Kepler : description précise du mouvement des planètes L’astronome allemand Johannes
Kepler (1571–1630) montre que les planètes ne tournent pas sur des cercles parfaits autour du
Soleil mais sur des ellipses. A partir des observations de la planète Mars de Tycho Brahé, qui
lui avait demandé de calculer une orbite précise de Mars, il découvre les lois qui portent
désormais le nom de “lois de Kepler” : – Les planètes se déplacent le long d’ellipses dont le
Soleil occupe l’un des foyers. – Les aires balayées par les rayons vecteurs en des temps égaux,
sont égales (loi des aires). – Les carrés des périodes de révolution des planètes sont
proportionnels aux cubes de leurs demi-grand axes :

𝑇2
=𝐾 (2)
𝑎3

Photo 3:Johannes KEPLER

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POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE

III. FRUITS DES RECHERCHES EN ASTRONOMIE :


1. Mesure de la latitude :[1]
Le gnomon fut le premier instrument utilisé en astronomie. C’est une simple tige verticale
(style) plantée sur un plan horizontal qui permet de mesurer la hauteur et l’azimut du Soleil. Il
constitue le plus simple des cadrans solaires et il est connu depuis la plus haute antiquité
(Egyptiens, Chaldéens, Grecs, etc.). L’utilisation d’un gnomon permet de déterminer la latitude
du lieu d’observation. Dans l’antiquité, la latitude était exprimée sous la forme d’une fraction,
qui correspondait au rapport de la longueur de l’ombre du Soleil (lors du passage au méridien,
à l’équinoxe) sur la hauteur du gnomon.

Figure 1 : Mesure de la latitude avec un gnomon, lors d’un équinoxe.

2. Mesure du diamètre de la Terre :[2]


Suite aux conquêtes d’Alexandre le Grand (mort en 323 av. J.-C.), l’influence de la
culture grecque s’étend sur une vaste région du proche et Moyen-Orient. L’influence d’Athènes
va diminuer au profit du nouveau et brillant centre culturel d’Alexandrie en Egypte.
Eratosthène de Cyrène (284–192 av. J.-C.) mesure le méridien terrestre en 250 avant
J.-C., à partir de la mesure de la hauteur du Soleil au même instant et en deux endroits situés
(approximativement) sur un même méridien.

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Photo 4 : ERATOSTHENE

Eratosthène détermine pour la première fois le rayon de la Terre à partir des mesures de la
hauteur du Soleil lors du solstice d’été à Alexandrie (A) et à Syène (S) (figure de droite). Il
obtient une valeur proche de 6500 km. A son époque, il était déjà admis que la Terre était
sphérique, mais s’il avait supposé que la Terre fût plate (figure de gauche) ses mesures auraient
conduit à une distance du Soleil de 6500 km.

Figure 2 : Mesure du rayon terrestre par Eratosthène :ombre à Syène et à Alexandrie

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ERATOSTHENE avait remarqué qu’à Syène (l’actuelle Assouan, située au bord du Nil) le
Soleil éclairait le fond des puits le jour du solstice d’été. D’après la figure 2, on a : AS = Rα,
où AS est la distance d’Alexandrie à Syène. Le rayon terrestre est donc R = AS/α. Eratosthène
mesure la hauteur du Soleil lors du passage au méridien lors du solstice d’été à Alexandrie et
obtient : α = 7 ◦12′. Le problème suivant est donc de connaître la distance 5 AS. Deux
hypothèses sont possibles pour expliquer l’origine de la distance de 5000 “stades” entre les
deux villes, citée par Eratosthène : – Le pharaon Ptolémée qui régnait à l’époque sur l’Egypte
avait fait procéder à un cadastre de ses états. Eratosthène pouvait donc utiliser le travail des
arpenteurs. – Les caravanes qui traversaient le désert étaient utilisées pour mesurer les distances
entre les villes. En effet, des hommes qu’on appelait “bématistes” marchaient à côté des
chameaux en comptant leurs pas. On disait qu’il y avait près d’un million de pas entre
Alexandrie et Syène ! La valeur d’un degré était donc de 694.4 stades, et la circonférence
terrestre valait 360 fois plus, soit 250 000 stades.

Figure 3 : Mesure du rayon terrestre par Eratosthène : localisation de Syène et d’Alexandrie.

Quelques erreurs (Figure 3) : – Syène se trouve à 50 km au nord du tropique du cancer. –


la longitude d’Alexandrie est à plus de 3◦ (350 km) à l’ouest de celle de Syène. Un autre
problème est que nous ne connaissons pas la valeur exacte du “stade” utilisé par Eratosthène (il
existait plusieurs unités de longueur ayant ce nom). Ce n’est qu’en 827 AP. J.-C. qu’un calife
de Bagdad, Al Mammoun, charge des astronomes de vérifier ces mesures dans les plaines de
Mésopotamie. Et il faudra attendre encore 700 ans de plus pour de nouvelles tentatives en vue
de déterminer les dimensions exactes du globe.

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3. Mesure du diamètre de la lune :[3]


Les observations des éclipses de Lune permettent de mesurer à la fois la distance Terre
Lune dT L et le diamètre de la Lune DL (Figure 4).

Hipparque (160–125 av. J.-C.) a déterminé la distance Terre-Lune lors d’une éclipse à
partir de mesures en deux endroits différents sur un même méridien (par triangulation). Un des
problèmes dans l’antiquité était la mesure du temps et il était difficile d’être certain d’observer
en même temps lorsque l’on se trouvait en deux endroits différents. Le phénomène de l’éclipse
permettait d’avoir une "horloge". L’observation d’éclipses de Lune montre que le diamètre de
l’ombre de la Terre à la distance de la Lune vaut 2.5 diamètres lunaires. Pour déterminer la
correction correspondant au facteur de réduction de l’ombre de la Terre à cette distance, on
utilise les observations d’éclipses de Soleil.

Figure 4 :Observations d’éclipses permettant de déterminer le diamètre et la distance de la Lune.

Pendant une éclipse de Soleil, les rayons apparents du Soleil et de la Lune sont
pratiquement identiques, ce qui montre que le sommet du cône d’ombre de la Lune est situé au
niveau de la surface terrestre (Fig.4). L’ombre de la Lune s’est donc réduite d’un diamètre
lunaire sur une distance Terre-Lune Il doit en être de même pour l’ombre de la Terre, et donc
le diamètre de la Terre vaut 2.5+1 diamètres lunaires. Connaissant le diamètre de la Terre
(détermination d’Eratosthène), on peut en déduire celui de la Lune en kilomètre. L’angle
apparent de la Lune étant de φL = 1/2 degré = 1/110è radian, on en déduit la distance de la Lune
𝐷𝑡
dTL = = 110𝐷𝐿 (3)
tan(φL)
Soit encore 110/3.5 ≈ 30 diamètres terrestres, soit 30 ×13000 = 390000 km, qui est proche
de la valeur exacte de 384 000 km.

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4. Mesure de la distance Terre-Lune :[3]

Figure 5 : Ptolémée décrit une méthode pour déterminer la distance Terre-Lune à partir des mesures des hauteurs extrêmes
de la Lune à Alexandrie, lors du passage au méridien.

Figure 6 : Détermination de la distance Terre-Lune par Ptolémée.

Dans le cas A, la parallaxe est nulle : il n’y a pas de correction à apporter. Dans le cas B,
la Lune apparaît plus basse depuis P qu’elle ne le serait pour un observateur placé en O, le
centre de la Terre. Par rapport à la Figure 5, on a posé ici : β = 2(i+ε).

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Les mesures de distance d’un objet lointain se font souvent par une méthode de
triangulation, en mesurant simultanément les directions apparentes de cet objet depuis deux
endroits distincts dont on connaît la distance. Pour mesurer la distance Terre-Lune, Ptolémée
(110–160 AP. J.-C.) propose une méthode originale qui ne fait appel qu’à un site d’observation
(Alexandrie) et à des observations à des moments distincts. Il a remarqué qu’à Alexandrie, la
position la plus haute de la Lune, lors de son passage au méridien, correspondait pratiquement
au zénith : sa parallaxe est alors nulle (i.e., même direction apparente que pour un observateur
placé au centre de la Terre). La figure I.6 montre que la résolution du triangle OPB (avec la
formule des sinus), conduit très simplement à la détermination de d, la distance Terre-Lune :
sin(β + α) sinα
= (4)
d R
Pour ce calcul, on remarque que Ptolémée avait besoin de connaître :
– la valeur de ε (≈ 23◦), l’obliquité, accessible à partir des observations du Soleil sur une
année (ε est la demi-amplitude des variations de la hauteur du Soleil lors du passage au
méridien, voir Figure 5).
– la valeur de i (≈ 5 ◦), l’inclinaison de l’orbite lunaire par rapport à l’écliptique, déterminée
à partir de la remarque que i+ε ≈ φ (Figure 5), où φ est la latitude d’Alexandrie, elle-même
mesurable à partir des observations du Soleil (qui se trouve sur l’équateur céleste à l’équinoxe,
voir Figure 5).
– la valeur du diamètre de la Terre, déterminée avant lui, par Eratosthène par exemple.
Question : quel est la plus grande durée que doit attendre un observateur pour pouvoir mesurer
les hauteurs extrêmes de la Lune en un endroit donné, lors des passages au méridien ?

Il faut que l’orbite de la Lune se trouve dans une position bien particulière, telles que sa
ligne des nœuds, définie comme l’intersection entre l’orbite et le plan écliptique, soit confondue
(ou très proche) de la ligne des nœuds de l’orbite du Soleil (intersection entre le plan d’orbite
et l’équateur terrestre). Les hauteurs extrêmes sont alors mesurées lorsque la Lune est en
quadrature (à 90 degrés par rapport à la direction des nœuds) supérieure ou inférieure. Lorsque
l’orbite lunaire est dans la bonne configuration, les mesures peuvent donc se faire à 15 jours
d’intervalle (une demi-période lunaire). Par contre cette configuration ne se produit que tous
les 9 ans. En effet, la période de régression (rotation complète de la ligne des nœuds) de l’orbite
lunaire est de 18.61 années tropiques.

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5. Première carte du ciel :[3]


Hipparque est vrai semblablement le plus grand astronome de l’antiquité. Non seulement,
il a déterminé la distance terre-lune :
- Il fut aussi un grand observateur et est à l’origine de la première véritable carte du ciel
comprenant environ un millier d’étoiles. La précision moyenne des mesures est de l’ordre de
20 minutes d’arc, ce qui est remarquable pour l’époque.
- En reprenant des archives babyloniennes et en comparant avec ses mesures, Hipparque
mit en évidence le phénomène de précession des équinoxes, qu’il estima être de 36 secondes
d’arc par an (la vraie valeur est de 50"/an).
– Il calcule assez précisément la longueur de l’année tropique : 365j 5h 55m 12s (au lieu
de 365j 5h 48m 46s).
– Il construit un modèle géométrique du mouvement du Soleil pour rendre compte de
l’inégalité des saisons, qui rompt avec les sphères emboîtées d’Eudoxe ou d’Aristote. En
suivant les concepts de cercles excentriques et des épicycles d’Apollonius, le Soleil tourne sur
un cercle dont le centre n’est plus la Terre, mais un point fictif décalé par rapport à celle-ci (ce
cercle excentrique est en fait une manière de rendre compte de l’ellipticité de l’orbite de la Terre
autour du Soleil).

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CHAP II : RAPPEL FONDAMENTAUX SUR L’ASTRO-GEODESIE :


L’astro-géodésien préfère représenter les mouvements apparents tels qu’un observateur
peut les voir. Ainsi, pour lui, la Terre sera fixe et les étoiles et le Soleil seront en mouvement
sur la sphère céleste.
I. TERME UTILISES EN ASTRONOMIE :
Définition :
1. Etoile :
C’est un objet céleste en rotation et qui brille dans le ciel, de forme a priori sphérique.
On peut classer les Etoile par son caractéristique physiques ou optiques voici quelques
exemples :
• Magnitude visuelle
• Indice de couleur
• Classe spectrale
• Distance par rapport à la terre
• Constellation

2. La sphère céleste :
« C’est une sphère imaginaire de rayon orbitaire, dont le centre est l’origine du système de
coordonne céleste de référence considéré et sur la surface interne (concave) de laquelle sont
marquées les positions des objets céleste ainsi que le cas échéant, leurs trajectoires apparentes
dans le ciel ».
3. Le cercle horaire d’une étoile :
C’est le demi grand cercle contenant l’étoile A intersection de la sphère céleste avec le plan
contenant l’axe du monde PP’ et la direction de l’astre TA
4. L’angle horaire d’une Etoile en un lieu :
C’est l’angle dièdre entre le méridien supérieur du lieu et le cercle horaire de l’Etoile,
compte en heures (de 0h à 24) positivement dans le sens rétrograde
5. L’équateur céleste :
C’est le grand cercle intersection du plan perpendiculaire à l’axe du monde passant par
avec la sphère céleste.
6. Ecliptique :
C’est le grand cercle intersection du plan de la trajectoire de la Terre autour du soleil avec
la sphère céleste. Du point de vue du géodésien c’est la trace du mouvement apparent du soleil
sur la sphère céleste dans le sens direct

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7. Azimut :
C’est l’angle dièdre entre le méridien du lieu et le vertical de l’étoile, compté de 0 à 400
grades dans le sens rétrograde à partir du nord
8. La distance zénithale Dz :
C’est l’angle entre la verticale et la direction de l’étoile, compté de 0 à 200 grades à partir
du zénith. On définit aussi la hauteur h.
9. Point vernale :
Sur la sphère céleste, l’Equateur et l’écliptique se croisent. Les deux intersections sont
appelées des nœuds. Au cours de son mouvement apparent, le soleil croise ces deux points l’une
en passant de l’hémisphère nord vers le sud (nœud descendent), l’autre en passe de l’hémisphère
sud vers nord : ce dernier est le points verticale 𝛾. L’écliptique est incliné sur l’équateur d’un
angle e appelé obliquité δ = 23°26’.[4]
10. 8. La verticale :
C’est une direction accessible par l’observation en un lieu donné sur la Terre : c’est la
direction que prend le fil à plomb ou l’axe principal du théodolite, c’est la tangente à la ligne
de fore du champ de pesanteur en ce lieu. La verticale est représentée sur la sphère céleste par
Z (Zénith) trace de la verticale ascendante et N (nadir) trace de la verticale descendante. Pour
représenter un lieu sur la sphère céleste on indique Z et N de ce lieu.[4]
11. L’horizon d’un lieu :
C’est le grand cercle de la sphère céleste intersection de celle-ci avec le plan
perpendiculaire à ZN passant par T.[5]
12. Le méridien d’un lieu :
C’est le demi grand cercle passant par Z trace sur la sphère céleste du plan contant l’axe du
monde PP’ et la verticale du lieu ZN.[5]

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Figure 7 : Sphère céleste

13. Coordonne astronomique :[4]


➢ La longitude astronomique λa : c’est l’angle dièdre entre le méridien origine et le
méridien du lieu, compté entre 0 et 24 heures dans le sens direct à partir du méridien origine.
➢ La latitude astronomique φa : c’est l’angle entre la verticale du lieu et l’équateur, compté
de 0 à 90° et de 0 à –90° à partir de l’équateur respectivement dans les hémisphères nord et sud

Figure 8 : Les coordonnées astronomiques

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II. TERME UTILISER EN GEODESIE :


1. Géodésie
Etymologiquement. Le terme « géodésie » vient du mot grec ‘Gaïa= terre et daiein =
diviser’.
En générale, la géodésie est la science qui occupe de la détermination mathématique de la
forme et des dimensions de la terre ainsi l’étude de son champ de pesanteur.
2. Points géodésiques :
C’est un point matérialisé ayant des coordonnes bidimensionnelles ou tridimensionnels que
l’on peut rencontrer en géodésie et qui a une projection bien définie et se trouve dans un lieu
repérable.
Tableau 1 : Types de coordonnées

Référentiel + Ellipsoïde de + Projection


géodésique référence
Coordonnées Cartésiennes Géographiques Planes (Unités Planes (Unité
angulaires) plane)
Bidirectionnelles - λ,φ λEst,φNord X,Y
Tridimensionnelles X,Y,Z λ,φ λ,φ,h X,Y,h
Ainsi les coordonnées d’un point peuvent être exprimées de différentes façons :
❖ Cartésiennes : exprimées dans un référentiel géocentrique (valeurs métriques)
❖ Géographiques : latitude et longitude (valeurs angulaires)
❖ En projection : représentation cartographique plane (valeurs métriques)
Les points géodésiques permettent l’établissement des plans topographique, le
rattachement des travaux topographique nécessaire à la réalisation des projets.
A Madagascar, c’est le FTM qui est le responsable de la détermination, mise en place et de
la maintenance des points géodésique. Ils sont subdivisés en cinq catégorie qui sont appuyés
sur des points fondamentaux.
3. Géodésique :
C’est un courbe sur une surface de révolution ou la normale a la courbe et normale a la
surface sont confondus et colinéaires. C’est aussi la trajectoire correspondant à la distance
minimale entre deux points sur cette surface. Dans le cas de la sphère, c’est un arc de grand
cercle.

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III. LES TEMPS :


Il y plusieurs types de temps qu’on peut définir en astronomie, voici quelques exemples :
1. Le temps sidéral :
Définition :
C ’est une échelle de temps fondé sur la rotation de la Terre sur elle-même et propre à
l’astronomie : a un instant donné et pour in lieu déterminer, c’est l’angle horaire du point vernal.
Le temps ou heure sidéral est un temps local qui n’est pas une mesure du temps, mais un outil
de repérage des astres. Par souci d’universalité, on prend le temps sidéral de Greenwich comme
temps sidéral de référence. On le note HSG et on a :
HSL = HSG + λ (5)

Figure 9 : HSG et HSL sur la sphère céleste

Unité : l’unité de temps est la période du mouvement, appelée jour sidéral. Elle est divisée
en 24 heures, elles-mêmes divisées en 3600 secondes sidérales.

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2. Temps Universel :
C’est une échelle de temps est bâtie à partir du soleil moyen (c’est l’angle horaire du soleil
moyen au Greenwich). C’est le prolongement moderne du temps moyen de Greenwich, qui est
les temps solaire moyen au méridien de Greenwich

Figure 10 : Représentation du soleil moyen et soleil civile sur le plan équatorial

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CHAP III : MOUVEMENT DES ASTRES DANS LE CIEL :


LA TRAJECTOIRE DU SOLEIL ET DES ETOILES DANS LE CIEL :[6]
1. Au cours d'une journée ou d'une nuit :[6]
Au cours de la journée, le Soleil décrit une trajectoire circulaire dans le Ciel. Il se lève du
côté de l'est, monte progressivement dans le Ciel pour culminer lorsqu'il est dans la direction
du sud, puis redescend pour se coucher du côté de l'ouest.
Au cours de la nuit, c'est au tour des étoiles d'effectuer des mouvements similaires : elles
se lèvent du côté de l'est, culminent au sud et se couchent du côté de l'ouest.
Il y a des particularités intéressantes. Une étoile, l'étoile Polaire, reste immobile dans le
Ciel. Toutes les autres étoiles décrivent des arcs de cercle autour d'elle, plus ou moins grands
en fonction de leur éloignement à la Polaire.
Les astres, les plus proches de la Polaire, restent constamment au-dessus de l'horizon au
cours de la nuit : ils ne se couchent jamais et sont constamment visibles ; on les appelle les
étoiles circumpolaires.
Ce sont ces mouvements circulaires des étoiles autour de la Polaire qui peuvent donner
l'illusion que le Ciel est comme une voûte sphérique tournant d'un mouvement circulaire.
Aujourd'hui, on interprète ce mouvement des astres en disant que ce sont des trajectoires
apparentes qui résultent de la rotation de la Terre sur elle-même en une journée.
Si l'étoile Polaire reste immobile, c'est parce qu'elle est dans le prolongement de l'axe de
rotation de la Terre.

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2. Au cours de l'année :[6]


Au cours de l'année, ce ne sont pas toujours les mêmes étoiles qui sont visibles pendant la nuit. Et
pendant la journée, la trajectoire du Soleil évolue de jour en jour. On peut voir trois variations : le Soleil
monte plus ou moins haut dans le ciel ; il se lève et se couche à des endroits différents et le jour dure
plus ou moins longtemps.

On dit souvent que le Soleil se lève à l'est et qu'il se couche à l'ouest, mais ce n'est pas
exact. Il n'y a que deux jours dans l'année où cela se produit vraiment : le jour des équinoxes de
printemps et d'automne. En été, lorsque les jours sont plus longs et que le Soleil monte plus
haut dans le Ciel, il se lève au nord-est et se couche au nord-ouest. En hiver, lorsque les jours
sont plus courts et que le Soleil reste bas sur l'horizon, il se lève vers le sud-est et se couche
vers le sud-ouest.

Figure 11 :Mouvement du soleil a différentes époques de l'année

Le méridien céleste d'un lieu passe par le zénith du lieu et le pôle céleste. Lorsque les astres
passent au méridien du lieu, ils atteignent leur hauteur maximale au-dessus de l'horizon. La
distance angulaire qui sépare la trajectoire du Soleil aux solstices de la trajectoire aux équinoxes
est appelée l'obliquité de l'écliptique ε et vaut 23°26'.
La trajectoire du Soleil dans le Ciel change donc chaque jour. Mais toutes ses trajectoires
sont parallèles entre elles et perpendiculaires à l'axe de rotation de la Terre. Sur la figure 2, nous
avons représenté le ciel comme une voûte sphérique entourant la Terre. L'observateur est au
centre de la sphère céleste. Cette idée est fausse, mais elle est commode pour représenter ce que
nous voyons depuis la Terre.

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Figure 12 : La voûte céleste vue de « l'extérieur ».

C’est le pôle céleste (approximativement l'étoile polaire), intersection entre l'axe de


rotation de la Terre et la voûte céleste. Z est le zénith du lieu, c'est-à-dire le point à la verticale.
Le méridien du lieu est le cercle qui passe par P et Z, il indique la direction du sud ou du nord.
Le Soleil (mais cela est vrai de tous les astres du ciel) semble décrire des grands arcs de cercle
perpendiculaires à l'axe de rotation de la Terre.
Le jour des équinoxes, le Soleil décrit l'équateur céleste. Il se lève exactement à l'est et se
couche exactement à l'ouest. Le jour et la nuit ont des durées égales de 12h sur toute la Terre.
Le jour du solstice d'été, le Soleil atteint sa plus grande hauteur dans le ciel et le jour du solstice
d'hiver, c'est le moment où il reste le plus bas.
3. Pourquoi le Soleil a-t-il une trajectoire qui varie de jour en jour ?[6]
La Terre tourne autour du Soleil en une année et son plan de révolution définit le plan de
l'écliptique. L'élément déterminant est que l'axe de rotation de la Terre sur elle-même, qui reste
toujours parallèle à lui-même, n'est pas perpendiculaire au plan de l'écliptique mais est incliné
par rapport à cette perpendiculaire d'un angle de ε = 23°26'. Au cours de sa révolution autour
du Soleil, la Terre ne présente donc pas toujours la même configuration au Soleil : on dit que
l'exposition solaire de la Terre change et c'est ce qui explique les saisons

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Figure 13 : Trajectoire de la Terre autour du Soleil.

Au solstice d'été, le pôle nord est éclairé alors que le pôle sud reste constamment dans
l'ombre. C'est le contraire en hiver.

Figure 14 : Les figures sont réalisées pour un point de 46° de latitude nord (Annemasse)

Le jour du solstice d'été, le Soleil est « au-dessus » de l'équateur. A midi, il atteint sa plus
grande hauteur dans le Ciel. Le jour du solstice d'hiver, le Soleil est « en dessous » de l'équateur

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IV. COMMENT CHANGE L’ASPECT DU CIEL, LORSQU’ON CHANGE


D’ENDROIT SUR TERRE ?[6]
1. Comment repérer un point à la surface de la Terre ?
Pour repérer un point à la surface de la Terre, deux coordonnées sont nécessaires :
- La latitude φ : La latitude astronomique est l'angle que fait la verticale du lieu avec le plan
équatorial.
- La longitude λ : La longitude λ est l'écartement en degrés entre le point que nous
recherchons et le méridien de Greenwich

Figure 15 : Repérer un point à la surface de la Terre

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2. Où retrouve-t-on la latitude d'un lieu sur la voûte céleste ?[6]


Sur la figure 16, on voit que la latitude d'un lieu, qui est l'angle entre la verticale et
l'équateur, est aussi égale à la hauteur du pôle sur l'horizon. En effet, la verticale (le zénith)
est perpendiculaire à l'horizon ; de même, la direction de l'étoile polaire est perpendiculaire à
l'équateur. Or, deux droites perpendiculaires à deux autres droites, se coupent avec le même
angle. Donc l'angle entre l'équateur et le zénith et l'angle entre l'horizon et la direction de l'étoile
polaire sont les mêmes.

Figure 16 : Latitude sur la voute celeste

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3. La trajectoire du Soleil pour les différents lieux de la Terre[6]


Pour prévoir la trajectoire du Soleil en différents lieux, on procède ainsi :
✓ On place le pôle sur la voûte céleste (la hauteur du pôle est égale à la latitude du
lieu).
✓ On trace les trajectoires du Soleil perpendiculairement à l'axe des pôles : la
trajectoire qui passe par l'est et l'ouest correspond à la trajectoire lors des équinoxes.
a. A l'équateur :
La latitude est nulle, donc l'étoile polaire est située dans l'horizon. Les trajectoires du Soleil
sont toujours perpendiculaires à l'horizon. La durée du jour et de la nuit est toujours la même et
égale à 12h. Le Soleil passe au zénith au moment des équinoxes.

Figure 17 : Trajectoire du soleil à l’équateur

b. Sur le tropique du cancer :


La latitude est de 23°26', ce qui est aussi la hauteur du pôle. Le jour du solstice d'été, le
soleil passe au Zénith.

Figure 18 : Trajectoire du soleil sur le tropique


du cancer

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c. Sur le cercle arctique :


La latitude est de 66°34'. Au moment du solstice d'été, le soleil touche l'horizon et remonte
aussitôt dans le ciel. Il y a du Soleil pendant 24h. Au moment du solstice d'hiver, le Soleil
apparaît un bref moment au sud avant de re disparaitre.

Figure 19 : Trajectoire du soleil sur le cercle arctique

d. Au pôle nord :
La latitude est de 90° donc l'étoile polaire est au zénith. Aux équinoxes, on peut assister à
un lever de jour permanent. La trajectoire du soleil est toujours parallèle à l'horizon. En hiver,
le Soleil disparaît pendant six mois.

Figure 20 : Trajectoire du soleil au pôle nord

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V. COMMENT REPERER UN ASTRE DANS LE CIEL ?[6]


Il existe plusieurs systèmes de coordonnées pour repérer une étoile dans le Ciel. Nous ne
présentons que ceux qui nous serons utiles par la suite
1. Les coordonnées horizontales ou locales :
L'astre est repéré par sa hauteur h au-dessus de l'horizon (angle entre la direction de l'astre
et le plan horizontal) et par son azimut A (angle entre la direction du méridien – le sud – et la
direction de l'astre dans le plan horizontal).
- La hauteur h est comprise entre 0° (l'astre est dans l'horizon) et 90° (l'astre est au zénith du lieu).
- L'azimut A est repéré par rapport au sud. Il est compris entre -180° et 180°.

Figure 21 : Coordonnées horizontales ou locales

Les coordonnées horizontales d'un astre sont différentes en deux points de la Terre.
Puisqu'un astre bouge dans le Ciel, ses coordonnées horizontales ne cessent de varier au cours
de la journée.

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2. Les coordonnées horaires :


L'astre est repéré par sa déclinaison δ au-dessus de l'équateur céleste (angle entre la
direction de l'astre et le plan équatorial) et par son angle horaire AH, qui est la durée qui sépare
son passage au méridien de sa position actuelle
• La déclinaison δ varie de -90° à 90° (le pôle céleste). La déclinaison d'un astre ne dépend
pas du lieu d'observation. Elle est fixe pour une étoile mais elle varie pour le Soleil de -23° 26'
(solstice d'hiver) à +23° 26' (solstice d'été).
• L'angle horaire H varie de 0h à 24h. H peut être converti en degrés par une simple règle
de trois.

Figure 22 : Coordonnées horaires

33
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3. Représentation des coordonnées horizontales et horaires sur une même figure :


Il existe des relations entre les coordonnées horizontales et les coordonnées horaires,
valables quelques soit la position de l'astre. Il faut pour cela utiliser les propriétés de la
trigonométrie sphérique (trigonométrie sur une sphère), ce que nous n'avons pas fait. Par la
suite, nous avons juste essayer de mettre en évidence les relations entre les deux types de

Figure 23 : Représentation des coordonnées horizontales et horaires

coordonnées lorsque l'on se place dans certains plans : soit le plan du méridien, soit le plan
horizontal.

34
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PARTIE II : TRAVAUX SUR TERRAIN

35
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CHAP I : LOCALISATION DE LA ZONE D’ETUDE


Notre travail a été effectué au campus universitaire CUR Vontovorona le 15 septembre 2022
I. LOCALISATION ADMINISTRATIVE

Carte 1 : Les district de la région Analamanga

36
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Carte 2 : Les communes riverain

37
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II. LOCALISATION GEOGRAPHIQUE :

Carte 3 : Localisation géographique de la zone d'étude

38
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CHAP II : METHODOLOGIE PROPREMENT DITE


I. TRIGONOMETRIE SPHERIQUE :
Sans faire plus de détails, on va voir la base de la trigonométrie sphérique et qui est utilisé
dans notre travail.
1. Généralité :
Soit une sphérique dont le rayon est fixé arbitrairement a 1 et appelons O le centre de
cette sphérique. L’intersection de tout plan passant par O avec cette sphérique est un grand
cercle. Ces courbes sont les géodésique de la sphère.
Un triangle sphérique est la figure formée par trois arcs de grand cercle reliant 2 à 2, trois
points distincts , , et .

Figure 24 : Schéma qui montre le triangle sphérique

On définit les cotes par :


⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝐶
𝑎 = (𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) 𝑏 = (𝑂𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ ) 𝑐 = (𝑂𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ )

Et les angles par :


A = angles des plans OAB et OAC
B = angles des plans OBC et OAB
C = angles des plans OAC et OBC
2. Les relations dans la trigonométrie sphérique
a. Relation fondamentale
cos 𝑎 = cos 𝑏 cos 𝑐 + sin 𝑏 sin 𝑐 cos 𝐴 (6)
cos c = cos a cos b + sin a sin b cos C (7)
cos b = cos a cos c + sin a sin c cos B (8)

39
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b. Relation sinus :
𝑠𝑖𝑛𝑎 𝑠𝑖𝑛𝑏 𝑠𝑖𝑛𝑐
= = (9)
𝑠𝑖𝑛𝐴 𝑠𝑖𝑛𝐵 𝑠𝑖𝑛𝐶
Par exemple
Soit un lieu dont on connaît ses coordonnes (λ, φ) et un astre avec des coordonnées
équatoriales connues (α, δ).
On peut déterminer mathématiquement, la distance zénithale de cet astre par rapport au
zénith du cette lieu par la relation suivante
cos 𝐷𝑧 = sin φ . sin δ + cos φ . cos δ . cos A (10)
AH = HSG(0hTU) + kUTi + λ − α (11)
II. METHODES ASTRONOMIQUES
1. OBSERVATIONS SUR TERRAIN
Généralement, les étapes pour les observations astronomiques sont les suivant :
a. Utilisation de la carte du ciel :
Avant de faire l’observation, il faut consulter d’abord le carte du ciel pour pouvoir
identifier l’astre qu’on doit viser.
b. Travail d’observation :
Cette opération est la clé fondamentale de la réussi de notre travail. On vise l’astre le plus
précis possible pour déterminer son Dz (selon l’A.V « Angle Verticale »). A cet instant de visé,
on doit aussi prendre le temps de visé avec le chronomètre et la pression.
En effet, On fait simultanément le mesure de la Dz et la lecture de l’heure et la pression
2. LES CORRECTIONS A FAIRE
Les observations doivent être corrigées.
a. La réfraction atmosphérique[7]
L’atmosphère de la Terre étant un milieu non homogène tout rayon lumineux ou onde
électromagnétique qui s’y propage subit une déviation. D’après le principe de Fermat, dans un
milieu d’indice variable, le trajet optique tourne sa concavité vers les densités les plus élevées.
Dans le cas de l’atmosphère la densité croit lorsque l’altitude décroît. La concavité du
rayon sera donc tournée vers le sol :

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𝑛1 : 𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑑e


𝑛2 ∶ 𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑙𝑖𝑒u
𝑖1 : 𝐴𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛t
𝑖2 ∶ 𝐴𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑅𝑒𝑓𝑙𝑒𝑐ℎ𝑖

Figure 25 : Schéma qui montre la déviation de la lumière

Dans le vide on suppose que la lumière se propage en ligne droite, aussi en astronomie
on aura le schéma suivant :

Figure 26 : Schéma qui montre les effets de la réfraction de l’atmosphère

Il faut donc corrige l’observation par la réfraction atmosphérique en appliquant la relation


suivante :
275.13 𝑝𝑚
𝐷𝑧 = 𝐷𝑧𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒 + ρ0 × ( )×( ) (12)
T 760
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜌0 = 0.01854.tan(𝐷𝑧observe) − 0.000021. (tan 𝐷𝑧𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒 )3 Pour Dz > 40 grades

41
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b. La parallaxe de hauteur
Cette correction ne s’applique que lorsque l’astre est le soleil, car pour les étoiles elle est
négligeable.
P = P0 . sin Dz (13)
Avec 𝑃0 = 0.0027𝑔𝑟𝑎𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑒𝑖l
DzV = Dz − P (14)

En effet la correction de l’observation se fait comme suite :

Pour 𝐷𝑧observe = 62,0477gon, T°C = 13 et Pression=1027,1 hPa=770,3881718 mm Hg


275.13 770,3881718
𝐷𝑧 = 62,0477 + 0.09056 × ( 275.13 + 13 ) × ( )-0 .0027. sin (62,0477) = 62,41610gon
760

Dz= 62,41610gon
𝜌0 = 0.01854.tan (62,0477gon) − 0. 000021.tan3 (62,0477gon)
= -0,01847 𝑔𝑜n
𝐷𝑧V = 62,41610 + 𝜌0 = 62,03176gon
𝐷𝑧V=62,03176gon

3. PRINCIPE DE LA DETERMINATION DROITE DE HAUTEUR


Pour la détermination plus précise, on a adopté la méthode de déterminations simultanées
de longitude et latitude comme la méthode des droites de hauteurs.
On peut procéder par itération pour le calcul :
• Calcul d’une latitude approchée grâce à la hauteur à midi
• Calcul d’une longitude par l’heure et la distance zénithale
• Recalcule de la latitude
• Recalcule de la longitude
✓ Calcul d’une latitude approchée grâce à la hauteur à midi
Le gnomon est sans doute le plus vieil instrument astronomique. Il s'agit d'une tige
verticale plantée dans le sol, dont on étudie l'ombre au cours de la journée et au cours de l'année.
Le gnomon peut servir comme un cadran solaire : la direction de l'ombre de la tige peut donner
l'heure. Mais il peut aussi servir pour déterminer la hauteur du Soleil : ce sera notre utilisation.
Mais faute d’équipement nous allons utiliser un prisme avec le même principe.

42
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1) Pour n'importe quel jour de l'année :


Le Soleil est repéré par sa déclinaison δ.
On a :
h − δ + φ = 90 (15)

Donc
φ = 90 + δ − h (16)

.
Si on connaît δ et si on mesure h avec l'ombre d'un gnomon, on peut trouver φ.

Figure 27 : Détermination de la latitude grâce à la hauteur à midi

2) Au moment des solstices ou des équinoxes


Si on se place au moment particuliers des solstices et des équinoxes, on a :
Soit un astre 𝐸i de coordonnées 𝛼𝑆i et 𝛿𝑆i. On observe cette étoile en mesurant simultanément
la distance zénithale 𝐷𝑍i et l’heure 𝑇𝑈i. Dans le triangle de position on a :
o Au solstice d'été :
φ = 90 + ε − hété (17)
o Aux équinoxes :
φ = 90 − héquinoxes (18)
o Au solstice d'hiver :
φ = 90 − ε − hhiver (19)

Pour déterminer la latitude d'un lieu on peut donc envisager plusieurs cas de figure en
fonction de ce que l'on connaît ou de ce qu'on ne connaît pas :

43
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- Si on ne connaît pas ε : deux méthodes :


❖ On mesure l'ombre aux équinoxes et on calcule directement φ. Cependant, on ne peut
pas connaître la date des équinoxes par nous-mêmes.
❖ On mesure l'ombre aux solstices d'été et d'hiver :
φ = 90 + ε − hété (20)
φ = 90 − ε − hhiver (21)
Donc 2φ=180−(hété+hhiver) d’où
90 − ℎé𝑡é + hhiver
φ= (22)
2
– Si on connaît ε : Les solstices ou les équinoxes conviennent pareillement.
Nous pouvons remarquer que les mesures en été et en hiver permettent également de
déterminer ε :
φ = 90 + ε − hété (23)
φ = 90 − ε − hhiver (24)
donc 0=0+2ε−hété+hiver donc
hété −hhiver
ε= (25)
2

✓ Calcul d’une longitude par l’heure et la distance zénithale


Le principe ici est de faire des mesures lorsque l’astre n’est pas dans le méridien. On a
alors :
AH = HSL + α = HSG(OhUT ) − K × UT + α (26)
λ = AH − HSG(0hUT) − K × UT + α (27)
366.2422
K est la quantité 365.2422

UT est mesuré et AH déduit d’une mesure de Dz et la relation fondamentale du triangle


de position :
cos 𝐷𝑧 = sin φ . sin δ + cos φ . cos δ . cos AH
cos 𝐷𝑧 − sin 𝜑 sin 𝛿
𝐴𝐻 = arccos ( ) 𝑠𝑖 𝑙 ′ 𝑎𝑠𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑎 𝑙 ′ 𝑜𝑢𝑒𝑠𝑡(28)
cos 𝜑 cos 𝛿
cos 𝐷𝑧 − sin 𝜑 sin 𝛿
𝐴𝐻 = 24 − arccos ( ) 𝑠𝑖 𝑙 ′ 𝑎𝑠𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑎 𝑙 ′ 𝑒𝑠𝑡 (29)
cos 𝜑 cos 𝛿
Les observations :
On mesure simultanément l’heure et la distance zénithale. On prend la température et la
pression pour corriger de la réfraction. Si l’astre est le soleil on corrige aussi de la parallaxe de
hauteur.

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✓ Recalcule de la latitude et de la longitude


a. Principe
Soit un astre 𝐸𝑖 de coordonnées 𝛼Si et 𝛿Si. On observe cette étoile en mesurant
simultanément la distance zénithale 𝐷𝑍𝑖 et l’heure 𝑇𝑈𝑖. Dans le triangle de position on a :

Z
Figure 28 : Triangle sphérique

Et d’après la relation fondamentale, on a


cos 𝐷𝑧𝑜𝑖 = sin φ . sin δi + cos φ . cos δi . cos AHoi (30)
Avec
AHoi = HSG(0hTU) + kUTi + λ – α𝑖 (31)
On obtient une relation d’observation à deux inconnues que l’on peut linéariser en se
donnant des coordonnées approchées : 𝜑0, 𝜆0
Soit
Δ𝜆 = 𝜆 – 𝜆0 Δφ = φ− φ0 ΔDzi = Dzi – Dzioi
Dzioi : distance zénithale que l'on aurait mesuré à l’instant 𝐷𝑧oi 𝑈𝑇i
Si on avait observé au point approché (𝜆0, φ0) on a :
cos 𝐷𝑧𝑜𝑖 = sinφ0 × sinδi + cosφ0 × cosδi × cos AHoi avec AHoi = HSG(0hTU) + k × UTi + λ0 − α𝑖 (32)
En développant au premier ordre et en combinant avec des relations de trigonométrie
sphérique on obtient la relation d’observation linéarisée.
Δ𝐷𝑧i = −𝑐𝑜𝑠 𝐴𝑧oi. Δ𝜑 − 𝑠𝑖𝑛 𝐴𝑧oi. 𝑐𝑜𝑠𝜑0. Δ 𝜆 en posant 𝑥 = 𝑐𝑜𝑠𝜑0. Δ𝜆 et 𝑦 = Δ𝜑, on
obtient une équation a deux inconnue (𝐷1) :
−ΔDzi = cosAzoi . y + sinAzoi . x (33)
A chaque observation, on obtient des équations qui lui correspond, tels que le nombre
d’observation doit être supérieur ou égale à 2.

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b. Interprétation graphique de la droite de hauteur


Cette méthode a été utilisé par les navigateurs pour trouver sa position dans la mer.
Le repère plan utilisé est de telle sorte que l’origine est 𝑀0, l’axe des abscisses est tangent
au parallèle du point approché et l’axe des ordonnées tangent au méridien. Pour une étoile de
direction 𝐴𝑧𝑜𝑖, la droite de hauteur est perpendiculaire à la direction de l’étoile (pente de la
droite : = - tan 𝐴𝑧𝑜𝑖, et la droite est décalée d’une quantité ΔDzi dans le sens opposé à l’étoile
traçage.

Figure 29 : Traçage d’un droite de hauteur sur le plan

c. Résolution par moindre carre avec itération


On a déjà vu qu’une observation correspond à une équation linéaire de deux inconnus,
−Δ𝐷𝑧𝑖=𝑐𝑜𝑠𝐴𝑧oi×𝑦+𝑠𝑖𝑛𝐴𝑧oi×𝑥. Pour résoudre, il faut au moins une deuxième Astre. En fait, on
observe n Astre avec n>2 et on résout le système linéaire à 2 inconnues et n équations par la
méthode des moindres carrés et itération. Le système d’équation s’écrit sous forme matricielle
:
𝐀𝐗 = 𝐁

sin 𝐴𝑧𝑜1 cos 𝐴𝑧𝑜1
X est la matrice (2,1) des inconnues(𝑦𝑥 ), A est une matrice (n,2) ( … … )
sin 𝐴𝑧𝑜𝑛 cos 𝐴𝑧𝑜𝑛
Pour résoudre par moindres carrés on calcule At×A×X = At×B. Le résultat est un système
(2,2) facile à résoudre.

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Préparation
Recherche du HSG(0hTU) Synchronisation du
de la date d’observation chronomètre a TU Choix de l’Etoile

Calcul d’une On mesure simultanément la


latitude distance zénithale 𝐷𝑍𝑖, la
approchée pression, la température et l’heure
grâce à la 𝑈𝑇𝑖
Lecture du 𝑇𝑈i Mesure du 𝐷𝑧i

Travaux sur
hauteur à

terrain
midi
Détermination (𝛼i, Correction
Calcul d’une 𝛿i) à chaque 𝑇𝑈i du 𝐷𝑧𝑖
longitude
par l’heure Coordonnées
équatoriales du soleil 𝐷𝑧oi Corrigé
et la
distance (𝛼i, 𝛿i)
zénithale

366.2422. TUi
𝜑k, 𝜆k AHi = HSG(0hTU) + + λSi − αS𝑖
365.2422
Dzci = acos(sin φk . sin δsi + cos φk . cos δsi . cos AHSi i )
sin AHsi i cos δsi
𝐴𝑧𝑐𝑖 = asin( )
sin 𝐷𝑧𝑐𝑖

−ΔDzi = Dzci − Dzoi


−ΔDzi = cos 𝐴𝑧𝑐𝑖 . x + sin 𝐴𝑧𝑐𝑖 . y

Travail sur bureau


Itération

Résolution par moindre carré


x = cos φ0 . Δλ
𝑦 = Δ𝜑

φa = φk – y
λa = λk − x ⁄ cos φ𝑘

si φa − φk ≤ ƹ
λa − λk ≤ ƹ

Oui
Résultat

𝜑k, 𝜆k

Diagramme 1 : Calcul des coordonnées astronomiques

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CHAP III : MISE AU POINT ET TRAVAIL SUR TERRAIN


I. DOCUMENTATION
Généralement, pour effectuer des observations astronomiques, il faut avoir les éléments ci-
dessous :
1. Carte du ciel :
La carte du ciel est une carte représentant les étoiles visibles identifier par l’homme
dont on connait leurs coordonnées. Une carte du ciel facilite largement le repérage d’une étoile
mais est facultatifs si on décide de visé le soleil.
Il existe plusieurs programmes sur ordinateur pouvant afficher une carte du ciel. Un
exemple connu est : « Carte du ciel V4.2.1 » qui permet d’afficher une carte avec une interface
graphique

Carte 4 : Carte du ciel

2. Connaissance des temps :


a. HEURE SIDERALE LOCALE :
La connaissance du HSG (0h TU) est donnée par le document appelle CONNAISSANCE
DES TEMPS (éphéméride astronomique) Voir ANNEXE 1

48
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b. TEMPS UNIVERSEL :
La connaissance du temps universelle est obligatoire pendant l’observation. Pour avoir le
temps universel, on a consulté GOOGLE et on a synchronisé un chronomètre avec le temps
universel.
3. Calcul des coordonnes équatoriales du soleil :[5]
Si l’on désire connaitre la position du Soleil avec une précision de l’ordre de 0.001 degré,
on peut calculer celle-ci en applique les lois de Kepler et en supposant que la trajectoire de la
Terre est parfaitement elliptique (on néglige les perturbations de la Lune et des autres planètes).
Le calcul s’effectue de la façon suivante. Soient JD le jour julien et T le temps écoule en siècle
(=36525 jours) depuis le 1.5 Janvier 2000 TD :
JD − 2451545.0
𝑇= (34)
36525

• La longitude moyenne du Soleil (par rapport à l’équinoxe moyen à cette date) est donnée
par :
𝐿𝑜 = 280.46646° + 3600.76983 × T + 0.0003032 × T2 (35)

• L’anomalie moyenne du Soleil est :


𝑀 = 357.52911° + 35999.05029° × T − 0.0002537° × T2 (36)

• L’excentricité de l’orbite de la Terre est :


𝑒 = 0.016708634 − 0.000042037 × T − 0.0000001267 × T2 (37)
• L’équation du centre 𝐶 est :
𝐶 = (1.914602° − 0.004817° × T − 0.000014° × T 2) × sin M + (0.019993° − 0.000101° × T) × sin(2M) + 0.000289 × sin(3M)(38)

• La longitude réelle du soleil est alors :


⊚ +L0 + 𝐶 (39)

• Anomalie réelle est :


𝑣 =𝑀+𝐶 (40)

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• La distance entre le centre du Soleil et le centre de la Terre est (en unité astronomique) :
1.000001018 × (1 − e 2 )
𝑅= (41)
1 + e × cos υ
Ces formules donnent la véritable longitude géométrique (⊚) par rapport à l’équinoxe
moyen à cette date. (C’est cette longitude qui permet de calculer la position géométrique des
planètes).
Pour connaitre la longitude apparente du Soleil (λ) par rapport à l’équinoxe réel à cette
date, doit être corrige de la façon suivante :
Ω = 125.04° − 1934.136° × T
{ (42)
λ =⊚ −0.00569° − 0.00478°. sinΩ

L’ascension droite 𝛼 et la déclinaison 𝛿 peuvent être calcule par les formules :


cos ε0.sin⊚
tan α (43)
cos⊚
{ Où 𝜀0 est l’obliquité moyenne de l’écliptique
sin δ = sin ε0 . sin ⊚
Avec
ε0 = 23°26′ 448 – 44.815 × T – 0.00059 × T 2 + 0.001813 × T 3 (44)
Si l’on souhaite avoir la position apparente du Soleil, il faut remplacer ⊚ par λ et 𝜀0 par
l’obliquité réelle 𝜀 tel que
ε = ε0 + × cos Ω (45)
Remarque importante : dans l’équation ci-dessus qui donne tan α, l’angle α est obtenu à
180° près car la fonction 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 conduit à un résultat dans l’intervalle [-90° ; +90°]. Il est donc
nécessaire, lorsque l’on calcule α = 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 (𝐴 𝐵), d’ajouter 180° au résultat si B < 0.

On peut résumer cette opération par la carte conceptuelle suivant

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Calcul du jour julien

Calcul de T (temps écoule en


siècle depuis 1.5 jan 2000)
Formule (34)

Calcul l’obliquité moyenne de Calcul de la longitude Calcul de l’équation du


l’écliptique 𝜀0 moyenne du soleil 𝐿0 centre 𝐶
Formule (44) Formule (35) Formule (38)

Calcul avec correction


de la longitude apparente Calcul de la longitude réelle
du Soleil (λ) du soleil ⊚
Formule (42) Formule (39)

Calcul de l’ascension droite 𝛼 et


la déclinaison 𝛿
Formule (43)

Conversion
𝛼 ∶ 𝑑𝑒𝑔𝑟é 𝑒𝑛 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒
𝛿 ∶ 𝑑𝑒𝑔𝑟é 𝑒𝑛 𝑑𝑒𝑔𝑟é

𝛼 (ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒)
𝛿 (𝑑𝑒𝑔𝑟é)
Diagramme 2 : Calcule des coordonnées équatoriales

Remarque : Les formules qui se trouvent dans ce diagramme sont dans la sous-titre précédente.

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II. MATERIELS D’OBSERVATION


1. La Station Totale :
L’objectif c’est de déterminer le Dz du soleil pendant l’observation, on a donc choisi d’utilisé une
station totale pour cette mesure. Ce dernier permet de mesurer des distances et des angles en une seule
manipulation, mais nous nous intéresserons seulement de l’angle verticale (A. V)

photo 5 : Station totale

2. Un trépied :
Pour supporter et maintenir la station totale.

photo 6 : Trépied

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3. Un filtre :
On ne peut pas observer directement le soleil a l’œil nu avec les systèmes optiques de la
station total, on a besoin d’une protection pour les rayonnements du soleil.
4. Thermomètre :
Pour mesurer la température au sol.

photo 7 : Thermomètre

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5. Baromètre :
Pour mesurer la pression atmosphérique.

photo 8 : Baromètre

6. Chronomètre :
Le chronomètre est déjà calé a la tope de seconde de la T.U, et il sert à déterminer le
temps d’observation de l’astre. On a utilisé un chronomètre d’un téléphone portable qui a une
précision de 2 chiffres après virgule de la seconde ou encore le tiers.

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photo 9 : Chronomètre

7. Un ordinateur :
On a dit précédemment que on peut utiliser un logiciel pour la carte du ciel, alors on doit
utiliser un ordinateur portable pour afficher la carte du ciel pendant le travail.

photo 10 : Ordinateur Portable

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III. RESULTATS DES TRAVAUX SUR TERRAIN


« L’observation a été réalisé le 15 septembre 2022 au campus universitaire Vontovorona »
Voici les résultats pendant notre observation du soleil.
Tableau 2: Carnet de levé de l’observation du soleil

Observation Etoile Temps Légal AV Température Pression en hPa


observée (TU+3) en Celsius
1 Soleil 8h16m45s06 337,9523 13 1027,1

2 Soleil 8h19m15s83 338,5939 13 1027,1

3 Soleil 8h22m35s46 339,4100 13 1027,4

4 Soleil 8h24m07s01 339,7389 13 1027,1

5 Soleil 8h25m39s78 340,1634 13 1027,1

6 Soleil 8h26m48s13 340,4469 13 1027,1

7 Soleil 8h27m56s36 340,7417 13 1027,1

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PARTIE III : PROCEDURE DE CALCUL ET DETERMINATION

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CHAP I : DETERMINATION PAR METHODE ASTRONOMIQUE


Pour faciliter notre travail nous ferons les calculs sur Excel 2016.
I. CALCUL DU JOUR JULIEN
On doit déterminer le jour JULIEN qui coule depuis 1 janvier 2000 jusqu’à la date
d’observation.
M+9 275 × M 𝑀−9
𝐽𝐷(0ℎ𝑇𝑈) = 367 × A − ENT (1,75 × (ENT ( ) + A)) + ENT ( ) − 𝐸𝑁𝑇 (0,75 × (1 + ENT (0,01 × (ENT ( ) + 𝐴)))) + 𝐽 + 1721028,5(46)
12 9 7

Avec ENT(x) : Partie Entière de x. ex : ENT (12,4) =12


A : Année de la visée
M : Mois de la visée
J : Jour de la visée
𝑗𝑑(0ℎ𝑇𝑈) = 2459837,5
TU
jd( TU) = jd(0h TU) + (47)
24

II. COORDONNEES EQUATORIALES DU SOLEIL :


Avec :
• 1hPa = 0,75006150504341mmHg (48)
• 𝐾 = 𝑇°𝐶 + 275,13 (49)
• TU(0h) = Temp Legal − 3 (50)
• Cercle droite AV>200 :
𝐷𝑧𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é = 400 − 𝐴𝑉 (51)
Cercle Gauche AV<200 :
𝐷𝑧𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é = 𝐴𝑉 (52)
275.13 𝑝𝑚
• 𝐷𝑧 = 𝐷𝑧𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é + ρ0 × ( T ) × (760) (53)
• Dzv = Dz − P (54)

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Tableau 3 : Données utilisé en calcul

Observation Etoile TU(0h) Dz Dzv Température Pression en


observée observé en Kelvin mm Hg
1 Soleil 5h16m45s06 62,0477 62,03176 288,13 770,3881718
2 Soleil 5h19m15s83 61,4061 61,29246 288,13 770,3881718
3 Soleil 5h22m35s46 60,5900 60,61472 288,13 770,6131903
4 Soleil 5h24m07s01 60,2611 60,27410 288,13 770,3881718
5 Soleil 5h25m39s78 59,8366 59,83965 288,13 770,4631780
6 Soleil 5h26m48s13 59,5531 59,55025 288,13 770,3881718
7 Soleil 5h27m56s36 59,2683 59,24888 288,13 770,3881718

Tableau 4 : Position du soleil

Observation TUi Ascension droite Déclinaison


1 5,279183333 11,5133723 3,15286666

2 5,321063889 11,5134766 3,15219616

3 5,376516667 11,5136146 3,15130836

4 5,401947222 11,513678 3,15090121

5 5,427716667 11,5137421 3,15048865

6 5,446702778 11,5137894 3,15018468

7 5,465655556 11,5138366 3,14988124

59
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III. LES PROCEDURES DE LA DETERMINATION DES COORDONNEES


ASTONOMIQUES
• Calcul d’une latitude approchée grâce à la hauteur à midi
Voir ANNEXE 2 pour obtenir la déclinaison du soleil
δ = 3,24° Soleil
La longueur du prisme est de 1 320mm
L’ombre du prisme est de 565mm

Prisme :
L= 1 320mm

Ombre : l=372,8mm
Figure 30 : Croquis de la mesure de l'ombre du prisme

1 320
La hauteur du Soleil est donnée par : tan(h)=385,3 soit h=73,728°

La formule φ=90+δ−h donne : φ=90+3,24-73,7277935=19,5120°

Or l’étoile polaire de la constellation de la petite ourse n’est pas visible depuis notre zone
d’étude, on peut donc en déduire que nous nous trouvons dans l’hémisphère sud donc φ< 0

φk = −19,512°

• Calcul d’une longitude approchée par l’heure et la distance zénithale


λ = AH − HSG(0hUT) − K × UT + α
366.2422
Donc λk = 102,0720 − 23,59 − 365.2422 × 12 − 19,512

λk = 46,9371° = 3ℎ07𝑚44,91𝑠

60
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• Recalcule de la latitude et de la longitude


1. Calcule de la distance zénithale et l’azimute du soleil par rapport au point approché
1) Pour la première observation :
On a
Angle Horizontale
366,2422
𝐴𝐻𝐶1 = (23,5958889h + × 5,279183333h) × 15 + (47,12° − 3,15286666°)
365,2422

𝐴𝐻𝑐1 =307,76229°
Distance zénithale
Cos𝐷𝑧C1 = sin (−19,512°) × sin (3,15286666°) +𝑐𝑜𝑠 (−19,512°) × 𝑐𝑜𝑠 (3,15286666°) × cos
𝐴𝐻C1
Donc DzC1= 61,73682°

Azimut de la direction :
sin AHc1 × cos(−19,512°)
sin Azc1 =
sin Dzc1
AzC1= -0,57814°
2) Pour la seconde observation :
On a
Angle Horizontale
366,2422
𝐴𝐻𝐶2 = (23,5958889h + × 5,321063889h) × 15 + (47,12° − 3,15219616°)
365,2422
𝐴𝐻𝐶2 = 308,39065°
Distance zénithale
Cos𝐷𝑧C2 = sin (−19,512°) × sin (3,15219616°) +𝑐𝑜𝑠 (−19,512°) × 𝑐𝑜𝑠 (3,15219616°) × cos
𝐴𝐻C2
Donc DzC2= 61,49581°
Azimut de la direction :
sin AHc2 × cos(−19,512°)
sin AzC2 =
sin Dzc2
AzC2= 1,23450°

61
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3) Pour la troisième observation :


On a
Angle Horizontale
366,2422
𝐴𝐻𝐶3 = (23,5958889h + × 5,376516667h) × 15 + (47,12° − 3,15130836°)
365,2422
𝐴𝐻𝐶3 = 309,22265°
Distance zénithale
Cos𝐷𝑧C3 = sin (−19,512°) × sin (3,15130836°) +𝑐𝑜𝑠 (−19,512°) × 𝑐𝑜𝑠 (3,15130836°) × cos
𝐴𝐻C3
Donc DzC3= 61,20165°
Azimut de la direction :
sin AHc1 × cos(−19,512°)
sin AzC3 =
sin Dzc3
AzC3= 1,40317°

4) Pour la quatrième observation :


On a
Angle Horizontale
366,2422
𝐴𝐻𝐶4 = (23,5958889h + × 5,401947222h) × 15 + (47,12° − 3,15090121°)
365,2422
𝐴𝐻𝐶4 = 309,60420°
Distance zénithale
Cos𝐷𝑧C4 = sin (−19,512°) × sin (3,15090121°) +𝑐𝑜𝑠 (−19,512°) × 𝑐𝑜𝑠 (3,15090121°) × cos
𝐴𝐻C4
Donc DzC4= 60,46567°
Azimut de la direction :
sin AHc4 × cos(−19,512°)
sin AzC4 =
sin Dzc4
AzC4= 1,40885°

62
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5) Pour la cinquième observation :


On a
Angle Horizontale
366,2422
𝐴𝐻𝐶5 = (23,5958889h + × 5,427716667h) × 15 + (47,12° − 3,15048865°)
365,2422
𝐴𝐻𝐶5 = 309,99084°
Distance zénithale
Cos𝐷𝑧C5 = sin (−19,512°) × sin (3,15048865°) +𝑐𝑜𝑠 (−19,512°) × 𝑐𝑜𝑠 (3,15048865°) × cos
𝐴𝐻C5
Donc DzC5= 60,00769°
Azimut de la direction :
sin AHc1 × cos(−19,512°)
sin AzC5 =
sin Dzc1
AzC5= 1,38796°
6) Pour la sixième observation :
On a
Angle Horizontale
366,2422
𝐴𝐻𝐶6 = (23,5958889h + × 5,446702778h) × 15 + (47,12° − 3,15018468°)
365,2422
𝐴𝐻𝐶6 = 310,27570°

Distance zénithale
Cos𝐷𝑧C6 = sin (−19,512°) × sin (3,15018468°) +𝑐𝑜𝑠 (−19,512°) × 𝑐𝑜𝑠 (3,15018468°) × cos
𝐴𝐻c6
Donc DzC6= 60,69050°
Azimut de la direction :
sin AHc1 × cos(−19,512°)
sin AzC6 =
sin Dzc1
AzC6= 1,34323°

63
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7) Pour la septième observation :


On a
Angle Horizontale
366,2422
𝐴𝐻𝐶7 = (23,5958889h + × 5,465655556h) × 15 + (47,12° − 3,14988124°)
365,2422
𝐴𝐻𝐶7 = 310,56006°
Distance zénithale
Cos𝐷𝑧C7 = sin (−19,512°) × sin (3,14988124°) +𝑐𝑜𝑠 (−19,512°) × 𝑐𝑜𝑠 (3,14988124°) × cos
𝐴𝐻c7
Donc DzC7= 59,34364°
Azimut de la direction :
sin AHc7 × cos(−19,512°)
sin AzC7 =
sin Dzc7
AzC7= 1,23260°
2. Calcul des différences entre la distance zénithale calculé et la distance zénithale
observé ∆𝐃z
On a
∆𝐷𝑧 = 𝐷𝑍CI – 𝐷𝑍OI
1) Pour la première observation
∆𝐷𝑧1 = DzC1 – 𝐷zO1=61,73682-62,03176=-0,29494

2) Pour la deuxième observation


∆𝐷𝑧2 = 𝐷zC2 – 𝐷zO2=61,49581-61,29246 = 0,20335

3) Pour la troisième observation


∆𝐷𝑧3 = DzC3 – 𝐷zO3=61,20165-60,61472 = 0,58693

4) Pour la quatrième observation


∆𝐷𝑧4 = DzC4 – 𝐷zO4= 60,46567-60,27410= 0,19157

5) Pour la cinquième observation


∆𝐷𝑧5 = DzC5 – 𝐷zO5=60,00769-59,83965= 0,16804

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6) Pour la sixième observation


∆𝐷𝑧6 = DzC6 – 𝐷zO6= 60,69050-59,55025= 0,14025

7) Pour la septième observation


∆𝐷𝑧7 = DzC7 – 𝐷zO7=59,34364-59,24888= 0,09476

Remarque :
Pour les valeurs calculées du 𝐷𝑧 et 𝐴𝑧, on fait une approximation qui correspond aux
valeurs de précision de l’appareil, pour pouvoir le comparer (5 chiffres après la virgule). Mais
pour le calcul sur les fonctions cosinus ou sinus, on utilise les résultats de la calcule sans
approximation pour pouvoir minimiser notre erreur.
3. Système d’équations correspondant à chaque observation
Une observation peut se traduire en une équation linaire de premier ordre de la forme :
−∆Dz = cos 𝐴𝑧𝑖 × 𝑥 + sin 𝐴𝑧𝑖 × 𝑦 (55)
Tel que x = ∆λ × cos φk = (λi − λk ) × cos φk k (56) et y = ∆φ = φi − φ𝑘 (57)

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Tableau 5 : Equations d'observations

Observation Equation de l’observation


1 0,17760 = 0,93798 x + -0,34669 y

2 -0,05864 = 0,99081 x + 0,13529 y

3 -0,40900 = 0,92455 x + 0,38107 y

4 -0,15231 = 0,82742 x + 0,56158 y

5 -0,13258 = 0,64929 x + 0,76054 y

6 -0,10527 = 0,62538 x + 0,78032 y

7 -0,06314 = 0,61532 x + 0,78827 y

4. Résolution du système d’équation


Résolution avec moindre carrée
La résolution d’un système d’équation a un nombre d’équation supérieur aux nombres des
inconnues nécessite une résolution
D’après le tableau. Le système d’équation peut s’écrit sous forme matricielle 𝐴𝑋 = 𝐵 𝐴𝑣𝑒𝑐
𝐴𝑣𝑒c
0,93798 −0,34669
0,99081 0,13529
0,92455 0,38107
𝐴 (𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 (7,2)) = 0,82742 0,56158
0,98333 0,76054
0,62538 0,78032
(0,61532 0,78827 )
𝑥
𝑋 (𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 (2,1)𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑒𝑠) =(𝑦)

0,17760
−0,05864
−0,40900
B (𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 (7,1))= −0,15231
−0,13258
−0,10527
( −0,06314 )

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Donc le produit de ces matrices donne le système d’équation

0,93798 −0,34669 0,17760


0,99081 0,13529 −0,05864
0,92455 0,38107 𝑥 −0,40900
0,82742 0,56158 × (𝑦) = −0,15231
0,98333 0,76054 −0,13258
0,62538 0,78032 −0,10527
(0,61532 0,78827 ) ( −0,06314 )

Pour résoudre par moindres carrés on calcule At×A𝑋=At×B.


Avec At (est une matrice transposée d’A (2,7)) =
0,93798 0,99081 0,92455 0,82742 0,64929 0,62538 0,61532
( | | )
−0,34669 0,13529 0,3107 0,56158 0,76054 0,76054 0,78827
On a :

0,93798 0,99081 0,92455 0,82742 0,64929 0,62538 0,61532


At × A = ( | | )
−0,34669 0,13529 0,3107 0,56158 0,76054 0,76054 0,78827
0,93798 −0,34669
0,99081 0,13529
0,92455 0,38107
× 0,82742 0,56158
0,98333 0,76054
0,62538 0,78032
(0,61532 0,78827 )

0,93798 0,99081 0,92455 0,82742 0,64929 0,62538 0,61532


At × B = ( | | )
−0,34669 0,13529 0,3107 0,56158 0,76054 0,76054 0,78827
0,17760
−0,05864
−0,40900
× −0,15231
−0,13258
−0,10527
( −0,06314 )
En appliquant la propriété de la multiplication interne, le premier terme de cette égalité de
matrice devient une simple matrice de dimension (2,2). Et le second thermes devient une
matrice de (1,2). Alors la relation devient
4,59220 2,09269 𝑥 −0,58645
( ) × (𝑦) = ( )
2,09269 2,40780 −0,54365

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On obtient ainsi le système d’équation suivante :


4,59220𝑥 + 2,09269𝑦 = −0,58645
{
2,09269𝑥 + 2,40780𝑦 = −0,54365
En résolvant cette équation on trouve : x=-0,38183 et y=0,10607
Or x= (𝜆i – 𝜆k) × cos 𝜑k et y=𝜑i – 𝜑k
Alors :
φi = φk – y
λi = λk − x ⁄ cos φ𝑘

On trouve donc : φi= -18,968418° et λi= 47,421396°

On remplace la valeur de la latitude et longitude approché par ce résultat pour continuer


l’itération et on procède avec la même calcule que la précédente pour déterminer un autre
résultat. L’opération est terminée lorsque 𝜑i et 𝜆i converge à une valeur correspondante Voici
les résultats de chaque itération
Tableau 6 : Résultats des itérations

𝜆𝑖 𝜑𝑖
Position approché 46,9371° -19,5120°
Premier itération 47,421396° -18,968418°
Deuxième itération 47,422427° -18,967569°
Troisième itération 47,422427° -18,967569°
Alors on a notre résultat après troisième itération
Tableau 7 : Coordonnées astronomiques calculé

λM φ𝑀

Système degré décimal 47,422427° -18,967569°

Système sexagésimal 47°25’20,74’’ -18°58’9,32’’

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CHAP II : VERIFICATION DES RESULTATS


Il existe plusieurs façons pour déterminer la position d’un point
I. METHODE GEOMETRIQUE CLASSIQUE :
Soit deux points connus sous un modèle ellipsoïde WGS84 situe au voisinage de notre
zone d’étude.
Tableau 8 : Coordonnées géographique et hauteurs des points connus

Points λ φ H

A 47,4228885° -18,9700988° 1268,67m

R0 47,4239762° -18,9698317° 1288.923

On doit déterminer le point M (le point ou on a fait l’observation astronomique) à partir


de ces 2 points connus.
1. Principe de mesure sur terrain
On a mesuré l’angle et la distance entre (R0, M) en stationnant sur ST1 avec l’appareil
station totale.
Et on a obtenu les résultats suivants :
Tableau 9 : Carnet de levé vérification géométrique

Station Point visé HP(m) A.H (gon) A.V(gon) Dh(m)


A P - 0,0000 - -
HI :1,30m
R0 1,32 299,9077 99,2215 117,701

M 1,32 316,0829 99,1368 36,008

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2. Modèle ellipsoïde WGS84 :


Éléments caractéristiques :
𝑎 = 6 378 137m
𝑏 = 6 356 752.314m
𝑒 2 = 0.006694380067
𝛼 = 0.003352810703
Les relations entre ces éléments caractéristiques :
𝑎−𝑏
• 𝛼= 𝑎
(58)
𝑎2 −𝑏 2
• 𝑒= (59)
𝒂𝟐
𝑎2 −𝑏 2
• 𝑒′ = (60)
𝑏2

3. Calcul sur le modèle :


Rayon de courbure ou rayon de gauss
𝑎 𝑎(1−𝑒 2 )
R T = √𝑁. ρ(61) avec 𝑁 = 𝑊 (62) ρ = (63) 𝑊 = √(1 − 𝑒 2 . sin2 𝜑) (64)
𝑊3
Exemple
En station sur A (point connue), on veut déterminer son rayon de courbure

𝑊𝐴 = √(1 − 𝑒 2 . sin2 𝜑𝐴 ) = 0,999999676


𝑎(1−𝑒 2 ) 𝑎
ρA = = 6377857,365m et 𝑁𝐴 = = 6378139,067m
𝑊𝐴3 𝑊𝐴

D’où 𝑅𝑇𝐴 = √𝑁𝐴 . ρA = 6377998,214m

70
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Calcul d’une distance entre deux points sur le modèle de Hayford :


La distance entre deux points sur le modèle est la longueur métrique de l’arc en suivant
la géodésique qui relie ses deux points.
Dans notre cas, on a une portée qui ne dépasse pas 500m, donc on peut étudier localement
ces deux points, c’est-à-dire qu’on peut assimiler l’ellipsoïde (modèle mathématique da la terre)
comme une sphère dont le rayon soit égal : aux rayons de gauss, aux rayon moyenne ou aux
rayons d’Euler. On va prendre le rayon de gauss dans toutes notre calcules.
̂0 pour déterminer la distance 𝑆𝐴𝑅 entre
En effets on peut utiliser le triangle sphérique 𝑃𝐴𝑅 0

A et R0 et l’azimute 𝐴𝑧𝐴𝑅0 de la direction AR0.


cos 𝜃𝐴𝑅0 = sin 𝜑𝐴 . sin 𝜑𝑅0 + cos 𝜑𝐴 . cos 𝜑𝑅0 . cos 𝛥𝜆(65) Avec
𝑆𝐴𝑅0
𝜃𝐴𝑅0 = (66) avec 𝛥𝜆 = λR0 − 𝜆𝐴
𝑅𝑇𝐴

𝜃𝐴𝑅0 = 1,062737094 ×10-3 alors 𝑆𝐴𝑅0 = 48,591m


Détermination de l’azimute AZARo de la direction AR0
On a dit précédemment qu’on peut assimiler l’ellipsoïde comme une sphère. On peut alors
utiliser la propriété du triangle sphérique pour déterminer d’azimute de la direction AR0
sin 𝛥𝜆.cos 𝜑𝑅0
𝐴𝑧𝐴𝑅0 = 180° + 𝐴′ (67) avec sin(𝐴′ ) = (68)
sin 𝜃𝐴𝑅0

𝐴𝑧𝐴𝑅0 = 256,099206

4. Transformations des données levées sur le terrain topographique vers le modèle


ellipsoïde de Hayford
a. Réduction de distance :
Afin d’utiliser notre modèle ellipsoïde de Hayford, il convient de transformer les
distances mesurées sur le terrain (à l’aide d’un distancemètre électronique utilisant les ondes
électromagnétiques), en longueurs ramenées sur l’ellipsoïde. La relation entre Dh et D0 est
donnée par les formules suivantes.
𝐷ℎ × 𝑅
𝐷0 = (69)
𝑅 + 𝐻𝑚
Avec :
Dh : distance horizontale D0 : distance sur l’ellipsoïde
Hm : altitude moyenne = 1287,504 R : rayon de la terre égal à 6 400 km
36,008 × 6 400 000
𝐷0 = = 36,0007
6 400 000 + 1287,504

71
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b. Transformation de l’azimut
Précédemment on a calculé l’azimute géographique de la direction AR0. Donc pour déterminer
une autre azimute géographique d’un autre point. On doit mesurer l’angle entre les points A et
M
𝐴𝑧𝐴𝑀 = 𝐴𝑧𝐴𝑅0𝑔𝑒𝑜 + (𝐿𝑋 − 𝐿𝑅0 ) (70)

𝐴𝑧𝐴𝑀 = 256,099206 + (299,9077 − 316,0829) = 239,924006°


c. Détermination des coordonnées géographiques sur le modèle de Hayford
Soit un points quelconque M dont on connait 𝑆𝐴𝑀 d’après la correction de la réduction de
distance et l’azimute géographique 𝐴𝑧𝐴𝑀 . On peut déterminer les coordonne géographique de
̂ tels que :
ce point, grâce au triangle sphérique 𝑃𝐴𝑀
On a les relations suivant d’après la trigonométrie sphérique
La latitude géographique
sin 𝜑𝑋𝑔𝑒𝑜 = sin 𝜑𝐴 × cos 𝜃𝐴𝑀 + cos 𝜑𝐴 × sin 𝜃𝐴𝑀 × cos(2𝜋 − 𝐴𝑧𝐴𝑀 )(71)
sin 𝜑𝑋𝑔𝑒𝑜 = −0,325074674

𝜑𝑋𝑔𝑒𝑜 = −18,9700992°

La longitude géographique
sin 𝜃𝐴𝑀 .sin 𝐴𝑧𝐴𝑀
sin 𝛥𝜆 = (72) avec 𝛥𝜆 = 𝜆𝑀 − 𝜆𝐴 (73)
cos 𝜑𝑀

sin 𝛥𝜆 = 5,838999013×10-6 d’où 𝛥𝜆 =3,3455×10-4


Donc
𝜆𝑋𝑔𝑒𝑜 = 𝜆𝐴 + 𝛥𝜆 =47,4232305°
Alors les coordonnées géographiques Hayford du points M sont :
Tableau 10 : Résultats final par méthode géométrique

𝜆𝑋𝑔𝑒𝑜 𝜑𝑋𝑔𝑒𝑜

Système degré décimal 47,4232305° -18,9700992°

Système sexagésimal 47°25’23,63’’ -18°58’12,36’’

72
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II. METHODE GEODESIE SPATIALE :


On a pique par GPS le point qu’on a stationne pendant le travail astronomique dont la
caractéristique de l’appareil est les suivant :
• GPS de poche
• Système utilisé : WGS84
• Précision max : 5m

photo 11 : GPS de poche Garmin

Et on a obtenu les résultats suivants :


Tableau 11 : Résultat finale par méthode géodésie spatiale

𝜆𝑋𝑔𝑒𝑜 ′ 𝜑𝑋𝑔𝑒𝑜 ′

Système degré décimal 47,423013° -18,969936°

Système sexagésimal 47°25’22,85’’ -18°58’11,77’’

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CHAP III : INTERPRETATION ET SYSTEME DE PROJECTION


UTILISE A MADAGASCAR

I. COMPARAISON :
On va interpréter les résultats obtenus par la méthode astronomique, la méthode
géométrique et la méthode géodésie spatiale.
Voici les résultats par les trois méthodes
1. Comparaison des méthodes astronomique et géométrique

Tableau 12 : Comparaison des méthodes astronomique et géométrique

Méthode Méthode Différence entre les


astronomique Géométrique résultats
Longitude 47°25’20,74’’ 47°25’23,63’’ 02,89’’

Latitude -18°58’9,32’’ -18°58’12,36’’ 03,04’’

2. Comparaison des méthodes astronomique et géodésie spatiale

Tableau 13 : Comparaison des méthodes astronomique et géodésie spatiale

Méthode Méthode Géodésique Différence entre les


astronomique spatiale (GPS résultats
Garmin)
Longitude 47°25’20,74’’ 47°25’22,85’’ 02,11’’

Latitude -18°58’9,32’’ -18°58’11,77’’ 02,45’’

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3. Comparaison des méthodes géométrique et géodésie spatiale


Tableau 14 : Comparaison des méthodes géométrique et géodésie spatiale

Méthode Méthode Géodésique Différence entre les


Géométrique spatiale (GPS résultats
Garmin)
Longitude 47°25’23,63’’ 47°25’22,85’’ 0,78

Latitude -18°58’12,36’’ -18°58’11,77’’ 0,59’’

Par convention les coordonnées obtenues par la méthode géométrique classique sont plus
proches de la réalité. Parce que la précision du GPS qu’on avait utilisé est égale à 5 m maximum
pendant le travail sur terrain. Donc on va interpréter les données par rapport aux résultats de la
méthode géométrique

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II. INTERPRETATION DES RESULTATS


La différence entre les coordonnées astronomiques et le géographique Hayford du méthode
géométrie classique est en quelque minutes. Les causes peuvent être les erreurs citées ci-dessous
:
Les erreurs :
Une erreur est l'inexactitude due à l'imperfection des instruments de mesure et
éventuellement la lecture des mesures. Les erreurs peuvent être minimisées en effectuant un
bon choix des instruments et des méthodes de mesure.
1. Les erreurs accidentelles
Ce sont des erreurs qui se produisent d'une manière aléatoire variables dans la grandeur
et dans le sens, même si les conditions de mesure sont les même. Elles sont dues à la fois : à
l'utilisateur et à l'environnement.
a. La déviation de la verticale physique :
En effet, les théodolites, tachéomètre, et autre appareil de topographie terrestre utilisent
le champ de pesanteur pour déterminer la verticale. Mais malheureusement le vertical physique
varie en fonction de position, champ de pesanteur, les autres propriétés physiques sur le lieu
d’observation et le modèle mathématique utilisé. Pour faire une étude plus approfondie sur ce
terme, on doit appliquer une méthode dynamique, mais malheureusement, on n’a pas les
appareils adapter à cette étude.
b. Les conditions météorologiques :
Il faut tenir en compte les conditions météorologiques déterminer l’effet de la réfraction
atmosphérique pendant le travail. Car en effet la température, la pression de l’air, taux
d’humidité dans l’air causent des déviations lors des visées.

Dans l'atmosphère, les rayons lumineux ne se propagent pas en ligne droite mais selon
une ligne courbe : c'est le phénomène de la réfraction atmosphérique, qui relève tous les objets
et ceci d'autant plus qu'ils sont proches de l'horizon. La hauteur du Soleil est donc légèrement
surestimée.

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2. Les erreurs systématiques


Ce sont les erreurs qui proviennent généralement des défauts de construction des
instruments de mesure.
Il est clair que notre manière de procéder est à l'origine de nombreuses erreurs : mesure
de la longueur du « prisme », mesure de l'ombre, détermination précise du passage du Soleil au
méridien, précision du thermomètre et du baromètre. En raison de ces difficultés, il est
impossible d'avoir un résultat plus précis.

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III. SYSTEME DE PROJECTION UTILISER A MADAGASCAR :


A Madagascar on utilise communément le système de projection Laborde sur tout travail
lié à la Topographie
La projection cartographique de Laborde a été établie en 1909, mise en service à
Madagascar depuis 1926 pour l'établissement des cartes topographiques et du réseau
géodésique local et adoptée par le comité international de géodésie en 1929.
Aussi bien que la projection oblique de Hotine, la projection Laborde utilise une triple
projection conforme de manière à obtenir une projection conforme cylindrique oblique à la fin.
Selon la loi, tous les projeteurs, tous les utilisateurs sont tenus par l’arrêté N°1991 –S.G.M
du 29 Aout 1951 de rattacher leurs travaux, leurs projets à la projection Laborde qui est la
projection officielle à Madagascar.
Donc après calcul on doit encore transformer les résultats obtenus avec le système
projection Laborde.
Tableau 15 : Coordonnées cartésienne du point M sous système de projection Laborde

Point E N h
M 503818,095 792084,863 1287,63

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CONCLUSION

Pour conclure, ce thème m’as donné de vaste connaissance sur l’astronomie, la géodésie,
les bases fondamentales de l’astrogéodésie et quelques méthodes de détermination de la
position d’un point sur terre dont les méthodes de géolocalisations ancestraux.

En comparant la méthode astronomique aux méthode géométrique et méthode géodésique


spatiale en s’aperçoit vite que le positionnement astronomique demande beaucoup de patience
et un peu de chance car même un ciel un peu nuageux peut nous perturber durant notre travail.

Malheureusement les appareils que nous avons utilisés n’étaient pas au top des critères
pour le positionnement astronomique. Et malgré les corrections faites nous avons quand même
eu une erreur de 129,679 mètres sur le positionnement, certes en dessous de la tolérance en
navigation mais pas assez précis pour la topographie.

Ajouter cette erreur à l’erreur systématique pendant la transformation vers le système de


projection Laborde, les données obtenues deviennent donc inutilisables pour nous les
topographes qui requérons un travail avec haute précision.

Pour minimiser les erreurs, on doit donc utiliser des appareils plus perfectionnés et nous
devons nous orienter vers une méthode plus moderne comme la géodésie spatiale

Cette expérience passionnante a mis en évidence que malgré les exploits faits par nos
ancêtres grâce à l’astrogéodésie, les anciennes méthodes de géolocalisation sont largement
dépassées par rapport aux technologies de géolocalisation modernes certes couteux mais
largement supérieur à sa facilité d’emploi qu’au niveau précision.

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BIBLIOGRAPHIE
1. Vienne, Alain. Eléments d’Astronomie Fondamentale. [En ligne] 2008. [Citation : 29 juin 2022.]
https://astronomie.univ-lille.fr.
2. Véronique Thévenot, Virginie Kergoat, Gérard Vidal,Christophe Blond-Butlen, Charles-Henri
Eyraud, et Gérard Vidal. Mesure du rayon de la Terre par la méthode d'Eratosthène. [En ligne]
[Citation : 22 Juillet 2022.] https://ufe.obspm.fr.
3. Chapitre I Brève histoire de l'astronomie. [En ligne] [Citation : 20 Juillet 2022.]
http://userpages.irap.omp.eu.
4. Cours d'astronomie avec Mme Noelle. Licence 2em année.
5. DUQUENNE, Françoise et Henri. COURS DE GÉODÉSIE. [En ligne] 2002. [Citation : 12
Juillet 2022.] https://wwwaftopo.org.
6. SARTON Garance, SECHAUD Émile, PUFFAY Corentin. Comment déterminer la latitude.
[En ligne] 2011/12. [Citation : 07 juin 2022.] https://odpf.org.
7. Ecole Supérieure Géomètre Topographe (ESGT), France. Cours de géodésie.

a
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ANNEXES
ANNEXE 1

b
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ANNEXE 2

c
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ANNEXE 3 : Extrait de la feuille de calcul sur EXCEL 2016

d
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TABLE DES MATIERES


REMERCIEMENT ..................................................................................................................... i

LISTE DES ABREVIATIONS .................................................................................................. ii

LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. iii

LISTE DES PHOTOS ............................................................................................................... iv

LISTE DES CARTES ................................................................................................................ v

LISTE DES DIAGRAMMES ................................................................................................... vi

LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................ vii

SOMMAIRE ........................................................................................................................... viii

INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1

PARTIE I : GENERALITES SUR L’ASTROGEODESIE ....................................................... 2

CHAP I : HISTOIRE DE L’ASTRONOMIE ................................................................... 3

I. ASTRONOMIE ANTIQUE : (1) ............................................................................... 3

1. La civilisation mésopotamienne : ......................................................................... 3

2. La civilisation égyptienne : .................................................................................. 3

II. DE LA TERRE MYTHIQUE CENTRE DE L’UNIVERS A UNE TERRE


SPHERIQUE TOURNANT AUTOUR DU SOLEIL : (1) ................................................ 4

1. D’une Terre mythique à une Terre plate : ............................................................ 4

2. La Terre est une sphère : ...................................................................................... 4

3. Système géocentrique de Ptolémée : .................................................................... 6

a. Nicolas Copernic (1473–1563) :....................................................................... 8

b. Galileo Galilei, dit Galilée (1564– 1642) : ....................................................... 9

c. Johannes KEPLER : description précise du mouvement des planètes : ......... 10

III. FRUITS DES RECHERCHES EN ASTRONOMIE : ........................................... 11

1. Mesure de la latitude : (1) .................................................................................. 11

2. Mesure du diamètre de la Terre : (2) .................................................................. 11

e
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3. Mesure du diamètre de la lune : (3).................................................................... 14

4. Mesure de la distance Terre-Lune : (3) .............................................................. 15

5. Premier carte du ciel : (3) ................................................................................... 17

CHAP II : RAPPEL FONDAMENTAUX : .................................................................... 18

I. TERME UTILISER EN ASTRONOMIE : .............................................................. 18

1. Etoile : ................................................................................................................ 18

2. La sphère céleste : .............................................................................................. 18

3. Le cercle horaire d’une étoile : ........................................................................... 18

4. L’angle horaire d’une Etoile en un lieu : ............................................................ 18

5. L’équateur céleste : ............................................................................................ 18

6. Ecliptique : ......................................................................................................... 18

7. Azimut : .............................................................................................................. 19

8. La distance zénithale Dz : .................................................................................. 19

9. Points vernale : ................................................................................................... 19

10. 8. La verticale : ................................................................................................... 19

11. L’horizon d’un lieu : .......................................................................................... 19

12. Le méridien d’un lieu : ....................................................................................... 19

13. Coordonne astronomique : (4)............................................................................ 20

II. TERME UTILISER EN GEODESIE :..................................................................... 21

1. Géodésie ............................................................................................................. 21

2. Points géodésiques : ........................................................................................... 21

3. Géodésique : ....................................................................................................... 21

III. LES TEMPS : ........................................................................................................ 22

1. Le temps sidéral : ............................................................................................... 22

2. Temps Universel : .............................................................................................. 23

CHAP III : MOUVEMENT DES ASTRES DANS LE CIEL : ........................................ 24

f
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1. Au cours d'une journée ou d'une nuit : (6) ......................................................... 24

2. Au cours de l'année : (6) ..................................................................................... 25

3. Pourquoi le Soleil a-t-il une trajectoire qui varie de jour en jour ? (6) .............. 26

IV. COMMENT CHANGE L’ASPECT DU CIEL, LORSQU’ON CHANGE


D’ENDROIT SUR TERRE ? (6) ..................................................................................... 28

1. Comment repérer un point à la surface de la Terre ? ......................................... 28

2. Où retrouve-t-on la latitude d'un lieu sur la voûte céleste ? (6) ......................... 29

3. La trajectoire du Soleil pour les différents lieux de la Terre (6) ........................ 30

a. A l'équateur : ................................................................................................... 30

b. Sur le tropique du cancer : .............................................................................. 30

c. Sur le cercle arctique : .................................................................................... 31

d. Au pôle nord : ................................................................................................. 31

V. COMMENT REPERER UN ASTRE DANS LE CIEL ? (6) .................................. 32

1. Les coordonnées horizontales ou locales : ......................................................... 32

2. Les coordonnées horaires : ................................................................................. 33

3. Représentation des coordonnées horizontales et horaires sur une même figure :


34

PARTIE II : TRAVAUX SUR TERRAIN .............................................................................. 35

CHAP IV : LOCALISATION DE LA ZONE D’ETUDE ............................................. 36

CHAP V : METHODOLOGIE PROPREMENT DITE ................................................... 39

I. TRIGONOMETRIE SPHERIQUE : ........................................................................ 39

1. Généralité : ......................................................................................................... 39

2. Les relations dans la trigonométrie sphérique .................................................... 39

a. Relation fondamentale .................................................................................... 39

b. Relation sinus : ............................................................................................... 40

II. METHODES ASTRONOMIQUES ......................................................................... 40

1. OBSERVATIONS SUR TERRAIN .................................................................. 40

g
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a. Utilisation de la carte du ciel : ........................................................................ 40

b. Travail d’observation :.................................................................................... 40

2. LES CORRECTIONS A FAIRE........................................................................ 40

a. La réfraction atmosphérique (7) ..................................................................... 40

b. La parallaxe de hauteur ................................................................................... 42

3. PRINCIPE DE LA DETERMINATION DROITE DE HAUTEUR ................. 42

a. Principe ........................................................................................................... 45

b. Interprétation graphique de la droite de hauteur ............................................. 46

c. Résolution par moindre carre avec itération ................................................... 46

CHAP VI : MISE AU POINT ET TRAVAIL SUR TERRAIN .................................... 48

I. DOCUMENTATION ............................................................................................... 48

1. Carte du ciel : ..................................................................................................... 48

2. Connaissance des temps : ................................................................................... 48

a. HEURE SIDERALE LOCALE : .................................................................... 48

b. TEMPS UNIVERSEL : .................................................................................. 49

3. Calcul des coordonnes équatoriales du soleil : (5) ............................................. 49

II. MATERIELS D’OBSERVATION .......................................................................... 52

1. La Station Totale : .............................................................................................. 52

2. Un trépied : ......................................................................................................... 52

3. Un filtre : ............................................................................................................ 53

4. Thermomètre : .................................................................................................... 53

5. Baromètre : ......................................................................................................... 54

6. Chronomètre : ..................................................................................................... 54

7. Un ordinateur : ................................................................................................... 55

III. RESULTATS DES TRAVAUX SUR TERRAIN ................................................. 56

PARTIE III : PROCEDURE DE CALCUL ET DETERMINATION ..................................... 57

h
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CHAP VII : DETERMINATION PAR METHODE ASTRONOMIQUE ..................... 58

I. CALCUL DU JOUR JULIEN.................................................................................. 58

II. COORDONNEES EQUATORIALES DU SOLEIL : ............................................. 58

III. LES PROCEDURES DE LA DETERMINATION DES COORDONNEES


ASTONOMIQUES .......................................................................................................... 60

1. Calcule de la distance zénithale et l’azimute du soleil par rapport au point


approché ....................................................................................................................... 61

2. Calcul des différences entre la distance zénithale calculé et la distance zénithale


observé ∆𝐃z ................................................................................................................. 64

3. Système d’équations correspondant à chaque observation ................................ 65

4. Résolution du système d’équation...................................................................... 66

CHAP VIII : VERIFICATION DES RESULTATS ........................................................ 69

I. METHODE GEOMETRIQUE CLASSIQUE : ....................................................... 69

1. Principe de mesure sur terrain ............................................................................ 69

2. Modèle ellipsoïde WGS84 : ............................................................................... 70

3. Calcul sur le modèle : ......................................................................................... 70

4. Transformations des données levées sur le terrain topographique vers le modèle


ellipsoïde de Hayford ................................................................................................... 71

a. Réduction de distance : ................................................................................... 71

b. Transformation de l’azimut ............................................................................ 72

c. Détermination des coordonnées géographiques sur le modèle de Hayford .... 72

II. METHODE GEODESIE SPATIALE : .................................................................... 73

CHAP IX : INTERPRETATION ET SYSTEME DE PROJECTION UTILISE A


MADAGASCAR ................................................................................................................. 74

I. COMPARAISON : ................................................................................................... 74

1. Comparaison des méthodes astronomique et géométrique ................................ 74

2. Comparaison des méthodes astronomique et géodésie spatiale ......................... 74

i
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3. Comparaison des méthodes géométrique et géodésie spatiale ........................... 75

II. INTERPRETATION DES RESULTATS ................................................................ 76

1. Les erreurs accidentelles .................................................................................... 76

a. La déviation de la verticale physique : ........................................................... 76

b. Les conditions météorologiques : ................................................................... 76

2. Les erreurs systématiques................................................................................... 77

III. SYSTEME DE PROJECTION UTILISER A MADAGASCAR : ........................ 78

CONCLUSION ........................................................................................................................ 79

BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................................... a

ANNEXES ................................................................................................................................. b

TABLE DES MATIERES ......................................................................................................... e

j
ANDRIANANTENAINA Herizo Promotion 2022
Auteur : ANDRIANANTENAINA Herizo

Adresse : Lot 103 FM bis Morondava Antehiroka

Mail : herizosmail@gmail.com

Contact : +261 34 59 826 31

Encadreur : RANDRIAMIARAMBOLANA Iratra Sarobidy, enseignant chercheur

Titre : « POSITIONNEMENT ASTRONOMIQUE CAS D’UN POINT SITUE A


VONTOVORONA »
Nombre de page : 79 Nombre de figure : 30
Nombre de tableau : 15 Nombre de carte : 04
Nombre de photos : 11 Nombre de formule : 73

RESUME
Mon projet est basé principalement sur l’étude de la géolocalisation par les méthodes
astro-géodésiques. On a réussi a estimé les coordonnés géographiques de notre zone d’étude
situé au campus universitaire VONTOVORONA par observation du soleil. Pour se faire nous
avons calculé les coordonnées équatoriales du soleil. Et pour vérifier la précision de notre
estimation nous avons utilisés d’autre méthodes : géométrie classique, positionnement par
satellite.
Mots clés : géolocalisation, astrogéodésie, estimation, observation du soleil, coordonnées
équatoriales, coordonnées géographiques.

ABSTRACT
My project is mainly based on the study of geolocation by astrogeodetic methods. We
managed to estimate the geographical coordinates of our study area located at the
VONTOVORONA university campus by observation of the sun. We calculated the equatorial
coordinates of the sun. And to verify the precision of our estimate we used another method:
classical geometry, satellite positioning.
Keywords: geolocation, Astro geodesy, estimate, sun watching, equatorial coordinates,
geographical coordinates

Date de soutenance: 19 Octobre 2022

Encadreur : Mlle RANDRIAMIARAMBOLANA Iratra Sarobidy

Contact encadreur: +261 34 15 828 28

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